Vin de Valençay

Vin de Valençay

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VIN DE VALENCAY – AOC VALENCAY

Appellation d’Origine Vin Délimité de Qualité Supérieur depuis le 10 Août 1970, les vins de Valençay ont obtenu leur reconnaissance en Appellation d’origine contrôlée le 17 mars 2004.

Situé aux confins du Berry, de la Sologne et de la Touraine, le vignoble s’étend sur 14 communes de l’Indre et 1 seule commune du Loir et Cher : Selles-sur-Cher.

Si la surface totale classée en Appellation est de 2 400 hectares, c’est seulement sur 60 hectares que l’on produit les 3 500 hectolitres de vins de Valençay.

Actuellement, 31 viticulteurs et une cave coopérative produisent ces vins. Le volume de production est de 8 000 hectolitres, répartis de la façon suivante :

– Rouges : 60 %
– Blancs : 30 %
– Rosés : 10 %

Les cépages

Pour les vins blancs, deux cépages sont présents :

* Le Sauvignon est le cépage majoritaire de l’appellation. Il donne de très bons résultats sur les pentes et se caractérise par les notes minérales «pierre à fusil» lorsqu’il est produit sur les silex.
* Le Chardonnay, implanté sur des sols chauds, il exprime toute sa puissance et sa rondeur.

En vins rouges, les cépages utilisés sont :

* Le Gamay Noir à Jus Blanc est le cépage dominant. Il est cultivé sur tous les types de sols et donne de bons résultats si les rendements sont maîtrisés.
* Le Pinot Noir est bien implanté dans les sols chauds. Il est intéressant par sa personnalité et sa structure.
* Le Cot entre dans les assemblages à raison de 10%. Il mûrit bien sur les argiles à silex bien exposées et apporte le corps au vin.

Les vins

Les vins blancs sont des assemblages de Sauvignon et Chardonnay.

Ce sont des vins racés, qui offrent aux nez les arômes des fruits exotiques associés à cette note minérale de pierre à fusil caractéristique de ce terroir.

En bouche, c’est la chaleur, l’onctuosité et l’équilibre.

Pour les vins rouges, il s’agit d’un assemblage de Gamay Noir à jus blanc, de Pinot Noir et de Cot, avec quelquefois un soupçon de Cabernet franc ou sauvignon.

Ces vins se caractérisent par une belle couleur rouge rubis souvent soutenue.

Au nez, c’est la complexité des arômes de fruits noirs et d’épices.

Très coulant en bouche, ils se terminent par des notes épicées.

Valençay

Les vins de Valençay, déjà célèbre pour son fromage, est une AOC depuis novembre 2003.

Au sud-est de la Touraine, ses vignes occupent les coteaux sur la rive gauche du Cher.

Les cépages sont assez nombreux mais en blanc, le sauvignon domine et en rouge, le gamay.

* * * > Jacky Preys & Fils – Sauvignon 2000
Valençay aovdqs

Joli vin, assez variétal. (05/02)
Prix : A

Vin de Touraine et Anjou

Vin de Touraine et Anjou

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VIN DE TOURAINE ET ANJOU – AOC

L’A.O.C Touraine fut reconnue par un décret en 1939 et couvre 5.000 hectares. 270.000 hectolitres sont produits annuellement moitié en vin rouge, moitié en vin blanc.

Saint-Martin, évêque de Tours, et Rabelais ont beaucoup fait pour la notoriété des vignes de Touraine.
L’abbaye de Bourgueil abritait dès l’an mille le cépage cabernet franc. Après avoir été sévèrement touché par le phylloxéra le vignoble a aujourd’hui retrouvé sa capacité à créer des vins de qualité aux multiples caractères.

Les différentes appellations :

Bourgueil, Cheverny, Chinon,Coteaux du Loir, Coteaux du Vendômois, Cour-Cheverny, Jasnières, Montlouis, Saint-Nicolas de Bourgueil, Touraine,Touraine Amboise, Touraine Azay-le-Rideau,Touraine Mesland, Valençay, Vouvray.

Vin de Savoie

Vin de savoie

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VIN DE SAVOIE – vignoble

La Savoie produit essentiellement des vins blancs secs. Son vignoble s’étend sur deux départements principaux, la Savoie, la Haute-Savoie et quelques arpents en Isère ou dans l’Ain.

Il est divisé en 4 zône d’AOC, la première, grande de 1725 ha s’intitule tout simplement AOC VINS DE SAVOIE, mais il est courant qu’une dénomination plus précise s’ajoute sur l’étiquette en appellation locale.

On découvre ainsi avec bonheur, les Apremonts, chignins, Arbins,Cruets etc…Ces vins sont dans leurs ensemble situés dans une région qui s’étend de la rive gauche du Léman à la rive droite de l’Isère.

Elle à la chance de bénéficier d’un climat tempéré par la proximité des lacs.

La production produit les Trois couleurs de vin. Le rouge à base de mondeuse, de gamay à jus noir ou de pinot noir, le blanc à partir de la jacquière un cépage local, et le rosé à base de gamay, d’ailleurs pétillant à Ayze.

Leur pprix dans leur ensemble ne dépasse pas 8 Euros.

Les rouges seront servis à 16-18° et feront un mariage idéal avec la viande de grison, du gibier,un poulet aux girolles, une grillade de porc ou un fromage de Savoie comme le Beaufort ou le reblochon.

Les blancs demanderont à être servis plus frais à environ 10/12°. Ils accompagneront avec bonheur et saveyrs les poissons de rivière, de lacs comme la truitr, les ombles chevallier, les féras, des cuisses de grenouilles, des escargots.

Nous avons choisi de vous parler de quelques vins qui nous ont séduit:

La Roussette de Savoie.
Quoique minuscule, 145 ha c’est en superficie la seconde AOC de la région.

On y produit des blancs secs à partir d’un cépage typique de la région, l’altesse également dit roussette mais attention à ne pas la confondre avec la roussane des côtes du rhône qui s’apelle ici bergeron.

Riches et fruités, ils peuvent se bonifier avec le temps 5 ans seront parfait. Il se boivent autour De 10/12° et se servent sur du poisson, des écrevisses à pattes rouges,des viandes blanches, des fromages comme le Beaufort ou le Reblochon.

Les vins de Seyssel:
Sur 82 ha, ce cépage s’étend sur les deux rives du Rhône entre la Haute-Savoie et le département de l’Ain. Cette région produit des vins blancs secs, parfois effervescent à partir des cépages altesse et molette. A déguster à 10/12° avec du^poisson en sauce ou des crustacés.

Les vins de Crépy:
Ce terroir s’étend sur 72 ha de chasselas, ce cépage fait le Fendant célèbre dans le Valais en Suisse sur la rive sud du lac Léman. C’est un vin léger qui se boit autour de 10/12° sur des poissons de lac ou de rivière, une raclette ou des fromages comme le reblochon ou le vacherin. Cette production si elle est remarquable, n’en n’est pas moins minuscule.
VIN DE SAVOIE – HISTOIRE
Venue d’orient, la vigne apparaît et se développe dans notre région avec la colonisation romaine. Les habitants, du peuple Allobroge, ont réussi à adapter une variété de vigne au climat froid des Alpes.

Ils sont aussi parmi les premiers à conserver leur vin en tonneaux, une invention gauloise, alors que l’on utilisait jusque-là des amphores. Le vin d’allobrogie connaît un grand succès, au point de concurrencer les vins grecs et italiens à Rome.

Au moyen-âge, évêques et religieux ont un rôle important dans l’expansion de la vigne. Pour les besoins de l’Eglise, elle est plantée jusque dans les plus hautes vallées.

Les moines créent ou introduisent de nouvelles techniques de culture et de vinification. Les principaux vignobles de Savoie sont en place dès cette époque.

Au bord du Leman (Crépy, Marignan, Ripaille), à Ayze, Seyssel et Frangy, en Chautagne, et bien sûr en Combe de Savoie. Les comtes de Savoie ont leurs vignes à Montmélian. Les croisades font connaître de nouveaux cépages : selon la tradition Gringet et Altesse sont ramenés de Chypre.

Les XVIIe et XVIIIe siècles voient la naissance d’une viticulture populaire sur de petites surfaces. Certains secteurs comme la Chautagne sont déjà spécialisés dans la seule culture de la vigne.

Ainsi coexistent deux types de viticulture. Les domaines des grands propriétaires et de l’Eglise fournissent les grands crus traditionnels. Les petits paysans produisent des vins de qualité médiocre pour leur consommation personnelle.

A la fin du XIXe siècle, de grandes épidémies touchent le vignoble. Elles provoquent la disparition des cépages les moins intéressants pour le vin. Les zones de plantation de faible valeur économique, ou aux conditions climatiques difficiles (pente, altitude…) sont abandonnées.

En 1880, les deux départements de la Savoie produisaient 360000 hectolitres, en majorité des vins rouges, sur 3000 hectares de vignes, avec une surface moyenne inférieure à 30 ares.

La viticulture s’est maintenue en choisissant de faire des vins de qualité. Les vins de Savoie ont obtenu en 1973 une Appellation d’Origine Contrôlée (A.O.C.). Aujourd’hui, des terrains en friche sont replantés.

C’est une appellation d’origine contrôlée qui est la plus haute appellation en France. 3000 ha de superficie, dont environ 2000 en AOC. Il y a 4 départements en AOC Vin de Savoie : Savoie 1600 ha, Haute-Savoie 190 ha, Isère 130 ha, Ain 95 ha. Il y a 4 appellations et 22 crus : Vin de Savoie 16 crus, Roussette de Savoie 4 crus, Seyssel, Crépy.

Vin de Saumur Champigny

Vin de Saumur Champigny

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VIN DE SAUMUR CHAMPIGNY – HISTOIRE

Dès leur arrivée, les moines de l’Abbaye de Fontevraud développent la culture de la vigne dans tout le saumurois.

Lorsque Henri Plantagenêt, comte d’Anjou, monte sur le Trône d’Angleterre en 1154, la vigne connaît un nouvel essor propulsé par la forte demande de la noblesse anglaise.

Cette situation perdure jusqu’en 1214, date à laquelle le roi de France Philippe Auguste confisque l’Anjou à Jean Sans terre.

Moyen-Âge
Tout au long du moyen âge, malgré la guerre de Cent-Ans, sous l’influence des ducs d’Anjou, et en particulier du célèbre Roi René (1434-1480), la culture de la vigne connaît une large expansion.

XVIIème siècle
Au XVIIème siècle, Richelieu confie à l’Abbé Breton, officiant à Fontevraud, la mission de replanter la région en Cabernet. Il acquiert en Guyenne des plants de Cabernet Franc qu’il replante autour de l’Abbaye.

Depuis lors, ce cépage s’est fait localement appelé ?Breton’ cette dénomination est peut-être aussi liée à la transition de ce cépage par Nantes.

Cet âge d’or se perpétue jusqu’à la révolution où les guerres de Vendée ravagent le vignoble.

XIXème siècle
Au tout début du XIXè, ?La Topographie de tous les vignobles connus’ par A.

Jullien référence Champigny en tête de son classement des vins rouges d’Anjou et du Maine :

Champigny, près de Saumur, fournit des vins corsés d’une couleur foncée, de bon goût et très généreux; ils n’acquièrent leur maturité qu’après quatre ou cinq ans de garde, et sont alors fort agréables.

En 1925, le Docteur Pierre Maisonneuve, dans son ouvrage, l’Anjou, ses vignes, ses vins écrit :

Le Cabernet Franc réussit particulièrement bien dans les calcaires du Saumurois et y donne les grands vins de Champigny

La tradition du Breton restera confidentielle, réservée à quelques initiés, appréciée des vignerons du pays jusqu’à l’arrivée d’un homme exceptionnel:
le Père Cristal. Fortune faite, il acquît le Château de Parnay, au coeur de l’appellation. A sa mort, en 1931, il avait porté la renommée de Champigny hors de nos frontières.

Son vin toujours authentique faisait dire à son ami George Clémenceau :

Un pays qui produit ce vin est un grand pays, car il n’y a pas de grand pays sans histoire et sans grande civilisation.

Sur son parcours nonchalant, la loire égrène ses paysages, ses terroirs et ses lumières au fil d’un chapelet de vignobles dotés chacun d’une identité bien particulière. Le Saumur-Champigny se situe à la croisée des climats et des terroirs.

l’appellation Contrôlée d’Origine Saumur-Champigny se distingue par un phénomène climatique et une situation géographique unique qui marquent la personnalité de ses vins. La nature complexe de ses terroirs et le savoir-faire de ses vignerons lui procurent une richesse d’expression qui fait d’elle un des joyaux des AOC de Loire.

Une appellation distinguée

l’appellation d’Origine Contrôlée ?Saumur-Champigny? a été accordée, selon des critères géologiques stricts, à 9 communes proches du village de Champigny affirmant les qualités spécifiques de ce vignoble. Le décret ministériel du 31 décembre 1957 accorde l’AOC Saumur Champigny à : Chacé, Dampierre, Montsoreau, Parnay, Saint Cyr en Bourg, Saumur, Souzay-Champigny, Turquant et Varrains. Les cépages autorisés sont le Cabernet Franc, Le Cabernet Sauvignon et le Pineau d’Aunis. l’appellation couvre aujourd’hui une surface d’environ 1580 ha, plantée presque exclusivement de Cabernet franc.

Les 9 communes de l’aire d’appellation
Chacé, Dampierre, Montsoreau, Parnay, Saint Cyr en Bourg
Saumur, Souzay-Champigny.

VIN DE SAUMUR CHAMPIGNY – Le vignoble

Par sa configuration géographique, ce vignoble accumule un certain nombre de paramètres qui valorisent considérablement la culture de la vigne. s’étageant en lignes de coteaux parallèles à la Loire, il offre de belles expositions aux Cabernets Francs.

Au sud-est de Saumur, le vignoble forme un triangle, délimité au Nord par la rive gauche de la Loire, à l’ouest par le cours de son affluent le Thouet et à l’est par la forêt de Fontevraud.

Le cépage :

Le Cabernet Franc est de très loin le premier cépage rouge de Loire. Toujours fruités, plus ou moins tanniques, ses vins offrent un fin bouquet de fruits rouges (framboise, cassis, groseille, parfois mûre ou cerise avec des subtilités florales, violette, iris). Pour se distinguer de leurs voisins du Chinon et de Bourgeuil, les vignerons de Saumur-Champigny ont travaillé à mettre en valeur le plus loin possible l’expression de leur terroir. Sa première caractéristique réside dans sa fraîcheur et sa tendresse immédiate.
Le Saumur-Champigny peut être un vin d’une extraordinaire concentration comme d’une légèreté toute aérienne.

Des cuvées printanières à boire l’été pour la soif ou le plaisir aux cuvées de garde puissantes et charpentées qui donnent aisément la réplique aux gibiers et aux mets les plus aromatisés, la convivialité du Saumur-Champigny est une caractéristique qui permettra toujours de le reconnaître.

Le terroir :

La spécificité du Saumur-Champigny repose sur la richesse argilo-calcaire de son terroir et la présence du tuffeau en sous-sol. Cette roche calcaire du crétacé supérieur absorbe les précipitations hivernales et restitue parcimonieusement une partie de cette eau durant les longues périodes de sécheresse.

La vigne a ainsi sans excès une alimentation hydrique régulière nécessaire à la parfaite maturation des raisins.

Une autre qualité de ce terroir est sa forte capacité à emmagasiner la chaleur solaire le jour pour la restituer la nuit.

Le nom Champigny provient d’ailleurs du latin ?Campus Ignis’ qui signifie ?Champs de feu’.

Les vignerons de Saumur-Champigny ont en permanence à coeur de produire des vins reflétant fidèlement l’identité de ce terroir bien spécifique.

Le climat :
Autre facette essentielle : le climat. Le vignoble se situe à la limite Est de l’influence océanique, ce qui atténue légèrement les extrêmes estivaux et relève sensiblement ceux de l’hiver.

Protégé d’un excès d’humidité par le relief des Mauges et le triangle Loire, Thouet et Forêt de Fontevraud, la zone d’Appellation Saumur Champigny jouit d’une pluviosité particulièrement faible avec une moyenne de 525 mm/an, sa plus faible est en 1990 avec 394mm à St Cyr en Bourg. Pour comparaison la ville de Cholet (60km) atteint 747 mm/an, Angers (45km) 639 mm/an, la moyenne nationale, quant à elle, est d’environ 900 mm.

Le terroir de Saumur-Champigny bénéficie aussi de la plus forte moyenne (15,7°C) de température de la région.

VIN DE SAUMUR CHAMPIGNY – dégustation

Toujours fruités, plus ou moins tanniques, le Saumur-Champigny offre un fin bouquet de fruits rouges et noirs (framboise, cassis, groseille, parfois mûre ou cerise avec des subtilités florales, violette, iris).
Il peut être d’une légèreté toute aérienne comme d’une extraordinaire concentration. Des cuvées printanières à déguster dans l’année pour le plaisir, aux cuvées de garde puissantes et charpentées, c’est le velouté de ses tanins qui distingue toujours le Saumur-Champigny.

La robe
C’est son intensité et sa couleur qui déterminent sa richesse. Dans le vignoble, elle est d’un beau rubis foncé. L’intensité des traces formées par le vin sur les parois du verre (les jambes et les larmes) seront de bons indicateurs quant à la richesse du vin dégusté.

Le nez
Le premier nez, sans remuer le verre, vous permettra de déceler les arômes les plus délicats et fugitifs. Faites délicatement tourner votre vin, cette oxygénation vous permettra de faire exploser les arômes de fruits rouges, si caractéristiques du Saumur-Champigny. Recommencez à remuer votre verre, laissez reposer, vous jugerez à nouveau de l’évolution des arômes.

La bouche
Les saveurs se révèlent à trois moments. Le premier est I’attaque. Pour le second, il faut laisser le vin s’épanouir au creux de la langue. Les Saumur Champigny surprendront alors par leur velouté et leur souplesse. Enfin à la troisième étape, en avalant une gorgée, vous en apprécierez la puissance aromatique.

N’oubliez pas ! Le Saumur Champigny ne se boit ni trop chaud ni trop frais. Sa température idéale de dégustation se situe entre 14°C et 16°C.

Vin de Sancerre

Vin de Sancerre

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Sancerre – Histoire

De nombreuses légendes laissent supposer que depuis la plus lointaine antiquité, la vigne a toujours été présente à Sancerre.

Dès 582, Grégoire de Tours indique l’existence du vignoble dans ces écrits.

Au XIIe siècle, le vignoble connaît un essor considérable grâce aux moines Augustins de St-Satur et aux comtes de Sancerre.

Sancerre produisait alors un vin rouge réputé issu principalement du pinot noir, exporté par la Loire. Pour cette raison, il sera souvent mentionné dans les écrits royaux.

Le Duc Jean de Berry l’estime le meilleur vin du royaume. Plus proche de nous, le vignoble a connu de grands bouleversements.

Planté essentiellement en pinot, il fut détruit par le Phylloxéra à la fin du dernier siècle.

Par la suite, le sauvignon, particulièrement bien adapté au climat, se développe. Le terroir et ses hommes en feront un vin dont la qualité sera reconnue dès le premier décret AOC en 1936.

En 1959, les vins rouges et rosés, issus de pinot noir, cépage noble, sont à leur tour classés en AOC.

Sancerre est l’un des plus fameux vins blancs de France. Sancerre est aussi un joli village avec un château typique.

Le vin blanc de Sancerre est plus délicat que son voisin, le Pouilly Fumé. Le Sancerre arrive à maturité un peu plus tôt que son voisin.

Les amateurs aiment à distinguer les Sancerre provenant des vignobles de marne et ceux des vignobles de calcaire. Les premiers sont fruités et bien équilibrés, les seconds sont plus parfumés mais moins stable.

Le Sancerre est produit sur 15 villages. Les vins provenant de Bué et Chavignol sont considérés comme les meilleurs.

Informations sur le vin de Sancerre:

Appellation Sancerre Controlée

Situation:

Nord-Est de Bourges, à l’Est de la vallée de la Loire, sur la rive gauche du fleuve

Lieu: Bannay, Bué, Chavignol, Crézancy, Menetou-Ratel, Ménétréol, Montigny, St-Satur, Ste-Gemme, Sancerre, Sury-en-vaux, Thauvenay, Veaugues, Verdigny et Vinon

Sol: Marne appelé sol blanc, Calcaire.

Superficie: 2,200 ha

Production: 16 million de bouteilles

Cépages: Sauvignon Blanc

Type de vin: Vin blanc sec nerveux

Vin rouge léger et parfumé

Age: 1 à 5 ans

Millésimes: recommandés 2003

Arômes: Pamplemousse et agrumes, Fleurs blanches

Déguster avec:
– Fruits de mer
– Truite
– Poisson

Fromage:
– Chabichou du Poitou
– Crottin de Chavignol
– Pouligny Saint Pierre
– Valencay

VIN DE SANCERRE – LE TERROIR

Sancerre, c’est avant tout un lieu prédestiné dominant le Loire. Sur quatorze communes, s’étend un magnifique réseau de collines parfaitement adaptées à la viticulture, bien orientées, exposées et protégées, et dont les sols calcaires ou siliceux conviennent à la vigne et contribuent à la qualité des vins (environ 2 400 ha sont plantés).

Deux cépages règnent à Sancerre : le Sauvignon Blanc et le Pinot Noir. (extrait “guide Hachette 2000”)

LES CARACTERISTIQUES DES VINS DE SANCERRE

Les Blancs se boivent de préférence jeunes. Ils accompagnent, avec art, fruits de mer et poissons. L’accord le plus naturel se fera avec le Crottin de Chavignol.

Certains millésimes, bien que changeant de caractère au bout de plusieurs années, peuvent trouver leur juste place auprès d’un foie gras par exemple.

Les Rosés se révèlent sur des volailles en sauce, notamment cuisinées au curry, la cuisine exotique.

Les Rouges à la fois, élégants et longs en bouche, mettront en valeur vos mets tels que le coq au vin, la matelote d’anguille, les viandes rouges.

renseignements :

Union Viticole Sancerroise

Tél. : 02 48 78 51 03

uvs@wanadoo.fr

BIVC (Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre)

Tél. : 02 48 78 51 07

bivc@wanadoo.fr

www.vins-centre-loire.com

Comme de gros scarabées, les tracteurs enjambeurs avalent la pente entre les vignes. La campagne s’est remise à bourdonner du bruit des moteurs.

La pause se termine dans l’unique ruelle montante de Chavignol. Assis sur le bord du trottoir, au soleil, un groupe de vendangeurs plaisante. On a un bon patron, lance Paul. Ça, on verra au moment de la paye, lui répond Axelle, une grande fille toute en noir.

Accès
Sancerre (Cher), 1 950 habitants, est situé à 10 km au sud de Cosne-sur-Loire (Nièvre), sur la rive gauche de la Loire. Depuis Paris, prendre l’autoroute A77 jusqu’à Cosne-sur-Loire.

Etapes. Plus de 70 gîtes ruraux, une dizaine de gîtes d’étape existent dans un rayon de 40 km autour de Sancerre. Une trentaine de logeurs offrent des chambres d’hôte. Week-end dans des gîtes ruraux à partir de 80 ?.

L’adresse
Hôtel de la Loire, 2, quai de la Loire, à Saint-Thibault (Cher), à 2 km de Sancerre, sur les bords du fleuve.

Dans cet hôtel séjourna Georges Simenon. Il y écrivit deux « Maigret ». On peut louer la chambre qu’il occupa (65 ?). Tél. : 02-48-78-22-22. Internet : www.hotel-de-la-loire.com

Visites
Le vignoble s’étend sur 2 800 ha dans 14 communes. 400 vignerons (exportant près de 50 % de leur production). La possibilité d’extension du vignoble est réduite.

Une route touristique traverse les vignes. Le hameau de Chavignol est situé au fond d’une cuvette dominée par des coteaux abrupts.

Flâner aussi dans les vieilles rues de Sancerre, sur son piton, qui gardent un vrai cachet sans être submergés par les échoppes pour touristes.

Points de vue sur la Loire, notammentdepuis la petite esplanade de la bibliothèque municipale.

Vins
La liste des producteurs est disponible dans les offices de tourisme et au BIVC (bureau interprofessionnel des vins du Centre), route de Chavignol, 18300 Sancerre.Tél. : 02-48-78-51-07. Internet : bivc@wanadoo.fr

Lectures
Histoire mémorable de la ville de Sancerre, par Jean de Léry. Celui-ci était originaire de la Bourgogne proche. Cette relation du siège de 1573, éditée en 1574, ne se trouve plus que dans les fonds anciens des bibliothèques.

Elle mériterait une réédition, car elle se lit comme un reportage. En revanche Le Voyage fait en la terre du Brésil, de Jean de Léry, est un classique, depuis que Claude Lévi-Strauss, qui le considérait comme le bréviaire de l’ethnologue, l’a remis à l’honneur dans Tristes tropiques. Guide Châteaux de la Loire (Le Routard, Hachette), 456.

Informations
Office du tourisme de Sancerre. Tél. : 02-48-54-08-21 ; Internet : www.ville-sancerre.com. Syndicat mixte du pays Sancerre-Sologne. Tél. : 02-48-73-99-01. Internet : pays-sancerre-sologne. com

Futur proche…
Cette mère de cinq enfants, qui vient de la Nièvre chaque jour pour arrondir ses fins de mois, vit peut-être sa dernière vendange.

Les vignerons sancerrois ne font pas la fine bouche devant le modernisme.

Une machine à vendanger peut supprimer aujourd’hui jusqu’à cinquante vendangeurs.

Du haut de “la montagne de Sancerre” dont le sommet culmine à 312 m, où s’accroche la ville, le regard plonge sur deux spectacles :

la Loire, qui musarde dans le Val, et la vigne, qui s’enroule comme une écharpe autour de la vieille cité.

Avant de s’enfermer dans leurs caves pour mijoter le nouveau cru, les Sancerrois sont encore sous le choc de la récolte 2003. Ils croyaient tout savoir sur leurs vignes.

L’été de feu dévastateur a produit un vin que l’on n’avait jamais vu, quasi méditerranéen.

On pensait que les arômes disparaissaient sous le coup des fortes chaleurs, explique Benoît Roumet, du bureau interprofessionnel des vins du Centre (BIVC), à Sancerre.

En fait, le vignoble n’a pas vraiment souffert de la sécheresse, mais de la canicule. Le 17 août 2003, on s’en souvient comme d’un jour béni où il a plu 30 mm.

La mécanique de la vigne a été relancée.

Résultat, on a eu un Sancerre d’année chaude, un vin sudiste pour les rouges, poursuit ce technicien, encore tout admiratif. On a surtout réappris que la vigne est une plante fabuleuse.

La règle est presque immuable. D’ordinaire, on vendange cent jours après l’apparition de la fleur.

Là, on a vendangé 80 jours après. La vigne a pris un coup d’accélérateur complètement fou, dit-il.

Comme surprise par son coup de folie, la plante a repris ensuite son cycle normal.

Les feuilles sont tombées en novembre. La capacité de régulation de la vigne est étonnante, s’exclame-t-il encore.

Depuis 1893, on n’avait pas vu dans le Sancerrois de vendanges aussi précoces. Nul doute qu’en 2004, la météo ayant été plus sage, le vin redeviendra orthodoxe.

Mais, prédit Benoît Roumet, les conditions extrêmes de 2003 joueront en 2004 et les années suivantes.

Il y a une mémoire de la vigne.

Grâce au coup de chaud de l’an passé, les vignerons redécouvrent les vertus de l’observation de leur plante magique.

D’habitude, par exemple, on effeuillait la vigne pour que les grappes voient bien le soleil. Si vous effeuillez trop, ça vous grille le raisin, note André Dezat, viticulteur à Verdigny.

Le travail de la cave n’assure pas la réussite. Si on rentre un mauvais raisin, toute la meilleure technologie ne fera jamais un bon vin, rappelle M. Roumet.

Autrefois, depuis des lustres, on faisait les choses sans trop savoir pourquoi. C’était l’expérience…

La vendange se faisait de façon géographique. On commençait par un bout. A présent, le vigneron organise sa vendange en fonction des parcelles, des sols, de l’état de la feuille, de l’âge de la vigne.

Il y a une «écoute» de la vigne et du raisin que l’on n’avait pas il y a quinze ans, dit-il.

La saga sancerroise est au moins millénaire. La vigne était présente lors du fameux siège de Sancerre en 1573, où les catholiques affamèrent avec une belle cruauté les habitants, qui étaient protestants.

Jean de Léry (1534-1613), qui avait participé à la fondation de Rio de Janeiro lors d’une expédition française au Brésil en 1556, et qui se trouvait au milieu des assiégés sancerrois, fut témoin même d’une scène d’anthropophagie.

Il fit le récit du siège comme un reportage. Un historien rapporte qu’avant d’être enfermé au Temple Louis XVI se remontait d’un doigt de sancerre, dont ses caves étaient pleines.

On crut pourtant, à la fin du XIXe siècle, qu’il en était fini du vin, à cause du phylloxéra.

On planta par hasard du sauvignon, un cépage blanc, alors que jusque-là on produisait du rouge, et on s’aperçut qu’il avait trouvé sur cette butte calcaire un terrain de prédilection.

En 1936, le sancerre fut classé dans la noble famille des AOC. Avec une réputation de vin populaire, non pas à cause du Front, mais parce qu’il était dégusté sur un coin de comptoir dans les bars parisiens.

Les Sancerrois de Paris, l’association existe toujours avaient eu une idée de génie.

Le dimanche, ils faisaient la tournée des bistrots, en criant bien fort :

Un sancerre ! C’était un vin de cocher, résume René Laporte, historien-vigneron, ancien maire de Saint-Satur, au pied de la “montagne”.

Dans les années 1960, une nouvelle génération de vignerons retrousse ses manches et décide de se professionnaliser.

Faut voir la misère qu’il y avait dans le vignoble, se souvient André Dezat, 77 ans. Les vignerons montaient à Paris avec des valises pleines de bouteilles pour faire du porte-à-porte, se rappelle un autre viticulteur.

Aujourd’hui, le sancerre a réussi un autre tour de force. Il se trouve aux côtés des crus les plus huppés dans les grands restaurants et sur les tables les plus aristocratiques. Tout en restant au coin du bar.

En vingt ans, on est passé du Moyen Age au XXIe siècle, je n’ai pas honte de le dire, reconnaît André Dezat, dont les bouteilles ornent à présent la table de la reine d’Angleterre.

Aujourd’hui on est resté très solidaires, parce qu’on s’est soutenu dans les moments où ça n’allait pas.

Le discours oenologique savant, proféré par les instituts du goût ou de doctes chefs de cuisine suscite ici une légère ironie.

Le sancerre, on n’a pas besoin de l’interroger. C’est un vin qui parle tout seul. Il monte au palais tout de suite, dit joliment René Laporte.

Notre vin est facile d’accès. Le néophyte, comme la personne branchée, ne peine pas trop pour l’apprécier. Il n’y a pas de recherches intellectuelles à faire, estime Benoît Roumet.

Ce n’est pas péjoratif, mais certains vins méritent une explication. Il faut parfois donner des pistes aux clients, parce qu’ils sont un peu perdus. Mais il ne faut pas en rajouter sur le mystère du vin.

Pour définir un vin, les Anglo-Saxons parlent de sa drinkability, c’est-à-dire de sa buvabilité. Nous sommes complètement dedans avec le sancerre. Il a une attaque franche, mais il remplit bien la bouche.

Daniel Chotard était instituteur. Au début des années 1990, il a défroqué pour reprendre les vignes familiales, à Reigny.

Certains ont eu des doutes, en voyant un prof, sourit-il. Aujourd’hui, le voici vice-président de la puissante Union viticole sancerroise. Pour attirer les clients, il organise des concerts de jazz dans les Caves de la Mignonne, haut lieu sancerrois.

Le discours sur le vin est parfois tellement alambiqué, que cela peut donner des complexes aux clients. Un vin sert à mettre du plaisir sur une table. On n’a pas besoin de sortir du conservatoire pour aimer la musique et acheter le disque, dit-il.

Les vignerons ont des formules plein la bouche pour définir un bon vin. C’est lorsque le premier verre en appelle un second. Ou encore : Il n’y a pas de grands ou de petits vins, il y a des vins pour toutes les occasions.

Daniel Chotard redevient un peu professeur : Avec le même stylo, certains font une mauvaise dissertation, d’autres écrivent des poèmes.

Régis Guyotat
Article paru dans l’édition du 28.10.04

L’aire d’appellation de Sancerre couvre les communes de
Bannay, Bue, Crézancy, Menetou-Ratel, Ménetréol, Montigny , St-Satur, Ste-Gemme, Sancerre, Sury-en-vaux, Thauvenay. Veaugues, Verdigny etVinon.
Situé sur les bords de la Loire, à l’est de Bourges, le vignoble de Sancerre s’étend sur 2350 hectares pour une production annuelle de 140 000 hectolitres.
Cépages: Sauvignon, pinot noir..

3 types de sols composent le Sancerrois:
– Les terres blanches situées sur les collines les plus à l’ouest du Sancerrois, composition argilo- calvaire.
– Les caillettes, très pierreuses et calvaires.
– Les terres argilo-silicieuses à l’est du vignoble sur les collines.

LES VINS Blancs:
AOC reconnue par décret en 1936.
Les blancs alertes et pleins de fruits, marient des arômes à dominantes végétales, bois, genêt, feuille de cassis, acacia, Jasmin, agrumes..

L’attaque se fond en une bouche riche et ronde. On appréciera particulièrement les Sancerre blancs avec des feuilletés de saumon ou autres poissons en sauce.

L’accord le plus naturel se fera avec le Crottin de Chavignol.. également une AOC Sancerroise. Mais le foie gras sera aussi un partenaire original et apprécié.

LES VINS Rosés
AOC reconnue par décret en 1959.

La finesse des rosés se révèle sur des volailles en sauce, notamment cuisinées au curry.

Les rosés révèlent des arômes de menthe, poivre, abricots, groseille

LES VINS Rouges
AOC reconnue par décret en 1959

Les rouges illustrent les vertus du Pinot Noir. ils offrent un bouquet plutôt cerise et griotte.

Fermes, pleins et longs en bouche, leurs qualités seront idéalement mises en valeur avec des viandes blanches: lapins et volailles en sauce.

Les vins rouges développent des arômes de cerise, griottes, mure et réglisse

Foire aux Crottins de Chavignol week-end du 1er Mai
Foire aux vins de Sancerre week-end de Pentecôte
Foire aux sorciers à Bué 1er Dimanche d’Août
Foire aux vins de France à Sancerre, dernier week-end d’Août

Vin de Saint-Nicolas de Bourgueil

Vin de Saint-Nicolas de Bourgueil

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VIN DE SAINT-NICOLAS DE BOURGUEIL – AOC

A.O.C. Saint-Nicolas-de-Bourgueil est un vin rouge au coeur du Val de Loire. Voisin de l’appellation Bourgueil, ce vignoble s’étend sur 920 hectares, épousant les contours de la commune de Saint-Nicolas-de-Bourgueil.

Le vignoble, bien exposé au Sud, s’étend entre les sables de la Loire et la forêt, sur des sols de graviers, ou des aubuis qui recouvrent le tuffeau.

Il produit en moyenne 50000 hl par an, essentiellement des vins rouges faible production de rosés à partir du cépage Cabernet franc, dit Breton.

Rendement à l’hectare: 55 hl. On peut distinguer deux types de vins : les vins de graviers et les vins de tuffeau.

Leurs caractéristiques organoleptiques sont proches de celles des Bourgueil, même si leur souplesse leur permet d’être consommés plus jeunes.

CARACTÉRISTIQUES

Rendement : 50 hectolitres par hectare.

Vin de garde : 10 ans millésime 2003.

Régulièrement présent dans le Guide Hachette des Vins de France.

Médaillé d’Argent pour le millésime 1987 au Concours Général Agricole de Paris en 1988.

Médaillé de Bronze pour le millésime 1996 au Concours Général Agricole de Paris en 1998.

Lauréat du Guide Hachette 92-93-94-95-96-97-99 ? Guides Vins des Sommeliers 2000 – Petit Futé 2001 – Revue des vins de France 2002, Guide Dussert Gerber etc’

CÉPAGE: Cabernet franc 100 %

SOLS: Graviers

VINIFICATION
La vinification commence par une vendange de qualité, c’est pourquoi toute les vignes sont cultivées ou enherbées de façon à faire plonger les racines de la vigne dans le terroir de sorte que la vigne ne subisse pas des stress hydriques ou les excès d’eau pouvant nuire au développement normal du raisin, effeuillage de la vigne, et sélection des raisins manuellement durant les trois semaines précédant les vendanges.

La tradition ne devant pas être un frein au progrès lorsqu’il est au service de la qualité Laurent Mabileau utilise donc la machine à vendanger car elle lui apporte plus de souplesse qu’une équipe de vendangeurs par rapport à la météo et la maturité des différentes parcelles.

Les vinifications durent trois à quatre semaines dans des cuves inox thermo-régulées et s’en suivent un élevage en barriques

DÉGUSTATION

Le vin est de couleur rubis. Le nez est floral et fruité à la fois. Souple et équilibré en bouche, on retrouve des fruits rouges avec une pointe épicée, les tanins sont fins, élégants, la finale est très longue.

Un vin très convivial et séduisant qui obtiendra sa pleine maturité en l’an 2 005.

GASTRONOMIE

Le Saint Nicolas de Bourgueil est un vin qui peut être servi avec des poissons, des charcuteries, des viandes blanches et rouges, excellent avec une raclette et des fromages. Il doit être servi à une température de 12-13°C.

Il est agréable de le boire très jeune, mais acquiert de la finesse dans le vieillissement

Domaine Laurent MABILEAU Tél. 33 (0) 247. 97. 74. 75

La Croix du Moulin Neuf Fax. 33(0) 247. 97. 99. 81

F – 37140 ST NICOLAS DE BOURGUEIL E-mail : domaine@mabileau.fr
FRANCE Web : www.mabileau.fr
VIN DE SAINT-NICOLAS DE BOURGUEIL – VERTUS
Saint Nicolas de Bourgueil et sa région

Histoire du vin de Saint Nicolas de Bourgueil

Saint Nicolas de Bourgueil et Bourgueil constituent une charmante petite région nommée Bourgueillois.

La vigne y est présente dès le début de notre ère mais prend de l’extension au Moyen Âge sous l’impulsion de l’abbaye de Bourgueil.

Celle-ci, fondée en 990, crée rapidement son vignoble, le premier dans la région.

En 1189, son prieur l’abbé Baudry, célèbre par ses poésies latines, chante les charmes de son monastère et du vin qu’il y récolte.

Ses successeurs, soucieux comme lui du temporel, continuent son oeuvre et bientôt la vigne débordant des murs du monastère s’étend sur les terrasses environnantes.

François Rabelais a situé l’histoire de Couillatris le bûcheron, grand abatteur, fendeur de bois et perdeur de cognées au lieu dit Gravot.

Il était grand amateur de breton Cabernet Franc.

De même, Pierre de Ronsard aimait nos vins mais aussi nos femmes.

Il a écrit pour Marie Dupin, qu’il rencontra près de Saint Nicolas, ses plus beaux poèmes contenus dans le deuxième livre des amours de Marie.
La maison de Marie existe toujours au Port Guyet.

Dans la période qui a suivi la guerre, les agriculteurs de Saint Nicolas et Bourgueil sont à la fois des vignerons et des producteurs de fruits et légumes.

Ce n’est qu’après les années soixante que nous adoptons la monoculture et donnons à nos Appellations d’Origine Contrôlée leurs légitimes notoriétés.

Terroirs et évolution des sols
Aucun terrain primaire n’affleure en Touraine. Les chaînes de montagne hercyniennes qui constituaient la région, il y a 300 millions d’années, ont été érodées et se sont enfoncées sous le poids des dépôts calcaires du secondaire.

La Touraine fait donc partie intégrante du bassin parisien qui s’est formé tout au long du secondaire.

Depuis le trias inférieur jusqu’au crétacé supérieur, il a été envahi par la mer qui a laissé des sédiments formés en couches successives de plus de 100 mètres d’épaisseurs parfois, que l’on compare facilement à des assiettes empilées.

Un des derniers dépôts, qui date du turonien, est constitué de boues argilo-calcaires chargées de sable et de mica et
que l’on appelle aujourd’hui tuffeau.

La mer se retire progressivement au sénonien en recouvrant le tuffeau d’une craie blanche, riche en silice.

c’est cette craie qui après altération et dissolution du calcaire a donné l’argile à silex que l’on retrouve presque partout en Touraine.

Les vignobles de Saint Nicolas de Bourgueil et Bourgueil couvrent la majeure partie d’une haute terrasse alluviale sur la rive droite de la Loire, à 15 mètres au dessus du fleuve.

Elle est composée de sable du quaternaire avec en plus ou moins grande quantité, des éléments grossiers de silex et de calcaire.

Ce sable grossier peut s’enrichir d’argile près du coteau et reposer directement sur le calcaire du secondaire appelé tuffeau, qui affleure au plus haut de la pente.

Ce sont des sols de tufs, argilo-calcaires nos sols de Bourgueil.

En descendant la pente, le calcaire s’enfonce et le sous-sol devient plus ou moins argileux.

Ce sont des sols de graves silico-argileux ou uniquement siliceux nos sols de Saint Nicolas.

Quelques éléments climatiques
Saint Nicolas est situé en zone septentrionale mais bénéficie de la proximité de l’océan.

Les hivers sont assez doux et les fortes gelées exceptionnelles.

Il est rare de voir le thermomètre descendre en dessous de -10°C.

Les étés ne sont pas brûlants et les débuts d’automne profitent d’un soleil généreux.

Cependant, à côté de cette tendance générale du climat, il faut noter une grande variabilité d’une année sur l’autre, dans l’importance de l’ensoleillement, des températures et de la pluviométrie, ce qui donne des millésimes très différenciés.

Vin de Reuilly

Vin de Reuilly

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VIN DE REUILLY – HISTOIRE
Le vignoble de Reuilly s’étend sur 140 hecatres au sud de Vierzon, sur sept communes des départements de l’Indre et du Cher.

La vigne bénéficie d’un climat tempéré à tendance continentale, mais aussi de terroirs en coteaux de marnes calacaires, ainsi que de hautes terrasses de sable et de graves.

Pour les vins blancs de l’appellation, ils sont issus du suel cépage sauvignon 578 hectares au total.

Les vins rouges et rosés sont quant à eux issus du pinot noir bourguignon. Notons également l’existence de vins rosés dit gris 20 ha, qui sont issus du cépage pinot gris.

A la dégustation, les vins blancs de Reuilly, sont d’une couleur pâle, aux notes florales, voire végétales : genièvre, bourgeon de cassis…

La bouche a généralement une belle vivacité.
Reuilly

Pays: France

Région: Vallée de la Loire

Superficie: 140 ha

roduction: 8 500 hl

VIN DE REUILLY – SAVOIR ACHETER

Reuilly est la capitale vinicole du département de l’Indre. Sur ses 130 hectares, 77 sont consacrés aux vins blancs, 53 aux vins rouges et rosés qui s’étendent sur 7 communes sur deux départements, l’Indre et le Cher sur des coteaux de marne calcaire de pente moyenne et sur de hautes terrasses de sables et de graves.

Parmi les crus réputés du Berry, Reuilly tient sa place depuis le bon roi Dagobert qui a donné ce bourg à l’Abbaye royale de St Denis, près de Paris, en 638, avec ses champs, ses prairies, et ses vignes.

Au moyen âge, les chartes de 1202, 1365, 1466 fixent la quantité de vin que les habitants doivent verser à la seigneurie représentée par un Prieur et les jours de vente réservées uniquement à la dite seigneurie.

Mais, par droit de justice, les vignerons obtiennent le droit, à voir, à taster et à goûter pour contrôler si le vin est vendable.

En 1567, dans la description générale des païs et duché du Berry, Nicolas de Nicolas, géographe à la cour de Catherine de Médicis, cite le vin de Reuilly comme le meilleur du pays du Berry.

En 1864, une barrique de vin blanc de monsieur Martin, propriétaire et maire, est offerte à Napoléon 1er.

Le 9 septembre 1936, le Reuilly reçoit les lettres de noblesse par le décret d’appellation d’origine contrôlée pour son vin blanc et en 1961 pour ses vins rouge et rosé.

Dégustation

Les Reuilly blancs sont frais et fruités. Ils offrent un nez développé mêlant des notes florales à des arômes de fruits, principalement agrumes.

La bouche très fine, est généralement marquée par une finale muscatée. La robe or pâle, présente des reflets verts.

Vous les consommerez à 10-13° avec des poissons grillés ou frits, fruits de mer, crustacés, fromages de chèvre et, en début de repas, comme apéritif.

Les Reuilly rouges sont légèrement taniques à la robe claire. Ce sont des vins pleins, aux arômes fruités et floraux: cerises, violettes, mûres, d’un bouquet affirmé mais délicat.

Ils doivent être dégustés jeunes, à une température de 15°C, avec des viandes rouges, du gibier, et des fromages. Désaltérant, frais et léger, il va très bien avec les fraises.

Les Reuilly rosés, issus du Pinot gris, sont tendres à la robe très claire, couleur pétale de rose. Leur bouquet est fin et délicat avec des arômes de d’abricots ou de pêches blanches.

A 12-14° ils se dégustent agréablement avec les feuilletés, les charcuteries et les viandes blanches ou bien la cuisine exotique et asiatique.

L’accord du pinot gris avec un foie gras peut se révéler surprenant. Secs, mais suffisamment tendres et puissants, ils disposent, généralement, d’une bonne aptitude au vieillissement, de 3 à 5 ans, ce qui leur confère des arômes de miel et de café.

Ils deviennent alors le compagnon idéal des tartes et gâteaux secs.

Quand les chefs de la région ennivrent leurs plats au Reuilly

Filets de sandre au Reuilly rouge et aux lentilles vertes du Berry par Jean Merilleau, Auberge du Moulin de Chameron

Vin de Pouilly sur Loire

Vin de pouilly sur Loire

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VIN DE POUILLY SUR LOIRE – HISTOIRE

Pouilly Fumé a un parfum peu commun pour un vin blanc sec: des arômes puissants de musc et de fumé.

Pouilly sur Loire est un vin différent, produit sur le même terroir, mais avec du cépage Chasselas. Il est à boire jeune.

Quand le phylloxera détruisit toutes les vignes il y a deux siècles, les vignerons les remplacèrent par du Sauvignon et donnèrent naissance au Pouilly Fumé.

Aujourd’hui, Pouilly sur Loire représente moins de 5% de la production de Pouilly.

Pouilly est très proche de Sancerre, juste de l’autre coté du fleuve.

Cependant les ceux vins sont bien différents. Pouilly Fumé semble plus épais, plus profond et plus structuré.

Informations sur le vin de Pouilly Fumé:

Appellation Pouilly Fumé Controlée

Situation: Le terroir le plus à l’Est de la vallée de la Loire, à l’est de Sancerre et Bourges.

Lieu: Pouilly sur Loire, Saint Andelain, Tracy sur Loire, etc

Sol: Calcaire, Argilo-calcaire

Superficie: 850 ha

Production: 6 million de bouteilles

Vin blanc uniquement!

Cépages: Pouilly Fumé: Sauvignon

Pouilly sur Loire: Chasselas

Type de vin: Vin blanc sec et épais

Age: 1 à 5 ans

Millésimes: recommandés 2003

Arômes: Fumé Genêt Acacia

Déguster avec: Saumon Poulet Veau

Apéritif

Fromage: Crottin de Chavignol

Visite de Pouilly

Pauliacum Super Fluvium Ligerium est à l’origine un domaine gallo-romain. Son nom provient soit d’un éventuel fondateur, soit d’une déformation du mot celte pol signifiant lieu humide.

C’est dans ce milieu naturel privilégié façonné par la Loire, qu’ont été implantées les premières vignes, probablement au VIIIème siècle.

Depuis, Loire et Vignoble sont intimement liés…

C’est autour de ces deux éléments que s’est organisé l’essor de la ville…

La voie romaine

Longeant le fleuve, la voie romaine, identifiable à son chemin pavé, descend droit sur Pouilly au coeur du vignoble et traverse la cité.

Cette voie est un vestige de la route très ancienne mise en place par l’administration romaine qui, longeant la rive droite du fleuve, conduisait de Roanne à Orléans.

Les murs de la ville

Au Moyen Âge, Pouilly possédait une enceinte de forme rectangulaire, à l’intérieure de laquelle s’est développé le bourg. De forme rectangulaire, l’enceinte était marquée à ses angles nord-est et sud-est par des tourelles et défendue par le château seigneurial.

Le bourg de Pouilly garde d’ailleurs le souvenir de l’organisation logique et orthogonale des rues. Le clos des Chaumiennes est le seul clos qui subsiste…

Le clos des Chaumiennes

Le clos indique une propriété vigneronne entourée de murs, par opposition à un climat, qui est un champ ouvert.

Le vignoble de Pouilly est, en effet, un vignoble ouvert : les vignes n’y sont pas closes, chaque propriétaire disposant de plusieurs parcelles dans des “climats” différents. Sauf à l’intérieur de la ville, où sur le coteau dominant la Loire, se suivaient plusieurs clos.

Le vieux château

Depuis une petite rue longue et étroite montant depuis les bords de Loire jusqu’au centre bourg, se discernent les vestiges de l’ancienne forteresse médiévale qui faisait partie des défenses de la ville sur la Loire.

L’origine du château remonterait à l’époque carolingienne.

A la fin du XIème siècle, il constitue la propriété des Bénédictins de La Charité-sur-Loire, devenus seigneurs temporels de Pouilly par suite du don que leur avait fait Humbault le Blanc avant de partir en croisade.

Le château a beaucoup souffert de la guerre de Cent Ans et des luttes opposant catholiques et protestants.

Ruiné et rebâti à plusieurs reprises, il a été réédifié une dernière fois en 1651.

A la Révolution, le château devient un bien national. Il est acquis, au début du XIXème siècle par la famille Lafond, qui avait pris possession quelques années auparavant du château du Nozet.

L’Eglise Saint-Pierre et le Vieux Château. Photo de l’OT.L’Église Saint-Pierre

Consacrée en 1120, l’Eglise Saint-Pierre est reconstruite au début du XIIIème siècle.

Puis, comme le château voisin, elle est endommagée pendant les guerres de religion et rebâtie à plusieurs reprises.

L’Église est en grande partie reconstruite à la fin du XIXème siècle et inaugurée en 1889.

Demeurent toutefois quelques éléments des édifices précédents, comme la tour clocher datant de la première moitié du XVIème siècle (IMH 1971).

La chapelle de Lorette

Construite hors les murs de la ville, la chapelle Notre-Dame-de-Lorette a progressivement été entourée par les sépultures du cimetière, et ce depuis 1750.

Ce bâtiment, rare édifice de ce genre dans la Nièvre, est remarquable par sa façade de style Louis XIII. Le portail classique en plein cintre est logé entre deux pilastres supportant un fronton triangulaire sur lequel on lit: Si l’amour de Marie en ton coeur est gravé en passant ne t’oublie de luy dire un Ave.

Les quais et le pont de Loire

Pour faciliter le commerce du vin avant l’arrivée du train, les habitants de Pouilly ont entrepris des travaux dans le lit de la Loire pour empêcher qu’elle ne s’éloigne trop des murs de la ville. Ainsi, le XIXème siècle est marqué par la réalisation d’un port avec quais maçonnés et gare d’eau.

Puis, à partir de 1899 est entreprise la construction du pont métallique.

Le village des Loges
Le hameau des Loges possède encore quelques maisons vigneronnes datant du XIXème siècle. Elles sont reconnaissables par la présence d’un escalier enjambant la cave et permettant d’accéder au rez-de-chaussée.

Dans cette région viticole, une grande importance était en effet accordée à la cave : celle-ci était bâtie en premier, et l’habitat surélevé en fonction des contraintes de cette dernière. Ainsi, la cave semi-enterrée permettait une bonne conservation du vin.

Vue de Pouilly-sur-Loire depuis le vignoble la surplombant. Photo de l’OT.Se divertir

Pendant l’été, des visites de ville sont organisées par l’Office de Tourisme.

Laissez-vous conter l’histoire de cette petite cité au fil des rues pouillyssoises…

la ville ancienne, les quais de Loire…

En savoir plus sur les animations proposées par l’Office de Tourisme…

Les balades natures du Pavillon du Milieu de Loire vous mèneront à la découverte de la “Loge aux Moines”, du hameau des Loges, et du savoir-faire des vignerons…

En savoir plus sur les animations proposées par le Pavillon du Milieu de Loire…

En savoir plus sur les activités et loisirs…

Renseignements et liens utiles
Office de Tourisme
61, rue Waldeck Rousseau
58 150 Pouilly-sur-Loire
Tel : 03 86 39 03 75 / Fax : 03 86 39 18 30
pouillysurloire@aol.com

Pavillon du Milieu de Loire
17, quai Jules Pabiot
58 150 Pouilly-sur-Loire
Tel : 03 86 39 54 54 / Fax : 03 86 39 54 55
pavillon.pouilly@wanadoo.fr

VIN DE POUILLY SUR LOIRE – VERTUS

Ces commentaires de dégustation de vins ne traduisent que mon appréciation personnelle. Il faut les considérer comme des indications et non comme des jugements définitifs. La dégustation est loin d’être une science exacte… Je ne fais pas figurer ici les vins goûtés dans les salons ou lors de dégustations diverses: les bouteilles ci-dessous ont été bues à table. Les vins sont généralement carafés une heure.

Pouilly-fumé
L’aire de production du pouilly-fumé est commune avec celle du Pouilly-sur-Loire. On retrouve les même 3 types de terroirs qu’à Sancerre, juste de l’autre côté du fleuve: les calcaires, les marnes et les silex.

Le niveau de qualité chez les meilleurs vignerons est tout à fait équivalent à celui atteint par les meilleurs vignerons de Sancerre.

L’appellation pouilly-fumé ne concerne que les vins blancs à base de sauvignon, cépage aussi appelé “blanc fumé” du fait des arômes de pierre à fusil (ou fumé, ou silex) qu’il peut développer sur ces terroirs.

Note: Il ne faut bien entendu pas confondre cette appellation avec le pouilly-fuissé, qui est une appellation de Bourgogne (du mâconnais).

Etiquette Didier Dagueneau – Silex
* * * * > Didier Dagueneau – Silex 2002
Pouilly-fumé

Très beau nez, complexe et minéral, d’agrumes, de fruits jaunes et exotiques avec de légères notes fumées. On retrouve cette grande complexité en bouche, une richesse aromatique toute en finesse. Le vin est bâti sur une superbe minéralité, élégante et gracieuse. De grande longueur en bouche, ce n’est absolument pas un vin tapageur, mais un vin tout en subtilités et en harmonies, montrant une grande perfection dans tous les aspects du vin. (10/04)
Prix : E+

Etiquette Domaine Serge Dagueneau & Filles
* * * * > Domaine Serge Dagueneau & Filles 2001
Pouilly-fumé – Florence & Valérie Dagueneau

Nez modéré d’agrumes, de bourgeon de cassis, avec des notes minérales et de fruits. En bouche, c’est un vin très vertical, construit sur une belle minéralité, plutôt élégante. Une superbe construction sur laquelle vient se greffer une matière fine et assez tendue. C’est un très beau vin. (10/03)
Prix : C
Note: Serge Dagueneau est l’oncle de Didier Dagueneau.

Etiquette Jean Dumont – La Grande Pièce
* * Jean Dumont – La Grande Pièce 2002
Pouilly-fumé

Nez modéré d’agrumes. Bonne attaque mais milieu et fin de bouche montrent une faiblesse et semblent moins précises. (12/03)
Prix : A+

Etiquette De Ladoucette
* * * > De Ladoucette 1998
Pouilly-fumé
– (08/00)
Prix : B

Etiquette Didier Pabiot
* * * > Didier Pabiot 1999
Pouilly-fumé

Couleur plutôt claire, très limpide. Joli nez mais assez discret. Beau développement en bouche, assez fin, équilibré, de bonne puissance aromatique. Vin assez discret mais agréable.(10/01) (11/01)
Prix : A+

Etiquette Domaine Michel Redde Et Fils – La Moynerie
* * > Domaine Michel Redde & Fils – La Moynerie 2001
Pouilly-fumé – Thierry Redde

Nez d’agrumes. La bouche est plutôt bien faite, bien équilibrée et moyennement puissante. (06/04)
Prix : B+

Etiquette Château de Tracy
* * * > Château de Tracy 2000
Pouilly-fumé

Nez discret à modéré, peu typé sauvignon traditionnel, floral et agrumes, bien mûr. Bel équilibre en bouche, l’acidité est bien intégrée. Bonne puissance aromatique qui semble un peu retenue. Belle pureté et maturité. (11/02)
Prix : C

Vin de Nuits Saint-Georges

Vin de Nuits Saint-Georges

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VIN DE NUITS SAINT-GEORGES – AOC

La latitude élevée de la Côte de Nuits ne permet pas une grande précocité de la vendange.

Par contre, son exposition parfaite à l’est lui donne l’aptitude de produire des vins rouges prestigieux.

Les vins d’A.O.C. Nuits-Saint-Georges sont produits sur des terroirs délimités sur les communes de Nuits-Saint-Georges et Premeaux-Prissey.

Les sols de formation jurassique sont essentiellement argilo-calcaires.

Productio:
Classée en A.O.C. e, 1934, l’appellation Nuits-Saint-Georges couvre

* 165 ha en A.O.C. Nuits-Saint-Georges dont 12 ha sur
Premeaux-Prissey.
* 140 ha en A.O.C.Nuits-Saint-Georges 1er cru dont 62 ha sur
Premeaux-Prissey.

La récolte moyenne s’élève à :

* 7 052 hl en A.O.C.Nuits-Saint-Georges rouge
* 5 400 hl en A.O.C.Nuits-Saint-Georges 1er Cru
* 60 hl en A.O.C.Nuits-Saint-Georges 1er Cru blanc

Cépages:
Les vins rouges de Nuits-Saint-Georges sont produits par un cépage unique, le Pinot Noir. Les quelques vins blancs sont issus de cépages Chardonnay, ou Pinot Blanc.

Caractère des vins:
Les vins rouges de Nuits-Saint-Georges ont presque toujours une couleur intense et sombre Les arômes sont puissants et complexes : ils mêlent à la fois la cerise, le cassis, la fourrure, la truffe et souvent les épices.

Les vins de Nuits-Saint-Georges sont parmi les plus tanniques de Bourgogne.

l’harmonie tannin et rondeur en fait des vins corpulents et solides.

Conservation:
Leur forte structure garantit à ces vins une longue garde.
En années moyennes, les vins de Nuits-Saint-Georges s’épanouissent entre 5 et 10 ans. En grandes années, leur tenue en cave, jusqu’à l’apogée, peut aisément atteindre 25 ans.

Cave:

Ces vins rouges puissants seront mieux appréciés à une température proche de 15/16°.

Le débouchage préalable, une ou deux heures avant est conseillé.

Pour les vins restés jeunes, le passage en carafe procure une bonne oxygénation, et améliore la dégustation.

Dans ce cas, la température de service peut-être celle d’une bonne cave.

Le verre ballon, dit verre à Bourgogne) ou le gros verre tulipe, emplis seulement au 1/4 ou 1/3, mettent particulièrement en valeur la robe et le nez de ces grands vins.

Leurs saveurs seront respectées par un verre mince et fin.

Gastronomie:
La puissance et la charpente des Nuits-Saint-Georges leur autorisent toutes associations avec: sauces au vin rouge, gibiers marinés ou rôtis, viandes rouges fortes, grillées ou rôties, fromages à saveur moyenne.

Manifestations et actualités:
Tous les ans, à la fin du mois de Mars, à lieu la vente aux Enchères des Vins des Hospices de Nuits-Saint-Georges. A cette occasion, les vignerons organisent une grande exposition-dégustation regroupant des centaines de vins, venus de toute la Bourgogne.

Nuits-Saint-Georges : A toute épreuve

Avec l’aimable autorisation du journal.

Sans ses vins admirables, je trouverais que rien au monde n’est plus laid que cette fameuse Côte-d’Or , écrivait bien injustement Stendhal.

C’était pourtant joli, la Côte, depuis la grande route au temps d’avant les ronds-points.

D’après Sand et Musset, qui firent en sa compagnie une partie du voyage pour Venise, l’auteur du Rouge et le noir forçait pas mal sur le blanc.

D’où des confusions. Le docteur Lavalle, malgré son nom, était plus sobre, et incontestablement plus précis.

Histoire et statistique de la vigne et des grands vins de la Côte-d’Or, publié en 1855 l’année du classement des crus du Médoc, est un document d’une clarté et d’une richesse remarquables.

Depuis Lavalle, tous les écrits concernant les côtes-de-beaune et les côtes-de-nuits lui font référence. Nous n’échapperons donc pas à la règle.

Outre la mise au jour de documents médiévaux passionnants, qui dormaient aux archives de Dijon, il dresse un état précieux des lieux, classe les différents climats lieux-dits, crus et dresse un plan topographique, village par village.

Il est tentant de superposer cette carte à celle d’aujourd’hui, établie par le syndicat de Nuits-Saint-Georges.

Apparemment, rien n’a changé, sinon l’extension de la ville de Nuits et encore, sur des terres que Lavalle n’a pas pris la peine de citer.

Au sud de l’appellation, sur le village de Prémeaux, le Clos-des-Fourches est devenu le Clos- de-la-Maréchale, en hommage à l’épouse d’un militaire du second Empire.

A l’autre extrémité, les Damodes ne semblent pas avoir bougé, même si on sait par Radio pieds de vignes qu’une partie de ce cru et des Vallerots a failli être exclue de l’appellation au début des années 70.

Un traitement de choc défonçage de la roche, apport de terres venues d’ailleurs en était la cause.

Mais, si rien ne semble avoir bougé entre 1855 et aujourd’hui, les apparences sont trompeuses.

Entre 1930 et, en gros, 1960, une partie du vignoble a été abandonnée à la lande ou aux forêts, et reconquise ensuite.

Jusque dans les années 50, la forêt descendait jusqu’aux Saint-Georges.

Les Chaînes Carteaux, par exemple, c’est une enclave qui a été défrichée après la Seconde Guerre mondiale, confie Pierre Gouges, président de l’appellation.

La raison de cet abandon’ La crise violente des années 30.

Le krach boursier de 1929 n’est qu’une péripétie de plus pour le vignoble français, déjà bien installé dans le malheur.

La Première Guerre mondiale a réduit à néant, ou presque, les marchés étrangers : plus d’Empire russe, plus de vente, on le devine, en Allemagne.

L’Angleterre, comme tous les pays impliqués durement dans le conflit, a d’autres soucis que l’approvisionnement en vins fins.

Aux Etats-Unis, depuis 1920, c’est la Prohibition. Et, en France, le vignoble d’Algérie, qui a vu le prix de son vin augmenter pendant la guerre, est en pleine expansion.

Le résultat, c’est une colossale surproduction: 200 millions d’hectolitres récoltés en 1934 et en 1935 pour une consommation annuelle de 70 millions.

Le début de mise en place des AOC en 1937, censées apporter un peu d’air aux vins de qualité est vite interrompu par le second conflit mondial…

Bref, en Bourgogne, et même dans les villages les plus cotés comme Nuits-Saint-Georges, le prix du foncier s’effondre, des propriétés changent de mains, ce qui permettra d’ailleurs à des ouvriers viticoles de s’installer et surtout la friche gangrène les parcelles les plus éloignées et les plus difficiles à travailler.

La superficie du vignoble de la Côte-d’Or passe de 17 000 hectares dans les années 20 à 9 000 hectares à la fin des années 40.

Ce n’est qu’avec le retour de la paix et de la croissance que le vignoble retrouve ses limites anciennes, et même un peu au-delà aujourd’hui.

Certains propriétaires ou désirant le devenir ont même gratté la montagne un peu au-dessus de ce qui était autrefois cultivé.

Par chance, le docteur Lavalle avait prévu la chose et nous avait dressé la liste des meilleurs crus.

Pour lui, il existait trois catégories de nuits : les têtes de cuvée, les premières cuvées, les secondes cuvées. Point final.

Le reste, situé en dessous, au levant de la route Dijon-Beaune, l’actuelle RN 74, n’était que vin ordinaire.

L’appellation contrôlée actuelle a été plus généreuse, en incluant quelques parcelles, dont les Grandes-Vignes, classées premier cru.

En tête de cuvée : Saint-Georges cité en premier, et ce n’est pas un hasard, Vaucrains, Cailles, Porrets, Pruliers.

On vous épargne les premières et secondes cuvées.

Le Saint-Georges occupe le premier rang pour la conservation, la couleur, le bouquet, la finesse, lorsqu’il a acquis l’âge nécessaire, 10 à 20 ans, selon les années, viennent ensuite pour le corps et le bouquet les Vaucrains, les Pruliers, etc.

Pour la finesse mais avec moins de corps et de durée, les Cailles, les Porrets, les Perrières, Roncières, Argillats, Thorey.

On retiendra des appréciations de Lavalle que les vins de Nuits, qui ressemblent aux vins de Vosne, doivent être attendus assez longtemps, même si les goûts d’aujourd’hui ne sont plus ceux des consommateurs du XIXe siècle.

On est toujours surpris de voir des vins qui ont 3 ans déjà sur les tables des restaurants, ajoute Pierre Gouges.

Il y a la place pour les deux familles, des vins faciles et des vins de garde.

Mais on s’inquiète un peu de l’avenir. Est-ce que les nouvelles générations d’amateurs auront la culture et la patience d’attendre sept à huit ans un grand vin ?

Une inquiétude que l’état des stocks des caves réputées tempère : les crus tanniques les plus recherchés sont difficiles à dénicher.

Quant aux vieux millésimes, on ne les trouve plus que dans les restaurants prestigieux
Denis Bazart, 38 ans, Domaine Louis Fleurot.

Mon oncle était tonnelier jusqu’en 1974. Il y a toujours eu du vin, mais c’était d’abord une famille de tonneliers.

On continue à faire quinze fûts pour nous tous les ans. On achète les merrains, on les sèche vingt-quatre mois et on façonne.

On prend ça à la rigolade. Les gens viennent nous voir, alors on s’arrête pour discuter.

On met quinze jours pour les faire, il y a toujours du monde chez nous. Mon oncle, c’est le coeur sur la main.

Il m’a fait comprendre ce qu’il fallait faire pour s’en sortir.

103 vins dégustés à l’aveugle par une sélection.

NUITS-VILLAGES 2001

14,5 – Bertrand Machard de Gramont

21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.61.16.96.

Les Vallerots. Nez grillé, cerise cuite, bouche serrée, tannique, le vin est aujourd’hui refermé mais avec un bon potentiel. A attendre quatre ans. 19 euro.

Nuits Premier cru 2001

16 – Gilles Remoriquet

21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.61.08.17.

Les Damodes. Nez grillé, rôti, épices, bouche bien pleine, tanins tendus, matière un peu austère, vin équilibré et plein. A oublier cinq ou six ans en cave. 22 euro.

15,5 – Domaine Jean-Jacques Confuron

Alain et Sophie Meunier, 21700 Prémeaux-Prissey03.80.62.31.08.

Aux Boudots. Boisé, grillé, fruits noirs, bouche fraîche, élégante, moins boisée que le nez, tanins soyeux, matière serrée avec de la finesse. Un vin séduisant à ce stade mais qui mérite quatre ou cinq ans d’attente. 36,10 euro.

15 – Les Chaboeufs. Fruits noirs, mûre, cerise, bouche élégante, du fruit, une structure tannique bien travaillée qui lui confère de la rondeur. 30,85 euro.

15 – Domaine Chevillon-Chézeaux, 21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.61.23.95.

Les Crots. Très floral, presque lavande, tendre, souple, tanins fondus, le fruit est privilégié, fin, agréable. Devrait pouvoir se boire dans deux ou trois ans. 18 euro environ.

15 – Domaine Alain Michelot

21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.61.14.46.

Les Cailles. Pain grillé, les notes boisées se mêlent à la cerise cuite, bouche dense, épicée, le tanin est assez présent mais sans raideur. Le millésime est bien interprété. 23,80 euro.

15 – Charles Thomas,21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.62.42.10
.

Les Richemones. Nez rose rouge, bouche tendre, élégante, petits tanins serrés, des notes boisées en finale. Bien travaillé, harmonieux. 26,20 euro franco.

14,5 – Chantal Lescure

21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.61.16.79.

Les Vallerots. Une partie des Vallerots, au-dessus des Chaboeufs, est en premier cru. Le reste est en village. Thym, fruits rouges, vanille, bouche ronde, tanins bien enrobés, le boisé complète la gamme aromatique sans la dominer. 24,40 euro.

Nuits-Villages 2002

17 – Gilles Remoriquet

Les Allots. Rose séchée, touche vanillée, bouche élégante, fraîche, tanins serrés et ronds, une belle matière qui s’exprime dans la finesse, long, équilibré. Note poivrée en finale. Au top dans quatre ou cinq ans. 16,50 euro.

16 – Chanson Père et Fils, 10, rue du Collège21200 Beaune03.80.25.97.97.

Fruits rouges, groseille, net et franc au nez, bouche élégante, petits tanins vifs mais sans agressivité, vin élégant, frais, qui n’est qu’au début de sa carrière. Garde six ans minimum. 28 euro.

16 – Jérôme Chézeaux,21700 Prémeaux-Prissey03.80.61.29.79
.

Floral, cerise, net, très fruit, fringant, élégant, tanins vifs mais pas envahissants, beaucoup d’allure et de franchise. 14,50 euro.

16 – Domaine Louis Fleurot Denis Bazart

21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.61.15.86.

Vieilles vignes. Fruits noirs, épices, bouche dense, gelée de mûre, tanins soyeux mais serrés, belle longueur. Beau vin de garde. 11,50 euro.

15,5 – Les Argillats. Très joli nez fruité et floral, rose rouge, bouche vive, nette, très franche dans ses saveurs de fruit, tanins serrés mais délicats, beaucoup d’allure. 12 euro.

14,5 – Maison Albert Bichot, 6 bis, bd Jacques-Copeau21200 Beaune03.80.24.37.37.

Nez discret, floral, bouche bien fruitée, ronde, tanins ronds, vin gourmand, pas encore refermé. 28 euro environ.

14,5 – Domaine Jean-Jacques Confuron

Les Fleurières. Nez délicat de framboise avec une pointe vanillée, bouche tendre, fruitée, élégante, tanins bien fondus, vin moderne, bien travaillé, séduisant. 22 euro.

14,5 – Bertrand Machard de Gramont

Haut-Prulier. Vin coloré, foncé, nez boisé, bouche puissante, tanins serrés, beaucoup de matière, un joli fruit. 19 e.

Nuits Premier cru 2002

17,5 – Domaine Thibault Liger-Belair

21700 Nuits-Saint-Georges, 03.80.61.51.16.

Les Saint-Georges. Nez puissant, cerise, épices, complexe, bouche dense mais élégante, riche, épicée, vin structuré, mais s’exprimant en finesse. A ne pas ouvrir avant cinq ans. 41 euro.

17 – Domaine des Perdrix repris par Antonin Rodet,71640 Mercurey.03.85.98.12.12.

Aux Perdrix. Fruits rouges, expressif, des notes fines de grillé, bouche dense, tanins serrés, vivacité et fruité bien exprimés. Vin de garde, structuré, mais qui conserve beaucoup de délicatesse. 47,90 euro.

16,5 – Gilles Remoriquet

Les Damodes.

Boisé, mûre, nez assez profond qui évoque le sous-bois, bouche onctueuse, tanins gras, beaucoup de matière mais sans lourdeur, un fruité précis et intense. 22 euro.

16 – Domaine Henri Gouges, 21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.61.04.40.

Ces deux crus ont été dégustés au domaine.

Clos-des-Porets. Nez fruits noirs, sous-bois, bouche épicée, puissante, dense, tanins serrés, un vin cistercien, dépouillé des artifices boisés, très droit. Grand vin. Le fait de ne pas l’avoir dégusté à l’aveugle nous interdit de lui mettre une note supérieure.

15 – Les Pruliers. Nez tarte aux cerises, bouche tendre, bien fruitée, élégante, bien fondue, tanins délicats. 25,53 euro l’un et l’autre.

15,5 – David Duband, 21200 Chevannes03.80.61.41.16.

Les Procès. Fruits noirs, prune, complexe mais refermé, bouche souple, tanins enrobés, belle matière voluptueuse, long.

15 – Les Pruliers. Fermé, bouche élégante, petits tanins bien ronds et croquants, net, précis, vin nerveux, de bonne garde.

14 – Aux Thorey. Fermé, groseille, bouche fraîche vive, tanins pointus, joli fruit en finale. Tous les trois sont à 27 euro.

15 – Bouchard Père et Fils, Château de Beaune21200 Beaune03.80.24.80.24.

Les Cailles. Mûre, framboise, vin élégant, souple, bien fruité, assez délicat, bien représentatif du terroir des Cailles, net, de garde. 38,70 euro.

15 – Jérôme Chézeaux

Rue de Chaux.

Fruits rouges, frais, délicat en bouche, élégant, tanins serrés, belle longueur, fruité bien exprimé, vin précis et de garde. 19 euro.

15 – Maison Louis Jadot, 21, rue Eugène-Spuller21200 Beaune03.80.22.10.57.

Les Boudots. Cerise, fruits confits, épices douces relevant de l’élevage, bouche fruitée, tanins serrés. Vin élégant, un peu sévère à ce stade, assurément de garde. Il n’en reste qu’un petit nombre de bouteilles. 38,20 euro.

14,5 – Vincent Dureuil-Janthial, 71150 Rully03.85.87.26.32.

Clos des Argillières. Epicé, cerise en bocal, bouche ronde, chaleureuse, puissante, bien fruité. 25 euro.

14,5 – Antonin Rodet, 71640 Mercurey03.85.98.12.12.

Rue de Chaux. Nez de grillé, fermé, bouche dense, sucrosité des raisins bien mûrs. Le boisé domine à ce stade, mais la structure est celle d’un vin de grande garde. 51,70 euro.

14 – Domaine Philippe Gavignet

21700 Nuits-Saint-Georges 03.80.61.09.41.

Les Bousselots. Nez de grillé, bouche souple, ronde, tanins vifs, assez élégant, bien fruité. 21 euro.

Jérôme Chézeaux, 35 ans, Domaine Chevillon-Chézeaux.

« J’ai joué quinze ou seize ans au rugby. Maintenant, je me contente d’assister aux matchs. A Nuits-Saint-Georges, on a joué en deuxième division. Pour le vin, je préfère la douceur. Je n’aime pas les trop fortes extractions. Je préfère les vins de fruits aux monstres. Les goûts de rafle ou les confitures de pinot, ce n’est pas mon truc. Les vins travaillent tranquillement ici. On ne filtre pas, on ne colle pas, on ne pompe pas. Quand on commence à bien maîtriser les rendements, les raisins sont plus beaux et on a moins de mal à faire du vin. »

Fiche signalétique

Vin rouge

SURFACE : environ 300 ha.

SITUATION : au nord, l’appellation s’arrête là où commence vosne-romanée. Au sud, elle se termine au village de Prémeaux, qui possède quel- ques premiers crus, dont les Corvées.

SOLS : on rencontre plusieurs types de calcaire, du comblanchien (les carrières d’où on l’extrait sont situées juste après Prémeaux) ou des marnes calcaires à huîtres, par exemple. L’argile provient de l’érosion du plateau en haut de la côte. On rencontre quelques éléments sablo-limoneux sur les Cailles, par exemple.

CÉPAGE : pinot noir. On produit de façon anecdotique du blanc en pinot blanc chez Gouges, et en chardonnay au Clos-Arlot.

MILLÉSIMES

2002 : malgré un été maussade, le millésime est de qualité grâce à un mois de septembre ensoleillé. Les vins sont assez opulents, fruités, avec de bonnes acidités.

2001 : millésime un peu étriqué, les tanins sont souvent osseux mais le fruit était bien présent. Les vins commencent à se fermer.

BON USAGE : l’appellation est coupée en deux par Nuits-Saint-Georges et la vallée qui entoure un cours d’eau, le Meuzin. En général, on constate que les vins du Sud sont plus tanniques et doivent être plus attendus que ceux du Nord. Le premier cru Saint-Georges est souvent placé au rang des grands crus de Bourgogne, au même titre que les cortons. Le sommelier Philippe Bourguignon, auteur de « L’accord parfait » (éditions du Chêne), l’ouvrage de référence pour le mariage mets et vins, considère que les vins de Nuits comme de Vosne ne sont jamais aussi bons qu’avec du gibier à plumes (perdreau rôti) « sans sauce, avec des pommes paille ».

REMARQUE : contre les insectes, autrefois, les vignerons de la Côte-de- Nuits n’avaient guère de remèdes sinon le recours à la sorcellerie, aux leveurs de sorts ou à la religion. En 1553, devant une invasion d’« urebères », des coléoptères dévastateurs, les prêtres prononcèrent au cours de messes solennelles des formules d’excommunication à l’encontre des envahisseurs : « … et si, par les conseils de Satan, ils n’obéissent pas à ces avertissements et continuent leurs ravages, au nom de Dieu et en vertu des pouvoirs ci-dessus indiqués et de par l’Eglise, je maudis et lance la sentence de malédiction et d’anathème sur ces mouches, escrivains, urebères et autres vers qui détruisent les bourgeons et la substance de nos vignes. » Archives de Dijon, extrait cité par Lavalle en 1855, réédité par Phénix.

Nuits St Georges

Le village de Nuits Saint Georges a donné son nom à la zone de Côte de Nuits. La Côte de Nuits commence juste au sud de Dijon jusqu’à la limite de Cote de Beaune.

Nuits Saint Georges produit surtout du vin rouge. Il est robuste et élégant. Le bouquet est intense et parfumé.

Les autres villages produisant du Côte de Nuits sont Chambertin, Morey-Saint-Denis, Chambolle-Musigny, Vougeot et Vosne-Romanée, Romanée-Conti.

Information sur le vin de Nuits Saint Georges:

Appellation:

Appellation Nuits Saint Georges Controlée.

Appellation Nuits Saint Georges Premier Cru.

Sa situation se trouve au sud de la ville de Dijon.

Les lieux de production sont Nuits Saint Georges, Prémeaux.

Sol: Argilo-calcaire, Roche.

Sa superficie est de 300 ha ou 740 acres et donne une production de 1.7 millions de bouteilles, mais a une production limitée de vin blanc.

Elle n’utilise que des cépages pour le Rouge en Pinot Noir
et le blanc du Chardonnay.

Le type de vin de produit est un vin rouge corsé.

Il sera bon à boire de l’age de 5 ans jusqu’à 20 ans.

Les meilleurs millésimes recommandés sont les années suivantes: 2003, 2002, 1999, 1997, 1996, 1993, 1990, 1989, 1988, 1985

ces vins ont des arômes de Cerise, Cassis et de truffes.

Il sera parfait pour être dégusté avec du Gibier rôti et de la viande à la sauce au vin rouge et avec des fromages de Brie et de Cantal.

Vin de Ménetou-Salon

Vin de Ménetou-Salon

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VIN DE MENETOU-SALON – HISTOIRE

Menetou-Salon est un vignoble très ancien si l’on en croit les vieux écrits et documents concernant la seigneurie et châtellenie de Menetou-Salon.

On retrouve encore des actes de l’an 1063, 1097 et 1100, par lesquels le Seigneur de Menetou fait don à différents ordres religieux de la région.

En 1190, Hugues de Vèvre, Seigneur de Menetou-salon, donne lui aussi, des terres et des vignes à l’Abbaye de Loroy.

Enfin, les vieux écrits relatent que le vin du vignoble de Menetou-Salon fut un des plus beaux ornements de la table seigneuriale du grand argentier Jacques c’ur qui acquit la seigneurie de Menetou en 1450.

Doté d’un syndicat viticole dès 1890, Menetou-Salon se développera dans les années soixante-dix pour atteindre aujourd’hui 400 hectares.

Les vins de Menetou Salon peuvent déclinés en blanc Sauvignon, rouge Pinot noir et rosé Pinot Noir.

L’aire d’appellation est située au nord-est de Bourges, dans le direction de Sancerre.

Les vignobles sont situés sur des pentes peu accentuées, sur des sols constitués de marnes kimméridgiennes période de l’ère secondaire.

Les vins blancs issus de sauvignons sont souvent complexes et rappellent leurs voisins de Sancerre.

Pays : France

Région : Vallée de la Loire

Décrêt : 23 janvier 1959

Superficie : 400 hectares

Le Ménetou-salon est celui qui se rapproche le plus du Sancerre par le goût. Certains sont même confondus par des palais non professionnels, le prix les différencie.

Il est produit autour de la ville de Ménetou-Salon sur dix communes.

La production de rouges et rosés est d’environ 400.000 bouteilles, celle de blancs 1.500.000 bouteilles.

Des terrains laissés en friche le siècle dernier se repeuplent de vignes dans l’aire de production.

Il se déguste avec les mêmes mets que le Sancerre.

VIN DE MENETOU-SALON – SAVOIR ACHETER
LE TERROIR

A quelques kilomètres à l’ouest de Sancerre se dressent les coteaux de Menetou-Salon.

Les forêts de Haute-Brune, de Saint-Palais et d’Henrichemont-La Borne au nord-ouest et au nord confèrent à la région un microclimat particulier bien adapté à la culture de la vigne.

Le vignoble repose entièrement sur un sous-sol datant du secondaire, plus particulièrement calcaire kimméridgien. Il s’étend sur les communes d’Aubinges, Humbligny, où il touche le vignoble de Sancerre, Menetou-Salon, Morogues, Parassy, Saint Céols, Soulangis et Vignoux sous les Aix.

LES CARACTERISTIQUES DES VINS DE MENETOU-SALON

Les Blancs, frais et fruités, un rien épicés et musqués, marient des arômes d’agrumes et de fleurs. Des pointes poivrées et mentholées relèvent une bouche ronde, pleine et de belle longueur. Parfaits avec des entrées chaudes ou des poissons en sauce.

Les Rouges, couleur rubis, sont souples et parfumés. Cerise ou prune, les fruits mûrs y dominent. En bouche, ils révèlent une grande richesse sur des finales de fruits confits- gibiers à plumes – perdreaux et faisans – en feront parler le corps et la finesse.

Les Rosés, élégants et subtils agrémenteront les repas d’été, viandes grillées, salades…

renseignements :

Union Viticole Menetou-salon

Tél. 02 48 64 87 26

Fax 02 48 64 30 18

BIVC (Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre)

Tél. 02 48 78 51 07

bivc@wanadoo.fr

www.vins-centre-loire.com

VIN DE MENETOU-SALON – le vignoble

Ce vin provient de 10 communes situées entre Bourges et Sancerre et représente 333 hectares: Aubinges, Menetou-Salon, Morogues, Parassy, pigny, Quantilly, Saint-Céols, Soulangis, Vignoux-sous-les-Aix et Humbligny.

Les vignes sont plantées sur des sédiments calcaires du jurassique supérieur. Bien exposé situé sur des coteaux argilo-calcaires, le vignoble de Menetou-Salon fut jadis (1450) la propriété du ministre des Finances du roi Charles VII, Jacques Coeur

Menetou-Salon est un vignoble très ancien appartenant à la seigneurie et châtellerie de Menetou-Salon. On retrouve encore des actes de l’an 1063, 1097 et 1100, par lesquels le Seigneur de Menetou fait don à différents ordres religieux de la région, et plus particulièrement à la célèbre Abbaye de Saint-Sulpice-lès-Bourges, de vignes sises au clos de Davet.

En 1190, Hugues de Vèvre, Seigneur de Menetou-Salon, donne lui aussi des terres et des vignes à l’Abbaye de Loroy. Enfin, les vieux écrits relatent qu’Agnès Sorel, quand elle venait se reposer sous les vieux tilleuls encore debouts près du château actuel, appréciait particulièrement le vin du “Clos de la Dame”.

La Confrérie des Chevaliers du Paissiau a été créée en 1966 pour honorer les clients et les personnalités ayant aidé les vignerons dans la promotion des vins.

Dégustation

Les Menetou-Salon blancs sont des vins frais et fruités. Leurs nez marient des arômes d’agrumes et de fleurs. Des pointes poivrées et mentholées relèvent une bouche ronde, pleine et de belle longueur.

Les Menetou-Salon rouges ont des arômes de fruits mûrs dominent dans ces vins qui révèlent en bouche une grande richesse sur des finales de fruits confits.

Les Menetou-Salon rosés sont des vins délicats avec des arômes de fruits blancs et de fruits secs.

Quand les chefs de la région ennivrent leurs plats au Menetou-Salon

Aumônières de queues de boeuf au vin rouge de Menetou Salon – Jean Merilleau, Auberge du Moulin de Chameron

MENETOU-SALON

Le village de Ménetou-Salon est à tout jamais lié à un homme : Jacques Coeur. C’est lui qui, au XIVème siècle, a construit le château qui se dresse encore au coeur de la ville.

Au fil du temps, la forteresse s’est transformée en une somptueuse demeure princière de style néo-gothique.

Elle abrite de nos jours une bibliothèque de plus de 12.000 ouvrages et une superbe collection de voitures anciennes.

Mais Ménetou-Salon, c’est aussi le vin de Jacques Coeur.

Ce vignoble, acquis en 1450 par le héros local, s’étend sur 330 hectares et se compose de cépages Sauvigon pour les vins blancs et Pinot noir pour les rouges.

Ce sont des vins frais et fruités, aux arômes multiples allant des agrumes aux fleurs pour les blancs, aux fruits mûrs ou secs pour les rouges et rosés.

Un vrai bonheur !

Vin de Madiran

Vin de Madiran

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VIN DE MADIRAN – HISTOIRE

Les vins de Madiran sont issus de la région du Sud-Ouest et couvre une superficie de 1 600 ha.

Le Madiran devient A.O.C en 1948. C’est la première appellation française à s’imposer le contrôle de la qualité par la delivrance d’un label après analyse et dégustation.

Le madiran du nom d’un petit village au Nord de Tarbes et de Maubourguet dont le maire est Jean Glavany, Ex Ministre de l’agriculture a un terroir qui s’étale sur trois départements :

Les Hautes-Pyrénées, le Gers et les Pyrénées-Atlantiques. Il partage le même terroir que le Pacherenc du Vic-Bilh.

Les vestiges gallo-romains datant du IIIème siècle montre une certaine ancienneté de la viticulture dans ce lieu.

Mais on connaît surtout l’histoire de ce vignoble depuis la fondation de l’abbaye Bénédictine de Madiran dans laquelle vous trouverez un restaurant de très grande qualité et un hôtel où vous pourrez déguster en même temps que les spécialités locales, les meilleurs crus de la région.

Il y a également un point de dégustation des viticulteurs madiranais.

C’est en 1948, que ce vignoble obtient une AOC Appellation d’Origine Contrôlée.

On peut dire que ce vin, vieux comme notre histoire revient de loin.

En 1950, il ne restait que 50 hectares d’AOC.

Grâce au travail de la coopérative de Crouseilles, le renouveau s’est fait avec l’installation ou la reprise de cette culture par de jeunes agriculteurs locaux.

Elle s’est efforcée à relancer les vins rouges les plus demandés à l’époque des trente glorieuses.

Il faut noter aussi que des producteurs indépendants avaient gardés la tradition comme M. Laplace au château d’Aydie.

Puis d’autres sont arrivés comme Alain Brumont avec ses deux châteaux qui est sûrement l’élément moteur de ce vignoble. Par la suite la coopérative de Saint-Mont c’est installée dans le Gers.

L’encèpagement est de minimum 40 % , pouvant aller à 60 %, voir même 100 % de tannat pour faire un bon Madiran. Les grands crus sont vieillis dans les barriques.

En complément, on trouve du Cabernet franc appelé dans la région bouchy.

Environ 1 200 ha sont aujourd’hui déclarés en Madiran pour une production de l’ordre de 60 000 hl.

Le Vic-Bilh s’étend sur trois departements que sont le Gers, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées.

Sa superficie est d’environ 1600 ha dont 1400 ha produisent du Madiran, et sa production s’etablit autour de 75 000 hl en Madiran, 8 000 hl en Pacherenc du Vic-Bilh.

Quatre cépages entrent dans la composition du Madiran :

Le Tannat de 40 à 60%, les Cabernets Franc et Sauvignon et le Fer Servadou.

Le Pacherenc du Vic-Bilh est produit à partir de six cépages : l’Arrufiat, le Petit et le Gros Manseng, le Courbu, le Sauvignon et le Sémillon.

Très tannique, le Madiran est un vin si corsé et charpenté qu’il est soumis par décret à un vieillissement obligatoire d’un an avant commercialisation.

Après 2 ou 3ans en bouteille, ses tanins s’assouplissent, il développe des arômes de fruits noirs, d’épices et de torréfaction.

Pleinement épanoui au bout de 4 à 8 ans, certains vielliront aisément davantage, d’autres séduiront beaucoup plus jeunes.

Le Pacherenc sec révèle des arômes floraux et de fruits exotiques.

Le Pacherenc moelleux nous livre d’autres arômes : nèfles, ananas, écorces d’orange et miel le Passerillage.

Les grandes bouteilles de Pacherenc moelleux, comme celles de Madiran, peuvent facilement dépasser les 10 ans d’âge.
VIN DE MADIRAN – VERTUS
Le vignoble de Madiran existe depuis le II ième siècle de notre ère comme le prouvent les mosaïques découvertes dans les fouilles de Taron.

Au Xll ième siècle, les Bénédictins de l’Abbaye de Marcillac dans le Lot vinrent fonder l’Abbaye de Madiran et améliorer le vignoble.

Les vins de Madiran, longtemps utilisés comme vins de messe, connurent la renommée grâce aux pèlerins de Compostelle qui le goûtaient en passant.

Le Madiran est le seul vin de France soumis par décret à un vieillissement obligatoire d’un an.

Ces années passées dans les caves lui permettent, dans sa robe vermeil, d’allier le parfum et la tendresse du Cabernet au tanin souple et rond du Tannat.

Servi à la température de 15 à 18 degrés, il accompagne parfaitement les salamis, gibiers, viandes rouges ou grillées, confits, magrets, fromages des Pyrénées.

Le Madiran devint Appellation d’Origine Contrôlée en 1948 et fut la première Appellation en France à s’imposer le contrôle de la qualité par la délivrance d’un label après analyse et dégustation.

En pleine évolution, les vignobles couvrent aujourd’hui 1.600 ha. pour une production de 60.000 hl par an.

Deux cépages entrent dans la composition du vin de Madiran :

– le Tannat, cépage local, très typé, lui donne sa charpente et sa typicité unique en France.

– Le Cabernet, lui donne son bouquet et sa finesse.

Le Madiran a ses lettres de noblesse. Présent au Mariage d’Henri de Monpezat, il est également servi sur les tables Présidentielles.

Vieillissant bien il est le cadeau idéal pour les connaisseurs.

Le Madiran atteint son plein épanouissement au bout de 4 à 8 ans, mais il peut séduire beaucoup plus jeune.

Les grandes bouteilles de Madiran et de Pacherenc Vic-Bilh moelleux peuvent facilement dépasser dix ans d’âge.

Le Pacherenc du Vic-Bilh, Appellation d’Origine Contrôlée, vin blanc de grande qualité, dont la production reste encore confidentielle, peut être sec ou moelleux.

Très typé, son goût dit de Pierre a fusil lui est donné par l’Arrufiat, cépage local très ancien, Courbu, Manseng, Sauvignon entrent également dans sa composition.

Comme le Madiran, il subit l’analyse et la dégustation avant la délivrance du certificat d’agrément.

Le Pacherenc Vic-Bilh doit être servi aux environs de 8°C, sec, il est recommandé avec les coquillages et les poissons.

Moelleux, il est préférable de le boire à l’apéritif, sur les foies gras, les poissons sauces ou les fromages de brebis.

VIN DE MADIRAN – LES PRINCIPAUX PRODUCTEURS

Château d’Aydie
64430 Aydie
Tel : 05 59 04 01 17 – Fax : 05 59 04 01 53
Ses meilleures années : 1994 et 1995

Domaine Berthoumieu-Dutour
32400 Viella
Tel : 05 62 69 74 05 – Fax : 05 62 69 80 64
Ses meilleures années : 1994 et 1996

Château Bouscassé
32400 Maumusson
Tel : 05 62 69 74 67 – Fax : 05 62 69 70 46
Ses meilleures années : 1994, 1995, 1996 et 1997. Ce vin a plusieurs cuvées, plusieurs fois médaillé avec son frère (même propriétaire : Alain Brumont) le château Montus

Domaine Capmartin
Guy Capmartin
Le Couvent
34200 Monmusson
Tel : 05 62 69 87 88 – Fax : 05 62 69 83 07
Ses meilleures années : 1994 et 1995

Chapelle Lenclos
Domaine Mauréou
32400 Maumusson – Laguian
Tel : 05 62 69 78 11 – Fax : 05 62 69 75 87
Ces meilleures années 1994 et 1995

Château Montus
65700 Castelnau Rivière Basse
Tel : 05 62 69 74 67 – Fax : 05 62 69 70 46
Ses meilleures années : il est difficile de dire que ce vin a de meilleures années que d’autres.

Le château Montus se décline en cuvées diverses toutes aussi bonnes les unes que les autres en particulier sur les années 1985, 1989, 1990, 1992, 1994, 1995 et 1997.

De nombreuses fois récompensé, ce château affiche une constance dans la qualité.

Deux à trois fois plus cher que les autres Madiran, il est certain que vous ne serez jamais déçu.

Il ne s’agit que d’une sélection parmi les meilleurs, mais il possible de trouver d’autres propriétaires tout à fait acceptables. le prix des bouteilles est de l’ordre moyen de 50 à 70 F sauf pour le Château Montus où il faut prévoir de 150 à 300 F.

Comment se boit le Madiran ?

Chaque producteur, en fonction de son vin, propose ou suggère une manière de préparer le vin avant de le servir.

Il suggère également les meilleurs mets avec lesquels il se boit le mieux. On peut noter par exemple que :

Un Château d’Aydi 1994 se débouche 1 h avant d’être servi en carafe à 16° alors que le 95 se sert en bouteille à 15° de préférence avec un gibier ou des magrets de canard.

Un Château Bouscassé 1994 vieilles vignes se prépare 1h avant d’être servi en carafe à 17° de préférence avec des noisettes de chevreuil au jus de truffes et le 1996 s’additionne bien avec un magret de canard grillé, sauce aux trois poivres.

Un Domaine Capmartin, cuvée du couvent 1994 se prépare toujours une heure avant d’être servi en carafe à 16° avec un rognon de veau rôti à la moutarde de violette et le vieilles vignes 1994 avec une cuisse de canard farcie aux pieds de cochon, jus aux lentilles.

Avec le Château Montus, vous trouverez toujours la cuvée qui satisfera votre goût en fonction du plat choisi.

Il est toujours servi en carafe à 15 ou 16° mais on notera qu’un 1990 se marie parfaitement avec un carré d’agneau à la crème de courgette on se rapproche presque des menus diététiques.

Vin de La Villedieu

Vin de La Villedieu

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Les vins de Lavilledieu en voisin du Frontonnais

La cave de Lavilledieu est fière de vous présenter ce Vin de Pays du Comté Tolosan qui obtient cette année une médaille d’or au Concours Général Agricole.

Issue de coteaux de graves surplombant la Garonne, cette cuvée est élaborée à partir du seul cépage cabernet franc.

De vinification classique, sa robe est pourpre et le nez délivre des arômes de fruits mûrs avec une pointe végétale caractéristique du terroir.

La bouche est ronde sur une structure tannique discrète.

Le choix d’une politique de qualité forte a fait de la cave de Lavilledieu un précurseur en matière de conduite de vigne en agriculture raisonnée et de traçabilité au niveau du chai.

Un gage de compétence et de sécurité offert aux consommateurs.
CAVE DE LAVILLEDIEU – Xavier BRIOIS
Route de Meauzac
82290 LA VILLEDIEU DU TEMPLE
Tél. 0563316005
Fax 0563316911