Comment la mémoire à créer le besoin

Comment la mémoire à créer le besoin, le besoin la gourmandise la gourmandise, le profit, le profit l’économie et l’ économie la faim.

Nous avons maintenant compris comment cette évolution de l’intelligence humaine avait commencé d’évoluer comme une hydre gigantesque et s’était imposée sur tous les continents à peu près partout à la même époque même si les hommes, les choses et les produits étaient différents.

Ce qui les reliait était unique et n’avait qu’un seul but créer le monde.
Ces lentes transplantations ou les commercialisations progressives d’aliments venus d’ailleurs ne bouleversèrent pas outre mesure l’évolution ou les évolutions de l’équilibre du monde ou de l’humanité jusqu’à la fin du moyen âge.

En changeant de période pour entrer dans celle de la renaissance on changea aussi de registre.

À partir de là, démarre une époque dite des temps modernes.

Elle ouvrira des chemins nouveaux, des espérances folles et ce sera le début des routes de l’import-export, l’époque des marchands qui commercialiseront de part le monde non seulement des produits alimentaires, mais des produits non avouables comme le commerce de la chair humaine vivante.

Une chair bien vivante, quand elle supportait le voyage, malgré la maigre pitance, la violence du temps et celle des coups de fouets.

Certes, cette chair n’était pas dédiée à la nourriture, Dieu les en a protégé, tous étaient ou presque chrétiens, mais une chair sur pied, pas cher, avec de bons bras pour travailler c’est fort utile.

Au moment de la conquête des Amériques, nos braves chrétiens Européens avaient certes dans leur ensemble, plus besoin de soupe avec ou sans lard que du luxe superfétatoire de denrées pas catholiques.

Mais il fallait bien rentabiliser par des cultures intensives ces nouvelles terres du bout du monde et amortir les dépenses engagées.

L’exploitation des denrées agricoles en grand permettrait d’envahir à bon compte les marchés européens pour y susciter de toute pièce des convoitises rapidement transformées en nécessités.

Souvenez-vous, la convoitise est une mutation, une aberration du besoin qu’elle finit par gouverner complètement.

De même qu’une tasse de thé, sera à l’origine de l’indépendance des Etats-Unis, l’esclavage marque un des épisodes les plus noirs sans jeu de mots de la saga de l’histoire des aliments, ce pourrait être une autre lecture de l’ histoire des hommes selon une expression à la mode.

Ce roman à épisodes qu’est l’histoire de la nourriture étend sa fresque sur des millénaires et quelques nombreuses pages. Il a pour décor naturel la planète entière.

Ses péripéties sont tellement passionnantes que l’on en oublierait presque les disciplines scientifiques ayant servies à leurs reconstitutions.

Ici dans mes textes, rien est superflu, tout est exact et les informations sont le fruits de recherches, d’ analyses de personnes dont c’ est le métier et qui ont pu et su par leur travail, leurs analyses et observations, comprendre, traduire, voir le comment et le pourquoi des choses de l’ histoire de cette saga.

L’ étude de la nourriture relève tout autant des sciences humaines, ethnologique, ethnographique, climatologique, botanique et agronomique, sans oublier que les besoins alimentaires sont le germe et la finalité de l’économie.

Le sucre, la pomme de terre en sont des exemples précis. Mais il faut aussi y voir une démarche phylosophique et une forme d’art quand on pénètre dans le domaine très secret de la gastronomie.

Le Littré spécifie que c’est l’art de faire bonne chère.

La gastronomie des grands préceptes peut devenir une forme de religion. D’ailleurs certain l’ont adopté comme telle et n’y rentre pas qui veut.

Rabelais dans ses ouvrages nous parle des gastrolâtres.

Cette science dont il se fait l’apôtre et que l’ on appelle la gastologie peut hélas, conduire ses trop dévoués serviteurs, les gastrologues, chez leur presque homonyme les gasto-entérologues, ces médecins spécialisés et chargés de guérir ou de prévenir les excès de tables comparés.

La gastronomie dont la France est très fière, possède ses chapelle actuellement vouées a une grande évolution culinaire.

De nos jours, nous devons nous adapter aux conserves, à la lyophilisation, au sous vide, à la congélation et à une banalisation de nouveaux modes de consommation avec l’ arrivée massives de produits exotiques, le snobisme écologique, les lobby divers, des chantres du marchand du temple sont devenus des facteurs disparates d’ une évolution alimentaire ou une vache n’y retrouverait pas son veau.

On ne sait même pas si cette cacophonie, qui serait burlesque s’ il ne s’ agissait pas de la vie du futur, ne débouchera pas demain sur une consommation de tablettes biquotidiennes et uniformisées, la cuisine chinoise universelle, le brouet à l’ ancienne ou les céréales germées en cultures hydroponiques à mâcher 60 fois.

Comme il a pu être dit » Tout fait ventre »
Toutefois les marchands du temple, les malades de la découverte, les chefs créateurs, les préconisateurs, les journalistes gastronomiques, les apôtres de la nouvelle cuisine aujourd’ hui disparue, les inventeurs de la gastronomie moléculaire vous ont tous tellement roulés dans la farine, vous vous ont tous fait prendre des vessies pour des lanternes tellement de fois que vous en êtes enfin revenus de ces découvertes gourmandes.

Il vous reste un seul grand plaisir celui de vous remplir le ventre des mes bons produits que vous trouverez chez ceux dont c’ est le métier de les vendre et qui le font bien.

La viande s’ achète chez le boucher, la charcuterie chez le charcutier, le pain chez un bon boulanger qui fait son propre levain, les fruits chez le marchand de fruits et légumes, les laitages et fromages chez le crémier, les volailles chez le volailler.

Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées.

Vous avez le droit de faire autrement, c’ est votre liberté mais alors ne vous plaignez pas quand il s’ agira de votre santé, vous l’ aurez cherché et bien cherché.

Vous n’ avez pas le temps, foutaise, vous prendrez comme tout le monde le temps de mourir un jour.

Alors, ne pleurez plus sur votre sort et faites comme moi, apprenez à aimer les choses qui sont vrais elles existent encore mais il faut prendre le temps de les chercher pour pouvoir les trouver.

Notre époque est pléthorique du moins pour certains et s’enorgueillit d’ une nouvelle métaphysique alimentaire.

La diététique.
L’ ingurgitation consciente et consciencieuse de régimes aussi hautement scientifiques que surprenant peut provoquer chez leurs adeptes des satisfactions plus psychologiques que gustatives.

La hantise de ceux qui ont trop de bonnes choses a abouti à en mettre de moins en moins dans leur assiette.

C’ est finalement l’époque des paradoxes alimentaires.

Une partie de la planète ne sait pas quoi faire de ses excédents alimentaires, mais leurs prix de revient s’accroissent au fur et à mesure que leurs stocks augmentent, tant il lui faut payer l’énergie déployer et nécessaire pour produire des excédents qui ne serviront à personne et pour lesquels on paiera à nouveau pour les détruire.

L’autre partie, celle du tiers-monde, celui qui n’a pas de pétrole, pas de récolte on ne sait pas encore s’ il sera décimé par la sécheresse, la famine ou les infâmes maladies que la civilisation des riches leur a apportées.

Il est urgent que chacun prenne conscience de ce drame car il serait honteux que le début de mon histoire se termine plus loin avec le mot faim

La Spiruline, le super-aliment des sportifs

La spiruline est considérée comme la plus universelle des sources de nutriments existant dans la nature.

Redécouverte depuis quelques dizaines d’années et conseillée par le bouche-à-oreille par ceux qui en ont éprouvé les bienfaits, la spiruline est l’aliment idéal pour tout sportif en quête de condition physique optimale.

La spiruline est une algue d’eau douce, microscopique, de couleur vert-bleue. Elle est connue et consommée depuis très longtemps notamment en Amérique centrale par les Aztèques, mais aussi en Afrique sur les bords du lac du Tchad.

Son exceptionnelle valeur nutritive la remet sur le devant de la scène. De nombreuses fermes à spiruline ont vu le jour en Afrique et sont considérées comme un des meilleurs moyens d’endiguer la malnutrition dans les pays les plus pauvres.

D’une productivité exceptionnelle, cette petite algue bleue, avec en moyenne 50000 kg de protéines à l’hectare, a un rendement 20 fois supérieur à celui du soja, et trois cents fois supérieur à celui du bœuf.

Un aliment essentiel pour le sportif

La spiruline est une source exceptionnelle de protéines avec une teneur variant entre 50 et 70 % de son poids sec variable suivant les spirulines.

Elle contient l’ensemble des acides aminés essentiels, dont les BCAA leucine, isoleucine et valine particulièrement recherchés pour la prise de masse musculaire . Il faut aussi noter sa teneur en phénylalanine et en tryptophane qui, associés, agissent comme un véritable coupe-faim naturel.

La spiruline possède aussi une teneur remarquable en vitamines, en particulier du groupe B. C’est la deuxième source de vitamine B1 (thiamine) derrière la levure de bière.

Elle contient de la vitamine B6 (pyridoxine). La spiruline contient 4 fois plus de vitamine B12 (cobalamine) que le foie de boeuf, pourtant longtemps donné comme sa meilleure source. Ces trois vitamines jouent un rôle essentiel tant pour la préparation physique que pour la récupération à l’effort.

En plus d’être une source très importante en fer, la spiruline est un aliment particulièrement bio-disponible. En conséquence, l’assimilation de ce fer par l’organisme est de meilleure qualité que la plupart des autres sources de fer et en particulier les compléments alimentaires synthétiques.

Les besoins en fer des sportifs, liés à la nature de l’activité physique, sont 4 à 5 fois supérieurs à ceux des sédentaires. De nombreux états pathologiques, contractures, claquages à répétition, tendinites, …, ou de simples états de méforme, sont liés à des carences en fer.

La spiruline contient des oligo-éléments et des minéraux comme le magnésium, le calcium, le potassium, éléments essentiels pour la prévention des crampes musculaires, ou encore le manganèse, le cuivre, le zinc, qui participent de façon active aux différents métabolismes musculaires, neurologiques et endocriniens.

La spiruline contient des enzymes et coenzymes antioxydants, et en particulier la SuperOxyde Dismutase qui permet une reconstitution cellulaire et une optimisation énergétique unique.

La spiruline contient des pigments, dont la phycocyanine que l’on ne retrouve nulle part ailleurs dans la nature. Des études récentes ont mis en évidence les propriétés anti-inflammatoires naturelles de la phycocyanine.

Elle a de plus un effet stimulant sur la synthèse des globules rouges et son action dans le domaine de l’oxygénation cellulaire pourrait se rapprocher de l’action de l’EPO (Erythropoeïétine).

Les glucides de la spiruline représentent 15 à 25 % de la matière sèche, constitués de polysaccharides dont le rhamnose et le glycogène.

Spiruline fraîche…

L’absorption concomitante des oligo-éléments, des macroéléments minéraux et des enzymes contenus naturellement dans la spiruline concourt à minimiser les lactates au fur et à mesure de leur production dans les muscles les plus sollicités, et à permettre une réabsorption précoce de ces lactates par la stimulation de l’enzyme lactate-déshydrogénase, transformant un déchet, facteur limitant de l’exercice physique, en aliments hautement énergétiques .

La spiruline, le nutriment du sportif par excellence

Je fais de la course à pied 10km, semi-marathon et marathon et je consomme de la spiruline depuis plus de 5 ans.

Personnellement je ne la considère pas comme un complément alimentaire, mais comme un véritable aliment au même titre qu’une tomate ou un chou.

Je devrais dire un super-aliment, aux effets indéniables sur mon état de forme en général, sur mon tonus et mon humeur. Mais comme pour tous les produits, il existe des variances dans la qualité.

Il en est de la spiruline comme des vins, on peut tomber sur des grands crus comme sur une ignoble piquette.

Il est important de vérifier la provenance de la spiruline que vous consommez. Le plus simple c’est de s’informer en lisant un des ouvrages indiqués en bas de l’article.

Certaines spirulines provenant de pays asiatiques sont produites de manière industrielle et leur teneur en nutriment est largement détériorée par un traitement intensif.

Il faut privilégier les produits garantissant un séchage à basse température, sans pesticides, herbicides ni conservateurs.

La culture de la spiruline se développe en France, principalement dans le Sud méditerranéen.

Cette production est contrôlée au niveau sanitaire, toxicologique et bactériologique, et correspond aux standards de sécurité alimentaire français.

La spiruline, de par sa richesse nutritive, est vraiment l’aliment numéro un pour accompagner le sportif dans sa préparation physique, pour une meilleure performance et dans le respect du corps.

Merci à Deis pour cet article qu’il m’a adressé..

Coup de coeur dans le Languedoc

Escapade gourmande en Languedoc-Roussillon

Une vraie balade dans le Languedoc, je vous en ramène des merveilles, dont je ne soupçonnais même pas l’existence.

Je me croyais par exemple grand amateur de Picpoul de Pinet, ce vin blanc frais, fruité juste ce qu’il faut, peu connu, idéal avec les crustacés, les poissons et les fruits de mer, qui pousse tout près de Béziers, autour de la commune de Pinet.

Le raisin issu de ce très vieux cépage nommé piquepoul n’a longtemps servi qu’à alimenter en jus les vermoutheries de la région, avant d’oser s’affirmer en solo.

On compte maintenant 25 producteurs, dont 4 coopératives, sur 2200 hectares classés.

Je me suis rendu compte, quelle honte, que je ne connaissais que peu le Picpoul, j’ai vécu le même choc avec le Muscat et avec le Maury, ce petit vignoble marginal des confins du Pays cathare, si bon, si beau, que j’ai bien failli m’y installer plus logtemps.

Un reportage comme les autres ? vous plaisantez ? un voyage initiatique, une remise en cause, un nouveau départ : j’ai approché mon Graal à moi, mon inaccessible étoile.

En plus, franchement, en ces temps pas toujours rigolos, j’ai fait le plein d’espoir : des jeunes vignerons amoureux, passionnés, qui ont tout plaqué pour renaître ici, j’en ai rencontré à la pelle, leur vin est leur vie, leurs vignes, leur raison d’être.

Ils ont repris avec conviction des exploitations qui produisaient avant leur arrivée des vins objectivement moyens, comme qui dirait des vins de table, souvent mauvais, de temps en temps exécrables, jamais de quoi, en tout cas, s’esclaffer gaiement en célébrant Dyonisos, mon Maître.

Une rencontre avec des femmes de talent

J’ai rencontré ça fait plaisir, des vigneronnes : avez-vous déjà goûté un vin de femme ?
je veux dire : un vin élaboré par une femme ?

Il en a toujours la grâce, la féminité, la sensibilité. On reconnaît entre mille un vin de femme, on ne peut que l’aborder autrement, avec sensualité, un brin séducteur.

Virginie Arnaud produit à Pinet des Picpoul de tradition :
Si j’ai beaucoup aimé son Domaine Lou Peyrilhe, pour les poissons, grillés ou en sauce, les coquillages, les asperges et la choucroute, ou tout simplement pour l’apéro, j’ai adoré le Château, plus typique, plus personnel. Vous trouvez au caveau des vins exceptionnels de 4 à 8 euros départ cave, vous les dégustez sur place du jeudi au samedi mais il est conseillé de prendre rendez-vous.

Le Domaine Cazes, un sommet de saveurs
Je n’étais pas au bout de mes surprises dur métier, Rivesaltes, tout le monde le sait, c’est la patrie du Muscat, c’est aussi le domaine de la famille Cazes, qui, dans la propriété du Maréchal Joffre, a fait un pari audacieux, déjà gagné, laisser la vigne s’auto-défendre et se développer à son rythme, en utilisant la bio-dynamique pour ne rien polluer.

Les muscats et les vins sont ici élaborés en famille , vivent ici quatre générations ! dont la vigne fait partie, avec amour, passion et dévotion. Le muscat de Rivesaltes doit rappeler le raisin croqué, il doit être fin, léger, aromatisé, pour ne pas agresser le palais.

Essayez le vin blanc sec Canon du Maréchal avec des asperges ou du fromage de chèvre, mais aussi d’autres, plus sophistiqués, atypiques, parfois excessifs comme la Libre expression, dingue avec un foie gras épicé ou un fromage qui pue bien à la française, et ne ratez pour rien au monde le fleuron de la maison, le Rivesaltes Aimé Cazes, élevé pendant 22 ans dans de vieux foudres de chêne, tout d’ambre et d’acajou, au nez caramel un peu pomme, fabuleux avec un vrai havane de Cuba.

Mais, continuons notre petite promenade.

Emma et Marc Bournazeau ont repris à Maury le Domaine Saint-Roch, aux pieds du château cathare de Quéribus, cramponné aux crêtes des Corbière. Je n’ai aucun mérite à vous assurer qu’ils vont faire parler d’eux, ce n’est pas de la clairvoyance, c’est de l’évidence !

Marc et Emma produisent des vins de pays blancs et rouges, des vins doux naturels, dont un très bon Maury blanc aux parfums de coing et de poire, de cépage macabeu, et des Côtes du Roussillon Villages : le Château de Saint-Roch et les Hauts de Saint-Roch sont épatants, mais le Kerbuccio, un assemblage original de mourvèdre, de grenache noir et de carignan, va révolutionner les palais.

Quand on le dégustera l’année prochaine pour la première fois, il aura passé 18 mois en fût de chêne, jalousement veillé par son attentif papa.

Boire, c’est bien, d’accord, avec modération, tout ça, mais bien manger, bien dormir, ce n’est pas mal non plus !

Quelques coups de coeur pour les amateurs d’authenticité

J’ai déniché quelques chambres d’hôtes à y passer la vie, et bien sûr des bonnes tables ! La première est particulièrement originale et agréable :

C’est le Grill du Château de Jau, qui de la mi-juin à la mi-septembre le midi sert le même menu à 28 euros tout compris.

Fougasse aux gratons, pain à la tomate et jambon de truie, côtelettes d’agneau et saucisse catalane grillées devant vous aux sarments de vigne, roquefort et sorbet à l’orange, le tout servi avec 8 vins du Domaine, que vous pouvez acheter et emporter.

Rien que pour cette table, ce lieu, ces vins produits sur place par Estelle Dauré, cette générosité, moi, je plie mon Mac et j’y retourne de suite bien accompagné bien sûr!

Il ne reste, repu, heureux, extatique, gavé, comblé, qu’à passer une douce nuit pleine de rêves : à La Chamberte tout à côté de Béziers, ou à la Vieille Demeure près de Perpignan, dans un ancien Prieuré, des chambres d’hôtes ravissantes où la gentillesse de l’accueil va de pair avec le charme de la déco.

La Chamberte est aussi une table d’hôtes, l’apéro vous sera servi au jardin sinon, demandez qu’on vous indique la resto-boucherie Magalas.

Désolé, vous n’en pouvez plus, mais ce n’est pas terminé : il faut à Perpignan aller manger chez Banyols & Banyols, à côté du Castillet.

Le menu du midi est à 14 euros, et le soir les spécialités de la carte : laissent pantois de bonheur gourmand comme pour le risotto aux châtaignes ou aux gambas, le tartare coupé au couteau, le carré d’agneau, ou les rognons de veau accompagnés de tian d’aubergine ou de gratin dauphinois.

Les desserts laissent baba , au chocolat comme celui au vieux rhum ou le feuilleté de framboises. Le tout est a raisonnablement arroser de vins du cru sans exagération .

Vous devez vous ruer, déguster, vous laisser porter, emballer, séduire et étonner, dans cette région que vous ne pouvez pas rater, avec ces vins que vous ne pouvez plus ignorer…

Vous devez comme moi célébrer … célébrer quoi ? ce que vous voulez ! l’important c’est de célébrer un truc, à table et le verre à la main, sur ce terroir généreux et accueillant. Bonnes routes !

Carnet d’adresses

Vignobles Gaujal de Saint Bon de Virginie Arnaud à Pinet
entre Sète et Cap d’Agde, sur les rives de l’étang de Thau
04.68.32.16.67

Domaine Saint Paul de Fannelaure à Castelnau de Guers
domaine viticole qui fait chambres et table d’hôte
04.67.98.93.87

la Chamberte à Villeneuve les Béziers
rue de la Source (04.67.39.84.83)

Domaine Cazes à Rivesaltes
4 rue Francisco Ferrer (04.68.64.08.26)

Château de Jau à Cases de Pène
chez Estelle Dauré (04.68.38.90.10)

Saint-Roch à Maury
chez Marc et Emma Bournazeau (04.68.29.07.20)

Mas Baux à Canet-en-Roussillon
chez Serge et Marie-Pierre Baux
Chemin du Mas Duran (04.68.80.25.04)

La Vieille Demeure à Torreilles (juste à côté de Perpignan)
6 rue Llobet (04.68.28.45.71)

Banyols & Banyols
(un nom prédestiné pour apparaître dans Gazoline !)
7 rue des Cardeurs à Perpignan (04.68.34.48.40)

Coup de Coeur dans le Santenay…

Faire du volume c’est bien mais la qualité c’est mieux. Ce fut depuis plus de vingt ans le choix des producteurs chablisiens.

Pourtant ces hommes et ces femmes sont furieux. On trouve du Chablis partout…
En Afrique du sud, en Argentine, au chili, en Californie, en Ukraine et le problème c’est que ces vins n’ont rien à voir avec les vins élevés en Bourgogne du Nord-est. Sachez qu’il se vend chaque jour plus de vin en fausse appellation qu’il s’en produit chez nous.

Heureusement qu’il n’est plus importable dans la communauté Européenne depuis quelque temps et il était temps.

Mais reste un problème bien plus difficile à résoudre c’est la production de faux chablis à l’intérieur même de l”appellation.

Le responsable de la coopérative déclarait récemment:

-“notre appellation est emblématique du mal viticole de notre pays. Personne ne défend les appellation de façon collective. C’est du chacun pour soi par contre on en profite un maximum.”

Ici nous avons deux chablis, celui des hommes et celui du terroir. Comme les terroirs sont grands et que les hommes sont faibles il y a de nombreux abus.

En faisant de l’étiquette on fait preuve de faiblesse. En 1970 il y avait à Chablis mille ha de vignes, il y en a 4000 aujourd’hui.

En 1976, les Petits Chablis se sont métamorphosés en Chablis. Et, dans les premiers crus des parcelles médiocres ont été regroupées avec des climats célèbres. On a planté là ou étaient les vaches.

Les rendements ont gonflé, alimentant la ronde des semi remorques qui partent vers l’Allemagne ou L’Angleterre, où près de la moitié des chablis sont commercialisées sous des marques locales.

A les goûter on comprend pourquoi les consommateurs étrangers commencent à préférer les blancs d’Afrique du sud ou d ‘Australie.

A la longue, ce productivisme ne peut pas payer. Depuis 20 ans le prix du Chablis a baissé et les 7 grands crus pâtissent de cette mauvaise réputation.

Le magazine anglais Décanter vient de publier que les meilleurs Chablis sont sous-estimés et sous-évalués.

Les vrais amateurs de Chablis savent que les vins issus de ses terres au sous-sol fait de calcaires kimméridgiens qui est un ciment blanchâtre enseerant dans sa masse de petits fossiles marins coûtent moins chers que ceux de la côte de Beaune, pour un plaisir équivalent ou supérieur.

Sous l’impulsion de Michel Laroche, une union des grands crus a vu le jour en l’an 2000. Une chartre de contraintes minimum est imposé aux adhérents, telle que la machine à vendanger, mais seuls 13 membres ont signés cette chartre.

Ils ne représentent donc que 50 % des grands crus. C’est peu et surtout pas assez.

Pourtant l’adéquation est simple, soit on respecte les règles qui font la qualité du Chablis, soit on se moque du monde en boisant des vins dilués et sans caractère.

La coopérative la Chablisienne y parvient en vinifiant plus du quart de l’appellation. C’est une autre leçon du cru, on peut faire du volume et de la qualité. Des viticulteurs consciencieux comme Vincent Dauvissat, les frères Raveneau restent les références inaccéssibles de l’appellation.

Les bons Chablis sont aussi proposés par de gros domaines comm Fèvres, Laroche, Brocart et Maison Latour qui vient de s’installer à Chablis. Mais les Beaumois arrivent, Bouchard vient de racheter Fèvre, Drouhin représente 38 ha et est entrain de passer à la culture biologique.

On sent une lassitude pour les chardonnay mous et à 14°.Nous allons plus vers une demande de vins blancs minéraux et peu boisés. c’est ici que l’on trouve les plus beaux nous dit Philippe Drouhin.

Chablis a donc un passé c’est sûr mais sa sécurité c’est son avenir et la qualité du passé doit être son devenir.

Les Avantages de Fruits à Coques…

Fruits à coques

Dans le mot oléagineux on retrouve la racine oléum qui signifie huile en latin.
Amandes, noisettes, noix et autres oléagineux sont souvent boudés en raison de leur richesse calorique,ils sont énergétiques .
100 grammes apportent 500 kcal et 60 mg de lipides. Mais excepté en cas d’allergie cette richesse en acide gras ne doit pas constituer un frein à leur consommation.
Les fruits à coque figure dans la liste des 14 allergènes obligatoire.
Il est rare d’en consommer 100 g ,une poignée représente entre 20 grammes à 30 grammes soit 150 kcal , un croissant représente 180 kcal.

L’Amande pour les fibres…

100 grammes d’amande donne 15 mg de fibres , elle concurrence le pruneaux et les céréales au son.
L’amande relance en douceur le transit intestinal et procure un effet rassasiant.
Des études ont prouvé qu’une alimentation riche en fibres permettait de réduire le risque de cancer de l’œsophage, de l’estomac et de l’intestin, et diminuait celui de développer un diabète de type 2.
L’amande est une source de calcium:100 grammes d’amande apportent 248 mg de calcium soit deux fois plus qu’un fromage blanc nature.
Toutefois ce calcium est moins bio disponible que celui des produits laitiers mais il pallier l’apport insuffisant des personnes allergiques aux produits laitiers ou tout simplement à ceux qui n’aiment pas les produits à base de lait.

La Noisette pour les défenses immunitaires…

Ce fruit oléagineux contient:
-du soufre, un oligoélément qui renforce les muqueuses respiratoires,nez, bronches et nous préserve des maladies ORL.
-du cuivre qui lutte contre les maladies infectieuses comme la grippe.
-du fer qui lutte contre l’anémie.
-de magnésium contre le stress
-du phosphore pour le fatigue intellectuelle , les insomnies
-toutes les vitamines B indispensable à la bonne marche de notre organisme,qui prise pendant la grossesse limite les risques de malformation fœtales.

La Noix contre la fatigue…

C’est un des fruits les plus concentrés en minéraux, elle contient:
-du potassium; 690 mg pour 100 grammes, bon pour le développement musculaire, la performance sportive, la récupération.
-du phosphore, 510 mg pour 100 grammes, stimule la mémoire.
-du magnésium : 130 mg pour 100 grammes, anti stress.
-du calcium: 61 mg pour 100 grammes, bon pour la solidité des os.
-du fer: 2,4 mg pour 100 grammes contre l’anémie.

La Pistache pour le cœur…

Ce fruit contient:
-90% des graisses contenues dans la pistache sont des acides gras insaturées, qui font baissées le mauvais cholestérol.
-C’est le fruit le plus riche en potassium 1 040 mg pour 100 grammes, aide à réguler la tension artérielle, à limiter le durcissement des artères.
-des polyphénols 3 grammes pour 30 grammes bénéfiques pour le cœur.
-des fibres qui réduisent l’absorption du cholestérol alimentaire.
La consommation de 30 grammes de pistache 4 à 5 fois par semaine entraîne une réduction du risque cardio- vasculaire selon une étude américaine.

Tous ces fruits sont une source de protéines , c’est pourquoi il est conseillé aux végétariens de manger une ou deux portions de ces fruits par jour pour combler leurs besoins en ces nutriments apportés par la viande.

La Cervelle de Canut une bien belle histoire…

Ce plat n’est qu’une longue histoire qui pourrait avoir des ramifications jusqu’à la renaissance.

Un peu d’histoire.
A cette époque les châteaux de la loire sont à mode.La cour et le Roi passe plus de temps à festoyer et faire de grandes et belles fêtes qu’à vivre à Paris.

C’est aussi l’époque de la création de la langue française, des pléiades de Pierre de Ronsard et de ses compagnons.

La Pléiade est un groupe d’hommes d’abord nommé « la Brigade » de poètes rassemblés autour de Ronsard avec du Bellay, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard (1525-1605), Remy Belleau, Jean Dorat, Jean de la Péruse mais aussi dans un autre registre Rabelais etc…

Les poêtes de la Pléiade défendent en même temps, l’imitation des auteurs gréco-latins et la valeur culturelle de la langue française. Ils imposent l’alexandrin et le sonnet comme des formes poétiques majeures.

Tous sont protégés par les Roi succéssifs et vivent de bourses qui leurs sont attribuées.

A la mort de Henri IV , Louis XIII succède à son père mais est beacoup trop jeune pour régner.

C’est donc le Cardinal de Mazarin qui prend les commandes de l’état et impose son style à l’Italienne.

Mazarin était un homme d’église qui avait été élevé par sa grand’Mère. Elle lui avait donné une véritable éducation florentine. Il aimait les arts de la table, les beaux vêtements et les plus belles choses, mais aussi l’ordre politique et social, les arts musicaux, la peinture, les écrivains et les poêtes.

C’est le rafinement exceptionnel de cet homme qui avait conduit Catherine de Médicis à l’introduire à la Cour du roi Henri IV pour qu’il apporte son savoir et son art de vivre afin d’éduquer cette cour de malotruts et de goujats.

Mais cet homme d’église était aussi un fin politique qui sut rapidement se rendre indipensable au royaume de France par ses conseils judicieux ou avisés.

Il semblerait que les gentilshommes de Florence se fournissaient en soieries dans la ville de lyon et un commerce florissant à cette époque existait entre les deux villes autour des étoffes de luxe.

Gentilshommes florentins
Mazarin conquis par la grande qualité des tissus luxeux de Lyon continua à se fournir aux même endroits une fois bien en place à la cour de France et c’est lui qui donna au jeune roi Louis XIII ce goût des belles choses, des beaux tissus de soies et de l’art de vivre florentin aidé en cela par Catherine de Médicis dont on ne sait pas si elle fut sa Maîtresse ou son amie.Cet art continua et l’éducation plus tard de Louis XIV sur ces sujets prouva qu’elle ne fut pas en vain.

Ce que nous savons par contre, c’est que malgré une ligne parfaite Mazarin aimait la bonne chère. Il affectionnait particulièrement un plat à base de crème de lait frais et d’une herbe sauvage qu’on soupçonne être de l’ail des ours ou de cerf et de vin blanc. Cette herbe donne de la force aux ruminants et autres bêtes sauvages qui se purgent avec en permanence.

Mazarin fut donc élever par sa grand’Mére qui le fortifia de son mieux. Mazarin en garda un souvenir ému et ce plat resta immuable tout au long de sa vie dans ses festins.

Mazarin avait sa cour et offrait de grands dîners. Il avait compris que si un homme veut avoir ses courtisans, tout savoir, tout connaître il doit faire de grands dîners où se retrouveront ceux qui l’entourent, les anciens comme les nouveaux….et il était de bon ton d’amener à ces dîners de nouvelles têtes…il aimait en outre recevoir avec honneur ses ennemis pour mieux les connaître et les amadouer.C’était un renard retort et très dur.

Pour travailler avec ou auprès de Mazarin il fallait avoir sa confiance et Mazarin gardait autour de lui un cordon d’amis qui allaient de son coiffeur, son tailleur, son médecin, ses muses, ses auteurs, ses musiciens…

Pour le raffinement,de beaux tissus de soie pour les plus beaux habits.
Il était de bon ton aussi entre courtisans de s’inviter les uns chez les autres ou les plats dégustés s’inspiraient beaucoup de ceux du Cardinal ou de ceux goûtés chez le Roi…

On peut donc penser que par le canal du tailleur et des marchands de soies, les mets royaux descendirent jusqu’à Lyon.
Le monde de la soierie fut une des richesses de Lyon qui industrialisa ses fabrications. Beaucoup de ses ateliers à la fin du XVIII siècle s’étaient établis dans le quartier de la Croix Rousse sur les hauteurs de Lyon.

Les tisserands fabriquants les étoffes de soie de la grande époque se faisaient remarqués par une grande canne qui ne les quittait pas et qui était recouverte de rubans de soies faites à la main et de fils d’or. Chaque pommeau la sculpture des armes de son ordre.

Après la révolution et la disparition de la royauté, le monde de la soie va sombrer dans une période néfaste et les boutiques des riches marchands ferment, mais les traditions demeurrent.
Peu à peu les derniers marchands tisserands vendent leurs biens et surtout ces rubans de soies et de fils d’or. Rapidement les cannes se retrouvent nues.

Seul reste le bois de l’arbre d’où elles ont été tailées, mais la canne reste nue mais demeurre.
Le nom canut vient donc de ce phénomène, les cannes nues devinrent "les canuts" surnom que l’on donna aux employés des dernières usines de tissage de la soie.

La canne est indispensable au tisserand car elle est aussi l’emblème du campagnonage qui s’étend dans le monde du travail manuel à partir de la fin du XVIII siècle.

Du temps de leur splendeur la cervelle d’agneau était un plat très prisé qui se mangeait entre travailleurs dans les riches ateliers. C’était l’encas de chaque jour, notre rondelle de saucisson d’aujourd’hui voir notre tranche de pâté…

Mais beaucoup d’ouvriers tisserands très pauvres n’avaient pas les moyens de se payer un plat aussi cher surtout avec les salaires offerts dans les nouvelles usines qui s’étaient installées à la Croix Rousse avec des moyens industriels rénovés.C’est cette pauvreté qui les a pousssé à cette pénible mais célèbre révolte, "La révoltes des canuts au cours des années 1831/1834".

Les ouvriers tisserands travaillaient durs et longtemps chaque jour, ils se nourrissaient de fromages frais qu’ils faisaient eux mêmes et se les partagaient au travail en les accomodant des produits de leurs jardins. Un amènenait le vin , l’autre les condiments qu’il avait récolté et les derniers les herbes qu’ils avaient ramassé.

Consciemment ou inconsciemment, ils ont reconstitué le fameux plat de Mazarin. Ce plat devint le plat des canuts , c’était leur cervelle à eux, celle qu’il ne pouvaient pas se payer aussi ce plat va devenir rapidement pour se moquer de leurs riches condisciples "La cervelle des canuts " et plus tard "la cervelle de canut"..

Il est certains que ce plat n’est pas du au hasard et que dans les familles de tisserands ou on était tisserand de père en fils et on vivait dans le respect des traditions ancestrales on ait aussi conservé la tradition de la nourriture et de cerains plats ou on n’entrait pas dans le compagnonage.

Une chose est sure c’est que la création en cuisine n’existe pas et les idées des uns et des autres ont toujours une source. Dans un milieu de création comme pouvait l’être celui des tisserands il est probable que ce plat en a profité beaucoup plus que d’autres et lui ont permis de gagner ses lettres de noblesse.

La crétion culinaired’aujourd’hui ne restera toujours qu’une bonne copie améliorée. Pmarchesseau
Ce plat resta à la postérité et les halles de Lyon d’aujourd’hui en sont le fervent porte drapeau ce qui n’est pas pour nous déplaire et bien mérité.

Les halles de lyon à Paul Bocuse reconnaissant et à la Cervelle de Canu

Les mots et expressions de la table

Pourquoi dit-on "Mettre la Table"?

On vous l’a fait à coup sûr : Au cher bambin à qui l’on demande d’aller mettre la table, le sale gosse de répondre "D’accord mais je la mets où ? " . En fait c’est lui qui à raison, au Moyen âge, on mettait réellement la table, c’est à dire qu’on installait des tréteaux sur lesquels on posait des planches…

* Pourquoi dit-on "mettre le couvert" ?

Jusqu’au 15e siècle, il était d’usage de "servir à couvert", c’est à dire de couvrir d’une grande serviette blanche les plats et les mets exposés sur la table ou sur le dressoir, afin de montrer aux hôtes que toutes les précautions avaient été prises pour éviter un empoisonnement. De là, l’expression "mettre le couvert" pour dresser une table, qui s’appliqua ensuite au repas lui-même: "avoir son couvert mis chez quelqu’un", c’est d’y être reçu pour déjeuner ou dîner.

* D’où vient l’expression " Entre la Poire et le fromage" ?

La scène du banquet dans le château fort, ou l’on voit tous les convives, s’empiffrer de carrés de viandes tandis que d’ affriolantes servantes remplissent les verres de moult breuvages est complètement fausse. L’ordonnancement du repas était profondément différent. Les pauvres eux mangeaient ce qu’ils trouvaient, mais les seigneurs et leur suite commençaient par manger des rôtis de toutes sortes sans rien boire (même pas un verre d’eau). Venaient ensuite les poires (le fruit le plus répandu à l’époque), il y en avait de nombreuses variétés et elles servaient à la fois de légumes et de désaltérant. Ce n’est qu’après que l’on buvait du vin, non pas pour épancher sa soif, mais pour y goûter, avec le fromage.

* Pourquoi trouve t-on des couteaux à bout ronds ?

Et tout le monde de répondre : pour ne pas que les enfants se blessent !
Faux ! D’abord, il n’y a que depuis très peu de temps que les enfants prennent place entière autour de la table, avant ils avaient leur propre table (mais sans couteaux)
La vraie raison est ailleurs, Le cardinal de Richelieu irrité que les gentilshommes se curent les dents à table avec leur couteau, demanda à son coutelier d’arrondir les bouts de ces ustensiles en promulguant un édit en 1669.

* Pourquoi ne doit-on pas couper la salade avec un couteau ?

Parce que ça ne fait pas distingué ?
Encore une fois derrière le " bon usage " se cachent des raisons bassement matérielles, les couteaux étaient souvent en argent, or l’argent avec le vinaigre ce n’est pas terrible…

* A propos du cure-dent…

Considéré par les Romains comme un objet indispensable, le cure-dent était en ivoire, en or ciselé ou en argent. En France au 17e siècle, il devint très impoli de se curer les dents avec un couteau; une personne éduquée se rinçait la bouche avec du vin et utilisait un cure-dent, fabriqué dans des bois parfumés comme le rosier, le cyprès ou le myrte. Il existait des cuillères pliantes dont le bout du manche se dévissait et cachait un cure-dent.

* A quand remonte l’usage de l’assiette?

Le mot "assiette" désignait à l’origine le fait de placer le convive assis à table, puis l’action de mettre les plats sur la table, enfin le service du repas. Dans l’Antiquité les assiettes plates ou creuses étaient en terre cuite, en bois ou en métal, voire en pâte de verre moulée.

La désignation "assiette" dans le sens de la vaisselle individuelle n’apparut qu’au 16e siècle, remplaçant l’écuelle, le tranchoir ou tailloir médiéval : une plaque circulaire, rectangulaire ou carré, en bois, en métal ou en verre, sur laquelle on posait une tranche de pain qui absorbait le jus des aliments posés sur le tranchoir.

L’assiette creuse individuelle la mazarine fut introduite en 1653 en France par le cardinal de Mazarin.

Les premières assiettes, réalisées en étain, en argent ou en or, étaient destinés aux nobles et aux rois, tandis que le peuple mangeait dans des poteries.

L’assiette resta un symbole de luxe jusqu’à ce que, sous Louis XV, la faïence et la porcelaine se généralisent pour toutes les pièces du service de table; à la fin du 18e siècle, l’assiette appartenait à tous. l’assiette plate couverte d’une cloche se développa à partir de 1750.

* Depuis quand utilise t-on les couteaux à table ?

En pierre ou en bronze à la préhistoire, le couteau fut en fer chez les Celtes et devint fermant chez les Romains. Au moyen Age, le couteau était un objet personnel que l’on portait à la ceinture ou dans un étui.

Il y avait de grands couteaux réservés aux écuyers tranchants qui découpaient et tranchaient la viande. De petits couteaux étroit, le "parepains", servaient à plusieurs usages; préparer la tranche de pain du tailloir, piquer la viande et la porter à la bouche par le bout pointu de la lame. Avec l’apparition de la fourchette pour piquer les aliments, le bout de la lame du couteau s’arrondit peu à peu.

Les couteaux de table ont commencé à se différencier selon leur usage au cours du 17e siècle. En 1929, l’Econome, couteau éplucheur, fut breveté par Pouzet et fabriqué à Thiers.

* Quand apparurent les premières carafes ?

Remplaçant l’aiguière, la carafe apparut à la fin du 17e siècle et se développa au 19e siècle avec l’usage des verres individuels comme le carafon, flacon de champagne. Le porte-carafe ou dessous de carafe date du 18e siècle.

* D’ou vient l’expression Tchin-Tchin ?

Vous connaissez sans doute l’histoire de cet industriel qui après avoir signé un important contrat en Chine, honore ses hôtes d’un contrat d’adieu ou l’on sabre le champagne et lance à la cantonade un bruyant : "Tchin-Tchin !

" Le responsable de la délégation chinoise, après quelques secondes d’hésitations lève son verre à son tour en criant : "France ! France !"

Et Oui Tchin- tchin est devenu synonyme de trinquer. Pourtant quand on y regarde bien, il y a là une bizarrerie… La prochaine fois que vous serez en tète à tête au restaurant, trinquez avec votre partenaire ! Et écoutez le bruit ! Ça fait Tchin, pas Tchin-Tchin ! Il manque donc un Tchin ! Quel est donc ce mystère ?

Et bien voilà, au moyen âge, l’empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique fort répandue dans certains milieux.

Échanger un peu de son breuvage avec quelqu’un était donc en ces temps dangereux un signe de confiance mutuelle. Les verres étaient forts remplis de vin ou de bière, l’apéritif n’existait pas, et souvent dans des matières solides, argent, étain, fer, bois.

L’un des 2 buveurs commençait à cogner son verre contre l’autre de telle façon qu’une partie du liquide s’éclabousse et atteigne l’autre verre , premier Tchin. Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse, 2ème Tchin.

Avec le temps, la confiance entre buveurs est revenue, on ne trinque maintenant qu’une seule fois et sans brutalité , Tchin !.

Il est curieux de constater que pendant les années 70, cette coutume à eu tendance à se perdre, remplacée par le lever du verre à l’Américaine. Depuis les années 80 la tradition est repartie, allez donc savoir pourquoi ! Tchin !

* Connaissez-vous l’histoire de la fourchette ?

L’histoire de la diffusion en Europe de la fourchette , couvert à dents pointues avec un manche a pris neuf siècles. Au moyen Age, la fourchette n’avait que deux dents et était un objet aussi rare que luxueux, avec un manche en cristal ou en ivoire.

Jusqu’au milieu du 17e siècle en France, on mangeait avec ses doigts. la fourchette fut introduite par la reine Catherine de Médicis, au 16e siècle, et apparut à la table de son fils. le roi Henri III.

Invité à quelques festins de la noblesse vénitienne par le doge, Henri III fut intrigué par un ustensile de table qu’il n’avait encore jamais vu: un manche finement ouvragé en corne, en ivoire ou en pierre dure, prolongé par deux dents effilées.

Cet accessoire ingénieux qui se nommait "fourchette (petite fourche) présentait le double intérêt de piquer les viandes plus élégamment qu’avec ses doigts ou la pointe d’un couteau, en évitant de tacher cette fraise tuyauté et empesée que la mode imposait de porter autour du cou.

L’usage de la fourchette pour porter l’aliment de l’assiette à la bouche ne s’installa qu’à la fin du 18e siècle.

* Et celle de la serviette ?

La serviette nous vient des Romains. Dans l’Antiquité, des esclaves portant des aiguières circulaient près des lits et versaient sur les mains des convives une eau fraîche et parfumée qu’ils essuyaient avec une serviette. Au Moyen Age, le "doublier" ou la "longuière", longue pièce de toile posée sur les bords de la table, servait à tous pour s’essuyer les mains et la bouche. Puis, on utilisait la "touaille", toile longue de 4 mètres et pliée en deux sur un bâton, accrochée au mur comme un torchon lors des repas, que l’on prenait debout. On s’essuyait alors avec la touaille ou avec le revers de la main, ou sur son habit.

La véritable serviette fit partie du couvert au 16e siècle en Hollande.

* D’où est originaire le mazagran ?

D’une ville algérienne nommée Mazagran. Le 3 février 1840 au poste de Mazagran, une centaine de Zouaves résistèrent pendant trois jours à un millier d’Arabes, réchauffés par du café brûlant et sucré, arrosé d’eau de vie, servi dans un verre à pied. Le mazagran ou brûlot, tasse épaisse en forme de verre à pied, fut créé par la manufacture de porcelaine de Bourges.

* Connaissez vous l’histoire de la nappe ?

La nappe médiévale, placée sur une planche à tréteaux, était recouverte d’une pièce de tissu pliée en deux, appelée "doublier", destinée à s’essuyer les mains et la bouche. Elle fut remplacée par une longue pièce de toile posée sur les bords de la nappe : la "longuière".

Dans la maison du Roi, les nappes étaient conservées par un officier qui avait le titre de "garde nappes", un des serviteurs les plus importants avec la "lavandière du roi"; le linge de maison était aromatisé avec de la lavande ou des roses et rangé dans des coffres de bois couverts de cuir, cloutés et fermés à clé.

Vers 1850, arrivèrent sur les tables bourgeoises des nappes ornées de broderies, de jours, d’application ou d’incrustations. Au début du 20e siècle, on assista au triomphe de la broderie à trous dite "anglaise" et la richesse d’une demeure s’évaluait à l’importance des piles de nappes et de serviettes.

* A quand remonte le sandwich ?

Passionné par son jeu de cartes et ne voulant pas quitter sa table pour aller déjeuner, lord John Montagu, comte de Sandwich (nom donné par son ami l’explorateur James Cook à l’actuel archipel des îles Hawaï), son cuisinier lui prépara un en-cas : deux tartines de pain beurré avec une tranche de viande au milieu. Cela se passait en 1762…

* A quelle époque a été inventé le tire-bouchon ?

Son ancêtre servait à extraire une balle du canon d’une arme à feu. Le tire-bouchon apparut au 17e siècle selon le principe de la vis sans fin. En forme de T, écrou à vis, le tire-bouchon fut breveté en 1795 par l’anglais Samuel Hershaw.

* Quelle est l’origine du mot sommelier ?

Du provençal "saumalier". Au 13e siècle, le sommelier avait la charge de conduire les bêtes de somme. Ensuite, il se spécialisa, désignant un "officier" chargé des services concernant les vivres et le matériel; dans une maison, il était chargé de tout ce qui concerne la table; mettre le couvert, acheter et fournir le vin, garder le linge et la vaisselle.

* Quelle est l’origine du mot "entremets" ?

Au Moyen Age, le repas se déroulait en plusieurs services. Au moment du débarrassage, dans les grands repas, des artistes, jongleurs, chanteurs et danseurs venaient combler le temps mort qui séparait deux services : l’entremets.

Les gestes simples pour se détendre au quotidien

Et pour compléter, quelques gestes simples à appliquer au quotidien

– Evitez la station " debout immobile " : la pesanteur attire en effet le sang vers le bas des jambes ! Cependant ne tombez pas non plus dans l’excès inverse en restant assise des heures sans bouger. Trouvez le juste milieu en essayant de faire le maximum de mouvements pendant la journée.

– Surélevez vos jambes devant la télévision ou quand vous êtes couché.
– Pratiquez une activité physique comme la marche, la natation, le vélo, la gymnastique douce…

– Evitez le port de talons trop hauts et marchez de temps en temps pieds nus : vous exercez ainsi une pression sur votre voûte plantaire, qui active le retour veineux vers le haut du corps.

– Préférez des vêtements amples et légers plutôt que des pantalons serrés qui ont tendance à comprimer l’appareil circulatoire. Portez des chaussettes avec des élastiques qui ne compriment pas les chevilles ou des bas de contention vendus en pharmacie.

– Evitez les bains trop chauds et préférez les douches tièdes ou froides.

– L’utilisation de crèmes anti-jambes lourdes peut également vous soulager.

– Certaines tisanes à base de fruits rouges ou feuilles de vignes rouges peuvent également être consommées.

La maîtrise de la mémoire du goût et ses conséquences…

La gourmandise est une mutation, une telle aberration du besoin qu’elle finit par gouverner complètement ou il faut avoir très faim pour que le désir de survie abolise les conditionnements.
Même les animaux évolués savent se montrer capricieux et gourmands, surtout lorsqu’ils sont domestiqués et dépravés par la fréquentation de l’homme.

A coup de déductions scientifiques et d’explorations méthodiques des détritus laissés sur leurs sites par nos lointains parents, on a pu de paliers en paliers, établir leurs menus comme si nous avions été présents à leurs repas.

C’est à la poursuite de sa nourriture devenue, de plus en plus carnée, et faite de protéines animales et caloriques, agissant comme auxiliaires de survie que l’humanité prit nombre, grandit, se déplaça et émigra en se frayant un chemin à travers le monde.

Pour se procurer toujours davantage de cette nourriture devenue indispensable, qu’elle devînt de plus en plus habile et qu’elle exploita ses moyens pour la faire évoluer vers la civilisation qu’elle se devait de créer pour survivre : Armes, outils, industrie, organisation sociale. Plus son alimentation se diversifiait, plus son génie se déployait.

Quand le bipède Homo Erectus, devenu sapiens par des siècles d’ingéniosité dans la recherche de nourritures variées et préférées sut maîtriser et se servir du feu sans crainte, il trouva meilleur de cuire ses aliments.

Nous verrons plus tard comment il s’y prit, mais cette évolution fut primordiale dans l’évolution de son comportement et dans son art de vivre. Cette évolution entraîna de nouvelles découvertes qui améliorèrent singulièrement son ordinaire.

Avec l’élargissement de sa pensée, l’évolution de son cerveau, ses nouvelles façons de se nourrir modifièrent une fois encore son anatomie. Ses possibilités digestives se restreignirent, l’estomac n’ayant plus les mêmes besoins vu l’amélioration des nourritures ingurgitées.

Sa mâchoire perdit de son efficacité au profit de celle de son cerveau. Il maîtrisait mieux le cuit que le cru.

En même temps on s’aperçoit qu’il maîtrise mieux le choix et le stockage de ses provisions.
Peu à peu, c’est une civilisation organisée qui prit naissance et, très vite l’homme prit conscience de la notion de cuisine.

C’est-à-dire, une préparation raisonnée de denrées comestibles, variées et déjà saisonnières selon un mode rationnel propre à chaque groupe social ou ethnique ou religieux par la suite.

Cette tradition procédait à la fois des ressources locales, mais était souvent tributaires du climat, du sol, de la faune mais aussi des tabous religieux vecteurs de préoccupations de salubrité ou de la sauvegarde d’un shéma de société qu’il avait lui même défini.

Dans le futur, plus les civilisations à travers le monde se raffinèrent et plus les échanges commerciaux et culturels se multiplièrent, et plus l’alimentation devient compliquée et variée.
La civilisation disait un philosophe, c’est lorsque devient nécessaire ce dont, jusque-là, on n’avait pas besoin.

Désormais, la nourriture sera un élément, un facteur social et Parfois même une identité. Ainsi les opothages de Djerba au temps d’Ulysse découvrirent des goûts nouveaux et un savoir faire culinaire qui donnèrent un effet et un reflet sur la mentalité et l’évolution de la consommation de cette ethnie.

L’opothérapie c’est l’utilisation thérapeutique d’organe ou d’extraits d’organes d’origine animale. Elle est d’ailleurs remplacée par l’hormonothérapie et s’oppose dans les faits aux herbivores qui ne mangent que des éléments de base végétaux.

Dis moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es.
En dépit du progrès, un peuple à la morale sévère se contentera toujours d’une morne pitance, très classique ne permettant aucune évolution, aucune recherche ni aucun agrément visuel ou olfactif.

On le comprendra mieux avec le fameux brouet spartiate ou en constatant les habitudes alimentaires restées frugales des plus riches communautés mormones américaines d’aujourd’hui ou d’hier et quand la théologie se mêlera passionnément de diététique au moment de la contre-réforme.

Si les particularismes ethniques, régionaux ou religieux portent plus sur les accommodements des recettes traditionnelles ou les rites des festivités, ils sont aussi la conséquence d’une attirance générale de groupes de population pour certaines denrées de base ou certains aromates qui ont poussé dans l’ensemble naturellement sur leur sol ou s’y sont acclimatés avec bonheur..

Il y a les pays qui possèdent sans problème du froment, du seigle, du maïs, des pommes de terre, des pâtes, du riz, du vin, de la bière, de l’huile, du beurre, du laitage,de l’ail, des oignons, du porc… des goûts qui ont conditionné l’économie locale.

Nous verrons et découvrirons d’ailleurs petit à petit, au fur et à mesure des chapitres de l’évolution humaine, les symboliques de chacun des produits, (lignes éduco-physiologique, mot que je viens d’inventer, ne le cherchez pas dans le dictionnaire mais essayez de le comprendre) qui ne sont pas nées par hasard).

Curieusement, les frontières de ces préférences coïncident avec les frontières dialectales des plus vastes ensembles. Ce sont, en tout cas, les données culturelles qui ravissent les ethnologues, les préférences restant d’autant plus marquées que l’isolement des uns et des autres a persisté pendant de longs siècles.

D’autres fois, il semble que ce soit un choix délibéré, un privilège auquel on tient comme à un héritage.

Des phobies alimentaires sont aussi à signaler. Essayez de faire boire du lait à certaines personnes victimes de la famine, elles en seront gravement malades…essayer de faire manger un ou une anorexique, c’est un possible et cette maladie conduit le malade souvent jusqu’au suicide…

Il a fallu les explorations, la colonisation ou la pollution d’une moitié de la planète pour qu’une sorte de standardisation alimentaire s’instaure peu à peu dans le moule d’une évolution générale vers la manière de tables occidentales.

La mode du pain blanc à la farine importée coûte chère aux nouvelles républiques africaines où l’on méprise désormais à tord les féculents locaux pourtant bien meilleurs.

C’est que les envahisseurs ou les émigrants ont de tous les temps, transporté avec eux leurs habitudes alimentaires comme on le ferait sentimentalement d’un peu de sa terre natale et c’est normal.

Les grandes migrations ethniques ont enrichi les peuples accueillants, de cuisines nouvelles qui se sont encrées dans les habitudes alimentaires de ces pays d’adoption.

Les Italiens avec leurs pâtes et leurs pizzas, les Arabes et leurs couscous, les slaves et leurs poissons fumés, les Belges et leurs frites, les Japonais et leurs poissons crus, les Chinois et leurs cuisines, les indes et leur curry.

Le couscous n’est il pas devenu le plat le plus dégusté en France?
Mais si nous suivons les symboliques de la terre et des produits en emmenant leurs us, leurs coutumes et leurs cultures au sens propre comme au figuré, c’est un peu de leur terre natale qu’il emporte et amène avec eux.

Il ne faut pas négliger ces deux termes qui sont d’une grande importance. Les deux actions sont concomitantes. Le migrant emporte avec lui un savoir qu’il transporte dans ses bagages et c’est souvent le seul donc il y tient. Il va ensuite l’exploiter sur son nouveau sol. C’est un lien qui va installé et quelque part lui permettre de conserver son identité jusqu’à la fin de sa vie.

Mais, pour que cette identité survive dans ce monde nouveau, il va devoir divulguer son savoir, partager sa connaissance qui petit à petit va dépasser les limites de son propre entourage et partir à la conquête d’un nouveau public puis de nouveaux fans.

Dans certains cas cette nouveauté peut devenir une mode.
Cette évolution amène souvent une modification des éléments de consommation ou de divulgation des compositions culinaires locales en créant des amalgames ou des mélanges.

A ces nouvelles normes diététiques, comme celles de respecter ou pas les normes religieuses du migrant comme celles des accueillants, les peuples conquis finissent par céder dès qu’ils perdent leur propre identité dans le désir de résister aux intrus.
De toute façon on ne résiste pas ou peu à la tentation. C’est le propre de l’intelligence et la base de la curiosité.

Créez le besoin,notre cervelle fera le reste.
Tandis qu’ils évoluent vers un reflet de l’image des conquérants, l’alignement alimentaire finit par gagner l’ensemble de la population, du haut de l’échelle sociale vers le bas.

On peut d’ailleurs remarquer que c’est souvent le haut qui innove suivi par la plèbe qui prend toujours sa part même si elle est faible. Mais c’est ce qui fait le marché.

Il vaut mieux 1000 000 de personnes achetant petit que dix qui achetant gros. C’est le début de l’économie de marché. Il est plus facile de perdre un gros client que des millions de petits. C’est aussi ça l’échelle sociale économique.

Oui, l’aliment est un signe social. Depuis les temps anthropophagiques, il s’y rattachent des magies d’identification. La nourriture du plus fort comme sa religion, nourriture de l’esprit sera toujours la meilleure. Le plus fort sera celui qui est le principe des vases communicant saura et aura pu imposer sa nourriture.

Pourtant chez les peuples occupés et dominés par les envahisseurs, manger comme les indigènes aura toujours été une déchéance pour un colon ou un snobisme. Ce qui par la suite est moins offensant pour le soumis et même intéressant car c’est souvent le début d’un renversement de situation.

On commence par goûter la nourriture, on la découvre, on l’apprécie puis, on apprend les mœurs et les coutumes, et on les pratique, on les adopte et on est conquis par cette nouvelle éducation qui devient la sienne.

Le colonisateur par contre ne se fera pas faute d’exporter les denrées exotiques hors des territoires occupés. Il bénéficie, avec des fortunes diverses, d’un succès de curiosité ou comble plus ou moins rapidement des besoins réels.

Certains de ces produits coloniaux s’adapteront un peu partout plus deviendront une mode, un besoin un snobisme.

Ils seront ainsi ultérieurement transportés vers de nouvelles destinations où ils deviendront si communs qu’on finira par oublier leur patrie d’origine.

Ce sera plus tard, l’histoire des grands voyageurs et la rencontre des hommes avec des continents et des produits nouveaux comme la tomate, la dinde, la pomme de terre, le manioc par exemple ou bien d’autres choses encore.

Ce sera la route des épices, des tissus, des bois précieux, des soieries du vin des huiles mais aussi la cupidité des hommes avec l’ esclavage.

Il ne faut pas oublier, que la plupart des fruits classiques de nos vergers, comme la pomme, la pêche, le raisin, l’abricot, les légumes, les hôtes des basses-cours ont précédé et suivi des migrations humaines depuis l’Antiquité et parfois bien avant.

Aujourd’hui, ils sont naturellement appréciés mais quel chemin parcouru par l’homme pour en arriver là.

A suivre demain comment la mémoire à créer le besoin, le besoin la gourmandise la gourmandise le profit et le profit l’économie.

Le jeûne une thérapie à utiliser avec précaution

De nos jours de plus en plus de personnes sont en recherche d’un mieux être physique et psychique, et le jeûne s’inscrit pleinement dans cette démarche. En effet le jeûne apporte une détoxination du corps en profondeur, un regain de vitalité et une vision plus claire de sa vie.

Qu’est ce que le jeûne ?

Vous le savez c’est une abstinence de nourriture, pendant un temps relativement long, dès qu’il se passe 24 heures on est déjà en jeûne ; avant on parle de sauter un repas ou deux, ce n’est pas vraiment du jeûne. La durée maximale du jeûne n’est pas fixe puisque on parle historiquement assez souvent de jeûne de 40 jours.

Interrogeons nous sur notre rythme de vie qui est de manger le jour et de jeûner la nuit. Lorsque nous mangeons tard le soir l’appétit au petit déjeuner n’est pas au rendez-vous c’est un signe que le jeûne nocturne n’a pas pris fin (ou faim !) et peut se poursuivre. En anglais le mot « breakfast » signifie comme le mot français « déjeuner » rompre le jeûne. La nuit chaque personne en dormant s’occupe d’elle-même au calme, au chaud et en confiance ; ce sont là les principes nécessaires à la réussite de tout jeûne.

Donc jeûner c’est s’abstenir de manger, parfois même de boire, on parle alors de jeûne sec, et bien sûr là cela ne dure pas 40 jours. C’est donc une méthode de purification importante, qui par un procédé encore un peu mystérieux pour certains, va permettre au corps de mobiliser des énergies neuves, pour refaire des tissus, éliminer des surcharges, et présider à ce phénomène qui nous est cher en naturopathie qui est l’auto-guérison, stimuler en quelque sorte cette intelligence cellulaire, intelligence biologique, qui va gérer au mieux notre santé, bien mieux que ne le ferait notre raison, notre intellect.

Origine du jeûne

On sait que le jeûne dans l’histoire a été pratiqué d’Orient en Occident dans toutes les grandes sociétés traditionnelles, et qu’il est très régulièrement associé à des rites, car il y a une magie du jeûne comme il y a une magie de la purification : des jeûnes précèdent des intronisations, des adoubements de chevalerie, des initiations tibétaines, indiennes, égyptiennes bien sûr, celtes, mayas, on retrouve des traces bibliques évidentes et aussi dans la pensée indienne, …donc l’histoire ne manque pas de témoignages.

L’histoire du peuple Hounzas, citée entre autres par la Doctoresse Kousmine et le Dr Lützner, est exemplaire. Ce peuple des hautes vallées de l’Himalaya centrale vivant pratiquement isolé du reste du monde, n’avait pas toujours de quoi nourrir ses habitants pendant toute l’année, et en attendant que l’orge soit mûre, il jeûnait pendant des semaines tout en travaillant à ses taches annelles, dans la joie et sans besoin superficiel. Il ne connaissait ni la maladie ni les policiers et la vie quotidienne des Hounzas n’obéissait qu’à des principes naturels. Aujourd’hui la vallée étant devenue accessible, les Hounzas importent des produits raffinés (farine, conserves, sucre) et les maladies caractéristiques du monde civilisé ont fait leur apparition, ainsi que le besoin de policiers.

Pourquoi jeûner ?

Du fait de l’abondance de nourriture, souvent trop riche et du manque d’exercice physique quotidien, notre corps stocke les calories en trop qu’il n’arrive pas à brûler. A cause de cet encrassement il lui devient impossible de régénérer ses cellules de façon efficace, et d’éliminer les toxines emmagasinées issues de la pollution, des additifs alimentaires, du stress… Tout cela pèse sur nous, nous rend plus facilement malade, fatigué en sous vitalité. Aussi il paraît judicieux de réintroduire volontairement un temps de disette qui permet à l’organisme de brûler les réserves de graisse, de renouveler les cellules, et d’éliminer les toxines. Dans l’ordre, le corps élimine tout ce qui lui pèse, puis ce dont il n’a pas besoin, puis ce qui le dérange et enfin tout ce qui le rend malade.

C’est une cure de rajeunissement pour tout notre corps. Rappelons que les enfants malades jeûnent spontanément, laissant leur corps s’auto-restaurer (le mot restauration ne signifiant pas seulement alimentation). De même chez les animaux le jeûne est une méthode de survie programmée par la nature et qui permet de passer certaines périodes sans nourriture. Citons les oiseaux migrateurs qui font leurs longs parcours en jeûnant et en puisant dans leurs réserves de graisse accumulée durant l’été. Les bouquetins, chamois, et cerfs qui ont à lutter contre la neige et le froid, vont aussi accomplir le rut et déployer plus de puissance durant cette période de jeûne. Le jeûne n’est donc pas synonyme de fatigue chez les animaux, au contraire.

Les 4 règles du jeûne selon le Dr Lützner

– S’abstenir de mnger mais boire beaucoup (eau, tisanes, bouillons de légumes, jus de fruits dilués).
– Supprimer tout ce qui n’est pas indispensable et nous nuit : alcool, tabac, sucreries, …
– Se libérer du quotidien : du travail, du téléphone, des nouvelles, des soucis, pour aller à la rencontre de soi-même.
– Se comporter de façon naturelle et faire tout ce qui est bon pour notre organisme : repos, oxygénation, mouvement, lectures, musique…

Les différentes formes de jeûne

Le jeûne le plus communément pratiqué et le plus simple est le jeûne hydrique qui se résume à des boissons sans aucune alimentation solide.

Selon sa durée on parlera de jeûne court ou diététique s’il est inférieur à 7 jours, de jeûne moyen entre 1 et 2 semaines et de jeûne long ou thérapeutique à partir de 3 semaines, mais ce dernier se fait en clinique spécialisée comme en Allemagne par exemple. On estime à 2 millions le nombres d’allemands ayant déjà pratiqué un jeûne, alors qu’il se monte à quelques centaines tout au plus en France.

Le jeûne hydrique Buchinger se fait sur une semaine avec la prise de tisane le matin, du jus de fruit coupé avec de l’eau dans la journée et d’un bouillon clair le soir.

Le jeûne sec quant à lui n’admet aucune boisson et ne peut se faire plus de 2 ou 3 jours. Il produit un nettoyage en profondeur des cellules et peut se pratiquer à la fin d’un jeûne hydrique.

Un peu dans le même esprit de détoxination du corps citons les monodiètes de saison, comme la cure de raisin de l’automne qui associe plaisir et purification. Grand nettoyage d’automne, elle sollicite tous les organes d’élimination : la peau, les reins, le foie, et les intestins. Elle est aussi rajeunissante.

Les bienfaits du jeûne

Une perte de poids : même si les effets d’une semaine de jeûne vont bien au delà d’un simple régime, la perte de poids associée est réelle, allant de 5 à 10% du poids selon le poids de départ, plus pour les hommes et un peu moins pour les femmes. A noter qu’une personne sans surpoids ne perdra que le strict minimum qu’elle reprendra d’ailleurs à l’issue du jeûne.
Un nettoyage en profondeur : pour éliminer les graisses superflues dues à une suralimentation, les toxines dues au stress et aux pollutions diverses.
Une régénération : l’énergie digestive non utilisée est réorientée vers la guérison et la cicatrisation
Une augmentation des défenses immunitaires par une activation des cellules de défense du corps
Un déconditionnement vis à vis des stimulants artificiels et de certains médicaments
Une peau neuve en nettoyant l’intérieur de notre corps le jeûne permet de retrouver une peau plus jeune et plus souple
Une prévention vis à vis de nombreuses maladies et des troubles du vieillissement prématuré ou de la ménopause
Une stimulation de tous les sens
Une correction de l’hypertension et du cholestérol après une semaine de jeûne
Un regain de vitalité à l’issue du jeûne, ce que font les sportifs en préparation aux compétitions (Y. Noah, C. Chabaud, …)
Une vision plus claire de qui on est et de ce que l’on veut, le jeûne va nous aider à nous recentrer, à aller vers l’essentiel.
Un lâcher prise face aux stress de la vie
Un tournant qui aide à prendre des décisions dans les moments charnières de notre vie

Contre-indications au jeûne de 5 jours :

Certaines personnes trop affaiblies ne pourraient pas bénéficier des bienfaits du jeûne car leur force vitale est insuffisante, par exemple dans le cas de diabète insulino dépendant, de malades épuisés, dévitalisés, de malades sous médications chimiques lourdes (car l’effet des médicaments est multiplié et leur toxicité devient incontrôlable) et en cas de grossesse.

Jeûner seul ou en groupe

Il est possible de faire un jeûne seul, en suivant par exemple les conseils du Dr Lutzner dans son livre « Comment revivre par le jeûne » et à condition de ne pas être dépressif, ou sans force suite à une maladie, ou trop tendu et stressé, ou sous médication forte. Cela demande de la volonté et du courage mais c’est possible. Ne pas hésiter à se faire soutenir par des gens qui ont déjà jeûné. Vous pouvez jeûner partout où vous vous sentez à l’aise, au calme, dans un endroit serein, sans contrainte, loin du stress, du bruit… En effet ce vide intérieur du jeûne sera comblé par la beauté environnante grâce aux 5 sens mis en éveil. Ne pas oublier qu’un jeûneur est plus sensible aux perturbations et stress extérieurs.

Toutefois en groupe les choses sont plus faciles car chaque jeûneur est épaulé par les autres, et les impressions, sensations, doutes et joies sont partagés. Pour un premier jeûne de plusieurs jours il est recommandé de le faire en dehors de son cadre habituel avec quelqu’un d’expérimenté. C’est en général au 2e ou 3e jour que l’on ressent une certaine fatigue due à l’épuisement du glucose disponible dans le sang, alors que le corps commence la transformation des graisses en sucre. Personne ne vient par hasard au jeûne, et les groupes ne se forment pas non plus par hasard, car beaucoup de sérénité, des échanges profonds voient le jour lors de jeûne en groupe.

Les deux plus grands spécialistes du jeûne que sont Shelton aux Etats-Unis et Bertholet en Suisse, puis Désiré Mérien et Pierre-Valentin Marchesseau en France, tous ceux qui ont vécu et parlé du jeûne, parlent aussi de l’importance de l’ambiance.

Ils parlent de l’importance du climat car il est toujours plus favorable de jeûner dans un climat chaud, doux, tempéré, d’accompagner le jeûne de lectures positives, de relaxations, de gymnastique douce, de contacts avec la nature, de bain ou de massages.

L’entrée et la sortie du jeûne

Il est important de réduire son alimentation avant de faire un jeûne afin de préparer le corps progressivement. 5 jours avant le jeûne, il est conseillé d’éviter le tabac, l’alcool et les excitants. 3 jours avant le jeûne, éviter ou diminuer la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers (protéines animales) et la veille du début du jeûne mieux vaut manger des fruits ou des légumes à volonté et boire abondamment.

De même à la fin d’un jeûne la reprise alimentaire doit être progressive sur une durée équivalente à celle du jeûne lui-même. Ainsi pour un jeûne d’une semaine, on surveillera l’alimentation la semaine suivante en privilégiant les légumes cuits et crus, les fruits frais ou secs trempés hors des repas, les oléagineux, les graines germées, puis les céréales complètes, le tout arrosé de bonnes huiles bio de première pression à froid type olive plus soja ou noix. Il faudra éviter durant cette reprise les produits raffinés et les excitants, ainsi que les aliments fermentés (pain et fromage), et les protéines animales.

L’hygiène intestinale durant le jeûne

Voici selon le naturopathe Daniel Kieffer les deux précautions et préparations indispensables au jeûne court ou moyen. La première est de vider le tube digestif de tout ce qui peut fermenter, putréfier, stagner, car bien évidemment le transit intestinal et digestif en général va être très ralenti durant le jeûne, et si vous gardez dans le corps vos 2, 3 ou 4 repas précédents et que vous jeûnez pendant 15 jours, vous imaginez l’état des matières fécales. Donc on a recours à une légère purgation la veille au soir du 1er jour de jeûne, qui peut se faire tout simplement avec du chlorure de magnésium, ou une ou deux cuillerées d’huile de ricin, ou quelques pastilles de plantes achetées en diététiques ; le but n’est pas de donner une diarrhée car elle est fatigante et affaiblissante, mais de provoquer dans les 6 heures qui suivent des selles qui vont vider l’intestin.

Puis cet intestin qui a été vidé, il va falloir le balayer, car il n’est pas suffisant de vider les meubles, il faut chasser la poussière, et le plus simple c’est une soupe de légumes ou bouillie cellulosique avec des blettes, endives, poireaux, fenouil, céleri, haricots verts, salade cuite, des fibres bien cuites avec des aromates que l’on va manger comme une soupe et qui sera le dernier repas avant d’entrer en jeûne. De cette façon on est sûr qu’il n’y aura aucun élément lié à des putréfactions et par contre les fibres, les celluloses vont nettoyer, balayer doucement l’intestin.

Durant le jeûne il peut être très bénéfique de réaliser un lavement avec un boc ou une poche ou plus sophistiquée l’irrigation du colon qui est réalisée avec un équipement spécialisé. Les effets de ce nettoyage sont amplifiés par le jeûne et un intestin vide d’aliments.

Dans le cas d’un jeûne hebdomadaire il suffit de prendre la veille au soir une soupe de légumes verts et éventuellement une douche rectale, mais il n’est pas utile de sortir tout un arsenal de lavement ou purgation pour un jeûne d’un jour.

Et la sensation de faim

Elle disparaît en général au début du 3e jour, lorsque le corps s’habitue à se nourrir de ses réserves et n’attend plus d’alimentation extérieure. C’est une déprogrammation des habitudes de repas qui s’opère alors. Les jours suivants on se sent très bien , plus léger. Jeûner ce n’est pas avoir faim et tous les stagiaires le constatent avec surprise.

Et les crises curatives

Ce sont toutes les manifestations du corps qui témoignent de l’élimination, citons par exemple la mauvaise haleine, l’éruption de boutons, des urines et la langue chargées. Elles ne sont pas dangereuses, et peuvent être modulées.

Et après un jeûne ?

Une semaine de jeûne est souvent l’occasion d’une prise de conscience de notre relation à l’alimentation et à notre corps. Les conseils d’un naturopathe prennent alors tout leur sens et permettent d’envisager sereinement la reprise alimentaire et la poursuite d’une bonne hygiène de vie.

Pierre JUVENETON Naturopathe iridologue, praticien en Rebirth et Décodage Biologique Et Dominique JUVENETON, praticienne en Rebirth, sophro-analyste et thérapeute de la vie intra-utérine

Qu’est-ce que la naturopathie ?

Qu’est-ce que la naturopathie ? Et plus précisément la naturopathie holistique ?

Pour la Fédération Française de Naturopathie (FENAHMAN) la naturopathie est la science fondamentale englobant l’étude, la connaissance, l’enseignement et l’application des lois de la vie afin de maintenir, retrouver et optimiser la santé par des moyens naturels.

Raymond Barbeau, le père de la naturopathie québécoise dit lui :"La naturopathie est la philosophie, l’art et la science de maintenir l’homme en parfaite santé par des moyens naturels.".

Et le Dictionnaire Hachette indique: "La naturopathie est un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels : hygiène de vie, diététique, massage, phytothérapie, oligothérapie…".

Pour ma part j’ajouterais que la naturopathie vise à rendre l’homme responsable de sa santé et de sa préservation, car le meilleur médecin pour chacun de nous c’est nous-même !

La naturopathie holistique (du grec holos= tout) considère l’homme dans sa globalité, c’est-à-dire à la fois corps physique, énergétique, émotionnel, mental, spirituel, en lien avec l’humanité et la nature. C’est vaste ! mais tout étant en tout, on ne peut séparer ces différents aspects.

Quelles sont les principales disciplines de la naturopathie ?

La naturopathie telle qu’elle a été définie par Pierre Marchesseau repose sur 10 techniques :

– L’alimentation saine,

– Les exercices physiques,

– La gestion du stress avec la psychologie relaxation,

– L’hydrologie usage de l’eau, de l’argile,

– Le massage,

– La respiration,

– La phyto-aromathérapie prise de tisanes, huiles essentielles, élixirs floraux,

– Le magnétisme,

– La réflexologie,

– La géobiologie. C’est encore une fois très vaste, ce qui permet à chaque naturopathe de privilégier l’une ou l’autre technique.

En naturopathie, qu’est-ce que le bilan de santé et le programme d’hygiène vital ?

A partir de l’analyse de l’iris de l’œil (iridologie), de la prise des 12 pouls chinois, et de la morpho-psychologie, le naturopathe établit un bilan de vitalité qui renseigne sur le terrain de la personne, son état général de santé avec les carences et les surcharges éventuelles. C’est une information sur la vitalité héritée des parents et ce qu’il en reste.

Puis il propose un Programme d’Hygiène Vitale pour corriger et renforcer ce terrain, incluant des conseils diététiques, de gestion du stress, d’exercices physiques et respiratoires, de massages, l’usage des plantes, des huiles essentielles, des élixirs floraux et des compléments alimentaires éventuels…

En quoi consistent les cures naturopathiques et quels sont leurs bénéfices ?

Elles sont au nombre de trois :
La cure de désintoxication : c’est un temps d’épuration de tous nos excès dus à l’alimentation, le stress, la sédentarité, c’est un véritable nettoyage biologique de toutes nos cellules : par exemple les cures de remise en forme à base de jeûne (ou monodiète) et de randonnée que nous proposons toute l’année et qui sont très efficaces.

La cure de revitalisation : après avoir éliminé les excès durant la 1ère cure, celle-ci s’emploie à combler les carences (en protéines, lipides, vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes, voire hormones, liquides, fibres, soleil, oxygénation, mouvement, chaleur humaine, …). Le naturopathe conseillera donc une alimentation spécifique et la prise éventuelle de compléments alimentaires adaptés à chaque cas.

La cure de stabilisation : elle est très souvent de l’ordre du mythe ou de l’utopie, ne nous leurrons pas, car durant cette cure terminale tout devrait converger vers l’harmonie biologique, psychologique, sociale, voire spirituelle. Cela ne dure généralement que le temps des vacances dans un lieu de détente !
C’est aussi le temps du travail sur soi qui permet de grandir.

Peut-on avoir recours à la naturopathie à tout âge ? Y a-t-il des cas où la naturopathie serait déconseillée ?

Oui bien sûr le principe de base de la naturopathie est de ne pas nuire, il n’y a aucun effet secondaire à ce que nous proposons dans le programme d’hygiène vitale. Les cas où la naturopathie n’est pas très efficace sont les situations d’urgence pour lesquelles l’allopathie répond beaucoup mieux.
Le domaine de prédilection du naturopathe est la prévention, avec tous les désordres dits " fonctionnels ", c’est-à-dire gênants pour la personne mais non décelables aux analyses.
Le naturopathe ne remplace pas le médecin, mais vient en appui pour permettre parfois de mieux supporter un traitement allopathique indispensable ou en support psychologique aussi.
Bien sûr dans le cas de pathologies lourdes il faut savoir conjuguer plusieurs thérapeutiques.

Comment devient-on naturopathe ? est-ce une médecine reconnue en France ?

Il existe en France une fédération (FENAHMAN : fenahman.free.fr/toc.htm ) qui regroupe 5 écoles présentant un tronc commun de 1200 heures de formation. Il existe aussi d’autres écoles non reconnues par la fédération.

Malheureusement la naturopathie n’est pas encore reconnue en France, mais elle prendra peut-être le chemin de l’ostéopathie pour une future reconnaissance officielle…

Comment avez-vous connu la naturopathie et qu’est-ce qui vous a amené à la pratiquer ?

C’est en Martinique où j’habitais en 1992, que j’ai pour la première fois entendu parler de la naturopathie lors de week-ends qui s’intitulaient : "

Développez votre auto-guérisseur ".
J’ai eu une " révélation " car pour la première fois quelqu’un me montrait la cohérence entre toutes les matières que j’avais étudiées séparément auparavant : tout est en tout … l’homme, la nature
Depuis ce jour j’avais en tête de suivre cette formation et c’est le licenciement après 15 ans comme ingénieur en télécom qui m’a décidé à franchir le pas du changement de métier.

Merci pour cet entretien.

Pierre Juveneton excerce la profession de naturopathe dans la Drôme, plus précisément à Lozeron. Vous pouvez aussi le rencontrer ainsi que Dominique Juveneton pour des séances de rebirth, stages de détoxication et de revitalisation… ou tout simplement pour profiter du parc du Vercors en louant leurs gites. Pour en savoir plus sur leurs activités ou pour les contacter n’hésitez pas à visitez leur site web www.jeune-naturopathie.com

Pas de santé sans la forme…

Les modes pour se sentir mieux

Ils nous promettent le plein de bonne énergie pour le corps et l’esprit sans pour autant nous laisser flapies de courbatures. Forcément, on adhère ! Encore faut-il s’y retrouver entre les vertus Budokon, Kalaripayatt, Wutao et autre Yogalates… Petit précis pour ne pas finir au tapis.

« On atteint une certaine plénitude, ça éveille les sens », s’enthousiasme Olivier, 42 ans, à la fin de son cours de Kalaripayatt, un art martial indien récemment débarqué dans nos salles de sport et aussi vite devenu ultra tendance. Feldenkrais, Wutao, Budokon, Kinomichi… La liste de ces nouveaux sports aux noms barbares, mais tellement branchés semble s’allonger tous les jours ; le step et l’aérobic n’étant plus que des vestiges du XXe siècle, triste époque où le quidam grossissait ses biscotos sans réfléchir.

Du Pilates au Yogalates

La tendance s’est esquissée à Los Angeles dans le milieu des années 80, quand Uma Thurman ou Christy Turlington (parmi les pionnières) redécouvrent la méthode de bien-être élaborée par Joseph Pilates au début du XXe siècle. Dans la foulée, le yoga connaît lui aussi un nouveau souffle, avec Madonna et Angelina Jolie en ambassadrices people.

Les as du marketing sportif ne manquent pas de flairer le nouveau filon. Des variantes plus ou moins farfelues des disciplines originelles comme le bikram yoga qui se pratique dans une pièce surchauffée à 40°, sont mises au goût du jour ; suivies de près par les produits dérivés, de la ligne de vêtements Adidas par Stella Mac Cartney au tapis de yoga griffé Gucci…

Pour renouveler leur offre, les clubs de sports se lancent tout azimut dans la fusion des disciplines. Yoga et arts martiaux donnent naissance à une multitude de petits adulés par les adeptes du zen tonic, mais souvent pointés du doigt par les puristes.

« Le mot yoga est souvent galvaudé. Quand on l’associe à une autre activité ce n’est plus du yoga et l’on n’approche à aucun moment de ses bienfaits », souligne Claudine Pellarin, attachée de presse de la Fédération nationale des enseignants de yoga. Ainsi le Power yoga ou le Yogalates ne sont rien d’autre que de nouvelles appellations pour rebooster le Stretching, actuellement en petite forme.

Budokon et Aqua Boxing

Budokon, Le plus people

C’est la star du moment : Jenifer Aniston et Meg Ryan ne jurent que par lui pour conserver une silhouette de rêve et surmonter les obstacles de la vie. Inventée par Cameron Shayne, ex-garde du corps de Sean Penn, cette discipline se revendique comme un art de vivre.

L’entraînement mêle postures de yoga, exercices de karaté, jiu jitsu et taekwondo et s’achève en méditation zen.

Son secret ? La lenteur et la précision d’exécution qui affinent le corps et améliorent l’agilité et le contrôle de soi.

Malheureusement ce sport « miracle » n’a pas encore traversé l’Atlantique. Mais un DVD pour les débutantes permet de prendre ses premiers cours dans son salon avec le maître en personne… enfin, presque !

Infos : www.budokon.com

Aqua Boxing, Le plus fun

Vous rêvez de pratiquer la boxe et les arts martiaux, mais la crainte de finir KO dans les cordes ou au tapis vous a toujours freinée ?
– Optez pour l’Aqua Boxing qui n’est ni plus ni moins une adapt
ation soft du kick boxing et du karaté. Pas de punching ball, ni de risque de se prendre un mauvais coup, juste des gants adaptés.

Le combat est virtuel et somme toute nettement plus ludique. Les mouvements ultra rythmés sont excellents pour se défouler tout en profitant des vertus relaxantes du milieu aquatique.

Quant aux graisses superflues, elles fondent doublement, la résistance de l’eau multipliant l’effort ! Et si la fatigue vous gagne, chantonnez Eyes of the Tiger, un classique indémodable qui motiverait un régiment !

Où ? : www.vithalles.fr et www.clubmedgym.fr

Wutao et Kalaripayatt

Wutao, Le plus dansant

Encore confidentiel, le Wutao est l’art corporel qui laisse parler notre corps. Cette « danse de la vie » a été mise au point par Pol Charoy, le premier occidental sacré champion du monde de Kung Fu en 1983 et Imanou Risszerad, une spécialiste des bio-énergies.

La discipline allie théories martiales taoïstes et connaissance de soi. Après avoir assoupli la colonne vertébrale et le bassin, le but est de réaliser des mouvements harmonieux proches de la danse.

À chacun de créer ensuite sa chorégraphie selon sa sensibilité et son rythme. Les principaux bénéfices du Wutao sont la souplesse, la vitalité et l’évacuation des tensions.

Infos : www.generation-tao.com

Kalaripayatt, Le plus tendance
Impossible de faire l’impasse sur ce doyen des arts martiaux qui n’en finit plus de faire de nouveaux adeptes. Sorte de yoga très dynamique, le « Kalari » comme le surnomment les habitués, intègre des exercices de respirations, des lancers de jambes et plus surprenant, des postures d’animaux, éléphant, ours, serpent.. qui donnent aux classes un petit coté cours de récré.

Amusant mais efficace, il entretient la tonicité et la souplesse. Philippe Colinet, qui l’enseigne depuis 5 ans, garantit par ailleurs que le Kalaripayatt rend « léger et joyeux ».

Son côté aérien et très gracieux a déjà inspiré certains chorégraphes contemporains comme le belge Wim Vandekeybus ou Bartabas.