Histoire des Arts de la Table

Pour répondre à ses besoins physiologiques, l’homme a toujours été contraint de se nourrir. Mais de la chasse de l’homme primitif au repas de loisir consommé dans un Relais et Château, nos habitudes de consommation ont grandement évolué à travers les siècles afin de s’adapter à nos différents modes de vies.

La préhistoire…

Cette période peut être considérée comme pré-agricole car l’homme ne cultivait et n’élevait pas, il vivait seulement de la cueillette, de la chasse et de la pêche. Les grottes où l’homme de Tantavel l’homo erectus, 2 millions d’années à 100 000 ans fût découvert relatent des scènes de repas pris autour d’un feu. Les bêtes chassées dans la vallée étaient remontées dans la grotte afin d’y être dépecées et consommés. L’acte d’une cuisson commune transforme l’alimentation en acte social.

Le Feu = Foyer = Cuisson = Cuisine.

Les homme découvrent lentement la cuisine à travers les différentes possibilités de cuisson, ils fabriquent aussi des outils adaptés pour la cuisine (premières poteries tournées). Les repas se composaient d’animaux chassés : rhinocéros, bisons, sangliers, des restes de ces animaux étaient présents dans les grottes de Tantavel (66).10.000 ans avant notre ère, naissait l’agriculture. Le blé, les lentilles, l’orge furent les premiers végétaux à être cultivés et les chèvres, moutons , bœufs et porcs ont été les premiers à être élevés. L’avènement de l’agriculture a aussi modifié l’acte du repas. Les hommes ne se déplacent plus pour chasser, ils vivent sous forme de petites communautés et les repas sont l’objet d’un travail collectif pour leur préparation et consommation, ce qui apporte une certaine cohésion sociale.

L’Antiquité et l’époque Romaine…

Les Grecs et les Romains sont spécialisés dans la réalisation de poteries fines (ex : céramique attique) et apportent un certain luxe à la table, les romains commenceront aussi à produire des objets en verre. Les philosophes grecs avait pour tradition des banquets privés au cours desquels les convives mangeaient, buvaient et prononçaient des discours.

“Le Banquet” de Platon est un dialogue écrit à cette occasion. Les villas romaines possèdent “triclinium”, lit à trois places où les convives peuvent manger allongés. Chaque invité apporte sa serviette, elle permet aussi, après le repas, d’emporter les cadeaux offerts par le maître de maison. Bien que le service à table n’existe pas encore, les romains disposent d’esclaves pour les aider car les repas ne font plus l’objet d’un travail en communauté. Les romains et les gaulois font déjà du pain : une boulangerie complète a été mise au jour à Pompeï (Italie). Les romains apportent avec eux le vin et il y a même déjà des critiques spécialisés.
Céramique attique.

Les gaulois sont réputés pour leurs charcuteries mais les pauvres mangent à même le sol, sur des peaux de bêtes. Par la suite vinrent les tables creusées qui leur servaient d’assiettes, puis les escabeaux. On utilisait aussi poteries, bronzes et cuivres chez les riches et le couteau est un objet personnel que l’on a sur soi. Etait considéré comme un culte sacré : l’hospitalité, si bien que les gaulois qui rencontraient quelqu’un, proposaient d’entrer chez lui manger. S’il acceptait, il ne devait pas refuser de boire la cervoise avec son hôte. Les origines du moment de l’apéritif seraient-ils là ? Recette d’hydromel gauloise Au commencement de la canicule, prenez de l’eau de source, ajoutez pour trois setiers d’eau, un setier de miel non écumé; mettez ce mélange dans des pots et faites-le remuer pendant cinq heures de suite par des jeunes enfants. Laissez-le reposer à ciel découvert, pendant quarante jours et quarante nuits.

Rutilus Taurus AEmilianus, agronome gaulois du 5e siècleLes gaulois avaient des occasions de faire des banquets festifs : les fêtes du solstice d’été où il s’offraient des oeufs, à l’hiver ils brûlaient des feux sur les collines. A l’année nouvelle, ils cueillaient le gui, ils faisaient un festin collectif où ils s’échangeaient des étrennes.

Le Moyen-âge…

Avec la chute de l’empire romain, les repas en position allongée sont définitivement abandonnés au profit de la position assise. La vaisselle en céramique est progressivement remplacée par de la vaisselle en verre mais il n’y a que très peu d’ustensiles, les nobles ont des couteaux en or, les pauvres ont des cuillères et des écuelles en bois. Les nobles disposent également de grandes salles pour “festoyer” dans leurs châteaux (les monastères aussi), les tables sont faites de simples planches posées sur des tréteaux et ces salles possèdent un dressoir : petit meuble où était entreposé la vaisselle. Lors des festins organisés par les nobles, les viandes sont flambées et découpées à la vue des convives qui sont assis d’un seul côté de la table sur un banc. Les tables possèdent de grandes nappes dont les convives se servent pour s’essuyer. Il n’ y a pas encore de manières à table : on mange le plus souvent avec les doigts et on jette les restes aux chiens. Sur la table des nobles on y trouve du sel et des ensembles à épices ,un grand signe de richesse.

Brouet d’anguilles…

Les premières recettes apparaissent. Écorchez une anguille et découpez-là en très menus tronçons. Placez à feux doux dans une casserole où frémit de la bonne huile. Salez et laissez cuire pendant que vous broyez au pilon gingembre, cannelle, girofle, garigal, poivre et safran. Mettez le mélange dans une bouteille de vin et jetez le tout dans une casserole. Laissez bouillir un peu. La cuisine devient de plus en plus élaborée et les cuisiniers sont reconnus : Taillevent , Guillaume Tirel (1310-1395) a été l’un de ces cuisiniers qui fut reconnu au point d’être nommé premier queux de Charles-V, puis écuyer de cuisine de Charles-VI, avec privilèges, honneurs, richesse. Sur l’écu sculpté de son tombeau figure trois marmites et six roses. Son grand ouvrage, le Viandier, est l’un des premiers livres de cuisine française.

La renaissance (XVIe siècle)…

Les manières à table apparaissent chez les nobles vers 1530, suite à la publication d’un ouvrage intitulé “Civilitas morum puerilium” d’Erasme. Les repas mondains deviennent une sorte de spectacle où chacun s’affiche afin d’être reconnu pour son rang. Catherine de Médicis (1519-1589) apporte la fourchette à deux dents, la faïence fine et la verrerie mais on continu de manger avec les doigts. A table, les bancs du moyen âge sont remplacés par des sièges individuels, la serviette est devenue systématique : elle est grande afin de pouvoir protéger les collerettes. Sur tables, les épices trônent toujours et l’ordre de service apparaît : on commence par les fruits, puis les bouillies, les rôts ou les grillades pour finir par les desserts. Les tendances culinaires viennent d’Italie (l’art italien est prépondérant à la renaissance), on utilise des sauces, on fait des grillades, on utilise les légumes et les agrumes.

Avec la Perdrix à la Catalane ce genre de recettes se multiplient. Tu couperas les jointures des ailes et des cuisses des perdrix rôties et cuites et tu ouvriras leur poitrine. Tu mettras dedans les ailes et les cuisses, de la girofle, des jus de citron, ou d’orange, le tout bien mélangé. Puis tu mettras avec leur jus sur les cendres chaudes et les feras cuire pour les manger chaudes quand tu voudras.Pendant ce temps là, en Espagne, un roi oblige les taverniers à couvrir les cruches de vins d’une tranche de jambon afin de limiter les effets de l’alcool qui sont à l’origine de nombreux désordres publics. Tapear veut dire couvrir en espagnol, couvrir la cruche : c’est la naissance des Tapas.

Catherine de Médicis (1519-1589) puis le XVIIe siècle et XVIIIe siècle…

Chez les nobles, les repas évoluent et deviennent de plus en plus sophistiqués. Les bonnes manières à table sont connues et respectées. Les couverts deviennent individuels, le couteau et la fourchette à trois dents sont posés à droite de l’assiette, la serviette et les verres sont posés sur la table nappée.
L’orfèvrerie est une industrie en plein essor et qui s’anoblie. Sur table, tous les mets sont disposés en respectant une parfaite symétrie, on nomme ce type de service le service à la française. C’est grâce à Versailles que ce type de service deviendra un standard du savoir-recevoir à travers toute l’Europe. Les repas festifs sont organisés sous formes de buffets fastueux, richement décorés et très structurés, à l’image des jardins à la Française alors très à la mode. Les valets ne participent pas au service à table, ils se contentent de changer les assiettes sales. Seuls les gentilshommes ont le droit de servir la table royale. Tous les convives n’ont pas accès aux mêmes mets et c’est la préséance qui permet de déterminer qui à droit à quoi. C’est le travail des Maîtres d’Hôtel d’organiser ce service à la Française.

François Vatel (1631-1671)…
Fritz Karl WATEL de son vrai nom , était maître d’hôtel et non le célèbre grand maître culinaire du siècle de Louis XIV comme a voulu nous le faire croire une légende tenace de trois siècles. L’histoire nous rapporte qu’en avril 1671 le Prince de Condé confia à Vatel la tache d’organiser une fête en l’honneur de Louis XIV avec trois mille invités. Suite à un retard de livraison pour cette réception et ne pouvant assurer son service, il préféra se suicider.

Les mets exotiques arrivent progressivement : café le vin d’Arabie, thé, chocolat tandis que les épices se démocratisent un peu dans la cuisine populaire. Ces mets nouveaux exigent de nouveaux ustensiles et récipients pour pouvoir être servis.Dans les hôtels particuliers de la noblesse, les premières salles à manger apparaissent sur les plans de construction, elle sont situées à proximité des chambres.
Le peuple, lui découvre les premiers cafés. Les pays musulmans ont depuis longtemps coutume de s’asseoir et de discuter tout en buvant le café. A Paris on dénombre déjà presque 900 cafés qui deviennent très vite d’importants lieux d’échanges et de discussions, surtout en période de pré-révolution.

Le XIXe siècle…

La révolution marque un tournant important pour la gastronomie Française, car les grands cuisiniers qui étaient au service de l’aristocratie se sont retrouvés contraint à l’exil ou à ouvrir des restaurants dans Paris. Ainsi, avec la révolution, chacun pouvait accéder à la gastronomie réservée alors à la noblesse. Les grands restaurants de l’époque sont : Les Frères Provençaux, Le Rocher de Cancale, Le Café anglais, La Taverne de Londres… et Paris devient la capitale gastronomique incontestée en Europe.

Avec cette nouvelle forme de restauration, il très difficile pour les restaurateurs de facturer les plats servis à la française, le grand service à la française est donc inadapté., un nouveau type de service apparaît alors : le service à la russe. Il permet de servir les plats les uns après les autres . Seules quelques grandes familles continuent le service à la française car il est dangereux à l’époque d’exposer sa fortune à travers de fastueuses tables.

La cristallerie St Louis met au point un nouveau type de verre : le cristal. Ainsi naîtra le service de vins complets sur table. Verres à vin, à madère, à liqueur, à Champagne, à Punch. A cette époque il y a 3 repas dans la journée : le déjeuner, vers 11 h, le dîner vers 6 heures le repas le plus important de la journée, le souper vers 8 heures, il tendra à disparaître au fil du siècle.

Divertissement au Café de la Paix à Paris en 1822 par David Carey…
Dans les restaurants parisiens, le travail de l’équipe de service prend de l’importance : c’est l’époque des grands Maîtres d’hôtel qui excellent dans l’art de découper les pièces de viande et les flambages au guéridon apparaissent aussi.
Le menu s’organise dans l’ordre de service des mets, les plats de poissons devenant des plats à part entière, désormais servis avant les viandes.

Napoléon, à la recherche d’un moyen de conservation des aliments pour ses armées lance un concours. Un inventeur, du nom d’Appert, découvre le principe de la conserve moderne utilisé aujourd’hui partout dans le monde et qui a conservé son nom, l’appertisation.

Les critiques gastronomique apparaissent et Monsieur Brillat-Savarin édite un livre deux mois avant sa disparition qui deviendra une grande référence : “Physiologie du goût”.

C’est aussi l’époque où les grands cuisiniers comme Carême (qui écrira Le “Maître d’hôtel français”en 1854), Viard, Beauvilliers, Utrecht-Friedel, Audot, Lecointe, Raimbault, Archambault, Raison, Durand, Provence, Etienne, Gouffé, Dubois et Bernard, Brisse et Favre poseront les bases de la cuisine moderne, dont certaines appellations classiques demeurent encore aujourd’hui.

Émincé de porc frais à la minute
Coupez les filets mignons de porc en forme d’escalopes que vous posez dans une poêle ou sur une tourtière après les avoir saupoudrés de mie de pain assaisonnée de fines herbes, sel et poivre. mettez du beurre dans une casserole et passez-y des échalotes hachées; mouillez avec du jus de côtelettes, sel et poivre; faites lier avec du beurre manié de farine et ajoutez une cuillère de moutarde à votre sauce au moment de servir.
Texte tiré du “Petit dictionnaire de cuisine” d’Alexandre Dumas, cuisinier, écrivain poète.

A la fin du siècle, la bourgeoisie parisienne découvre les charmes de Deauville tandis que la bourgeoisie anglaise préfère la chaleur de la côte d’Azur (Nice, Cannes, Monaco). Afin de répondre à cette demande très haut de gamme naissent les palaces comme le Carlton ou le Negresco.

Le début du XXe siècle

L’hôtellerie passe au stade d’industrie. La multiplication des restaurants se poursuit et certains cuisiniers font fortunes. Les livres consacrés à cet art se trouvent de plus en plus et sont à la portée de chacun. Les recettes sont claires, expliquées, temps de cuisson, conseils sur les choix des produits, hygiène, tout à chacun peut y puiser selon ses préférences.

Le début du siècle voit de grands cuisiniers : Escoffier, Pellaprat, Pomiane, Montagné, Nignon, Richardin, Guéguan…. Auguste Escofier, surnommé “l’Empereur des Cuisiniers”, sera le grand codificateur de la grande cuisine française et son oeuvre se fera surtout dans la recherche des goûts propres, naturels. Son livre “Le guide culinaire” est encore de nos jours une des plus grandes références de la gastronomie française.

La salle s’organise…

En salle le travail s’organise autour de trois méthodes de service : à la Française, à l’Anglaise et à la Russe. En 1900, est créé le premier guide “Michelin” afin d’aider les premiers automobilistes à trouver un gîte, un couvert et de quoi entretenir ou réparer leur automobile dans les régions qu’ils visitent, car à l’époque, faire le tour de France en auto relevait de l’exploit. Il faudra attendre 1926 pour voir les premiers restaurants étoilés du guide rouge. Dautres guides gastronomiques feront ensuite leur apparition : Gault et Millau en 1972 et le Bottin Gourmand en 1982.

La crise viticole de 1907…

La grande crise viticole de 1907 a conduit le gouvernement à légiférer la production vinique en France afin de protéger les produits français et en 1935, c’est la naissance des A.O.C par décret officiel. En 1940, le gouvernement aussi doit faire face à un problème de santé publique : l’alcoolisme. En effet, dans certaines régions de France (surtout au Nord) l’alcoolisme atteint des records et l’augmentation du nombre des débits boissons inquiète. La solution a été d’imposer une demande de licence auprès de la préfecture pour tout ouverture d’établissement . En 1949 le code des débits de boissons naissait avec le système de classification actuel (Licence I, II, III, IV, restaurant, etc…).

Les premières chaînes volontaires…

En 1954, Marcel et Nelly Tilloy (Hostellerie La Cardinale à Baix) créent les “Relais de Campagne” qui deviendront ensuite la chaîne volontaire des “Relais et Châteaux”. Le but est de rassembler le fleuron de l’industrie hôtelière française à travers un guide et une marque. Après mai 1968, les mentalités évoluent. La restauration hors-foyer se développe car de plus en plus de femmes travaillent. Pour répondre aux besoins nutritifs de cette clientèle, de nouveaux concepts qui ont fait leurs preuves aux États-Unis arrivent en France. En 1972, apparaît la première franchise de vente de hamburgers qui deviendra, en 1979, “Mc Donald’s” : le concept de chaîne intégrée était né.

Le service à l’assiette…

Le service en restaurant évolue vers le service simplifié à l’assiette, mais les grandes tables perpétuent le service au guéridon.

Bien vieillir ensemble

Les principaux soucis liés à l’âge

Avec l’âge, il est important d’être plus vigilant vis-à-vis de certaines maladies, pour éviter les petits et gros soucis.

L’ostéoporose…

L’ostéoporose correspond à une diminution de la résistance osseuse, responsable d’ ‘un risque accru de fracture. En France, 3 millions de personnes souffrent d’ostéoporose : cette déminéralisation osseuse touche plus souvent les femmes que les hommes.
Pour limiter ses effets néfastes sur l’organisme, il existe des traitements médicamenteux…

Mais une alimentation adaptée permet aussi de réduire les risques d’ostéoporose. Pensez à consommer au moins 3 à 4 produits laitiers par jour : ils contiennent du calcium naturellement. Pour bénéficier de toutes leurs qualités, pensez à varier : lait, fromages, yaourts, fromages blancs. Il y en a pour tous les goûts ! Certaines eaux minérales contiennent plus de calcium que d’autres : regardez l’étiquette et optez pour celles présentant plus de 150 mg de calcium par litre d’eau.

Bougez tous les jours…
L’activité physique stimule l’entretien du tissu osseux et renforce les os. Pratiquez au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide par jour, et pourquoi pas quelques exercices d’assouplissement.
Vous pouvez aussi courir ou trottiner…
Ces activités obligent les os à se consolider. La gymnastique ou la musculation, en plus d’entretenir tous les muscles du corps, créent une traction sur les os qui contribue aussi à les renforcer.

Le surpoids…
En vieillissant, vous pouvez prendre des kilos supplémentaires et notamment au niveau de la taille. Si vous pensez être en surpoids ou si vous estimez avoir pris beaucoup de poids ces derniers temps, parlez-en à votre médecin. La clé pour ne pas prendre de poids, est d’opter pour une alimentation équilibrée et un mode de vie actif.

Pensez plus particulièrement à …
Limiter les matières grasses, sans pour autant les supprimer. Préférez les huiles végétales.
Eviter les graisses cachées …
Les viennoiseries, les pâtisseries, certains plats préparés, les biscuits salés ou sucrés, la charcuterie, les sauces grasses et les produits frits.Réduire votre consommation d »alcool. L’alcool apporte des calories que le corps ne sait pas bien utiliser.
Avoir un rythme régulier…
Ne sautez pas de repas pour éviter de compenser vos petits creux avec des aliments gras ou sucrés.

Gare aux régimes…
Avant de décider de vous mettre au régime, demandez conseil à votre médecin. Il saura vous aiguiller pour éviter des carences inutiles.

La mémoire…

Pour entretenir sa mémoire, l’astuce, c’est de la faire travailler tous les jours grâce à des activités cérébrales : lecture, jeux de logique, mots croisés. …Une alimentation équilibrée est également essentielle pour entretenir vos neurones.
En effet, certains nutriments sont à privilégier pour préserver vos capacités intellectuelles…
Les acides gras essentiels dits « oméga 3 », présents dans les poissons gras, les huiles de colza, de noix, de soja.
Les vitamines du groupe B : présentes dans le foie, les abats, les légumes, les céréales complètes, le jaune d’oe’œuf et la levure de bière.
Les vitamines et oligo-éléments antioxydants, présents dans les fruits (agrumes), les légumes, les huiles végétales, la viande, le poisson, les crustacés, les céréales complètes.

Les troubles digestifs…

Avec les années, les intestins deviennent parfois un peu plus paresseux et fragiles. Pour limiter les sensations d’inconfort, il faut donc adapter son alimentation et bouger régulièrement.

Pour éviter les ballonnements…
Pensez à manger lentement et à bien mastiquer. Donnez une place importante aux fruits et légumes cuits dans votre alimentation. Une fois cuits, les fruits et légumes sont souvent moins irritants pour l’intestin.
Dans la famille des produits laitiers, privilégiez les yaourts nature ou aux fruits : leurs ferments lactiques aident à les digérer.

Réduire la constipation…
Voici 3 astuces à associer pour améliorer votre transit intestinal.Boire davantage, pendant et entre les repas.
Si vous buvez de l’eau minérale, privilégiez une eau riche en magnésium (contenant plus de 100 mg de magnésium par litre).
Consommer d’avantage d’aliments riches en fibres, qui facilitent le transit intestinal : fruits, légumes mais aussi légumes secs et céréales complètes.

Bouger le plus possible :
l’activité physique stimule votre transit en sollicitant les abdominaux.

Le diabète et le cholestérol

Vous êtes suivis pour un diabète ?
Votre taux de cholestérol est trop élevé ?

Voici quelques repères à suivre pour améliorer votre prise en charge…
Privilégiez les aliments riches en fibres. Ils ralentissent l’absorption du glucose et ralentissent ainsi l’élévation de la glycémie.
Les fibres peuvent aussi limiter le passage des graisses dans le sang.
Limitez votre consommation de produits gras et/ou sucrés :
viennoiseries, confiseries, charcuteries, quiches, feuilletés, beignets, frites.
Mangez du poisson au moins deux fois par semaine, et notamment les poissons « gras » (hareng, sardine, maquereau), dont les graisses ont des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire.
Privilégiez les produits laitiers riches en calcium et pas trop riches en graisses.
Repensez votre consommation de matières grasses : privilégiez les huiles végétales, réservez le beurre pour vos tartines du petit déjeuner…

Bougez !
l’activité physique est un complément indispensable à votre traitement.

Trop de cholestérol…
Ce n’est pas une raison pour supprimer totalement les oeufs de votre alimentation. Essayez plutôt de réduire votre consommation de matières grasses. Vous pouvez également opter pour des produits enrichis en phytostérols (margarine, sauce salade, yaourt) : parlez-en à votre médecin.

Qu’est-ce que le diabète…
Le diabète est une maladie due soit à une production insuffisante d’insuline, soit à une mauvaise utilisation de l’insuline. l’insuline est une hormone qui régule la quantité de sucre dans le sang. Le diabète se traduit par une quantité de sucre excessive dans le sang (plus de 1,26 g de glucose par litre de sang).
Une quantité trop importante de sucre dans le sang peut conduire à des atteintes graves notamment des nerfs et des vaisseaux sanguins.

L’hypertension artérielle…

L’hypertension peut être associée à une augmentation de certains risques cardio-vasculaires.
Pour limiter la sévérité de l’hypertension, vous pouvez…
Limiter votre consommation de sel à moins de 6 grammes par jour.
Limiter votre consommation d’alcool.
Privilégier les fruits et légumes et limiter les matières grasses animales.
Pratiquer une activité physique d »au moins 30 minutes chaque jour.

Qu’est-ce que l’hypertension artérielle …
La pression artérielle correspond à la pression du sang dans les artères et elle résulte de la contraction régulière du coeur.
On distingue la pression systolique (pression dans les artères lorsque le coeur se contracte) et la pression diastolique (pression dans les artères après l’éjection du sang).

La période de la ménopause

Que se passe-t-il au moment de la ménopause ?

La ménopause correspond à l’arrêt du fonctionnement des ovaires. Elle survient habituellement vers l’âge de 50 ans, mais il existe des fluctuations d’une femme à l’autre. La cessation de l’activité ovarienne se fait progressivement et les règles deviennent très irrégulières.Ce phénomène se manifeste généralement par des désagréments comme des bouffés de chaleur, des perturbations du sommeil, des troubles de l’humeur et une modification de la peau et des cheveux. La ménopause s’accompagne aussi souvent d’une prise de poids et d’une déminéralisation osseuse.

Comment réduire les risques liés à la ménopause ?

Limiter la déminéralisation osseuse. Pour limiter le phénomène de déminéralisation osseuse, il est important de s’assurer que ses apports en calcium et en vitamine D sont suffisants. Ces deux nutriments participent à l’entretien du capital osseux, construit depuis l’enfance. Les protéines jouent également un rôle dans l’entretien des os.

Comment améliorer ses apports en calcium ?

En privilégiant votre consommation de lait et de produits laitiers (yaourts, fromages blancs, fromages). On trouve également du calcium dans certaines eaux minérales dites calciques (plus de 150 mg de calcium par litre d’eau)*

Comment améliorer ses apports en vitamine D ?

En introduisant des poissons gras (thon, saumon, hareng, sardine) et des œufs dans votre alimentation. Vous pouvez aussi opter pour des produits laitiers enrichis en vitamine D et en calcium. La vitamine D peut aussi être fabriquée par notre corps sous l’action des rayons du soleil sur la peau. Exposez-vous, tout en protégeant votre peau, dès l’apparition des premiers rayons de soleil.

Comment améliorer ses apports en protéines ?

En consommant suffisamment de viande, de poisson et d’œufs : 1 à 2 fois par jour.

Pratiquer une activité physique régulière permet de stimuler la formation du tissu osseux et de renforcer les os.

Éviter une prise de poids excessive

La ménopause peut se traduire par une prise de poids.
Afin de mieux contrôler cette prise de poids, il est important de conserver une alimentation équilibrée. Pour mieux dépenser l’énergie apportée par les aliments, il est important de bien bouger et de pratiquer au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide chaque jour.

Les mots et expressions de la table

La table à ses mots, ses expressions, son langage qui ont une origine, parfois venant d’un fait divers, parfois d’une légende en tous les cas d’une histoire. Pierre Marchesseau en souligne quelques unes parfois jolies, parfois marrantes mais toutes sont au moins originales…

Pourquoi dit-on “Mettre la Table”?

On vous l’a fait à coup sûr : Au cher bambin à qui l’on demande d’aller mettre la table, le sale gosse de répondre “D’accord mais je la mets où ? ” . En fait c’est lui qui à raison, au Moyen âge, on mettait réellement la table, c’est à dire qu’on installait des tréteaux sur lesquels on posait des planches…

Pourquoi dit-on “mettre le couvert” ?

Jusqu’au 15e siècle, il était d’usage de “servir à couvert”, c’est à dire de couvrir d’une grande serviette blanche les plats et les mets exposés sur la table ou sur le dressoir, afin de montrer aux hôtes que toutes les précautions avaient été prises pour éviter un empoisonnement. De là, l’expression “mettre le couvert” pour dresser une table, qui s’appliqua ensuite au repas lui-même: “avoir son couvert mis chez quelqu’un”, c’est d’y être reçu pour déjeuner ou dîner.

D’où vient l’expression ” Entre la Poire et le fromage” ?

La scène du banquet dans le château fort, ou l’on voit tous les convives, s’empiffrer de carrés de viandes tandis que d’ affriolantes servantes remplissent les verres de moult breuvages est complètement fausse. L’ordonnancement du repas était profondément différent. Les pauvres eux mangeaient ce qu’ils trouvaient, mais les seigneurs et leur suite commençaient par manger des rôtis de toutes sortes sans rien boire (même pas un verre d’eau). Venaient ensuite les poires (le fruit le plus répandu à l’époque), il y en avait de nombreuses variétés et elles servaient à la fois de légumes et de désaltérant. Ce n’est qu’après que l’on buvait du vin, non pas pour épancher sa soif, mais pour y goûter, avec le fromage.

Pourquoi trouve t-on des couteaux à bout ronds ?

Et tout le monde de répondre : pour ne pas que les enfants se blessent !Faux ! D’abord, il n’y a que depuis très peu de temps que les enfants prennent place entière autour de la table, avant ils avaient leur propre table (mais sans couteaux)La vraie raison est ailleurs, Le cardinal de Richelieu irrité que les gentilshommes se curent les dents à table avec leur couteau, demanda à son coutelier d’arrondir les bouts de ces ustensiles en promulguant un édit en 1669.

Pourquoi ne doit-on pas couper la salade avec un couteau ?

Parce que ça ne fait pas distingué ?Encore une fois derrière le ” bon usage ” se cachent des raisons bassement matérielles, les couteaux étaient souvent en argent, or l’argent avec le vinaigre ce n’est pas terrible…

A propos du cure-dent…

Considéré par les Romains comme un objet indispensable, le cure-dent était en ivoire, en or ciselé ou en argent. En France au 17e siècle, il devint très impoli de se curer les dents avec un couteau; une personne éduquée se rinçait la bouche avec du vin et utilisait un cure-dent, fabriqué dans des bois parfumés comme le rosier, le cyprès ou le myrte. Il existait des cuillères pliantes dont le bout du manche se dévissait et cachait un cure-dent.

A quand remonte l’usage de l’assiette?

Le mot “assiette” désignait à l’origine le fait de placer le convive assis à table, puis l’action de mettre les plats sur la table, enfin le service du repas. Dans l’Antiquité les assiettes plates ou creuses étaient en terre cuite, en bois ou en métal, voire en pâte de verre moulée. La désignation “assiette” dans le sens de la vaisselle individuelle n’apparut qu’au 16e siècle, remplaçant l’écuelle, le tranchoir ou tailloir médiéval : une plaque circulaire, rectangulaire ou carré, en bois, en métal ou en verre, sur laquelle on posait une tranche de pain qui absorbait le jus des aliments posés sur le tranchoir. L’assiette creuse individuelle (mazarine) fut introduite en 1653 en France par le cardinal de Mazarin. Les premières assiettes, réalisées en étain, en argent ou en or, étaient destinés aux nobles et aux rois, tandis que le peuple mangeait dans des poteries. L’assiette resta un symbole de luxe jusqu’à ce que, sous Louis XV, la faïence et la porcelaine se généralisent pour toutes les pièces du service de table; à la fin du 18e siècle, l’assiette appartenait à tous. l’assiette plate couverte d’une cloche se développa à partir de 1750.

Depuis quand utilise t-on les couteaux à table ?

En pierre ou en bronze à la préhistoire, le couteau fut en fer chez les Celtes et devint fermant chez les Romains. Au moyen Age, le couteau était un objet personnel que l’on portait à la ceinture ou dans un étui. Il y avait de grands couteaux réservés aux écuyers tranchants qui découpaient et tranchaient la viande. De petits couteaux étroit, le “parepains”, servaient à plusieurs usages; préparer la tranche de pain du tailloir, piquer la viande et la porter à la bouche par le bout pointu de la lame. Avec l’apparition de la fourchette pour piquer les aliments, le bout de la lame du couteau s’arrondit peu à peu.Les couteaux de table ont commencé à se différencier selon leur usage au cours du 17e siècle. En 1929, l’Econome, couteau éplucheur, fut breveté par Pouzet et fabriqué à Thiers.

Quand apparurent les premières carafes ?

Remplaçant l’aiguière, la carafe apparut à la fin du 17e siècle et se développa au 19e siècle avec l’usage des verres individuels comme le carafon, flacon de champagne. Le porte-carafe ou dessous de carafe date du 18e siècle.

D’ou vient l’expression Tchin-Tchin ?

Vous connaissez sans doute l’histoire de cet industriel qui après avoir signé un important contrat en Chine, honore ses hôtes d’un contrat d’adieu ou l’on sabre le champagne et lance à la cantonade un bruyant : “Tchin-Tchin ! ” Le responsable de la délégation chinoise, après quelques secondes d’hésitations lève son verre à son tour en criant : “France ! France !”Et Oui Tchin- tchin est devenu synonyme de trinquer. Pourtant quand on y regarde bien, il y a là une bizarrerie… La prochaine fois que vous serez en tète à tête au restaurant, trinquez avec votre partenaire ! Et écoutez le bruit ! Ça fait Tchin, pas Tchin-Tchin ! Il manque donc un Tchin ! Quel est donc ce mystère ?Et bien voilà, au moyen âge, l’empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique fort répandue dans certains milieux. Echanger un peu de son breuvage avec quelqu’un était donc en ces temps dangereux un signe de confiance mutuelle. Les verres étaient forts remplis de vin ou de bière (l’apéritif n’existait pas), et souvent dans des matières solides (argent, étain, fer, bois). L’un des 2 buveurs commençait à cogner son verre contre l’autre de telle façon qu’une partie du liquide s’éclabousse et atteigne l’autre verre (premier Tchin). Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse (2ème Tchin).Avec le temps, la confiance entre buveurs est revenue, on ne trinque maintenant qu’une seule fois et sans brutalité (Tchin !). Il est curieux de constater que pendant les années 70, cette coutume à eu tendance à se perdre, remplacée par le lever du verre à l’Américaine. Depuis les années 80 la tradition est repartie, allez donc savoir pourquoi ! Tchin !

Connaissez-vous l’histoire de la fourchette ?

L’histoire de la diffusion en Europe de la fourchette (couvert à dents pointues avec un manche) a pris neuf siècles. Au moyen Age, la fourchette n’avait que deux dents et était un objet aussi rare que luxueux, avec un manche en cristal ou en ivoire. jusqu’au milieu du 17e siècle en France, on mangeait avec ses doigts. la fourchette fut introduite par la reine Catherine de Médicis, au 16e siècle, et apparut à la table de son fils; le roi Henri III. Invité à quelques festins de la noblesse vénitienne par le doge, Henri III fut intrigué par un ustensile de table qu’il n’avait encore jamais vu: un manche finement ouvragé en corne, en ivoire ou en pierre dure, prolongé par deux dents effilées. Cet accessoire ingénieux qui se nommait “fourchette (petite fourche) présentait le double intérêt de piquer les viandes plus élégamment qu’avec ses doigts ou la pointe d’un couteau, en évitant de tacher cette fraise tuyauté et empesée que la mode imposait de porter autour du cou.L’usage de la fourchette pour porter l’aliment de l’assiette à la bouche ne s’installa qu’à la fin du 18e siècle.

Et celle de la serviette ?

La serviette nous vient des Romains. Dans l’Antiquité, des esclaves portant des aiguières circulaient près des lits et versaient sur les mains des convives une eau fraîche et parfumée qu’ils essuyaient avec une serviette. Au Moyen Age, le “doublier” ou la “longuière”, longue pièce de toile posée sur les bords de la table, servait à tous pour s’essuyer les mains et la bouche. Puis, on utilisait la “touaille”, toile longue de 4 mètres et pliée en deux sur un bâton, accrochée au mur comme un torchon lors des repas, que l’on prenait debout. On s’essuyait alors avec la touaille ou avec le revers de la main, ou sur son habit.La véritable serviette fit partie du couvert au 16e siècle en Hollande.

D’où est originaire le mazagran ?

D’une ville algérienne nommée Mazagran. Le 3 février 1840 au poste de Mazagran, une centaine de Zouaves résistèrent pendant trois jours à un millier d’Arabes, réchauffés par du café brûlant et sucré, arrosé d’eau de vie, servi dans un verre à pied. Le mazagran ou brûlot, tasse épaisse en forme de verre à pied, fut créé par la manufacture de porcelaine de Bourges.

Connaissez vous l’histoire de la nappe ?

La nappe médiévale, placée sur une planche à tréteaux, était recouverte d’une pièce de tissu pliée en deux, appelée “doublier”, destinée à s’essuyer les mains et la bouche. Elle fut remplacée par une longue pièce de toile posée sur les bords de la nappe : la “longuière”. Dans la maison du Roi, les nappes étaient conservées par un officier qui avait le titre de “garde nappes”, un des serviteurs les plus importants avec la “lavandière du roi”; le linge de maison était aromatisé avec de la lavande ou des roses et rangé dans des coffres de bois couverts de cuir, cloutés et fermés à clé.Vers 1850, arrivèrent sur les tables bourgeoises des nappes ornées de broderies, de jours, d’application ou d’incrustations. Au début du 20e siècle, on assista au triomphe de la broderie à trous dite “anglaise” et la richesse d’une demeure s’évaluait à l’importance des piles de nappes et de serviettes.

A quand remonte le sandwich ?

Passionné par son jeu de cartes et ne voulant pas quitter sa table pour aller déjeuner, lord John Montagu, comte de Sandwich (nom donné par son ami l’explorateur James Cook à l’actuel archipel des îles Hawaï), son cuisinier lui prépara un en-cas : deux tartines de pain beurré avec une tranche de viande au milieu. Cela se passait en 1762…

A quelle époque a été inventé le tire-bouchon ?

Son ancêtre servait à extraire une balle du canon d’une arme à feu. Le tire-bouchon apparut au 17e siècle selon le principe de la vis sans fin. En forme de T, écrou à vis, le tire-bouchon fut breveté en 1795 par l’anglais Samuel Hershaw.

Quelle est l’origine du mot sommelier ?

Du provençal “saumalier”. Au 13e siècle, le sommelier avait la charge de conduire les bêtes de somme. Ensuite, il se spécialisa, désignant un “officier” chargé des services concernant les vivres et le matériel; dans une maison, il était chargé de tout ce qui concerne la table; mettre le couvert, acheter et fournir le vin, garder le linge et la vaisselle.

Quelle est l’origine du mot “entremets” ?

Au Moyen Age, le repas se déroulait en plusieurs services. Au moment du débarrassage, dans les grands repas, des artistes, jongleurs, chanteurs et danseurs venaient combler le temps mort qui séparait deux services : l’entremets.

Connaissez-vous l’histoire de la sauce Béchamel ?

La bonne histoire de la sauce du marquis Béchameil

Famille très riche que celle des Béchameil ! Tous financiers, sauf Louis, Marquis, devenu maître d’hôtel de Louis XIV, qui passera à la postérité du nom grâce à une sauce bien savoureuse !

Il achète la charge…

Le Marquis Louis de Béchameil s’est enrichi pendant la Fronde. Apprécié par le monarque, il finit par acheter la charge de maître d’hôtel de Louis XIV, et devenir le marquis de Nointel. Parfait courtisan, connaisseur en matière d »art au point de servir d’intermédiaire entre les joaillers, les orfèvres, les ébénistes, les peintres, et le Roi lui-même, il avait un sens inné de ses intérêts….

Il se faisait pardonner ce défaut en cultivant avec un réel talent, l’art de la cuisine. Une qualité de plus, qui était fort précieuse pour le Roi, grand amateur de bonne chère. Notre marquis avait compris que Louis XIV était un peu boulimique, et s’évertua à seulement satisfaire cet appétit monstrueux….
A ce sujet, des chercheurs ont établi que le Roi avait du contracter très jeune le ver solitaire, et qu »il avait probablement gardé toute sa vie…

Un très gros mangeur…

Les historiens racontent l’étonnement de la jeune et jolie Henriette d »Angleterre, belle-sœur du Roi et de la princesse Palatine à l’énoncé de ce qu »avait dévoré le roi pour un petit souper : quatre pleines assiettes de soupes diverses, un faisan entier, une perdrix, une grande assiette de salade, deux grandes tranches de jambon, du mouton au jus d’ail et une assiette de pâtisseries.

On peut penser que les chefs d’alors devaient être de fins « sauciers » pour accompagner toutes les viandes, qui sans cela auraient pu paraître fades….
On nappait même les potages qui, portant, n’étaient pas très légers.

La sauce Béchameil…

Parmi toutes les sauces, la plus célèbre, à coup sûr, et la plus usitée, a été mise au point par Louis de Béchameil. Elle porte encore son nom, l’orthographe en ayant été légèrement modifiée en Béchamel !
La première béchamel était composée du jus de viande, et non pas comme de nos jours avec du lait ou de la crème fraîche… Sa formule a été modifiée avec le temps, surtout par le grand Carême, qui l’a rendue plus onctueuse par addition de crème fraîche….
Le principe de la cuisson de la farine, avec un peu de matière grasse et du bouillon était bel et bien né, et détrônait la mie de pain trempée, en usage depuis le moyen-âge.

Même Louis XIV…

On ignore que le Roi Soleil, si séduisant, si fort, souffrit de longues années de sa dentition fort détériorée avec le temps.
Sans doute était-il reconnaissant, ce Roi si orgueilleux, à Monsieur de Béchameil de lui offrir du velouté en guise de potage, agréable au goût et surtout ne réclament aucune mastication.
Bernie qui est mis à toutes les sauces…Désormais les deux orthographes sont admise par l’académie. Béchamel ou Béchamelle…

Ailes de Raie aux poireaux cuites au micro- ondes

Recette de : Ailes de Raie aux poireaux cuites au micro- ondes.
La raie pour être fraîche ne doit avoir aucune odeur, ne pas être présentée sans peau à l’étal, ne pas coller qui sont des signes de manipulations anormales faites par le mareyeur. On enlève la peau pour cacher les odeurs d’ammoniaque qui commencent, ou on la passe au blanc d’oeufs pour la rendre brillante mais elle devient collante sous les doigts.