Cognac

COGNAC – HISTOIRE

Issus d’un vignoble de qualité, transportés par bateaux vers les pays d’Europe du Nord, les vins de Poitou, de La Rochelle et d’Angoumois font, dès le XIIIème siècle, le bonheur des Anglais, des Hollandais et des Scandinaves.

A partir du XVIIème siècle, ils sont transformés en eaux-de-vie, puis bonifiés en fûts de chêne pour devenir Cognac. Ainsi débute l’aventure d’une ville qui va devenir la capitale d’un commerce de renommée mondiale. Le marché s’organise peu à peu et, pour répondre à la demande, des affaires du Négoce se créent, les Comptoirs, dans les principales villes de la région.

Certains existent encore. Ils collectent les eaux-de-vie produites et nouent des relations régulières avec leurs acheteurs, en Hollande, en Angleterre, en Europe du Nord puis en Amérique et vers l’Extrême-Orient.

Au XIXème siècle, on assiste à la naissance de nombreuses maisons de commerce qui prennent l’habitude d’expédier l’eau-de-vie en bouteilles et non plus en fûts. Cette nouvelle forme de commerce donne elle-même naissance à des industries connexes : La verrerie, la fabrique de caisses, de bouchons et l’imprimerie. Le vignoble s’étend alors sur près de 280.000 hectares.

Vers 1875 apparaît en Charente le phylloxéra. Il va détruire la plus grande partie du vignoble, qui ne recouvre plus alors que 40.000 hectares en 1893. Ce véritable drame va demander de nombreuses années d’efforts et de patience pour remettre à flot l’économie de la région. La reconstitution du vignoble s’effectue lentement, avec des plants américains, pendant le premier quart de ce siècle. Bien qu’il n’ait jamais retrouvé sa superficie antérieure, il fait l’objet de soins attentifs et les rendements sont améliorés.

COGNAC – SAVOIR ACHETER

Le Cognac naît de l’appel à plusieurs crus, chacun doté d’une saveur et d’un arôme particulier ; il vieillit ensuite dans des fûts de chêne où il développera son bouquet inimitable et sa belle couleur ambrée.

La zone géographique de production a été délimitée par le décret du 1er mai 1909. Cette aire se divise en six crus, répartis de façon concentrique autour de Cognac : la Grande Champagne, la Petite Champagne, les Borderies, les Fins Bois, les Bons Bois et les Bois Ordinaires.

Selon une tradition séculaire, les Maîtres de Chai intègrent des eaux-de-vie de Cognac d’âges et de crus différents en des assemblages où chacune apporte sa personnalité, son parfum, son bouquet dans une extraordinaire et constante harmonie.

Si l’Appellation Cognac ne peut être délivrée qu’aux seules eaux-de-vie élaborées dans la zone d’Appellation d’Origine Contrôlée, définie par le décret du 1er mai 1909, cela ne signifie pas qu’il n’existe qu’un seul type de Cognac. En effet, selon le législateur, cette zone se subdivise elle-même depuis 1938, en six crus. c’est grâce à l’association unique de leur sol, de leur climat et de leur lumière, qu’ils confèrent, à travers les vins qu’ils produisent, un goût particulier à chaque Cognac.

Tout commence par des cépages, Ugni-blanc, Folle blanche, Colombard pour les principaux sélectionnés pour produire des vins blancs destinés au Cognac. Cela se poursuit par les traditionnelles vendanges, le pressurage des raisins et la vinification selon des méthodes naturelles, pour s’achever par la distillation des vins obtenus.

Le Cognac existe à présent, et va pouvoir vieillir de longues années dans des fûts de chêne avant d’être officiellement présenté au monde entier.

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