Après un infarctus, bien prendre ses médicaments est essentiel

Prendre ses médicaments après un infractus

Après un infarctus, bien prendre ses médicaments est essentiel

Après une sortie d’hôpital, « un patient sur deux abandonne au moins 1 des 4 traitements principaux, ce qui augmente significativement le risque de récidive de l’infarctus et de décès».

Une étude menée par le Pr Nicolas Danchin, cardiologue à l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris, en collaboration avec la Cnam, et présentée à Chicago lors du congrès annuel de l’American Heart Association.

Les chercheurs « ont analysé plus de 8 000 dossiers de personnes en vie 6 mois après leur infarctus, ayant reçu une ordonnance de bêta-bloquants, statines, anti-agrégants plaquettaires et inhibiteurs de conversion de l’angiotensine ».

Le Pr Danchin souligne que « l’âge est apparu comme un facteur majeur d’observance du traitement. Les problèmes ont été rencontrés plus fréquemment chez les plus de 75 ans, ce qui est classique et, ce qui est plus surprenant, chez les moins de 45 ans».

« Chez ces derniers, le manque d’adhésion au traitement pourrait parfois signifier une sorte de déni de la maladie. Mais, quel que soit le motif, les conséquences sont loin d’être négligeables. Après 30 mois de suivi, le risque de récidive de l’infarctus ou de mortalité s’est avéré multiplié par 1,4 chez les patients non observants ».

Pour inciter ces patients « à mieux prendre leurs médicaments », les auteurs proposent de « développer des stratégies ciblées sur les groupes les plus concernés ».

« Cette nécessité d’éducation thérapeutique vaut bien au-delà de l’infarctus. De nombreuses enquêtes ont démontré que les problèmes d’observance se retrouvent dans la plupart des maladies chroniques ».

« Il ne faut pas négliger la «méfiance» naturelle de certains malades envers le monde hospitalier. Il n’est pas rare qu’à leur sortie de l’hôpital, ils demandent conseil à leur médecin traitant sur l’ordonnance du spécialiste. Voire qu’ils reviennent, de leur propre chef, au traitement qu’ils prenaient antérieurement ».

sources: informationhospitaliere.com

Trucs et Astuces du jour (18 mai 2011)

Comment conserver le pain…

Insensible à tout changement de température, votre four à micro-ondes est l’endroit idéal
pour y ranger votre pain. Tout bonnement génial!

Comment conserver les bananes…

Pour éviter que vos bananes ne mûrissent trop rapidement, emballez-les individuellement dans
une feuille de papier journal et disposez-les dans la corbeille à fruits. Ne
les rangez surtout pas au réfrigérateur!

Comment avoir des glaçons plus glacés…

Pour empêcher vos glaçons de fondre trop rapidement dans le seau à glace, recouvrez-les d’eau
gazeuse. Vos convives apprécieront sûrement cette initiative.

Comment faire une moutarde maison…

Pour faire une moutarde maison, il faut se procurer un pot en grès qui ferme avec un bouchon en liège.

Mélanger 250 grammes de graines de moutarde broyées avec un demi verre d’huile de tournesol. Rajouter du sel et un demi-litre de vin blanc sec.
Laisser macérer pendant un mois et après on peut s’en servir.

Comment lever facilement un filet de poisson…

Quand on veut faire de la
cuisine décorative et que l’on a besoin de lever un filet de poisson, ce n’est
pas toujours aisé.

Il suffit pourtant de
tremper la lame de son couteau dans du sel au fur et à mesure qu’on lève le
filet.

Comment récupérer un gigot cuit de la veille…

Quand on a fait cuire un gigot la veille et qu’on veut le retrouver intact comme s’il était frais, il
faut le plonger dans l’eau cinq bonnes minutes.

Envelopper ensuite dans un papier sulfurisé enduit de beurre et le faire recuire à la broche pendant dix
minutes. Il sera impeccable.

Comment protéger son livre de cuisine…

Quand on fait la cuisine en suivant un recette, il faut protéger le livre pour ne pas le salir avec les taches de graisse.

Pour cela, il suffit de prendre une vitre et de la poser sur la page du livre que l’on suit. Ainsi, on
peut continuer à lire et le livre est protégé.

Comment faire sécher des abricots…

Les abricots secs sont non
seulement bons à manger mais aussi excellents pour la santé. Pour
les faire sécher, c’est très facile.

Il faut les couper en
deux, les dénoyauter et les mettre au four sur feux doux en les surveillant.
Par beau temps en été, on peut aussi les faire sécher au soleil.

Comment faire une mayonnaise très légère…

Lorsqu’on aime la
mayonnaise et que l’on est au régime, il faut s’en passer ou l’alléger pour en
manger un peu.

Pour la rendre bien plus
légère, il suffit de rajouter une petite cuillère de vinaigre de vin tiède
juste après l’avoir montée et elle sera bien plus aérée et de ce fait bien plus
légère.

Comment parfumer une huile d’olive…

Quand on veut que nos plats cuisinés prennent l’odeur et la saveur de la Provence, il suffit de
parfumer l’huile d’olive.

Pour cela, mettre un peu de
romarin, de thym, d’estragon et de sarriette dans la bouteille presque pleine
et laisser macérer quelques jours avant de s’en servir.

Il est cinq heures, les censeurs se pointent…………….. Épisode 53

À
cinq heures pile, Les deux conservateurs garent leur voiture dans la cour de la
ferme. André sort pour les accueillir et les invite à pénétrer à l’intérieur de
la maison. Il fait asseoir ses hôtes autour de la table pendant que Germaine
sert le café. Pierrot et son frère se sont placés à chaque extrémité. Quand ils
sont tous installés, André va chercher sa gnaule et trois verres. Quand il a
des invités, c’est un rituel immuable, la gnaule d’André est presque une
légende, il ne peut s’empêcher de montrer qu’il est le meilleur partout.
C’est plus fort que lui.

Les
formalités de bienséance étant terminées, il est temps d’en arriver aux choses
sérieuses. La grand-mère qui ne veut pas perdre une miette des débats a
rapproché sa chaise et tout en reprisant ses chaussettes, s’est installée au
premier rang.

Monsieur
Brunet prend la parole:

« –
Nous sommes ici avec Monsieur le Conservateur principal des musées du
Poitou-Charentes. Je n’ai pas besoin de vous préciser, qu’il ne se déplace
jamais pour rien. Il faut que le sujet soit important, pour
qu’il le fasse un samedi après-midi. C’est un fonctionnaire nommé directement
par le Ministre de la culture.

Mais,
venons en aux faits. Toutes les études des objets que vous nous avez confiés
nous ont amené à réaliser des recherches en laboratoire pour confirmer nos
premières observations. Si toutes les analyses sanguines engagées se confirment,
nous allons déclancher un tsunami, et bouleverser le monde scientifique.»

André :

« –
Soyez plus clair Monsieur Brunet, je ne comprends pas comment trois os, une
dent, deux bols et quelques pierres taillées peuvent avoir de si
extraordinaires pour déclancher ce que vous dites. C’est quoi d’ailleurs
ce truc ?»

Monsieur
Brunet :

« –
C’est simple, c’est un bouleversement scientifique. Monsieur Hillairet vos
trois os, et la dent sont des restes de dinosaure. »

André
accuse le coup, mais reste stoïque, pendant que Germaine et la grand-mère se
signent :

« –
J’accepte que cette nouvelle vous paraisse surprenante, comme à nous
d’ailleurs, mais, ce ne serait pas la première fois que l’on ferait ce genre de
découvertes, c’est plutôt bien, pour une petite commune comme la nôtre. »

Monsieur
Brunet :

« –
Le plus important Monsieur ne réside pas dans le fait que ce soit un dinosaure
bien que Loulay ne soit pas répertorié dans une des zones reconnues pour ce genre
de découvertes. Nous serions vers Sarlat, ce serait plus plausible. Mais, après
une l’étude plus approfondie de la composition de ces restes, nos chercheurs
ont conclu qu’ils venaient du même animal et qu’il était encore vivant, il y a
moins de dix jours.

André
reçoit un second coup qui le déstabilise un peu, il cherche à gagner du temps
pour récupérer :

« –
Soyez plus précis Monsieur le Conservateur, le dernier dinosaure est mort, il y
a 75000000 d’années. Ne me faites pas rire Messieurs. Vous n’êtes pas venu un
samedi, à cinq heures du soir, pour m’annoncer que vous croyez à cette
stupidité. Vous m’apparaissez comme des personnes sérieuses, pas des
affabulateurs. J’ai l’impression d’avoir devant moi, deux farfelus qui nous feraient une blague de potache. »

Monsieur
Brunet :

« –
Mardi dernier, votre épouse que je connais depuis le lycée, m’a apporté les
restes d’un animal. Ils étaient accompagnés d’autres pièces intéressantes.
Elles semblaient toutes de la même époque.

La
première chose qui m’ait frappé, c’est l’aspect de ces restes. Ils étaient d’un
blanc immaculé, comme le seraient les os d’un animal qui vient juste d’être
dépecé dans un abattoir. Il restait même de minis lambeaux de chair séchée
accrochée au niveau des cartilages et sous la coiffe des os.

Vu
leur grosseur, j’ai immédiatement pensé à des restes d’un éléphant ou d’un
rhinocéros qui aurait été sacrifié par des trafiquants pour récupérer l’ivoire.
Leurs restes auraient été dispersés dans la campagne et à Loulay par un pur hasard.

Nous
avons effectué les photos et les radios d’usage. Dans le cas de restes, d’ossements,
d’objets, nous devons respecter un protocole très précis établi par des
scientifiques. L’étude s’est terminée par une constatation simple et rapide.
Aucun des éléments en notre possession ne correspondait à ceux des gros
mammifères vivant actuellement.

Nous
sommes donc remontés plus loin et, comme ils ne sont pas nombreux, la seule
conclusion possible restante, fut celle d’un animal de la famille des tyrannosaurus. Après avoir vérifié nos
recherches, le résultat nous a paru si sensationnel que nous avons avisé
immédiatement notre tutelle de Poitiers.

Aussitôt
nous nous sommes imposés un black-out. C’est notre règle en pareille
circonstance. Une seconde étude, plus approfondie, a confirmé cette première
analyse, elle a nécessité la mise en place d’une équipe de chercheurs
spécialisés en paléontologie.

Nous
aurions pu en rester là, et vous annoncer que ce n’était pas des restes humains
mais, même pour les restes d’un éléphant nous aurions dû faire ouvrir une
procédure judiciaire pour braconnage. C’est cet aspect récent des restes qui nous
a le plus alerté au départ. Quelque chose clochait, Il y avait un problème, et
rien ne correspondait aux normes habituellement connues ou répertoriées.

Nous
n’avons retrouvé dessus aucune trace de terre, Ces restes, n’ont jamais été au
contact de quelque chose, ils n’avaient aucune souillure d’aucune sorte, c’est
anormal. Ils ont même été lavés à l’eau bouillante récemment, sûrement pour les
nettoyer, mais la terre laisse toujours des traces de carbone. Or, il n’y avait
rien. Le néant.

Nous avons donc appelé en soutient des spécialistes de nos
laboratoires poitevins pour trouver une explication plus plausible à nos
observations. Ils ont pu extraire, quelques gouttes de sang en suspension dans
des veinules internes. L’analyse sanguine et les radios sont, sans aucune
équivoque, ni doute possible. Elles sont sans appel. Nous en avons la copie ici,
tenez la voici. »

Monsieur
Brunet tend une feuille ou des chiffres sont effectivement inscrits ainsi qu’un
texte dactylographié tamponné et paraphé du nom des chercheurs ayant effectué
ces tests.

André :

« –
Et alors … »

L’autre
Conservateur s’ était tu jusqu’ici, il prend la parole :

« –
Ces ossements viennent d’un animal de la famille des tyrannosaures d’une trentaine de tonnes. Il était
relativement jeune et encore vivant il y a moins d’une semaine. Le sang
prélevé n‘était même pas encore
entièrement sec. Nous sommes devant une impossibilité scientifique
totale. Aucun reste d’animaux de cette époque ne peut avoir cet aspect de fraîcheur,
même s’ils ont été embaumés.

Il
est impossible que des cellules sanguines vivantes soient conservées dans les
conduits sanguins d’une dent ou d’un os, en gardant dans cet état de fraîcheur,
alors que le dernier animal de l’espèce est mort, il y a 75000000 d’années.
C’est impossible et pourtant c’est vrai. Il reste même quelques cellules
vivantes, dans une des gouttes de sang récupérées !

Autre
chose aussi improbable, les os ont été nettoyés avec des lames de couteaux en acier. Autrefois, ils ne connaissaient que le silex taillé. Les bols
aussi présentent quelques anomalies. La glaise est d’époque, c’est une
sorte de caolin, le moulage a été fait à la main en utilisant une technologie
et une maîtrise très ancienne.

La
cuisson a été réalisée selon un façonnage pratiqué à l’époque préhistorique mais, elle date de moins de quinze jours grand maximum…Ici encore, nous avons
des impossibilités, des contradictions et pourtant nos analyses sont formelles
et heureusement incontestables, même si elles doivent encore être confirmées.
Elles sont en cours en ce moment.

Tout
a été passé au carbone quatorze. C’est un procédé qui permet de connaître l’âge
des objets que nous récupérons. Il n’en ressort que des vérités. Il y a une
chance de se tromper sur 1000000. L’utilisation de ce procédé coûte très chère, donc, nous nous en servons que pour des recherches exceptionnelles, comme c’est ici le cas.

Il
est donc important que l’on sache, comment vos enfants sont entrés en possession
de ces pièces uniques pour comprendre l’impossible… »

Se
tournant vers Pierrot :

« -C’est
votre grand fils, je crois qui a… »

Pierrot
sans aucune retenue le coupe sèchement :

« –
J’ai déjà répondu plusieurs fois à cette question. J’ai rencontré un
monsieur qui m’a confié ces objets. Même si ce que vous dites est vrai… »

Sentant
Pierrot au bord de l’esclandre, André préfère prendre la parole. Il raconte ce
qu’il sait depuis la première apparition de ce Monsieur en habit noir et sa
seconde venue de jeudi, visite qui lui a été confirmée par le chef de gare.

Le
Conservateur en Chef :

«
– Personne ici, ne peut ou ne veut m’en dire davantage. »

André ;

«
– À moins de vous mentir Monsieur ou d’en rajouter, ce qui n’est pas le genre
de la maison, vous en savez autant que nous !!!

Maintenant, comment les choses
vont-elles se passer ?
Jusqu’à présent, ces pièces ont été confiées à mes enfants pour les faire découvrir aux élèves de l’école publique. Vu l’importance qu’elles semblent représenter,
j’en suis responsable avec mon épouse, mes enfants étant mineurs.

Elles
ont un propriétaire. Nous devons le retrouver. C’est avec lui que vous devrez
pendre des engagements, pas avec nous. Prenez contact avec lui. Aujourd’hui, vous faites des
recherches sans son accord, c’est peut-être lui aussi un grand scientifique qui
travaille en secret, chez lui, incognito. Par sympathie, il a prêté ces pièces
intéressantes à nos enfants, dans un but éducatif. Vous avez pris
de drôles de décisions sans nous en informer, je ne suis pas content du
tout. »

Le
Conservateur :

« –
Monsieur Hillairet, ces choses appartiennent à l’histoire, je suis officier
ministériel et à ce titre je saisis ces objets. J’en ai le droit, je vais par
contre vous faire un reçu. »

André :

« –
Vous avez un tampon officiel ? »

Le
chef conservateur :

« –
Non pas sur moi, mais je suis fonctionnaire public et assermenté, voici ma carte… »

André
regarde la carte bleu blanc rouge, mais remarque qu’en bas à droite, il est
indiqué qu’elle ne peut être utilisée qu’en présence d’un officier de
police judiciaire missionné par le Procureur de la république.

André :

« –
Elle n’a aucune valeur, lisez. Vous nous laissez tout ceci, vous reprenez ce
qui vous appartient, revenez avec qui vous voulez, aucun de ces objets ne
quittera ma maison sans mon accord ou celui de leur véritable
propriétaire. Je vous donne le nom et les coordonnées de mon avocat.
Négociez avec lui. Je ferai, ce que mon conseil me dira de faire, soyez en
certain. Prenez votre temps et faites les choses dans les règles, nous les
respecterons. »

Le
conservateur est en rage. Il ne pensait pas rencontrer un paysan connaissant aussi bien ses droits, et aussi méfiant. Il ne s’est prémuni de rien. Il n’a aucun papier
officiel sauf sa carte. Il n’a donc aucun pouvoir et seul contre tous, il ne
peut rien faire. Mais il reviendra lundi accompagné de la force publique, ils
verront bien, lequel des deux aura le dernier mot. Il ne peut pas laisser une telle découverte en l’état.

C’est
la première fois qu’il se trouve dans une telle situation et ne sait pas
comment y faire face. Il trouve juste à répondre:

« –
Je vous demande la plus grande discrétion, vous êtes responsable d’une des npuveautés la plus sensationnelle de ce siècle. S’il arrive quelque chose à
ses objets, je vous ferais traduire pour vol ou détournement devant un tribunal
correctionnel. »

Très
mécontents, ils se lèvent, saluent, et quittent la maison immédiatement. Son
collaborateur ne s’imaginait pas, comment une entrevue si bien commencée, ait pu tournée aussi rapidement à l’aigre et aux menaces. D’un bref salut de la main, tous les
deux se retirent,leurs voitures démarrent et quittent la propriété.

Les
deux intrus partis, André s’exclament :

« –
Bon débarras, quel culot ! Bravo les enfants, la messe a été dite. Ils
ignorent encore beaucoup de choses et leur dossier est loin d’être complet.
Cela dit, leurs informations sont plus que troublantes. »

Pendant
l’entretien, Germaine n’a pas pris la parole, mais n’en pense pas moins:

Germaine :

« –
Tu te rends compte André, des restes d’un dinosaure vivant il y a
moins dix jours. Mais je rêve. Pierrot dans quelle histoire nous
entraînes-tu ? Tu le savais que ces os et la dent étaient les restes d’un
dinosaure ! Il y a aussi ces bols dont vous ne vous séparez plus jamais,
je me demandais pourquoi, ils ont tellement d’intérêts pour vous…Je crois que
je commence à comprendre. Mais, comment le saviez-vous ? Que nous
cache-tu encore ? J’ai parfaitement compris Pierrot que tu en sais plus que tu ne veuilles bien nous en dire !!! Je ne parle même pas du papillon, d’où sort-il ? Demain, nous allons apprendre qu’il a vingt mille ans.

Envie d’une journée végétarienne

Mademoiselle nutrition

Par goût ou par conviction, vous souhaitez manger moins de protéines animales et pensez à manger végétarien, au moins de façon ponctuelle.

La cuisine végétarienne est pratique, variée et bonne pour la santé, à condition de faire les bons choix d’aliments.

Pour profiter au mieux du végétarisme, il faut connaître un certain nombre de règles nutritionnelles… et quelques astuces ! Suivez les conseils de Valérie Cupillard et de Garance Leureux, auteurs spécialistes de la cuisine végétarienne et bio.

Végétarisme : combiner les aliments pour obtenir des protéines complètes

Les protéines, vous en entendez parler souvent mais savez-vous ce que c’est ? Une protéine est composée de 23 acides aminés différents, ceux-ci s’associent pour former une protéine complète.

Les protéines d’origine animale fournissent au corps les acides aminés essentiels, ce sont des protéines dites complètes. Si vous ne mangez pas de viande et de poisson, vous devez fournir à votre corps des protéines complètes d’une autre façon. Les sous-produits animaux, les oeufs et le fromage, apportent des protéines complètes mais aussi beaucoup de matières grasses. Pour éviter une surconsommation de celles-ci, il faut associer les acides aminés des céréales avec ceux des légumineuses : leur combinaison fournit ainsi à l’organisme des protéines complètes.

“On préconise de manger à peu près ¾ de céréales pour ¼ de légumineuses” explique Garance Leureux, ancienne responsable de magasin bio et auteur de livres de cuisine végétarienne. “Les protéines contenues dans les oléagineux sont intéressantes pour compléter” précise-t-elle. Exemples de plats bien équilibrés : le houmous tartiné sur du pain, avec des crudités – le sandwich super-protéiné des végétariens-, de la ratatouille avec des pois chiche ou des haricots rouges et du riz, des tortillas de maïs avec des haricots rouges, des légumes, de la sauce tomate, avec si l’on veut du fromage râpé ou du yaourt. Autres alliances possibles ? Riz et lentilles, riz complet et pois chiche, riz et tofu, haricots blancs en sauce sur toast complet, pois chiche et couscous…

En résumé, pour créer une assiette végétarienne complète, composez-la avec des céréales, beaucoup de légumes crus ou cuits, un peu de légumineuses et quelques pincées d’oléagineux. Si vous souhaitez manger du fromage ou des oeufs, vous pouvez vous passer d’un de ces éléments. Petite astuce de Valérie Cupillard pour les légumes secs : “faites-en cuire une quantité plus importante afin de les manger dans un plat chaud un soir, froids en salade le lendemain midi ; s’il vous en reste encore, mixez-les dans une soupe de légumes”.

Manger végétarien, c’est découvrir de nouvelles saveurs

“La première règle de l’alimentation végétarienne, c’est la variété” insiste Valérie Cupillard, créatrice culinaire, consultante et auteur. “Il ne faut surtout pas se contenter d’enlever la viande et le poisson des plats et de ne plus consommer que l’accompagnement :légumes ou féculents” ajoute-t-elle. Manger varié, c’est piocher dans différentes familles d’aliments : céréales, légumineuses, légumes, oléagineux.

Pensez aussi aux fruits secs, qui permettent d’apporter d’autres acides aminés, aux graines germées mais aussi aux algues qui permettent de complémenter les repas et d’apporter de nouvelles saveurs. Pour certains repas, on peut aussi penser aux oeufs et aux fromages qui complètent un menu. Autre conseil : ne pas se cantonner à une seule céréale ou légumineuse.

“Allez vers des céréales moins présentes dans une alimentation traditionnelle : quinoa, épeautre, sarrasin… riz de couleur (rouge, noir…), riz complet ou semi-complet” conseille Valérie Cupillard. Qui indique que les céréales peuvent aussi être intégrées dans les repas avec des recettes à base de farine : du pain par exemple, ou avec des flocons de céréales. On peut ainsi enrichir une soupe de légumes avec une poignée de flocons ou en faire une petite galette.

Variez aussi les légumineuses. Les très connus lentilles, pois chiches et haricots secs ne sont pas les plus rapides à cuire ni les plus faciles à digérer. Pourquoi ne pas commencer avec des lentilles corail, dont la cuisson est très rapide, la saveur très douce et qui permettent de confectionner des coulis et des sauces ?

A cuisiner aussi : lentilles blondes, noires (Beluga), lentillons, pois cassés, pois chiches, soja… Bon à savoir : utilisez le soja sous la forme pratique à utiliser qu’est le tofu. “Privilégiez les tofus assaisonnés, à la moutarde ou au basilic par exemple, beaucoup moins fades que le tofu nature” conseille Valérie Cupillard. Cela fait une sorte de mozzarella végétale, facile à utiliser en quiche ou dans une salade.

Diversifiez aussi les pâtes et couscous : découvrez les pâtes au quinoa, au kamut, le couscous au kamut, à l’épeautre, le boulgour de sarrasin. Pour les oléagineux, jonglez entre graines de courge, amandes, noisettes, graines de sésame, noix de pécan, noix de cajou, pignons…

Cuisine végétarienne : les ingrédients indispensables pour commencer
“Pour moi, les indispensables pour cuisiner végétarien, ce sont les bocaux du végétarien, soit 3 bocaux en verre : un avec des céréales, un avec des légumineuses, un avec des oléagineux” indique Garance Leureux.

Bien sûr, plusieurs de chaque sorte, c’est mieux mais vous pouvez commencer ainsi. Son conseil en plus ? Utiliser des flocons de céréales : flocons d’avoine, de quinoa, de millet, et des flocons de légumineuses : flocons de pois chiches, d’Azuki… C’est idéal pour réaliser des galettes de céréales ou des pâtés végétaux. Autre ingrédient utile : de la farine de lentilles ou de quinoa.

Les courses de base ?

Des lentilles vertes, des pois chiches, des graines de sésame, des amandes, de l’épeautre, du sarrasin et du quinoa. Avec ces produits, vous pourrez réaliser des plats végétariens. ”

Le secret, c’est de réaliser les recettes traditionnelles en remplaçant les ingrédients classiques par ces ingrédients nouveaux” . Par exemple, faites vos crêpes avec de la farine de lentilles ! Petit à petit, vous intégrerez de nouveaux produits et imaginerez de nouvelles associations.

“Un des avantages de la cuisine végétarienne, c’est vraiment le côté gourmand : découvrir de nouvelles saveurs” . !

Menus-type d’une journée végétarienne

Petit-déjeuner

– Un chocolat chaud au lait d’amandes ou un thé vert, une infusion de thym et acérola
– des tartines de pain au levain à la farine de kamut ou de petit épeautre
avec une purée de pruneaux ou une pâte à tartiner à base de purée de noisettes (ou de sésame) et de sirop d’agave
– Des fruits séchés (pruneaux, dattes, mangue, ananas, cranberries…) à rajouter dans un muesli
– Variante : 1 oeuf à la coque (ou brouillé ou omelette à la crème d’avoine liquide), des graines de tournesol germé

Déjeuner

– Avocat farci au caviar d’algues
– Un taboulé de quinoa à la menthe, graines germées, pignons
et un hoummos de pois chiches ou une tartinade de lentilles corail (plus rapide)
– Un gâteau à la carotte et au zeste de citron

Collation

– Un fruit frais ou un jus frais pressé ou un smoothie

Dîner

– Soupe complète au pistou (contient des légumes, une légumineuse – les haricots coco – et une céréale – les petites pâtes + le pistou à base de poudre d’oléagineux ou de parmesan) ou une quiche aux courgettes (pâte à tarte à l’huile d’olive /

– une mousse au chocolat au tofu soyeux .

Trucs et Astuces du jour (17 mai 2011)

Comment conserver des endives…

Quand
on achète des endives fraîches, on peut les garder encore bien longtemps si on
utilise ce petit truc.

Il faut
mettre un quignon de pain dans le bac à légumes du réfrigérateur juste à côté
des endives et ces dernières restent bien fraîches et croquantes plusieurs
jours.

Comment refroidir rapidement un vin…

Quand
on a des invités à l’improviste, il faut organiser un repas rapidement et si on
sert du Vin blanc ou rosé, il faut que ce dernier soit frais.

Pour
qu’il refroidisse vite, il faut mettre la bouteille dans le bac à glace du
réfrigérateur et rajouter une poignée de gros sel dessus et la bouteille sera
bien frappée au moment de dîner.

Comment éviter aux pommes de terre de germer…

Quand
on a un sac de pommes de terre dans la cuisine, il arrive souvent que ces
dernières germent avant d’être utilisées.

Pour
éviter ce problème, placer le sac dans le bac à légumes du réfrigérateur et
rajouter une pomme avec, ainsi plus de germes le temps de les consommer.

Comment conserver des asperges…

Quand
c’est la saison des asperges, il faut les cuisiner rapidement si on veut
qu’elles soient bonnes et sans trop de fils.

Toutefois,
on peut les conserver quelques jours en les roulant dans un torchon humide et
en les mettant dans le bac du réfrigérateur.

Comment remplacer la crème fraîche…

Quand
on fait une préparation culinaire nécessitant de la crème fraîche et que l’on
en manque, on peut trouver un produit de substitution.

Il faut
battre un blanc d’oeuf en neige auquel on rajoute une petite cuillère de beurre
fondu. Bien mélanger et incorporer à la préparation culinaire.

Comment faire une sauce pour les huîtres…

On mange souvent les huîtres avec un jus de citron, mais on peut aussi faire une
petite sauce rapide qui exhaussera leur goût.

Il faut mélanger un peu de beurre salé avec du poivre et de la ciboulette et un peu de
crème fraîche. En mettre un peu sur les coquillages et déguster.

Comment faire des chips de fruits…

Quand on a des pelures de fruits, au lieu de les jeter, on peut faire des chips de
fruits qui sont très bonnes.

Il faut passer les pelures dans un mélange de sucre en poudre avec de la cannelle et
les mettre au four pendant quarante minutes à 140°. C’est bon et pas cher.

Comment parfumer une huile et conserver de l’ail…

Pour parfumer une huile de cuisine et conserver en même temps des gousses d’ail,
c’est simple, il suffit d’allier les deux.

Éplucher les gousses d’ail, ôter le germe et les mettre dans la bouteille d’huile.
L’huile sera parfumée pour la cuisine et les gousses d’ail seront parfaitement
conservées pendant un bon moment.

Comment peler des amandes…

Quand
on aime les amandes ou que l’on s’en sert souvent, on peut peler ces dernières
plus facilement avec un truc simple.

Il
suffit de les tremper dans de l’eau bouillante pendant une minute et faire la
même chose ensuite avec de l’eau glacée. On pourra alors les éplucher très
aisément

Comment rehausser le goût des fraises…

Quand
on mange des fraises, il peut arriver que ces dernières n’aient pas trop de
goût surtout en début de saison.

Pour
rehausser le goût des fraises il suffit de verser dans le bol, juste un petit
peu de poivre l’équivalent d’une demi pincée ainsi elles exalteront.

La chasse aux indices commence…………………………Épisode 52

Elle
a juste posé le combiné du téléphone, que la sonnette de la porte d’entrée
retentit.. Elle regarde par la fenêtre entr’ouverte et aperçoit le père de
Pierrot attendant qu’on veuille bien lui réponde.

Son
père traverse le petit jardin et lui ouvre le portillon en lui tendant la
main :

« –
Bonjour André, c’est un plaisir de t’accueillir à la maison, c’est si rare.
Quel bon vent t’amène. »

André :

« –
Bonjour, Claude excuse-moi de te déranger un samedi, mais je livre des veaux à
Martial pour qu’il les abatte et, comme je passe devant chez toi, je me suis
arrêté car j’ai un petit souci avec mes enfants. »

Claude :

« –
Pas bien grave j’espère, mais entre, tu as bien fait de venir, j’apprécie cette
confiance. »

Il
l’invite à pénétrer dans la maison et s’assoient au salon. Il lui
demande ?

« –
Vu l’heure tu pendras bien un café, je viens de le faire. Je suis seul avec ma
fille, ma femme est partie faire des courses à Saint-Jean comme chaque samedi.

André :

« –
Merci, ce sera avec plaisir, ta femme va bien, les enfants aussi… »

Claude

« –
Tout va bien, impeccable, mieux serait désagréable et Tapioca est devenue une vraie
bombe à l’école. Ils se font la guerre avec ton fils pour obtenir la première
place de la classe. Tous les soirs nous y avons droit, Pierrot par ci,
Pierrot par là. Ma femme et moi sommes fières d’elle et elle toujours folle
amoureuse de Pierrot, c’est son dieu. »

Il
lui sert le café et comme c’est la coutume en Charentes, sort la
bouteille de gnaule faite maison. Je vais te faire goutter ma dernière-née,
même si je n’ai pas ta réputation oe’œnologue, cette année, je l’ai bien
réussie. Goûte et donne-moi ton avis. Je connais la qualité de ton
jugement. C’est la même recette que mon père faisait, je n’y ai pas changé
une seule virgule.»

André
est flatté et après “un tchin “de bon aloi, il avale d’un trait le verre de
gnaule et le repose sur la table. Claude veut lui en resservir une seconde
rasade, mais André pose sa main sur le verre et refuse.

« –
Merci Claude, elle est remarquable, mais je conduis ma voiture avec deux veaux
derrière, je ne veux pas faire d’imprudence. Je connais ta maison et je sais
que tu as pour moi les yeux de Chimène, je te promets de revenir prendre la
goutte un de ces jours. Voilà Claude, j’ai un problème avec Pierrot et je
voudrais vérifier ce qu’il a fait jeudi. Comme nos gosses ne se quittent pas,
je souhaiterais que Tapioca me confirme ce qu’ils ont fait jeudi dernier dans
l’après-midi. »

Claude ;

« –
La voilà qui rapplique, tu n‘as qu’à lui demander toi-même. »

Tapioca
en curieuse, vient s’informer des raisons de l’intrusion chez elle, du père de
Pierrot.

Tapioca :

« –
Bonjour, Monsieur Hillairet, si vous cherchez Pierrot, il n ‘est pas ici. »

Bonjour,
ma petite Tapioca.

« –
Non je ne cherche pas Pierrot, je crois qu ‘il aide monsieur le curé. Je
souhaite simplement te demander ce que vous avez fait ce jeudi après-midi ? »

Tapioca :

Monsieur
Hillairet depuis l ‘histoire des papillons, je ne sais pas pourquoi, Pierrot me
bat le froid, j’ai l ‘impression qu ‘il m’ évite et qu ‘il est fâché contre moi. Je
crois qu ‘il voulait que le maître nous les rende. Au contraire, j’ai pensé
qu ‘il fallait les laisser à l’école pour que les autres élèves en profitent et
que nous fassions une exposition pour les parents. La classe a voté et c ‘est
moi qui est gagné, mais il s ‘est vexé, depuis, il boude. Donc jeudi, je suis
allée seule avec Saucisse et Gros Lard à la chasse aux papillons du côté du
cimetière. »

André :

« –
Justement ce jeudi, il a ramené d’ autres objets à la maison et il ne veut pas
les montrer, ni dire d’ où ils viennent, je ne voudrais pas qu’il les ait
volés. »

Tapioca :

« –
Pierrot voleur, comment pouvez-vous penser ça ? La seule chose que je
sache, c’est que le vieux monsieur est revenu. Pierrot l’ aurait rencontré en
cachette, sans le reste de l’équipe. Depuis quelques jours, il nous tient à
l’écart et ce n’est pas très gentil de sa part. »

André :

« –
Mais qui est ce vieux monsieur Tapioca, personne ne le connaît, c ‘est un peu
ennuyeux et l’ on ne sait jamais… »

Tapioca :

« –
Je n’ en sais rien Monsieur Hillairet. Il y a un mois environ, il pleuvait, nous
étions allés vers la gare pour nous abriter. Nous l’ avons rencontré par hasard
et nous l’ avons aidé à porter ses colis sous la pluie, à la gare nous avons
parlé un peu tous les six, il nous a proposé les papillons en remerciement de
notre aide. Ils sont maintenant à l’ école et depuis personnellement, je n’ai
plus eu aucune nouvelle de Pierrot. »

André :

« –
Et comment as-tu appris qu ‘ils s ‘étaient revus ? »

Tapioca :

« –
Ce sont Gros Lard et Saucisse qui me l’ ont dit. Ils sont au courant des objets
et du papillon dans une cage. Gros Sel en a parlé avec eux à l’école et ils me
l’ ont répété. »

André
comprend qu ‘elle ne sait rien de plus. Ce n’ est même pas la peine qu ‘il aille
voir Gros Lard et Saucisse, ils ne lui apprendront rien qu ‘il ne sache déjà. Il perdrait un peu plus du peu temps qu ‘il
lui reste. Tapioca a l’ air si sincère, il peut lui faire confiance.

L’ entretien
se termine et Claude dit à André :

« –
Ce sont des histoires de gosses, elles sont toujours pleines de mystères
et rocambolesques depuis quelques
temps, c ‘est leur lâge qui veut ça. Nous aussi nous avons été jeunes. Ah
André, j ‘oubliais puisque tu es là, j ‘aimerais que tu me vendes une ou deux
bouteilles de ta gnaule dont tout le monde me parle. Je voudrais faire un
étalonnage de comparaisons gustatives si tu me le permets. Autant, que je me
compare à meilleur que moi… »

André flatté
se gonfle comme un paon:

« –
Claude, tu connais mon adresse, passe quand tu veux, ma porte t’est grande
ouverte, tu le sais. J’ en ai toujours quelques bouteilles d ‘avance. À la
maison, tu seras toujours chez toi et excuse moi de t’ avoir dérangé. Au revoir
Tapioca, tu sais les amours de jeunesse……Ah j’ oubliais une dernière
question……Gros Sel nous parle souvent d’une fille, tu la connais ? »

Tapioca :

« –
Peut-être, mais il faudrait me dire au moins son nom. »

André :

« –
Elle a un drôle de nom, ce doit être comme pour toi, un surnom, je crois
qu’ elle s’ appelle « La Goulue. »

Tapioca, en
attendant ce nom dans la bouche d ‘André est tétanisée, mais elle se ressaisit
très vite :

« –
Non elle n ‘existe pas, c ‘est une invention de Gros Sel pour me rendre jalouse,
il a le don de me mettre en colère avec ça. »

André :

« –
Je sais, il lit trop d’histoires et fabule tout le temps, ce midi, il nous
en a raconté une et s ‘est vexé quand on s’ est moqué de lui. Il parlait
d’indiens dans la préhistoire, j’ en ai eu vite marre. »

Tapioca :

« –
Il est trop mignon et nous fait toujours rire. Chacune de ses histoires
fait toujours dans le sensationnel.»

André
prend enfin congé au grand soulagement de Tapioca, il regagne sa voiture et
livre ses bêtes à la boucherie du village. Il se dépêche car il doit encore se
rendre quelque part, avant son rendez-vous de cinq heures. Il est trois heures,
il lui en reste deux, donc tout va bien, il est dans les temps.

En
moins d ‘une heure, les bêtes sont déchargées à l’ abattoir, les papiers signés
et Martial Hervé, le paie en billets de banque tout neuf. Il les met dans sa
poche en pensant qu ‘un bon tient, vaut mieux que deux tu l’ auras . Toucher
des billets neufs du bout de ses doigts, est un plaisir dont il ne se lassera
jamais. Il quitte l’ abattoir satisfait, remonte dans sa voiture, et se dirige
vers la gare.

Il
doit absolument avoir un entretien avec le chef de gare. C ‘est un copain de sa
cellule politique, et s ‘il a parlé à ce fameux vieux monsieur, il doit
l’ entendre de ses propres oreilles. Arrivé devant l’ entrée de la petite gare,
il se gare, descend et pénètre dans le hall. À cette heure il n’ y a personne,
mais en passant devant le seul guichet, il aperçoit le crâne chauve du chef de
gare penché sur ses papiers, il lui semble qu ‘il téléphone.

André
ressort sur le quai, tourne sur la gauche et va frapper à la petite porte du
bureau. Dans un village où vivent moins de mille âmes, tous se connaissent.
Tout en lisant des papiers, il répond au téléphone pour le service.

André
frappe trois coups brefs et secs sur un carreau. Il lève la tête et aperçoit
André qu ‘il reconnaît aussitôt. Sa face s’illumine d’un large sourire plein de
sympathie et de sa main encore libre, lui fait signe d’entrée dans son bureau.
C ‘est un honneur, car elle est réservée au service et reste interdite au public
non autorisé.

André
pousse la porte et avance dans la petite pièce. Le chef de gare de son pouce
levé, lui fait signe qu ‘il en a pour une petite minute. Il lui montre une
chaise pour qu ‘il se pose. Le temps qu ‘il le fasse, la communication se
termine. Il repose le combiné noir sur son socle et retire sa casquette en
s ‘exclamant :

« –
Bonjour André, pour une surprise, c’ est une surprise, c’ est bien la première
fois que je vois dans mon bureau le patriarche de la famille Hillairet.
Pourtant nous sommes de la même famille. J ‘ai toujours ma carte de la CGT,
celle du parti et je suis à jour de mes cotisations. Rouge je suis né et rouge
je resterai. Je suppose, que c ‘est pour me parler du parti et des élections qui
s ‘approchent, que tu es venu. Nous allons les gagner cette fois. La dernière
élection, nous n’avons perdu que de trente voix, c’est peu. L ‘usine a embauché
des ouvriers pour le nouvel atelier, nous avons au moins 10 inscriptions en
plus, aucune résiliation. Tous habitent le grand lotissement neuf et votent
dans la commune. C’ est dans la poche André, j’ en suis sûr, c’ est gagné.»

André :

« –
Les voix de l’ usine Adrien, il faut s’en méfier, ils ont peur pour leur
travail, le chantage, toujours le chantage, le syndicat n ‘est pas encore assez
puissant. Avec une prime à 4 sous, ils se laissent acheter, cela fait vingt ans
que ça dure, je connais la musique. Ce sera dur encore cette fois, ne te fais
aucune illusion. Le maire a le contrôle sur tout. C’ est dégueulasse, mais c’ est
un fait. »

Adrien:

« –
Bien, André, si tu me disais les raisons de ta visite, tu n ‘as pas la
réputation de te déplacer pour rien. »

André :

« –
Je ne viens ni pour le parti, ni pour les élections, mais pour une enquête
personnelle et j’ ai besoin de vérifier certaines choses. »

Adrien
soucieux prend un air contrit :

« –
J ‘espère que ce n’ est pas grave. »

André :

« –
Je ne crois pas, mais les enfants me posent quelques soucis. »

Adrien :

« – Tes enfants, plains-toi. Tout le
village t’ envie ! Ils sont polis et très gentils. Tiens par exemple,
l’ autre jour, il pleuvait et sont venus s’abriter à la gare toujours ouverte
pendant le jour. En chemin, ils ont rencontré un vieux monsieur en
difficulté sous la pluie. Ils l ‘ont aidé en lui portant ses colis et ils
étaient tous là assis à discuter sur le banc de la salle d’ attente en attendant
que la pluie cesse. Je les ai laissés, car il y avait les tiens et qu ‘il
pleuvait averse. Quand la pluie a cessé, ils sont repartis sagement. »

André :

« –
C’est justement de ce vieux monsieur à qui tu as parlé dont je souhaite
t’ entretenir. Leur relation m’ inquiète et j’aimerais bien savoir qui il est. Tu
le connais ? »

Le
Chef de gare ne peut pas se déjuger, et il reconnaît lui avoir parlé quelques
instants, comme il le fait souvent avec les usagers, quand ils prennent leur
billet.

André :

« –
Jeudi, tu étais de service ? »

Adrien :

« –
Oui, c’ est un des jours où il y a toujours beaucoup de monde. Le jeudi, nous
sommes tous sur le pont. Je suis tous les jours de service, sauf le dimanche,
mais actuellement nous manquons de bras. »

André en
regardant sa montre :

« –
L ‘aurais-tu revu jeudi ? »

Adrien :

« –
C ‘est vrai que le jeudi, comme je viens de te dire, il y a beaucoup de monde
qui monte ou descend et je ne suis pas à tous les regarder sous le nez. Je dois
donner les billets à ceux qui partent et contrôler ceux qui descendent. Donc,
ce doit être jeudi soir que je l’ ai aperçu, quand il est reparti.

André :

« –
Tu ne l’ a pas vu arriver ? »

Adrien :

« –
Non, le matin, il n’ y a que trois
trains, un à 6 heures 30, l’autre à 9 heures 30 et le troisième à 12
heures 30. Je l’ aurai vu. Il a dû arriver par d’ autres moyens, mais je suis sûr
de l’ avoir vu repartir.

André
voyant l’heure tourner doit maintenant renter chez lui, il est temps de prendre
congé d ‘Adrien en le remerciant chaleureusement. Si tu l’ aperçois, appelle-moi
aussitôt, je dois absolument lui parler.

Adrien :

« –
À demain, j’espère te voir au stade de foot, nous jouons la première place
contre La Pallice, c’ est du sérieux. Viens au match, nous boirons une bière à
la fin du match, ce sera ma tournée. Je n’ ai rien à t’ offrir ici, service
oblige, mais demain au terrain, c ‘est moi qui rince, c’ est promis. »

André :

« –
Le dimanche, c’ est le jour où je fais mes comptes, mais je ne suis pas venu
pour boire un coup, merci et surtout n’oublie pas de m ‘appeler si tu le
revois. »

Adrien :

« –
Promis André, fais- moi confiance. »

André
le quitte et remonte dans sa voiture pour rentrer à la ferme. Il lui reste dix
minutes avant leur précieux rendez-vous. Au volant, il réfléchit. Il va être
désormais difficile à ce personnage de remettre les pieds à Loulay incognito.
Il sera immédiatement repéré. Il doit absolument le rencontrer, il est la clef
de cette affaire. Quelques minutes plus tard, il regagne sa maison, où toute la
famille est déjà là, à l’ attendre.

Attention danger !!! DANONE obligé de retirer sa publicité mensongère

ACTIVA et Actimel dans le rouge de la santé…Un désastre pour le corps…

Le « pavé dans le pot de yaourt » qu’a lancé Didier Raoult, chercheur français, dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009 a fini par être payant.

Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux pro biotiques que l’on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l’épidémie d’obésité qui frappe les enfants.

Les pro biotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sont selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster » les défenses immunitaires.

Engraissez vos enfants comme pour les porcs…

On en trouve plus de 1 milliard par pot d’Activia ou d’Actimel. Le hic est que ces bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir plus rapidement cochons et poulets.

Un porc ainsi gavé de pro biotiques, c’est plus de 10 % de gagné sur la balance.
Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons ou des poulets…

En fait, en début d’année, des chercheurs ont eu l’idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de probiotiques – ceux qu’on trouve justement dans les yaourts « santé plus ».

Didier Raoult commente : « On a autorisé pour l’alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l’effet sur les enfants ».

Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de TOUS les produits lactés dans l’épidémie d’obésité infantile. En outre, il n’y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie ; « j’ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles. Et désespérante désillusion, elles continuaient
à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles, surtout en hiver où il est indispensable de se YANGUISER, alors que les yaourts sont hyper YIN.

D’où l’article « Aigle moqueur » que j’avais passé dans «Pratique de Santé » sous le titre « DEVENEZ XXL AVEC DES YAOURTS ».

Finalement, les semeurs d’alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n’éclate trop au grand jour. C’est ainsi qu’ils viennent de mettre la pression sur le groupe Danone, l’obligeant, selon les termes délicats des grands journaux «à revoir sa copie». Un monstre comme Danone, ça se ménage…. Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby puisque les groupes Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble 1,5 milliards d’Euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards, soit 10 %.

Mais ne nous faisons guère de soucis pour cette entreprise de tricheurs, car entre ses discrètes et adroites manœuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs, il n’y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu’on nous invente une autre « Salade à la mode ».

Source doctissimo septembre 2009

André mène l’enquête………………………………Épisode 51

André ne peut pas s’empêcher
de penser à la prédiction de Pierrot :

« – Vous ne savez pas
dans quel guêpier vous avez mis les pieds. »

Il doit absolument en savoir
davantage et qu’est ce qui se cache derrière tout ça. »

Jusqu’au samedi, un calme
étonnant, règne dans la famille. Les marins disent souvent pendant ces
moments-là :

« – C’est le calme
avant la tempête. »

Comme chaque samedi midi, la
famille déjeune et se partage un superbe poulet élevé à la ferme par la
grand-mère au bon grain et maïs issus des champs d’André. Les femmes l’ont
accompagné de pommes salardaises cuites dans de la graisse d’oie. C’est tout un
programme. Soudain, la sonnerie du téléphone retentit.

André :

« – Tiens, qui nous
appelle un samedi à l’heure du déjeuner ? »

Germaine qui sert ses hommes
est debout et répond :

« – Allo,
bonjour ! »

Elle entend son
correspondant lui répondre :

« – Bonjour Madame
Hillairet, c’est Monsieur Brunet du Musée de Saint-Jean ? »

Germaine :

« – Bonjour Monsieur
Brunet, vous me téléphonez pour me ramener mes objets ? »

Monsieur Brunet :

« – Hélas non,
Germaine, il y a comme un problème, je dirai même un gros problème. »

Germaine immédiatement
angoissée ;

« – Monsieur Brunet,
nos objets ont été volés, ils ont disparu ? »

Monsieur Brunet :

« – Non, pas que je
sache pour le moment, mais je ne peux pas m’étendre au téléphone, je préfère
que nous en parlions ce soir, de vive voix. Je viendrai à Cinq heures précises
avec le directeur des recherches de paléontologie de l’académie de Poitiers.
C’est notre chef et il souhaite parler avec vous. C’est lui qui a d’ailleurs
fait les analyses. Nous serons là, à cinq heures précises. Que les enfants
soient présents, c’est important. »

Germaine :

« – Vous ne pouvez rien
me dire de plus au téléphone ? »

Monsieur Brunet :

« – Je n’en ai pas le
droit. Sur ce genre de sujet, il nous est toujours demandé la discrétion la
plus totale. »

Germaine repose le combiné
très ennuyé :

« – C’était Monsieur
Brunet, Il vient à cinq heures avec son chef de Poitiers. Ils veulent parler
aux enfants. Il avait l’air très bizarre et n’a rien voulu me dire au
téléphone. »

Pierrot :

« –
En vérité Maman, ils ont bien fait leur travail et doivent être très
surpris… »

Gros
Sel :

« –
Pierrot, tu avais encore raison, la télé est presque dans la cour… »

André :

« –
Toi, tu sais quelque chose et tu nous l’as caché. »

Gros
Sel agressif :

« –
Mais c’est maman qui a décidé d’emmener nos objets au musée de Saint-Jean.
“Nous si on l’aurait su, on aurait refusé. “ »

Pierrot :

« –
Je vous avais prévenu, je vous l’ai dit l’autre soir. À force, de vouloir tout
savoir, tout contrôler, tout vérifier, jamais nous faire confiance tu as allumé
une mèche dont tu ne mesures même pas encore les conséquences. J’ai même
précisé, il y aura la télévision dans la cour dans moins de huit jours. »

Gros
Sel n’en mène pas large, mais il fait confiance à Pierrot. Il a un plan dans sa
tête pour ne pas être importuné. Il a lu dans un livre que la parole est
d’argent mais le silence est d’or ! C’est le moment ou jamais de s’en
faire une règle.

André :

« –
Pierrot, si tu as des choses à nous dire que tu as omises, c’est le moment ou
jamais. Nous devons préparer cet entretien et surtout récupérer ces
objets. »

Pierrot :

« –
Je vous ai dit tout ce que je pouvais vous dire l’autre soir. J’ai un pacte
secret avec un Monsieur que nous avons rencontré l’autre jour. Je pense qu’il
doit être savant ou professeur, il parle comme un livre. Il a vu et compris que
nous nous intéressions aux sciences naturelles, aux animaux, à la nature et il
a décidé de nous aider. Quand il a vu sur le journal que nous lui avions obéi
et que nous avions suivi ces conseils, il a voulu nous récompenser. Il m’a dit
que l’exposition était une bonne idée, que d’autres enfants allaient pouvoir en
profiter. »

Pierrot
ne ment pas, ce sont exactement les propos tenus par le docteur Melchior.

Il
reprend :

« –
Jeudi, il est revenu avec la cage, les os, la dent et les bols. Je devais les
montrer aux maîtres et les lui rendre. »

André :

« –
Mais qui est ce vieux monsieur tout habillé de noir qui ne voyage qu’en
train ? »

Pierrot :

« –
Je ne sais pas papa, il est très vieux, très gentil et nous a pris en sympathie
uniquement car nous l’avons aidé sous la pluie avec Tapioca et les autres. Il
nous a fait confiance et il a jugé qu’il pouvait continuer de le faire. C’est
sa façon à lui, de nous apprendre ce qu’il sait et de nous montrer ce qu’il
a. »

André :

« –
Avoue que depuis cette rencontre, nous nageons. Demain nous allons apprendre
qu’il s’agit de Merlin l’enchanteur. »

Pierrot :

« –
Qui sait papa, les Bretons du Finistère ont la forêt de Brocéliande. Nous, nous
avons les bois de Saint Martial. Il y a peut-être aussi des phénomènes
identiques. Je vois bien certaines choses sans y être… »

En
entendant ces mots, Germaine et la Grand-mère se fendent d’un signe de croix et
« un dieu soit loué » résonne comme un écho dans la pièce.

André :

« –
Gros Sel, que penses-tu de ces évènements de plus en plus bizarre ? »

Gros
Sel :

« –
Moi Papa, je fais confiance à Pierrot, sur ce que j’ai vu et entendu, je ne
peux que confirmer ce qu’il a dit. »

Fidèle
à sa tactique, Gros Sel continue :

« –
Depuis quinze jours, j’ai vu Pierrot remonter le temps, se battre avec un
dinosaure, le dépecer avec son couteau, faire copain avec Umaguma et ses
Indiens. Pierrot est même tombé amoureux de la Goulue. Ils se retrouvent tous
les soirs dans leur étoile.

Le
chef des Indiens nous a donné le papillon dans sa cage, on a repris l’avion et
nous sommes rentrés pour être à l’heure au dîner, quel voyage !!! J’ai
fait la connaissance de Moule à gaufre, Bec de lièvre, la Peste.

Pierrot
a été présenté à belle maman, elle s’appelle Uma et son mari Umaguma. Il est
même devenu le chef du village, il est comme toi papa, il voulait être le
maire… mais lui il a gagné. »

André :

« –
Franchement ce n’est pas le moment de raconter tes sornettes Gros Sel, tu es un
idiot, et, regardant Germaine, arrête de lui acheter des romans qui lui montent
à la tête. »

Gros
Sel en colère…

« –
Moi, personne ne me croit, même quand je dis la vérité. »

Germaine :

« –
Tu es étonné, après les bêtises que tu racontes en permanence !!! »

Gros
Sel est content de son petit effet. Il a détendu l’atmosphère tout en se
protégeant de nouvelles questions. Et, ce n’est pas de la bouche de Pierrot que
les éclaircissements viendront.

Ils
doivent attendre jusqu’à cinq heures, André et Germaine pensent que ce soir,
ils y verront plus clairs.

La
grand-mère :

« –
Ne vous laissez pas abattre, vous n’avez presque rien mangé. Ce sont de si
bonnes choses, tout va être froid si vous attendez encore. »

André
commence à avoir très faim :

« –
Vous avez raison grand-mère reprenons des forces. Toute cette cuisine sent si
bon. Quelle bonne odeur de poulet grillé !!! »

Chacun
avale son repas, pensant que la fin de journée risque d’être plus difficile et
qu’il vaut mieux avoir des réserves. L’important pour tous, c’est de récupérer
tous les objets.

L’après-midi,
chacun tue le temps comme il peut. Les enfants vont préparer la kermesse,
pendant près de deux heures, ils font des paquets. Germaine s’occupe des
vieilles femmes dont elle a la charge chaque jour pendant que, la grand-mère
fait sa sieste . Elle ne veut rien manquer de la suite de ces évènements
insolites. Ils égaient sa vie comme un feuilleton.

André
de son côté, va livrer deux veaux qu’il vient de vendre à Martial Hervé le
boucher.

Profitant
qu’il est seul, Pierrot appelle Tapioca au téléphone pour la tenir au courant
des derniers rebondissements :

« –
Tapioca, il y a le feu. Voici ce que tu dois dire, jeudi Gros Sel et moi, nous
étions seuls. Toi, Saucisse et Gros Lard, vous chassiez ensemble vers les
champs du cimetière. Nous ne nous sommes ni vus, ni croisés et sommes en froid
depuis l’épisode des boîtes à papillons car tu tires trop la couverture à toi.
Je suis jaloux. Les choses se gèreront plus facilement à deux qu’à cinq. Essaie
de faire passer le mot à Saucisse et gros Lard. Nous ne devons plus être vu
parlant ensemble pour le moment. Nous nous verrons par contre demain au match
de foot. J’aurai besoin de toi pour un service. »

Tapioca :

« –
Saucisse et Gros Lard sont partis en voyage avec leurs parents pour deux jours,
ils ne reviennent que dimanche soir très tard. »

Pierrot :

« –
C’est bien, nous serons tranquilles de ce côté-là. Lundi, tu les récupères pour
aller à l’école et sur le chemin tu leur fais un résumé de la situation. Nous
ferons un autre point demain, quand j’aurai parlé avec le docteur Melchior.»

Pierrot :

« –
À demain, je t’embrasse Tapioca, sois prudente. »

Trucs et astuces du jour (16 mai 2011)

Comment tester la fraîcheur d’un oeuf……

Pour tester la fraîcheur d’un oeuf, plongez-le dans un récipient rempli d’eau froide.

Si votre œuf reste au fond, il est bien frais !

Si au contraire il remonte à la surface, il vaut mieux ne pas le consommer !

Comment dorer une brioche…

Dorez facilement vos brioches en versant dessus un peu de café faiblement sucré.

Procédez de la même façon pour vos tartes, ça marche aussi !

Comment dénoyauter les olives…

Pour dénoyauter les olives, prenez un entonnoir,
renversez-le et placez votre olive sur le goulot.

Tournez-la doucement : le noyau tombe dans l’entonnoir, votre olive est dénoyautée, sans
difficulté !

Comment conserver le pain…

Placez votre pain dans votre four à micro-onde, qui est insensible à tout changement de température !

Votre pain ne sera plus jamais ni trop mou, ni trop dur !

Comment obtenir des glaçons transparents…

Pour obtenir des glaçons transparents, comme dans les bars, il vous suffit de faire bouillir l’eau destinée à être congelée !

Une fois l’eau bouillante, laissez refroidir, puis versez l’eau dans votre bac à glaçons.

Lorsque vos glaçons seront prêts, vous aurez plaisir à constater qu’ils sont parfaitement transparents !

Comment réussir une mousse au chocolat…

Pour réussir la mousse au chocolat,
battez en neige vos blancs d’œufs, qui doivent être à température ambiante
(auquel cas, ils feraient figer le chocolat fondu).

Ne battez pas trop, car les blancs auraient tendance à rendre la mousse au chocolat trop liquide.

Les blancs battus devront former des « becs d’oiseau » (une fois le fouet levé, cela forme des petits pics).

Terminez ensuite votre préparation de mousse au chocolat comme d’habitude.

Comment faire un café expresso soi-même…

Pour concocter un expresso sans percolateur,
soi-même, à la maison, versez dans une tasse une petite cuillerée de café soluble,
le sucre et quelques gouttes d’eau chaude.

Battez le tout jusqu’à obtenir une consistance crémeuse.

Versez ensuite l’eau bouillante : Votre expresso est prêt, savoureux comme au Café !

Comment cuire le boudin blanc…

Trempez le boudin blanc dans l’eau chaude juste avant de le faire cuire.

Cela évitera au boudin blanc de se déchirer, et de s’éparpiller en morceaux disgracieux dans votre assiette!

Comment choisir un melon…

Pour dégoter à coup sûr le meilleur melon, 3 règles d’or :

1) Que votre melon soit bien lourd à grosseur égale, choisissez le plus lourd

2) Que votre melon soit bien parfumé mais pas trop, il serait trop « avancé »

3) Que la queue du melon soit presque détachable, et sa peau ferme et élastique.

Choisissez un melon « femelle » avec un cercle beige sur le dessus.

Conservez-le à température ambiante lorsqu’il n’est pas encore entamé.

Comment conserver le basilic…

Récupérez un maximum de basilic lorsque c’est la saison.

Écrasez ou hachez les feuilles de basilic, et mettez-les dans un bocal rempli d’huile d’olive.

Fermez le bocal et conservez-le à température ambiante. Ce mélange pourra se conserver ainsi six mois environ.

Même hors saison, vous aurez plaisir à apprécier votre huile parfumée au basilic dans vos plats !

Photos de stars pour la star des photos………………….Episode 50

Pierrot :

« – Papa, il était 17
heures 37 exactement, tu as sorti ta montre de ta poche et tu l’as mise à ton
poignet, mais tu as fait tombé quelque chose à terre que tu as ramassé. Je ne
peux pas le distinguer, mais je pense que ce sont les clefs du tracteur… »

André touché, coulé,
reconnaît :

« – C’est exactement la
vérité, mais comment fais-tu. »

Il se lève pour boire un
verre d’eau ce qui est rare et dit :

« – Je crois
qu’effectivement, il est temps que nous parlions tous ensemble. Mon Fils a
le don de double vue, il voit les choses sans être présent, si je m’attendais à
ça ! »

Germaine et la Grand-mère
sont à leur tour complètement abassourdies par la révélation de Pierrot. Il a
un don de double vue et voit les choses même quand il n’est pas là…L’une et
l’autre se signent immédiatement en disant :

Germaine implorant
jésus :

« – Doux jésus, je
vais dès demain, en parler à monsieur le curé et brûler un cierge pour sa
santé… »

André :

« – J’ai juré à Pierrot
de me taire, c’est aussi valable pour toi et grand-mère. La connaissance du don
de Pierrot doit rester dans la famille. »

Germaine et la Grand-mère en
se signant à nouveau :

« – Comme tu le veux
André. »

Pierrot regarde son
père s’asseoir:

« – Papa, je suis
encore petit, faisons la paix, moi j’ai envie de bien travailler à l’école, pas
de me battre avec toi. Gros Sel n’a que des très bien sur ton cahier, personne
ne l’a remarqué parmi vous.

André gêné de la leçon
regarde Germaine :

« – Pourquoi tu ne
m’as-tu rien dit, »

Germaine :

« – Je ne m’en suis
aperçu que ce soir en regardant son cahier. La maîtresse a même écrit un mot
sur son cahier pour le féliciter la semaine dernière.

André :

« – Gros Sel, viens
là »

Gros Sel se lève et va
auprès de son père et qui le prend dans ses bras et l’embrasse avec tendresse.

André :

« – Bravo mon fils,
mais il faut continuer. »

Gros Sel :

« – Tu as raison, je
dois travailler si je veux être astronaute. »

André :

« – Quoi ? Tu veux
devenir astronaute comme Gagarine ? »

Gros Sel :

« – Non Papa, comme
Amstrong, mais moi je veux pouvoir remonter le temps. »

André en riant :

« – Amstrong, Aldrin Ah
non, pas les Américains. »

Gros Sel :

« – Si Papa pas les
communistes ! Ils font trop de mal à notre famille, tu penses plus à eux,
qu’à nous !

Venant de son fils, André
prend un nouveau direct et bien qu’il ne réponde rien, celui-là, lui fait très
mal…

Le papillon regarde cette
scène. Il a pris soin de gazer un peu l’ambiance par sécurité et éviter la
scène d’hier soir. Calmés, ils parlent tous tranquillement et la situation
semble totalement maîtrisée. Tous sont assis autour de la table.

André :

« – Depuis quand, as-tu
ses pouvoirs Pierrot ? »

Pierrot :

« – Depuis une dizaine
de jours, je sais où il faut être quand les choses se passent.

Je vois devant mes yeux des
choses importantes que je ne devrais pas voir comme celle d’hier. Je ne peux
rien te dire d’autres, ce n’est peut-être que passager, une coïncidence…Ou une
prémonition pour éviter des problèmes, comme un sixième sens »

André,

« – Je vais m’expliquer
à moins que tu ne le saches déjà Pierrot. »

Pierrot :

« – Non je n’ai pas eu
le temps de me poser la question. »

André :

« – Tu auras donc la
réponse par ma bouche…Mais en attendant, que faisons-nous avec les
journalistes ? »

Pierrot est satisfait de
l’évolution des choses.

« – Il serait bon que
tu nous expliques tout. Ensuite nous en discuterons ensemble. Les choses
fonctionnent de cette façon en Russie démocratique Papa, donc nous te laisserons au final, prendre la
bonne décision en ton âme et conscience. La famille la respectera, moi le
premier. »

André semble soulagé et
détendu. Il raconte son entrevu avec le journaliste :

À la bibliothèque, j’ai
rencontré Monsieur Galet, il m’a
demandé ce que je faisais là. La photo était sur la table, il l’a regardée et
m’a dit :

Monsieur Galet :

« – Qu’il est beau, il
doit être très rare, de quelle espèce est-il ? »

André :

« – C’est un papillon
que mes enfants ont trouvé et je lui ai raconté ce que je sais de votre
histoire. »

Puis, il m’a posé quelques
questions.

Le journaliste :

« – Je suis
naturaliste à mes heures de liberté, j’aime la faune et la flore, ce sont des passions qui remontent à
ma jeunesse. »

André :

« – Pris au dépourvu,
il a été au départ plus intrigué par la cage que par le papillon et m’a demandé
une photo pour son journal. Je n’ai pas su lui refuser. Il est si gentil et
j’aurai besoin de lui pour les élections… »

Germaine le coupe :

« – Ne mélange pas les
choses André, le Papillon c’est la vie de notre famille, les élections, c’est
une passion en dehors de la maison.

André :

« – Tu as raison, je
continue donc, Monsieur Galet prétend que la cage a dû tomber d’un camion de
déménagement ou de celle d’un transport d’animaux rares. Il pense qu’un chien
ou un renard l’aura tiré dans un champ pour le tuer. Devant la résistance de sa
cage, il aura abandonné sa proie là, où vous l’avez trouvé. Demain, il fera une
photo pour son journal avec un petit article. Il n’y a pas de quoi, en faire
une montagne.»

Pierrot :

« – Bien Papa, prends
tes responsabilités, tu ne sais pas encore ou cette photo risque de nous
conduire, Moi si. Vous prenez un
risque dont vous ne mesurez pas la portée, et toi aussi Maman avec ce que tu as
fait aujourd’hui.

Vous avez décidé, vous serez
tous les deux en première ligne, il faudra assurer derrière. Un homme averti en
vaut deux. Tu es de son avis Gros Sel, on les laisse faire ou nous cachons le
papillon dans notre grotte ? »

Gros Sel en riant :

« – Cache le dans ton
étoile ce soir, La Goulue le gardera. Mais ce sont nos parents, ils devront
assurer comme tu le dis, nous ne sommes plus à un dinosaure près. »

André éclate de rire
devant la boutade de son fils:

« – Toute cette discussion
m’a creusé, j’ai faim Germaine. Tu m’expliqueras aussi, ce que tu as fait
aujourd’hui et qui semble ennuyer Pierrot. »

Germaine :

« – Pour moi, pas c’est
peu, pour lui c’est erreur. Je vais t’expliquer. Voici la soupe pour commencer
et grand-mère a préparé un plat de tomates farcies, elle vous gâte. »

Elle amène une pleine
soupière de soupe fumante et odorante pendant que la grand-mère finit de mettre
la table. Germaine s’assied et raconte sa visite au musée. Monsieur Brunet, lui
a promis de restituer les objets, dès samedi en venant à Loulay.

André :

« – Je ne vois pas ce
qu’il y a de dérangeant, à moins que vous n’ayez dévalisé un musée. »

Papa :

« – Si les gens du
musée font bien leur travail, tu auras la télévision dans la cour dans moins de
quinze jours. C’est pour cette raison que je n’ai rien dit, mais le papillon va
nous aider à nous en sortir, il fera diversion. Je ne peux plus rien faire, les
os et la dent sont déjà chez le conservateur du musée. Les choses me
dépassent désormais. Nous allons devoir jouer avec les journalistes, en
attendant la curie.»

André :

« – Germaine, notre
fils est fou. La télévision viendrait dans ma cour et pourquoi pas le
pape ?… »

Et, il éclate de rire
pendant que Germaine sert la soupe. La soirée se termine comme souvent. Après
le dîner, tout le monde ou presque va au lit.

Les jours se suivent et ne
se ressemblent pas, l’adage encore une fois se vérifie. Ce soir, c’est une
famille heureuse qui monte se coucher et s’endort, bercée par de doux rêves
qu’ils entrevoient déjà, chacun à leur manière.

Les choses peuvent changer
plus vite que l’on souhaite, surtout si nous utilisons les bons boutons. Ils ne
savent pas encore à quel point ces jeux vont changer leur vie…

À six heures, la cloche
égrène ses six coups. André se réveille et descend la chemise ouverte, en
chaussettes et déjeune de bon appétit.

Aujourd’hui, il va devenir
une vedette locale. Peut-être va t-on lui proposer une forte somme pour ce
papillon géant.

André à Germaine :

« – Où est le papillon,
Monsieur prend sa douche ?

Germaine :

« – Les enfants ont dû
le monter dans leur chambre comme chaque soir. À neuf heures, ils seront à
l’école. Tu auras tout le temps de parader devant la presse et de préparer les
dessous de ton élection à la mairie. »

Après son petit-déjeuner, il
vaque à quelques occupations matinales, fait manger ses bêtes et le temps passe
très vite. Il aperçoit les enfants qui partent à l’école. Ils le saluent de
loin, leur cartable sur le dos.

Désormais il se sent détendu
et va pouvoir enfin montrer au village qu’il n’est pas uniquement un
cultivateur. Vers 9 heures, il entend la voiture des journalistes et du
photographe entrer dans la cour.

Goguenard, il va les
accueillir et leur offre le café.

André :

« – Germaine s’il te plaît
sert le café à Michel et son ami. »

Germaine :

« – Ah, dit-elle, ils
sont déjà arrivés. Bonjour, Mr Gallet.”

Monsieur Galet :

« – Bonjour Germaine.
Comment allez-vous ? »

Germaine sert le café,
pendant que le père André sort de
son buffet centenaire à forte odeur de cire, une fine d’alcool de sa
fabrication.

André :

« – Tu ne la connais
pas, Michel, celle-ci… C’est une vraie, je l’ai brûlée l’année dernière. Elle a
un an de fût de chêne neuf, je l’ai mise en bouteille, il y a 8 jours, tu m’en
diras des nouvelles ! »

Il sert une rasade à chacun,
et d’un coup de coude et de langue, elle s’engouffre au plus profond de leur
gosier. Ils claquent leur langue et pousse un soupir comme pour exprimer un
regret.

Monsieur Galet :

« – Cette gnaule est
formidable, tu devrais nous en vendre. »

André :

« – Oui, c’est ma vigne
des terrains Daniau tout en bas, le raisin n’est pas assez bon pour faire du
vin, alors, je le brûle au moins deux fois. Il est fort en alcool, bien
équilibré en sucre. Je le laisse vieillir un an dans une barrique de chêne qui
a été utilisée avant pour faire vieillir du sauternes et voilà.

Le photographe :

« – C’est une belle
réussite bravo. Et si nous parlions du papillon, c’est pour ça que nous sommes
venus, non ? »

André :

« – Oui, Germaine,
peux-tu amener notre Roi ? »

Germaine :

« – Il doit être dans
la chambre des enfants. J’y vais. »

André :

« – Sans doute,
ils ne l’ont pas descendu ce matin. »

Germaine monte dans la
chambre des enfants, et ressort avec la cage recouverte de sa protection noire.
Elle redescend l’escalier et pose la cage sur la table.

Le photographe demande que
l’on ferme un peu les volets pour que la pièce soit dans la pénombre puis, il
prépare son appareil et lui met un énorme objectif.

Le photographe :

« – Voilà je suis prêt,
nous pouvons commencer.»

Avec délicatesse, sûr de son
fait André retire la serviette et le papillon apparaît dans toute la splendeur
de sa solitude. Il est noir, marron, vert par endroits. Quand il ouvre ses
ailes un Oh ! d’admiration sort de leurs bouches, car en vérité c’est la
première fois que les uns comme les autres le regardent avec autant
d’attention.

Au premier éclair, le
papillon prend peur et se referme sur lui-même immobile.

Très vite, le photographe
comprend qu’il n’en tirera plus rien ici. Les éclairs lui font peur. Il sort la
cage dans la cour, en pleine lumière et quelques minutes plus tard, la bête se
pavane sous les rayons chauds du soleil matinal.

Pendant presque une heure,
il suit les mouvements de l’animal satisfait de se retrouver en plein air. Sans
les éclairs de son appareil, il peut coucher sur sa pellicule un grand nombre
d’expressions, toutes plus belles les unes que les autres, pendant qu’il se
prélasse, insensible à l’agitation du photographe autour de lui.

Pendant ce temps, André
parle avec son ami journaliste. Il ne peut que lui raconter que ce que les
enfants ont bien voulu lui dire. Les connaissances de Michel Gallet du monde
naturaliste lui assure qu’il détient une pièce unique, inconnue et qu’il va
intéresser beaucoup de monde.

Il a déjà évoqué son
existence avec le jeune directeur des espèces conservées au zoo de Chizé, et
celui-ci souhaite le voir. En voyant la photo qu’André lui a confiée à la
bibliothèque, il lui a répondu :

« – Cette photo est un montage, il ne peut
pas exister, c’est un papillon préhistorique. Il est inconnu à notre
répertoire, et les papillons sont une de mes spécialités. »

Je lui ai dit :

« – Mais il est
vivant »

Et il m’a
répondu :

« – Ce doit être un
montage de photographe, c’est impossible,

je connais mon travail. »

La cage l’a par contre
impressionné et je crois qu’il va se déplacer, surtout quand il verra les
photos.

Le journaliste :

« -Je pourrais parler
avec les enfants ? »

André :

« – Il va falloir être
prudent, les enfants ont peur qu’on leur prenne leur papillon, ils risquent de
se braquer, nous avons eu deux soirées difficiles pour qu’ils acceptent que
vous veniez. Nous devons les préparer, ils sont jeunes. Je vous préviendrai.

Les photos étant terminées,
Germaine rentre le papillon dans la maison, et le recouvre de sa toile pour éviter, que les mouches encore
nombreuses à cette époque, ne viennent le déranger.

Les journalistes et le
photographe prennent congés et chacun s’en va terminer les tâches quotidiennes
commencées.

Médicaments et jus de fruits : Gare aux interactions !

Jus de pamplemousse

Lorsqu’on parle d’interactions, on pense aux effets secondaires liés à la prise concomitante de deux médicaments… mais beaucoup moins aux effets de l’alimentation. Pourtant, les jus de fruits (et en particulier celui de pamplemousse) peuvent entraîner des problèmes avec de nombreuses molécules utilisées en cardiologie, cancérologie, transplantation ou infectiologie.

Parce que l’effet de nombreux médicaments peut être altéré par la prise de jus de fruit. L’Afssaps apporte une attention particulière à l’information sur les interactions entre ces médicaments et ces boissons (en particulier le jus de pamplemousse). Elle a ainsi rappelé en octobre 2008 les risques propres à ces interactions.

Jus de pamplemousse : gare au risque de surdosage avec certains médicaments !

Jusqu’à présent, seul le jus de pamplemousse est connu pour interagir fortement avec quelques médicaments. Il ne s’agit pas d’une réduction de l’efficacité de ces médicaments, mais d’une augmentation de la fréquence et de la gravité de leurs effets indésirables, avec un risque d’autant plus important que la marge thérapeutique du médicament concerné est étroite.

L’absorption intestinale de certains médicaments peut être perturbée par certaines substances présentes dans le pamplemousse.

Résultat : leur absorption intestinale est augmentée.

Les conséquences sont une majoration des effets indésirables de ces médicaments, équivalant à un surdosage. Les médicaments à risque sont ceux qui ont un index thérapeutique étroit, c’est-à-dire ceux pour lesquels la dose prescrite doit être scrupuleusement suivie, sous peine de s’exposer à des effets indésirables.

Il s’agit de :

La simvastatine, et dans une moindre mesure, l’atorvastatine. Pour la simvastatine, la biodisponibilité peut être multipliée d’un facteur 15, ce qui revient à prendre en une fois la dose de deux semaines. Elle double pour l’atorvastatine. Des cas de rhabdomyolyse grave atteinte musculaire attribuée à une interaction entre la simvastatine et le jus de pamplemousse, ont été publiés ;
– Les immunosuppresseurs (tacrolimus, ciclosporine…), avec risque accru de toxicité pour le rein (néphrotoxicité) ;
– Le cisapride, avec un risque de torsades de pointes (un trouble du rythme cardiaque);
– Un effet identique sur les dihydropyridines a été démontré. Mais, à l’exception de la lercanidipine, les conséquences de cette prise simultanée de jus de fruits et de cette molécule n’ont pas eu de conséquences cliniques.
– Quelques autres médicaments (buspirone, carbamazépine) peuvent voir le risque de surdosage augmenté par l’absorption de jus de pamplemousse.

Risque de sous-dosage avec d’autres médicaments

Lors des journées de la société américaine de chimie à Philadelphie 2007, David Bailey a pointé un autre effet potentiel du jus de pamplemousse.

Selon les résultats de son étude, ce jus de fruits inhiberait l’absorption des médicaments contenant de lafexofenadine, un antiallergique. Et le jus de pamplemousse ne serait pas le seul incriminé puisque selon les mêmes auteurs, les jus d’orange et de pomme, à raison de 1200 ml, diminuent l’absorption de la fexofenadine de 28 et 23 %, respectivement.

Poursuivant ses travaux, la même équipe a suggéré que d’autres flavonoïdes contenus dans certains fruits et légumes pourraient être impliqués. Les interactions pourraient durer plus de 2 heures mais moins de 4 heures, indiquant ainsi que les problèmes pourraient être évités en s’attachant à un intervalle de temps suffisant entre les deux prises.

Plus inquiétant, ces interactions ne se limiteraient plus à une seule molécule. Selon David Bailey, le jus de pamplemousse diminuerait la biodisponibilité de l’acebutolol, duceliprolol, du talinolol (tous indiqués dans le traitement de l’hypertension), de lafexofenadine, et de la L-thyroxine (indiqué dans les hypothyroïdies) tandis que le jus d’orange aurait les mêmes conséquences pour l’atenolol, le celiprolol (desantihypertenseurs), la ciprofloxacine (un antibiotique de la famille des quinolones de deuxième génération) et la fexofenadine.

Obtenus dans des conditions expérimentales différentes des conditions réelles, quelle est la portée réelle de ces résultats pour le prescripteur ou son patient ? L’interprétation des résultats d’une étude isolée nécessitera une confirmation.

Cependant, il apparaît prudent d’éviter la prise concomitante de ces médicaments avec ces jus de fruits ou au moins d’attendre un délai de 4 heures. Enfin, l’hypothèse émise par David Bailey dans cette étude ne doit pas faire oublier que le risque d’interaction clinique le plus important à prendre en compte avec le jus de pamplemousse reste celui du surdosage avec les médicaments cités précédemment.

Trucs et Astuces du jour (13 Mai 2011)

Comment rendre digeste un oignon cru…

Quand on consomme de l’oignon, on peut se rendre compte qu’il n’est pas très digeste.
Pour le manger facilement, il suffit de le couper dans le sens de la longueur et en lamelles.

Plonger ensuite dans de l’huile d’olive pendant une semaine. On peut ensuite le consommer sans problème.

Comment rattraper un gratin brûlé…

Quand un  gratin est resté un peu trop longtemps  au four au lieu d’être doré, ce dernier est noir.

Pour le rattraper, il suffit de sortir toute la couche noircie, de mettre de la crème fraîche pour redonner du moelleux ou un peu de sauce béchamel
Rajouter du fromage râper et passer au four quelques minutes et rien ne paraîtra.

Comment remplacer la crème fraîche…

 Quand on fait une préparation culinaire demandant de la crème fraîche et que l’on en manque, on peut trouver un produit de substitution.

Il faut battre un blanc d’oeuf en neige auquel on rajoute une petite cuillère de beurre fondu. Bien mélanger et incorporer à la préparation culinaire.

Comment faire une sauce pour les huîtres…

On mange souvent les huîtres avec un jus de citron, mais on peut aussi faire une
petite sauce rapide qui exhaussera leur goût.

Il faut mélanger un peu de beurre salé avec du poivre et de la ciboulette et un peu de
crème fraîche. En mettre un peu sur les coquillages et déguster

Comment faire des chips de fruits…

Quand on a des pelures de fruits, au lieu de les jeter, on peut faire des chips de fruits qui sont très bonnes.

Il faut passer les pelures dans un mélange de sucre en poudre avec de la cannelle et les mettre au four pendant quarante minutes à 140°. C’est bon et pas cher.

Comment relever le goût du café…

Quand on a un café qui manque de goût, c’est souvent du à sa qualité ou à la cafetière qui ne marche pas très bien.

On peut toujours y remédier en mettant une pincée de cannelle dans le café moulu juste avant que ce dernier ne passe dans le filtre. Il sera bien meilleur.

Comment faire une pâte à crêpes sans grumeaux …

Lorsqu’on fait une pâte à crêpes, il est rare que cette dernière n’ait pas de grumeaux.
On peut les faire partir en un clin d’œil.

Pour cela, il faut passer la pâte dans une passoire et ensuite écraser les grumeaux avec le dos d’une cuillère et recueillir l’ensemble pour faire de bonnes crêpes maison

Comment parfumer une huile et conserver de l’ail…

Pour parfumer une huile de cuisine et conserver en même temps des gousses d’ail, c’est simple, il suffit d’allier les deux.

Eplucher les gousses d’ail, ôter le germe et les mettre dans la bouteille d’huile.
L’huile sera parfumée pour la cuisine et elles seront parfaitement conservées pendant un bon moment.

Comment conserver une belle couleur au veau…

Quand on veut faire du veau, il faut essayer de lui conserver sa belle couleur blonde qui le rend si appétissant.

Pour cela, il faut éviter l’oxydation et avant de la faire cuire, il va falloir le badigeonner de jus de citron. Il gardera sa couleur naturelle et son goût en sera plus relevé.

Conserver des aromates frais…

Quand on veut se faire une soupe ou une sauce très savoureuse, il faut des aromates et selon la saison, on ne trouve pas tout ce que l’on veut.

Pour conserver des aromates frais, il suffit de les hacher avec des ciseaux et de les congeler dans des bacs à glaçons ainsi, on utilise la quantité que l’on désire.