Perche

PERCHE – HISTOIRE

Perca fluviatilis Linné, 1758 – Percidés
Autres noms communs et locaux : boyat, hurlin, perca, percat, perchaude, percho, perchot, perchotte, perco, perdrix de rivière, pergo, piche, pierche, rayée,
Noms étrangers : perch (GB) – barsch (All)

Le corps est haut, le dos est gris-vert, les flancs plus clairs portent 6 à 9 bandes transversales sombres et le ventre est blanc-rouge. En général le mâle a des couleurs plus vives.
Les nageoires pelviennes et anale sont rouges. Les deux nageoires dorsales sont séparées, la première porte une tâche noire et 13 à 16 rayons épineux, la seconde 1 à 2 rayons épineux et 13 à 16 rayons branchus. Le bord antérieur de l’opercule forme un aiguillon.
Taille : de 20 à 50 cm. Poids : 200/300 grs jusqu’à 4,8 kgs.

BIOLOGIE
La perche est susceptible d’être rencontrée dans toutes les eaux libres et stagnantes à une altitude inférieure à 1000 m.
La fraie à lieu d’avril à juin, les ovules (1,5 à 2 mm) sont déposés en longs rubans gélatineux dans la végétation des eaux peu profondes. L’incubation dure de 15 à 20 jours. Les jeunes vivent en bancs alors que les adultes sont plutôt solitaires.

ORIGINE ET DISTRIBUTION
La perche est autochtone dans le nord de la France, elle s’est étendue ensuite vers le sud et l’ouest à la faveur des canaux : elle a notamment colonisé l’Hérault par le canal du midi (Moreau, 1881) puis le bassin de la Garonne (Spillmann, 1961). Elle semble actuellement absente du Finistère.

PÊCHE
C’est l’un des poissons les plus recherchés en eau douce. La perche commune se pêche au coup et au lancer. Il est fréquent de réaliser des captures groupées du fait qu’elle vit en bancs. Elle mord également bien à la mouche (petits streamers verts, noirs et oranges).

PERCHE – Un redoutable prédateur.

Perca fluviatilis, la perche commune, peut atteindre, à l’âge adulte, un poids de 2,7kg. On la trouve dans les lacs et les rivières, dans toute l’Europe mais également jusqu’en Sibérie.

Elle est pêchée pour sa chair savoureuse.Perche, poisson de rivière, comestible, présentant un grand intérêt commercial pour la qualité de sa chair. Les perches sont des poissons vivant essentiellement dans les eaux continentales d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Nord.
Les espèces européennes sont la perche commune, l’apron, le sandre et la perche soleil ou perche arc-en-ciel. Ce sont des poissons au corps robuste dont la première nageoire dorsale est épineuse et soudée à la seconde. Les adultes sont des prédateurs voraces qui s’alimentent de poissons. La bouche est munie de petites dents très pointues. La reproduction a lieu au printemps et la femelle pond de longs rubans gélatineux d’oeufs qui adhèrent aux herbiers.La perche appartient à la famille des percidés qui comprend schématiquement les genres Perca (fluviatilis, perche), Stizostedion (lucioperca, sandre) et Gymnocephalus (cernua, grémille). La perche soleil Lepomis appartient à la famille des Centrarchidés.
PERCHE – VERTUS
Les vertus des perches.

La perche: Nom Latin : Perca fluviatilis
Diminutifs ou surnom : boyat pour les gros spécimen, perchette pour une juvénile, zébrée en général on dit “belle zébrée”, “perdrix de rivière” est parfois employé pour faire allusion à l’excellence de sa chair.
Taille maxi : environ 55 cm pour 3 kg. Il est difficile d’établir une relation longueur/poids précise chez les grosses perches, car ce sont des femelles et selon qu’on les pèse avant ou après la ponte les écarts de poids sont considérables.
La taille moyenne : dans des eaux où la croissance est normale, elle se situe généralement entre 25 et 40 cm pour un poids de 300 à 850 gr environ. Mais la taille moyenne des captures varie énormément d’un plan d’eau à l’autre, puisque dans certains lacs les perches sont atteintes de nanisme. Elles sont alors surabondantes mais dépassent difficilement les 15 cm.

Règlementation : en règle générale la perche ne bénéficie d’aucune mesure de protection particulière, pas de période de fermeture et pas de taille légale. Il peut exister des exceptions localement, notamment en ce qui concerne la taille. Pensez à vous renseigner sur place, car s’il existe une taille légale, cela veut dire que la perchette ne peut être employée comme vif. Signes disctinctifs : la perche ne saurait être confondue avec une autre espèce tant sa robe et sa morphologie sont typiques. C’est un poisson magnifique : dos vert ou brun foncé, flancs vert bronze tournant au doré vers le bas et portant des zébrures verticales foncées, ventre blanc crème, nageoires ventrales et anale teintées de rouge-orange vif, ainsi que la queue. Les deux nageoires dorsales se touchent quasiment, la première étant fortement épineuse. Le poisson la redresse quand il est actif et la tient rabattue au repos.

À première vue toutes les perches se ressemblent, mais si l’on observe attentivement les zébrures verticales on s’aperçoit qu’il n’y a pas deux poissons semblables. Ces rayures constituent une sorte de carte d’identité. Elle n’a quasiment que des qualités. La perche est, et de loin, le carnassier le plus abondant de nos lacs et rivières. Dans certains plans d’eau froids et pauvres, elle peut même être l’espèce dominante en nombre d’individus comme en biomasse piscicole, ce qui est exceptionnel pour un carnassier. C’est qu’en réalité elle se situe à l’intersection entre le prédateur pur et le poisson fourrage, c’est à dire qu’elle peut aussi bien manger qu’être mangée. Son pouvoir de reproduction élevé (quasiment le même que celui du gardon) et un opportunisme alimentaire à toute épreuve (mais strictement carnivore) en font une très bonne espèce colonisatrice, ce qui explique que sa population “explose” littéralement lors des mises en eau de lacs artificiels, avec parfois ce fameux et regrettable phénomène de nanisme. Toutefois il faut noter que ses populations connaissent des fluctuations cycliques encore mal expliquées. Pour le pêcheur, c’est un poisson béni des dieux, qui n’a quasiment que des qualités : elle est abondante, elle est belle, sa chair est succulente c’est le meilleur poisson d’eau douce, elle est curieuse, aggressive et donc pas trop difficile à prendre, et on peut la capturer au moyen d’une très grande variétés de techniques, des plus simples aux plus amusantes. N’en jetez plus la cour est pleine. Et oui, on aura compris que c’est une de mes espèces de prédilection, et je recommande à tout pêcheur débutant de s’attaquer à elle en premier : il aura ainsi l’occasion de toucher facilement du poisson et de se familiariser avec les techniques, sans connaître trop souvent de ces bredouilles décourageantes.

Bien sûr on peut lui reprocher de ne pas atteindre des tailles impressionnantes, encore qu’une perche de 2 ou 3 livres soit un magnifique coup de ligne, surtout si on la pêche avec un matériel de puissance adaptée. Mais qu’on se rassure, dans des eaux normalement peuplées il est bien rare qu’une séance de pêche à la perche ne se solde par la capture de quelques clients plus “sérieux”.

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