Le chou ce qu’il vous faut savoir

Chou de Savoie

Variétés de choux

Chou vert – Capitata de l’italien cappucio signifiant grosse tête
pommé à tête dure, feuilles lisses, couleur vert foncé au bleu-vert, vedette des premiers frimas

Chou blanc – Cabus, Alba
Appelé aussi Brunswick, Tête de pierre
pommé et de couleur vert très pâle, feuille lisse, repiquage en mars ou en octobre pour une récolte en juin

Chou de Milan – Sabauda
appelé aussi chou de Savoie
feuilles frisées, cloquées allant du vert olive au vert foncé, pomme toute ronde

Chou rouge – Rubra
pommé et feuille lisse, graine se met en terre au printemps

Chou de Bruxelles
C’est le chou en miniature se présentant en grappes sur une tige centrale très rigide

Chou chinois ou chou de Chine – Po-Tsaï
Contrairement au chou pommé habituel, le chou chinois est pansu, allongé (il ressemble à une salade romaine en plus fourni), garni de côtes larges, minces et blanches avec des feuilles frisées d’un vert tendre sur le pourtour.
saveur moins prononcée que les variétés européennes
introduit en France au XVIIe siècle, demeure méconnu dans les potagers
il se consomme cru, cuit, sauté, râpé

Pak-Choi
côtes épaisses
on le cuisine comme les bettes et les épinards

Nappa
côtes très larges, feuilles frisées autour de la côte

Mieux connaître les Endives

Endives rouges et blanches

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L’Endive…

Telle que nous la connaissons maintenant, l’endive Chicorium intybus est issue d’une chicorée sauvage aux racines persistantes.

Sa culture très particulière a été mise au point en Belgique, vers 1850, par M. Bréziers, jardinier-chef de la Société d’Horticulture belge, dans le Jardin Botanique de Bruxelles. Ayant fortement serré un petit monticule de terre autour de quelques pieds de chicorée sauvage gardés en cave durant l’hiver, il obtint une plante à feuilles pâles et larges, imbriquées les unes dans les autres et en forme de fuseau.

La chicorée dite “witloof” ou feuille blanche en langue flamande était née. Elle restera d’un usage très régional pendant plus de vingt ans. Renommée dans le Nord et le Pas de Calais, elle y prendra sa dénomination régionale de “chicon” “trognon”, en parler ch’timi.

Histoire de l’endive

Vers 1880, les premiers cageots de chicorée witloof furent mis en vente aux Halles de Paris. On raconte que le crieur, interpellé et interrogé sur le nom de ce nouveau légume, fut pris de court, mais répondit avec aplomb : “endives de Bruxelles”. Le nom lui resta… sans celui de la ville d’origine. Car désormais, l’endive est largement cultivée en France, ainsi que dans tout le Bénélux.

La sélection des plants a permis d’obtenir des variétés possédant moins d’amertume que les premières chicorées witloof, et les techniques actuelles de culture, privilégient des méthodes de pousse modernes et efficaces, grâce auxquelles nous disposons d’endives durant de nombreux mois de l’année.

Comment choisir son endive

Les feuilles de l’endive doivent être fermes et bien blanches, légèrement bordées de jaune pâle. La base de ce bourgeon sera la plus blanche possible.

Comment la conserver…

Les endives peuvent se conserver 6 jours dans le bas du réfrigérateur, enveloppées dans du papier absorbant. Veillez à toujours les stocker à l’abri de la lumière. Si vous appréciez une légère amertume, laissez-les verdir un tantinet à la lumière.

Comment la préparer…

Les endives, souvent cultivées dans des bacs remplis de substance nutritive, ne sont pas souillées par de la terre et ne nécessitent qu’un simple passage sous l’eau du robinet.

Les nouvelles variétés d’endives ayant perdu énormément de l’amertume qui les caractérisait auparavant, il n’est plus nécessaire d’enlever au couteau un petit cône à la base du bourgeon.

Comment cuire l’endive

L’endive apprécie divers modes de cuisson :
– À l’étuvée, les chicons seront placés bien serrés et arrosés d’une cuillerée de liquide (du vermouth, du madère par exemple), car ils rendent beaucoup d’eau.
– Poêlées, les lanières d’endive peuvent être “al dente” ou fondantes.

Ces légumes peuvent encore être gratinés ou pochés, vingt minutes.

Les petits trucs du chef…

Afin de réduire la légère amertume qui peut, parfois, ressortir lorsque les endives sont cuites, ajoutez du sucre dans le liquide de cuisson ou encore de la cassonade dans la poêle.
Un jus de citron ajouté dans le liquide de cuisson conserve aux légumes cuits leur blancheur.

Quelques bonnes idées:

Des gratins Classique :
Endives blanchies enveloppées dans une tranche de jambon, nappées de crème fraîche, parsemées de gruyère et gratinées au four.

Variantes :
Endives enveloppées d’une tranche de saumon fumé et nappées d’une sauce à base d’échalotes revenues, mouillées de vin blanc et mêlées de béchamel, puis gratinées. Ou encore chicons nappés de crème fraîche 6 cl et de gorgonzola écrasé 200 grammes avant d’être enfournés.

Des effilochées
Poêlée d’endives coupées en lanières ajoutées à des quartiers de pomelo et nappées d’une sauce faite à partir d’échalotes cuites dans du vin blanc, mêlées de beurre mou, et mouillées d’une bière blanche et de mélisse ciselée.

Très douce :
Endives entières cuites dans du jus d’orange, servies avec une vinaigrette au jus de citron mêlée d’amandes cuites et concassées.

Exotique :
Lanières d’endives revenues avec des oignons et mitonnées avec de la pomme, de la noix de coco râpée, du sucre, de l’ail écrasé et du lait.

En feuilleté :
Toutes ces fondues peuvent être placées entre deux morceaux de pâte feuilletée ou dans des vols-au-vent.

En salades
Avec des noix, quelques dés de roquefort, des lamelles de pomme, des pousses de soja, du chou émincé, des quartiers de clémentine, d’orange ou de pomelo, des oeufs de saumon, des lamelles de magret fumé…

Amuse-bouches :
Barquettes de feuilles d’endives remplies de chèvre frais écrasé avec 2 cuillères à soupe de crème fraîche, aromatisé de ciboulette, cerfeuil, persil ou de graines de sésame, ou avec une pointe de paprika, de curry.

Velouté
Lanières d’endives, oignons émincés et dés de pommes de terre poêlés puis mouillés d’eau, cuits, mixés, additionnés de crème fraîche, de moules et de safran.

Découvrir mieux l’Endive

L’endive dérive de la chicorée sauvage, dont les fleurs bleues illuminent toujours nos talus. Au cours du temps cette plante sauvage s’est transformée pour fournir de petites salades, telle la rouge Trévise ou l’oblongue “Pain de sucre” ou des plantes aux fortes racines qui, torréfiées, constituent un appréciable ersatz ou additif du café.

C’est en couvrant fortuitement de terre ces “chicorées à café” que monsieur Brésiers, jardinier en chef du jardin botanique de Bruxelles, découvrit des bourgeons denses, blancs : des endives.
La culture actuelle des endives procède toujours de cette découverte fortuite : les graines sont semées au printemps et produiront des plantes avec des racines semblables à des carottes.

À l’automne, les feuilles sont coupées puis les racines sont arrachées du sol pour être “forcées” : placées dans l’obscurité, les endives vont former des bourgeons de feuilles bien blanches, charnues et croquantes.

Les variétés actuelles fournissent des chicons très compacts, bien blancs et dépourvus d’amertume. Les récents travaux de recherches ont débouché sur la création de l’endigia, résultat du croisement de l’endive et d’une chicorée rouge aux chicons panachés de pourpre.

Produite toute l’année en France, l’endive est essentiellement cultivée dans la région Nord, bien sûr, mais aussi en Bretagne.

L’endive et la santé

L’endive se révèle un légume précieux dans notre alimentation, puisqu’elle associe à une faible valeur énergétique de 15 kcalories soit 63 kJoules un apport minéral très diversifié. Elle possède ainsi une haute densité nutritionnelle en minéraux et oligo-éléments.

Elle répond parfaitement aux souhaits et besoins des consommateurs d’aujourd’hui, qui même s’ils limitent leur addition calorique, doivent recevoir suffisamment de substances de protection.

Enfin, que l’endive soit consommée crue ou cuite, ses fibres diététiques sont bien tolérées, même par le convives ayant un système digestif délicat.

L’endive est un légume fragile qui, après sa récolte, subit des modifications d’apparence et de saveur : elle a tendance à se déshydrater et à devenir moins ferme, moins croquante. Son aspect devient plus terne, et si elle n’est pas protégée de la lumière, elle verdit peu à peu.

Son goût évolue également : le taux des sucres baisse et l’amertume augmente. Il faut donc acheter l’endive aussi fraîche que possible, la garder au frais et à l’obscurité, dans le bac à légumes du réfrigérateur et la consommer dans les 2 ou 3 jours.

L’amertume de l’endive :

La plupart des nouvelles variétés ne sont plus amères. Ceci est le résultat du travail des chercheurs qui, par sélection variétale, ont privilégié les hybrides moins amères. Néanmoins, les endives tardives ont tendance à être plus amères, ainsi que celles qui ont verdi.

On enlèvera, dans ce cas, un petit cône à la base de l’endive, où se concentrent les substances amères. Cette amertume est due à la présence, en quantité plus ou moins élevée selon les variétés, et les conditions de culture de cynarine, combinaison de 2 acides organiques : l’acide quinique et l’acide caféique.

Les Grecs avaient déjà repéré les vertus médicinales de la chicorée, l’ancêtre de notre endive : Galien, 200 ans avant notre ère, l’appelait déjà “l’amie du foie”.

En effet, son amertume était sensée stimuler le fonctionnement de la vésicule biliaire, et faciliter la digestion.

La figue

Figue

La figue : gourmandise reconstituante

Ce fruit est un encas délicieusement reconstituant, c’est une gourmandise remarquable que ce fruit d’origine méridional.
Ses feuilles si belles l’ombragent suffisamment pour qu’il mûrisse à point, gorgé de soleil et de sucre aux saveurs de miel.

Comestible à tout moment du repas, on l’apprécie beaucoup, comme avec le foie gras ou avec un bon vin. Il sera apprécié cuit dans une pâte à tarte sucrée ou caramélisée, en confiture, chutneys ou marmelade. Il est parfait en accompagnement de gibier à poils ou à plumes ou tout simplement volé sur l’arbre.

Essuyé délicatement et porté en bouche pour être dégusté par une simple pression de la langue sur le fruit mûri à point qui écoulera son jus et ses saveurs jusqu’au plus profond de votre gorge.

La figue c’est tout cela à la fois, et quand les parfums de miellat empourpreront votre bouche, vous découvrirez ce transport de bonheur sensuel, partagé entre la fraîcheur du fruit, sa pulpe tendre et doucereuse et ses douceurs juteuses se ressentant comme une explosion de bonheur. C’est le secret de la figue et de ses saveurs…

Que l’on me prive de tout ce que l’on voudra, si ce n’est de café, de cigarettes et de figues disait Paul Valéry.

Fraîche ou séchée, elle peut se consommer sans modération car elle est riche en vitamines P. Elle est donc bonne pour la souplesse des vaisseaux sanguins, elle est riche en fibres et favorise le transit intestinal en étant très énergétique, elle fait partie des encas de nombreux sportifs et des amateurs d’efforts prolongés.

Fruit emblématique sur tout le pourtour de la mer Méditerranée, elle joue un rôle important dans l’alimentation et compose les 4 mendiants des 13 desserts de Noël en Provence.

Il est cultivé et consommé depuis le 4 ième siècle av J-C au Proche Orient comme nous le montrent les 300 chapelets de figues dans la tombe d’un pharaon de la XIX ième dynastie à Saqqarah et des textes royaux d’Ougarit qui mentionnent des gâteaux à la figue.

La figue est mentionnée, également, 50 fois dans la Bible en particulier dans la Genèse. Eve donna à Adam le fruit défendu et :
« Alors se dessillèrent leurs yeux, à tous deux, et ils connurent qu’ils étaient nus et, cousant des feuilles de figuier, ils s’en firent des pagnes».

C’est le fruit caractéristique de la Terre Promise et plus réellement de la Palestine. Les Phéniciens en exportaient en Grèce et à Rome. En Grèce, c’est la nourriture idéale avec l’huile, le pain, le vin et le miel offerts par le lopin de terre du paysan comme le dit le poète comique Philémon.

En effet, extrêmement sucrée, elle remplaçait dans l’alimentation des pauvres les substances adoucissantes plus coûteuses comme le miel. Les figues entraient aussi dans la composition d’un gâteau appelé bazyma, mélange de farine, de miel, de figues et de noix.

C’est la grande ressource de l’Attique, sa récolte est annoncée par les prêtres sycophantes car la maturité des figues annonce la régénération de la nature, plus tard, son exportation fut interdite, car on décida de conserver pour soi ce trésor de saveur mielleuse.

A Rome, Caton l’utilisa pour convaincre les sénateurs romains de détruire Carthage : montrant une figue cueillie trois jours plus tôt à Carthage, il leur prouva ainsi la proximité de leur ennemi.

Les figues terminaient la plupart des repas, les prandium et les encas campagnards. Elles formèrent jusqu’au XX ième siècle en Italie une part importante du repas du paysan.

Galien nous apprend aussi que les Romains nourrissaient certains animaux de figues pour consommer leur foie qui avait alors meilleur goût. Habitude confirmée par Palladius, auteur du IV ième siècle, pour l’engraissement des oies :

«Si l’on veut que leur foie s’attendrisse, on roulera en petites boulettes des figues sèches broyées, trempées dans de l’eau et on leur en donnera au bout de 30 jours d’engrais et cela pendant 20 jours consécutifs.» De Re Rustica, livre I, chapitre XXX.

Les Romains acclimatèrent les figuiers en Gaule pour pouvoir manger leur fruit favori, mais elles résistèrent mal au climat les plus septentrionaux.

C’est pour cela qu’à Versailles, leurs figuiers étaient mis en caissons comme les orangers et pouvaient ainsi êtres protégés des rigueurs de l’hiver.

Par contre, le climat de la Provence lui convient parfaitement et on trouve les figues sur tous les marchés à partir du 15 août.

Consommées fraîches ou sèches, au Moyen Age on ne sait pas toujours quand les manger. Si on s’inspire de préceptes anciens et réputés, chaudes ou sèches, on les conseille avec des noix et des amandes au dessert. Taillandier les considéraient putrescibles et froides, il les préférait en début de repas : «valent mieux à manger devant qu’après».

Jusqu’au début du XIX ième siècle, on compte trois fruits parmi les hors- d’œuvres et mangées avec du sel, le melon, la figue et la mûre, c’est un vrai délice nous dit et écrit Grimod de la Reynière un grand philosophe du goût.

D’ailleurs en Italie on les mange toujours en début de repas en accompagnement le très noble et délicieux jambon de Parme.

Nous avons dit précédemment que le figuier fait partie depuis l’antiquité du paysage de notre pays. Souvent planté à abri du vent, cet arbre appartient à une famille très nombreuse forte de 600 espèces différentes d’où proviennent le banyan, le caoutchouc et le philodendron!

La figue que nous mangeons n’est pas à proprement parler un fruit, c’est un réceptacle au bout du rameau qui contient des fleurs femelles au fond et des fleurs mâles près de l’orifice.

Lorsque la fécondation se fait, grâce à une guêpe, une abeille ou un insecte, le réceptacle gonfle, les fleurs deviennent de petites graines, croquantes sous la dent. Plus tard ce seront eux les fruits.

Quand elles sont mûres, elles font la perle, une sève blanche, nommée latex, coule du pédoncule, elle ressemble à du lait, et aussi à du sperme, ce qui fait de la figue le symbole de la fécondité en Afrique.

En Afrique du Nord, d’ailleurs, le mot figue désigne aussi en langage populaire les parties sexuelles masculines. Pour éviter de fâcheuses confusions, la figue est appelée du nom de la saison où elle mûrit, le khrif.

On trouve trois sortes de figues sur les marchés :

la figue verte, la plus juteuse, à peau fine, très réputée en Italie et en Espagne.
la violette, la plus sucrée et la plus juteuse, comme la variété dite d’Argenteuil au nord-est de Paris
la noire, sucrée et un peu sèche que l’on découvre et apprécie sur les bords de la grande bleue.

Les meilleures figues sèches viennent de Turquie, ce sont des figues blanches que l’on trouve séchées en chapelets sur du raphia dans les épiceries, à partir du mois d’octobre.

Un conseil :
Ne dépasser pas Noël pour les acheter car, après elles se racornissent et le sucre remonte à l’extérieur poudrant la peau de blanc.

Sur les barquettes de figues, si la provenance n’est pas indiquée, les figues viennent d’Italie et de Grèce, elles sont plus dures et leurs peaux plus épaisses.

La qualité des figues se mesure en couronnes : de 7 à 9 bonne qualité, 5 à 6 qualité moyenne.
Si nous sommes habitués à les manger en dessert ou en confiture, sachez qu’elles accompagnent très bien volailles, porc et gibiers, et qu’elles sont très bonnes avec du jambon et du fromage.

Dans L’histoire de ma vie, Casanova rencontre, à Venise, Barberine qui l’invite dans son jardin :
“Sa mère lui dit de me donner des figues vertes si elles étaient mûres. Pour les cueillir Barberine grimpe à l’échelle qu’elle me demande de tenir. Elle me dévoila un tableau dont l’expérience la plus consommée n’aurait pas pu imaginer le plus séduisant (….)

L’aidant à descendre, je lui demande si la figue que je touchais avait été cueillie, et elle laisse que je m’éclaircisse restant entre mes bras avec un sourire et une douceur qui me mettent dans un instant dans ses fers.

Je lui demande si elle veut me la laisser cueillir, et elle me répond que sa mère était obligée d’aller le lendemain à Muran où elle resterait toute le journée, que je la trouverais…

Eh oui même Casanova le play boy de ces Dames fut conquis par la figue, ce fruit mystérieux qui séduit en permanence ceux qui ont le plaisir de l’approcher de près…

Mieux connaître le chou

Choux

Le chou est d’Origine de l’Europe de l’Ouest…

Qui n’a pas entendu l’histoire des enfants qui naissent dans les feuilles de chou! Autrefois, le chou était associé aux bébés, on disait même qu’il les faisait naître car on apportait au lit un grand bol de soupe au chou fumante aux jeunes mariés au réveil de leur nuit de noces.

Jusqu’à l’ivresse…
Le chou naquit, dit-on, un jour alors que Lycurge avait trop pleuré. Fatigué de voir ses sujets boire jusqu’à l’ivresse, il fit arracher tous les plants de vigne et les remplaça … par des choux.

Avec le temps, les vignes repoussèrent mais Grecs et Romains affirmaient que le chou avait le pouvoir de chasser la mélancolie. Ils en croquaient même quelques feuilles crues avant de lever le coude lors des grands banquets où le souci des hôtes était de remplir libéralement les coupes jusqu’à l’oubli.

Cette tradition fort ancienne s’est perpétuée dans les pays de l’Est pour contrecarrer les effets de la vodka.

Le chou pilier de l’alimentation paysanne … et des Grands

La culture du chou remonte à 4000 ans. Entre la Chine et la Mongolie, les gens de cheval apprirent à conserver ce légume en saumure qui devint l’alimentation des constructeurs de la Grande Muraille de Chine au IIIe siècle avant Jésus-Christ. Au gré des chevauchées des Huns et des Mongols, le chou saumuré arrive en Europe de l’Est.

Si ces derniers apportent un mode de conservation et un goût barbare en Europe, le chou n’en est pas moins depuis longtemps l’aliment fétiche de tout un continent avant l’introduction de la pomme de terre, l’élément roboratif durant les grandes famines.

Lors de la Guerre de Cent Ans, les combats se gagnaient ou se perdaient selon que le ravitaillement en choux parvenait ou non jusqu’au cantonnement des soldats.

Au temps des Romains, la demande était telle que le prix atteignait parfois des sommets. L’austère Caton prônait la santé par le chou et en nourrissait toute sa maisonnée.

Taillevent, illustre cuisinier du roi Charles VI, préparait pour son royal maître des plats de choux, notamment une variété disparue depuis lors: le chou de Senlis.

Mais c’est à Catherine de Médicis que l’on doit cet étalage de choux qu’elle emporta en France – choux blancs, rouges et verts, pommes fermes ou roses épanouies dont le célèbre chou de Milan.

Louis XIV aimait se promener dans les jardins royaux dessinés par Lenôtre où fleurs, fruits et légumes se cotoyaient en harmonie. Un jour qu’il s’entretenait avec son maître-jardinier, il voulut le remercier pour avoir créé tant de beauté.
– Je voudrais vous anoblir, dit-il. Que désirez-vous comme armoirie?
Le paysan, dans toute sa simplicité, préférant l’éclosion d’un bourgeon aux vanités futiles, répondit en riant:
– Il me suffira, Sire, de 3 limaçons sommés d’un trognon de chou.

À cette même époque, les grandes dames, après le théâtre ou le bal, soupaient légèrement et une salade de surgeon de chou, qu’on appelait alors brocoli, servait de l’ordinaire.

C’est encore sous le même règne que les capitanes au long cours s’aperçurent des propriétés médicinales de ce gros légume pommé et ils en embarquaient des tonnelets afin d’éviter le scorbut.

Pauvre Chou!

Même si Alexandre Dumas a aiguisé ses plumes pour promouvoir le chou, les cuisiniers ont souvent fait chou blanc pour le rétablir.

Par contre la nouvelle cuisine affirme que c’est bête comme chou de lui donner une nouvelle personnalité.

Si vous pensez encore que les petits garçons naissent dans les choux, c’est que vous lisez trop de feuilles de chou.

Ne laissez jamais les gens faire chou gras de vos propos, vous en seriez si marri que vous risqueriez d’en tomber dans les choux!.

Le chou dans la culture anglo-saxonne…

Si le chou fait partie de la culture culinaire paysanne des pays de l’Est et de l’Allemagne, il ne faut pas oublier les pays d’Outre Manche. En effet, une vieille tradition écossaise appelée “kaling,” (kale = chou) consiste en une course au chou.

Tous les célibataires mâles qui assistent à un mariage prennent part à cet événement – le premier qui atteint la ligne d’arrivée et ramasse le chou est certain de dénicher une belle et gentille épouse dans un proche avenir.

Famille
plante potagère de la famille des crucifères au même titre que le brocoli, le choufleur, le chou-rave, etc.

Climat
doux et humide; il n’est pas frileux mais demande une protection à -10 degrés C.

Sol
frais et non acide, c’est-à-dire calcaire; il ne faut pas travailler la terre avant de piquer le chou car il aime une terre ferme pour mieux végéter.
N’incorporez pas de fumure azotée car les choix s’affaiblissent
ne jamais planter les choux deux ans de suite au même endroit

Poids et dimension
de 1 à 3 kg pour un diamètre de 10 à 20 cm sauf dans le cas des choux de Bruxelles

Feuilles
Le chou est constitué d’une multitude de feuilles épaisses superposées, de couleur verte ou rouge; les feuilles intérieures sont toujours plus pâles car elles ne recoivent pas de lumière.

Si le chou chinois peut se vanter de ne prendre que 3 mois de la graine à la récolte, il n’en va pas de même pour les autres choux qui doivent prendre leur temps pour pommer rondement.

D’hier …

Au Moyen Àge, on malaxait à la main les feuilles de chou écrasées dans de l’argile pour enduire le corps atteint de rhumatisme, les articulations étant trop souvent aux prises avec l’humidité qui pénétrait, dès les premiers jours d’automne, dans la moindre chaumière et jusque dans les châteaux où les grandes cheminées n’arrivaient pas à chauffer les immenses salles et où chaque corridor était un gouffre de froid transi.

Combien de fois et ce, jusqu’à très récemment, une mère faisait bouillir une feuille de chou qu’elle appliquait, bien chaude, sur le ventre de sa fille lorsqu’elle avait mal au ventre.

À aujourd’hui …

Anti-cancérigène…
l’Institut national canadien recommande la consommation du chou de façon régulière car sa haute teneur en carotène diminue les risques de cancer.

Le soufre et l’histidine contenus dans le chou diminue la croissance de tumeurs, détoxine et accroît le système immunitaire.

Anti-déprime et apéritive…
Les Romains disaient que le chou chassait la mélancolie. Très riche en vitamines et sels minéraux, le chou apporte les éléments indispensables pour affronter la mauvaise saison lorsque notre organisme prend une chute
et prépare l’estomac aux libations et aux repas copieux

Antidiarrhéique…

Antiscorbutique…

Antiseptique…

contre les coupures, les blessures mineures…
il suffit d’écraser une feuille crue au mortier et de la placer en cataplasme sur la région affectée contre les piqûres, il suffit de repasser au fer chaud quelques feuilles pour les rendre veloutée.

Enduire un côté avec de l’huile d’olive et appliquer sur la région affectée

Cardiovasculaire…
Diminue le mauvais cholestérol qui durcit les artères

Laxative et amaigrissante…
5 tasses de chou cru ou cuit, deux fois par semaine, permet de stabiliser la fonction du colon et de régulariser les intestins, éliminant, en même temps, l’eau que notre système a en trop
Diminue l’effet de brûlure causé par les ulcères

125 ml de jus de chou cru, pris matin et soir, est un anti-acide merveilleux pour combattre les ulcères d’estomac

Pectorale
les chanteurs d’opéra, obsédés par la pureté de leurs bronches, préconisent le chou pour éclaircir la voix selon la recette suivante:
faire bouillir un chou pendant 1 heure;
récupérer un grand verre d’eau de cuisson bien chaude;
ajouter une pincée de sel; incorporer 1 jaune d’oeuf battu et boire immédiatement

Allaitement…
Lorsque la montée laiteuse est plus que douloureuse et que les seins sont anormalement gonflés il s’agit d’appliquer une feuille de chou sur laquelle on a pratiqué une incision au centre pour la sortie du mamelon et de le garder entre 10 et 20 minutes maximum, 2 fois/jour.

Cette suggestion est inscrite dans le livret d’informations post-accouchement de certains hôpitaux…et fait partie de la mémoire de nos grands-mères!

Génial pour les femmes qui ne savent plus que faire…

Pour combattre la flatulence
Ses fibres de cellulose contiennent une substance qui a tendance à fermenter dans l’intestin produisant, pour notre désagrément, quelques flatulences sonores. Pour éviter de tels désagréments, et enlever de plus, son petit côté indigeste, il suffit de peu de chose …

Faire blanchir le chou dans une première eau en comptant 5 bonne minutes après le point d’ébullition.
jeter l’eau. recouvrir à nouveau d’eau fraîche et poursuivre la cuisson.

Sachez aussi que toutes les variétés chinoises sont beaucoup plus digestes et engendrent beaucoup moins de flatulence

Propriétés cosmétiques

Assainit la peau grasse
Boire une bonne tasse bien chaude de jus de cuisson d’un chou;
ou écraser une feuille crue au mortier et la placer en cataplasme pendant une vingtaine de minutes sur les régions grasses
Nettoyante pour les tapis

Une façon simple de redonner au tapis une seconde jeunesse et raviver leurs couleurs …
prendre un chou cru et le couper en deux;
brosser le tapis avec le chou tout simplement, en utilisant la face coupée

Les Épinards

Originaire du Caucase, il a été introduit chez nous par les Arabes au XII ième siècle.

L’épinard vendu frais provient des régions Provence-Alpes Côte d’Azur (de novembre à avril) Nord-Picardie et Ile-de-France de fin Août à novembre.

Bien frais, il possède un feuillage lisse et charnu sans être trop épais, d’un beau vert franc. On le trouve à différents stades de maturité.

Les jeunes pousses sont consommées crues en salade, tandis que les feuilles d’épinard à maturité, lavées et égouttées, seront cuites à l’étuvée ou à la vapeur.

Les épinards se consomment de préférence le jour de l’achat : ils ne se conservent pas plus de deux jours au réfrigérateur.

On raconte beaucoup de choses fausses sur les vertus des épinards.

Popeye en est une des légendes vivantes, mais cette force herculéenne donnée par les vertus des épinards est malheureusement fausse n’en déplaise à ses aficionados.

Ils ont d’autres vertus plus discrètes mais utiles au corps humain.

Pas de santé sans la forme…

Les modes pour se sentir mieux

Ils nous promettent le plein de bonne énergie pour le corps et l’esprit sans pour autant nous laisser flapies de courbatures. Forcément, on adhère ! Encore faut-il s’y retrouver entre les vertus Budokon, Kalaripayatt, Wutao et autre Yogalates… Petit précis pour ne pas finir au tapis.

« On atteint une certaine plénitude, ça éveille les sens », s’enthousiasme Olivier, 42 ans, à la fin de son cours de Kalaripayatt, un art martial indien récemment débarqué dans nos salles de sport et aussi vite devenu ultra tendance. Feldenkrais, Wutao, Budokon, Kinomichi… La liste de ces nouveaux sports aux noms barbares, mais tellement branchés semble s’allonger tous les jours ; le step et l’aérobic n’étant plus que des vestiges du XXe siècle, triste époque où le quidam grossissait ses biscotos sans réfléchir.

Du Pilates au Yogalates

La tendance s’est esquissée à Los Angeles dans le milieu des années 80, quand Uma Thurman ou Christy Turlington (parmi les pionnières) redécouvrent la méthode de bien-être élaborée par Joseph Pilates au début du XXe siècle. Dans la foulée, le yoga connaît lui aussi un nouveau souffle, avec Madonna et Angelina Jolie en ambassadrices people.

Les as du marketing sportif ne manquent pas de flairer le nouveau filon. Des variantes plus ou moins farfelues des disciplines originelles comme le bikram yoga qui se pratique dans une pièce surchauffée à 40°, sont mises au goût du jour ; suivies de près par les produits dérivés, de la ligne de vêtements Adidas par Stella Mac Cartney au tapis de yoga griffé Gucci…

Pour renouveler leur offre, les clubs de sports se lancent tout azimut dans la fusion des disciplines. Yoga et arts martiaux donnent naissance à une multitude de petits adulés par les adeptes du zen tonic, mais souvent pointés du doigt par les puristes.

« Le mot yoga est souvent galvaudé. Quand on l’associe à une autre activité ce n’est plus du yoga et l’on n’approche à aucun moment de ses bienfaits », souligne Claudine Pellarin, attachée de presse de la Fédération nationale des enseignants de yoga. Ainsi le Power yoga ou le Yogalates ne sont rien d’autre que de nouvelles appellations pour rebooster le Stretching, actuellement en petite forme.

Budokon et Aqua Boxing

Budokon, Le plus people

C’est la star du moment : Jenifer Aniston et Meg Ryan ne jurent que par lui pour conserver une silhouette de rêve et surmonter les obstacles de la vie. Inventée par Cameron Shayne, ex-garde du corps de Sean Penn, cette discipline se revendique comme un art de vivre.

L’entraînement mêle postures de yoga, exercices de karaté, jiu jitsu et taekwondo et s’achève en méditation zen.

Son secret ? La lenteur et la précision d’exécution qui affinent le corps et améliorent l’agilité et le contrôle de soi.

Malheureusement ce sport « miracle » n’a pas encore traversé l’Atlantique. Mais un DVD pour les débutantes permet de prendre ses premiers cours dans son salon avec le maître en personne… enfin, presque !

Infos : www.budokon.com

Aqua Boxing, Le plus fun

Vous rêvez de pratiquer la boxe et les arts martiaux, mais la crainte de finir KO dans les cordes ou au tapis vous a toujours freinée ?
– Optez pour l’Aqua Boxing qui n’est ni plus ni moins une adapt
ation soft du kick boxing et du karaté. Pas de punching ball, ni de risque de se prendre un mauvais coup, juste des gants adaptés.

Le combat est virtuel et somme toute nettement plus ludique. Les mouvements ultra rythmés sont excellents pour se défouler tout en profitant des vertus relaxantes du milieu aquatique.

Quant aux graisses superflues, elles fondent doublement, la résistance de l’eau multipliant l’effort ! Et si la fatigue vous gagne, chantonnez Eyes of the Tiger, un classique indémodable qui motiverait un régiment !

Où ? : www.vithalles.fr et www.clubmedgym.fr

Wutao et Kalaripayatt

Wutao, Le plus dansant

Encore confidentiel, le Wutao est l’art corporel qui laisse parler notre corps. Cette « danse de la vie » a été mise au point par Pol Charoy, le premier occidental sacré champion du monde de Kung Fu en 1983 et Imanou Risszerad, une spécialiste des bio-énergies.

La discipline allie théories martiales taoïstes et connaissance de soi. Après avoir assoupli la colonne vertébrale et le bassin, le but est de réaliser des mouvements harmonieux proches de la danse.

À chacun de créer ensuite sa chorégraphie selon sa sensibilité et son rythme. Les principaux bénéfices du Wutao sont la souplesse, la vitalité et l’évacuation des tensions.

Infos : www.generation-tao.com

Kalaripayatt, Le plus tendance
Impossible de faire l’impasse sur ce doyen des arts martiaux qui n’en finit plus de faire de nouveaux adeptes. Sorte de yoga très dynamique, le « Kalari » comme le surnomment les habitués, intègre des exercices de respirations, des lancers de jambes et plus surprenant, des postures d’animaux, éléphant, ours, serpent.. qui donnent aux classes un petit coté cours de récré.

Amusant mais efficace, il entretient la tonicité et la souplesse. Philippe Colinet, qui l’enseigne depuis 5 ans, garantit par ailleurs que le Kalaripayatt rend « léger et joyeux ».

Son côté aérien et très gracieux a déjà inspiré certains chorégraphes contemporains comme le belge Wim Vandekeybus ou Bartabas.

Huile de pépins de pamplemousse, un puissant antibiotique naturel

Depuis un certain temps, on ne cesse d’entendre des lamentations à propos des nouvelles résistances aux antibiotiques, mais, est-ce bien grave, alors que l’on connaît les dégâts qu’ils génèrent au sein des organismes.

Déjà, nous avions élaboré un dossier: "Huile essentielles au secours des antibiotiques" mettant l’accent sur la non accoutumance à leurs puissants effets.

Nous étions dans la bonne direction car vient d’apparaître un nouveau "Zorro" de l’infection et de l’inflammation, l’huile de pépins de grapefruit, c’est-à-dire de pamplemousse.

Historique du pamplemousse

La découverte eut lieu en 1980, sur un tas de compost. En effet, un jardinier découvrit un jour que les pépins de pamplemousse de son compost ne pourrissaient pas.

Or, ce jardinier était aussi médecin physicien, lauréat du prix Einstein et immunobiologiste.

Son nom:

Le Dr Jacob Harich, résidant en Floride. Derechef, le phénomène fut reproduit dans son laboratoire où il apparut rapidement que les graines de pamplemousse recelaient une substance à la fois plus puissante et moins nocive que tout antibiotique connu.

Des recherches furent entreprises à l’institut Pasteur, l’institut pour la micro-écologie de Hebon en Allemagne et la Southern Research Institute aux USA.

Un incroyable spectre d’actions fut mis en évidence à la fois sur les bactéries, les virus, les levures et les champignons, ainsi que divers parasites, alors que l’action des antibiotiques conventionnels se limite aux bactéries.
En 1990, le Dr Allan Sachs de Woodstock N.Y. reprenant les études du Dr Harich se demanda s’il n’avait pas découvert l’antimicrobien parfait.

Les propriétés spécifiques du produit :

L’action de l’extrait de pépins de pamplemousse s’étend à environ 800 souches de bactéries et de virus, et à environ 100 souches de champignons, ainsi qu’à un très grand nombre de parasites unicellulaires. C’est un score unique. – Son action anti-microbienne se développe à une concentration moyenne de 1000 pmm (parts par million) ce qui correspond à 8 gouttes par verre d’eau environ. – Des essais comparatifs en concurrence avec 30 antibiotiques puissants et 18 antimycotiques ont été établis par des équipes de recherche internationales. Dans chaque essais, l’huile de pépins de pamplemousse étant d’un effet équivalent ou supérieur sur les souches présentes. – Le produit est dépourvu de toxicité. Il faudrait absorber 4000 fois la dose normale pour atteindre des effets d’empoisonnement. – L’extrait de pépins de pamplemousse aide les défenses immunitaires, alors que les antibiotiques classiques les inhibent. – Au niveau intestinal, alors que l’extrait des pépins de pamplemousse inhibe

les bactéries nocives, il ne touche absolument pas aux indispensables bifidus et ne diminue que très peu les lacto-bactéries. De plus, l’ensemble de la flore se trouve améliorée.
– Normalement, ce produit ne fait l’objet d’aucune réaction allergique. Néanmoins, selon les statistiques, il y a environ 4% des personnes qui présentent une
allergie aux agrumes en général. Dans ce cas, ces personnes doivent commencer par des doses minimales.

Le pépin de pamplemousse en conclusion :

Un livre avec 160 applications pratiques. Ce livre vous fera découvrir les bienfaits de ce super produit qui sera un excellent compagnon de vos salades et bien d’autres choses en cuisine.

Un antibiotique naturel super-puissant
découverts juste après la seconde guerre mondiale, les extraordinaires bienfaits des pépins de pamplemousse ne cessent de nous étonner.
Des études scientifiques ont montré qu’il était plus efficace que l’eau de javel ou l’alcool !C’est un antibiotique naturel hyper-puissant mais sans effets secondaires, non toxique, et sans danger.
Ce livre très pratique a été conçu pour vous apprendre à utiliser toutes les possibilités de l’extrait de pépins de pamplemousse au quotidien.
Vous y trouverez : un aperçu des propriétés du pépin de pamplemousse, la liste des problèmes de santé qui peuvent être traités, pour les enfants comme pour les adultes, de nombreuses utilisations non-médicales : désinfection du linge, du sol, jardinage bio.
comment soigner vos animaux de compagnie, les dosages à suivre pour chaque usage, des témoignages stupéfiants.
Le guide indispensable sur l’extrait de pépins de pamplemousse !.

10 astuces pour bien réussir sa galette des rois

galette des rois

Le choix de la pâte feuilletée :

1. Pour réussir une bonne galette, nous vous conseillerons toujours de préparer vous-même votre pâte. Cependant, vous pourrez trouver de bonnes pâtes pure beurre chez votre boulanger. Nous ne vous conseillons pas les pâtes toutes prêtes, pré-étalées et roulées de supermarché, car elle sont trop fines et ne montent pas.
2. Pour une galette plus légère, remplacer la moitié du beurre par de la crème fraîche.

Le choix de la garniture :

3. Plusieurs possibilités s’offrent à vous : rien ne vous empêche de laisser libre cours à votre imagination et d’y insérer des fruits (poire, framboise, pomme, pistache…) ou des épices sucrées (vanille, cannelle…).
4. Lors de la préparation de la frangipane, vous pouvez rajouter des amandes amères afin de donner plus de goût à votre galette.

Le respect des températures :

5. Pour bien réussir sa galette, il faut travailler sa pâte feuilletée quand elle est tiède, afin que celle-ci ne se déforme pas.
6. La galette crue doit être mise au frigidaire pendant au moins 1/2 heure avant la cuisson.
7. La faire cuire à four chaud (entre 180° et 200° selon vos désirs de cuisson) pendant environ 30 minutes.

La taille et la soudure :

8. Une galette de taille correcte ne doit pas dépasser une trentaine de centimètres de diamètre. Au delà, elle risque de se déformer à la cuisson.
9. Pour éviter tout débordement, appuyer fermement sur les bords passés au jaune d’oeuf, puis recouper au couteau ou à la roulette pour avoir une tranche bien nette.
10. Sur le dessus de la galette, dorer au jaune d’oeuf détendu d’un peu d’eau et laisser parler votre imagination pour décorer le dessus de la pâte avec la pointe du couteau.

L’histoire de la Nourriture et première intelligence de l’homme

Le grand livre de la nourriture remonte à plus de huit millions d’années.

L’histoire que je vais vous conter remonte à plus de 8000000 d’années. L’homme n’était pas encore reconnu comme un bipède. Il marchait à quatre pattes. Il était herbivore et se nourrissait de plantes, d’herbes et de fruits.
L’homme ne s’intéressait qu’aux seules choses qu’il pouvait voir et se trouvaient au ras du sol.
Un jour, il eut l’idée de se lever sur ses pattes inférieures et utilisa ses membres supérieurs pour cueillir un fruit qu’il porta à sa bouche.

Il venait de donner le signe de sa première intelligence, de sa première évolution et par là, de son premier éveil gustatif. Par la suite, il évolua et se différencia plus ou moins rapidement des autres animaux.
C’est vrai, qu’en se dressant sur ses pattes arrières et en se tenant debout, l’homme atteignît une plus grande hauteur et augmenta la largeur, la hauteur et la profondeur de son champ visuel.
Il pouvait atteindre les fruits qui pullulaient sur les branches des arbres, choisir ceux qu’il aimait, voir les oiseaux dans le ciel et imaginer la chasse, l’homme allait pouvoir démarrer ses premières évolutions.

Son intelligence allait le faire évoluer et le simple fait de choisir sa nourriture montrait que son intelligence s’éveillait et que déjà les premières mémoire du goût s’installaient dans le cerveau des hommes et elle n’allait plus jamais cesser de croître.

Je vais plusieurs fois par semaines, conter cette longue histoire qui nous fera découvrir celle qui débuta avec la nuit des temps. Nous découvrirons l’ère glaciaire, l’âge de pierre, de fer pour arriver dans ce que les historiens appellent aujourd’hui l’ère moderne qui ne dure que depuis 6000 ans.
L’histoire du monde n’a vécu que de ses propres histoires, j’essayerai de vous les faire découvrir, de vous les faire aimer et j’espère que’elles seront appréciées.

Demain nous partirons à la rencontre de cette civilisation en devenir……..

Avec l’homme des cavernes, c’est la naissance des sens
Je vous avais laissé avec cet homme sauvage qui venait de se dresser sur ses pattes de derrière pour, saisir un fruit qu’il porta à sa bouche.

Les ethnologues que j’ai rencontrés prétendent que ce fut la première grande évolution humaine depuis son apparition sur la terre.

Depuis l’aube des âges, à poursuivre sa nourriture, l’humanité a tracé les chemins de la connaissance du monde.

La faim a été le moteur de sa marche en avant. Elle reste d’ailleurs la source de toutes ses énergies, bonnes ou mauvaises, le motif de ses progrès, l’origine de ses conflits, l’alibi de sa conscience et la monnaie de sa peine…

Autour de l’aliment vont se construire des civilisations, vont se perpétrer des crimes, des guerres, affronter des empires, élaborer des lois, échanger des savoirs.

Tout le reste n’est que littérature… Cueillette, chasse, sel, céréales, élevage, vin, épices, sucre, pommes de terre ou protéines…Sont autant d’ordre de route qui a boulversé le monde d’étape en étape…. Et tout ça parce qu’un jour un petit homme sauvage se mit debout et utilisa ses membres supérieurs pour mieux se nourrir.

Cette créature depuis ce jour allait se distinguer dorénavant des autres animaux, les laissant continuer de fouiller leur provende du bout de leur museau.

Elle se risqua même à ensuite profiter du grand jour pour mieux récolter sa nourriture, alors que jusque-là elle avait préféré l’abri et la protection de la nuit.

La grande évolution de cette créature ne fut pas d’avoir le réflexe soudain entre l’aliment à atteindre et avalé la bouche ouverte mais le raffinement intentionnel d’un geste calculé issu d’une manipulation coordonnée par la pensée en réponse à un besoin : la faim ou le besoin de se nourrir par la suite.

Désormais capable de régler son geste au rythme de son appétit, il prit conscience de cet enchaînement de sensations : incitation de la faim, excitation de la récolte, satisfaction d’un manque, la découverte du plaisir, premier enrichissement de la mémoire.

Se nourrir, un plaisir viscéral devint une démarche intellectuelle lorsque les yeux jusque-là latéraux se déplacèrent vers la base du front.

La créature due, par la faute de cette évolution se modifier physiquement avant de ressembler à la tête d’un homme tel qu’on la conçoit aujourd’hui.

Celle-ci, au cours des derniers millions d’années, s’élargissait à mesure de l’importance accrue du crâne.

Le cerveau s’améliorant en prenant du volume, pouvait parfaitement diriger le regard dans une aire visuelle agrandie, panoramique et désormais perçu en relief comme en profondeur.

La créature entra physiquement dans un autre cercle de vie, pris une autre dimension, elle se redressa psychiquement.

Cette nouvelle possibilité de la vue, liée à la facilité de préhension par la définitive spécialisation des mains autant dans leur forme que dans la manière de s’articuler autour de la mobilité des doigts et des phalanges.

Cette seconde évolution de son physique lui permit une exploration des choses plus poussée, une sécurité accrue donc une meilleure recherche et maîtrise de sa nourriture.

La mémoire en avait enregistré tout un choix potentiel, mais certaines s’étaient révélées meilleures sous la langue, procurant plus de bonheur.

Désormais on appréciait ce bonheur nouveau. La créature eut envie de s’en souvenir puis de le répéter.

Cette sensation inoubliable stimulait la curiosité et le courage, il justifiait de nouvelles expériences et, en fin de compte, développait l’intelligence sans cesse alimentée, elle aussi par de nombreuses informations.

Le bonheur de la faim agréablement assouvie procura une telle jouissance à notre bipède qu’il ne put, au bout de plusieurs autres millions d’années ou de générations s’empêcher de l’exprimer par un cri.

Pas n’importe quel cri, un cri spécial, pas un grognement non plus, mais un son articulé, un claquement de lèvres et de la langue satisfaites, mêlé d’un soupir, et qui signifiera à la fois, manger et boire, le sein de la mère, mère, je veux survivre, la vie, c’est bon le phonème Memm,

Mamm,Mumm fut son premier discours, sa première parole.

Même nos bébés s’en souviennent…

Bien entendu, il faut décoder le message tant il a été établi, modifié, d’écho en écho dans le dédale des siècles.

Ce phénomène MEM, MA devenu le radical BO avec ses variations de prononciations OUO ou WO,PHO,PO,BA,PA,BI etc…implique non seulement l’action d’avaler, boire et manger dont il imite le bruit par un claquement des lèvres,mais aussi son potentiel, la nourriture, la plante et leur corollaire : La vie.

Ainsi,on peut s’apercevoir que la plus ancienne signification du vocable botanique est les plantes qu’ils faut avaler pour vivre dans le fonds commun des langues Indo-européennes, dont sont issues les langues sanscrite, indienne grecque, germanique, celte, russe, slave, balte, Romane, iranienne et leurs dérivées.

Or en étudiant de près les traces d’usure laissées par les particules abrasives des nourritures sur l’émail dentaire de nos ancêtres du quaternaires, le paléontologue peut définir leurs modes d’alimentation.

De même que les incisives et les canines paraissent de très petite taille par rapport aux molaires et prémolaires qui sont énormes.

C’est le signe d’une adaptation à une mastication importante de végétaux qu’il faut bien avaler bien écrasés, les traces d’usure des dents portent également la trace de fibres végétales.

Mais la mémoire de l’homme, que l’on devrait interroger plus souvent, cette mémoire atavique et collective, peut témoigner elle aussi, et en le disant clairement par la parole,que les plantes furent en effet la nourriture première, l’élément de base de l’humanité souvenir peut être des frondaisons de l’arbre originel.

C’est pour dire (sagen) cela que fut inventé le parler(sprechen)selon la définition d’Heidegger.

La saga des aliments était commencée, sur le ton de la gourmandise.

A suivre les premières découvertes et la maîtrise de la mémoire, comment l’homme est devenu gourmand.

Les fruits rouges, à consommer sous toutes les formes…..

Salade de fruits rouges

Les fruits rouges, pour une meilleure circulation sanguine !

Jambes lourdes et douloureuses pour cause de mauvaise circulation sanguine ? Faites une cure de fruits rouges ! Framboise, cassis, groseille, mûre, myrtille… ont plus d’un tour dans leur sac pour vous soulager.

Les fruits rouges, sous toutes leurs formes…

Framboises, cassis, groseilles, mûres ou encore myrtilles…
Ces petites baies, au goût si délicat et raffiné, ont tout pour plaire : peu caloriques, riches en eau, bien pourvus en de nombreuses vitamines, notamment vitamine C et sels minéraux, elles constituent également une excellente source de polyphénols.

Polyphénols dites-vous ?

Ces fameux micro-constituants encore méconnus il y a quelques années en arrière mais dont les effets protecteurs pour notre santé sont désormais reconnus. Sous ce terme générique, se cachent en réalité de nombreux composants très hétérogènes, dont font notamment partie les anthocyanes, abondamment présents dans les fruits rouges.

Ces derniers donnent d’ailleurs aux fruits rouges leur pigmentation si caractéristique :
Un magnifique rouge – violet – bleu. Ces derniers sont également reconnus pour augmenter la résistance des vaisseaux sanguins et favoriser la fluidité du sang. Rien de tel pour soulager vos jambes et donner un petit coup de pouce à votre système veineux ! Alors, profitez de cette saison pour faire le plein d’anthocyanes !

La Galette des rois, entre origines et traditions régionales

Origine de la fève et de la galette

L’histoire de la fève remonte au temps des Romains. Pour les scrutins, les votants déposaient une fève blanche ou noire. Au début de janvier, les saturnales de Rome élisaient le roi du festin au moyen de cette même fève.
Au fil du temps, la tradition est devenue familiale. On se rassemble pour découper la fameuse galette. Celui qui trouvera la fève sera couronné roi … et choisira sa reine.
En Angleterre, comme en Bourgogne, anciennement, on préférait former un couple “d’occasion” en mettant dans la galette une fève et un petit pois.

La part du pauvre

La première part est toujours la “part du pauvre”, la”part de Dieu et de la Vierge”. Elle était désignée par le plus jeune enfant de la famille. Il y avait aussi la part des absents (le fils aux armées, le parent sur un vaisseau, le pêcheur qui n’était pas rentré…). La part était rangée dans la huche jusqu’à leur retour, une façon tendre de dire “on a pensé à vous”. Si la part se gardait longtemps, sans s’émietter et sans moisir, on interprétait cela comme un bon présage.

Les coutumes françaises

En Guadeloupe, on ne fête pas l’Épiphanie comme tout le monde. Cette fête ne représente pas le dernier jour des festivités de Noël, mais le premier jour du “kannaval” qui se termine … le soir du mercredi des Cendres, dernier jour de folie où diables et diablesses vêtus uniquement de noir et blanc envahissent les rues. Le soir voit s’approcher la fin du carnaval par la “Grand Brilé Vaval”, l’incinération du roi Carnaval “Vaval”, sous les cris et lamentations de la foule.

En Basse Bretagne, c’est un pauvre tirant un cheval orné de buis et de laurier qui s’arrête de porte en porte pour recueillir la part des pauvres.

En Franche-Comté, les enfants se déguisaient en rois mage et portaient une ceinture dorée sur une chemise constellée d’étoiles. Ils allaient de porte en porte en chantant et en agitant des sonnettes pour réclamer leur part.

Toujours, en Franche-Comté, “la galette de Goummeau” peut peser jusqu’à 150 kilos. On l’appelle aussi galette de “Goumeau Bisontine”, “galette des rois” ou “Papet”. Faites de pâte briochée, on la retrouve chez tous les boulangers pâtissiers bisontins et quelques autres du département du Doubs.

La galette des rois, toute de pâte feuilletée, dans laquelle on glisse une fève symbolise la haute cuisine française.

Coutumes à travers le monde

En Espagne

En Espagne, le “Jour des 3 Rois” est un jour férié. On en profite pour échanger les cadeaux de Noël à cette date (et non pas à Noël) puisque, originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent, 12 nuits après la naissance de l’enfant Jésus, des présents.
La veille, des carrosses paradent dans les rues. On lance des fruits confits et des bonbons, prémices du lendemain.
Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron, d’orange, de brandy et de fleur d’oranger, décoré de fruits confits et d’amandes effilées. On y glisse une pièce d’argent, une figurine de porcelaine ou un haricot sec.

En Italie

En Italie, au sud principalement et plus loin au nord de l’Europe, l’ambiance est tout autre. La sorcière bienfaitrice Befana distribue les cadeaux, comme le Père Noël, pendant la nuit de l’Épiphanie… d’où elle tire probablement son nom.
Les enfants désobéissants reçoivent un bout de charbon tiré de son grand sac. Car elle est à la fois bonne et intraitable, tour à tour Saint-Nicolas et Père Fouettard. Car elle est vêtue de noir, et symbolise à la fois le mal et la fin de la saison des nuits longues.
 

Au Mexique

L’Épiphanie se prépare 10 jours avant Noël avec les posadas. Comme les rois mages, guidés par l’étoile du berger, chaque famille, en procession, apporte des friandises sur la place de chaque village. Elles serviront à remplir les pinatas, d’énormes animaux en poterie ou papier mâché très colorés qu’on suspend le jour de l’Épiphanie. Les enfants doivent essayer de briser la pinata afin qu’elle s’ouvre comme une corne d’abondance, déversant tout son contenu de friandises et de menues monnaies.
Si, dans plusieurs pays, l’Épiphanie couronne le roi ou la reine de la fête, la coutume est moins heureuse dans ce coin du monde … En effet, celui qui découvre un petit Jésus en sucre ou une fève dans la rosca de reyes (couronne des rois), devra organiser et payer la fête de la Chandeleur où tous les convives sont invités à déguster des tamales (papillotes amérindiennes). Celui qui est un peu avare, n’hésite pas à avaler la fève, chuchote-t-on en coulisse. Mais puisque la fête se fait en famille et entre amis, le subterfuge est rapidement pointé du doigt avec rires et sarcasmes.

Les fruits combinent leurs antioxydants pour plus d’efficacité

Manger une orange est bien meilleur pour la santé que de consommer des comprimés de vitamine C, car les antioxydants sont plus efficaces quand ils se combinent entre eux. Le fruit en contient naturellement toute une palette.

Les antioxydants des plantes

Les antioxydants, utilisés par les plantes pour se protéger contre la pourriture et les attaques biologiques, ralentissent également le vieillissement des cellules du corps humain et le protègent contre le cancer.
La méthode des chercheurs de la Brigham Young University dans l’Utah, qui publient une étude dans le Journal of Food Science, consistait à mesurer les capacités oxydantes des 7 composés phénoliques de l’agrume, en les associant par groupe de 2, de 3 et de 4.

Au total, ils ont pu mesurer qu’une association de plusieurs antioxydants est plus efficace qu’un antioxydant pris seul. Mais certaines associations, testées en laboratoires, sont contre-productives : le résultat est alors diminué.

Notre conseil : le fruit contient plusieurs antioxydants dont le mélange forme naturellement une synergie. Ils sont plus facilement disponibles pour l’organisme que les formes industrielles, qui sont fabriquées à partir de formules simplifiées.

Sources : guerir.org

1. Freeman, B.L., Eggett, D.L. & Parker, T.L. Synergistic and antagonistic interactions of phenolic compounds found in navel oranges. J. Food Sci 75, C570-576 (2010).