Sandre sauvage du Canada

SANDRE SAUVAGE DU CANADA – Un poisson en or.

La saveur du sauvage,un goût de liberté,la joie du cuisinier. C’est un poisson aux écailles pailletées d’or et à forte denture. Il a de grands yeux vitreux qui témoignent de ses habitudes nocturnes.
Sa chair est blanche, ferme et feuilletée. La saveur en est très fine et délicate.

Mode de vie Poisson d’eau douce, très exigeant en oxygène, il n’évolue que dans des eaux limpides et propres, telles celles des lacs ou des rivières.
Mode de Pêche Au filet dans les lacs.
Les saisons de pêche: Voir les dates d’ouverture.

SANDRE SAUVAGE DU CANADA – VERTUS

Quelles saveurs !

Des vertus tombées du ciel. Comme tous les prédateurs des mers ou des eaux douces le sandre par sa voracité se nourrit bien. La qualité de ses chairs est donc remarquable. Comme il n’évolue que dans des eaux oxygées et vivantes la santé du poisson et son état général en fait un animal fortifié. Il bénéficie donc de ses conditions de vie et possède donc des saveurs et une qualité gastronomique excellente.

Calories 91 Niacine 1,79 mg
Humidité 79,6 % Fer 0,21 mg
Protéines 18,3 g Sodium 79,8 mg
Lipides 2 g Potassium 330 mg
Cendres 1,1 g Calcium 10,9 mg
Thiamine 0,015 mg Phosphore 176 mg
Riboflavine 0,52 mg Cholestérol 33,5 mg
SANDRE SAUVAGE DU CANADA – SAVOIR ACHETER
Nom Latin : Stizostedion lucioperca

Diminutifs : aucun à ma connaissance. Même si les premiers temps il a pu être nommé “brochet-perche”, c’est de l’histoire ancienne. J’ai connu un vieux pêcheur aux engins qui l’appelait avec mépris “crocodile du Danube” :-))
Les juvéniles sont appelés “sandrillons”.

Sa taille maximum est de 1m15 à 1m20 environ en France, pour un poids de 12 à 15 kg. Un sandre de 1 mètre est considéré comme un très gros spécimen.
Sa taille est moyenne. Elle se situe généralement entre 40 et 70 cm pour un poids de 800 gr à 2kg500 à 3kg. La taille moyenne des captures varie beaucoup d’un plan d’eau à l’autre, en fonction de la pyramide des âges : dans certains plans d’eau on prend beaucoup de petits, dans d’autre les prises sont plus rares mais de plus grande taille.
le sandre est soumis à une taille légale de 40 cm dans la plupart des eaux de 2ème catégorie, mais il y a des exceptions car certains départements n’ont pas de taille légale du tout.

Il n’existe pas à proprement parler de période de fermeture spécifique pour le sandre, ce qui est d’ailleurs un scandale, ce poisson étant très vulnérable en période de reproduction. Cette situation est appelée à changer dans les prochaines années.
Il faut noter toutefois que pendant la fermeture de la pêche au brochet, beaucoup de techniques qui permettent de pêcher le sandre (vif, mort posé, leurres) sont interdites. Dans tous les cas vous devez consulter la règlementation de votre département (arrêté préfectorale).
Signes disctinctifs : corps, allongé, deux nageoires dorsales, la première étant épineuse et tachetée de noir. Écailles très rugueuses, flanc argentés pigmentés de noir, dos foncé présentant des marbrures verticales plus ou moins marquées. Forte dendition, notamment plusieurs paires de crocs. Yeux globuleux, noirs ou vitreux selon l’éclairage.

Le sandre possède une très bonne vision crépusculaire, et adopte volontier des moeurs nocturne, notamment dans les eaux très claires. C’est un chasseur méthodique et très efficace, beaucoup plus précis que le brochet dans ces attaques.

Prédateur non autochtone en France, le sandre a colonisé en l’espace de 40 ans la quasi totalité de nos eaux de seconde catégorie, à l’exception de certains grands lacs (exemples: Sainte Croix, Serre Ponçon), étangs et fleuves côtiers où il n’a pas été introduit. Si cette colonisation a été aussi rapide c’est parce que dans bien des cas elle a été largement favorisée par l’homme.
Bien sûr il y a eu au début de son apparition de grandes controverses, et par endroit le sandre fût accusé de tous les maux, un peu comme le silure aujourd’hui… Mais rapidement ses détracteurs ont été submergés par l’engouement que cette espèce a suscité chez les pêcheurs de carnassiers.

Il faut dire qu’en dépit de sa combativité plutôt médiocre, le sandre a des qualités indéniables : croissance rapide, fertilité importante, chair très savoureuse, et il s’accomode bien des eaux eutrophisées (1), dans les limites du raisonnable. Il est en mesure de repeupler des plans d’eau où le brochet est en situation précaire par manque de frayères (2) adaptées.
Lors de son apparition on a connu une explosion démographique spectaculaire. Il s’est alors fait des pêches miraculeuses, à l’origine de nombreuses vocations de traqueurs de carnassiers. On peut dire que l’âge d’or du sandre à marqué un tournant historique dans l’histoire de la pêche en France.

Aujourd’hui cette époque est révolue, et sa pêche peut être parfois ingrate. Il est vrai que nous n’avons pas encore tout compris des moeurs de cette espèce, et beaucoup de théories bâties dans l’euphorie des jours fastes doivent aujourd’hui être remises en question.
Glossaire :
1- Eaux eutrophisées : eaux très riches, très productives. L’eutrophisation peut être un phénomène naturel, mais bien souvent elle est due à un enrichissement excessif et artificiel en matières organiques, phosphates, nitrates, etc. et ce terme est souvent synonyme de pollution. Les principaux effets négatifs de l’eutrophisation sont la perte de transparence (eaux vertes à cause du plancton), l’envasement, les déficits chroniques en oxygène.
2- Frayère : zone de reproduction pour les poissons. Une frayère doit réunir certaines caractéristiques variables selon les espèces (profondeur, température, nature du fond, végétaux). Inutile de dire que la qualité et l’abondance des frayères jouent un rôle capital dans le maintient d’une population.

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