Le Diabète une invasion galopante

Famille diabète

Les derniers chiffres officiel de la Sécurité Sociale montrent une forte hausse.

Entre 2000 et 2009, le taux de prévalence du diabète* en France n’a
cessé d’augmenter. Il a même progressé plus vite que prévu. En 2009, on estime
à plus de 3,5 millions le nombre de personnes atteintes, des chiffres attendus
normalement pour 2016. Ils témoignent d’une véritable croissance de l’épidémie.
En ligne de mire, comme causes principales du diabète : Surpoids, obésité,
mauvaise alimentation, sédentarité et trop faible activité physique.

En 2000, le taux de prévalence du diabète était de 2,6%. En 2006, il était déjà à
3,95%. En 2009, il atteint les 4,4% selon l’Institut de veille
sanitaire (INVS) dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire
(BEH) de novembre 2010 (N° 42-43).

En France aujourd’hui, combien de personnes sont diabétiques?

En seulement 10 ans, alors que les messages d’information et de prévention se sont multipliés, le nombre
de personnes diabétiques est passé de 1,6 à 2,9 millions.
A cela s’ajoute les diabétiques qui s’ignorent. Il y a
encore peu, on évaluait ce chiffre à environ 500 000, c’est sans doute à 600
000, voire 700 000 qu’il faut maintenant l’estimer.
Le gros des effectifs concerne toujours les diabétiques de type II, non
insulinodépendants (DNID), mais le chiffre des diabétiques de type I,
insulinodépendants (DID), est en progression également.

Les causes de l’évolution du diabète : surpoids et obésité en tête

Parmi les causes du diabète, il y a toujours les facteurs de prédisposition (gènes, antécédents
familiaux, etc.). Bien sûr, le vieillissement de la population, le dépistage
précoce et l’amélioration de l’espérance de vie des personnes traitées pour
diabète augmentent mécaniquement les chiffres. Mais ce sont surtout des facteurs
sociaux et environnementaux (liés à nos modes de vie) qui
expliquent cet accroissement constant : surpoids, obésité, manque
d’activité physique, sédentarité constituent les principales
causes du diabète en France.

Âge, sexe, conditions sociales, territoire… : les disparités du diabète

Nous ne sommes pas tous
égaux face au diabète et face aux risques de diabète. L’étude de 2009 confirme
des disparités liées au sexe (les hommes sont plus
touchés que les femmes), à l’âge (les taux de
prévalence sont plus élevés après 60 ans), aux conditions sociales,
ainsi que des disparités géographiques. Les taux de
prévalence les plus élevés en France sont toujours en outre-mer (Réunion
8,8% et Guadeloupe, par exemple, 8,1%). Fait marquant, à l’inverse de la
métropole, les femmes sont plus touchées par le diabète entre outre-mer que les
hommes.

L’étude de l’INVS confirme une grande disparité géographique sur le territoire
national. Les régions et les départements du nord-est et du
sud de la France, ainsi que les territoires d’outre mer, continuent
d’être les plus touchées par cette épidémie (Nord-Pas-de-Calais
: 5,4%). Tandis que les les régions et les départements de l’ouest de
la France métropolitaine ont les taux de prévalence les plus
faibles : Bretagne (3,0%), Pays-de-la-loire (3,6%).

Diabète et précarité

Cette disparité géographique n’est pas sans traduire des différences sociales.
Plus on est pauvre, plus on est touché par le diabète. Sur un périmètre
limité, les chiffres sont sans appel: en Seine-Saint Denis, le taux de
prévalence en 2009 est de 5.8%, alors qu’à Paris, il est de 3,2%.**

Préconisations pour endiguer la hausse

L’étude de l’INVS préconise une maîtrise de l’offre alimentaire, le maintien d’un niveau d’activité physique raisonnable et des politiques ciblées, notamment pour les plus de 60 ans et dans les zones géographiques les plus touchées. « Les solutions à cette épidémie passent par une stabilisation du surpoids et de l’obésité », conclut-elle.

*Taux de prévalence : Nombre de personnes diabétiques par rapport à l’ensemble de la population.

Bien qu’ici, d’autres facteurs (nutritionnels, origines ethniques…peuvent rentrer en ligne de compte, certaines populations étant génétiquement plus susceptibles de développer le diabète. Ce qui montre bien le caractère nutritionnel mais aussi génétique du diabète de type 2.

Sources : Institut de Veille
Sanitaire, Bulletin épidémiologique hebdomadaire (9 novembre 2010/n°42-43), p
425 à 431. Les chiffres sont exprimés en « taux standardisé de prévalence ».
Population de personnes diabétiques identifiée par l’assurance maladie et
traitée par hypoglycémiants.

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La naissance des hommes……………………………Episode 28

Le Docteur Melchior:

-” Nous sommes, dit le docteur Melchior, dans une époque lointaine qui se situe au moment où les hommes des cavernes s’organisaient en tribus.”

Tapioca :

– « Il y a longtemps qu’il y a des hommes sur terre ?

Le Docteur Melchior :

– C’est une longue histoire que celle de la terre. Des savants et les éthnologues l’ont étudiée depuis fort longtemps. Ils estiment qu’elle existe depuis plusieurs milliards d’année. A l’école, vos instituteurs ont du vous apprendre qu’il y a eu quatre grandes périodes :

– l’âge paléolithique inférieur

– l’âge palmitique moyen

– l’âge paléolithique supérieur

– l’âge mésolithique

La plus longue fut la première,1 200 000 années. Elle s’arrête en –80000 avant Jésus-Christ. A ce moment là, des embrayons de vie apparaissent sur notre planète. La terre se réchauffe, les glaces fondent et la vie devient possible, végétale d’abord, puis animale.

Gros Lard :

– “Mais que mangeaient-ils ?”

Pierrot :

– « On vient de te dire qu’il n’y avait encore personne, le coupe Pierrot. »

Saucisse :

– « Ils sont arrivés quand et d’où les hommes Docteur Melchior? . »

Le Docteur Melchior :

– « Ces questions demandent quelques précisions, dit le Docteur Melchior car tout le monde n’est pas d’accord, il ne s’agit donc que de suppositions. C’est justement vers – 800 000 ans que les premières traces de vie humaine sont repérées en Afrique. C’est l’époque « austénitique » dit il «

– « C’est vers cette période là que l’homme de Neandertal apparaît ? Des traces de vie organisée sont découverts chez les êtres vivants, ils peuvent même se tenir debout . »

Gros Lard :

– « Pourquoi, ils marchaient comment ? »

Docteur Melchior :

– « L’homme marche comme les animaux, il est couvert de poils et déambule à quatre pattes. »

Pierrot :

– « Comme Tapioca, il a du poil aux pattes. »

Tapioca :

– « Idiot, lui répondit-elle, en lui donnant une claque sur le bras. »

Docteur Melchior :

– « Arrêter de vous chamailler, dit le docteur. »

Gros Lard :

– « Mais ils mangent quoi ? dit Gros Lard pour la seconde fois. »

Docteur Melchior :

– « Dès que l’homme marche debout, son intelligence se développe, il comprend très vite l’importance du feu, mais ne sait pas encore le fabriquer. »

Saucisse :

– « Mais comment font-ils ?”

Le Docteur Melchior :

– « C’est simple, il a deux solutions, ou il le vole à une tribune voisine ou après un incendie, il récupère des branches enflammées et les conserve précieusement. »

Tapioca

– « Ils font la cuisine avec ? »

Le Docteur Melchior :

– « Non ma petite chérie, pas au début, ils s’en servent uniquement pour se réchauffer et se protéger des bêtes sauvages qui pullulent mais ont peur des flammes .

Gros lard :

– Mais ils mangent quoi ? répète Gros Lard pour la troisième fois.

Le Docteur Melchior :

– « Décidément, tu y tiens, dit le docteur. Ils mangent uniquement de la viande sauvage crue ou séchée . Elle provient de la chasse, seul moyen pour se nourrir.

Gros Sel :

– « Avec quoi chassent-ils, ils n’ont pas de fusils, demande Gros Sel. »

Docteur Melchior :

– A cette époque, ils n’ont rien, ils fabriquent des armes très simples, rudimentaires. Ils prennent des branches qu’ils taillent avec du silex, comme nos amis »

Saucisse :

– « C’est tout ? »

Gros Lard

– « C’est tout, et c’est avec ça qu’ils s’attaquaient aux mammouths, s’écrie Gros Lard. »

Le Docteur Melchior :

– « Oui, c’est très dangereux pour eux. Ces hommes doivent être très courageux ! C’est d’ailleurs pour ça que vers les années – 750 000 les hommes deviennent anthropophages. Il leur est plus facile de s’attaquer aux hommes, aux femmes, aux enfants de la tribune voisine, que d’aller traquer le mammouth, le dinosaure ou le diplodocus. Les animaux aussi sont devenus chasseurs et particulièrement friands de chaire humaine. C’est d’ailleurs plus le goût du sang que la chaire qui les attire. »

Tapioca :

– « C’est dégouttant, dit Tapioca, qui a de gros frissons. »

Pierrot :

– « N’aies pas peur, dit Pierrot , nous sommes là. »

Gros Lard :

– « Heureusement que nous ne sommes pas à cette époque, dit Gros Lard je ne voudrais pas finir dans la marmite d’Umaguma. »

Pierrot :

– « De toute façon, tu ne risques rien, ils t’auraient mangé tout cru, ils ne faisaient pas cuire les aliments, le docteur vient de nous le dire, réplique Pierrot. »

Gros Lard ne répond pas et hausse les épaules.

Tapioca :

– « Et après, que s’est-il passé ? demande Tapioca. »

Le Docteur Melchior :

– « La terre se couvre de magnifiques forêts où les animaux font la loi ;

250 000 ans ont du passer pour qu’une vraie évolution se fasse, et pour que l’intelligence de l’homme évolue. Les tribus sont de plus en plus nombreuses. Elles se disciplinent, s’organisent et apprennent à se respecter. Les hommes commencent à réfléchir pour mieux se nourrir, ils abandonnent leurs guerres fratricides au profit de la chasse aux gros gibiers. »

Gros Sel :

– « Comme nous aujourd’hui ???. »

Le Docteur Melchior :

– « Oui, c’est un peu ça. »

Tapioca :

– « Mais alors, nous sommes dans cette époque, dit elle ???. »

Gros Sel

– « Tu crois ? Mais comment font-ils pour attraper les gros monstres ? »

Pierrot :

– « Ce sont les hommes de Cro-Magnon ? dit Pierrot. »

Le Docteur Melchior :

– « Non, pas encore, l’homme de Cro-Magnon est venu bien plus tard répond le docteur. Mais les questions des enfants fusent de toutes part. Sûr qu’à l’école ils seront désormais incollable sur cette époque. »

Le Docteur Melchior :

– « Nous serions plutôt sous l’ère des homo sapiens. Les premiers dont l’intelligence est supérieure à celle des animaux. L’homme a enfin un QI. Les homo sapiens vivront 170 000 ans. La dernière période de l’ère paléolithique inférieure se déroulera sur 380 000 ans, mais évoluera peu .

Tapioca :

– « Rien que ça. »

Le Docteur Melchior :

– « Durant cette période, l’homme passera d’une nourriture exclusivement carnée et crue à une nourriture plus élaborée avec la découverte des premières cuissons. Ils apprennent à fabriquer des pièges, des filets, des trappes, ils creusent de grands trous avec des morceaux de bois piqués dans le sol, au fond. Ils recouvrent le dessus du trou de feuillages. Quand la bête approche, elle tombe sur les pics et meurt transpercée, il n’y a plus qu’à la sortir et la découper. »

Saucisse :

– « Umaguma aussi a des filets ? »

Le Docteur Melchior :

– « Oui, tu as pu t’en rendre compte le jour où nous sommes arrivés,mais lui, c’est pour chasser le petit gibier et se protéger, mais ils peuvent servir à bien d’autres choses. »

Gros Sel :

– « Quel trouille j’ai eu j’en ai presque chier dans mon froc… Ils n‘évoluent pas vite les hommes préhistoriques. »

Le Docteur Melchior :

– Surveille ton langage devant moi s’il te plait il n’est pas digne d’un Chevalier à qui j’ai confié une mission. Mais, Je ne te le fais pas dire. Vers – 50 000 avant JC , est arrivé l’ère paléolithique moyen. Il durera 10 000 ans, cinq fois plus que l’ère moderne d’où nous venons. C’est l’époque des gros mammouths à la peau laineuse, très prisée pour faire des vêtements chauds. Mais dans l’ensemble, l’homme se nourrit essentiellement de viande crue. »

Gros Lard vexé par la réprimande du Docteur Melchior se tait en baisant la tête il regarde le sol et dessine avec un bout de bois.

Saucisse :

– « C’est quand même dégoûtant . »

Tapioca

– « Ca devait sentir mauvais, ils n’avait pas de réfrigérateur pour la conserver. »

Le Docteur Melchior :

– « Oui, ils y arrivent difficilement, répondit Melchior, mais ils ont de l’eau pour la faire cuire ou ils en font de la viande séchée. La plupart la mangent immédiatement. Ces 10 000 ans permettent à l’homme de préparer le début d’une organisation sociale, mais il chasse toujours avec des bois taillés et des pierres qu’ils lancent. A partir de cette époque, les savants remarquent une évolution sociale et technique sensible. C’est la période où nous sommes depuis deux jours . »

Tapioca :

– « Umaguma et les siens sont des hommes de Cro-Magnon ! s’exclame Tapioca. »

Le Docteur Melchior :

– « C’est l’ère paléolithique supérieure, elle va nous conduire jusqu’à la naissance de Jésus. » Ecoutez moi bien, je vais vous faire un résumé de cette dernière période pour que vous puissiez vous y retrouver dans tout ça.

Nous allons l’appeler la période de l’homme moderne ou celle de l’homo sapiens qui donnera sur la fin l’homme de cro-magnon….

Il faut que vous sachiez que les ancêtres directs de l’Homme
moderne ou Homo sapiens sont venus d’ Afrique par le littoral méditerranéen ou
par le nord des Alpes, via l’Europe centrale en plusieurs vagues.

Les premiers Homo sapiens seraient
apparus il y a 200 000 ans, probablement en Afrique.

Ces Hommes modernes se sont implantés sur toute la planète. Ils
ont atteint l’Australie en bateau il y a 50 000 ans environ et l’Océanie il y a
quelques milliers d’années. Ils sont passés à pied en Amérique il y a 30 000 à
15 000 ans, par le détroit de Behring alors à sec.

Tapioca:

– ” Mais à quoi ressemblaient t’ils ”

Le Docteur Melchior en faisant un effort pour se souvenir:

– ” Si ma mémoire ne me trahit pas, ils n’avaient pas de grandes différences avec ce que nous sommes…Ce sont les cousins d’Umaguma

les caractéristiques des premiers Homo
sapiens il me semble et à

quelques différences près, nous
ressemblaient comme des jumeaux.

Ils ont le crâne long et étroit alors que le nôtre est plus rond,

leur front est haut vertical et bombé et leur ace verticale, large et basse.

Ils ont les arcades sourcilières peu marquées et leurs dents sont analogues aux nôtres. je me souviens d’une étude de leurs crânes par un de mes amis…Nous avions notés que leur capacité crânienne était de 1 650 cm3 pour les premiers sapiens à 1350
cm3 pour l’homme actuel. Leur taille moyenne était proche de la nôtre, environ 1,70 à 1,80 pour les hommes et ‘1,60 pour les
femmes….

Des sites géologiques découverts en Israël ont
révélé qu »une forme primitive d »hommes anatomiquement modernes occupait déjà cette région, il y a 92 000 ans.

En parallèle, les néandertaliens occupaient cette région avant et après les
Hommes modernes. 11 crânes découverts à Skhûl, en Israël. ont initialement été
classés comme néandertaliens, les paléontologues pensent aujourd’hui qu’ils
appartiennent au genre Homo sapiens. Ce n’est pas une science toujours exacte…Nous sommes souvent dans l’approximation de plusieurs milliers d’années.

Les premiers Homo sapiens parlent
bien sûr mais quelle langue, ça on ne le sait pas, moi même je ne connais pas tous leurs dialectes utilisés.

Pierrot:

– ” Pourtant Docteur, vous avez avec eux, vous les avez côtoyé:

Le Docteur Melchior:

Je suis venu sur terre, pour préserver l’art de vivre et le faire évoluer. En aucun cas je ne peux corriger la science car je modifierai le cours de l’histoire et je n’en ai pas le droit. Je dois vous montrer les choses telles qu’elles sont, vous protéger mais ne rien toucher, ne rien changer et tout accepter..

Pierrot:

– ” Mais nous?”

Le Docteur Melchior:

– ” Vous se sera pareil, vous voyez, vous entendez des choses mais vous n’intervenez pas.” On ne change pas le cours de l’histoire, c’est notre mission, voir, entendre, apprendre, repartir…et se taire. Par contre vous serez plus tard des génies de la paléontologie. mais je n’ai pas fini de vous dire que,jusqu »en 1997, les fossiles d »Homo
sapiens les plus anciens découverts en Afrique notamment en Afrique du Sud
dataient de 130 000 à 100 000 ans. Les plus anciens hommes modernes avaient été
découverts en Israël et affichaient 115 000 ans. Mais la découverte d ‘un nouvel
homo sapiens, baptisé Homo sapiens idaltu, va remettre tout en cause.

Les chercheurs ont découverte des plus anciens crânes
d’Homo sapiens

l’ homme moderne serait apparu en
Afrique il y a 195.000 ans. En 2005, Des chercheurs ont daté précisément deux
crânes, Omo I et Omo II, découverts en 1967 le long du rift éthiopien. Ils présentaient une anatomie différente. Omo I serait plus évolué que Omo II dont certains caractères restent primitifs.

Dans un article publié dans la revue
Nature, mon ami Ian McDougall et ses coéquipiers ont livré la datation précise des
couches géologiques dans lesquelles ont été trouvés les deux fossiles et
affirment que ces crânes sont actuellement les plus vieux représentants de
l’Homme moderne.

«Jusqu ‘à présent les paléontologues
dataient l’apparition d ‘Homo sapiens en Afrique vers 150.000 ans et
l’ apparition des premiers caractères de cette espèce chez des Homo erectus
évolués vers 250.000 ans » a précisé Marie-Hélène Moncel, du département de
Préhistoire du Muséum d’Histoire Naturelle que je connais bien.

Avec ces nouvelles datations, notre
ancêtre, le premier Homo sapiens, vieillit. C ‘est une découverte primordiale
quand on sait que les objets les plus anciens retrouvés en Afrique datent de
70.000 ans , les premières sépultures de 90.000 ans au Moyen-Orient et l’ art
pariétal de 35.000 ans en Europe.

L’homme de Cro-Magnon était un
véritable artiste et cerains ont réalisés de véritable œuvres d’art peintes sur
les murs de leurs cavernes comme en Dordogne fiefs d’une zone très connue des chercheurs…

Mais…. parlons de cet homo sapiens Idaltu reprend t’il devant les gosses médusés par son histoire……

L’ équipe d’une autre vieille connaissance Tim White a mis
au jour en 1997deux crânes d’adultes et celui d’un enfant âgé de six ou sept
ans, près du village de Herto, dans la dépression de l’ Afar à Est de
l’Éthiopie.

Ils sont considérés comme les plus anciens fossiles du prédécesseur immédiat de
l’homme moderne et confortent l’hypothèse selon laquelle l’ espèce humaine
serait apparue en Afrique en premier.

Vous connaissez donc l’époque où nous sommes et vous assistez en direct à l’évolution de l’homme moderne qui va nous conduire jusqu’aux années moderne grâce à une grande accélération qui en est ici, aujourd’hui à ses balbutiements…

Les enfants sont bluffés, et réfléchissent au long monologue du Docteur Melchior. Ils ont plus appris en quelques minutes qu’en cinq ans d’école….

Seul, Saucisse sort du silence en disant:

– ” A l’école, c’est moi qui vais en apprendre au Maître sachant aussi que leur histoire est loin d’être terminée. Mais, cette fois les petits comme les grands savent parfaitement ou ils en sont ce qui d’ailleurs, n’est pas fait pour leur déplaire…..

A suivre pour le 29 ième Episode….

Trucs et Astuces du Vin de D à F – avec la bouche

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Les Mots de la bouche… D à F

Dur
S’applique à un vin
trop acide et astringent.

Effervescent
Qualifie un vin qui
dégage des bulles de gaz. On trouve dans cette catégorie les vins perlants, les
vins pétillants et les mousseux.

Empyreumatique
Famille aromatique qui
caractérise des vins élevés dans le bois neuf et qui regroupe les odeurs de
cuit, de tabac, de brûlé, de fumée, de fumé, de caramel, de chocolat, de cacao,
de pierre à fusil, de silex, de poudre, de torréfaction, de grillé, etc.

Enveloppé
Se dit d’un vin qui est
riche en alcool, du moelleux et gras.

Épais
Qualificatif d’un vin
très coloré qui donne une impression de lourdeur et d’épaisseur dans la bouche.

Épanoui
Se dit d’un vin
équilibré qui a acquis toutes ses qualités de bouquet.

Epicée
Famille aromatique qui
regroupe les arômes d’épices comme la cannelle, le clou de girofle, la noix de
muscade, le poivre.

Equilibré
Qualifie un vin dont
les saveurs sont en harmonie. L’acidité, le moelleux et l’astringence
s’équilibrent mutuellement.

Ethérée
Famille aromatique qui
rappelles les odeurs de pomme verte, de banane verte, de bonbon acidulé, de
cire à meubles, de bière, de vinaigre,…

Étoffé
Qualifie un vin qui est
plein et ample.

Eventé
Se dit d’un vin qui est
resté trop longtemps au contact et l’air et a perdu son goût.

Extra-brut
Qualifie un vin
effervescent dont la teneur en sucre s’approche de 10 grammes par litre.

Faible
Qualifie un vin qui n’a
ni ampleur ni caractère.

Fatigué
Se dit d’un vin qui a
provisoirement perdu ses qualités (après un transport par exemple) et qui a
besoin d’un temps de repos pour les recouvrer.

Féminin
Se dit d’un vin qui est
léger et tendre.

Ferme
Qualifie un vin
légèrement dur mais tout de même agréable.

Fermé
Se dit d’un vin de
qualité qui est encore jeune et n’a pas encore eu le temps d’acquérir un
bouquet prononcé, il doit donc attendre avant d’être dégusté.

Finesse
Caractéristique d’un
vin élégant et délicat.

Florale
Famille aromatique qui
regroupe toutes les odeurs de fleurs comme le tilleul, le jasmin, la rose,
l’aubépine, l’églantine, la tulipe, mais aussi le miel, la cire d’abeille…

Fondu
Qualifie un vin
généralement âgé dont les différents caractères sont harmonieusement mélangés
et forment un ensemble homogène.

Fort
Qualifie un vin très
alcoolisé.

Frais
Qualifie un vin qui est
légèrement acide mais sans excès, et qui procure une impression de fraîcheur en
bouche.

Franc
Se dit d’un vin ou de l’un de ses aspects (couleur, bouquet, goût…)
qui n’a ni défaut ni ambiguïté.

La nutriton une amie de chaque instant !!!

Mademoiselle nutrition

L’importance d’une bonne nutrition n »est pas une idée nouvelle… Déjà 400 ans avant JC
Hippocrate disait que “l’alimentation était notre première médecine”,
et selon la médecine chinoise millénaire, les aliments sont aussi des remèdes
dont il importe de respecter un mode d’emploi bien précis pour prévenir et même
traiter les maladies.

Des carences et des hommes

Au siècle dernier, on a démontré le lien entre les carences
alimentaires et des maladies graves. Ces différentes formes de la malnutrition
restent de nos jours des problèmes de santé publique dans les pays en
développement, comme la cécité due à la carence en vitamine A ou le crétinisme
dû à la carence en iode. Cependant, c’est bien après la disparition des grandes
carences nutritionnelles en Europe qu’est née l’idée qu’en dehors de toute
malnutrition certaines maladies pouvaient être liées à des facteurs nutritionnels,
et depuis les années 60, la recherche sur les liens entre alimentation et santé
a fait d’énormes progrès.

Un problème de santé publique

Il est maintenant prouvé que les deux plus grandes causes de décès en France –
maladies cardio-vasculaires et cancers – sont liées à notre façon de manger. On
sait aussi que les facteurs alimentaires sont associés à la survenue de bien
d’autres maladies très répandues comme le diabète, l’ostéoporose ou l’obésité
et qu’une “bonne” nutrition est un facteur clé pour une
“bonne” santé. Par exemple l’athérosclérose, phénomène de
durcissement de la paroi des artères, commence parfois tôt dans la vie et peut
être stoppée voire inversée si on limite les acides gras saturés dans
l’alimentation. De même on peut être prédisposé génétiquement au diabète mais
ne jamais être touché par la maladie si on maintient un poids acceptable. Enfin
on connaît l’importance de consommer des fibres alimentaires pour diminuer le
risque de cancer du colon.

Aliments et performance

Mais au-delà du rôle protecteur ou à l’inverse “à risque” de certains
nutriments (vitamines bénies, cholestérol banni !), la notion d’une meilleure
alimentation garante d’une meilleure santé au sens large a fait son chemin. Le
rôle des aliments eux-mêmes et des comportements alimentaires sur les
performances physiques et intellectuelles, sur la résistance aux infections ou
encore dans la lutte contre le vieillissement sont communément admis. Il est
également clair que la nutrition seule n’est pas l’unique gage pour une
meilleure santé ou pour une vie plus longue, mais qu’elle intervient en
complément de la pratique régulière d’exercice physique, de la réduction de la
consommation de tabac et d’alcool, du contrôle du stress, d’une limitation de
l’exposition aux risques environnementaux et autres facteurs d’amélioration de
la qualité de vie.

Trouver un équilibre

La base d’une bonne nutrition repose sur l’équilibre, la variété et la modération
de notre alimentation. Pour rester en bonne santé le corps a besoin d’une
certaine proportion de glucides, de lipides et de protéines et aussi de
vitamines et de minéraux. Or l’alimentation moderne urbaine est souvent
déséquilibrée, voire déstructurée et va de paire avec une vie de plus en plus
sédentaire. Le rétablissement de bonnes pratiques est plus difficile qu’il n’y
paraît et l’éducation nutritionnelle doit commencer très tôt, surtout lorsqu’on
voit l’obésité infantile augmenter dans des proportions inquiétantes ces
dernières années.

Des perspectives d’avenir

Aujourd’hui la science nutritionnelle est devenue plus importante que jamais, et à côté du
développement de nouvelles connaissances scientifiques se multiplient des
théories plus ou moins valides sur les vertus des aliments et régimes miracles
ou au contraire diaboliques. En dehors de l’argument de fond parfois commercial
ou par souci de simplification rassurante pour le consommateur, l’attribution
de tant de bienfaits ou de tant de maux à l’aliment a tendance à raccourcir et
à déformer des vérités scientifiques longues et difficiles à établir sur les
liens entre alimentation et santé. Ainsi, même si certains aliments sont
meilleurs que d’autres aucun d’entre eux n’est mauvais en soi car il s’agit
toujours d’équilibre, de variété et de modération.

Bonnes pratiques alimentaires

Dans l’état actuel des connaissances, on a mis en évidence le rôle de certains
aliments comme facteurs de risque ou en contraire comme protecteurs face aux
maladies. La diététique recommande les “bonnes pratiques
alimentaires” pour tout le monde et des mesures spécifiques pour les
malades ou pour ceux qui souhaitent perdre quelques kilos. Pourtant la
nutrition reste un énorme domaine scientifique à explorer et la recherche bat
son plein à travers le monde sur des sujets complexes tels que les besoins
nutritionnels de l’organisme, le rôle des facteurs génétiques sur l’état
nutritionnel ou le mode d’action des nutriments et leur effet spécifique sur
l’apparition des maladies.

C’est pourquoi dans les années à venir les recommandations en matière de nutrition
sont appelées à prendre encore plus d’importance et à devenir de plus en plus
précises en terme de prévention et de traitement des maladies.

Rencontre dangereuse ………………………………Episode 27

Saucisse :

– « Des ours bruns, ça va pas, pourquoi pas des loups s’exclame t’il !!! »

A mesure qu’ils avancent, ils les voient mieux. Une maman et ses oursons sont effectivement en promenade. Tapioca prend son appareil photo et les fixe sur la pellicule pour l’éternité.

La maman est grosse, elle a un pelage brun et tire une langue toute rose. Elle doit avoir soif. Elle surveille bien ses petits. Dès qu’ils s’éloignent un peu, elle va les chercher et les ramène autour d’elle . Le male n’est pas là,

Umaguma:

– ” c’est ce qui m’inquiète, il doit être à la chasse. Il faudra se méfier sur le chemin du retour, on ne sait jamais dit Umaguma au docteur.

Les oursons s’en donnent à coeur joie, et courent dans tous les sens. cabriolent, coursent, jeux ponctuent leur liesse de bébés en liberté. Ils crient, grognent,r ronronnent en allant vers un coin de la rivière, facile d’accès par une petite plage de sable. De bon coeur et de bonne humeur ils se jètent dans l’eau fraîche pour s’y rafraîchir. La mère fait de même.

Au bout d’une quinzaine de minutes de jeux incessants la mère sort de l’eau et les oursons font de même. Arrivé sur le pré, ils s’ébrouent et secouent leurs amples pelages comme le fond si bien les chiens quand ils sont mouillés. Un geyser est expulsé de leurs poils et retombent en fines gouttelettes sur le sol.Les oursons reprennent leurs jeux turbulents pendant que leur mère assise dans l’herbe se laisse sécher par les rayons du soleil.

De temps en temps ils retournent se fraîchir à la rivière. Au bout de longues minutes la Mère, et se redresse sur ses pattes inférieure, elle est immense debout…Elle donne le signale et ils s’en vont comme ils sont venu en troupe joyeuse de s’être bien amusés. Ils pénètrent dans les sous-bois et se fondent peu à peu dans la couleur des sous bois.

Umaguma fait signe au docteur qu’il est temps de rentrer. Ils se retirent en silence, et repartent comme ils sont venus. Au retour, ils font très attention aux rencontres indésirables. Mais tout se passe bien, ils reviennent sans encombre vers leur camp.

Dès le sommet de la colline dépassé, le danger est écarté et les petits Umagums détalent la pente, Pierrot et sa bande les suivent en courant pour regagner le campement. Ils font la course à travers les rochers. Les 500 mètres sont parcourus en quelques minutes, mais à ce jeu là, les 5 petits Umagums sont déjà arrivés, que Pierrot et les siens en sont encore à mi-parcours. Ils ne sont pas de taille à lutter avec eux en vitesse pure.

Quand ils arrivent enfin, leurs petits copains les attendent sur le haut d’un rocher, la sagaie à la main et font semblant de les embrocher. Ils sont fiers d’avoir gagné la course..

Tapioca met sa main dans celle de Pierrot. Il lui serre comme nous le faisons pour dire bonjour à quelqu’un. Elle secoue son bras plusieurs fois. Le geste amuse bec d’anguille qui le fait avec la Goulue, puis avec Pierrot. . Amusé, il serre sans cesse la main de Pierrot. Il ne s’arrête plus. Les autres ne voulant pas être en reste, serrent à leur tour la main de leurs petits camarades et tout le monde rit de toutes leurs forces de ce nouveau jeu.

C’est dans cette ambiance qu’Umaguma, Melchior et Uma les trouve, c’est un climat de franche rigolade. On dirait qu’ils se connaissent depuis toujours.

A leur vue , ils se précipitent sur eux et recommencent leur jeu dans un état d’excitation joyeuse, et d’éclats de rire général. Mais la soirée s’avance, Uma doit préparer à dîner pour tout le monde.

Elle quitte le groupe pour s’enfermer dans la caverne. Elle avance à petits pas, jusqu’au fond pour aller chercher du bois sec et raviver le feu. Elle prend un bûche, se retourne et ….aperçoit devant elle, une énorme bête toute poilue, debout au fond de la caverne qui avance vers elle en grognant.

Elle pousse un grand cri, laisse tomber sa bûche en reculant jusqu’à la sortie le plus vite possible.

La bête s’avance, mais elle ne voit pas encore Uma, elle la sent, il fait trop sombre, mais elle est menaçante battant l’air avec ses pattes avant.

A son cri tout le monde se retourne, Umaguma se précipite à l’intérieur mais à peine a-t-il fait quelques pas qu’il aperçoit Uma sortant à reculons, avec derrière elle un ours énorme qui s’avance en geignant et gesticulant.

Son corps déployé au-dessus de ses pattes arrières avoisine les trois mètres de hauteur. C’est un ours brun en quête de nourriture. Il s’est fait surprendre dans la caverne.

Il a certainement aussi peur qu’eux. Tout le monde est là immobile devant ce spectacle et retient son souffle. Si l’ours donne le moindre coup de pattes en avant il va déchiqueter la pauvre Uma avec ses griffes noires toutes ressorties.

Le Docteur Melchior est à 10 pas, impuissant. Il pressant le danger. L’ours n’est pas un animal méchant, il n’attaque pas l’homme, sauf pour se défendre ou quand il a faim. C’est justement le cas . Là, il peut se révéler un véritable adversaire, rusé, puissant et incontrôlable c’est risqué.

L’ours s’avance toujours vers Uma, il est à un mètre à peine d’elle. Il va la lasserer au moindre coup de patte. Il doit penser qu’elle lui barre le passage. Sans plus réfléchir, le Docteur Melchior saisit son pistolet, l’arme et vise l’œil et tire.

La tête de l’ours explose dans la même seconde que la détonation, le sang gicle , ses pattes se dérobent sous lui, il n’a rien du comprendre, rien sentir. Le coup de feu a éclaté comme un coup sec et l’écho le ramène quelques secondes plus tard porté par l’air tiède de la nuit tombante.

L’ours s’effondre en silence, mort. La balle a fait mouche du premier coup. Heureusement, une simple blessure aurait pu avoir de graves conséquences. Uma se laisse tomber sur les genoux, elle n’y comprend plus rien, elle a entendu comme un claquement sec comme un coup de tonnerre et la bête s’est affaissée devant elle.

La surprise passée, Umaguma est venu relever Uma, il est heureux car elle n’a rien. Les enfants s’approchent de l’ours mort, pas trop prês, mais ils ne sont pas fous, ils voient le sang couler de son oreille et de sa bouche.

Tapioca

– « Ce n’était pas la peine d’aller les chercher aussi loin. Il fallait les attendre ici. Maix clic, clic elle en profite pour faire quelques photos.

Umaguma explique au Docteur Melchior que d’habitude, il met toujours des filets, quand il quitte le camp. Aujourd’hui il a oublié. Cette erreur aurait pu être tragique.

Dorénavant, il s’en souviendra. Il dit au docteur…

– « Ce doit être le mâle du couple de cet après-midi. Il est parti chasser, il savait la caverne habitée, il pensait y trouver de la nourriture. Il a été attiré par les odeurs de cuisine, il n’a vu personne, et s’est installé. Note retour l’a surpris. Il s’est trouvé pris au piège. Il voulait fuir, mais il y avait trop de monde. Il a pris peur et devenait méchant. »

Mais une chose travaille Umaguma. Comment le Docteur, par qu’elle magie étant à dix pas au moins il a abattu l’ours.

Umaguma pensif:

– « Mais comment Le Docteur Melchior a t-il fait pour tuer l’animal qui était à six pas se demande t’il? Il a seulement aperçu de la fumée qui a traversé l’entrée de la caverne en laissant derrière lui une odeur de brûlée. Troublés les Umagums, ne posent aucune question au Docteur Melchior qu’ils prennent pour un Dieu sorcier possédant des pouvoirs magiques et bien réels.

Ils se mettent tous autour de l’ours et le traînent dans un coin de la clairière. Il faut le dépecer, récupérer la peau. Elle fera des heureux cet hiver. Ils auront de la viande pour plusieurs jours . Avec ces nouvelles bouches à nourrir, c’est une très bonne chose, Umaguma n’aura pas à aller chasser demain. Le couteau de Pierrot, celui du docteur et le canif de Saucisse font merveille. Bec d’anguille et Umaguma ont appris depuis à s’en servir.

La bête est dépecée, découpée, la viande est rangée. En moins de deux heures tout est terminé. « Il est près de neuf heures du soir, dit le Docteur melchior en regardant sa montre et nous n’avons pas encore dîné. Quelle journée !!! »

Mais le docteur a l’’air triste. Il a abattu l’ours, C’’était certes nécessaire, mais maintenant une maman et ses cinq petits cherchent leur père et mari. Ils ne le reverront jamais. Quel gâchis.

Les autres dans la caverne voient les choses différemment.

Pendant qu’Umaguma et les enfants rangent la viande, Uma prépare des grillades. Elle les fait cuire sur des pierres chaudes. Une bonne odeur de viande grillée flotte dans la caverne.

Tous sont fatigués, le repas est ingurgité rapidement et ils vont tous se coucher. Gagnés par le sommeil, ils s’endorment tous profondément .

Seul le docteur n’arrive pas à trouver le sommeil. Il est angoissé, il repense à son geste. Que pouvait-il faire ? Le coup de feu résonne encore dans sa tête. Il n’est pas revenu et remonté le temps pour changer le cours de l’histoire. Il n’a pas le droit de tuer, même un animal.

La magie de la mort de l’ours a impressionné leurs hôtes. Ils ont eu peur de l’ours mais également ont été surpris par la puissance divine du Docteur Melchior, mais n’ont pas osé lui en parler. Tuer un ours à 10 pas de lui, n’est pas une chose commune dans ce monde préhistorique et seul un sorcier, possédant la puissance divine, peut le faire. C’est ce que se disent de leur côté Umaguma et les siens en pensant au Docteur Melchior et ses cinq naufragés du ciel.

de son côté le Docteur Melchior se promet de tout expliquer à Umaguma demain. Ne pouvant trouver le soleil, il ouvre son sac retire des bouteilles, un rouleau de papier, des ciseaux, des épingles à linge et met ses lunettes de nuit qui lui permettent de voir dans le noir. Il va chercher plusieurs bols qu’il remplit de liquide venant de ses bouteilles. Il sort d’une poche de son sac, la dernière pellicule de Tapioca et entreprend de la développer. Ils auront tous une sacré surprise le lendemain.

En fait il développe sa dernière pellicule. après les avoir découper image par image, il les place dans un bol ou est contenu le liquide révélateur, puis il les saisit dans avec une pince pour les placer dans le fixateur. Il contrôle chaque photo et semble satisfait du résultat. pendant le bain des photos, il sort une cordelette qu’il attache entre deux pierre au-dessus de sa litière.

Puis il retire chaque photo de son bain et les accroche au fil avec une pince à linge pour les faire sécher. Il range tout, récupère le liquide des bols qu’il lave avec précautions et les repose sur une pierre. Fatigué par sa journée harassante il s’allonge sur sa couche et s’endort cette fois rapidement en pensant que beaucoup seront surpris demain en voyant les photos.

Le lendemain matin, Uma se lève de bonne heure, dès la levée du jour. Elle sort de sa grotte pour vérifier la cuisson de ces bols. La braise s’est consumée, la cendre est presque froide. Avec une feuille de caoutchouc, elle les époussète. Elle souffle dessus avec sa bouche. Les cendres s’envolent. Elle admire son travail en véritable artiste qu’elle est.

Les six bols sont là, enserrés dans la glaise. Avec un morceau de bois effilé, elle découpe la terre autour et les ressort un à un. Puis avec sa main et ses doigts, elle les lisse pour affiner l’ extérieur. Elle les regarde dans tous les sens pour inspecter une dernière fois son travail.

Avec précaution, elle les range les uns dans les autres et les ramène sous son bras dans la caverne. Devant chacune des places des enfants de Melchior comme elle les considère, elle pose un bol, pour que chacun ait le sien en se réveillant.

Dès qu’ils sont levés, les enfants sont surpris d ’avoir dormi si longtemps, c ’est vrai, la journée d’hier fut forte en émotion et on aurait été fatigué à moins. Saucisse apparaît en se frottant les yeux, les cheveux en bataille et la trace des feuilles imprégnées sur sa joue résultat d’une mauvaise position en dormant. Les autres suivent à quelques minutes d’intervalle. Pierrot cherche ses chaussures, Tapioca ses habits. Chacun déambule comme un automate en attendant d’être complètement réveillé.

Le Docteur Melchior rentre dans la caverne après une petite marche matinale jusqu’au bord de la rivière pour s’ébrouer :

– « Eh bien , dit il, réveillez-vous. » Ils ont du bien récupérer se dit Le Docteur, à cet âge, la fatigue n’a pas de prise sur l’organisme. »

Gros Lard et Tapioca:

– « Nous sommes fatigués, nous avons mal aux jambes. » disent gros lard et Tapioca, avec une voix enrouée, presque coincée.

Le Docteur Melchior:

– ” vous avez pourtant perdu la course…” fit t’il d’un air moqueur

Gros lard:

– ” D’accord mais ils sont sur leur terrain…”

Le Docteur, Melchior:

– Même la petite est arrivée avant Pierrot…”

Tapioca:

– ” oui mais elle n’avait pas de sagaie…”

Le Docteur sortant de sa poche les photos qu’il a développées hier soir les poses sur la pierre en disant:

– ” Regardez ça , c’est plus intéressant:

Tapioca et gros lard regarde les photo en s’écriant:

– ” Oh merci Docteur, Merci Docteur…Pierrot, Saucisse, Gros Sel venez voir…”

Alertés par les cris, c’est toute la famille qui rapplique et regarde les photos prises par Tapioca.

Le Docteur explique aux Umagums médusés que ce sont les clics fait par la boîte noire de Tapioca qui permettent de faire des photos. Mais personne ne comprend comment a t’elle fait pour qu’ils se retrouvent tous seuls ou en famille sur une petite feuille eux qui sont quand même d’une certaine taille même s’ils sont tous plus petits que nos naufragés du ciel.

Mais ils sont heureux de se voir comme quand ils se regardent dans l’eau , c’est magique pour eux et se montre les uns aux autres en poussant des cris de joie et d’exclamation, mais quand ils voient les photos des oursins jouant dans l’eau ou dans le pré, ils sont au paroxysme de leur excitation et n’arrivent pas à saisir comment à la fait pour les emprisonner à distance dans sa feuille.Même Umaguma est médusé, car il savait le Docteur Sorcier, mais voilà que la petite s’y met aussi.

Le Docteur, fait assoir tout ce petit monde et explique détail par détail ce qu’est la photographie, comment ça marche etc…Chacun l’écoute avec respect conscient de vivre quelque chose extraordinaire. Le Docteur Melchior prend une photo de tous ensemble et explique que ce soir, quand il fera lui il en fera le développement devant eux pour qu’ils comprennent. Chacun a hâte d’être arrivé à la nuit pour comprendre et découvrir ce miracle.

Uma les observe tous du coin de l oe’œil, Umaguma a travaillé à l’ extérieur, aidé par ses enfants, depuis le lever du jour.

Le Docteur Melchior est assis, il vérifie maintenant ses calculs avec son ordinateur:

– ” Vous savez, dit il il est presque midi, c ’est l ’heure de se mettre à table. Chevaliers, l’avenir appartient qu’à ceux qui se lèvent tôt.

Pierrot :

– « A la maison, ma mère me réveille quand mon père part voir ses vaches, et j’entend toujours le réveil. A sept heures, l’usine sonne, nous savons toujours l’heure qu’il est . »

Gros Sel y va de son petit mot :

– « Vous oubliez le carillon de Monsieur le Curé qui sonne tous les quarts d’heure même la nuit. Ici, c’est le silence total. »

Saucisse :

– « J’ai faim, dit t’il. »

Le Docteur Melchior :

– « Le contraire me surprendrait. ».

Uma apporte sur la table , une belle corbeille de fruits frais qu’elle est allée cueillir pour les enfants.

Tapioca s’approche du panier, prend un fruit et va s’asseoir près de sa pierre . Elle regarde autour d’elle et s’arrête surprise :

– « Regardez ! dit-elle. »

Les enfants ensemble :

– « Quoi ? « .

Tapioca :

– « Regardez le travail d’Uléma, les bols, comme c’est gentil, ils sont pour nous ? demande t-elle ? Oh ! Qu’ils sont bien réussis. »

Chacun se précipite, ils ont enfin compris qu’ils sont pour eux, ils ont chacun le leur. Uma les leur a offert avec gratitude. Ils regardent le bol dans tous les sens et n’en reviennent pas. La peinture en moins, ils sont la réplique parfaite de ceux dans lesquels leur maman leur sert le petit déjeuner chaque matin.

Tapioca se lève, s’approche d’Uma et l’embrasse sur les deux joues. Celle-ci se retire apeurée. Les enfants rient.

Le docteur Melchior explique à Uma que c’est une coutume de chez nous pour remercier les amis quand on est heureux. Elle comprend et se laisse cette fois embrasser sur les deux joues par les cinq garnements.

Toute fière, elle veut elle aussi dire qu’elle est heureuse et elle se jette au cou du Docteur Melchior et l’embrasse. Il devient rouge de confusion et ne sait plus comment s’en dépêtrer. Les enfants éclatent de rire.

Leurs fruits dans les mains ou dans la bouche, ils sortent dire bonjour à tout le monde.

Le Docteur Melchior :

– Je vous emmène à la source pour prendre un bain et vous laver, vous devez en avoir besoin , dit le docteur.

Accompagné par Umaguma, Uma et tous les enfants, la grande famille descend en s’amusant comme des fous vers la source. A la vitesse où ils vont, ils y arrivent en quelques minutes. Ils se déshabillent et prennent un bon bain. Quand les enfants d ’Umaguma découvrent le savon ils s’amusent de le voir glisser entre leurs doigts, de la mousse et de la bonne odeur qu’il dégage.

Tapioca leur apprend à se laver les cheveux. Ce ne sont que cris, ils s’arrosent copieusement. Seule la Peste ne veut pas être nettoyée. Tapioca et la Goulue la prennent par les pieds et les mains et la jettent au milieu de l’eau. Toute trempée, elle crie, elle pleure mais elle ne trouve pas ça désagréable du tout.

Umaguma et le Docteur Melchior arrivent en pleine guerre d ’arrosage. Les enfants s’attrapent, se poussent, tombent, s’interpellent, sautent dans l’eau à pieds joints à partir de roches surplombant la rivière. Les plus grands plongent et s’enfoncent dans l’eau comme des poissons.

Mais l ’heure tourne, le docteur les fait sortir du bain. Ils se sèchent et regagnent leur camp. Il est l’heure de passer à table et de se sustenter allègrement.

Chaque jour leur apporte leur lot de surprises et de découvertes. Quelle belle histoire ils vivent. Le Docteur Melchior n’est pas déçu. Leur aventure leur aura appris beaucoup de choses et ils ne seront pas prêts de l’ oublier. C’était peut être ça la mission qui lui a été confiée par Dieu.

A la fin du repas, Uma range un peu la caverne,la Goulue, la Peste et Tapioca l aident. Bec d ’anguille, Feuille de chou et Moule à Gaufre partent avec leur père pour travailler.

Pierrot demande au Docteur Melchior de bien leur expliquer la période dans laquelle ils sont. Il les emmène dans un coin, devant la grotte et s ’assoit par terre. Les enfants l’imitent, Tapioca vient les rejoindre, son travail terminé. Il est 14 heures, le soleil est haut dans le ciel et le Docteur melchior commence une bien belle histoire :

Celle de la naissance des hommes!!! .

A suivre …28 ième épisode…..

Trucs et astuces du jour (14 mars 2011)

Monsieur je sais tout

Notre quotidien est souvent perturbé par de petits contretemps, des détails désagréables qui nous contrarient et pour lesquels nous n’avons pas de solution. Nous avons pensé à demander à Monsieur Malin à vous renseigner de façon hebdomadaire, sur diverses façons de vous faciliter la vie.

Tu l’as dit bouffi !!!

Comment soigner ses yeux rougis….

La journée a été difficile, vos yeux sont rouges et gonflés? Voici une solution
toute naturelle. Prenez deux sachets de thé à la camomille, humectez-les d’un
peu d’eau et appliquez-les sur vos paupières et ce, durant 15 minutes…. ?

Comment nettoyer des doigts jaunis par le tabac… ?

Voici une petite astuce que les fumeurs invétérés apprécieront sûrement. Si vos
doigts ont jauni, suite à votre mauvaise habitude, frottez-les sur la peau
intérieure d’une banane, toute trace disparaîtra, ainsi que l’odeur.

Comment enlever l’odeur de chat… ?

Les mauvaises odeurs émanant de la litière de votre chat vous dérangent? Essayez ce
petit truc, simple et efficace. Étalez quelques pages de vieux journaux au fond
de celle-ci et les mauvaises odeurs seront ainsi absorbées.

Comment rendre les poils au poil… !!!

Vous trouvez les poils de votre chat ou de votre chien un peu ternes? Ajoutez un peu
d’huile végétale à la nourriture. Son pelage deviendra doux et luisant!

Comment nettoyer son four micro-ondes… ?

Pour vous faciliter la tâche lorsque vous nettoierez votre four à micro-ondes,
faites ce qui suit. Faites-y bouillir un volume d’eau dans un grand bol pendant
quelques minutes et laissez celui-ci dans le four, de façon à ce que la vapeur
s’en dégageant se dépose sur les parois du four. Passez ensuite un coup
d’éponge.

Comment avoir des vitres propres…propres… !!!

Pour que vos vitres deviennent éclatantes, froissez une feuille de papier journal,
imbibez-la d’alcool à 90°, et frottez en dessinant des cercles. Le résultat est
garanti!

Comment cuire un poulet dans salir son four…?

Le cuire dans une cocotte de verre. Les infra rouge en traverser le verre seront plus puissants et diffusés de façon plus égale. Il n’y aura pas d’éclaboussures dans le four. La cocotte se lavera facilement au lave vaisselle.

Comme les infra rouge seront plus puissants , il faudra baisser l’intensité du four donc sa consommation d’électricité qui n’est pas négligeable quand on fait cuire un poulet.

Trucs et Astuces du Vin de A à D – avec la bouche

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Les Mots de la bouche…

Après les mots du nez,
des yeux voici ceux de la bouche sélectionnés par notre ami Paulo notre
sommelier. Ils sont beaucoup plus nombreux que les précédant car ils expriment
par le détail le ressentit de ces élixirs que nous nous délectons de goûter.
Merci Paulo.

Le vin avec la bouche…

Acerbe
Qualifie un vin rendu âpre et vert suite à un fort excès de
tanin et d’acidité. Défaut très grave.

Acidité
Si elle est présente en juste mesure, elle participe à
l’équilibre du vin en lui donnant de la fraîcheur, de la nervosité la vivacité
en bouche. Si elle est trop forte elle devient alors un défaut et donne au vin
un caractère mordant et vert, et si elle est insuffisante, le vin est alors
qualifié de mou.

Âcre
Qualifie un vin qui irrite les muqueuses buccales.

Agréable
Se dit d’un vin qui est sans défaut.

Agressif
Qualifie un vin qui montre trop de force et qui attaque les
muqueuses de manière désagréable.

Aigreur
Acidité élevée et assortie d’une odeur particulière qui rappelle
celle du vinaigre.

Aimable
Qualifie un vin dont tous les aspects sont agréables et pas trop
marqués.

Alcooleux
Se dit d’un vin déséquilibré par un excès d’alcool.

Amertume
Caractéristique normale pour certains vins rouges jeunes et
riches en tanin, mais dans les autres cas, l’amertume est un défaut causé par
une maladie bactérienne.

Ample
Critère de qualité, caractérise un vin harmonieux dont la
persistance aromatique est forte, il occupe pleinement et longuement la bouche.

Animale
Famille aromatique qui regroupe les arômes du règne animal comme
le cuir, le gibier, le musc, la fourrure… On retrouve ces arômes dans des vins
rouges qui ont vieilli.

Âpre
Qualifie un vin très astringent.

Âpreté
Sensation rude, râpeuse et désagréable provoquée par un fort
excès de tanin.

Aqueux
Qualifie un vin très faible qui paraît dilué tant il est peu
concentré.

Astringence
Âpreté en bouche souvent rencontrée avec les jeunes vins rouges
riches en tanin. Un vin astringent dessèche les gencives, il faut lui laisser
le temps de s’assouplir et de s’arrondir.

Austère
Qualifie un vin encore sans bouquet, qui n’a pas assez vieilli.

Balsamique
Famille aromatique qui regroupe les odeurs d’huiles essentielles
et d’essences végétales comme le baume ou la résine.

Boisé
Qualifie un vin au goût de fût neuf élevé en barriques. Le fût
en bois de chêne apporte des arômes qui diffèrent selon le degré de chauffe du
bois.

Boisée
Famille aromatique qui regroupe les odeurs de bois de chêne, de
bois vert, sec ou humide, de crayon, de liège…

Bouchonné
Qualifie un vin qui a un goût de bouchon.

Brut
Qualifie un vin effervescent qui ne contient que très peu de
sucre, juste assez pour tempérer l’acidité du vin. On parle de « brut
zéro » lors de l’absence totale de sucre.

Capiteux
Qualifie un vin riche en alcool, jusqu’à en être parfois
fatiguant.

Chair
Caractéristique d’un vin qui donne une impression de plénitude
et de densité lors de la dégustation.

Chaleureux
Qualifie un vin riche en alcool qui provoque une impression de
chaleur.

Chambré
Qualifie un vin qui est porté à une température de 16°C avant la
dégustation.

Charnu
Qualifie un vin qui a de la chair, qui emplit la bouche. Il
apporte plénitude et densité de par son bon équilibre entre les tanins et le
moelleux de l’alcool.

Charpenté
Qualifie un vin qui a dur corps, de bonne tenue et qui est bien
constitué avec une prédominance tannique qui permet un bon vieillissement.

Chimique
Famille aromatique qui regroupe les odeurs d’alcool, de teinture
d’iode, de pétrole, de produit pharmaceutique, de chlore, de colle…

Complet
Qualifie un vin qui est bien équilibré, c’est-à-dire qu’il
possède toutes les composantes (acidité, moelleux, astringence) de manière
équilibrée.

Corps
(avoir du)
Caractéristique d’un vin qui est charpenté, charnu et chaud. On
dit qu’un vin a du corps

Corsé
Qualifie un vin qui a du corps, qui est charpenté, gras et riche
en alcool. Il est aussi bien coloré et sa saveur emplit bien la bouche.

Coulant
Se dit d’un vin souple et agréable, qui est facile à boire et glisse
bien dans la bouche. Synonyme de gouleyant et de glissant.

Court
Qualifie un vin qui laisse peu de traces en bouche après la
dégustation, on dit qu’il est court en bouche.

Creux
Qualifie un vin sans consistance.

Cuisse
(avoir de la)
Caractéristique d’un vin rond et charnu, on dit qu’il a de la
cuisse.

Décharné
Se dit d’un vin sans chair, sans moelleux.

Délicat
Qualifie un vin léger et fin.

Demi-sec
Vin qui, après fermentation, a une teneur en sucre comprise
entre 2 et 30 grammes par litre. Si on parle d’un vin effervescent, un demi-sec
contient entre 33 et 50 grammes de liqueur d’expédition.

Déséquilibré
Qualifie un vin auquel il manque un élément.

Douceâtre
Qualifie un vin qui est désagréablement sucré.

Doux
S’applique aux vins sucrés, ils doivent avoir une teneur en
sucre qui dépasse les 45 grammes par litre.

A suivre lettre E…..

Trucs et astuces du jour (13 mars 2011)

Comment faire pour une bonne conservation du café…

Le café, moulu ou en grains, perd vite de son arôme s’il n’est pas conservé selon certaines règles.

Pour conserver tout l’arôme et le goût de votre café, le verser dans une boîte métallique ou en plastique, mais qui ne doit pas être transparente et de préférence dans votre réfrigérateur.

Comment garder bien fraîches ses carottes râpées…

Les carottes, une fois râpées, doivent être conservées immédiatement car elles perdent très vite toutes leurs vitamines.

Toutefois, en attendant de passer à table et pour que les carottes râpées conservent toute leur couleur, les arroser d’un peu de jus de citron afin qu’elles ne s’oxydent pas au contact de l’air.

Comment conserver des oignons…

Une fois entamé, un oignon ne doit pas être conservé plus d’une journée. Au-delà, il développe une toxine dangereuse pour notre organisme.

S’il reste une moitié d’oignon non utilisée, l’émincer et la mettre au congélateur pour une prochaine
utilisation.

Comment conserver des artichauts…

Les artichauts une fois cueillis et encore crus se conserveront plus longtemps sen les mettant la tête en haut avec la queue dans de l’eau comme un bouquet ! en changeant l’eau une ou deux fois.

Comment faire cuire des œufs durs sans qu’ils éclatent…

Pour éviter que les œufs éclatent en cours de cuisson, il faut les sortir du réfrigérateur une heure avant la cuisson et les laisser à température ambiante. C’est effectivement le choc thermique qui fait éclater la
coquille.

Si les oeufs ont été oublié au réfrigérateur pour les faire cuire, les déposer œufs délicatement dans une casserole d’eau froide salée. La montée en température sera progressive et la coquille devrait résister !

Comment éviter que les pomme de terre n’éclatent…

Pour éviter que les pommes de terre éclatent lors d’une cuisson à l’eau, il suffit d’ajouter du sel à l’eau de cuisson sans oublier bien évidemment de surveiller le temps de cuisson !.

Comment conserver du basilic en toute saison…

A la fin de l’été, récolter toutes les feuilles de vos plants de basilic.
Les laver et les sécher.

Deux solutions s’offrent à vous :

Couper les feuilles de basilic et les mettre au congélateur. Ils pourront ainsi être utiliser comme s’il s’agissait de basilic frais tout au long de l’année

Mettre les feuilles de basilic entières dans un pot d’huile d’olive.

Comment faire des pâtes qui ne collent pas…

Des pâtes réussies ce sont avant tout des pâtes qui ne collent pas ! Pour ce faire, leur cuisson doit se faire dans un grand volume d’eau bouillante salée et sans couvercle.

Les pâtes absorbent en effet beaucoup d’eau lorsqu’elles cuisent et si le volume d’eau n’est pas suffisant, l’amidon qu’elles relâchent forme une bouillie…
Il convient donc d’utiliser un grand fait-tout.

Dans l’eau, ajouter une ou deux cuillères à soupe d’huile d’olive ou autre dans l’eau de cuisson.

Remuer les pâtes dès qu elles sont dans l’eau bouillante puis de temps en temps au cour de la cuisson.

Saler l’eau de cuisson des pâtes…

Le sel ralentit la montée en température de l’eau. Par conséquent, lorsque vous faites cuire vos pâtes, il convient d’ajoutez le sel (de préférence du gros sel) uniquement lorsque l’eau commence à bouillir.

Comment garder frais et verts les fonds d’artichauts…

Pour éviter que les fonds d’artichauts ne noircissent, il suffit d’ajouter un peu de citron et un filet d’huile d’olive à leur eau de cuisson.

Comment garder un Chou-fleur bien blanc…

Pour que le chou-fleur garde sa couleur blanche et ne
devienne pas grisâtre une fois cuit, il suffit de le mettre la tête en bas
pendant la cuisson !

Comment utiliser un peu de jus de Citron…

Si on n’ utilise que quelques gouttes de citron pour une recette ou autre, faire un petit trou dans le citron afin de faire sortir le jus dont on a besoin et reboucher ensuite ce trou à l’aide d’un cure-dent.

Comment conserver un citron entamé…

Pour conserver un citron entamé et coupé en deux, il suffit de saupoudrer de sel fin la partie coupée du citron. Lors de la prochaine utilisation, il ne restera qu’à enlever la tranche de citron salée.

Comment préserver le sel de l’humidité…

Pour éviter que le sel ne prenne l’humidité dans votre salière, il vous suffit d’y ajouter quelques grains de riz qui absorberont l’humidité ambiante.

Comment éviter qu’une banane noircisse dans une salade de fruits…

Pour éviter que les morceaux de banane ne noircissent dans une salade de fruits, il vous suffit de presser quelques gouttes de citron sur la chair de la banane.

Comment conserver des asperges crues…

Pour conserver des asperges crues pendant 1 ou 2 jours, il vous suffit de les envelopper dans un torchon humide et de les placer dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.

Comment faire mûrir des avocats…

Les avocats que l’on achète manquent souvent de maturité et sont durs… pour les faire mûrir plus vite et qu’ils soient consommables, il suffit de les envelopper individuellement dans une feuille de papier journal.

Obtenir le maximum de jus d’un citron…

Pour obtenir le maximum de jus d’un citron, il suffit de le rouler avec la paume de la main sur le plan de travail afin d’écraser sa pulpe et le ramollir.
Pressez-le ensuite comme à l’accoutumée.

Comment redonner son aspect à une salade verte et croquante…

Pour redonner tout son craquant à votre salade dont les feuilles se sont un peu ramollies et sont fripées, passez les feuilles de salade dans un bain d’eau tiède puis dans un bain d’eau glacée.
Le choc thermique redonnera tout son éclat à votre salade.

Trucs et Astuces du Vin – Avec le nez

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Le vin avec le nez…

Après le glossaire des vins avec les yeux  voilà celui des mots du vin employés en parlant des choses ressenties grâce à son nez. Paulo nous explique que les cinq sens dont nous disposons on un rôle beaucoup plus important que chacun peut penser. merci Paulo de la clarté de tes explications.

Aigreur
Acidité élevée et assortie d’une odeur
particulière qui rappelle celle du vinaigre.


Animale

Famille aromatique qui regroupe les arômes du règne animal comme le cuir, le gibier, le musc, la fourrure… On retrouve ces arômes dans des vins rouges qui ont vieilli.


Austère

Qualifie un vin encore
sans bouquet, qui n’a pas assez vieilli.


Balsamique

Famille aromatique qui
regroupe les odeurs d’huiles essentielles et d’essences végétales comme le
baume ou la résine.


Boisée

Famille aromatique qui
regroupe les odeurs de bois de chêne, de bois vert, sec ou humide, de crayon,
de liège…


Brûlé

Terme utilisé pour
qualifier diverses odeurs allant du caramel au bois brûlé.


Chimique

Famille aromatique qui regroupe les odeurs d’alcool, de teinture d’iode, de pétrole, de produit pharmaceutique, de chlore, de colle…

Empyreumatique

Famille aromatique qui caractérise des vins élevés dans le bois neuf et qui regroupe les odeurs de cuit, de tabac, de brûlé, de fumée, de fumé, de caramel, de chocolat, de cacao, de pierre à fusil, de silex, de poudre, de torréfaction, de grillé, etc.

Épicé
Se dit d’un vin dont les arômes rappellent ceux d’épices douces ou d’aromates.

Épicée
Famille aromatique qui regroupe les arômes d’épices comme la cannelle, le clou de girofle, la noix de muscade, le poivre.

Éthérée
Famille aromatique qui rappelles les odeurs de pomme verte, de banane verte, de bonbon acidulé, de cire à meubles, de bière, de vinaigre,…


Florale

Famille aromatique qui regroupe toutes les odeurs de fleurs comme le tilleul, le jasmin, la rose, l’aubépine, l’églantine, la tulipe, mais aussi le miel, la cire d’abeille…


Foxé

Se dit d’un vin dont l’ odeur se situe entre celle du renard et celle de la punaise.


Friand

Se dit d’un vin frais et fruité.


Fruité

Qualifie un vin qui a des odeurs de fruits.


Fruitée

Famille aromatique qui regroupes les odeurs de fruits frais et d’agrumes.


Fumé

Se dit d’un vin dont les odeurs sont proches de celle des aliments fumés.


Herbacé

Se dit d’un vin qui n’est pas encore mature et dont les odeurs et les arômes rappellent celles de l’herbe, ce terme a une connotation péjorative.

Léger

Qualifie un vin peu coloré et peu corsé, il est donc léger en alcool mais équilibré et agréable.


Minérale

Famille aromatique qui regroupe les arômes de terroirs, de silex, de poudre, de mine de crayon, de calcaire…


Musquée

Désigne l’ odeur qui rappelle la substance animale du même nom.


Oxydé

Qualifie un vin dont la couleur et les arômes ont été altérés par l ’influence souvent néfaste de l ’oxygène.


Pierre à fusil

Se dit d’une odeur qui rappelle celle du silex frotté qui vient de produire des étincelles.

Plat

Qualifie un vin sans arôme ni acidité.


Tuilé

Se dit d’un vin rouge qui a pris une teinte entre le rouge et le jaune en vieillissant.


Végétal

Utilisé pour les vins jeunes, qualifie le bouquet ou les arômes d’un vin qui rappellent l’herbe et la végétation.


Végétale

Famille aromatique qui regroupe les arômes rappelant l’herbe ou la végétation. S’utilise principalement pour les vins jeunes.


Venaison

Désigne le bouquet qui rappelle les odeurs de grand gibier et que l’on rencontre chez les vins âgés ; cette odeur disparaît par aération du vin.

Un mélange des époques, moments irréels……………..Episode 25

Gros Sel :

– « C’est simple : le grand, nous l’appellerons Bec d anguille, l autre feuille de chou, le tout petit, Moule à gaufre, la grande sera la goulue, et la petite la peste. Vous êtes d’accord ?

Le Docteur Melchior qui les a entendu :

– « Ce n’est pas gentil pour vos petits camarades leur dit le docteur. »

Gros lard:

– « Il faut bien leur trouver un nom pour les reconnaître, réplique Gros Lard, puis continuant, nous avons nous aussi des surnoms qui se moquent de nos défauts »

Le Docteur Melchior

– « Je veux bien, mais vous auriez pu trouver autre chose. Quand à vos surnoms ils sont peu flatteurs, Tapioca, Gros Sel, Saucisse, Gros Lard….j’aurai plutôt honte pour des chevaliers…Enfin il faut bien que votre jeunesse se passe…fit il en soupirant .»

Pendant ce temps, ils se sont tous massés à l’entrée de la caverne.

Umaguma et le docteur entreprennent une grande discussion. Umaguma explique au docteur ce qu’il a fait depuis qu’il est parti d’ ici, ses soucis, ses problèmes, sa vie. Umaguma à un peu de mal à le suivre. Si il n’avait pas de respect du Docteur Melchior qu’il a connu et qui l’ a beaucoup aidé il penserait qu’il est devenu fou. D’un autre côté, il y a ses enfants avec ce drôle d’accoutrement, des double pieds, des couleurs, des habits de plumage d’oiseau…Que ceci est bizarre…C’est pourtant bien le Docteur Melchior son ami, il en sûr. Mais il reste sur ses gardes, méfiant qu’il est devenu.

Les enfants se sont assis sur le sol, derrière le docteur, ils attendent la fin du conciliabule. Ils sont surtout très fatigués. Gros sel s’endort et Saucisse a faim. Bec d’anguille, et Feuille de chou en ont assez de cette observation réciproque, pleine de méfiance et de défiance ? Les seuls rapports que connaissent les hommes de cette époque sont des rapports de force et de respect. Là, les uns comme les autres sont devant des évidences de différences si grandes qu’aucun n’ose s’aventurer sur le terrain de l’autre. Pourtant ce n’est pas l’envie qui leur en manque et chacun de son côté cherche les moyens de le faire pour briser la glace. La langue ne pouvant être utilisée c’est par le geste qu’ils vont devoir se comprendre. Mais comment et qui va commencer ?

D’un autre côté si leur Père, leur Mère et Melchior sont amis comme leur Maman leur a confirmé, ils ne risquent rien. Au bout d’un moment par lassitude d’observation improductive deux petits Umagums se lèvent. Ils vont chercher quelques branches pour les tailler avec un gros silex. C’est pour eux, voir la réaction de ces dandy d’un autre monde et mesurer ce qu’ils sont capables de faire. Cette première épreuve est importante pour eux et nos petits naufragés ne se doutent pas ce qu’elle revêt pour les Umagums. Uma de son côté en mère protectrice observe les manèges…

Pierrot s’amuse à les regarder. Soudain, une idée lui traverse l’esprit. Il se lève à sont tour, prend une branche identique à celle de Bec d’anguille, sort son couteau suisse de sa poche, l’ouvre et en quelques secondes taille la sienne et confectionne un superbe javelot. Son outil à la pointe acéré fait merveille. Il réalise trois lances avant que Bec d’anguille et Feuille de chou terminent la leur.

Surpris, ils s’arrêtent pour le regarder travailler. La lame s’active, elle taille, entaille, amincie, coupe et recoupe. A la fin de la quatrième lance, Pierrot s’arrête et la tend à Bec d’anguille. Celui-ci la prend, et la lance au fond de la grotte. Elle suit un ligne horizontale puis elle se penche vers le sol et se pique dans la terre.

Onze paires d’yeux se fixent sur Pierrot et Bec d’anguille. Pierrot par gentillesse lui montre son couteau, l’autre le regarde. Il ne comprend pas, il ignore ce que c’est. Pierrot lui tend la main et lui dit :

-« Prends le et essaye. »

Bec d’anguille ne comprend pas bien ce qu’il veut, mais curieux, il tend la main pour le prendre.

Le Docteur Melchior qui garde toujours un oeil sur ses progénitures :

– « Attention crie le Docteur pas comme ça… »

Mais il le crie en français et l’autre ne comprend pas absorbé par la récupération de cet outil magique, rouge comme le soleil du soir marqué d’une petite croix blanche qui coupe et taille comme une pierre de silex.

Mais il est trop tard, Bec d’anguille a arraché le couteau par la lame d’un geste brusque en la serrant très fort. La lame pénètre dans sa peau et le coupe profondément. Il pousse un cri de douleur, retire sa main, le couteau tombe sur le sol. Il saigne abondamment. C’est le drame, leurs nouveaux amis viennent d’ apporter le mal et le sang.

Pierrot reste là, planté, ne sachant pas quoi faire, la paume des mains en avant, tremblant. Le sang coule, la blessure est profonde. En un instant Pierrot, les enfants, le Docteur Melchior sont devenus des ennemis, ils sont le mal, ceux qui font couler le sang.

Tous les Umagums en même temps font deux pas en arrière en voyant le sang couler de la main de Bec d’Anguille. Ils saisissent leur sagaie toujours à portée de mains, et s’apprêtent à tous les transpercer, Uma est même la première.

Uma pensive :

– ” Mais qui sont ces sauvages qui viennent de blesser gravement un de leurs enfants ? pense t’elle. Des amis d’Umaguma, mais c’est impossible. Le Docteur Melchior a toujours été leur ami et c’est encore la seule chose qui l’empêche de transpercer Pierrot avec sa sagaie. En quelques secondes la situation est devenue dramatique et dangereuse…

Umaguma est dépassé par les évènements. Il ne comprend pas. Par réflexe, il pousse un cri qui arrête tout le monde. Mais ils restent tous là, le bras levé, la sagaie pointue bien collée dans la paume de leurs mains, prêts à massacrer ces intrus. Ils entourent les enfants assis par terre qui ont assisté à la scène impuissants. L’image générale est insolite, saisissante ,tous sont au bord du drame.

Mais le Docteur Melchior qui a vu la scène contrairement à Umaguma qui tournait à ce moment le dos à la scène a immédiatement compris et réagi, il regarde Uma, ses enfants et lève ses bras vers le haut de la caverne.

Une flamme bleue et jaune jaillit du bout de ses doigts, bien droite, guillerette, joyeuse de retrouver la liberté, elle danse toute brillante dans la pénombre de la caverne.

Un Oh…. de respect sort de la gorge de tous, qui s’aplatissent sur le sol en forme de respect. Il n’y a que les Dieux pour posséder la puissance du feu et la faire jaillir au bout de leurs doigts.

Umaguma regarde le docteur, il est très impressionné. Il ne savait pas qu’il possédait cette puissance divine. La flamme s’éteint et le Docteur Melchior range son briquet à gaz qu’il avait glissé subrepticement dans la paume de sa main pendant qu’elle était dans sa poche.

Il fait relever tout le monde. Il ouvre son sac, sort sa trousse d’urgence et avec un tricostéril et de l’eau oxygénée, soigne la coupure. Le sang s’arrête de couler et Bec d’anguille arbore au fond de sa main un superbe pansement dont il est fier. C’est pour lui un décor et il le montre comme un trophée à tout le monde. Tous ses frères et ses sœurs l’envient et son même sont un peu jaloux.

Puis, le Docteur Melchior se baisse, ramasse le couteau qui gît sur le sol en le prenant par le manche. Melchior les fait tous s’asseoir devant lui et explique dans leur dialecte :

– ” Dans le pays d’où je viens, ces outils sont courants, tout le monde s’en sert. Ils découpent ou ils tranchent. La lame est très dangereuse, il faut prendre l’outil par le manche.Il explique comment est fait un couteau, comment on le tient et comment on l’utilise. Il promet que demain il leur apprendra à s’en servir sans danger ”

Il appelle Feuille de chou et le lui met dans la main. Ils s’assure aussi qu’ils ont tous bien, compris ce qu’il vient d’expliquer.

Pendant quelques minutes le Docteur Melchior continue d’expliquer: que ce couteau peut servir à plein d’ autres choses.

– ” Avec la scie continue t’il, il coupe un morceau de bois, avec le poinçon, il fait un trou, il lime, il découpe une autre feuille avec les petits ciseaux. Avec la pince à épiler, il s’arrache un cheveux ce qui fait beaucoup rire les enfants. Il le pose dans le creux de sa main, pose sa loupe dessus et le poil devient énorme, presque aussi gros qu’un vers. Il leur montre.

– ” Un Oh… “de stupeur et d’admiration sort de toutes les gorges en même temps.

Le Docteur est vraiment un Grand Dieu sorcier qui sait faire grossir un cheveu comme il veut.

Pierrot et sa bande s’amusent de les voir réagir, mais le principal c’est que la glace soit enfin brisée et qu’ils aient tous compris que les enfants et le Docteur Melchior sont venus en amis sincères et respectueux .

L’épisode du sang est clos pour les uns comme pour les autres mais les petits Umagums pensent désormais que cette bande d’enfants un peu fous a vraiment des pouvoirs extraordinaires. Ils ont des doubles pieds, des doubles yeux, des doubles cheveux, et ils ont une connaissance des choses qu’ils n’ont pas.

Ils vont être amis et vont pouvoir partager leur savoir. Il se fait tard et la nuit commence à tomber.

Uma apporte de grands paniers pleins de fruits, énormes, juteux. Ils s’ en empiffrent jusqu’à plus soif. Avec ses filles, Uma part dans le fond de la caverne préparer les litières de feuilles séchées pour dormir.

Pendant ce temps le Docteur Melchior soigne les ampoules des enfants, les coupures, les égratignures, tout son petit monde doit être en forme pour le lendemain. Pour ce soir ils se partageront les litières. Umaguma et les siens dormiront à même le sol. Ils en ont l’habitude.

Le Docteur fait ranger leurs affaires le long de la paroi et ils partent tous se coucher. Vaincus par la fatigue, ils s’endorment sans demander leur reste. Le Docteur Melchior les a rejoint, il lui aussi récupérer. Il se couche et s’endort aussitôt veillé par le courageux Umaguma qui n’en revient pas de sa fin de journée. Il a du mal à croire d’avoir rencontré cette tribu venu de je ne sais où. Il sort pour regarder le ciel et ses nombreuses étoiles en se disant mais laquelle est la leur.

Le lendemain matin, tout le monde a récupéré. Dès qu’ils se lèvent, ils s’aperçoivent que le soleil est déjà haut dans le ciel. Umaguma et sa famille sont allés cueillir des fruits. Ils ont ramené de l’eau fraîche dans des peaux tannées. La table est mise. Dès qu’ils se lèvent, ils sont attendus par leurs nouveaux camarades.

D’autorité ils se placent par tranches d’âges. Les quatre grand ensemble. Bec d’anguille, Tapioca, Pierrot et Feuille de chou. Tapioca s’apercevant que la goulue, qui doit avoir son âge, est délaissée, l’appelle et lui fait une place à ses côtés .

Ce geste est apprécié par les uns et par les autres. De l’autre côté de la table, il y a Gros lard, Gros Sel , Saucisse , Moule à gaufre, et la Peste qui elle préfèrerait être avec les grands. Gros Lard a sorti sa fronde et Saucisse son canif. Il leur explique comment les utiliser. Uma est fière de sa tablée, elle sait que tous sont de braves petits, l’incident d’hier est oublié et elle a désormais un famille nombreuse a s’occuper sans faire de différence. Ils sont tous ses enfants.

Dès le déjeuner terminé, ils sortent dans la cour protégée devant la caverne. Gros Lard ramasse une pierre et s’en serre pour tirer sur des oiseaux avec sa fronde. Avec le canif, ils découpent des branches pour faire des flèches.

Tapioca a tracé des carreaux par terre et elle apprend a la Goulue et à la Peste à jouer à la marelle. Ces jeux nouveaux les amusent beaucoup et des éclats de rire joyeux ponctuent la partie.

Plus loin, Bec d’anguille et Feuille de chou montrent à Pierrot et Saucisse comment grimper aux arbres ou se servir de lianes, pour aller d’un arbre à l’autre.

Umaguma en profite pour les envoyer chercher de l’eau à la source. Ils partent en délégation, ce n’est plus une corvée d’eau, c’est devenu un plaisir tous ensemble.

Ce matin de bonne heure, Umaguma est allé à la chasse. Il a ramené de petits oiseaux, Uma les plume, les prépare pour le repas de midi. Une fois toutes les corvées du matin terminées, il est l’heure de passer à table.

Tous se retrouvent dans la caverne. Le docteur s’assoit à coté d’Umaguma, les enfants sont mélangés, ils ont échangé leurs vêtements, leurs casquettes, leurs lunettes. Si ce n’était la couleur de la peau et les cheveux, on ne saurait plus qui est qui. Seuls les chaussures ne peuvent être prêtées. Une question de pointure sans doute..mais ils ont essayé de marcher

avec les double pieds les a peut être fait rire, mais leur équilibre naturel s’en est trouvé modifié et ils se sont souvent retrouvés le cul parterre dans un éclat de rire général.

Le repas se déroule dans la joie.Un bonheur nouveau est né rapidement dans cette maison.

Le Docteur Melchior observe tout ce monde et réfléchit en philosophe qu’il est.

– ” On dit les hommes de cette époque misogynes. Ont-ils l’intelligence pour l’être ? Il sait que cette famille a su s’élever de sa condition et à partir d’aujourd’hui le sera plus encore…Ils ont surtout un sens pratique exigé par le naturel d’une vie difficile et dangereuse”

Umaguma, frugal, débute toujours les plats, c’est la coutûme de chaque famille en remerciement de sa présence, de la sécurité qu’il apporte et de la nourriture qu’il ramène chaque jour. Uma le sert toujours en premier, il mord dans les morceaux de viande à belles dents, mange le plus cuit et tend à Uma ou a sa fille le reste du morceau de viande pour qu’elles le terminent.

La femme fait part entière dans la tribu, elle y a son rôle et ses limites.

L’homme est fort et courageux, il va à la chasse, se rend seul dans des contrées hostiles. Il représente la puissance et il est le Maître, le seigneur absolu .

La femelle ne s’en offense pas, elle se sait inférieure en force. Elle s’occupe de taches plus simples, comme la cueillette, la culture, elle fait et élève ses enfants. Son périmètre de vie se limite à sa caverne et l’espace protégé devant, c’est tout. Elle fabrique les vêtements avec les peaux que son mari lui ramène de la chasse. Elle s’occupe de la nourriture et des premières cuissons.

C‘est elle qui fabrique les poteries de terre cuite qui servent de récipients. Elle ne sort jamais de sa caverne sans être accompagné de ses hommes. C’est sa seule protection. Uma et ses filles ont été élevées de cette façon. C’est normal pour elles de servir leurs hommes. Jamais elles ne commencent un plat ou un morceau de viande, mais par contre elles les terminent tous, elles ont bon appétit.

A contrario, Tapioca a un tout autre comportement avec les hommes, c’est plutôt le genre, je me sers la première. Ils sont d’ailleurs tous très étonnés de la voir faire. Autre temps, autres mœurs. Il y a autre chose que tous observent avec curiosité. C’est la boîte noire que Tapioca a toujours autour du cou. Dès qu’il se passe quelque chose elle le porte contre son oeil et clic, clic. Ils ont beau expliquer ce qu’elle fait. Il n’y comprennent rien du tout.

Gros Sel à son frère Pierrot:

– ” Il est pire que Papa, si Maman voyait ça elle s’étrangle se marre t’il…”

Pierrot:

– ” Et grand-Mère à une attaque…”

Tapioca:

– ” Oui mais on est dans une autre époque”

Vers la fin du repas, Umaguma « rote bruyamment en se levant, pour lui c’est une chose normale, habituelle qui prouve qu’il a bien manger.

Tapioca trouve ça dégueulasse. La première fois, elle est très surprise, mais ses copains rigolent de bon cœ coeur. Le docteur connaît cette coutume, il la respecte, ce qui ne veut pas dire qu »il l’apprécie.

Les enfants sont aux anges. Ils ne se gênent pas pour faire la même chose, au grand dam de Tapioca qui les insulte à chaque fois.

Saucisse:

– ” OUI Tapioca nous sommes dans une autre époque la raille t’ils”

Dès que les hommes sont sortis de table, Uma, les filles et Tapioca ramassent les os rongés, dénudés et les jettent dans l’ eau. C’est pour étouffer les odeurs, bien assez nombreuses par cette chaleur. Il va falloir les brûler pour ne pas attirer de bêtes sauvages affamées ou des fourmis qui pullulent dés qu’il y a de la nourriture.

Son travail ménager terminé, Uma entraîne tous les enfants dans un terrain, derrière le rocher. Elle n’a plus assez de récipients pour tout le monde. Elle doit en fabriquer au moins six autres.

Arrivé dans l’endroit choisi par elle, elle creuse avec une spatule de bois taillée en forme de pelle, autour de six gros trous ronds chacun de la grosseur d’un grand bol. Le fond de ses trous est séché, comme cuit. Il servent à cuire de l’eau. On y verse de l’eau froide et on rajoute une pierre rougie dans des cendres rougies. La chaleur les a cuit en surface avec le temps.

Elle les retire donc de la terre. Avec ses mains habiles, elle les façonne. Elle lisse l’extérieur avec la paume de sa main, avec ses doigts agiles. Elle imprime la forme qu’elle désire. Elle va vite et c’est bien fait . Les enfants la regardent. Ils sont en admiration devant son travail, sa rapidité d’exécution et son talent.

Elle mouille chaque bol pour en affiner la finition. Son travail terminé, elle coupe des petits morceaux de bois, des feuilles séchées et elle rempli chaque bol de ces détritus. Puis elle va chercher le docteur, et lui demande d’allumer le feu.

Grâce à son briquet magique, il allume un morceau de bois et enflamme chaque foyer qui se consume en braises toutes rouges. Quand il est bien pris, elle pose dessus un galet rond de la grosseur d’un bol.

Elle recommence son opération dans chaque trou. Le feu se consume peu à peu. Il se transforme en cendres chaudes, brûlantes qui conserveront la chaleur et cuiront la glaise tout au long de l’après midi et de la nuit. Elle les pose ensuite sur une roche brûlante en plein soleil.

Demain matin, les bols seront prêts. Une fois terminé, elle se relève, remercie le Docteur Melchior et laisse partir les enfants pour jouer tous ensemble.

Décidément dit Pierrot, nous allons de surprises en surprises. Tapioca en vrai reporter a couru chercher son appareil photo et n’a pas manqué de mitrailler toute la fabrication des poteries. Le docteur s’en amuse beaucoup et les enfants encore plus .

Le Docteur Melchior :

– « Heureusement lui dit-il, que je suis un homme prévoyant et que j’ai toujours stock de pellicules avec moi quand je voyage… »

Tapioca :

– « Merci, lui dit tapioca, vous êtes formidable. »

Le docteur, en amateur d »art, adore la photo. Ce hobby lui a été donné par les frères lumière et il en est devenu fan. Depuis il a connu toutes les évolutions du système. Il est très content de voir Béatrice faire de la photographie, il a pour elle un faible depuis qu’elle lui a glissé un bisou de petite fille sur la joue. Celui là, il n’est pas prêt de l’oublier. Il le ressentira longtemps. »

A ce sujet dit le Docteur Melchior en s’adressant à Tapioca:

– ” Ce soir quand il fera nuit, laisse moi ton appareil photo. Tu as fait combien de pellicules depuis que nous sommes arrivés ici. ”

Tapioca:

– ” Une docteur de 36 poses.”

Le Docteur Melchior regarde Umaguma venir vers lui. Tapioca, Pierrot, Moule à gaufre, Bec d’anguille et les autres partent jouer dans la cour pendant qu ils se rappellent leurs histoires d’antan.

Il ne regrette pas d’avoir quitté sa tribu avec Uma. Ils ne s’entendait pas avec ses frères. Les anciens, son père, l’ont désavoué à leur profit. Il s’est senti lésé. Ils a préféré partir avec Uma et aller vivre ailleurs.. Les enfants sont nés. Ils sont gentils et les aident beaucoup. Il leur apprend toutes les choses qu’il connaît. Mais ils sont tumultueux. Ils aiment la chasse, mais aussi la bagarre. Ils doit se méfier, pour éviter que leurs jeux ne dégénèrent car ils ont le sang chaud.

Le Docteur Melchior:

– ” j’ai vu ça hier soir, ils démarrent au quart de tour….”

Umaguma:

– ” Pour le moment ils s’entendent tous à merveille.

Umaguma dit au Docteur Melchior :

« Si nous allions leur montrer une famille d’ours ».

Le Docteur Melchior pense que c’est une bonne idée et acquiesce aussitôt, il appelle les enfants et leur annonce qu »ils partent tous en excursion.

Umaguma organise la troupe. Il marchera devant, le docteur derrière. Entre eux suivront les tout petits d’abord, puis les autres. Les deux grands fermeront la marche avec Uma juste devant le Docteur qui dit:.

– « Prenez chacun une sagaie. ».

Tous s’en saisissent en prenant soin d’en choisir une à leur taille, la troupe est bariolée d’une façon incroyable et peu discrète, même Uma a enfilé un chandail de Tapioca ce qui amuse beaucoup Umaguma. Tapioca en profite une nouvelle fois pour en fixer le souvenir pour l’éternité.

Pierrot s’est habillé d’une peau de bête, la Goulue porte le short et un autre pull de tapioca, c’est tellement plus amusant comme ça. Umaguma et Le Docteur donnent chacun dans leur langue le top du départ.

Ils avancent vite, passent par le haut de la colline et redescendent de l’autre côté.

Vers le bas de l’autre versant, ils arrivent sur un terrain vallonnés et recouvert de végétation qui va jusqu’à la rivière. Umaguma les fait s’arrêter. La rivière est là, à 5à mètres maximum.Il les fait s’asseoir par terre et leur demande d’attendre en silence cachés par de hauts herbes.

Au bout d’une quinzaine de minutes, il leur montre du doigt le fond du vallon. Ils penchent tous la tête pour mieux voir.

Une masse brune avance à quatre pattes en se déhanchant, accompagné de trois petits lui ressemblant qui semblent s’amuser comme des fous. Ils courent, ils roulent, ils grognent…

Tapioca :

« On dirait des ours bruns » dit elle

A suivre…pour le 26 ième épisode….Une mauvaise rencontres qui finit bien mal…..

L’avoine une céréale qui vous veut du bien

Bienfaits de l'avoine

Consommée depuis longtemps sous forme de flocons dans les pays anglo-saxons, l’avoine revient sur le devant de la scène grâce à ses nombreuses vertus, notamment sur le cholestérol et l’insuline. Découvrez ses atouts santé.
Ce n’est que récemment que l’avoine trouve une place de choix dans notre alimentation. Cette céréale fût longtemps réservée à l’alimentation des chevaux, tant en France qu’en Angleterre. D’ailleurs, la légende veut que les Anglais aient considéré avec dédain cette céréale et snobé les écossais, qui, eux, s’en servaient déjà dans leur alimentation.

Il paraît que l’on trouvait dans un célèbre dictionnaire anglais de 1755 cette définition : “Avoine : céréale que les Écossais consomment, mais que les Anglais ne donnent qu’à leurs chevaux”. Avec la répartie qui les caractérise, les écossais ont trouvé ce mot : “Voilà pourquoi l’Angleterre a de si bons chevaux et l’Écosse, des hommes aussi admirables !”.

Au-delà de l’anecdote, il n’en reste pas moins que depuis, diverses études menées sur le sujet ont démontré les réels bénéfices de la consommation d’avoine sur notre santé : anti-cholestérol, satiétogène, anti-kilos et elle améliore même le transit !

Avoine : Une belle source de fibres

Ce qui rend actuellement l’avoine si célèbre, ce sont bien se s fibres insolubles ! Avec une teneur exceptionnelle de 8,4 g pour 100 g, l’avoine a une action certaine sur le transit. Une fois dans l’organisme, ces fibres gonflent et ont un effet satiétogène qui limite le grignotage et donc la prise de poids.
Par ailleurs, l’avoine aurait également un effet préventif sur certains cancers digestifs dont le cancer du colon, même si son rôle dans le traitement serait encore controversé.

Attention à privilégier les céréales complètes plutôt que le son d’avoine, agressif sur l’intestin. L’apport alimentaire en son doit toujours se faire très progressivement. Il est de toute façon à éviter chez les petits de moins de 5 ans et chez les personnes âgées au risque de perturber leur digestion. Chez ces dernières, il est conseillé de ne pas dépasser 3 cuillères à soupe par jour.

La consommation d’avoine, sous quelque forme que ce soit, doit nécessairement s’accompagner d’une grande quantité d’eau car elle éponge tous les liquides présents !

L’avoine pour réduire le cholestérol

Sous forme de flocon, c’est la céréale idéale du petit-déjeuner, car son profil n’a rien à voir avec les fausses céréales transformées, le plus souvent grasses et sucrées.
Très riche en fibres et notamment bien pourvu en bêta-glucane, une fibre soluble, l’avoine participerait à réduire le taux de cholestérol sanguin.

D’ailleurs, depuis 1997 et sur la base de diverses études sur le sujet, la Food and Drug administration (FDA, organisme américain équivalent à l’Anses et à l’Afssaps) autorise deux allégations portant sur les vertus hypocholestérolémiantes de l’avoine et notamment sur le fait que dans le cadre d’un régime alimentaire sain, les fibres solubles peuvent réduire le risque de maladies coronariennes.
En fait, selon les connaissances actuelles, le bêta-glucane ainsi que les autres fibres solubles présentes, agiraient en piégeant une partie du cholestérol alimentaire, qui sera ensuite excrété au lieu d’être absorbé.
D’ailleurs, il a été montré qu’une consommation quotidienne de 6 g de bêta-glucane durant 6 semaines permettrait de réduire significativement la cholestérolémie totale et LDL chez des sujets hypercholestérolémiques. De manière plus générale, d’autres études ont montré le bénéfice d’une consommation régulière de bêta-glucane sur la cholestérolémie.
Alors n’hésitez pas à prendre un bol de flocons d’avoine chaque matin ou 3 cuillères à soupe réparties sur les salades, les yaourts ou les légumes.

Pas d’avoine pour les intolérants au gluten

En plus de participer à la réduction du taux de cholestérol sanguin, le bêta-glucane aurait également la capacité de limiter la production d’insuline ! Cette fibre si spéciale a la propriété de ralentir l’absorption des glucides au niveau de l’intestin, avec au final une réduction de la glycémie après les repas et donc des besoins en insuline. Cette vertu si spéciale en fait un aliment tout à fait recommandables pour les personnes souffrant d e diabètes de type 2.

Ces deux propriétés majeures font de l’avoine un atout majeur dans l’alimentation des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.

Par ailleurs, l’avoine contient aussi des glucides, et pas qu’un peu puisqu’on y trouve 58 g de glucides pour 100 g. Voilà donc une céréale qui apporte beaucoup d’énergie !

Mais si elle reste moins énergétique que le blé avec 348 kcal aux 100 g, elle sait toutefois être particulièrement rassasiante puisqu’elle apporte 15 g de protéines. Attention : elle ne convient pas au x intolérants au gluten.

Elle rend la peau plus belle !

L’avoine, comme toute céréale, est bien pourvue e n vitamines du groupe B, utile pour l’entretien des cellules nerveuses. Elle a aussi le mérite d’être une mine de minéraux: potassium, magnésium, phosphore,calcium, et fer.

Enfin, l’avoine est utilisée depuis des siècles pour ses bienfaits sur la peau. Déjà, Romains et Grecs prenaient des bains d’avoine pour hydrater, apaiser et réparer leur peau abîmée. Aujourd’hui, de nombreux produits, dont des crèmes pour la peau en parapharmacie, sont à base d’avoine. Ces propriétés sont notamment dues à sa forte teneur en vitamine E, une vitamine antioxydante qui protège les cellules et que l’on retrouve dans le germe.
Et nul besoin d’aller dans des magasins spécialisés pour en trouver, les grandes et moyennes surfaces en vendent aussi sous forme de graines et de flocons. Mais pour du bio ou d’autres produits spécifiques (il existe par exemple des biscuits à base d’avoine), vous trouverez votre bonheur dans les magasins diététiques ou bio !