Mademoiselle nutrition

La nutriton une amie de chaque instant !!!

L’importance d’une bonne nutrition n »est pas une idée nouvelle… Déjà 400 ans avant JC
Hippocrate disait que “l’alimentation était notre première médecine”,
et selon la médecine chinoise millénaire, les aliments sont aussi des remèdes
dont il importe de respecter un mode d’emploi bien précis pour prévenir et même
traiter les maladies.

Des carences et des hommes

Au siècle dernier, on a démontré le lien entre les carences
alimentaires et des maladies graves. Ces différentes formes de la malnutrition
restent de nos jours des problèmes de santé publique dans les pays en
développement, comme la cécité due à la carence en vitamine A ou le crétinisme
dû à la carence en iode. Cependant, c’est bien après la disparition des grandes
carences nutritionnelles en Europe qu’est née l’idée qu’en dehors de toute
malnutrition certaines maladies pouvaient être liées à des facteurs nutritionnels,
et depuis les années 60, la recherche sur les liens entre alimentation et santé
a fait d’énormes progrès.

Un problème de santé publique

Il est maintenant prouvé que les deux plus grandes causes de décès en France –
maladies cardio-vasculaires et cancers – sont liées à notre façon de manger. On
sait aussi que les facteurs alimentaires sont associés à la survenue de bien
d’autres maladies très répandues comme le diabète, l’ostéoporose ou l’obésité
et qu’une “bonne” nutrition est un facteur clé pour une
“bonne” santé. Par exemple l’athérosclérose, phénomène de
durcissement de la paroi des artères, commence parfois tôt dans la vie et peut
être stoppée voire inversée si on limite les acides gras saturés dans
l’alimentation. De même on peut être prédisposé génétiquement au diabète mais
ne jamais être touché par la maladie si on maintient un poids acceptable. Enfin
on connaît l’importance de consommer des fibres alimentaires pour diminuer le
risque de cancer du colon.

Aliments et performance

Mais au-delà du rôle protecteur ou à l’inverse “à risque” de certains
nutriments (vitamines bénies, cholestérol banni !), la notion d’une meilleure
alimentation garante d’une meilleure santé au sens large a fait son chemin. Le
rôle des aliments eux-mêmes et des comportements alimentaires sur les
performances physiques et intellectuelles, sur la résistance aux infections ou
encore dans la lutte contre le vieillissement sont communément admis. Il est
également clair que la nutrition seule n’est pas l’unique gage pour une
meilleure santé ou pour une vie plus longue, mais qu’elle intervient en
complément de la pratique régulière d’exercice physique, de la réduction de la
consommation de tabac et d’alcool, du contrôle du stress, d’une limitation de
l’exposition aux risques environnementaux et autres facteurs d’amélioration de
la qualité de vie.

Trouver un équilibre

La base d’une bonne nutrition repose sur l’équilibre, la variété et la modération
de notre alimentation. Pour rester en bonne santé le corps a besoin d’une
certaine proportion de glucides, de lipides et de protéines et aussi de
vitamines et de minéraux. Or l’alimentation moderne urbaine est souvent
déséquilibrée, voire déstructurée et va de paire avec une vie de plus en plus
sédentaire. Le rétablissement de bonnes pratiques est plus difficile qu’il n’y
paraît et l’éducation nutritionnelle doit commencer très tôt, surtout lorsqu’on
voit l’obésité infantile augmenter dans des proportions inquiétantes ces
dernières années.

Des perspectives d’avenir

Aujourd’hui la science nutritionnelle est devenue plus importante que jamais, et à côté du
développement de nouvelles connaissances scientifiques se multiplient des
théories plus ou moins valides sur les vertus des aliments et régimes miracles
ou au contraire diaboliques. En dehors de l’argument de fond parfois commercial
ou par souci de simplification rassurante pour le consommateur, l’attribution
de tant de bienfaits ou de tant de maux à l’aliment a tendance à raccourcir et
à déformer des vérités scientifiques longues et difficiles à établir sur les
liens entre alimentation et santé. Ainsi, même si certains aliments sont
meilleurs que d’autres aucun d’entre eux n’est mauvais en soi car il s’agit
toujours d’équilibre, de variété et de modération.

Bonnes pratiques alimentaires

Dans l’état actuel des connaissances, on a mis en évidence le rôle de certains
aliments comme facteurs de risque ou en contraire comme protecteurs face aux
maladies. La diététique recommande les “bonnes pratiques
alimentaires” pour tout le monde et des mesures spécifiques pour les
malades ou pour ceux qui souhaitent perdre quelques kilos. Pourtant la
nutrition reste un énorme domaine scientifique à explorer et la recherche bat
son plein à travers le monde sur des sujets complexes tels que les besoins
nutritionnels de l’organisme, le rôle des facteurs génétiques sur l’état
nutritionnel ou le mode d’action des nutriments et leur effet spécifique sur
l’apparition des maladies.

C’est pourquoi dans les années à venir les recommandations en matière de nutrition
sont appelées à prendre encore plus d’importance et à devenir de plus en plus
précises en terme de prévention et de traitement des maladies.

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