Lamproie

LAMPROIE – HISTOIRE

Petromyzon marinus Linné, 1758 – Pétromyzonidés
Autres noms communs : lampre, lampresse, lampresson, lamproie marbrée, grande lamproie.

Ce drôle de poisson est dépourvu de machoires, il possèdent une bouche tubulaire en forme de ventouse, garnie de minuscule dents. Cette espèce parasite se nourrit du sang des autres poissons sur lesquels elle se fixe à l’aide de sa ventouse.

Le corps serpentiforme est dépourvu de nageoires paires ; La nageoire dorsale est divisée en deux parties. Le dos est gris marbré de noir, l’abdomen est pourpre chez les mâles adultes.

Le disque buccal, composé de dents labiales cornées et pointues disposées en rangées concentriques autour de la bouche, fonctionne comme une ventouse. La langue conique est munie de dents, la plaque maxillaire supérieure porte 2 dents et la plaque mandibulaire 7 à 8 dents. La chambre branchiale s’ouvre par 7 paires d’orifices latéraux. Taille: de 50 cm à 1m. Poids : 300 grs à 1kg.

BIOLOGIE

La reproduction a lieu d’avril à juin dans le cours inférieur des fleuves. Les lamproies se rassemblent alors en petits groupes; les ovules sont déposés parmi les pierres dans un nid creusé par le mâle et la femelle, l’incubation dure 15 jours. Les larves (Ammocètes), aveugles, vivent dans la vase des eaux calmes pendant 2 à 5 ans puis migrent en mer après leur métamorphose. A maturité sexuelle, elles remontent frayer en eau douce.
Les larves se nourrissent de micro-organismes, les adultes parasitent des poissons en se fixant par la ventouse.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La lamproie marine remontait jadis la Loire jusqu’à Orléans (Blanchard, 1866), la Seine jusqu’au département de l’Aube (Ray, 1851), la Moselle jusqu’à Metz et le bassin du Rhône jusque dans le Doubs (Moreau, 1881). En 1960, elle fréquentait la Loire, la Garonne, l’Adour, l’Hérault, le Rhin, le Rhône jusqu’à Vallabrègues et plus rarement la Seine et les cours d’eau côtiers Normands (Douve, Sélune, Vire, Sée, Sienne…) (Spillmann, 1961; Anonyme, 1963). Elle semble actuellement en régression dans le Nord (fleuves côtiers, bassin du Rhin) et dans l’Est de la France. Cette espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prise dans le cadre d’un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

LAMPROIE Marine

petromyzon marinus, Batymyzon bairdii
Classification Cyclostome. (bouche ronde) Groupe le plus primitif des vertébrés connus. Famille des pétromyzonidés à squelette cartilagineux. Les branchies en forme de saccules sont indépendantes et logées dans la région antérieure du corps et non soutenues par des arcs branchiaux comme chez les poissons. La peau est nue, les nageoires paires ne sont pas développées. Ils vivent dans les eaux salées et douces. On compte une vingtaine d’espèces.

Caractéristique Bouche munie de nombreuses rangées concentriques de dents cornées
Longueur/Poids 55/80 cm (rare + 1 mètre) – Poids : 1,5/2 kgs, exceptionnellement 2,5 kgs.
Nourriture Sang et animaux morts
Reproduction Se reproduit en rivière de février à juin – 200.000/240.000 oeufs qui vivent sous forme de vers (2/5 ans) dans des tubes creusés dans la vase. Les géniteurs meurent après la reproduction
Zone d’évolution Remonte les fleuves en automne et au début du printemps pour la reproduction
Distribution Partie septentrionale du littoral atlantique en Europe et en Amérique du Nord.
Intérêt pêche Chair excellente. Rare.

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