Cuisse de porc

Cuisse de porc

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CUISSE DE PORC – HISTOIRE

Que du muscle, que de la viande on en tire les plus grosses pièces, les rôtis, sont habituellement vendues désossées. On trouve l’intérieur de ronde, l’extérieur de ronde et la pointe de surlonge, trois dénominations qui distinguent trois grands muscles de la cuisse. On peut aussi se procurer la pointe de surlonge sous forme de tranche, ou bifteck de pointe de surlonge.

La cuisse peut être tranchée mince pour donner l’escalope, dont on fera parfois des paupiettes, des escalopes roulées sur une farce. D’autres petites découpes populaires de la cuisse de porc ? La brochette de gros cubes juteux, le souvlaki, de petits cubes marinés et les languettes, lesquelles sont parfaites pour être sautées ou montées en satays.

On ne saurait clore ce mini chapitre sur la cuisse sans parler de jambons, bien sûr ! Le jambon appelé… jambon est vendu avec son os, splendide pièce maîtresse sur la table du dimanche de Pâques, alors que le jambon dit toupie est désossé. Les différentes découpes de la cuisse de porc font toutes d’excellents choix sur le plan économique.

CUISSE DE PORC – VERTUS

Autrefois considérée à juste titre comme la plus grasse des viandes, le gras de porc ayant son importance dans l’économie familiale, elle a suivi au cours de ces dernières décennies une cure d’amaigrissement. Aussi correspond-elle mieux aux besoins nutritionnels actuels. Elle se trouve aujourd’hui au même rang que la viande de boeuf, avec des morceaux particulièrement maigres comme le filet.

La sélection génétique des animaux a permis de produire des animaux plus en chair qu’en gras, soit une augmentation de la teneur en protéines du muscle de 20 à 25 %, au détriment de la partie grasse et la réduction de l’épaisseur au lard dorsal et des lipides de constitution des muscles. A côté de cette sélection génétique, l’alimentation des animaux a beaucoup évolué et s’est attachée à produire des porcs à la chair plus maigre de 5 à 15 % de lipides, au lieu de 25 à 30 % autrefois.

La composition des lipides de la viande de porc est fortement influencée par l’alimentation essentiellement céréalière : blé, avoine, soja. Cela a permis d’abaisser de moitié les acides gras saturés, de doubler le taux d’acide oléique et de quadrupler l’acide linolénique soit au total 50 à 60 % d’acides gras insaturés et 37 à 40 % de saturés. d’un point de vue vitaminique, la viande de porc se caractérise par une richesse particulière en plusieurs vitamines du groupe B, surtout BI, mais aussi B12, PP et B6. Enfin, comme toutes les viandes, elle est source de fer de 1mg à 1,5 mg pour 100 grammes. La teneur en lipides varie selon les morceaux :
– filet : 5 grammes au 100 grammes
– côtes premières : 15 grammes au 100 grammes
– rôti échine : 15 grammes au 100 grammes.

Coeur de porc

Coeur

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COEUR DE PORC – HISTOIRE

Muscle classé parmi les abats rouges. Les coeurs de veau, d’agneau et de poulet sont les plus recherchés. Le coeur de porc est moyennement tendre. Le coeur de boeuf est plus volumineux et plus ferme.

Sa saveur est plus prononcée. Le coeur est sauté, grillé, rôti, braisé ou mijoté. Il est souvent cuisiné en ragoût et en casserole. Son contenu en cholestérol est plus élevé que celui des viandes fraîches, mais moindre que celui des autres abats.

COEUR DE PORC – VERTUS

Le coeur de porc n’est pas un des meilleurs ! Son contenu en cholestérol est plus élevé que celui des viandes fraîches, mais moindre que celui des autres abats. La viande de porc possède des atouts indéniables pour le parent qui cuisine : elle permet d’enrichir le menu, de varier les textures en plus d’être une source concentrée de protéines de bonne qualité.

Epaule de porc

epaule

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EPAULE DE PORC – HISTOIRE

Le boucher taille dans l’épaule de porc plusieurs découpes généreuses. Cette grande partie avant du porc se divise en fait en deux morceaux principaux : le soc ou paleron et l’épaule dite genre picnic. Avec le soc, on prépare habituellement des rôtis, que ce soit avec os ou désossés. Cette partie est aussi transformée en jambon cottage, alors que l’épaule donnera le jambon. L’épaule est aussi vendue fraîche sous forme de cubes à braiser ou de porc haché.

La viande d’épaule est excellente lorsque braisée ou mijotée dans un liquide aromatique. Une heure suffit pour obtenir une chair parfumée et fondante.

L’épaule de porc représente un achat économique, particulièrement quand elle est proposée en solde.

Cervelle

abats

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CERVELLE – HISTOIRE

La cervelle possède différentes appellations régionales : en Bourgogne elle est appelée “sarvelle”, et en Provence “cervea”. De par sa richesse en protéines, vitamines et minéraux, phosphore notamment, la cervelle constitue un aliment très intéressant sur le plan nutritionnel. Sa blancheur, sa légèreté, la délicatesse de sa chair et de son parfum en font un met de choix qui se prête volontiers à de nombreuses recettes.
CERVELLE – VERTUS
En cuisine, la cervelle est le cerveau des animaux de boucherie. Les cervelles les plus recherchées sont celles de l’agneau et du mouton. Aujourd’hui, chacun cherche à être en forme et en bonne santé. L’alimentation en est un facteur important et c’est pourquoi après les années “calories”, nous sommes en quête d’aliments de bonnes qualités nutritionnelles. Les produits tripiers ont été trop souvent négligés et pourtant ils offrent un large éventail de nutriments. II est maintenant temps de réhabiliter ces produits pour le plus grand bien de notre corps.

La saveur de la cervelle de veau, plus colorée, est comparable. Cet abat est cuit entier au court-bouillon, tranché et sauté ou frit. Les cervelles les plus tendres sont servies telles quelles ou en salade, les autres entrent dans la préparation de gratins, de croquettes, de sauces ou de farces.

Beaucoup de protéines et peu de graisses. Les protéines, support architectural de notre organisme, sont constituées d’un enchaînement de petites molécules appelées acides aminées.

La teneur en protéines des produits tripiers se situe aux environs de 25 %, allant de 19 % pour le foie de veau poêlé à 28 pour la queue de boeuf. Autre avantage des produits tripiers, leur faible teneur en lipides. Les produits tripiers sont donc des produits maigres qui associent des protéines de bonne qualité. II s’agit d’un véritable atout pour les personnes soucieuses de leur ligne. On peut plus spécifiquement recommander le foie de veau, les tripes à la mode de Caen ou le coeur de boeuf.

CERVELLE – SAVOIR ACHETER

Comme tous les produits tripiers, la cervelle doit être consommée très fraîche. Il faut la choisir peu sanguinolente, brillante et nacrée, bien ferme. Les cervelles d’agneau et de mouton, légères, à peine rosées, sont les plus fines. La cervelle de veau, un peu plus colorée, a une saveur assez voisine de celle de l’agneau.

Il faut prévoir 125 g par personne, soit une cervelle de veau pour deux personnes, la cervelle de mouton ou d’agneau étant la cervelle-portion.

Boeuf : Tendrons

Boeuf : Flanchet - jumeau - tendrons

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BOEUF : TENDRONS – Les morceaux à pot-au-feu

Flanchet aussi appelé petite poitrine ou, tendron, milieu de poitrine, gros bout de poitrine, sont quatre morceaux qui correspondent à la partie ventrale du boeuf, appelée aussi pis de boeuf.

Le flanchet est composé des muscles de l’abdomen. Très plat, sans os, il pèse environ 7 kg. Il se reconnaît aux cartilages qui alternent avec des bandes de muscles de longueur moyenne, assez entrelardées et à fibres longues.
Cette viande, à la mâche un peu ferme, est trop peu utilisée, ce qui est fort dommage car elle est très bonne.
Le tendron, qui est la paroi abdominale du boeuf, peut peser 10 kg et parfois même davantage. Il est formé de couches musculaires qui alternent avec des tissus graisseux et le cartilage des côtes.
Le milieu de poitrine est composé de couches de muscles séparées par des couches cartilagineuses. C’est un morceau de viande long et plat, le plus souvent vendu roulé et ficelé.
Le milieu de poitrine est composé de couches de muscles séparées par des couches cartilagineuses. C’est un morceau de viande long et plat, le plus souvent vendu roulé et ficelé.
Le gros bout de poitrine, situé sous l’épaule, comprend trois muscles pectoraux séparés par deux ou trois couches cartilagineuses. C’est une viande entrelardée et savoureuse. Les amateurs préfèrent d’ailleurs ces morceaux à ceux de l’épaule, plus maigres, comme la macreuse ou le jumeau.
Le jumeau à pot-au-feu , est une viande gélatineuse, destinée aux plats mijotés, daubes, bourguignon, et bien-sûr pot-au-feu.
Le gîte arrière ou jarret arrière : Le nom de ce morceau gélatineux vient du verbe « gésir », qui signifie être couché en vieux français, car les muscles du jarret touchent le sol quand l’animal se couche.
Appellations régionales : le flanchet s’appelle meille ou flanchet de boeuf sans la pointe à Toulouse, prin à Lyon, palanque d’aiguillette à Agen, mince flanchet à Bordeaux, peau dampe à Saint-Etienne, peau de aude ou partie superficielle du flanchet à Bordeaux et vampe à Troyes. Le tendron prend le nom de boudaine à Cambrai, petit croisé à Bordeaux, petits chapelets à Saint Etienne et poitrine murée à Toulouse. Le gros bout de poitrine est appelé grosse croissure à Lille, poumel à Toulouse, grumeau à Saint Etienne et mouche de poitrine à Lyon.

BOEUF : TENDRONS – SAVOIR ACHETER

Pour le pot-au-feu, penser au flanchet ou la queue de boeuf qui parfumeront le bouillon de merveilleuse façon avec grande finesse. Le gros bout de poitrine est parfait pour le boeuf gros sel ou pour un plat à braiser. Il fait également une excellente viande de hachée à cuire.

Le tendron, cuisiné avec ses os, est aussi bon chaud que froid : son goût ressemble alors à celui du jambon. Pour un barbecue, le faire désosser et mariner dans une saumure. Compter 250 à 300 g de viande par personne. A l’achat, il est préférable de nommer le morceau de son choix. Plutôt qu’un steak ou un rôti, on demandera de l’araignée ou du rumsteck. Plutôt qu’un bourguignon ou un ragoût, on demandera de la joue ou du gîte, plutôt qu’un pot-au-feu, on demandera de la macreuse ou du jumeau…
Les morceaux ‘à griller? ou à rôtir? sont des morceaux de première catégorie, issus de la partie arrière de l’animal.
La viande demande à être saisie, et la cuisson rapide pour que l’intérieur soit rouge à rosé selon les goûts. Ce sont les morceaux les plus tendres aiguillette, filet, faux-filet, rumsteck, araignée (petit muscle sur le dos), côte, entrecôte, gîte à la noix (arrière de la cuisse), hampe (diaphragme), onglet, tende de tranche, tranche grasse, bavette.
Les morceaux ?à braiser?, ?à pot-au-feu’ ou ‘à hacher? sont des morceaux de 2ème et 3ème catégories, issus des parties centrales et avant de l’animal. Une cuisson longue est nécessaire pour que la viande soit attendrie et savoureuse.
Dans le cas des braisés, elle se fait à l’étouffée. Dans le cas du pot-au-feu, elle se fait à l’eau.
Le hachage quant à lui permet de rendre consommable en grillades des morceaux à cuisson longue.
– Morceaux à braiser : (ragoût, bourguignon … ), collier, gîte (jarret), tendron (sous le collier), joue.
– Morceaux à bouillir (pot-au-feu) jumeau (épaule), macreuse (dessous d’épaule, plat de côtes, collier, gîte, joue.
Toutes les catégories de viande s’achètent à la découpe en boucherie traditionnelle ou préemballées en grandes surfaces, en vitrines réfrigérées, avec indication obligatoire du nom du morceau, de la date d’emballage et de la date limite de consommation, et au rayon des surgelés, avec la date d’utilisation optimale, les conditions de stockage et le mode d’utilisation.
Peuvent également être apposés des certificats précisant l’origine et la race de l’animal (Charolais, Normand, Limousin…)

Boeuf : Rond de tranche

Boeuf : Poire ou merlan, Rond de tranche

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BOEUF : ROND DE TRANCHE – HISTOIRE

Plat de tranche-Rond de tranche-Mouvant, une grosse pièce de la cuisse, située sur la face interne; il est composé de six muscles : la tranche ou le talon de tranche, une grosse pièce de 6 à 10 kg. c’est un morceau maigre et à fibres courtes dans lequel le boucher prépare des rosbifs.
le dessous de tranche, d’épaisseur irrégulière. La partie plate, un peu ferme, est vendue le plus souvent hachée; la plus épaisse, à fibres courtes, est découpée en biftecks.
La poire, petit muscle rond et charnu en forme de poire, et dont le poids varie entre 500 et 600 g, est un morceau à fibres courtes, très tendre. Il fait d’excellents biftecks et fait merveille dans une fondue ou en cuisine orientale.

Le merlan, petit muscle long et plat comme le poison du même nom, pése de 800 g à 1 kg. Ses fibres sont courtes. c’est un morceau à bifteck, très tendre.
L’araignée, de forme très irrégulière, dont les fibres musculaires ressemblent aux pattes d’une araignée. c’est un petit muscle de tout au plus 750 g que le boucher dénerve et vend comme un bifteck. La fausse araignée, muscle ” jumeau ” de l’araignée et qui lui ressemble. Plus déchiquetée, la fausse araignée est moins présentable que sa ” jumelle “. Mieux vaut la destiner à la fondue bourguignonne. Les araignées étaient autrefois destinées à être braisées. Poire, merlan et araignée sont souvent appelés ” morceaux du boucher ” car la tradition veut que le boucher les réserve aux amateurs.

Boeuf : Les Tripes

Boeuf : Les Tripes

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BOEUF : LES TRIPES – HISTOIRE

Mets à base d’estomac de ruminants (boeuf, mouton et veau). Le mot «tripe» désigne aussi le boyau d’un animal de boucherie. Les tripes sont pochées, puis sautées ou frites. Elles sont aussi blanchies puis braisées. Les tripes sont souvent accompagnées de pommes de terre. Le plus commun des apprêts est celui des tripes à la mode de Caen.

BOEUF : LES TRIPES – ASTUCES ET RESTES

Cervelles, ris et tripes. Les ris de veau et les cervelles sont des mets de choix qui se prêtent à des préparations simples ou raffinées, mais toujours exquises. Les tripes, quant à elles, plus rustiques, au parfum puissant, composent des plats de résistance très appréciés des amateurs.

Cervelles, ris et tripes font partie des abats blancs de boucherie, tandis que foie, rognons ou langue se rangent parmi les abats rouges.
Pour leur blancheur, leur légèreté et leur parfum délicat, les cervelles sont très appréciées. Elles sont de forme ovale, comportent deux hémisphères séparés par un sillon central. Leur poids varie de 80 g pour une cervelle d’agneau à 600 g pour une cervelle de boeuf.
Le ris est le nom du thymus chez le veau et l’agneau. Cet organe se compose de deux parties: l’une, de forme ronde, est désignée sous le nom de noix, l’autre, plus allongée, moins régulière, s’appelle la gorge. Ris de veau et d’agneau sont des produits de boucherie d’une grande finesse. Les ris de veau figurent sur la carte des meilleurs restaurants. Les ris d’agneau sont surtout employés comme garniture dans des bouchées, des timbales, des vol-au-vent…

Recette des Tripes de boeuf du calvados

Difficulté: élémentaire, peu cher.
Nombre de personnes: 4 personnes
Préparation: 40 min
Cuisson: 10 H
Ingrédients
1 kg de tripes
1 pied de boeuf
1 pied de veau
1 couenne de lard
3 carottes
3 oignons
1 bouquet garni
1 gousse d’ail
2 clous de girofle
poivre
1 l de bouillon
5 dl de cidre sec
un verre de calvados
farine
Gros sel de mer

Préparation de la recette:
Bien gratter les tripes, les laver plusieurs fois. Les faire blanchir 30 min à l’eau bouillante. Les égoutter, les sécher et les détailler en carrés réguliers. Détailler aussi le pied de boeuf et le pied de veau. Dans une grande marmite en terre, disposer la couenne de lard détaillée en 4, les carottes et les oignons en rondelles, le bouquet garni, l’ail écrasé, les clous de girofle et une pincée de poivre. Ajouter les tripes et les pieds. Mouiller à hauteur de bouillon. Ajouter le cidre et le calvados. Fermer la marmite avec un mélange composé de farine et d’eau tiède. Cuire à feu doux 8 à 10 heures. Enlever les os, les légumes et le bouquet garni.Débarrasser dans une terrine et filtrer la cuisson par dessus.

Vin: Chinon.

BOEUF : LES TRIPES – SAVOIR ACHETER

Vous trouverez des tripes chez les bouchers et dans les supermarchés. Elles doivent être épaisses, fermes et blanches. Des tripes grisâtres ou gluantes sont à exclure. Comptez de 3 100 à 175 g par personne. Le plus souvent, les tripes que vous achetez sont déjà blanchies, ce qui signifie qu’elles resteront fraîches un peu plus longtemps. Il vaut mieux cependant respecter ce qui est la règle d’or en matière d’abats : pas de conservation de plus de 24 h dans le réfrigérateur. Mettez-les dans le réfrigérateur, couvertes d’une pellicule plastique ou d’aluminium non serré de façon que l’air puisse circuler . Les tripes congelées crues ou cuites se gardent jusqu’à 3 mois. Vous pouvez aussi les acheter déjà congelées à condition d’avoir toute confiance en votre fournisseur.

La préparation

– Tripes précuites: dans la mesure où les tripes crues sont d’une très grande fragilité et demandent d’autre part un temps de cuisson très long, elles sont le plus souvent vendues précuites. Demandez à votre fournisseur le temps de cuisson complémentaire.
– Tripes crues: couvrez-les d’eau froide, portez à ébullition et laissez-les de 3 à 4 mn dans l’eau frémissante. Égouttez et rincez à l’eau froide. Enlevez la peau, grattez l’extérieur, puis faites-les tremper dans de l’eau froide 12 h au moins. Elles sont alors prêtes pour une première cuisson. Couvrez-les d’une eau légèrement vinaigrée, portez à ébullition et laissez mijoter à petit feu de 4 à 6 h, jusqu’à ce que les tripes soient presque tendres. Vous gagnerez beaucoup de temps avec un autocuiseur.

La cuisson

Quel que soit le mode de cuisson choisi, coupez les tripes en morceaux réguliers et vérifiez fréquemment le degré de cuisson atteint: des tripes trop cuites se réduisent en bouillie.
– La cuisson à l’étouffée : les tripes cuisent dans un mélange en parties égales d’eau et de lait entre 1 et 2 h. Le liquide de cuisson est parfumé à volonté d’oignons, de carottes, de branches de céleri ou d’autres herbes. – Le braisage : faites revenir les tripes dans de la matière grasse, puis faites-les braiser dans un bouillon brun avec oignons, carottes et fines herbes.
La cuisson à la poêle: faites précuire les tripes à l’eau jusqu’à ce qu’elles soient tendres , puis égouttez-les. Faites-les cuire à la poêle dans du beurre et servez-les avec la sauce de votre choix parmi celles qui sont suggérées pour accompagner ris et cervelles.

Recette de tripes

Difficulté : élémentaire
Prix : peu cher
Nombre de personnes : 4 personnes
Préparation : 15 min
Cuisson : 2 h 30 min
Ingrédients:
1 kg de tripes
130 g de lard gras fumé
1 kg d’oignons
50 g de farine
1/4 l de lait
20 g de persil
10 g de céléri branche
thym, laurier, muscade
zeste d’1 citron
sel, poivre

Préparation de la recette: Détailler les tripes en carrés de 5 cm. Dans une cocotte en fonte, faire fondre le lard détaillé en lardons. Ajouter les oignons émincés et laisser cuire doucement à feu doux 5 minutes. Ajouter la farine. Cuire 1 minute. Ajouter le lait froid. Porter à ébullition encore 2 à 3 minutes sans cesser de remuer.
Ajouter les tripes et le persil, le céléri haché, le thym, le laurier, le zeste de citron, le sel, le poivre et la muscade. Couvrir et laisser cuire 2 heures environ, jusqu’à ce que les tripes soient tendres.
Au moment de servir, parsemer de persil haché. Servir très chaud.

VIN : VACQUEYRAS.

BOEUF : LES TRIPES – VERTUS

Les tripes sont en fait l’estomac, ou mieux, la panse du boeuf. Blanches, d’une texture un peu caoutchouteuse, elles ont environ 1,5 cm d’épaisseur. Elles sont en général vendues nettoyées, dégorgées et blanchies.
Cervelles, ris et tripes ont une grande valeur nutritive. Les ris et les cervelles sont très digestes et contiennent peu de graisse leur légèreté convient particulièrement aux personnes anémiées qui n’ont que peu d’appétit. En revanche, les tripes, lourdes à digérer, sont à consommer en petites quantités. Tous comportent très peu de déchets, étant dépourvus de graisse et de cartilages. Si leur préparation est un peu longue, elle ne présente en revanche aucune difficulté.

Boeuf : Langue

Langue

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BOEUF : LANGUE – HISTOIRE

La Langue, organe charnu, fait partie des produits tripiers rouges. Quelle que soit sa provenance, elle est savoureuse. très lourde, fine de goût, excellente en pot-au-feu, la langue de boeuf se vend fraîche chez le tripier. Une de ses préparations traditionnelles est la langue à l’écarlate, de teinte rouge brique et de saveur forte : elle s’utilise froide, en petites quantités, dans les salades composées.

La langue de veau, très fine, vendue seule ou avec la tête de l’animal – elle est alors roulée dans la tête désossée – se prépare et se sert comme celle-ci, chaude ou froide avec une sauce. Les langues de mouton ou d’agneau, parfois vendues avec les joues, sont excellentes braisées ou servies en aiguillettes avec une sauce à la crème et aux baies roses.
Appellations régionales : en Picardie et en Berry, la langue s’appelle ” lingue ” et en Provence ” lengua ” ou ” lenga “. Un peu d’histoire : la langue fut longtemps considérée comme le morceau le plus fin de l’animal. Dans l’Antiquité, elle était déjà fort estimée puisque, au cours des festins, des langues d’oiseaux et de lapins de garenne étaient offertes aux convives. Dans certaines régions de France, au Moyen-âge, un droit féodal accordait au seigneur la langue des boeufs abattus sur son territoire. Dans le Nord de la France, la langue de boeuf a longtemps été l’entrée privilégiée de tous les repas de fête. En Argentine, au début du siècle, les voyageurs qui se présentaient dans une hacienda se voyaient offrir un couteau de boucherie, ainsi que le combustible nécessaire pour allumer un grand feu de bois ; c’était une façon de les inviter à désigner une bête à abattre, pour la cuire ensuite, entière, et la déguster en coupant au fur et à mesure de longs morceaux de viande. Les visiteurs se devaient, par politesse envers leur hôte, de rapporter à ce dernier les cornes et les pieds de l’animal, mais surtout la langue, le morceau le plus délicat, réservé le plus souvent aux dames.

BOEUF : LANGUE – SAVOIR ACHETER

La langue de boeuf, de par sa taille, peut être servie à une grande tablée. Cette dernière se choisit courte et épaisse plutôt que longue et fine. Il faut prévoir 200 g par personne. Si une langue de veau nourrit trois personnes, il faut, par contre, compter une à deux langues d’agneau par convive. La plupart du temps, la langue est parée par le tripier : elle est débarrassée de sa base non comestible, faite de graisse et de cartilages

Il faut prévoir 200 g par personne. Si une langue de veau nourrit trois personnes, il faut, par contre, compter une à deux langues d’agneau par convive. La plupart du temps, la langue est parée par le tripier : elle est débarrassée de sa base non comestible, faite de graisse et de cartilages.

BOEUF : LANGUE – CUISINE TRADITIONNELLE

Elle se conserve, crue, 24 h au réfrigérateur, dans sa partie la plus froide; cuite, elle se garde trois jours. La langue se congèle crue et entière. Glissée dans un sac-congélation, elle demande, selon sa provenance, un temps de congélation de 5 à 7 h. Pour la décongeler, il suffit de la cuire 2 à
3 h ou de 40 mn à 1 h en autocuiseur dans un court-bouillon.

Boeuf : Collier

Boeuf : Collier

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BOEUF : COLLIER – SAVOIR ACHETER

A l’achat, il est préférable de nommer le morceau de son choix. Plutôt qu’un steak ou un rôti, on demandera de l’araignée ou du rumsteck ; plutôt qu’un bourguignon ou un ragoût, on demandera de la joue ou du gîte, plutôt qu’un pot-au-feu, on demandera de la macreuse ou du jumeau…

Les morceaux à griller ou à rôtir sont des morceaux de première catégorie, issus de la partie arrière de l’animal.
La viande demande à être saisie, et la cuisson rapide pour que l’intérieur soit rouge à rosé selon les goûts. Ce sont les morceaux les plus tendres aiguillette, filet, faux-filet, rumsteck, araignée (petit muscle sur le dos), côte, entrecôte, gîte à la noix (arrière de la cuisse), hampe (diaphragme), onglet, tende de tranche, tranche grasse, bavette.
Les morceaux ?à braiser?, ?à pot-au-feu’ ou ‘à hacher? sont des morceaux de 2ème et 3ème catégories, issus des parties centrales et avant de l’animal. Une cuisson longue est nécessaire pour que la viande soit attendrie et savoureuse.
Dans le cas des braisés, elle se fait à l’étouffée. Dans le cas du pot-au-feu, elle se fait à l’eau.
Le hachage quant à lui permet de rendre consommable en grillades des morceaux à cuisson longue.
– Morceaux à braiser : (ragoût, bourguignon … ), collier, gîte (jarret), tendron (sous le collier), joue.
– Morceaux à bouillir (pot-au-feu) jumeau (épaule), macreuse (dessous d’épaule, plat de côtes, collier, gîte, joue.
Toutes les catégories de viande s’achètent à la découpe en boucherie traditionnelle ou préemballées en grandes surfaces, en vitrines réfrigérées, avec indication obligatoire du nom du morceau, de la date d’emballage et de la date limite de consommation, et au rayon des surgelés, avec la date d’utilisation optimale, les conditions de stockage et le mode d’utilisation.
Peuvent également être apposés des certificats précisant l’origine et la race de l’animal (Charolais, Normand, Limousin…)

Agneau : Rognon

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AGNEAU : ROGNON – HISTOIRE

Le rognon est le terme culinaire employé pour désigner les reins des animaux de boucherie.

Les rognons sont un “manger délicat”, dont la finesse et la tendreté sont fonction de l’âge de l’animal et de la cuisson. Selon leur provenance, leur forme varie : les rognons de boeuf et de veau sont lobés, ceux du veau le sont encore plus fortement, tandis que ceux de mouton et d’agneau ont la forme d’un gros haricot sec.
Les rognons de boeuf et de mouton ont un goût très prononcé, raison pour laquelle il est préférable de les cuire en sauce ; ceux de veau et d’agneau, très fins mais aussi plus chers, s’accommodent de multiples façons.
La longe ou le filet de veau prend par ailleurs le nom de rognonnade dans quelques régions, lorsque le rein y reste attaché.

AGNEAU : ROGNON – SAVOIR ACHETER

Comme tous les produits tripiers, les rognons doivent être consommés très frais. A l’achat ils doivent être bien fermes et présenter une belle couleur uniforme. s’ils sont vendus avec leur graisse, celle-ci doit être ferme et blanche, gage de leur fraîcheur.
Il faut prévoir 150 à 200 g par personne ou encore un rognon de veau pour deux et deux rognons d’agneau par personne.

A l’achat ils doivent être bien fermes et présenter une belle couleur uniforme. s’ils sont vendus avec leur graisse, celle-ci doit être ferme et blanche, gage de leur fraîcheur.
Il faut prévoir 150 à 200 g par personne ou encore un rognon de veau pour deux et deux rognons d’agneau par personne.

AGNEAU : ROGNON – CUISINE TRADITIONNELLE

Les rognons se congèlent fort bien, coupés en cubes de 2 cm ; il faut néanmoins les sécher au préalable, à l’aide d’un papier absorbant.
Les étaler sans qu’ils se touchent sur un plateau, les recouvrir d’une feuille de papier d’aluminium et les mettre, ainsi préparés, au congélateur.
Une fois congelés, au bout de 3 heures, les dés de rognons ne risquent plus de se coller entre eux et peuvent être mis dans un sac-congélation. Ils se conservent ainsi 4 mois comme les rognons de mouton ou d’agneau qui se congèlent par moitié, en procédant de la même façon.
Il est préférable de laisser décongeler les rognons quelques heures au réfrigérateur avant de les cuisiner.

Agneau : le Coeur

Coeur

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Le coeur d’agneau est moins fin que sur les autres animaux mais il est généralement vendu avec l’ensemble de la fressure qui comprend plusieurs genres d’abats. Le Coeur est un muscle qui ne cesse de travailler : il est, de ce fait, assez ferme et dépourvu de graisse ce qui, au plan diététique, n’est pas négligeable. Il est différemment apprécié selon ses origines. Le coeur de boeuf, volumineux, relativement ferme et d’un goût prononcé, peut être savoureux à condition d’être bien accommodé. Le coeur de génisse, plus léger et plus tendre, est plus apprécié. Le coeur de veau est très léger et très tendre alors que les coeurs d’agneau et de mouton, un peu moins fins, peuvent être vendus sous le nom de fressure.
Un peu d’histoire : jadis, les Indiens d’Amérique réservaient le coeur du bison qu’ils venaient d’abattre à leur chef. En Normandie, le coeur de boeuf à la ficelle, rôti au feu de bois, est redevenu un mets princier.

AGNEAU : LE COEUR – SAVOIR ACHETER

Selon la recette choisie, le coeur s’achète entier ou en tranches. Le Coeur se choisit ferme, humide et d’un beau rouge vif. Il est préparé par le tripier, c’est à dire fendu dans le sens de la longueur, ouvert puis débarrassé des caillots de sang, des fibres dures et des grosses artères.
Il faut prévoir 125 à 150 g par personne, soit un coeur de boeuf pour les très grandes familles, un coeur de veau pour deux ou trois personnes, ou bien un coeur de mouton ou d’agneau pour les célibataires.

AGNEAU : LE COEUR – CUISINE TRADITIONNELLE

Préparé le jour même de l’achat, il se conservera 24 heures au réfrigérateur dans sa partie la plus froide. Il est le plus souvent préparé par le tripier qui le fend dans le sens de la longueur, l’ouvre et le débarrasse des caillots de sang et des grosses artères. Pour le débarrasser de ses fibres dures et des caillots de sang qu’il pourrait encore contenir, il suffit de le laisser dégorger une heure dans un récipient d’eau froide.

Le coeur se congèle, en tranches, après avoir été nettoyé et essuyé. Pour plus de facilité il convient d’étaler les tranches, espacées les unes des autres, sur un plateau et de les laisser durcir, recouvertes d’un papier d’aluminium, 6 heures au congélateur. Il ne reste plus alors qu’à les envelopper individuellement dans un film transparent et les glisser dans un sac-congélation.
Elles se conservent ainsi 4 à 5 mois. Leur cuisson peut être conduite directement à la poêle ou au grill, mais il est préférable de les laisser décongeler quelques heures au réfrigérateur.

AGNEAU : LE COEUR – MICRO-ONDES

Cuisiner l’agneau au micro-ondes.

Cuire dans un récipient en verre.
Le verre à une transparence totale aux ondes de cuisson et reste froid. Elles vont donc toutes dans la matière à cuire, et la cuisson est beaucoup plus rapide.Un plat en terre absorberait les ondes la cuisson serait plus longue et le récipient brûlant en fin de cuisson.
Si au contraire on souhaite faire une cuisson type tajine le plat en terre convient parfaitement et même mieux.

Boeuf : Entrecôte

Boeuf : Entrecôte

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BOEUF : ENTRECOTE – SAVOIR ACHETER

L’entrecôte et la côte de boeuf sont à conseiller aux amateurs de viandes saignantes et goûteuses. Même si l’entrecôte est un peu grasse, ne pas la faire dégraisser. Mieux vaut la faire cuire avec son gras et laisser celui-ci sur le bord de l’assiette. ” La viande a le goût de son gras ” plus belle des entrecôtes est l’entrecôte première. l’entrecôte seconde, plus persillée, est moins présentable mais tout aussi bonne. Demander de préférence une tranche épaisse, jusqu’à 2 cm : la viande n’en sera que meilleure et gardera une bonne tenue à la cuisson. Compter 180 à 200 g par personne.

La côte de boeuf doit être taillée bien épaisse : entre 4 et 8 cm. Plus elle est volumineuse, plus elle est savoureuse. Elle régale 4 personnes ou plus. Désossée par le boucher, juste ficelée, elle fait un excellent rôti.

Comment choisir
A l’achat, il est préférable de nommer le morceau de son choix. Plutôt qu’un ?steak’ ou un ‘rôti?, on demandera de l’araignée ou du rumsteck ; plutôt qu’un bourguignon ou un ragoût, on demandera de la joue ou du gîte, plutôt qu’un pot-au-feu, on demandera de la macreuse ou du jumeau…

Les morceaux à griller ou à rôtir sont des morceaux de première catégorie, issus de la partie arrière de l’animal. La viande demande à être saisie, et la cuisson rapide pour que l’intérieur soit rouge à rosé selon les goûts. Ce sont les morceaux les plus tendres aiguillette, filet, faux-filet, rumsteck, araignée petit muscle sur le dos, côte, entrecôte, gîte à la noix arrière de la cuisse, hampe diaphragme, onglet, tende de tranche, tranche grasse, bavette.

Les morceaux à braiser, à pot-au-feu ou à hacher sont des morceaux de 2ème et 3ème catégories, issus des parties centrales et avant de l’animal. Une cuisson longue est nécessaire pour que la viande soit attendrie et savoureuse.

Dans le cas des braisés, elle se fait à l’étouffée. Dans le cas du pot-au-feu, elle se fait à l’eau.
Le hachage quant à lui permet de rendre consommable en grillades des morceaux à cuisson longue.

– Morceaux à braiser : ragoût, bourguignon … , collier, gîte jarret, tendron sous le collier, joue.
– Morceaux à bouillir pot-au-feu jumeau épaule, macreuse dessous d’épaule, plat de côtes, collier, gîte, joue.
Toutes les catégories de viande s’achètent à la découpe en boucherie traditionnelle ou préemballées en grandes surfaces, en vitrines réfrigérées, avec indication obligatoire du nom du morceau, de la date d’emballage et de la date limite de consommation, et au rayon des surgelés, avec la date d’utilisation optimale, les conditions de stockage et le mode d’utilisation.
Peuvent également être apposés des certificats précisant l’origine et la race de l’animal Charolais, Normand, Limousin.

BOEUF : ENTRECOTE – CUISINE TRADITIONNELLE

Comment cuisiner le boeuf ?

Les grillades: saisir la viande éventuellement légèrement huilée au pinceau dans une poêle à revêtement anti-adhésif ou directement au gril. Ne pas consommer la graisse visible.
Les rôtis:
– Acheter de préférence un rôti sans la barde.
Le demander nature et ficelé. En effet la barde, dont les bouchers ont tendance à être très généreux, charge le rôti et sa sauce en matière grasse, tout en lui communiquant un goût différent, celui du gras de porc.
– Badigeonner le rôti au pinceau huilé.
– Enfourner dans un four bien chaud pour saisir la viande.
– Ne saler qu’en fin de cuisson pour maintenir au maximum le jus à l’intérieur.
– Laisser le rôti dans le four, porte ouverte, quelques minutes avant de le sortir et de le découper, pour qu’il soit plus tendre et pour permettre une meilleure répartition du jus à l’intérieur du morceau.
Les braisés (ragoût, boeuf mode, daube, bourguignon … ) :
– Avant cuisson, supprimer la graisse visible entourant le ou les morceaux.
– Faire revenir dans de l’huile.
– Retirer la viande, l’éponger avec un papier absorbant et jeter l’huile dans laquelle elle a doré.

– Remettre la viande, les légumes, les aromates, un fond de bouillon et laisser cuire doucement à l’étouffée le temps nécessaire donné dans les livres de recettes. Les cuissons en autocuiseur réduisent de moitié le temps de cuisson classique et rendent plus facilement réalisables ces cuissons longues quand on manque de temps.
Les bouillis
– Avant la cuisson, préparer la viande en supprimant la graisse visible.
– Mettre à cuire, à l’eau bouillante si on veut privilégier la saveur de la viande, ou à l’eau froide si on préfère donner le maximum de goût au bouillon.
– Préparer de préférence une viande bouillie la veille, de façon à pouvoir dégraisser le bouillon plus facilement quand la graisse aura figé en surface.
– Si on n’a pas eu le temps de faire la préparation la veille, on peut extraire la graisse qui se trouve à la surface de la préparation encore chaude, avec du papier absorbant.

BOEUF : ENTRECOTE – HISTOIRE

l’entrecôte et la côte de boeuf sont issues du même morceau, le milieu de train de côtes. Ce muscle, qui recouvre les vertébres dorsales, est compris entre la 5e et la 11e côte. l’entrecôte n’est pas, comme son nom l’indique, découpée entre deux côtes : c’est une côte de boeuf désossée. Toutes deux sont parmi les meilleurs morceaux à griller du boeuf. Leur viande, persillée et à fibres courtes, est tendre et savoureuse.

La ” vraie ” côte de boeuf est, dit-on, la 7ème. Il ne faut pas confondre entrecôte et contre-filet. Prise dans les basses côtes, l’entrecôte est appelée entrecôte découverte. Elle est plus ferme, plus persillée et moins présentable que l’entrecôte couverte. Une belle entrecôte peut peser jusqu’à 600 g, une côte de boeuf,1 kg ou plus. Appellations régionales : l’entrecôte est appelée entrecôte fine (la mieux placée) à Bordeaux, entrecôte découverte et côte d’atteinte dans le Nord, Doppel Focchripp en Alsace.

BOEUF : ENTRECOTE – VERTUS

La viande tout une histoire !

Il y a deux millions d’années, Lucy notre ancêtre, mangeait déjà la viande de sa chasse. Après avoir consommé du gibier puis du cochon et de la volaille, l’homme s’est mis au boeuf. Longtemps réservée aux plus aisés, la viande est aujourd’hui accessible à tous. préhistoire au XXIe siècle, la viande est toujours au menu.

… grâce à la chasse, puis à la domestication des animaux de basse-cour, avant que le boeuf de labour, perdant de son utilité aux champs, ne devienne lui aussi comestible.
Grâce au gibier, l’homme progresse.

d’abord végétarien, l’homme de la préhistoire s’intéresse vite aux carcasses d’animaux qu’il trouve morts. Pour découper la viande, il apprend à fabriquer des outils et devient un vrai chasseur. Antilopes, rennes, aurochs, ours ou sangliers font le régal de nos ancêtres.

De la Le produit de sa chasse apporte à l’homme une alimentation plus riche en énergie, en protéines et en fer que les végétaux. Quelques milliers d’années plus tard, mieux nourri, il devient plus grand, plus fort, son cerveau et son intelligence se développent.
De l’australopithèque nous passant à l’homo Erectus puis à l’homo Sapiens sapiens. On a retrouvé l’auroch. Poilu et muni d’une immense paire de cornes, l’auroch serait l’ancêtre du bovin domestique. Né il y a plusieurs centaines de milliers d’années, il disparaît d’Europe au XVIIe siècle. La race semble perdue lorsque, dans les années 30, deux chercheurs allemands parviennent , par croisements, à obtenir un animal sauvage fauve et aux grandes cornes: l’auroch !

Pendant des siècles on mange surtout du gibier, du cochon et de la volaille. Le bovin est principalement utilisé pour le travail des champs. Le cochon est le plus vieux compagnon de l’homme, sa viande est restée longtemps la plus consommée, à la campagne surtout. Il côtoie de près les habitants de la ferme en se nourrissant de leurs déchets. Une fois tué, il régalait à son tour la famille pendant des mois.

Pourquoi des tirelires en forme de cochon ? Parce que les cochons étaient des tirelires vivantes, des caisses d’épargne naturelles. Engraisser un cochon, c’était mettre des sous dans son ventre. d’où les tirelires qu’il faut casser pour récupérer ses économies, à l’image du cochon que l’on finit par sacrifier. Au XIXe siècle, le boeuf passe de la bête de somme au bifteck.

La révolution industrielle entraîne la révolution dans nos assiettes. Les machines remplacent les bêtes. Le développement des transports amène la viande en ville. c’est la naissance de la boucherie moderne avec la création d’abattoirs collectifs, de machines frigorifiques et le développement du commerce de gros. Après la quantité, la qualité. La viande est accessible à tous grâce aux progrès techniques, à la génétique et aux rendements de plus en plus élevés de l’agriculture et de l’élevage. Le consommateur recherche aujourd’hui la qualité mais aussi la diversité, l’innovation, et le tout prêt: des produits cuisinés comme des viandes déjà marinées, fourrées, des brochettes déjà épicées, des saveurs exotiques comme des mix grill tex mex, des poulets tandoori et bien d’autres recettes dépaysantes.

BOEUF : ENTRECOTE – ASTUCES ET RESTES

Des vaches qui font l’admiration du monde entier. Brunes, rousses, blanches ou pies, on en voit de toutes les couleurs. Vingt-cinq races principales qui constituent autant de saveurs différentes à déguster.

Le cheptel bovin est divisé en trois types de races:
Les races allaitantes ou races à viande. Leur mission : faire de la viande en donnant naissance à des veaux. La Charolaise et la Limousine ont élu domicile sur les herbages du centre de la France, la Blonde d’Aquitaine sur les coteaux du Sud-Ouest. On retrouve dans les Pyrénées et le Massif Central, la Gascogne, l’Aubrac ou la Salers, des races dites ?rustiques’ car habituées aux terrains difficiles et aux climats rudes. La Charolaise constitue 40 % du cheptel des races à viande parce qu’elle se nourrit d’un rien, supporte des conditions de vie difficiles, et donne malgré tout une viande juteuse à la saveur excellente. Bonne mère, elle a un veau par an, qu’elle engraisse rapidement grâce à son lait riche et abondant. Bref, une petite merveille que cette Charolaise exportée dans plus de 70 pays et systématiquement sélectionnée pour améliorer la qualité des races à viandes.

Les races laitières. Vaches à lait quand elles sont jeunes, elles finissent en bifteck.

Les races mixtes. Bonnes à tout faire, de la viande comme du lait. Braves bêtes que notre traditionnelle Normande, que la Montbéliarde, l’Abondance , la Tarentaise ou la germanique Simmenthal !

Réformées ! Agées de 6 à 9 ans, les vaches qui ne sont plus aptes à la reproduction ou à la production de lait sont engraissées et commercialisées pour leur viande. Plus de la moitié de notre consommation en viande bovine est faite de vache de réforme.

La vache concoctée pour l’an 2010 aura une viande de bonne qualité à un faible coût. Elle sera capable de gambader dehors toute l’année dans des élevages plus extensifs. Une rustique donc, nourrie d’herbe, bien plus économique que le grain. Sportive, elle donnera une viande maigre comme l’aime le consommateur. d’origine laitière, elle nourrira abondamment son veau qui offrira alors une bonne viande de ?veau élevé sous la mère?. Un cheptel qui vit d’herbe et d’eau fraîche.

Avec un tiers du territoire national recouvert d’ herbe, les vaches et les moutons ont de quoi se nourrir. En hiver on leur rajoute du foin ou du fourrage fermenté. Parfois l’herbe est remplacée en partie par du maïs ou par un mélange de légumes : betteraves, choux, navets etc. En situation de production élevée, un complément d’aliments composé de tourteau de soja ou de céréales peut être ajouté en faible quantité.

L’alimentation est faite à 90 % de fourrage et à 10 % de céréales, tourteaux et minéraux.