Les quatre secrets d’une vie saine

Quelques conseils d’hygiène de vie permettent de prévenir les complications du diabète, voire d’enrayer l’apparition du diabète de type 2 à un stade ultérieur.

En un siècle, nos styles de vie ont radicalement changé pour le meilleur mais également pour le pire… L’industrialisation s’est accompagnée de son lot de stress, de fast-food et de sédentarité, qui sont autant de facteurs de risque dans le développement du diabète de type 2 et de complications des diabètes de type 1 et II.

Diabète et art de vivre au nouveau millénaire

Que vous soyez atteint ou non, adopter un style de vie sain peut diminuer le risque d’apparition de la maladie ou en limiter les complications. Selon votre état de santé et le type de diabète qui vous affecte, une médication (insuline, comprimés, etc.) peut être utile.

Toute personne atteinte de diabète peut aujourd’hui mener une vie normale en gérant au mieux sa condition, grâce à quatre points : un régime alimentaire équilibré, de l’exercice physique, des conseils médicaux appropriés et une meilleure gestion du stress.

Un régime alimentaire équilibré
Il n’existe pas à proprement parlé de “régime pour personne diabétique” mais plutôt des conseils d’hygiène alimentaire profitables à tous. Grâce à une alimentation équilibrée, vous pourrez contrôler votre glycémie (taux de sucres dans le sang) mais également stabiliser votre poids et servir d’exemple à l’ensemble de votre entourage.

Pour atteindre cet objectif :
Réduisez la quantité de graisses dans votre alimentation en limitant son usage pour cuisiner. Préférez les aliments grillés, bouillis ou cuits à la vapeur aux aliments frits,
Evitez les gâteaux, les biscuits ou les bonbons,
Manger moins de sel, et préférez d’autres exhausteurs de goût comme les herbes, les épices ou le citron,
Limiter votre consommation d’alcool,
Ne sautez pas de repas et veillez à manger à heures régulières.

Le sport, c’est la santé !
Nos modes de vie moderne ne favorisent pas l’exercice physique. Cédant à une vie trop sédentaire, la balance entre la consommation des sucres contenus dans le sang et leur stockage penche trop souvent du mauvais côté. Une activité physique régulière permet d’abaisser la quantité de sucre dans le sang et d’améliorer l’action de l’insuline.

Pour tirer un maximum de bénéfices d’une activité sportive :
Choisissez une activité sportive qui vous motive et que vous pourriez pratiquer en compagnie,
Préférez les escaliers à l’ascenseur,
Privilégiez les promenades après les repas,
En métro, descendez une station avant votre destination finale et marchez un peu,
Faites la même chose en garant votre voiture quelques mètres avant votre rendez-vous.
Suivez les conseils de votre médecin

Indispensable au contrôle de la glycémie, l’insuline est essentielle pour le diabète de type 1 . Lorsque le corps ne peut fabriquer cette hormone, les diabétiques ont besoin de plusieurs injections de substitution par jour. Les contrôles sanguins réguliers basés sur une auto surveillance permettent aux malades de contrôler leur glycémie et si nécessaire de s’injecter la dose adéquate d’insuline.

Chez les diabétiques de type 2, la quantité d’insuline produite est trop faible et peut nécessiter dans près d’un tiers des cas des injections pendant une période donnée ou durant la totalité du traitement. Des conseils médicaux avisés permettront aux diabétiques de maîtriser cette maladie au long cours et de vivre normalement.

Eviter le stress
Le stress peut être un facteur important de déclenchement du diabète. Afin de le limiter, veillez à ne pas négliger votre vie sociale et à vous détendre avec des amis ou en famille.

Peut-on être diabétique sans le savoir ?

Silencieux et discret, le diabète est une maladie qui peut longtemps passer inaperçue. Ainsi, cinq ou dix ans peuvent s’écouler entre son apparition et son diagnostic, qui peut être fait à l’occasion d’une complication. Pouvez-vous être diabétique sans le savoir ? Comment améliorer le dépistage ?

Lors de la digestion, nos aliments sont transformés en sucre, carburant indispensable aux cellules de l’organisme. Hormone produite par le pancréas, l’insuline régule la quantité de sucre stockée ou “brûlée” dans les cellules. Le diabète est ainsi lié à une insuffisance de sécrétion ou d’action de l’insuline.

Diabète : Priorité au dépistage

Se caractérisant par un excès permanent de sucre dans le sang, le diabète résulte de facteurs génétiques et environnementaux. Mais peut-on être diabétique sans le savoir ? Oui, car longtemps le diabète est indolore et insidieux. Il est en général diagnostiqué seulement cinq à dix ans après son démarrage. Selon les spécialistes, entre 300 000 et 800 000 personnes souffriraient de diabète sans le savoir en France.

Dans cette population, on note plus facilement une surcharge pondérale dans plus de la moitié des cas, une sensibilité génétique (l’existence d’un père ou d’une mère diabétique multiplierait le risque de maladie par deux), une sédentarité, une hypertension et un stress. Certains experts américains de l’American Diabetes Association recommandent ainsi un dépistage chez ces sujets à risque :

Individus de plus de 45 ans ;
Plus tôt chez des patients qui :
sont obèses ;
Ont un parent diabétique de premier degré ;
Sont membres d’une origine ethnique particulièrement à risque (afro-américains, hispaniques, indiens, asiatiques…) ;
Ont donné naissance à un bébé de plus de 4 kg ou qui a été diagnostiqué avec du diabète gestationnel ;
Sont hypertendus ;
Ont un taux de cholestérol de plus de 35 mg/dl ou de triglycérides de plus de 250 mg/dl ;
présentent une intolérance au glucose ou une glycémie à jeun anormale.
Le dépistage peut se faire grâce à une simple prise de sang ou une petite piqûre au bout du doigt (glycémie capillaire). Une glycémie supérieure à 1,26 g/l (mesurée à deux reprises) est synonyme de diabète. Quelques signes peuvent alerter le médecin : fatigue constante, bouche sèche, infections récidivantes et durables, soif et envie d’uriner importantes…

Trop souvent encore, le diabète est diagnostiqué à l’occasion d’une complication : artérite, infarctus, atteinte rénale, ophtalmologique ou neurologique. Cette identification tardive nécessite alors un traitement urgent.

Gare au pré-diabète !

Vous êtes peut-être un futur diabétique qui s’ignore ! Et si vous ne faites rien, vous allez devenir diabétique à part entière et menacer directement votre santé ! C’est en ces termes que le gouvernement américain a décidé de s’attaquer à un véritable problème de santé publique.

L’initiative est assez innovante. Les autorités sanitaires d’Outre-atlantique* ont en effet décidé de sensibiliser les américains sur une condition particulière : le pré-diabète, c’est-à-dire lorsque le taux de glucose dans le sang est légèrement supérieur à la normale. Egalement appelée intolérance au glucose, ce problème à toutes les chances d’évoluer vers un véritable diabète si la personne ne change rien à ses habitudes.

De plus, le pré-diabétique voit son risque d’attaque cérébrale ou cardiaque augmenté de 50 % ! Seize millions d’américains seraient concernés, et risquent ainsi de venir s’ajouter aux 17 millions de diabétiques.

Pour le gouvernement américain il est donc essentiel pour ces malades potentiels de faire attention à leur alimentation et de pratiquer une activité physique régulière. Beaucoup sont en surpoids, et une perte de 7 petits kilos serait extrêmement bénéfique.

Mais le problème est que la plupart ignorent leur condition… C’est pourquoi les autorités encouragent les généralistes à pratiquer un dépistage en prescrivant la mesure de la glycémie de manière plus courante…

En France, la question du “pré-diabète” n’est pas d’actualité, mais le modèle américain pourrait inspirer le gouvernement… En attendant, vous pouvez demander à votre médecin de mesurer votre glycémie.

Journée mondiale du diabète 2010

600 000 diabétiques français s’ignorent… Etes-vous à risque ?

3,4 millions, c’est le nombre de Français atteints d’un diabète de type 2. Une estimation certainement en dessous de la réalité puisqu’en France, près de 600 000 diabétiques ne seraient pas diagnostiqués, selon l’étude Entred1. Cette année, la Journée mondiale du diabète est placée sous le signe de l’éducation et de la prévention.

A l’occasion de la Journée mondiale du diabète, le 14 novembre 2010, les professionnels de santé et les associations se sont mobilisés pour sensibiliser le grand public au diabète et aux graves conséquences de cette maladie, quand elle n’est pas prise en charge à temps.

Une maladie fréquente mais encore méconnue

Près de 8 Français sur 10 estiment bien connaître le diabète, selon le résultat d’une étude2 menée auprès de 2010 personnes âgées de plus de 40 ans. Pourtant, malgré cette apparente connaissance de la maladie, 32 % des personnes qui sont objectivement à risque l’ignorent.

“Ces chiffres sont alarmants, surtout lorsqu’on sait que la majorité des patients qui viennent nous consulter de façon tardive présentaient des facteurs de risque connus”, déplore le Pr Fabrizio Andreelli, diabétologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Par ailleurs, 37 % des participants avouent ne jamais avoir eu recours au dépistage. Une proportion qui diminue avec l’âge. Ce dépistage se fait majoritairement via une prise de sang, mais aussi par le lecteur de glycémie d’un proche et plus rarement par l’intermédiaire de la médecine du travail.

Le diabète de type 2 représente la deuxième cause d’affection de longue durée en France. Chaque jour, environ 400 nouveaux patients sont diagnostiqués. “Aujourd’hui, le diagnostic précoce est le seul moyen de retarder l’apparition de la maladie et de prévenir ses complications”, explique le Pr Andreelli. Chez les personnes à risque, ce dépistage doit être renouvelé tous les 3 ans.

Identifier les facteurs de risque et se faire dépister
“Le diabète de type 2 est de plus en plus fréquent, surtout à cause de nos modes de vie, de notre alimentation et de notre activité physique”, indique le diabétologue. En effet, alors qu’on dénombre 3,5 millions de diabétiques aujourd’hui en France, on pourrait en compter près de 5 millions d’ici 20203.

Les facteurs de risque sont pourtant connus : l’âge (plus de 45 ans), le surpoids ou l’obésité, l’hypertension artérielle, des antécédents familiaux ou un antécédent de diabète transitoire comme lors d’une grossesse. La silhouette joue également un rôle très important, le risque est augmenté à partir de 80 cm de tour de taille pour une femme et 94 cm pour un homme.

Un des objectifs de la Journée mondiale du diabète est justement de permettre à chacun de prendre conscience de ces facteurs de risque. “Le dépistage du diabète est primordial. Plusieurs études internationales montrent qu’en 3 ans, on peut éviter l’apparition d’un diabète de type 2 chez 60 % des patients à haut risque”, assure le spécialiste. “C’est possible en perdant seulement 3 à 4 kg, en améliorant son alimentation et en retrouvant une activité physique régulière”, ajoute-t-il.

Des conséquences graves
“Le problème avec le diabète de type 2, c’est que les patients ne s’aperçoivent pas de l’évolution de la maladie, c’est un vrai “tueur silencieux”. Mais à partir de 10 ans de diabète non contrôlé, les complications sont souvent très graves, et il est alors trop tard”, avertit le Pr Andreelli.

Dans le monde, cette affection est la première cause de cécité, de dialyse pour insuffisance rénale et d’amputation d’origine non traumatique. Ces trois complications étant souvent associées, selon le diabétologue.

Par ailleurs, à un diabète de type 2, s’ajoutent souvent une hypertension ou un mauvais cholestérol, responsables de maladies cardiovasculaires. Ainsi, on estime que le diabète de type 2 est responsable en France d’environ 27 000 décès par an, soit 5 % de la mortalité globale.

Education et prévention au centre de la lutte contre le diabète
Pour éviter les graves conséquences du diabète de type 2 et limiter son évolution, un dépistage précoce s’impose. La Journée mondiale du diabète ouvre donc un mois entier de mobilisations, marquées par l’éducation et la prévention du grand public via des affiches de sensibilisation et des brochures pour évaluer ses facteurs de risque.

“Cette journée est aussi l’occasion de rappeler ce qu’est le diabète de type 1, plus rare mais pas moins dangereux”, rappelle le Pr Jean-Jacques Robert, pédiatre diabétologue à l’hôpital Necker-Enfants malades à Paris. En effet, ce type de diabète touche principalement les enfants et les adolescents, avec 1 700 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France.

Souvent brutal, ce diabète peut évoluer très rapidement ; il cause ainsi environ 5 décès par an. “Une soif intense, une importante envie d’uriner ou une importante perte de poids, doivent conduire les parents à consulter très rapidement”, prévient le Pr Robert.

Pour comprendre le diabète et apprendre à vivre avec, l’Association française des diabétiques (AFD) organisera du 12 au 14 novembre 2010 son salon annuel du diabète. Renommé cette année “Les 72 heures d’équilibre, à l’écoute de notre santé”, ce salon se déroulera à Paris et sera ponctué de conférences et d’ateliers pratiques pour tout savoir sur le diabète. Ouverte aux petits comme aux grands, l’entrée de ce salon est gratuite.

Alors que les facteurs de risque de développer un diabète de type 2 sont aujourd’hui bien connus, trop de Français à risque s’ignorent. Parce que seul un dépistage précoce permet de retarder la maladie et de prévenir ses complications, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.

Le lien génétique entre diabète et obésité

Marché aux fruits

Le lien génétique entre diabète et obésité trouvé par une équipe franco-japonaise

Des chercheurs français et japonais viennent de découvrir que des anomalies du gène AMP1 favorise l’apparition de la forme la plus répandue de diabète (type 2). Ce gène est responsable de la fabrication d’une hormone, l’adiponectine. Produite dans les tissus graisseux, elle aurait plusieurs rôles :

Celui de normaliser les taux de graisse sanguin dans les muscles et le foie ;
Mais également de réguler l’action de l’insuline.
Cette découverte pourrait déboucher sur la mise au point de nouveaux traitements du diabète et de l’obésité. Selon les chercheurs, 30 % du risque génétique du diabète est lié à des mutations de ce gène AMP1.

Alain Sousa
Source : Nature Medicine, august 2001, vol7, n°8, pp 941-946

Verrines de Noël en recettes de cuisine

Noël, grandes recettes pour petits plats !

Noël se prête tout à fait à l’élaboration de verrines : colorées, variées, savoureuses et ludiques à préparer, les verrines seront les préparations de ce Noël 2010. Les verrines de Noël seront joliment décorées, en accord avec les produits de saison, agrémentées pourquoi pas de petits accessoires festifs ! On pourra choisir entre verrines salées et verrines sucrées, mais ne pas se départir de créativité en imaginant des cuillères apéritives, des tapas ou encore des verrines revisitées ! Vous trouverez toutes les recettes que vous souhaitez : produits de saison, formes de verrines, couleurs, textures, vaisselles et bien sûr les saveurs ! Découvrez tous nos menus autour des verrines, pour réussir vos fêtes de fin d’année ! N’oubliez pas, que Recettes -et-terroirs est à présent à vos côtés !

Ah les verrines… C’est incroyable de constater que cette manière de présenter les mets remporte un tel succès chez nous.

Saviez vous que c’est Philippe Conticini qui le premier, alors qu’il était chef du restaurant Pétrossian, a eu l’idée de servir un dessert dans un verre ?

Certains, toujours à l’affût des tendances, annoncent que la verrine n’a plus beaucoup d’années à vivre, d’autres pensent qu’on ne s’en lassera jamais. Peu importe qui a raison, vivons l’instant présent et réjouissons nous de pouvoir encore une fois tremper nos petites cuillères dans ces délicieux petits contenants.

Très faciles à préparer, vous n’aurez que deux impératifs à respecter. Le premier étant d’avoir assez de contenants, ce qui devient un jeu d’enfant avec l’offre considérable dans les boutiques, ainsi que votre imagination débordante pour détourner par exemple de vieux verres à liqueurs. Le second étant de disposer d’un pichet à bec verseur pour remplir sans encombre les verrines. Vous pouvez également vous servir d’une poche à douille pour les préparations plus épaisses, mais ce n’est pas une obligation, le pichet faisant très bien l’affaire.

Pour le reste, c’est vous le chef.

Un Timbre poste peu banal

L’histoire est trop belle pour que nous passions à côté. Notre grand Président a souhaité avoir un timbre poste à son effigie. Pourquoi pas… le général a bien eu le sien et il est pas anormal qu’un Président de la France est son timbre poste. Un très beau timbre représentant notre Président est édité et après accord de la Présidence il est mis en vente très rapidement. Bien sûr très vite on se l’arrache….hors dans les jours qui suivent cet engouement de nombreuses plaintes arrivent au palais car le timbre poste se décolle et les plis arrivent de toutes parts avec des surtaxes à payer pour le destinataire.
Branle bas de combat, on diligente une enquête, on vérifie les planches de timbre et force est de reconnaître que les planches sont normales, la colle est de qualité et les timbres collés tiennent bon. Il n’y donc aucune erreur de fabrication. Le service des postes décident d’aller plus loin dans leur enquête. Ils interrogent alors les nombreux usagers qui ont déposé une réclamation et découvrent le pot aux roses…les usagers crachaient simplement du mauvais côté du timbre…Aprenant cela et vert de rage le Président décida de faire retirer le timbre poste de la vente…..

L’art nouveau ou ces belles affiches qui nous séduisent…

Aujourd’hui, certaines affiches publicitaires sont hors de prix, les collectionneurs les traquent. Les affiches nous attirent vers un univers Belle Epoque.

A la fin XIXe, on parle d’«affiche illustrée». C’est l’époque Art nouveau. L’illustration est le style dominant de la fin de ce siècle. La publicité présente directement l’objet : la bouteille de champagne. Le flacon y est dessiné de manière réaliste, avec le nom de la marque qui peut prendre la forme d’une signature ou d’un logo.
L’annonce est là pour promouvoir le produit en étant le plus conforme au réel. Plus tard, la publicité oublie la représentation hyperréaliste de la bouteille pour révéler les valeurs que l’on souhaite associer au champagne : le luxe, la mondanité, parfois un soupçon d’érotisme. Mais aussi l’authenticité du terroir.
Les affichistes sont alors dessinateurs ou peintres, ou les deux à la fois.

La notion d’oeuvre unique a vécu, comme l’énonce Jules Chéret à la fin du XIXe, «l’affiche est un art de la rue pour la rue». Chéret prend l’habitude d’associer la femme à ses créations, de manière à frapper l’oeil du passant et à transférer le désir et l’érotisme vers le produit. Par la suite, ses personnages ont été baptisés «chérette». Son travail inspire des artistes tels que Bonnard et Lautrec, mais aussi Mucha ou encore Cappiello.

Entre 1889 l’Exposition universelle de Paris et 1914, peintres ou affichistes de renom travaillent pour les maisons de champagne. Pierre Bonnard, sans conteste un des plus importants peintres français de la fin du XIXe et du début du XXe, dessine en 1891 la fameuse affiche France-Champagne. Son style est influencé par le japonisme : asymétrie, aplats de couleurs et délimitation des surfaces par un trait plus ou moins épais.

En 1895, le Vicomte de Castellane lance sa marque à l’emblème de la croix rouge de Saint-André, qui n’est autre que l’étendard du plus ancien régiment de la Champagne. Pendant les Années folles, le Vicomte met à contribution de célèbres affichistes, dont Raymond Savignac et Léo Kouper, toujours sur ce thème de la croix. Aujourd’hui, la collection de Castellane est inestimable et la maison continue cette oeuvre de mécénat. Au pied de la tour Castellane, à Epernay, on trouve un musée de l’affiche sur le thème de la fameuse croix rouge.

Le Tchèque Alfons Mucha commence, en 1897, par des affiches pour Ruinart. En 1899, Moët & Chandon lance White Star en trois versions : Grand Crémant, Impérial et Dry Impérial, et fait aussi appel à Mucha, consacré affichiste de l’Art nouveau grâce à Sarah Bernhardt. Il peint trois affiches célèbres et très recherchées pour ces cuvées : ce sont les trois superbes femmes à la chevelure abondante, or, argent et bronze, aux influences byzantines.

Sans oublier Cappiello et Andreis qui ont fait des affiches pour la maison Delbeck. Louis Théophile (ou Léo) Hingre qui dessine, en 1901, une affiche pleine de sensualité orientale pour Roederer, une autre pleine de vivacité pour la Société nouvelle des grands vins d’Ay.

Dans les Années folles, le génial affichiste Achille Mauzan travaille pour Pommery et Victor Clicquot. Mauzan possède l’art du mouvement. «Son coup de crayon est d’une telle précision qu’il lui donne la possibilité de saisir le moindre mouvement : légère inclinaison de tête, sourire discret de la séduisante bourgeoise, éclat de rire en avalanche du marchand de fromage ou du jovial charcutier.»

Les Anglais aussi : Walter Crane, précurseur de l’art décoratif moderne, et Beardsley, auteur d’une affiche pour Piper-Heidsieck
Ils sont nombreux, ces peintres ou affichistes, à avoir été inspirés par le champagne. Le mot de la fin revient à René Gruau. En 1949, il imagine pour l’interprofession une affichette comportant ce slogan : «Champagne… irrésistible attrait.»

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.

Savoir choisir ses vins de fin d’année

Pour les fêtes, les fourmis ont fait leurs provisions en primeurs ou en foires aux vins. Les cigales s’en préoccuperont la veille ou, au mieux, l’avant-veille.

Toute la journée et même une partie de la nuit, le caviste sera fidèle à son poste, calmant les anxieux, conseillant sans en avoir l’air les timides tout en dénichant un vieux millésime qui ira si bien avec l’oie rôtie.

Il en est de talentueux comme Marc Sibard, des caves Augé, à Paris, qui leur propose très malicieusement « d’acheter un vin bio pour terminer l’année en pureté ».

Les caves Nicolas, un réseau de 450 cavistes en Europe, présentent astucieusement une sélection de champagne avec 20 % de réduction, d’où un Pommery Royal Brut à 26 €, au côté d’une jolie sélection comme ce beau saint-estèphe Tour des Termes 2002 à 17,60 € ou le fin savennières du château d’Épiré 2006 à 10,30 €.

Rompus aux achats de dernière minute, les cavistes gardent les champagnes au frais et ont l’emballage cadeau facile.
Pour rompre la glace ou parfois la grimace, donnez-lui rapidement quelques indices, budget, plat à accompagner. Si c’est votre première visite, posez une question anodine sur le cépage. En trente secondes, vous comprendrez sa passion ou son incompétence.

Cette question n’est guère de mise dans la grande distribution. Si toutes les enseignes ont fait de grands efforts lors des foires aux vins en multipliant les conseilleurs en tout genre, ils se sont évanouis avant Noël, et les acheteurs se retrouvent en rangs serrés mais désespérément seuls face à des linéaires abondamment garnis où le meilleur voisine avec le pire, la bonne affaire avec la mauvaise.

Seul un expert est capable de sortir un joyau de cette gangue, et encore, ce n’est pas sûr. Ne tentez pas le diable, prenez une valeur sûre, un honnête cru classé de Bordeaux par exemple, qui sera, à coup sûr, à un prix très compétitif.

Attention à la livraison
Pour se sortir de la cohue, le réflexe est de s’installer calmement devant son ordinateur. Après de longs balbutiements, l’achat sur Internet a maintenant fait ses preuves.

Mais il faut noter le grand décalage entre la rapidité de la commande et la lenteur de la livraison, surtout en période de fêtes.

Bien des cigales se sont retrouvées fort dépourvues en attendant désespérément une livraison qui a fini par arriver largement après la bataille.

Certains sites ont réagi.
Ainsi, Jean Merlaut, un grand négociant bordelais, a mis en place un système original : « J’expédie par Colissimo des commandes d’une seule bouteille dans les beaux vins en prix tout compris.
» Gruaud-larose 1995, un superbe 2e cru classé de saint-julien est ainsi tarifé à 70 €,
sigalas-rabaud 1997, un somptueux premier cru classé de sauternes à 51 €, prix d’ami,
et le fabuleux yquem 1997 à 264 €, un prix élevé, certes, mais largement inférieur à ceux des boutiques de luxe.

Remarque importante, tous ces millésimes sont à leur apogée et bien choisis, car Jean Merlaut est un redou¬table dégustateur.

Flairant le bon filon, plusieurs sites Internet aux noms suggestifs se sont spécialisés sur le créneau de la livraison rapide, du moins en région parisienne.

Le Carton de six livres, dans les deux heures à Paris et dans la demi-journée dans la région parisienne, une courte sélection de vins jeunes mais bien choisis comme le côtes-de-roussillon 2005 de Singla à 18 € la bouteille (soit 108 € les six).

Pour une livraison en France entière, les frais de port sont de 12 € en Colissimo et 25 € en Chronopost, ce qui est honorable et évite bien des énervements.

Cette fameuse livraison dite du « dernier kilomètre » obère largement les prix et est un facteur de stress. Arrivera-t-elle à temps ?

L’expérience montre que, malgré le dévouement des facteurs et des livreurs, les livraisons de dernière minute sont risquées et toutes n’arrivent pas à destination.

Les évaporations en cours de route sont loin d’être anecdotiques et beaucoup de producteurs répugnent à livrer durant cette période.

« Quel que soit le mode de distribution, nous avons d’énormes problèmes de livraison », souligne Laurent Vialette, un caviste spécialisé particulièrement bien approvisionné dans les vieux millésimes et donc soumis, plus que d’autres, aux vols.

Plus chanceux sont les amateurs habitant une région de production.

« Nous vendons beaucoup de vins les jours avant Noël », se réjouit Marie-Thérèse Barthelmé du domaine Albert Mann en Alsace, « et je peux même d’ores et déjà dire quels seront les clients qui viendront à la dernière minute ! »

Preuve que les cigales ne se transforment pas en fourmis, même pour les fêtes. Qu’importe !

Attention l’abus d’alcool est dangereux à consommer avec modération

Faut il être fou pour produire de grands liquoreux…

Sauf pour quelques originaux comme dans le Gers ou la récolte se fait dans la nuit du nouvel an, la récolte 2010 est terminée de rentrer. La pourriture noble aura été du plus bel effet et le vin sera bel et bien tiré pour que nous puissions dans quelques années le boire.

L’élaboration d’un vin liquoreux n’est pas une chose aisée. Elle demande aux vignerons une patiente, une connaissance qui s’affermit chaque année. C’est l’école du temps et le savoir par l’observation. C’est comme au poker on paie pour voir.

Chaque année les conditions climatiques sont différentes donc le vigneron doit s’adapter, réagir, agir et utiliser au mieux ses compétences. Cette année les conditions furent difficiles et le niveau du pourrissement des raisins ne fut pas égal loin de là en fonction des endroits les obligeant à vendanger en fonction de l’état de leur vigne.

Ce fut surtout le cas dans les grandes appellations du Sauternes, du Côteaux du Layon, Barsac…

Mais c’est quoi la pourriture noble.
La pourriture noble est obtenue par la présence de champignons les botrytis cinerea qui poussent sur les graines de raisins à partir d’une certaine maturité. Les raisins vont donc confire en donnant aux raisins un goût de miel plus au moins prononcé selon les régions. Le raisin dans les grandes appellations est ramassé grain par grain on l’appelle grain noble. C’est un travail de titan.

Cette année les vendanges ont commencé en octobre, dans certains endroits la récolte des rouges venait à peine de se terminer. Dans les régions spécialisées liquoreux comme celles citées plus haut ou leur terroir est reconnu pour récolter des vins liquoreux qui sont leur spécialité depuis très longtemps voir plusieurs siècles, leur savoir est riche.

Il leur permet d’obtenir des vins dont la qualité régulière chaque année en fait le must de cette spécialité. Pourtant d’autre régions se sont aussi spécialisées dans le liquoreux comme les vins du Béarn avec le Jurançon, dans le Gers les côtes de Gascogne, les vins de Monbazillac près de Bergerac, les vins de Loire dans le Maine, Beaumes de Venise dans le Vaucluse et bien sûr la région d’Alsace ou leur chef de file en la personne de Jean Hugel de la maison Hugel qui élève des vins d’une grande qualité et surtout de grande finesse d’élégance.

Je précise car le nom Hugel est très commun en Alsace. Sous sa houlette, les textes qui datent de 1983 imposent non seulement des vendanges effectivement tardives, au moins quinze jours plus tard que les normales, mais aussi des conditions de productions très strictes.

L’Alsace est la région qui a le plus encadré ­cette pratique avec deux mentions, les vendanges tardives et les sélections de grains nobles. D’autres régions font des vins en grains nobles ou vendanges tardives en fonction des années et n’ont pas de régularité dans le suivi des années, ce qui ne leur empêche pas de faire d’excellents produits, comme à Beaumes de Venise spécialisée dans les rouges liquoreux, les Côtes de Gascogne dans le Gers, le Jurançon ou les Côteaux du Layon qui atteignent parfois la béatitude comme les vins des Savenières de la coulée de Serrant ou ceux du Château de Fesles de Bernard Germain qui l’a racheté voici 10 ans à Gaston Lenôtre et qui en vieilles vignes 2006 sont exceptionnels.

Un haut niveau de notoriété
Les conditions qui sont imposées au vin et aux viticulteurs sont draconiennes. Dès le jour de la vendange, un inspecteur spécialisé de l’Institut des appellations d’origine contrôle les volumes de la récolte qui ne doivent dépasser un % à l’hectare et évite ainsi toute manipulation future comme la chaptalisation.

Chaque bouteille produite passe ensuite devant un jury qui fait une dégustation à l’aveugle et qui accordera ou pas la mention définitive ou rejetera le vin en le déclassifiant et sans aucune hésitation.

Par cette manière de sélection par la qualité et le respect de la norme, les mentions vendanges tardives ou grains nobles ont atteint une notoriété de très haut niveau souvent d’ailleurs jalousée.

Bien des Présidents de régions viticoles et l’INAO qui accorde les appellations ont souhaité l’application de ces méthodes à l’ensemble des régions concernées, mais devant les contraintes les candidats ne se font pas nombreux et les choses restent en l’état ce qui est bien dommage pour eux et pour nous les consommateurs.

Cette année fut difficile pour la viticulture, car si la pourriture noble est apparue et les grains ont bien été botrytisés, la pourriture est apparue, mais se fut une pourriture grise sur des raisins pas murs, et il a fallu l’éliminer.

Les spécialistes ont continué à produire profitant de la fraîcheur dont l’épanouissement à besoin et d’un état sanitaire très sain pour récolter de beaux raisins nécessaire à l’élaboration de grands vins.

Les autres pour la plupart ont préférés abandonner en route et rentrer normalement une récolte commercialisable dans une année noire.

Sans atteindre pourtant la qualité de 2001 les vins liquoreux des grandes appellations seront cette année excellents. Propos de Marc Beyer un des grands spécialistes de ce type de vins Alsacien…

Pour mieux vous aider, quelques viticulteurs audacieux mais intelligents et courageux avec comme chef de file Seppi-Landmann un joyeux drille certes, mais aussi une forte tête du sud de l’Alsace à Soultzmatt continue cette aventure.

Il dit avec passion, « nous avons avec beaucoup de patience, pu récolter en toute petite quantité, des Gewurztraminers et des Pinots gris en sélection de grains noble et même des Rielsings en vendange tardive au prix de pertes énormes. »

Pour Pierre Rolly-Gassman à Rorschwihr « Cette aventure comporte pour nous de grands risques financiers loin d’être pour le moment rentable…

La pourriture noble c’est comme un serpent qui se mord la queue.

La quadrature du cercle, Mais pourquoi cette quête de la pourriture noble ?

Seules des conditions atmosphériques très précises permettront de muter l’affreuse pourriture grise en belle pourriture noble. Il faut non seulement des conditions humides pour déclencher la pourriture, mais surtout ensuite du beau temps pour la stopper, le tout sur un raisin déjà très mûr.

Le champignon responsable de cette pourriture, le Botrytis cinerea, pompe alors l’eau du raisin pour se nourrir, concentrant à la fois les sucres, mais aussi les acides, en lui injectant en passant un antibiotique, la botryticine, qui préserve son garde-manger en bonne condition.

Pour produire un beau vin liquoreux, il faut résoudre une quadrature du cercle, obtenir à la fois un raisin mûr, mais aussi acide.

Or, comme dans tous les fruits, lorsque le sucre se concentre, l’acidité chute. La pourriture noble est un moyen pour résoudre cette équation qui seule permettra d’obtenir des vins liquoreux sans lourdeur. Mais elle n’est pas la seule. Il est aussi possible de laisser dessécher le raisin à la manière des rares vins de paille comme dans le Jura ou dans l’Hermitage ou encore d’attendre un froid très intense comme ils le fond dans le Gers en attendant le jour de l’an pour récolter les raisins..

À – 7 °C, l’eau du raisin gèle. Il faut alors cueillir le raisin et le presser immédiatement sans laisser dégeler. Cette méthode, dite du vin de glace, se pratique en ­Allemagne et en Alsace. «J’ai encore des raisins dehors !» souligne Seppi Landmann, un des rares habitués de cette performance.

Décidément, il faut être un fou pour produire de grands liquoreux.

Quel vin choisir pour quel plat ?

Le vin est plaisant avec presque tous les aliments. Ne pas
s’ embêter à chercher la bouteille idéale.

Nous avons tous des goûts différents : chacun élaborera ses propres accords.

Rester fidèle à son fournisseur quand on a trouvé un bon produit. Un bon vigneron fait toujours en principe un vin régulier chaque année.

Il y a une option simple pour les recettes de tradition : il existe souvent un vin local adapté. Un bœuf bourguignon, un bourgogne, choucroute et vins d’Alsace etc…ce n’est pas une règle absolue, mais une sécurité minimum.

Voici un exemple qui commence à prendre : boire un blanc sec de moins de trois ans avec du fromage sauf le camembert, avec de la volaille, poulet, chapon, dinde…, ou du foie gras plus apprécié avec des vins liquoreux ou du Champagne mais un Beaumes de venise liquoreux ne laissera pas indifférent.

Quelques règles peuvent vous aider dans votre recherche :
Les vins vieux sont délicats à accorder. Préférez un mets simple pour laisser toute sa place au vin.

En principe, un plat légèrement sucré ou amer accentue la sécheresse d’un vin. Évitez donc les vins durs.
A contrario, plus un mets est salé ou acide, plus le vin aura l’air doux ou sucré.

Associations à éviter
Les aliments suivants abîment notre perception du vin : les épices, l’ail, le vinaigre, remplacez par du vin blanc ou du citron, les fruits crus.

Je déconseille enfin :
La viande rouge avec les vins blancs sucrés ou liquoreux
Le poisson, les crudités, le fromage de chèvre, avec les vins rouges tanniques qui assèchent le palais. Par contre un gamay servi frais ou un pinot fruité peuvent convenir.

Les desserts, le foie gras, les fromages forts comme le camembert évolué, munster, roquefort, avec du cabernet de Loire, du rosé, ou du blanc vif tel que ceux de Loire sec, Champagne, Vinho Verde mais pour toutes les pâtes genre Roquefort, bleu choisir un vieux Porto ou un vieux Banyuls.

Appropriez-vous ces règles fondamentales et ne vous compliquez pas la vie : amusez-vous !
Si vous désirez choisir un vin en fonction de ce que vous mangez, je vais essayez de vous donner chaque semaine des conseils qui ne sont que ceux d’un chef de cuisine qui a une petite base mais pas ceux d’un véritable sommelier professionnel.

Tous autour de la table! En famille.

Pour que les repas ne soient pas un simple temps dédié à la nourriture, il est nécessaire de leur donner une réelle importance dans la famille.

Associer les enfants à leur préparation est le meilleur moyen d’y parvenir.

Il existe plusieurs façons d’associer les enfants au rituel du repas, selon leur âge, les occasions ou selon le temps disponible :
– Participer à l’élaboration du menu
– Participer aux courses
– Dresser et décorer la table
– Associer les enfants aux menus

On le sait, les enfants n’aiment pas tous les aliments, et ne mangent pas toujours équilibré. Ce n’est pas une raison pour baisser les bras, toute occasion est bonne pour les sensibiliser à la nécessité de manger équilibré et leur donner le bon exemple en composant les menus.

Les mettre à contribution pour trouver des idées de plats et de recettes dans les revues et les livres de cuisine.
Tester leurs connaissances en diététique en leur demandant de trouver le type d’aliment manquant pour faire un repas équilibré.
Parler des plats et des aliments que vous aimez mais qu’eux n’aiment pas, en deux mots leur donner envie d’élargir leur palette gustative.

La préparation d’un menu peut être l’occasion de goûter ou de tester certains aliments ou plats.

Faire des essais de plats avec les enfants, c’est une façon de leur apprendre à cuisiner, mais aussi de leur montrer que tout peut s’apprendre et que comme eux à l’école vous devez vous donner du mal pour réussir, et que même vous pouvez connaître des ratés !

Participer aux préparatifs du repas
Les enfants peuvent participer aux préparatifs du repas de différentes façons, ils peuvent participer aux étapes suivantes :
– Décorer la table
– Préparer et réaliser des menus à placer sur la table
– Dresser la table
– Réaliser le plan de table

Les enfants peuvent participer à l’élaboration du repas en réalisant des menus à placer sur la table pour la décorer.

Voici quelques idées d’activités pour préparer ces menus qui viendront décorer la table.
Allez sur: http://www.teteamodeler.com/maison/table/repas/activite/menu1.asp

Les enfants seront d’autant plus enclins à goûter tous les plats du repas qu’ils auront pris part à leur préparation. Or on le sait, le plus important est que les enfants goûtent aux plats qu’ils n’aiment pas.

News du front qu’il vaut mieux connaître

Vin rouge et vin blanc

La guerre aux soucis fait rage , mais de nouveaux trucs apparaissent chaque jour pour mieux vivre

Vin blanc :
Le vin blanc contre l’infarctus, les huîtres contre le vieillissement, les petits pois pour faire baisser la tension artérielle, les choux contre le cancer…”

Jean-Marie Bourre, chercheur a l’Inserm, entonne son couplet sur le boudin, riche en fer, élément qui manque le plus aux Français, selon les premiers résultats de l’étude Suvimax chargée d’évaluer nos carences.

Chronique Santé

Grillades sans risque
On le sait, faire griller une viande libère des substances
cancérogènes. Or, des recherches menées en Californie (Etats-
Unis) par le laboratoire national Lawrence Livermore viennent de trouver un moyen d’éliminer ce risque.

Selon ces chercheurs, il suffit de faire mariner la viande avant de la griller dans un mélange d’huile d’olive, de sucre, de citron, de sel, de moutarde et d’ail pour diminuer son pouvoir cancérogène.

Ainsi préparée, assurent les chercheurs, la viande produit dix fois moins d’amines hétérocycliques cancérogènes qu’une pièce non marinée.

Epices bactéricides
Les épices ont depuis longtemps la réputation de tuer les
bactéries. Des recherches récentes, effectuées notamment par Paul Sherma de l’université Cornell (New York, Etats-Unis) donnent aujourd’hui une assise scientifique a ces croyances populaires.

Ses expériences ont en effet prouve que l’ail, l’oignon, le piment de la Jamaïque et l’origan ont le pouvoir de détruire la plupart des bactéries. Y compris, précise Paul Sherma, les redoutables salmonelles et staphylocoques.

Le thermomètre à mercure bientôt hors-la-loi ?
Le seul bris des thermomètres, notamment a l’hôpital, est responsable en France de la dispersion de 10 tonnes de mercure dans la nature. Interdits dès 1998 en milieu hospitalier, les thermomètres à mercure à usage familial devraient aussi être retires du marche au même moment.

Hautement toxiques, les vapeurs dégagées par le dangereux métal sont d’autant plus redoutables qu’indétectables. Une bille de mercure répandue sur le sol est difficilement récupérable. De toutes petites parties s’infiltrent en effet dans la moquette ou le parquet.

Même de faibles doses d’exposition peuvent provoquer fatigue, faiblesse, perte musculaire, insomnie ou perte d’appétit.
Plusieurs autres systèmes de thermomètres sont déjà sur les rangs pour remplacer le dangereux mercure : électronique, à infrarouge ou à cristaux liquides.

Moins polluants, fiables mais beaucoup plus chers que le thermomètre à mercure…

Vaccin anti-bilharziose : l’axe américano-égyptien
Deux vaccins mis au point par les Américains pour la lutte contre la bilharziose seront bientôt testes aux Etats-Unis et en Egypte.

Choisis parmi 10 candidats-vaccins, 4 américains, 4 égyptiens, 1 brésilien et 1 français, ces deux vaccins
seront l’objet de recherches aux Etats-Unis avec la participation de spécialistes égyptiens.

Objectif : tester leur toxicité et leurs éventuels effets secondaires.
Au bout de deux ans, si les essais sont concluants, des tests sur des volontaires seront effectués en Égypte.

Mais il faudra encore cinq ans pour être sur de l’efficacité des vaccins.

L’Égypte vient de lancer une campagne nationale de lutte contre la bilharziose, un fléau qui touche près de 10 % de sa population et qui coute chaque année a l’Etat plus de 1,5 milliard de €.

Education sexuelle :
La Chine s’y met aussi
Le planning familial chinois s’est fixe une nouvelle Priorite : améliorer la qualité de vie de la population. Aussitôt dit, aussitôt fait, du moins dans la capitale ou quatre fois par semaine, le parc Sun Yat Sen deviendra un vaste centre d’éducation sexuelle. Des agents dûment agréés y donneront des consultations gratuites et des expositions sur la sexualité seront accessibles a tous. La Chine n’étant pas Pékin, le planning propose aussi un programme télévisé hebdomadaire de 20 minutes ainsi qu’une permanence d’informations téléphoniques.

Des vaches contre les caries
Un vaccin destiné à lutter contre les caries dentaires vient d’obtenir des résultats encourageants selon le professeur finlandais Jorma Tenovuo, qui l’a mis au point.

Ce vaccin, fabriqué à partir d’anticorps humains est destiné à lutter contre les caries provoquées par des streptocoques.

Comment le vaccina-t-il été mis au point ? A partir des streptocoques responsables des caries, qui ont été inocules a des vaches. Du coup, celles-ci se sont mises a produire des anticorps pour se défendre contre ces bactéries.

Les anticorps ainsi présents dans le lait sont ensuite transformes par le Pr Tenovuo en poudre et mélangés a l’alimentation.

D’abord teste chez des adultes, le vaccin sera propose a des enfants début 2008. Le Pr Tenovuo espère que les anticorps produits par les vaches empêcheront l’email des dents
d’être attaque par les bactéries et de se carier.

Vrai ou Faux ?
L’alcool a-t-il des effets plus importants le soir que le matin ?
Vrai. Besoin de calmer un petit moment d’angoisse très fréquent en début de soirée, habitude sociale, volonté de
s’euphoriser… Les raisons pour lesquelles nous apprécions tant l’heure de l’apéritif sont multiples, mais une chose est sure :
notre consommation d’alcool enregistre un pic important aux alentours de 19 h.

Hélas, la soirée constitue le moment ou l’alcool altère de façon plus importante nos facultés intellectuelles,
comme le montre l’expérience du Dr Alain Reinberg.

Celui-ci a étudié les effets d’une prise d’alcool, l’équivalent d’une demi-bouteille de vin sur différentes facultés : auto-estimation de l’ébriété, vitesse de calcul mental, coordinametrie…

Cette prise d’alcool étant absorbée selon les jours a 7 h, 11 h, 19 h et 23 h. Les résultats de l’expérience montrent que l’ébriété est maximale après une ingestion a 23 h et minimale avec les mêmes quantités bues a 11 h. L’ébriété maximale impliquant évidemment de plus grandes altérations des performances.

Par ailleurs, le Dr Alain Reinberg a également note que ces mauvaises performances n’étaient pas directement liées aux concentrations d’alcool dans le sang.

Les résultats des alcootests ne donnent donc qu’une indication toute relative des capacités d’un conducteur. A l’évidence, les normes prévues devraient varier selon les heures.

Adaptée a une consommation dans la journée, la norme de 0,8 g/l ne convient pas a la soirée, moment ou il ne faudrait pas dépasser 0,6 g/l pour espérer des performances équivalentes à celles du matin.