Les fruits et légumes préviennent le cancer

Fruits et légumes contre le cancer

C’est prouvé !!! La consommation quotidienne de cinq fruits et légumes aide bel et bien à prévenir le cancer.

C’est la conclusion à laquelle en viennent des chercheurs français, après avoir suivi plus de 13 000 sujets pendant plus de huit ans, dans le cadre de l’étude Su.Vi.Max pour supplément en vitamines et minéraux.

Tout au long de cette période, les participants ont pris chaque jour soit un placebo, soit une pilule contenant 6 mg de bêtacarotène, 120 mg de vitamine C, 30 mg de vitamine E, 100 mg de sélénium et 20 mg de zinc, à savoir l’équivalent d’une consommation adéquate quotidienne de fruits et légumes.

Les participants ont aussi été soumis à un suivi étroit.

Chaque mois, ils ont répondu à un questionnaire visant à décrire leur état de santé.

À tous les deux mois, ils enregistraient les aliments consommés chaque jour, les quantités ingérées ainsi que les modes de cuisson.

Et chaque année, ils se soumettaient à un bilan de santé complet.

Les résultats sont fascinants.

Chez les hommes, le risque de souffrir du cancer, toutes formes de la maladie confondues, a été réduit de 31 % chez ceux ayant pris le supplément de vitamines et minéraux.

Aucun bienfait n’a été observé chez les femmes, mais les chercheurs croient que cela est essentiellement dû au fait qu’elles avaient une alimentation plus saine que les hommes et qu’elles profitaient donc déjà des effets protecteurs des fruits et légumes.

Cela vient aussi mettre en relief le fait que les personnes ayant déjà une alimentation équilibrée n’ont pas besoin de suppléments alimentaires, et que ceux-ci peuvent même se révéler dangereux s’ils mènent à une surdose de certaines substances.

Les chercheurs soulignent enfin qu’ils ont utilisé une pilule pour leur étude uniquement pour être à même de savoir exactement ce qui était consommé par leurs sujets, et non pour faire la promotion de la prise de suppléments ou d’une « pilule miracle ».

Bien au contraire, disent-ils : si les gens se détournent des fruits et légumes au profit des suppléments, ils risquent de commencer à manger davantage de produits sucrés et gras qui ont des effets néfastes sur la santé.

Soja, recommandations de l’Anses

Soja, recommandation ANSES

Recommandations sur le soja concernant plus particulièrement les adultes

La consommation d’isoflavones ne présente pas de risque lorsqu’elle se limite à 1mg/kg/jour chez l’adulte.
Il faut éviter de cumuler les sources de phyto-estrogènes : par exemple aliments dérivés du soja etcompléments alimentaires, ou compléments alimentaires composés de plusieur types de phyto-estrogènes (isoflavones, coumestanes…) en particulier si les apports totaux en phyto-estrogènes ne sont pas précisés.
Les aliments à base de soja, tels le tonyu, le tofu, peuvent être consommés sans excès par les adultes puisqu’ils diminuent l’apport en graisses saturées animales, et dans le cadre d’une alimentation équilibrée et diversifiée, en accord avec les recommandation du Programme national nutrition santé.

La tonicité vasculaire, dont la diminution accompagne souvent une augmentation du risque cardiovasculaire, est améliorée par les isoflavones purifiées de soja, à des doses de 45 à 55 mg/jour de génistéine. Les doses supérieures n’ont pas fait preuve de leur innocuité.
L’interaction des phyto-estrogènes avec la synthèse des hormones thyroïdiennes impose l’exclusion de leur consommation sous quelque forme que ce soit par les sujets hypothyroïdiens traités ou non traités.
Bien qu’aucun phénomène d’allergie n’ait à ce jour été rapporté avec les compléments alimentaires à base d’isoflavones de soja, la variété des modes d’obtention de ces extraits doit inciter les personnes notoirement sensibles aux protéines de soja à la prudence vis à vis de ces préparations.

Recommandations sur le soja concernant plus particulièrement les femmes enceintes, nourrissons et enfants en bas âge

Compte tenu de l’état actuel des connaissances et des incertitudes concernant les effets à long terme des fortes doses d’isoflavones ingérées de façon prolongée par les nourrissons, les préparations aux protéines de soja ne devraient pas être données aux enfants avant 3 ans si celles-ci ne sont pas à teneur réduite en isoflavones. Compte tenu de leur composition, les tonyus (jus de soja) sont contre-indiqués pour l’alimentation des nourrissons et des enfants en bas-âge (de la naissance à trois ans).

Les études animales montrent que les phases précoces du développement des organes sexuels (pendant la gestation et la lactation) sont particulièrement sensibles à l’exposition aux phyto-estrogènes. Des anomalies morphologiques pouvant entraîner une diminution de la fertilité mais aussi une plus grande sensibilité aux carcinogènes sont observées. Une précaution importante apparaît donc d’éviter chez la femme enceinte et allaitante une consommation élevée d’isoflavones, notamment sous la forme de compléments alimentaires. De même la consommation de produits à base de soja chez le nourrisson (préparation à base de protéines de soja, puis préparations de suite) et l’enfant en bas âge (tonyus, yaourts au soja) est à éviter.
La consommation de préparations à base de protéines de soja devrait, dans le cas des nourrissons et des femmes enceintes, être inférieure à 1 mg/L de préparation reconstituée (en équivalents aglycone46, soit environ 0.15mg/kg de poids corporel).

Soja, les recommandations de l’Anses pour le pro

Tofu

Recommandations sur le soja concernant plus particulièrement les professionnels

Dans l’état actuel de nos connaissances, dans l’attente d’étude d’intervention contrôlée, aucune étude humaine pertinente ne permet d’autoriser d’allégation de prévention de la dégradation des fonctions cognitives chez la femme aux dérivés du soja ou aux suppléments d’isoflavones.
L’étiquetage de toute préparation diététique à base de protéines de soja destinée aux nourrissons et aux enfants en bas âge doit préciser la teneur en phyto-estrogènes, exprimée en équivalent aglycones, notamment sur les aliments à base de soja et les compléments alimentaires. Ceci signifie un contrôle des doses par les industriels à chaque fabrication avec un nouveau lot de soja.
Les consommateurs de produits dérivés du soja doivent être informés que ces produits contiennent des isoflavones dont il a été montré qu’elles pouvaient exercer des effets hormonaux. La composition en isoflavones de ces compléments doit être clairement indiquée. La mention “Parlez-en avec votre médecin” doit alerter les consommateurs d’éventuelles contre-indications.
Il existe aussi des interactions avec d’autres traitements hormonaux (par exemple, tamoxifène) pouvant exacerber ou neutraliser ces traitements. La consommation de phyto-estrogènes devrait être évitée dans ces cas-là.

Sources: ANSES (ancien AFSSA)

Vatel et son histoire…..

François Vatel de Paris 1631- Chantilly 24 avril 1671, de son vrai nom Fritz Karl Watel, d’origine suisse, est un pâtissier-traiteur, intendant, et maître d’hôtel français, successivement au service de Nicolas Fouquet, surintendant des Finances de Louis XIV, et du prince Louis II de Bourbon-Condé.

Vatel, grand organisateur de fêtes et de festins fastueux d’exceptions au château de Vaux-le-Vicomte puis au château de Chantilly sous le règne de Louis XIV est passé à la postérité pour s’être suicidé pendant une réception alors que la livraison de poisson avait du retard.

En 1631 François Vatel naît d’un père couvreur. En 1646 le jeune homme est âgé de 15 ans et plutôt que de suivre les traces paternelles, il préfère entrer en apprentissage chez le parrain de son frère, le pâtissier-traiteur Jehan Heverard chez qui il reste sept ans.

En 1653 âgé de 22 ans, il est engagé comme écuyer de cuisine au château de Vaux-le-Vicomte alors en cours de construction par le maître d’hôtel du vicomte et marquis Nicolas Fouquet qui vient d’être nommé surintendant des Finances par le cardinal Premier ministre et régent Mazarin de Louis XIV, alors âgé de 15 ans. Actif et doué pour l’organisation, Vatel est rapidement nommé maître d’hôtel de Fouquet.

En 1661 le 17 août, Nicolas Fouquet invite le roi Louis XIV alors âgé de 23 ans, la reine mère Anne d’Autriche et toute la cour du roi pour l’inauguration de Vaux-le-Vicomte.

François Vatel est à la fois chef du protocole et maître d’hôtel et organise une grandiose et somptueuse fête et un dîner de 80 tables, 30 buffets et cinq services de faisans, cailles, ortolans, perdrix… avec de la vaisselle en or massif pour les hôtes d’honneur et en argent pour le reste de la cour.

84 violons jouent de la musique de Jean-Baptiste Lully surintendant de la musique du Roi. Molière et Lully font jouer Les Fâcheux, une comédie-ballet composée exprès pour la circonstance.

Pour le dessert, Vatel invente une surprise, de la crème chantilly.

Louis XIV toujours en proie aux difficultés financières, est profondément blessé dans son orgueil par tout ce faste et ce génie des festivités qui dépasse celui de sa cour et qui se trouve à cette époque au château de Fontainebleau pendant la construction du château de Versailles.

Il a dû faire fondre sa vaisselle en métal précieux pour faire face aux importantes dépenses de la guerre de Trente Ans. Louis XIV est alors décidé à abattre son surintendant des Finances, en le faisant arrêter sur le champ et déclare : "Il faudra faire rendre gorge à tous ces gens !" mais sa mère l’en dissuade.

Après le feu d’artifice tiré au-dessus du château, il refuse la chambre que son hôte lui a préparé et retourne à Fontainebleau à 20 km de là.

Le 5 septembre suivant, le roi fait arrêter Fouquet par d’Artagnan lors d’un conseil à Nantes. Il change la peine de bannissement en détention perpétuelle pour cet homme qu’il trouve trop puissant et trop ambitieux, dont il se méfie et qu’il remplace par Jean-Baptiste Colbert.

François Vatel ignore que le roi désire reprendre le personnel du château de Vaux-le-Vicomte pour son nouveau château de Versailles et s’enfuit en exil en Angleterre par peur d’être emprisonné lui aussi.

Il y rencontre Gourville, un ami de Fouquet avec qui il se rend en Flandres, où Gourville convainc le Prince Louis II de Bourbon-Condé (le Grand Condé) de l’engager pour son château de Chantilly à 40 km au nord de Paris.

En 1663 François Vatel est promu " contrôleur général de la Bouche " du Grand Condé au château de Chantilly. Il est chargé de l’organisation, des achats, du ravitaillement et de tout ce qui concernait "la bouche" au château. La crème inventée à Vaux-le-Vicomte prend alors le nom de crème chantilly.

Château de Chantilly du prince Louis II de Bourbon-Condé.
En 1671 le 21 avril, après plusieurs années de patience et d’importants travaux de rénovation de son château, le prince de Condé, en disgrâce depuis son rôle dans la tentative de renversement de Louis XIV enfant pendant la Fronde, et au bord de la ruine, invite Louis XIV, alors âgé de 33 ans et toute sa cour de Versailles.

Une grande fête de trois jours et trois nuits, du jeudi soir au samedi soir, comprenant trois banquets somptueux, est donnée par le prince de Condé pour mener cette réconciliation stratégique et pour séduire Louis XIV et les 3000 membres de la cour de Versailles, dont 600 courtisans et de nombreux domestiques.

Cette réception qui coûtera 50 000 écus doit marquer son complet retour en grâce et le pardon du roi après sa participation à la Fronde 20 ans plus tôt. Il doit également regagner les faveurs du roi pour renflouer d’urgence ses caisses en louant son armée une des plus puissante du royaume pour la guerre que le roi prépare contre les Hollandais.

La destinée de la maison de Condé dépend en grande partie du succès des festivités et le prince fait peser tout le poids de ce succès sur son maître d’hôtel de génie. Vatel n’a que 15 jours pour préparer des menus très élaborés et des mises en scènes grandioses, dont le roi et la cour raffolent.

Le soir du jeudi 23 avril 1671, les invités pénétrent au château de Chantilly, après une grande partie de chasse. Le jeudi soir, les invités d’honneur occupent 25 tables dans le château magnifiquement illuminé.

Le souper est suivi d’un spectacle de deux heures avec un feu d’artifice à peine terni par les nuages. De la rôtie vient à manquer à deux tables à cause de dîneurs imprévus et Vatel sous pression se croit touché dans son honneur.

Le vendredi 24 avril , jour du Vendredi saint au petit matin, la commande de poisson et de coquillages de Boulogne-sur-Mer à 200 km de là n’arrive pas. C’est pour lui le comble du déshonneur.

Il déclare à Gouville : " Monsieur, je ne survivrai pas à cet affront-ci, j’ai de l’honneur et de la réputation à perdre. " et monte dans sa chambre ou il se transperce à trois reprises avec son épée pour réparer son honneur et sa culpabilité au moment même où son importante commande de poisson arrive suffisamment tôt pour que la fête soit un grand succès, mais trop tard pour le sauver, il a alors 40 ans. Il est enterré discrètement pour ne pas gêner la fin des festivités.

Cette somptueuse fête admirée par toute la cour et par le roi marque le retour en grâce du Grand Condé auprès de Louis XIV, et François Vatel entre dans la légende des grands organisateurs de festins d’exception associés à l’histoire de France et à ses fastes.

Dans quel ordre servir le vin ?

Dans quel ordre servir le vin ?

Dans quel ordre servir ?

Si vous vous concentrez sur vos invités, vous ne prêterez pas attention au vin et alors l’ordre des bouteilles est indifférent.
Par contre si vous voulez déguster le vin, il faut s’abîmer la bouche dans l’ordre ! Surtout éviter l’alcool fort à l’apéritif. Whisky et pastis vous détruisent le goût. Pensez à un blanc sec tranquille ou créma ou à un vin frais comme un vin de gamay: la fraîcheur « ouvre » le palais.
On goûtera mieux les vins si l’on sert les secs avant les sucrés et les coulants » légers ou frais avant les étoffés. En pratique, voici un ordre typique : blanc raide puis gamay léger, puis pinot puis chardonnay et enfin les autres rouges.
Ne vous encombrez pas de principes rigides. Boire un vin moins bon que le précédent est un peu décevant, mais ce n’est pas prioritaire. Pensez aussi à accorder les vins et les mets.
Faut-il déboucher à l’avance ?
La réponse est oui. Ouvrir une bouteille à l’avance sert à laisser s’échapper les odeurs indésirables comme le soufre, acidité volatile et éthers. Cela sert surtout à oxygéner le vin : l’aération assouplit un rouge comme un blanc : Exception : les rouges avec beaucoup de chênes neufs comme les cabernets californiens.
Se contenter de déboucher ne sert pas à grand chose puisque la surface d’aération est minuscule : de la taille du goulot. Par contre le vin s’oxygénera un peu si vous versez un premier verre que vous dégusterez pour vérifier si l’état organoleptique et gustatif correspond à ce que vous avez souhaité. Cela évitera de servir des vins bouchonnés ou pleins de défauts.

Ne pas décanter un vieux vin

Il ne faut pas forcément laisser un vieux vin s’aérer, décanter : il risque d’y perdre son bouquet. Après une dizaine d’années, un vin ne cesse de perdre de la structure. Il faut donc le manier avec précaution. Choisissez un moment calme pour le déguster : surtout pas une fin de festin.
Enfin un vin dont la structure s’est évanouie est tellement fragile qu’il risque de ne pas supporter autre chose que le versement direct de la bouteille dans un petit verre de type INAO, pour concentrer les arômes. La veille, portez la bouteille délicatement dans un placard de la cuisine ou du salon ; laissez-la verticale. Débouchez au plus tôt dans les vingt minutes avant de servir.

Carafer ?

Beaucoup de vins bénéficient d’un passage en carafe.
Débouchez avant arrivée des dégustateurs et versez-vous un fond de verre pour décider de la suite. Cette dégustation vous permet aussi de vérifier si le vin est trop vieux ou bouchonné.
Si la robe est évoluée avec reflets orangés pelure d’oignons et le nez faible, le vin est trop vieux : ne pas le carafer. Si la robe est soutenue et l’odeur faible, le vin est jeune. Il peut alors mériter d’être passé en carafe. Pour ce faire, munissez-vous d’une carafe, d’un gros pichet ou même d’un broc à eau. Rincez le bien les traces de détergent sont redoutables.
La température du vin doit être celle de la conservation pour éviter les réactions chimiques indésirables. Ne versez en carafe qu’un verre puis goûtez-le.
Si le goût s’est amélioré, le vin réclame de l’oxygénation, versez tout ce que vous avez l’intention de boire.
Moins vous laissez reposer, plus les arômes sont préservés ; par contre, si vous agitez la carafe ou transvasez le vin plusieurs fois, il s’assouplira d’autant. Carafer rend difficile le maintien du vin à la bonne température.

C’est une des raisons pour lesquelles il faut bien préparer la mise à température du vin.

Quel vin choisir pour quel plat ?

Le vin est plaisant avec presque tous les aliments. Ne pas s’ embêter à chercher la bouteille idéale. Nous avons tous des goûts différents : chacun élaborera ses propres accords. Rester fidèle à son fournisseur quand on a trouvé un bon produit. Un bon vigneron fait toujours en principe un vin régulier chaque année.

Il y a une option simple pour les recettes de tradition : il existe souvent un vin local adapté. Un bœuf bourguignon, un bourgogne, choucroute et vins d’Alsace etc…ce n’est pas une règle absolue, mais une sécurité minimum.

Voici un exemple qui commence à prendre : boire un blanc sec de moins de trois ans avec du fromage sauf le camembert, avec de la volaille, poulet, chapon, dinde…, ou du foie gras plus apprécié avec des vins liquoreux ou du Champagne mais un Beaumes de venise liquoreux ne laissera pas indifférent.

Quelques règles peuvent vous aider dans votre recherche :
Les vins vieux sont délicats à accorder. Préférez un mets simple pour laisser toute sa place au vin.
En principe, un plat légèrement sucré ou amer accentue la sécheresse d’un vin. Évitez donc les vins durs.
A contrario, plus un mets est salé ou acide, plus le vin aura l’air doux ou sucré.

Associations à éviter
Les aliments suivants abîment notre perception du vin : les épices, l’ail, le vinaigre, remplacez par du vin blanc ou du citron, les fruits crus.

Je déconseille enfin :
La viande rouge avec les vins blancs sucrés ou liquoreux
Le poisson, les crudités, le fromage de chèvre, avec les vins rouges tanniques qui assèchent le palais. Par contre un gamay servi frais ou un pinot fruité peuvent convenir.

Les desserts, le foie gras, les fromages forts comme le camembert évolué, munster, roquefort), avec du cabernet de Loire, du rosé, ou du blanc vif tel que ceux de Loire sec, Champagne, Vinho Verde mais pour toutes les pâtes genre Roquefort, bleu choisir un vieux Porto ou un vieux Banyuls.

Appropriez-vous ces règles fondamentales et ne vous compliquez pas la vie : amusez-vous !
Si vous désirez choisir un vin en fonction de ce que vous mangez, je vais essayez de vous donner chaque semaine des conseils qui ne sont que ceux d’un chef de cuisine qui a une petite base mais pas ceux d’un véritable sommelier professionnel.

Tartine au fois gras

Tartine au foie gras pour 4 enfants

Préparation : 10 minutes.
Cuisson : 1 minutes.
Difficulté : Facile.
Cout : élevé.

Ingrédients de la Tartine au foie gras.

– 1/2 fois gras frais ou 4 tranches de foie gras surgelé,
– 4 tartines longues de pain au levain ou de pain de campagne,
– 10 cl de vinaigre de Xérès,
– Sel poivre de moulin.

Préparation de la Tartine au foie gras.

– Tranche des tartines de pain dans la longueur.
– Prépare le foie gras en suivant les instructions de la fiche "Préparation du foie gras", le foie gras peut-être préparé la veille et conserver au réfrigérateur.
– Grille les tranches de pain sans les dessécher et les disposer dans les assiettes ou le plat de service.
– Tranche le foie gras.
– Fais chauffer la poêle à feu vif et dispose les tranches de foie gras.
– Saisis les tranches 1 minute de chaque côté, égoutte les sur du papier absorbant avant de les déposer sur les tranches de pain grillé.
– Sale et poivre.
– Vide la graisse de cuisson en laissant l’équivalent d’une cuillère à soupe de graisse dans la poêle, remets la sur le feu vif et dégraisse avec le vinaigre de Xérès et répartis la sauce obtenue sur les 4 tranches.

Choisir ses vins pour les fêtes

Chaque année, les vins les plus délicats sont de mise sur les bonnes tables du monde entier. Plutôt que de conseiller tel ou tel vin j’ai recherché sur le net des informations qui allaient vous permettre de mieux connaître les vins que vous allez boire cette année. Pour bien connaître il faut savoir et j’ai fait appel à un spécialiste de mes relations qui m’a envoyé tout une documentation précise sur le sujet. Bernard Burtschy est un grand journaliste du vin, chroniqueur à Gault et Millau pendant de longues années, il est maintenant pigiste au figaro et a écrit de nombreux livres et autres sur les terroirs de la France. C’est aussi le leader en France des foires au vin qu’il a lancé depuis plus de vingt ans avec certaines grandes enseignes commerciales. Ma question fut simple, quel approche doit on avoir cette année sur le vin et comment savoir si ce qu’on achète est bon. Lui voit le retour des vins liquoreux, toujours le champagne qui reste la grande star des fêtes. Voici donc quelques condensé de sa pensée pour mieux encore vous servir. Merci Bernard

Connaissez vous les histoire de… fourchettes ?

La fourchette à deux dents du XIV° siècle découverte sous la rue Fred Scamaroni est une des plus anciennes.

On pensera ce que l’on voudra, même si elle n’en donne pas l’impression, Bonifacio a toujours été en avance sur son temps !

Ce n’est nous qui le disons. Ce sont les faits. Et les faits sont têtus.
On sait que la "cité des Falaises" s’était dotée d’un réseau d’égouts moderne pour l’époque dès le XIII° siècle, un peu grâce aux Génois "ces pelés, ces galeux", d’où venaient, disent certains, tout le mal. La ville fut , toujours grâce aux Génois,la seule à fabriquer sa propre monnaie à partir de cette même époque et, au moins, jusqu’au XV° siècle etc.
Et voici qu’une récente découverte faite par notre ami chercheur M. Jean Malbrunot , auteur de l’ouvrage "Les monnaies médiévales bonifaciennes accrédite l’idée que, décidément, Bonifacio fut à la pointe du progrès et du raffinement.

Lors des travaux de terrassement entrepris rue Fred Scamaroni l’hiver et le printemps derniers, Jean avait découvert, entre autres pièces de monnaie du Moyen-Âge…une fourchette à deux dents datant du XiV° ou du XV° siècle.

Rappelons que ce secteur de Bonifacio rue et Immeubles a été créé, à la fin du XIX° siècle, sur un terrain vague qui faisait partie du ravin de la Carotola où l’on jetait jadis ordures et détritus divers.

Il convient de savoir que la fourchette est apparue à Venise au XI° siècle où elle servait à déguster les fruits confits sans se poisser les mains. L’usage de la fourchette de table était confidentiel jusqu’au XVIII° siècle.

La fourchette "bonifacienne" qui compte parmi les plus anciennes, n’a que deux dents comme les fourchettes vénitiennes et probablement génoises , mais les autres avaient trois dents.

Quoi qu’il en soit, cette découverte est importante et permet, en tout cas, de savoir que nos ancêtres de l’époque utilisaient déjà des fourchettes à table.

Certes, certes, me direz-vous, comme une seule hirondelle ne fait pas le printemps, c’est un peu court pour affirmer qu’une simple fourchette d’époque, puisse attester de l’excellence de l’art de vivre bonifacien au XV° siècle.

Mais il n’empêche que ce vestige nous laisse tout de même un brin admiratif et nous procure une légitime fierté.

Surtout quand on pense qu’ un siècle et demi plus tard, les convives se servaient encore de leurs doigts à la Cour du roi de France !

C’est quoi une fourchette
La fourchette est un couvert de table ou un ustensile de cuisine permettant d’attraper les aliments, sans les toucher directement avec les doigts.

Elle est constituée de deux à quatre extrémités piquantes pour saisir ou ramasser la nourriture, et d’un manche pour pouvoir la tenir aisément. Elle est généralement faite d’une seule pièce de métal.

Historique
La fourchette est une petite fourche. Les fourchettes actuelles sont apparues dans l’Empire byzantin, et sont arrivées vers 1056 enItalie quand Théodora Doukas, la fille de Constantin Doukas est mariée au doge de Venise Domenico Selvo, et ont été diffusées comme une mode en Italie du Nord. Pierre Damien blâme d’ailleurs ce raffinement apporté par la princesse byzantine.

En Italie, elles servent à l’origine exclusivement à la consommation des pâtes. Elles se répandent ensuite dans le reste de l’Europe à l’époque moderne. Cependant, son usage est limité : en France, elle n’est utilisée au départ que pour consommer des poires cuites.

Introduite par Catherine de Médicis, elle ne sera utilisée avec régularité que lentement : si à la table du roi de France Louis XIVau XVIIe siècle chaque personne avait une fourchette à la gauche de son assiette, on ne l’utilisait pas car le roi préférait manger avec les doigts qu’il posait sur une serviette humide entre chaque plat.

Usages et coutumes
Lorsque l’on prépare une table pour un repas, on place habituellement la fourchette pointe vers le bas. Cette habitude vient de l’époque de la renaissance, lorsque l’utilisation de la fourchette s’est répandue.

En effet, les personnes riches et de la haute société faisaient graver leurs armoiries sur le dos du manche de la fourchette. Pour que ceux-ci soient visibles par toutes les convives, on mettait donc les fourchettes pointes vers le bas.

En Angleterre, la fourchette est placée dans le sens opposé, c’est à dire les pointes vers le haut. Cela s’explique par le fait que les armoiries anglaises étaient gravées sur la face du manche de la fourchette. On trouve cette habitude également dans certaines familles françaises.

Notons que l’on place la fourchette à gauche de l’assiette, lecouteau le tranchant vers l’assiette et la cuillère face retourné également à droite.

Types de fourchettes

Fourchette à huitres, à deux ou trois courtes dents pointues dont l’une présente généralement un bord extérieur tranchant pour couper le pied des huîtres apparue du XIX siècle.
Fourchette à poisson
Fourchette à gâteau
Fourchette à viande, à découper (ustensile de cuisine)
Fourchette à chocolat ou broches à tremper (ustensile de cuisine)
Fourchette à crustacés, dite parfois pelle à homard, qui se termine par deux petites dents pointues et légèrement crochues pour extirper la chair de la carapace apparue duXIXe siècle
Fourchette à escargots ou fourchette à bigorneaux, semblable à Fourchette à crustacés mais à peu près deux fois plus courte.

Connaissez vous l’histoire du baba au rhum

A l’origine, le “baba” est un gâteau polonais aussi bien que russe.
Le mot “baba” n’a rien à voir avec Ali Baba. Il signifie “vieille femme”.
Au XVIe siècle et peut-être avant, le baba est un grand gâteau cylindrique, fait avec une pâte levée garnie de fruits secs et aromatisée au safran.

Le roi Stanislas Leszczynski introduit en France, à la Cour de Lunéville, au XVIIIe siècle, ce gâteau russo-polonais et Diderot évoque le “baba” dans une lettre à Sophie Volland en 1767.
Le mot fait ainsi son apparition dans la langue française.

La Reynière en 1806, le gastronome Grimod de La reynière écrit dans son "Almanach des gourmands” , à propos des raisins de Corinthe: “On en fait surtout beaucoup d’usage dans les babas, espèces de biscuit de Savoie au safran, que le roi de Pologne, Stanislas 1er, a fait connaître en France et dont les meilleurs se fabriquent à Paris, chez M. Rouget, pâtissier célèbre.”

Il n’est pas encore question de rhum.

En 1811, l’auteur du “Manuel de la cuisine” publié à Metz indique à l’article “baba” qu’il s’agit d’un “gâteau à l’allemande” ou Kaisel-Koucke, une pâte levée, riche en beurre et en oeufs, aromatisée d’un peu d’eau de fleurs d’oranger, contenant des raisins de Corinthe et cuite dans un moule. Ce gâteau sans safran est servi sec.

Le grand cuisinier Carême l’évoque dans son “Pâtissier Royal” sous le nom de “baba polonais”.

Courchamps, en 1839, en donne une recette avec raisins de Corinthe, raisins muscats de Malaga, cédrat confit, angélique confite, safran. Pour trois livres de farine, il met 22 oeufs et deux livres de beurre. Cela ne peut être que bon…Et il ajoute: “Il paraît, quant à l’origine de ces gâteaux, que c’est véritablement le roi Stanislas, beau-père de Louis XV, qui les a fait connaître en France.

Chez les augustes descendants de ce bon roi, on fait toujours accompagner le service des babas par celui d’une saucière où l’on tient mélangé du vin de Malaga sucré avec une sixième partie d’eau distillée de tanaisie.”

Mais, c’est en 1835 que le pâtissier parisien Stohrer, descendant du chef-pâtissier polonais du roi Stanislas, imagine d’arroser les babas sitôt démoulés avec du rhum.

Vers 1844, d’autres pâtissiers très connus à Paris, les frères Julien, s’inspirent du baba et créent le savarin. Celui-ci est cuit dans un moule circulaire. il ne contient pas de raisins. Mais il est trempé dans un sirop fortement aromatisé au kirsch, à l’absinthe et à l’eau de rose.

C’est un autre détail génial, plus une découverte gustative! L’utilisation du sirop de sucre parfumé est une véritable innovation. Le baba, d’abord trempé de rhum pur, en 1835, puis de sirop aromatisé au rhum, quelques années plus tard, fera le tour du monde.

La crème Chantilly
La création de cette crème sublime est généralement attribuée à Vatel. Mais les pâtissiers de Catherine de Médicis (1519-1589) fouettaient déjà la crème fraîche à l’aide de tiges de genets. C’est lors d’une réception donnée par Fouquet au château de Chantilly, en l’honneur de Louis XIV que Vatel fait connaître cette délicieuse crème fouettée.

Mais le lien est fait et le Prince Stanislas grand amateur de Chantilly fut surpris quand on lui amena un soir son gâteau recouvert de crème chantilly qu’il affectionnait particulièrement. le mariage fut une réussite qu’il exigeât désormais chaque soir. La légende raconte qu’il en resta Baba…au rhum b

La cuisine Bolivienne

Vous pourrez retrouvez le même article aves toutes les photos correspondantes sur pmarchesseau-chefentoque.blogspot.com

Et oui vous ne rêvez pas, c’est comme ça là-bas, mais ne vous méprenez pas le chien lui n’est pas à vendre.

Cuisine bolivienne

Plats Principaux…
Elle comporte de nombreux plats à base de céréales, patates et piments.
Plats

Ají de papalisa : plat de Cochabamba à base de pommes de terre, de viande, d’oignons. Cochabamba est la quatrième ville de bolivie avec 800 000 ha. Ses habitants sont surnomés los cochabambinos.

Marraquetas, sarnitas, bollos, cuñapés

Ají de lengua : langue de bœuf et piments.

Anticuchos : brochettes de cœur de bœuf et piments.Le chich-kebab andin n’est pas tout à fait comme celui du Maghreb. Les morceaux de viande grillés ne sont en fait que les morceaux du cœur de bovin.

Chairo : soupe de La Paz.

Chicharrones : morceaux de porc ou de poulet, cuits dans un bain d’huile, et que l’on accompagne de “mote”, gros grains de maïs blanc.

Chuño.
Le chuño, la moraya ou la tunta désignent des spécialités des Andes centrales à base de pommes de terre déshydratées jusqu’à la lyophilisation par un cycle d’expositions au soleil et au gel et de foulages. À chaque cycle les tubercules perdent de l’eau. C’est la manière traditionnelle de conserver et stocker les pommes de terre pendant de longues périodes, parfois des années.

Ces produits tiennent une grande place dans l’alimentation indigène, et plus généralement de la gastronomie des régions de production. Actuellement, le chuño est produit et consommé régulièrement au nord-ouest de l’Argentine, dans l’altiplano bolivien, au nord du Chili, et dans les régions andines et côtières du Pérou.

En Argentine et au Chili, on appelle également chuño l’amidon qui s’obtient en moulant les pommes de terre, par décantation des grains d’amidon qui flottent dans le jus. En Argentine cet amidon est utilisé pour réaliser des desserts semblables à du flan.

Ces préparations sont également utilisées pour donner de la consistance à la soupe et ajouter des notes de saveur. On peut aussi les manger avec du fromage.

Empanada Saltena sur étoffe traditionnelle bolivienne faite main.
Empanada salteña : Patisserie salée fourré à la viande de boeuf ou poulet, patates, olives, œufs et aux oignons.

Fricassé : avec du porc et du maïs.

Lechon al horno : cochon de lait rôti

Montado de lomo : œufs frits sur bifteck

Pacumutu : brochettes de viande.
Le Pacumutu est une spécialité de Santa Cruz. Le pacumutu est une longue brochette de viande tendre qui vous fera oublier celles des restaurants grecs.

Parillada : morceaux de viande et abats grillés sur de petits barbecues de table.

Picante de pollo ou Picante mixto: C’ est une spécialité de Sucre. Un peu de poulet, un peu de viande de porc, un peu de “charkekan”.
Les vieilles recettes des grand-mères de Sucre vous feront vider une bouteille d’eau en quelques secondes. Mais il est des plaisirs masochistes que l’on ne peut éviter.

Surubi poisson en liberté de plus de deux mètres de long.
Poisson très carnivore à la chair blanche fine et délicieuse.

Piqué macho de viande de Surubí à Cochabamba : avec piments.
Le Pique Macho : c’est très simple. Des morceaux de carré de rumsteck ou de poisson grillés, des frites, des tomates et des piments rouges.
Un des plats de Cochabamba, la capitale gastronomique de la Bolivie !

Sajta de pollo : poulet et piments.
Sajta de pollo est une première étape dans la découverte des plats épicés boliviens. Ce “picante de pollo” est un mélange de goûts neutre avec une base de pommes de terre, de fraîcheur
la zarza : oignons râpés et tomates, avec un peu de fromage, le tout baigné d’une sauce d’“aji amarillo” qui donne la cohésion et le piquant.
Plato paceño : d’une simplicité monacale. Un steak, du maïs cuit à la vapeur et du fromage “collana” fondant

Silpancho : pour quelques bolivianos, goûtez cette version quechua de la milanaise. Où ? Au Palacio del Silpancho, à Cochabamba.

Tamales : à Santa Cruz et ailleurs on parle alors de “humintas”, les végétariens seront comblés par ce chausson de maïs ou de manioc sucré-salé, accompagné d’une bonne tasse de café camba à Santa Cruz évidemment !.

Chorizos chuquisaqueños : Spécialité régionale, à déguster au restaurant de l’aéroport de Sucre, ou dans le traditionnel “Las Bajos” de la Ville Blanche des Amériques.

Saice : une spécialité de Tarija. Un plat piquant mais pas trop.

Trucha : la truite du lac Titicaca est un mets de gourmet. Goûtez-la dans les grands hôtels de La Paz, au restaurant Khunu du quartier d’Obrajes à La Paz ou, encore mieux, dans la région du lac.

Le pejerrey est délicieux aussi.

Mais le surubi de l’Amazonie est sans doute le plus succulent des poissons de la planète excepté le fugu, naturellement !.

Masaco ou Masaccio: revenons dans l’Oriente. Encore un gâteau à base de fromage menonita, de manioc et de maïs, à consommer chaud de préférence.

Colitas de cordero : à découvrir dans quelques restaurants de la ville d’Oruro et de La Paz.

Rostro asado :

La tête d’agneau que tout amateur de cuisine bolivienne se doit de connaître.
Il existe bien d’autres plats régionaux, tels le charkekan, la sucacolla, ainsi que les diverses
spécialités que l’on prépare pour Noël (la picana), la fête des morts ou autres événements.
Enfin, sachez que la viande bolivienne (celle de Santa Cruz) peut être aussi bonne que celle de l’argentine, et ne craignez pas d’abuser des churrasquerias et des parrilladas sauf si vous avez un taux de cholestérol anormalement élevé….

Les sauces…
La llaj’wa est une sauce rouge à base de tomates, de piments rouges et aromatisée avec une herbe spéciale, la kirkiña ou la wäkataya. C’est délicieux, même si on la mange avec un bout de marraqueta.
C’est la salsa nationale de la Bolivie.

Les Desserts…
A La Paz, les chocolats Breick, les glaces à la cannelle de la Plaza San Pedro face à l’église, les dimanches ou les glaces de chez Frigo, près du stade de Miraflores.

Glace à la Cannelle…
A Cochabamba, les pâtes d’amande Tila, les viennoiseries du café Zurich, avenue San Martin.

A Sucre, les chocolats artisanaux de chez Taboada ou Para Ti, les délicieuses glaces viennoises du parc Bolívar.

Viennoiseries…
A Tarija, las sopaipillas, les galettes de Tarija, las pepitas de leche, sans oublier la aloja, boisson de céréales sucrées absolument délicieuse, que l’on trouve près du cimetière et dans les petits magasins de quartier.

Galette de Tarija…

Pépitas de léché
A Santa Cruz, les fruits tropicaux, le jus de fruits de chez Cabrera, les figues déshydratées que l’on vend dans la rue.

Les fruits et les jus de fruits dans absolument tous les marchés de Bolivie.

Les Boissons
Las cervezas ou les bières
Chaque ville ici à sa propre bière et sa propre fabrication personnalisée.

Pacena à la Paz,

Ducal à Santa-Cruz,

Taquina à Cochabamba,

Potosina à Potosi,

Huari à Oruro.

Il y a aussi la bière Astra à Tarija,

et les bières Surena à Sucre.
Il faut avoir que les meilleures bières d’Amérique latine sont en Bolivie.
Autres boissons ou bebidas
Goûtez les cocktails préparés avec le singani, grapa bolivienne comme le Chuflay et le Yungueño.

Chuflay
Les vins Concepcion commencent à talonner en qualité
les vins chiliens et argentins.
Nous avons été agréablement surpris.

Tisane de coca.

Après quelques abus festifs ou alcooliques ou pour atténuer
le mal d’altitude, buvez cette tisane à base de la fameuse feuille.
Abusez des jus de fruits dans tous les marchés de
Bolivie ou au kiosque Cabrera, à Santa Cruz de la Sierra.

Pour le petit déjeuner ou le goûter, buvez l’api,
boisson sucrée très chaude que l’on accompagne
d’un “pastel” (empanada).

A Cochabamba, essayez la chicha, la fameuse boisson
alcoolisée à base de maïs, dont le secret de fabrication
est aussi pittoresque que son effet sur les fonctions motrices.

Comme je vous l’écrivais plus haut, La Bolivie est le pays
d’Amérique latine où l’on trouve les meilleures mousses.
Le tiercé gagnant est Huari, Potosína et Pacena.
Attention toutefois, il est parfois très difficile de rester
actif après une douzaine de bières comme c’est la norme ici,
surtout en altitude !

Eau.
Ne buvez pas celle de robinet, préférez les eaux minérales
“La Cabaña”, “Vital” ou “Cristal”, ou la très bonne
“Viscachani” gazeuse (la non gazeuse n’est pas terrible).
Toujours parmi les boissons gazeuses,
essayez la papaya “Salvietti”.
je ne ferai pas de pub aux autres, et surtout
pas à celle qui contient effectivement les controversées
feuilles de coca, et ne veut pas l’admettre
en dépit de son nom.
Café Boliviano
Ici, pour terminer en beauté notre menu,
c’est le café des Yungas, probablement
le meilleur café du monde, comme le dit,
de façon exagérée, la publicité du “gringo”.

Mais il est vrai que le café des Yungas,
l’arabica produit de façon artisanale par l’ethnie noire
de Bolivie, les “negritos sambos” des collines
des Yungas est vraiment délicieux.
Sinon, il y a toujours la tisane de coca,
pour mieux digérer un repas gargantuesque,
et dont les feuilles viennent aussi des Yungas.

Grains de café arabica verts donc pas mûrs mais en dessous
bien rouge et donc qui vont être cueillis.
Ce tour d’horizon, non exhaustif, de la gastronomie
bolivienne est dominé par la présence des céréales,
des pommes de terre et de la viande.
Cependant, en milieu urbain, on consomme volontiers
de la salade en entrée. On trouve du lait frais
dans les marchés et supermarchés, ainsi que du yaourt.
Une fois de plus, les mauvaises langues vont dire qu’en
Bolivie, on ne mange pas pour vivre mais on vit pour manger !
En ce qui concerne la cuisine internationale, les villes de La Paz,
Cochabamba et Santa Cruz ont tout pour satisfaire
les palais les plus exigeants.
Et, à quelques exceptions près, les prix des restaurants chic
ne sont pas du tout prohibitifs.

Dans chacune des villes d’Amérique latine , nous tentons
de consacrer quelques lignes à ce type de restaurants.

En formation, ils sont passés directement à l’âge de pierre
à la cuisine fusion type international, pourquoi pas!!!

Si, à votre retour, vous désirez tenter des expériences
culinaires, nous vous conseillons d’acheter le livre
La Cocina en Bolivia, à la couverture en aguayo rouge et bleu.
C’est la Bible de la cuisine bolivienne.

La cuisine d’Argentine

La pauvre cuisine d’Argentine

Date : 02/11/2011
Categorie : Général
Contenu :
La cuisine en Argentine:
Elle est aussi pauvre que beaucoup de choses en Argentine.
Cet article m’a valu à l’époque les foudres des français vivant en Argentine. Quelques années plus tard, il est toujours d’actualité et je dirai même que l’Argentine a sombré dans la misère. Par contre compte tenu de son système protectionniste, elle aura paradoxalement bien résisté à la crise de 2010 et se relève peu à peu de ses cendres pour la énième fois. Aimant beaucoup ce pays
malgré tout, j’en suis heureux pour elle et pour mes amis argentins.

Pour ceux qui comme moi sont passionné par ce pays, ils peuvent relire cet article avec les photos justifiant les propose que je tiens ici.

Allez sur www.pierremarchesseau-chefentoque.blogspot.com

L’argentin essaie de vivre en autarcie et les seules choses qu’il sait, il les apprends des gens venus d’ailleurs. L’Argentin ne voyage pas ou peu,il n’en a pas les moyens, donc il n’apprend rien mais pense souvent posséder le savoir. L’argentin aime les stars, il est très people ainsi il peut rêver.

Sur la cuisine , chaque jour les argentins me disent qu’ils ont une des meilleures cuisine du monde. Beaucoup se prennent pour El Bulli qui est leur dieu mais ils ne savent pas dans leur ensemble faire des œufs sur le plat ou monter une mayonnaise.

Les écoles de cuisine pullulent dans les grandes villes, mais les cours sont fait par des profs qui ne savent rien ou presque, faute d’avoir appris.Leur cuisine tourne sur une centaine de plats maximum, 80000 en france en comparaison.

Il n’y a qu’à lire ce que dit Wikipédia sur cette cuisine, 4 malheureuses lignes. Heureusement quand même elle mérite un peu plus, mais il faut au moins vivre ici quelques années pour la découvrir.
Les Argentins sont bien sûr amateurs de viandes et apprécient aussi quelque fois gibiers et poissons .

La population est issue, pour une grande partie d’immigrants venus en particulier d’Europe. Il faut donc s’attendre à retrouver dans la cuisine régionale un amalgame de produits venus d’ailleurs, mais souvent Italien de Sicile ou Calabrais, mais aussi allemands ou chinois.

Crêpes calabraises
La cuisine d’argentine est renommée pour ses asados, ce sont des viandes cuites à la braise sur un immense barbecue, grillades, viandes rouges , saucisses, boudins, abats, mais toujours généreusement servie.

Une statistique de la santé du gouvernement publiait la semaine dernière que les argentins mangent pas jour 800 grammes de viande chacun….la moyenne mondiale des pays dit civilisés est de 150 grammes….Il s’agit généralement de viande de bœuf.

Le chimichuri est la sauce nationale que l’on trouve dans toutes les maisons. ce n’est pas mauvais et accompagne bien les viandes ou certains poissons.

Les viandes ou les poissons sont aussi parfois accompagnées de purée de calabaza un curcubitacé orange ou de patates douces.

L’argentin mange rarement et peu de légumes, peu de fruits, quelques salades vertes et tranches de tomates non assaisonnées. D’ailleurs il n’ y a que peu d’achalandages de légumes ou de fruits sur les étals des magasins. Par contre ils sont très conserves et produits surgelés.

Le poisson tourne autour, de dorades, saumon, truites, merlus, raies rarement, lotte, pejerrey un local, et tout est congelé depuis 6 mois. Il existe aussi la linguado une espèce de limande sole.

Les poissonneries sont peu achalandées. Seul le quartier chinois du barrio Norte de Buenos-Ayres offre une marchandise fraîche acceptable et souvent de qualité.

En Terre de Feu, le plat traditionnel est la centolla qui est une araignée de mer de plus d’un mètre cinquante de développé. Fraîche, elle est délicieuse.

On trouve quelques moules, de type espagnol mer méditerranée, de très bonnes huîtres qui viennent de Bahia blanca, quelques noix de coquilles saint jacques congelés. 4500 kilomètres de côte aucun poissons frais même en bord de mer. Tout est congelé, même souvent les huîtres ou le saumon fumé.

Dernièrement une télé annonçait que le poisson et les produits congelés étaient meilleurs pour la santé???
Quelle ignorance insolente…

Parmi les plats typiques on trouve le provoleta, morceau de fromage cuit au gril, l’empanada farci de bœuf de carne, de poulet le pollo, de maïs le choclo ou de jambon et fromage jamón y queso.

Provoleta grillée
Autres plats:
– Parilla ou Entrecôte grillée
– Carbonara en Zapallo
– Empanadas rissoles ou chaussons farcis

Pour les desserts :
Les Argentins sont aussi friands de dulce de léché une sorte de
confiture de lait, et rivalisent avec les Italiens pour les glaces et les pizzas.

Les alfajores sont des petits gâteaux au dulce de léché enrobés de
sucre glace ou de chocolat.

La boisson nationale argentine est le maté ou yerba maté, une infusion que les argentins boivent à toute heure de la journée.
Le mot mate désigne également la calebasse qui sert de récipient à l’infusion. On boit le maté à l’aide d’une grande paille en métal avec un filtre au bout appelée la bombilla.

On y boit aussi du licuado, une boisson à base de lait et de fruits, principalement à la banane, à la pêche.*

On nous rabâche des glaces d’argentine, mais un récent reportage d’une chaîne américaine sur leurs fabrications et ce fut plutôt déconcertant. Personne cette fois ne pourra nier les images qui furent tournées dans des établissements réputées ici.

Les poubelles sont une horreur, et le soir les cartoneros envahissent la ville en passant leur nuit à fouiller dans nos restes quotidiens.

Les routes sont souvent de piètre qualité sauf les grandes artères, les beaux monuments, les coins à touristes où tout est clean. La misère se voit surtout en balieues sous un amoncellement de sacs poubelles cachés parfois par de beaux massifs fleuris mais ils existent en périphérie des favellas locales ou la sécurité n’est pas ou mal assurée.

Certes l’argentine a de merveilleux paysages et même des merveilles et chaque jour qui passe, un environnement néfaste détruit souvent un peu plus les dons que la nature leur a laissés.

J’ai donc beaucoup de mal à faire un sujet sur un pays ou j’avais pensé qu’il était à l’avant garde du futur et de l’art de vivre, un peu comme si Buenos-Aires était le Changaï des pays latins.
Il n’est que la poubelle immonde de l’Amérique du sud, n’en déplaise aux français isolés qui se cachent là-bas.

Plus de deux ans m’auront fait déchanter et je le regrette avec sincérité car ce pays mérite beaucoup mieux que ce que les hommes ou les femmes en ont faits.

Pour en revenir à la cuisine d’Argentine, ce pays n’a pas la culture du temps comme la chine, l’Afrique du nord, le Pérou donc n’a pas d’histoire antique. Seuls les pays qui ont cette descendance et ses traditions ont une cuisine de base, ses us et ses coutûmes. Seulement dans le nord ouest, dans la province de Salta près des pays comme la Bolivie, le Pérou, on retrouve trace de vieilles civilisation et d’une culture gastronomique qui existe chez chacun de ses voisins.

C’est un grand bassin limité par des frontières administratives qui n’existaient pas dans le passé, ceci expliquant cela.

Salta la montagne aux 7 couleurs
A l’ouest tout au long de la cordilière des Andes s’étend sur des centaines de kilomètres des vignes, même en altitude. Le vin Argentin se veut réputé. Il est une de leur fierté. C’est légitime, quoique personnellement je suis plus pour des vins d’allégeance, plus léger et sans bois.

Je préfère les vins floraux. Mais leurs évolutions organoleptiques des dernières années laissent rêveur. Dans vingt ans ils auront des vins de garde qui changeront le paysage mondial du vin, comme ont su le faire les sud africains mais à condition de respecter les normes internationales.

Les terres à vigne sont à bas prix. Elles ont fait le bonheur des riches viticulteurs du monde entier. Les locaux ont collé avec réussite à cet engouement. Mais comme c’est loin d’être aujourd’hui des vins de garde…Il faut donc vendre vite et bien…

La gastronomie n’a pas encore suivit l’évolution du vin, même si Mendoza reste encore la ville ou on mange le mieux en Argentine.

En comparaison des tables françaises étoilées les grandes tables d’Argentine se situent au niveau d’un 3 fourchettes Michelin, je n’ai pas dit 3 macarons, Non simplement 3 fourchettes… Ils rivalisent avec le décor qui est souvent très beau mais la cuisine est pauvre…
Pauvre à mourir de chagrin…