Umaguma Docteur Melchior …les retrouvailles……….Episode 24

Le dernier tronçon….

Toute la famille est fatiguée, personne n’a envie de parler. Ils se massent les mollets, mais à cet âge, la récupération est rapide. Ils reprennent vite des couleurs. Le Docteur Melchior donne à chacun une demi poire bien juteuse, sucrée à souhait, elle fond dans leur bouche. Mais, il est temps de repartir, le Docteur Melchior se relève, prend sons sac à dos. Il est trempé par la sueur, il le hisse sur son dos.

Le Docteur Melchior :

– « Hop, dit-il. »

Chacun l’imite et la troupe repart en regrettant cet endroit idyllique. Très vite, ils attaquent la montée. Au bout de quelques centaines de mètres, le paysage change. Nous retrouvons le même que celui de la colline que nous venons de quitter.

Un incendie a détruit la flore, mais il y a longtemps. Les traces noircies ont disparues et l’herbe a repoussée en savane sauvage. Il y a les mêmes gros rochers énormes, plus gros qu’une maison, entassés les uns sur les autres.

Le chemin se faufile se entre eux. Le docteur connaît la route. Elle tourne autour des roches comme dans un labyrinthe. Les enfants suivent avec peine le Docteur Melchior, mais ils le suivent. Ils savent qu’ils sont presque arrivés, la fin du calvaire est proche.

Plus tôt ils seront arrivés, plus vite ils se reposeront. Ils viennent d’atteindre le point indiqué par le docteur. Il s’arrête et demande aux petits : Voulez vous qu’on vous porte ?

Gros lard :

– « On est crevé, mais ça ira. A part les ampoules aux pieds… »

Le Docteur :

– « Je soignerai tout ça là haut. »

Et la troupe repart, observée sans le savoir par une dizaine de paires d’yeux, invisibles, qui ne perdent pas un mètre du déplacement des envahisseurs. Umaguma n’est pas trop inquiet. Son camp est protégé, il ne risque rien, mais il suit avec attention l’arrivée du groupe qui arrive.

A 100 mètres de la caverne d’Umaguma, le Docteur Melchior s’arrête, il se retourne et regarde son petit monde. Tout le monde est là, à quelques mètres de lui, soufflant et transpirant à grosses gouttes. Satisfait, il reprend sa marche cahoteuse, s’appuyant sur canne.

Il avance encore de quelques pas et… passe entre quatre gros rochers très hauts, ils sont obliger d’enlever une grosse branche qui leur barre la route. Dès qu’ils la soulèvent, ils entendent un craquement au-dessus de leur tête. Une liane se détache et quatre filets de feuilles se relèvent et se referment instantanément, par le haut, retenant tout le monde prisonnier. Impossible ni d’avancer, ni de reculer.

Le Docteur Melchior :

– « Nous sommes coincés, c’est un piège à bêtes sauvages »

Aussitôt, une armée de créatures hirsutes, habillées de peau de bêtes, avec des têtes de singes, les entourent avec des sagaies pointues pointées sur eux, prêtes à les transpercer. Ils poussent des cris de sauvages. Mais ils s’écartent aussitôt, et un autre sauvage apparaît, plus grand, fort comme un turc, l’œil méchant, vif, acéré. Ils sont vraiment dans un autre monde.

Tous les enfants sont envahis d’une peur extrême, et certains en claque des dents.

Le Docteur Melchior reconnaît Umaguma, il l’appelle dans un langage connu que de lui seul, et lui parle.

– « Tout de suit le visage d’ Umaguma change, ils se reconnaissent. Il fait signe à sa troupe de reculer, et ils libèrent nos amis, pas mécontents de sortir de cette situation inconfortable.

Le Docteur Melchior:

– » Chevaliers, je vous présente Umaguma et sa famille, ” dit il dignement et avec respect.

Les « sauvages » regardent les enfants, et leur accoutrement incroyable. Ils sont ahuris, et se rapprochent d’eux. Ils ne sont pas vraiment rassurés, mais leur père et le vieil homme aux cheveux blancs semblent amis. Il n’y a donc pas de danger. La petite troupe repart vers le haut de la colline protégé par la famille d’Umaguma qui les entoure. Umaguma et le docteur ouvre la marche et tout le monde suit.

Vers le haut, ils bifurquent derrière un gros rocher et arrivent devant une grotte, c’est le camp d’Umaguma.

Tapioca :

– « Mais où sommes-nous tombés ? Demande Tapioca aux autres qui se taisent et n’en mènent pas large. »

Chacun se déleste des sacs de voyage. Les enfants entourent le docteur. Ils ne le quittent pas d’une semelle, ils ne sont vraiment pas rassurés. Les enfants d’Umaguma entourent leur mère Uma.

Chacun s’observe avec méfiance. Ils ont très peur de la bande à Pierrot avec leur truc sur le dos, des boîtes dans leurs pieds, et leurs vêtements bizarres.

Tapioca s’adresse à Pierrot :

– « Tu as vu leur tête, regarde, lui on dirait un Bec d’ anguille en hochant la tête et montrant celui qui lui faisait face!

Pierrot :

– « Et l’autre, c’est une feuille de chou avec ses grandes oreilles. Regarde le petit, sa tête, il ressemble à un moule à gaufre, elle est toute plate. »

Les deux filles ne se distinguent pas des garçons, elles se devinent, il n’y a pas de différence. La grande a toujours dans la bouche quelque chose à sucer.

Saucisse :

– « C’est la goulue ! »

Tapioca :

– « Regardez la petite comme elle a l’air méchante. Il va falloir s’en méfier »

Gros Sel :

– « C’est marrant ce que vous dites, il n’y a qu’à les appeler comme ça. »

Pierrot :

« Comment ça ? »

On ne connait pas leur nom, donnons leur qui ressemble à leur tête on pourra mieux les repérer ou les reconnaître et comme ils ne comprennent pas ce que l’on dit ils ne peuvent pas se fâcher.

A suivre…

La choucroute de poisson

Bienfaits de la choucroute

La choucroute : un aliment minceur aux multiples vertus

Quel plaisir de manger une bonne choucroute en cette saison. De plus, contrairement aux idées reçues,
c’est un aliment minceur et intéressant nutritionnellement. À condition bien
sûr, de ne pas l’accompagner de charcuterie mais plutôt d’aliments légers comme
le poisson ou les coquillages. Il existe de nombreuses façons savoureuses de
l’accommoder pour bénéficier de ses atouts sans alourdir sa silhouette !

Aliment bon marché, la choucroute, c’est-à-dire du chou fermenté coupé en lanières,
comporte de multiples qualités nutritionnelles, une fois transformé. Ce légume
particulier est à la fois peu calorique, riche en vitamine C et en fibres.
Mais son intérêt majeur est qu’il s’agit d’un probiotique au même titre que les
laits fermentés ! En somme l’idéal pour prévenir les infections de
l’hiver.

Un aliment léger et diététique…

Comme tout légume, elle contient beaucoup d’eau 90% environ ce qui la rend légère. Mais la
choucroute sait être satiétogène grâce à une teneur en fibres exceptionnelle de 4,4g par
portion ! Présente au XVIIIe siècle à bord des bateaux de traversées, elle
a permis de lutter contre le scorbut grâce à sa teneur exceptionnelle en vitamine C.
Une portion couvre quasiment les 2/3 de nos besoins quotidiens en cette
précieuse vitamine. Mais surtout, une portion de 200 grammes de choucroute
c’est seulement 40 kcalories !

C’est dire sa légèreté ! Et si parfois on la soupçonne d’être un peu lourde, c’est
uniquement à cause de la charcuterie qui l’accompagne comme les saucisses
et la palette. Et pourtant elle s’accompagne très bien des poissons fumés comme le haddock ou le
saumon fumé riche en acides gras oméga 3.
Idéal également avec des coquillages comme les palourdes ou les moules
particulièrement bien fournies en fer et enoligo-éléments. Des plats qui
renforcent nos défenses immunitaires et contribuent à l’équilibre nerveux. Les
plus audacieux la consommeront aussi en entrée avec des quartiers de pomme, une
vinaigrette, à l’orange et des pignons de pin.

Un probiotique naturel…

La choucroute est cependant un légume à part. En effet, elle permet de renforcer nos défenses
grâce à ses “bactéries amies” qui agissent sur la flore intestinale.
Cette action est due à la “lactofermentation”, c’est-à-dire la
transformation du sucre du chou en acide lactique. C’est ce mécanisme qui
permet de la mettre au rang des probiotiques.

Cette action se déroule lorsque le chou coupé en lanières est mis au sec à l’abri de la lumière
et de l’air dans une saumure. C’est ce procédé de lactofermentation qui modifie
le goût mais aussi les qualités nutritionnelles du chou.

Les vertus de la choucroute crue…

La choucroute n’a pas besoin d’être cuite pour être cuisinée. Elle peut très bien être servie
en salade avec des endives. Sa fermentation a lieu avant sa commercialisation
ce qui a permis de ramollir ses fibres et d’évacuer le soufre parfois mal
supporté dans le chou. En cela, la choucroute crue ou cuite est très digeste.

Par ailleurs, la vitamine C est nécessairement plus élevée que cuite. Enfin, elle se
conserve une semaine contre 3 jours cuite au réfrigérateur. Blanchie, elle peut
très bien se congeler.

Alors crue ou cuite, plus d’hésitations, redécouvrez la choucroute et profitez de ces
bienfaits tout en réchauffant vos froides soirées hivernales !

Voir une de nos recettes choucroute de poisson ici

Trucs et Astuces du Vin – Avec les yeux

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Le vin avec les yeux

Paulo se lance dans la pédagogie du vin, et profite de cette
tribune pour aider nos lecteurs à mieux utiliser les mots justes qui s’adaptent aux
différents sens qui nous permettent de faire nos choix.

Voici donc les mots précis des yeux qui qualifient la vue d’un vin…

La robe désigne l’aspect visuel d’un vin et son
intensité. Elle donne des indications sur les cépages utilisés dans la
fabrication, l’âge du vin et son évolution.

Vous ne savez pas ce qu’est un vin bourru ou mordoré ?
Ce glossaire est là pour tout vous expliquer !

Ambre
Qualifie la couleur d’un vin blanc qui a
longuement vieilli ou qui s’est oxydé prématurément, car dans ces conditions,
le vin prend une couleur proche de celle de l’ambre.

Bourru
Qualifie un vin troublé
par la lie et dont la fermentation alcoolique vient de se terminer.

Brillant
Qualifie un vin d’une
couleur très limpide et dont les reflets brillent fortement à la lumière.

Clair
Qualifie un vin qui est
débarrassé des lies.

Dépôt
Particules solides qui
peuvent apparaître au cours du vieillissement du vin. S’élimine avant la
dégustation par décantation en carafe.

Effervescent
Qualifie un vin qui
dégage des bulles de gaz. On trouve dans cette catégorie les vins perlants, les
vins pétillants et les mousseux.

Gazéifié
Désigne un vin rendu
effervescent en ajoutant du gaz carbonique.

Gravelle
Désigne le dépôt de
cristaux de tartre qui se forme dans les vins blancs en bouteille.

Jambes
Désigne les traces que
laisse le vin sur les parois du verre lorsqu’on l’agite ou qu’on l’incline.
Synonyme de larmes.

Larmes
Désigne les traces que
laisse le vin sur les parois du verre lorsqu’on l’agite ou qu’on l’incline.
Synonyme de jambes.

Lie
Désigne le dépôt
jaunâtre ou rougeâtre qui se dépose au fond de la cuve ou du tonneau. Elle peut
être retirée ou préservée pour enrichir le vin en arômes et conserver un aspect
perlant.

Limpide
Qualifie un vin dont la
couleur est claire et brillante et qui ne contient pas de matières en
suspension.

Mordoré
Qualifie un vin qui a
pris en vieillissant une teinte mordorée, entre le brun et le jaune.

Moustillant
Qualifie un vin
légèrement effervescent

Oxydé
Qualifie un vin dont la
couleur et les arômes ont été altérés par l’influence souvent néfaste de
l’oxygène.

Perlant
Qualifie un vin qui est
légèrement pourvu en gaz carbonique et produit des petites bulles. Un vin
perlant est moins effervescent qu’un vin pétillant et un vin mousseux.

Pétillant
Se dit d’un vin
légèrement effervescent, moins qu’un vin mousseux mais plus qu’un vin perlant.

Tartre
Désigne les éléments
solides et cristallins se forment dans les fûts et les bouteilles, et ne
présente aucun inconvénient pour la qualité du vin.

Tranquille
Qualifie un vin qui
n’est pas effervescent, qui ne produit pas de bulles de gaz carbonique.

Voilé
Qualifie un vin qui est
légèrement trouble, pas tout à fait limpide.

Trucs et Astuces du jour (11 mars 2011)

Monsieur je sais tout

Comment faire disparaître l’amertume d’une endive…

Mettre une pomme de terre à cuire avec et je la retire en fin de cuisson de cette façon l’amertume disparaît.

Ou enlever le cœur du pédoncule,
Pour enlever l’amertume des endives à la cuisson, couper le trognon et mettre un sucre dans l’eau de cuisson, et c’est vrai que les endives n’ont jamais d’amertume de cette façon.

Le Conseil de Pierre pour enlever l’amertume des endives…

Je crois que les conseils que nous ont envoyé nos lecteurs ou lectrices sont de bons conseils, j’y ajouterai une pointe de citron après avoir creusé l’intérieur du trognon. Toutefois l’amertume fait partie du goût de l’endive c’est pourquoi le sucre est d’une importance capitale. On peut aussi y rajouter un peu de miel de mille fleurs.

Comment faire cuire un bourguignon délicieux…

Bourguignonne, j’apprécie beaucoup le Bœuf bourguignon! Le couper en morceaux de 50 grammes maximum.
Le secret c’est de faire macérer la viande 24 heures dans le vin rouge, les carottes, les oignons, le laurier, le bouquet garni et les clous de girofle sans sel ni poivre et une branche de céleri.
Le lendemain égoutter la viande, la cuire après l’avoir fait revenir dans les oignons sur chaque face pour conserver le vin imbiber à l’intérieur des morceaux de viande.
Puis ne pas oublier de singer la viande en la passant dans la farine tamisée. Cela rendra la sauce plus épaisse. Ensuite verser le vin dessus et laisser cuire pendant heure jusqu’à la première ébullition. La qualité du vin donnera évidemment la qualité de la sauce. Au bout d’une heure couper le feu et laisser reposer 1 heure pour que l’osmose légumes, viande, sucs, vin se fasse dans les deux sens.
Remettre à cuire 1 heure avant de servir, le temps dépend de la température.

Autre secret c’est le vin : Choisir un très bon bourgogne et surtout pas de la piquette. Rajouter deux cuillères de miel pour casser l’acidité du vin.

Dernier secret, en fin de cuisson quand je suis sûr que les morceaux sont cuits, je récupère de la sauce et la faire réduire à part d’environ 50 %. Juste avant de servir je la monte avec une noix de beurre et deux carrés de chocolat. Le velouté obtenu sera sans pareil et notre bourguignon aura une allure de plat de Maître.

Comment enlever l’humidité d’un bac à légumes…

Il suffit simplement de placer une éponge sèche propre…

Comment remplacer les cercles de pâtisserie qui sont chers…

Pour les moulages chauds, découper avec une cisaille des boîtes de conserves de différentes dimension. 1KG, 500 grammes, 250 grammes, 125 grammes mais attention à ne pas se couper.

Pour les moulages froids utiliser des boîtes en plastique en les découpant.

Comment se servir d’une poche à douille au début…

Mettre la douille dans la poche et mettre une pince à linge pour en fermer l’accès.
ensuite, mettre la poche dans un bol, replier le haut de la poche autour du bol remplir sans problème avec la préparation pour macaron ou autre.
Quand il s’agit d’une crème au beurre par exemple, fermer aussi le haut de la poche a douille avec une seconde pince a linge et la mettre au réfrigérateur. Pour l’utiliser, enlever les pinces a linge .

Sans bol, utiliser un verre doseur, ou couper une bouteille d’eau en protégeant les bords coupant de la bouteille avec un torchon ou du papier absorbant …

Comment culotter sa billig, c’est une poêle en fonte pour faire des crêpes ou des galettes….

Mélanger 150 grammes de saindoux avec un jaune d’œuf, étaler sur la plaque ( pas trop tout de même pour éviter les coulures!) chaude et laisser fumer et noircir… essuyer ensuite avec de l’essuie-tout. Ne pas lésiner sur la quantité du papier…sinon gare aux brûlures.
Refaire 3 fois cette opération et tester tout de suite

J’ai utilisé le même mélange pour graisser la galétoire. Ce mélange est appelé “lardigel”. Je n’aime pas utiliser le beurre pour graisser car il brûle trop vite… et ce c’est pas bon pour la santé! A tester soi même…

Comment garnir sa Tarte aux pommes…

Eplucher la pomme, la couper en deux, installer le côté plat sur la planche à découper et faire des tranches aussi fines que possible. Puis appuyer avec la main dessus et l’affaisser. Il n’y a plus qu’à la mettre sur la pâte dans le moule en glissant le couteau dessous et recommencer pour remplir le moule cette méthode fait de jolis dessins.

Comment réduire le temps de cuisson un peu longuet de ce chou, et réaliser une cuisson al dente?

Entailler simplement la base de chaque chou de Bruxelles en croix, comme on peut le faire pour un chou-fleur, ils resteront bien verts, si vous ajoutez 1 cuillère à café de bicarbonate de soude dans l’eau glacée dès que la cuisson est terminée.!

Comment réussir sa crème chantilly…

IL faut de la crème dite “fleurette” elle contient 35% M.G., en ajoutant du sucre on arrive à 30% de M.G., les crèmes en dessous de 30% il faut oublier.
Un tel te dira, il faut que le fouet et ou la cuve soit bien, bien froide, c’est pas le plus important, on peut monter de la crème fouettée ou chantilly avec la cuve et le fouet à température ambiante et ça marche sans problème, mais il faut surtout que la crème soit bien froide, ne pas hésiter pas à mettre la crème une bonne demie heure au congélateur.
Pour ceux qui est de la crème fix c’est vraiment du superflus, la crème fix est composée de carraghénanes (E407) qu’on retrouve également dans la crème fleurette.

Le carraghénane est un gélifiant naturel fait avec des algues qui permet à ta chantilly de tenir dans le temps.

Sinon, avec un robot, il ne faut pas tout de suite vouloir monter la crème en grande vitesse. Il faut y aller progressivement, pour pas casser les globules gras qui vont emprisonner l’air et donc aérer la crème fouettée. Et surtout il ne faut pas la laisser monter trop longtemps sinon elle se transformera en beurre.

Comment réussir ses oeufs pochés…

Faire bouillir 1 litre d’eau avec 3 Cuillères à Soupe de vinaigre. Attention, l’ eau ne doit pas bouillir trop fort, mais simplement frémir, c’est le truc essentiel.
Casser les oeufs un par un dans un petit bol, et les mettre délicatement dans l’eau un par un en s’aidant d’une louche.
Après 3 minutes de cuisson, les sortir à l’ aide d’ une écumoire et les laisser s’égoutter sur du papier absorbant, ou sur une planche de travail légèrement inclinée.

Trucs et Astuces du Vin (11 mars 2011)

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Une fois encore, comme chaque jour Paulo notre sommelier se montre plein d’ à propos et vous propose des solutions, des conseils qui vous permettront de d’améliorer votre service du vin. C’est en forgeant qu’on devient forgeron me dit il toujours. Ces conseils d’après nos lecteurs qui les suivent sont appréciés de tous et nous recevons de nombreuses lettres pour nous en féliciter. Merci à tous…

Ouvrir le champagne…

Ouvrir une bouteille de champagne
est généralement une fête. Si la bouteille a été un peu brassée et vient d’être
transportée, il est préférable de la laisser reposer au moins une journée. Si
les circonstances ne vous permettent pas d’attendre, la solution de secours
consiste à calmer quelque peu le gaz en trempant la bouteille dans un seau à
glace pendant une demi-heure.

Remplir le seau à moitié de cubes de glace et
à moitié d’eau glacée.

La robe du vin…

La couleur et la nuance d’un vin,
qu’il soit blanc, rouge ou rosé, sont déterminées par les cépages et par le
degré de maturation des raisins, la région de production, la méthode de
vinification et l’age du vin. Rappelez-vous que les vins secs et légers
provenant de climats frais ont la robe la plus claire, tandis que les vins les
plus corsés ou plus moelleux sont généralement issus de régions plus chaudes et
de coloration plus profonde.

Les gouttes en versant…

Il existe un accessoire
formidable, qui se nomme “sans-goutte”, qui a la forme de disque
argenté qui empêche la formation des gouttes lors du service. Il suffit de le
rouler et de l’introduire dans le goulot. Le matériau utilisé coupe littéralement
le filet de vin. Fini les gouttes sur la nappe!

La pratique de l’équilibre…

Vous pouvez faire l’expérience
suivante pour une première approche de la notion de l’équilibre dans le goût.
Préparez du thé très fort. Lorsque vous le goûtez, vous remarquez son goût amer,
dû à la présence de tanins. Ajoutez alors du jus de citron; le thé va devenir
âpre, parce que l’acide du citron et les tanins du thé se renforcent
mutuellement. Ajoutez enfin une grande quantité de sucre. Le sucre contrecarre
les effets de l’acide et du tanin, et le thé paraît plus doux.

Les carafes…

On peut se procurer aujourd’hui
de belles carafes en cristal à prix abordable. Elles sont parfaites pour
décanter un vin rouge agé qui présente des dépôts. La carafe peut aussi être
utilisée pour aérer un vin rouge encore jeune. On verse le vin une demi-heure
environ avant de servir.

En prévoir trop ou pas assez …

Quel est la quantité de vin
nécessaire pour bien servir vos invités lors d’un souper? Si nous imaginons un
repas complet avec apéritif et supposons que tous les invités boivent
modérément, il semble raisonnable de recommander une bouteille de vin par
invité (tous styles confondus). Cela peut sembler beaucoup mais si le repas
dure plusieurs heures et que vous servez plusieurs plats, ce n’est pas si énorme.

Température des vins

Malheureusement les vins rouges
ont souvent tendance à être servis trop chaud et les blancs trop frais. Les
rouges perdent ainsi de leur éclat, l’alcool ressortant davantage et les tanins
se montrent plus agressif. Les blancs, quand ils sont servis trop froids, leurs
arômes et les saveurs s’en trouvent diminués. Règle général, servez les rouges
à 16-17 degré C et les blancs à 8-9 degré C.

Comment rafraîchir le vin

La meilleure façon de rafraîchir
une bouteille est bien sûr de la plonger dans un seau avec des glaçons et de l’eau. Pas seulement avec des glaçons! Une fois la bouteille rafraîchie, retirez-la du seau à glace sinon elle deviendra
trop froide. On peut aussi refroidir les vins au frigo. En prenant pour acquis
que votre bouteille est à 20C (température de la pièce), placer votre vin rouge
soit 40 min au frigo ou 12 min au congélateur. Pour les vins blancs, 30 min au
seau à glace, 2h30 au frigo ou 25 min au congélateur.

Comment décoller les étiquettes des bouteilles de vin?

Si vous avez effectué plusieurs tentatives pour décoller les
étiquettes de vos bouteilles favorites, vous avez sûrement remarqué que toutes
ne se décollent pas facilement. En fait, il existe en fait deux types
d’étiquettes : celles qui sur lesquelles on applique de la colle et celles
qui sont autocollantes. Il en résulte deux façons de les décoller.

1) Étiquettes sur lesquelles on applique de la colle. Ces étiquettes sont les
étiquettes classiques. Pour décoller l’étiquette, il suffit alors de la
« mouiller » en faisant
tremper la bouteille dans de l’eau. L’eau va diluer la colle et permettre de
détacher l’étiquette. L’utilisation d’eau chaude accélère l’opération en
favorisant le passage de l’eau à travers le papier de l’étiquette. Si le papier
est légèrement plastifié, l’opération est plus longue, ne pas hésiter à laisser
tremper une bouteille toute une nuit.

2) Étiquettes autocollantes. Ces étiquettes sont de plus en plus courantes.
Elles n’utilisent pas une colle diluée dans de l’eau, mais des colles
thermiques qui sont liquides à chaud et qui se rigidifient à froid. La plupart
retrouvent leur propriété si on élève leur
température. Pour décoller les étiquettes autocollantes, il faut
« ramollir » la colle en augmentant la température. Il suffit de
faire chauffer la bouteille au four à 250 °F pendant 10 minutes. Prendre
un couteau pour décoller le coin de l’étiquette et tirer délicatement pour
l’enlever complètement. Ne pas oublier de prendre un gant pour tenir la
bouteille qui est très chaude.
Ces façons de procéder assurent le succès dans à peu près 95 % des cas.
Pour les 5 % restants, mystère…

Le Magnum, incontournable pour la garde…

Le Magnum est un
contenant équivalent à 2 bouteilles, soit 1,5 litres. Son aptitude particulière
à la garde s’explique par une oxydation plus lente du vin. En effet, l’air
emprisonné dans la bouteille est en contact avec un volume deux fois plus
important de vin comparé à une bouteille de 75cl classique. Le vin arrivera
donc à maturité plus tard.

Une bouteille de vin se conserve couchée….

La
question de la position de la bouteille est récurrente. La réponse est toujours
la même : seule la position couchée assure une conservation optimale des
bouchons. Un bouchon sec et c’est la condamnation du vin. C’est aussi vrai pour
les vins fortement alcoolisés comme des Portos ou des vins doux naturels. En
revanche, il vaut mieux conserver un alcool fort debout

Mais se transporte debout…Caisses en bois ou en cartons…

Si vous conservez vos bouteilles dans une cave, il est primordial de
prendre soin des conditions d’emballage de ces dernières. N’oubliez pas qu’un
des paramètres essentiels d’une bonne cave est son degré important
d’hygrométrie. Les cartons et à un degré moindre les caisses en bois posés à
même le sol seront les plus vulnérables au risque de moisissure et de
décomposition et pourront se déchirer à la moindre manipulation et envoyer
finalement vos bouteilles à la casse! Et je ne vous parle pas des étiquettes
illisibles, voire décollées. Il faudra donc d’abord s’assurer d’avoir une bonne
ventilation. N’hésitez pas non plus à déposer caisses et cartons sur un support
sec tels une palette ou un isolant en polystyrène extrudé et prenez soin de
laisser quelques centimètres entre le mur et l’arrière des caisses afin
d’éviter tout infiltration d’eau.

Dans un objectif de longue garde, il est tout de
même préférable d’éviter tout risque avec des cartons. Prenez garde à bien vous
débarrasser des intercalaires cartonnés de plus en plus nombreux à l’intérieur
des caisses de bois. On peut parfaitement conserver son vin pendant des
dizaines d’années dans des caisses en bois fermées. En effet, ces caisses ne
sont pas hermétiques et les bouteilles profiteront d’une ventilation douce tout
en étant moins sensibles aux variations rapides de températures et à la
lumière.

Les Etiquettes…

Une bonne
conservation devrait normalement suffire à s’affranchir de problèmes
d’étiquettes pourries, illisibles ou décollées. Cependant, l’expérience montre
que l’on n’est jamais à l’abri de mauvaises surprises et montrer une étiquette
intacte participe au plaisir de la bouteille.

Il existe plusieurs
astuces pour les préserver au maximum. La plus simple est d’utiliser du film
plastique ou alimentaire, c’est en général très efficace si l’étiquette est
déjà bien sèche au départ.

Attention tout de
même lorsque vous enlevez le film à ne pas emmener l’étiquette avec. Une autre
très bonne solution est d’utiliser du papier transparent collant : idéal si
vous aimez les séances de découpages! Evitez la laque qui ne résiste pas très
bien au temps et qui transporte des odeurs néfastes pour le vin.

Concilier les générations…

Si vous envisagez
d’acheter des vins de garde pour célébrer des anniversaires, vous êtes au mieux
passionnés d’œnologie, au moins intéressés par le vin et l’idée originale de
conserver du temps en bouteille.

Mais n’attendez pas
que les enfants pour lesquels vous voulez acheter du vin de garde s’éveillent
rapidement aux plaisirs de la dégustation. A 15 ans, les jeunes ont bien d’autres
choses en tête…. alors que les premières bouteilles mériteront d’être
ouvertes!

Une rencontre pour le moins inattendue………….Episode23

Tapioca s’approche de lui et dit :

– « Nous sommes prêts, Docteur Melchior, mais il faudra marcher doucement, les petits ont mal aux pieds. »

Le Docteur Melchior

– « Nous les porterons sur le dos à la fin du parcours et j’ai prévu une halte toutes les heures pour qu’ils se reposent. »

Chacun hisse son sac sur le dos et ils descendent la colline en zigzaguant, à travers les rochers, jusqu’à la lisère de la forêt. Dans les sous-bois, il fait bon. Une fraîcheur moite les rafraîchit. Ils sont à l’abri du soleil mais le risque est bien plus grand. Adieu paysage lunaire, bonjour les arbres, les plantes, et les animaux.

Ils se sont arrêtés pendant que le Docteur melchior reconsulte sa carte. Profitant de ce court répit les enfants regardent autour d’eux. Ils sont entourés de plantes immenses, avec des feuilles très larges.

Pierrot

– ” Elles sont plus grandes que toi, Gros sel.”

Tapioca est en admiration devant une toile d’araignée qui monte à plus de 10 mètres de haut. Les oiseaux chantent, ils volent de branches en branches. Plus loin les affreux cris ont repris, lugubres, bruyants, allarmants même.

Le Docteur Melchior:

– ” Allez vite nous repartons, c’est tout droit. Je passe devant toi Pierrot. Tu fermes la marche. Au moindre problème, tu cries. Allez chevaliers en route, soyons courageux.”

Sans se plaindre, ils reprennent leur marche à travers les arbres. Ils atteignent 30 minutes plus tard la rivière sans encombre. Seuls les oiseaux se sauvent à l’arrivée de ces envahisseurs dont les couleurs criardes ressemblent aux plumages de certains d’entre eux. Ils doivent être venus d’un autre monde doivent t’ils se dire. Chacun avance en silence, c’est assez pénible comme ça.

Arrivés à la rivière, le docteur ordonne une halte de 10 minutes de repos pour que les petits récupèrent. Ils sont à une cinquantaine de pas du bord de l’eau, dans uns clairière, la mousse court sue le sol, douce et fraîche à souhait.

Tapioca:

– ” Nous avons tous mal aux pieds Docteur Melchior.”

Le Docteur Melchior:

– ” Surtout, gardez vos chaussures, vous ne pourriez pas les remettre, vos pieds ont du gonfler et vous devriez marcher pieds nus. Nous ne pourrions plus avancer si vous étiez pieds nus…

Ils se sont allongés sur la mousse fraîche. Le docteur donne à chacun des dattes, des figues, une banane, et un verre d’eau. Ils mangent ces sucreries rapidement, elles semblent leur donner des forces. Il leur partage le reste de l’eau et va à la rivière remplir les bouteilles. Une fois pleines, ils ont tous droit à une gorgée supplémentaire ce qui l’oblige à les remplir de nouveau. Puis, il les replace dans son sac.

Il va voir chacun des enfants, pour s’assurer qu’ils peuvent effectuer la prochaine heure de marche et s’assurer que leur moral reste au beau fixe. Tant que le moral est là tout va bien. Ces quelques minutes de repos les ont requinquer. Ils sont en pleine forme et la fraîcheur de la rivière va les aider. En remplissant les bouteilles, il a remarqué une petite île au milieu de la rivière, 100 mètres plus loin. Au moment de repartir, il se frotte les yeux et regarde à nouveau .

Le Docteur Melchior

– ” C’est extraordinaire, dit-il.”

Les enfants:

– ” Quoi répondent ils ?”

Le Docteur Melchior:

– ” Regardez l’île qui est là-bas.”

Les enfants

– ” Oui, c’est une petite île.”

Le Docteur

– ” Regardez, elle se déplace.”

En y regardant de plus près, ils voient l’île se déplacer tout doucement dans la rivière.

Ils s’approchent de la rive et se cachent dans les roseaux, au bord de l’eau.

La fameuse île n’est qu’n réalité qu’un gros animal, bronzant sous les rayons du soleil.

Pierrot:

– ” C’est quoi.”

Le Docteur

– ” C’est un diplodocus qui prend son bain.”

Les enfants

– ” Un diplodocus, vous voulez rire, il y a longtemps qu’ils ont disparu.”

Au XX siècle oui, mais si nous reculons de 10 000 ans, nous sommes en plein dedans.

Tapioca s’approche… clic, clic.

– ” Voilà pour l’album de famille dt elle. ”

Tapis dans les roseaux, douze paires d’yeux observent l’animal. Il ressemble à un hippopotame, seule la tête n’est pas pareille. Elle est toute petite au bout d’un cou immense.

Le Docteur Melchior:

Les savants spécialistes de ces époques lointaines qui les ont étudiés on pensé qu’ils n’étaient pas très intelligents car justement leur tête était trop petite par rapport à la grosseur de leur corps.

Gros sel:

-” C’est plutôt à Casimir de l’île enchanté ”

Tapioca:

– ” Nous n’avons pas la même télévision Gros Sel!! !”

Le diplodocus, est là dans l’eau de la rivière, prenant son bain. De temps en temps, il avance le cou immense comme celui d’une girafe et broute l’herbe, les roseaux, les feuilles des arbres, puis se replonge dans l’eau claire. Pendant plus d’un quart d’heure le manège continue.

Il semble heureux d’être là, personne ne le dérange. Nos amis, cachés dans le sous-bois sont aux anges. A peine arrivés, ils tombent sur un diplodocus. Quelle histoire à raconter quand ils rentreront. Mais qui va les croire ? Ils seront juste bons pour l’asile.

Saucisse :

– “Docteur, on ne va pas passer la nuit ici, c’est encore loin chez votre copain ?”

Tapioca

– “Attendez, il va bien sortir de l’eau, je voudrai le photographié en entier. A peine Tapioca a t-ell finit de parler que le, que le diplodocus semble l’avoir entendu et exhausse son souhait. Il se redresse sur ses pattes arrières, comme le font les éléphants en représentation dans un cirque, pousse un grand cri et monte sur la berge de l’autre côté de la rivière. Tout ce qu’il y avait de vivant autour prend peur et s’envole à grands coups d’ailes déployées, essayant de mettre quelques distances entre eux et le gros pachyderme. Celui-ci, à pas lents s’enfonce au milieu d’une futaie de conifères clairsemés. Il se couche sur sa fesse droite et s’allonge dans l’herbe, cajolé par les puissants rayons du soleil. Son déjeuner de feuilles et d’herbes l’a repu.

Le Docteur Melchior:

– ” il va ruminer pendant au moins deux heures, dit le docteur. Vous venez de rencontrer l’ancêtre de la vache aux champs.”

Gros lard:

– ” Les mouches en moins, réplique Gros lard, qui en connaît un rayon mais n’en perd jamais une. La boutade fait sourire le Docteur Melchior.”

Gros Sel en vache, il s’y connait…Tous les jours c’est lui qui les conduit au pré avant d’aller à l’école, il les rentre le soir à 18 heures après avoir fait ses devoirs. Sur ce côté de la rivière, les naufragés du ciel se préparent à repartir. Le diplodocus est loin, il ne peut les apercevoir.

Saucisse

– ” Il parait qu’ils ne sontt pas méchants.”

Tapioca

– “Peut-être, mais je préfère ne pas l’avoir devant moi”.

Gros Lard

– ” Je veux bien te croire, tu préfères Pierrot.”

Tapioca

– “Imbécile ! Dit-elle en rougissant.”

Gros lard :

– ” Eh Tapioca regardes-toi dans une glace, tu es toute rouge.”

Pierrot :

– ” Ca suffit, laissez-la tranquille, allez viens Tapioca, ne les écoute pas, ils sont idiots.”

Le Docteur Melchior :

– ” En route les enfants.”

Évitant d’être trop près du bord rivière, ils regagnent le sous-bois, pour mieux se protéger du soleil et des mauvaises rencontres éventuelles. Ils marchent ainsi silencieux, pendant une dizaine de minutes. Arrivés au coude repéré sur sa carte, le docteur décide de couper vers le bas de la colline et de la contourner. Appuyant sur sa droite, ils quittent la forêt dense. Ils ne sont plus protégé que par quelques bosquets de plus en plus épars.

Ils marchent dans une savane d’herbes hautes, jaunies, presque desséchées. De temps en temps, ils trébuchent dans des mottes arrachées par le passage des monstres. Nous reconnaissons leurs empreintes de boues ou de terre. Elles sont énormes presque effacées par la retombée sur le sol des poussières provoquée par le déplacement des mastodontes.

Mais, la fatigue gagne peu à peu les petits car la marche forcée continue. Ils sont couverts de sueur, les pieds leur font mal, les jambes et les mollets sont de plus en plus durs et le soleil tape de plus en plus fort. Par rayonnements les roches renvoient avec force la chaleur qu’elles ont reçue. Dans le ciel, les gros oiseaux carnivores aux serres terrifiantes ont tous disparus attendant le début de la soirée pour repartir à la chasse.

Pierrot

– “C’est encore loin Docteur Melchior ?” Les petits n’en peuvent plus.

Le Docteur Melchior :

– ” Nous sommes presque arrivés. La colline est contournée, nous allons nous reposer sous ces bosquets juste au pied. Nous en sommes à moins d’un kilomètre. C’est la distance de la place de la mairie au terrain de foot.”

Gros Sel

– ” Nous n’allons pas en mourir.”

Encouragé par la vue des bosquets qui se rapprochent, ils s’accrochent, et 15 minutes plus tard, le groupe atteint le petit bois touffu. A leur grande surprise, ils découvrent une très jolie source d’eau claire, propre, qui jaillit de derrière un rocher. L’eau s’écoule sur une dizaines de mètres, et disparaît à nouveau sous terre par un grand trou profond. L’eau tombe à l’intérieur se fracassant contre les rochers en contre bas, dans un bruit d’enfer.

Tapioca:

– ” On se croirai au gouffre de Padirac en plus petit!!!”

Gros Sel:

– ” C’est qui Padirac ???

Le Docteur:

– ” C’est un lieu qui se visite on n’en pas très loin d’ailleurs

Tapioca:

– ” Il y a plein de gens qui viennent en bus pour visiter”

Gros Sel:

– “Mais si on est perdu on n’a qu’à s’y rendre et on prendra un bus”

Gros Lard:

– “Sauf qu’à cette époque il n’y avait pas de bus…”

Saucisse:

– ” Moi j’ai une idée”

Tapioca:

-” je crains le pire”

Saucisse:

– “On prend un carrosse tiré par un diplocudus…”

Tapioca en éclatant de rire:

– ” Un diplodocus idiot….”

Saucisse:

– “C’est pareil ”

Le Docteur est heureux de les entendre rire malgré la fatigue qui a du les épuiser quelques peu.

La fraîcheur fait du bien à tous les membres endoloris par la marche. Les sacs sont posés à même le sol et ils se jettent à plat ventre comme des petits chiens assoiffés pour boire.

Le Docteur Melchior:

– ” Doucement, ce n’est pas le moment d’être malade, dit Le docteur. Stop ! D’abord, vous vous lavez la bouche plusieurs fois, vous recrachez l’eau, puis vous vous rafraîchissez le visage, les mains, les bras, la nuque, les cheveux. Après seulement vous pouvez boire. Mais pas avant, et très doucement. Laissez votre corps s’habituer à la fraîcheur.”

Le Docteur Melchior a raison quand il fait très chaud, l’eau fraîche est agréable, mais il faut prendre des précautions.

Les enfants l’écoutent, surtout qu’ il fait la même chose. Ils boivent et se désaltèrent comme il leur a demandé.

En s’essuyant avec son mouchoir, le docteur leur dit:

– ” Nous repartons dans quinze minutes. A partir des gros rochers noirs que nous apercevons là-haut, nous porterons les petits sur notre dos. Moi, j’en prendrais un, et toi, Pierrot, l’autre. Tu es d’accord ? Si tu es trop fatigué nous nous arrêterons de nouveau.

Nous avons bien marché, et il n’est que quatre heures. Il nous reste trois heures trente avant le coucher du soleil. Ici, la nuit ne tombe pas avant dix heures. Nous pourrons donc nous reposer quelques minutes de plus. En attendant, prenez des forces en mangeant quelques figues, buvez du lait nestlé, et mangez ces biscottes.”

Tout en parlant, il sort de son sac la nourriture et la partage entre chacun d’entre eux. Ils croquent à belles dents les bonnes choses du docteur. Ils ont tous eu droit à un petit tube de lait Nestlé.

.

N’avalez pas tout d’un seul coup, gardez en pour tout à l’heure, conseille t-il.

Ce que nos petits amis ne savent pas, c’est que leur bande colorée a été repérée et que, quelques centaines de mètres plus haut, une tribu de sauvages la sagaie à la main les surveille et ne perd pas une seconde de leurs déplacements. Ils se demandent bien qui sont ces sauvages qui envahissent sans se cacher leur territoire. Aussi, prennent t’ils de sérieuses précautions pour éviter d’avoir à en découdre avec eux. Ils campent sur leur pied de guerre en attendant la suite qui ne saurait tarder bien longtemps…

A suivre…pour le 23 ième épisode.

Dans la famille Diplodocus … Joy La Mère………23 ième Episode

Tapioca s’approche du Docteur Melchior et lui dit :

– « Nous sommes prêts, Docteur Melchior, mais il faudra marcher doucement, les petits ont mal aux pieds. »

Le Docteur Melchior:

– « Nous les porterons sur le dos à la fin du parcours, j’ai prévu une halte toutes les heures pour qu’ils se reposent. »

Chacun hisse son sac sur le dos et le Docteur Melchior donne le signal du départ. La route est cette fois moins fatigante car ilsdescendent la colline en zigzaguant à travers les rochers, jusqu’à la lisère de la forêt.

Dans les sous-bois, il fait bon. Une fraîcheur moite les envahit.

Tapioca:

– ” Comme ça fait du bien.”

Les autres en coeur:

– ” Oui mais il va bien falloir bientôt regrimper pour arriver la haut !!!”

Ils sont à l’abri du soleil mais le risque est bien plus grand.

Le Docteur Melchior:

– ” Attention, à partir de maintenant, c’est moi qui passe devant. Toi Pierrot et Béatrice vous fermerez la marche et soyez tous vigilants.”

Adieu paysage lunaire, bonjour les arbres, les plantes, les animaux, les papillons virevoltants et autres insectes bourdonnants.

Ils se sont arrêtés pendant que le Docteur Melchior reconsulte sa carte. Profitant de ce court répit les enfants regardent autour d’eux. Ils sont entourés de plantes immenses, avec des feuilles très larges.

Pierrot

– ” Elles sont plus grandes que toi, Gros sel.”

Tapioca est en admiration devant une toile d’araignée qui monte à plus de 10 mètres de haut. Elle en profite pour cliquer quelques photos supplémentaires en témoignage. Les oiseaux chantent, ils voltigent de branches en branches.

Plus loin les affreux cris ont repris, lugubres, bruyants, allarmants même. L’écho les propagent jusqu’à l’infini…

Le Docteur Melchior:

– ” Allez vite, nous repartons, c’est tout droit. Je passe devant toi Pierrot. Tu fermes la marche. Au moindre problème, tu cries. Allez chevaliers en route, soyez courageux.”

Sans qu’aucun ne se plaigne, ils reprennent leur marche à travers les arbres. Ils atteignent 10 minutes plus tard la rivière sans encombre. Seuls les oiseaux se sauvent à l’arrivée de ces envahisseurs venus d »un autre monde, attifés de couleurs comme seuls les oiseaux en portent sur leur plumage.

Chacun avance en silence, c »est bien assez pénible comme ça, mais la beauté des sous bois naturels, l’attention, l’acuité qu’ils doivent avoir est suffisante comme efforts supplémentaires .

Arrivés à la rivière, le docteur ordonne une halte de 10 minutes de repos pour que les petits récupèrent. Ils sont à une cinquantaine de pas du bord de l’eau, dans uns clairière traversés seulement par les rayons du soleil qui ont pu passer entre les feuilles des grands arbres, la mousse court sur le sol, douce et fraîche à souhait. Nous avons mal aux pieds docteur.

Pierrot:

– “Regardez les rayons du soleil forment une image comme le projecteur de la salle de cinéma du foyer rural”

Le Docteur Melchior:.

– ” Tu as bien observé, sauf que ces rayons peuvent déclencher un incendie…Surtout, gardez vos chaussures aux pieds, vous ne pourriez pas les remettre, vos pieds ont du gonfler par cette chaleur et cette longue marche…vous seriez obligés de marcher pieds nus. je ne vois pas comment nous pourrions faire. Nous sommes encore trop loin du but…”

Ils se sont allongés sur la mousse fraîche et y trouve une sensation de bien être et de douceur. Le docteur donne à chacun des dattes, des figues, une banane, et un verre d’eau. Ils mangent ces sucreries rapidement, elles semblent leur redonner des forces. Il leur partage le reste de l’eau et va à la rivière remplir les bouteilles. Une fois pleines, ils ont tous droits à quelques gorgées supplémentaires ce qui l’oblige à les remplir de nouveau

Puis, il les replace dans son sac.

Il va voir chacun des enfants, pour s’assurer qu »ils peuvent effectuer la prochaine marche. Il prend de plus en plus de précautions pour s’assurer que leur moral ne flanche pas. Il sait que le moral fait soulever des montagnes. C’est le moteur de la volonté, quoiqu’il arrive. Mais, tout va bien, ces quelques minutes de repos les ont requinquer. Ils sont en pleine forme et la fraîcheur de la rivière va les aider. A cet âge se dit t’il la récupération est vraiment rapide.

En remplissant les bouteilles, il a jeté un coup d’oeil plus loin sur le cours de la rivière et a remarqué une petite île au sommet arrondi juste au milieu de la rivière, 100 voir 200 mètres plus loin. Au moment de repartir, il se frotte les yeux et regarde à nouveau .

Le Docteur Melchior s”exclamant !!!

– ” ça c »est extraordinaire, dit-il.”

Les enfants:

– ” Quoi répondent ils ?”

Le Docteur Melchior:

– ” Regardez l’île qui est là-bas.”

Les enfants

– ” Oui, c’est une petite île, elle est aride, même pas une herbe, ou une pierre on dirait le crâne d’un chauve dit Saucisse qui d’ailleurs ne parle plus depuis un bon moment. Il n’a presque pas ouvert la bouche depuis le départ..”

Le Docteur

– ” Regardez, elle se déplace.”

En y regardant de plus près, ils voient l’île se déplacer tout doucement dans la rivière.

Ils s’approchent en silence de la rive et se cachent dans les roseaux du bord de l’eau.

La fameuse île n »est qu’en réalité qu »un gros animal, bronzant sous les rayons du soleil.

Pierrot:

– ” Mais c »est quoi Docteur Melchior, c’est énorme, il est aussi gros que 5 éléphants et trois hippopotames.”

Le Docteur

– ” Regardez bien les enfants vous regardez un diplodocus qui prend son bain.”

Les enfants

– ” Un diplodocus, vous voulez rire, il y a longtemps qu »ils ont disparu.”

Au XX siècle oui, mais si nous avons reculé de 10 000 ans, nous sommes en plein dans leur époque.

Gros Sel en se frottant les yeux:

– ” je me demande parfois si je ne fais pas un drôle de rêve.”

Gros Lard le pince un peu fort.

Gros Sel:

– ” Aie, mais tu es malade tu m’as fait mal.”

Gros Lard:

-” Tu vois tu ne rêves pas.”

Gros Sel:

Espèce d’idiot tu me le paieras. ”

Gros Lard:

– ” c’est pour rire ne te fâche pas. ”

Tapioca s’approche… clic, clic.

– ” Voilà pour l’album de famille dit elle. ”

Tapis dans les roseaux, douze paires d »yeux observent l’animal.

Tapioca:

-” Il ressemble à un hippopotame, seule sa tête est différente,elle est toute petite. ”

Gros sel:

-” Plutôt à Casimir de l’île enchanté ”

Tapioca:

– “Nous ne devons pas avoir la même télévision!!!

Le diplodocus, est là dans l’eau de la rivière, prenant son bain. De temps en temps, il avance son cou immense comme celui d’une girafe et broute l’herbe, les roseaux, les feuilles des arbres dont les branches s’étendent majestueuses au-dessus de lui, puis il se replonge dans l’eau claire de la rivière qui s’écoule doucement. Chacun de ses mouvement provoque une grosse vague qui vient s’étaler et mourir sur les bords éloignés seulement de quelques mètres.

Pierrot:

-” C’est incroyable comme sa tête est petite par rapport à son corps. ”

Le Docteur Melchior:

– ” D’après ce que nous savons, tous les animaux de ce type préhistorique ont tous de petites têtes. Les scientifiques pensent qu’ils n’étaient pas très intelligents au contraire des hippopotames ou des éléphants d’Afrique qui ont eux une conscience.” C’est une femelle, les mâles n’aiment pas l’eau sauf pour boire ou se rafraîchir.”

Pendant plus d »un quart d’heure le manège continue.Elle semble heureuse d »être là, personne ne le dérange et elle ne se doute pas qu’elle est observée, et photographiée par Tapioca qui la mitraille sous tous ses angles.

Nos amis, cachés dans les roseaux du sous-bois sont aux anges. A peine arrivés, ils tombent sur une femelle diplodocus qui prend son bain en plein soleil. Quelle histoire à raconter quand ils rentreront. Mais qui va les croire ? Ils seront juste bons pour l’asile ou aurons des punitions pour mensonges éhontés.

Saucisse trouve le temps long :

– ” Laissez “Joy” tranquille Docteur, on ne va pas y passer la nuit, c »est encore loin chez votre copain ?”

Tapioca le doigt sur sa bouche:

– “Attendez, chut … elle va bien sortir de l’eau, je veux le photographier en entier.”

A peine Tapioca a t-elle finit de parler que le, que “la Joy”, ainsi baptisée par saucisse, semble l’avoir entendu.

Elle se redresse sur ses pattes arrières, comme le font les éléphants en représentation dans un cirque, pousse un grand cri et monte sur la berge de l’autre côté de la rivière. Tout ce qu »il y avait de vivant autour prend peur et s’envole à grands coups d’ailes déployées, essayant de mettre quelques distances entre eux et le gros pachyderme.

Celle-ci, à pas lents s’enfonce au milieu d »une futaie de conifères clairsemés. Elle est immense, au moins de la hauteur d’un immeuble de 6 étages.

Son cou et sa queue sont à l’image du reste et sa tête culmine à une hauteur difficile à estimer quand à sa queue elle reste derrière elle à même le sol comme la traîne d’une reine le jour de son mariage. quand elle la relève, elle zèbre l’air d’un cinglant claquage digne du fouet du plus grand dresseur de tous les temps. C’est aussi une arme redoutable, plus

puissante qu’une guillotine et malheur à celle ou celui qui doit en subir les foudres.

Tapioca en continuant de la mitrailler, c’est un monstre, regardez comme il est grand, il est plus grand que les immeubles à l’entrée de Sain-Jean d’Angely devant le château d’eau.”

Joy se couche sur sa fesse droite et s’allonge dans l’herbe, cajolé par les puissants rayons du soleil. Repu des herbes avalées, elle se dit qu’il est temps de ruminer.

Saucisse:

-” Tu as vu ces jambons, mon père ferait manger 6 mois tout le village”

Gros Lard:

– ” Tu parles , des jambons comme ça il ne passent même pas par la porte du magasin, il ne pourrait même pas les pendre aux crochets du labo, le plafond ne serait pas assez haut.

Le Docteur Melchior:

– ” il va ruminer pendant au moins deux heures. Vous venez de rencontrer l’ancêtre de la vache aux champs.”

Gros Lard:

Les mouches en moins, réplique Gros lard, qui en connaît un rayon mais n’en perd jamais une. La boutade fait sourire le Docteur Melchior.

Gros Lard en vaches, il s’y connait…Tous les jours c »est lui qui les conduit au pré avant d »aller à l’école, il les rentre le soir vers 18 heures quand il a fini ses devoirs.

Mais de ce côté de la rivière, les naufragés du ciel se préparent à repartir. Le diplodocus est loin, il ne peut pas les apercevoir.

Saucisse

– ” Il parait qu »ils ne sont pas méchants.”

Tapioca

– “Peut-être, mais je préfère ne pas l’avoir devant moi”.

Gros Lard

– ” Je veux bien te croire, tu préfères Pierrot.”

Tapioca

– “Imbécile ! dit-elle en rougissant.”

Gros lard :

– ” Eh Tapioca regardes-toi dans une glace, tu es toute rouge.”

Pierrot :

– ” Ca suffit, laissez-la tranquille, allez viens Tapioca, ne les écoute pas, ils sont idiots.”

Le Docteur Melchior :

– ” En route les enfants.” Evitant d’être trop près du bord de la rivière, ils regagnent les sous-bois, pour mieux se protéger du soleil et des mauvaises rencontres éventuelles.

Ils marchent ainsi silencieux, pendant une dizaine de minutes. Arrivés au coude repéré sur sa carte, le docteur décide de couper vers le bas de la colline et de la contourner.

Appuyant sur sa droite, ils quittent la forêt dense. Ils ne sont plus protégé que par quelques bosquets de plus en plus épars…

Ils marchent dans une savane d »herbes hautes, jaunies, presque desséchées.

De temps en temps, ils trébuchent sur ces mottes arrachées par le passage des monstres. Nous reconnaissons leurs empreintes faites de marques de boues ou de terre sur le sol caillouteux. Elles sont énormes malgré la poussière qu’ils provoquent et qui les effacent partiellement en retombant.

Mais, la fatigue gagne peu à peu les petits, la marche forcée continue, Ils sont couverts de sueur, les pieds leur font mal, les jambes sont devenues dures et lourdes le soleil tape de plus en plus fort. Le rayonnement des roches renvoient avec force la chaleur qu’elles ont reçu. Dans le ciel, les gros oiseaux carnivores aux serres d’acier ont tous disparus attendant la soirée et la fraîcheur du soir pour repartir à la chasse.

Pierrot

– “C’est encore loin Docteur Melchior ?” Les petits sont morts, ils n’en peuvent plus.”

Le Docteur Melchior :

– ” Nous sommes presque arrivés. La colline est contournée, nous allons nous reposer sous ces bosquets juste au pied. Nous en sommes à moins d »un kilomètre. C’est la distance de la place de la mairie au terrain de foot.”

Gros Sel

– ” Si il ne reste qu’un kilomètre,nous n »allons pas en mourir.”

Encouragé par la vue des bosquets qui se rapprochent, ils s’accrochent, et 15 minutes plus tard, le groupe atteint le petit bois touffu.

A leur grande surprise, ils découvrent une très jolie source d »eau claire, propre qui jaillit de derrière un rocher. l’eau s’écoule sur une dizaine de mètres, et disparaît à nouveau sous terre dans un grand trou profond. l’eau tombe à l’intérieur se fracassant contre les rochers en contre bas, dans un bruit d »enfer.

Tapioca:

-” C’est Padirac en miniature.”

Saucisse:

– ” C’est quoi Padirac”

Tapioca:

– C’est un gouffre en Corrèze qui ressemble à cet endroit mais en dix fois plus gros.”

Le Docteur:

– ” D’ailleurs les enfants je peux vous confirmer que nous en sommes tout près.”

Tapioca:

-” Tant mieux, si on ne peut repartir avec le ballon, on pourra prendre le bus, c’est l’été il y en a pleins.”

Saucisse pratique:

-” On rentrera en carrosse tiré par un diplocudus.”

Tapioca:

– ” Idiot, un diplodocus.”

Saucisse:

– ” C’est la même chose.”

La fraîcheur fait du bien à tous les membres endoloris par la marche et le soleil de plomb. Les sacs sont posés à même le sol et ils se jettent à plat ventre comme des petits chiens assoiffés pour boire.

Le Docteur Melchior:

– ” Doucement, ce n »est pas le moment d »être malade, dit Le docteur. Stop ! D »abord, vous vous lavez la bouche plusieurs fois, vous recrachez l’eau, puis vous vous rafraîchissez le visage, les mains, les bras, la nuque, les cheveux.

Après seulement vous pouvez boire. Mais pas avant, et très doucement. Laissez votre corps s’habituer à la fraîcheur. Il doit se réadapter et trop de fraîcheur pourrait créer un choc thermique et vous couper les jambes.”

Le Docteur Melchior a raison quand il fait très chaud, l’eau fraîche est agréable, mais il faut prendre quelques précautions.

Les sports extrêmes…..

Escalade

L’escalade Késaco ?

L’escalade est
un sport d’aventure accessible à tous, à condition d’apprendre… Elle recouvre
toutes les pratiques qui consistent à s’élever le long d’un élément naturel,
comme une falaise, un rocher ou une structure artificielle appelée mur
d’escalade. Si bien que l’escalade peut se pratiquer en salle, sur des sites
sportifs aménagés ou en montagne… et les hauteurs arpentées peuvent atteindre
des sommets : de 6 à 15 mètres de haut, mais les pros s’attaquent à des
façades bien plus importantes.

En piste pour quelle escalade…

L’escalade en salle…

Elle consiste à grimper une surface artificielle, avec des voies
tracées et des repères de couleur, d’un niveau de difficulté qui peut aller de
3 à 6. On fait alors des longueurs comme à la piscine, sauf qu’on est à la
verticale et qu’on emprunte des voies différentes pour varier les niveaux de
difficultés…

En salle, les
murs sont constitués de plaques en bois ou en résine (avec des obstacles).
L’exercice peut s’effectuer avec une corde pour progresser à son rythme sur des
successions de prises sous la houlette d’un moniteur qui vous apprendra les
techniques de sécurité. Mais pratiquer l’escalade seule, c’est aussi possible.
De toute façon, il y a des matelas au sol en cas de chutes…

Sur un site sportif …

L’escalade en
extérieur consiste à grimper des rochers de 2 à 5 mètres de haut,
qu’on appelle
des “blocs”.

Terrain d’aventure et montagne …

Des itinéraires
peuvent être tracés sur les falaises avec des points de protection qui
déterminent le parcours. Avant de faire le grand saut, vérifiez votre
équipement et vous devez être encadrée par un moniteur qualifié. Généralement,
les séances s’étendent sur deux à trois heures.

Escalade : Avoir et choisir le bon équipement…

En salle comme
en extérieur, le matériel que vous devez avoir avant toute chose ce sont les
chaussons d’escalade. Ce sont des sortes de ballerines, très près du pied avec
une semelle en gomme résinée.

Toute séance
d’escalade avec une corde nécessite un baudrier. C’est un harnais qu’on met
autour du bassin et des jambes qui, en cas de chute, répartira l’impact. Prévoir
aussi des dégaines (deux mousquetons reliés) et un casque pour d’éventuelles
chutes de pierres. La plupart du temps, les clubs fournissent le matériel,
hormis les chaussures.

Les bienfaits de l’escalade…

En salle,
l’escalade se rapproche d’une gymnastique verticale, très complète, qui fait
travailler les jambes et les bras, en priorité. L’effort porte avant tout sur
les doigts, les pieds, avec à la clé un bon gainage du dos des épaules, des
mollets. Cette pratique combine une activité de type aérobic avec des
mouvements courts et intenses, et un travail en résistance, avec un
enchaînement continu. C’est aussi une pratique où la souplesse, l’équilibre et
la coordination priment, bien plus que la force en réalité. L’aspect ludique
est également à prendre en compte : chaque voie pose un problème qu’on
doit résoudre, avec un niveau de difficulté grandissant. Il procure à la fois
confiance en soi et conscience écologique.

Escalader en toute sécurité…

Viser les monts
inaccessibles, comme Catherine Destivelle, ou Patrick Edlinger, les grimpeurs à
mains nues, pourquoi pas à condition d’apprendre à grimper. “Commencer par
la salle n’est pas obligatoire, toutefois c’est important de découvrir le b.a.
ba, toutes les techniques de sécurité et la gestuelle”, recommande Pierre
Jezequel. En escalade la sécurité prime, elle repose sur une maîtrise de la
technique et une bonne évaluation de son niveau de compétence. Tenter des lieux
moins aménagés requiert d’autres niveaux de compétence comme la lecture du
rocher, une maîtrise des techniques de l’escalade, du harnais au casque en
passant par le matériel d’ancrage.

On se lance
quand on le sent, mais s’entourer de quelqu’un de qualifié est recommandé.

Où apprendre…

Il existe dans les villes des structures artificielles
d’escalade (SAE) affiliées à la Fédération Française de la Montagne et de
l’Escalade.

Pour les sites de blocs en extérieur : www.escalade.camptocamp.com

A
voir : La vie au bout des
doigts, de Jean-Paul Jansen, avec Patrick Edlinger.

Au-delà des cîmes, de Rémy Tézier, avec Catherine Destivelle.

Trucs et Astuces du Vin (10 mars 2011)

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Peut-on boire un vin qui vient de voyager ?…

Vous êtes nombreux à demander si
vous pouvez ouvrir une bouteille tout juste rapportée de voyage.
Malheureusement, il faudrait normalement un minimum de 8 à 15 jours de repos en
cave pour goûter le vin dans des conditions optimales. Voici une astuce que
j’utilise fréquemment, étant moi-même impatient de déguster de nouveaux vins. L’astuce
pour “défatiguer” un vin, rouge, blanc, effervescent…, il faut le
placer 2 heures au réfrigérateur avant de le ramener ensuite à la température
idéale. Miracle, le froid a le pouvoir de stabiliser le vin ! Les vieux
millésimes, plus fragiles, nécessitent quant à eux une journée debout dans la
porte de votre réfrigérateur.

Vin rouge mal bouché…

Si le reste de votre vin rouge de
la veille a été mal bouché et est un peu trop fatigué, versez dans la carafe
quelques gouttes de porto qui le réanimeront le temps
de le dire…

L’entonnoir-aérateur…

Un des gadgets les plus utiles et
efficaces. Plusieurs modèles sont proposés qui proposent une excellente
oxygénation des vins rouges jeunes. On l’utilise habituellement avec une carafe
évasée à laquelle on peut aussi ajouter une petite passoire et retenir
d’éventuels dépôts.

Ouvrir le champagne…

Ouvrir une bouteille de champagne
est généralement une fête. Si la bouteille a été un peu brassée et vient d’être
transportée, il est préférable de la laisser reposer au moins une journée. Si
les circonstances ne vous permettent pas d’attendre, la solution de secours
consiste à calmer quelque peu le gaz en trempant la bouteille dans un seau à
glace pendant une demi-heure. Remplir le seau à moitié de cubes de glace et
à moitié d’eau glacée.

La robe du vin…

La couleur et la nuance d’un vin,
qu’il soit blanc, rouge ou rosé, sont déterminées par les cépages et par le
degré de maturation des raisins, la région de production, la méthode de
vinification et l’age du vin. Rappelez-vous que les vins secs et légers
provenant de climats frais ont la robe la plus claire, tandis que les vins les
plus corsés ou plus moelleux sont généralement issus de régions plus chaudes et
de coloration plus profonde.

Les gouttes en versant…

Il existe un accessoire
formidable, qui se nomme “sans-goutte”, qui a la forme de dique
argenté qui empêche la formation des gouttes lors du service. Il suffit de le
rouler et de l’introduire dans le goulot. Le matériau utilisé coupe littéralement
le filet de vin. Fini les gouttes sur la nappe!

La pratique de l’équilibre…

Vous pouvez faire l’expérience
suivante pour une première approche de la notion de l’équilibre dans le goût.
Préparez du thé très fort. Lorsque vous le goûtez, vous remarquez son goût amer,
dû à la présence de tanins. Ajoutez alors du jus de citron; le thé va devenir
âpre, parce que l’acide du citron et les tanins du thé se renforcent
mutuellement. Ajoutez enfin une grande quantité de sucre. Le sucre contrecarre
les effets de l’acide et du tanin, et le thé paraît plus doux.

Les carafes…

On peut se procurer aujourd’hui
de belles carafes en cristal à prix abordable. Elles sont parfaites pour
décanter un vin rouge agé qui présente des dépôts. La carafe peut aussi être
utilisée pour aérer un vin rouge encore jeune. On verse le vin une demi-heure
environ avant de servir.

En prévoir trop ou pas assez…

Quel est la quantité de vin
nécessaire pour bien servir vos invités lors d’un souper? Si nous imaginons un
repas complet avec apéritif et supposons que tous les invités boivent
modérément, il semble raisonnable de recommander une bouteille de vin par
invité (tous styles confondus). Cela peut sembler beaucoup mais si le repas
dure plusieurs heures et que vous servez plusieurs plats, ce n’est pas si énorme.

Température des vins…

Malheureusement les vins rouges
ont souvent tendance à être servis trop chaud et les blancs trop frais. Les
rouges perdent ainsi de leur éclat, l’alcool ressortant davantage et les tanins
se montrent plus agressif. Les blancs, quand ils sont servis trop froids, leurs
arômes et les saveurs s’en trouvent diminués. Règle général, servez les rouges
à 16-17 degré C et les blancs à 8-9 degré C.

Trucs et astuces (10 Mars 2011)

Monsieur je sais tout

Comment faire en cas d’indigestion…

Laver puis couper sans l’éplucher un citron non traité ou bio en rondelles.

Dans une carafe jeter les rondelles de citron, verser un litre d’eau bouillante puis
ajouter une cuillère à soupe de miel.

Laisser infuser et buvez des tasses de préférence tiède tout au long de la journée,
renouveler l’opération le lendemain si besoin est.

Comment faire contre les aigreurs d’estomac…

– Croquer quelques amandes (5 à 10) par jour, aide souvent à chasser les aigreurs d’estomac.
Les amandes contiennent de l’huile qui forme une pellicule protectrice en se déposant sur les parois de l’estomac et réduisent ainsi la trop grande production de pepsine et activent la digestion. Leurs protéines constituent un
tampon naturel contre l’acide chlorhydrique de l’estomac.

– Deux à trois verres de Vichy St-Yorre à chaque repas est également efficace.

– Sinon, le bicarbonate de soude donne également de bons résultats !

Comment trouver le sommeil rapidement…

Vous avez du mal à vous endormir !

Au moment de vous coucher, prenez une infusion de basilic cela vous aidera à passer une nuit paisible et réparatrice !

Comment faire quand on est barbouillé…

Lorsque vous êtes barbouillé, buvez lentement un verre de cette préparation :
Additionnez dans un verre, de l’eau tiède ou chaude avec une cuillère à soupe de miel et d’une cuillère à soupe de vinaigre de cidre puis quelques gouttes de jus de citron.

Comment faire contre la mauvaise haleine…

Vous venez de savourez un bon petit plat à base d’ail et ses effets néfastes ont corrompu votre haleine !!!
Pas de panique, vous ne serez pas obligé de rester muet le restant de la journée.

Mastiquez un grain de café ou sucez un clou de girofle ou mangez un brin de persil.
Vous pouvez également manger une pomme à la fin du repas.

Vous serez assuré et rassuré de retrouver une haleine fraîche.
Vous voilà sauvé !!!

Comment faire pour retarder les taches de vieillesse…

Pour éviter l’apparition prématurée des taches brunes de vieillesse sur vos mains, lavez-les quotidiennement avec une infusion de feuilles de bouleau.

Faites bouillir 20 grammes de feuilles ou d’écorce de bouleau blanc pendant 10 minutes, laisser reposer 15 minutes pour que les feuilles infusent parfaitement.

Appliquer le mélange obtenu sur vos mains et frictionnez.

Comment faire partir les Aphtes…

Pour faire disparaître un aphte rapidement, tamponnez-le avec un coton-tige imbibé d’Alcool à 90° ou bien de l’alcool à 70°.

C’est incroyablement efficace… Dites adieu à vos aphtes !!!

Comment enlever des taches de graisses…

Pour enlever des taches de graisse, appliquez quelques gouttes de votre liquide vaisselle à l’endroit où réside la tache, étalez bien et lavez immédiatement votre linge en machine.

Comment faire un décor festif et temporaire sur les vitres…

En période de fête, vous pouvez réaliser une décoration sur vos vitres, à moindre frais et très facile à faire.

Trempez un pinceau dans de la patte à dentifrice et réalisez un dessin, vous pouvez également écrire un texte significatif, comme « Joyeux Anniversaire » ou « Joyeux Noël » …

Un peu d’eau suffira à nettoyer votre œuvre d’art.

Comment nettoyer une carafe…

Utilisez le goupillon dont on se set habituellement pour nettoyer un biberon, vous verrez c’est extra !

Si votre carafe a ternie, mettez du gros sel avant de frotter.

Si le fond de votre carafe a des traces de vin, versez du vinaigre blanc et ajoutez une tasse de riz cru, secouez énergiquement, vous obtiendrez une brillance et une transparence assurée.

Trucs et astuces (9 mars 2011)

Comment réaliser un beurre clarifié…

Clarifier le beurre pour éviter qu’il ne brunisse lors de sa cuisson.

Le faire chauffer au bain-marie jusqu’à ce qu’il soit fondu puis écumer la mousse qui se
forme au fur et à mesure.

Le laisser décanter un petit moment puis recueillez la couche supérieure qui est très
grasse à l’aide d’une louche.

Conserver le reste au frais.

Comment décorer un verre à cocktail…

Pour décorer vos verres à cocktail il faut réaliser un glaçage sur leur bordure.

Prendre deux coupelles et les remplir : l’une de sucre en poudre et l’autre de jus de citron ou autre sirop coloré.
Tremper le bord des verres dans le jus de citron puis dans le sucre, qui restera collé au verre.

Pour avoir des présentations variées, on remplace le jus de citron par du sirop de grenadine, menthe, fraise…

Comment éviter que les oignons, échalotes, ail ou patates ne germent trop rapidement…

Pour les oignons …
Les flamber au niveau de la racine avec une allumette.

Pour l’ail et les échalotes …
Les stocker sur une couche d’un centimètre de gros sel, en mettant les racines vers le bas.

Pour les pommes de terre …
Les saupoudrer de charbon de bois pilé.

Comment vérifier qu’une cuisson est terminée…

Gateau, flanc, entremet…

Dans un premier temps, on se fie à l’aspect et à l’odeur, cela reste de bons indices !
Puis, planter le pointe d’un couteau au centre du gâteau, si elle ressort sèche, votre cuisson est bonne.

Il ne me reste qu’à souhaiter à tous un bon appétit !

Comment conserver du basilic frais…

Une fois coupé, le basilic s’abîme rapidement, pour éviter cela, le mettre dans un linge ou dans du papier absorbant puis le déposer dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.

Il se conservera plus longtemps.

Comment conserver ses herbes du jardin ou du marché…

Persil, basilic, coriandre, ciboulette etc….sont fragiles, très fragiles.

Mettre chaque pied dans une verre d’eau très fraîche et le conserver en extérieur.
Changer l’eau matin et soir. N’utiliser que l’eau du robinet.

On peut y mettre quelques glaçons une heure avant de les utiliser.
Le froid leur donnera de la vigueur et de la couleur.

Comment essorer une salade manuellement…

Votre essoreuse mécanique vient de rendre l’âme !!!
Essorer la salade en la plaçant dans un torchon propre.

Le secouez énergiquement de haut en bas.

Le Petit plus de Pierre :
Préparer la salade dans votre douche ou votre baignoire pour ne pas que l’eau éclabousse le sol de votre cuisine si il y en a beaucoup.

Comment éplucher des oignons sans pleurer de chaudes larmes…

On ne peut s’empêcher de verser de chaudes larmes en épluchant oignons ou échalotes.

Voici deux solutions pour ne plus fondre en larmes :
Pincer une ou deux allumettes entre vos dents, mâchoires serrées, le bout rouge vers l’extérieur de la bouche et ceci pendant tous le temps de l’épluchage.
Le souffre neutralise la substance produit par les oignons.

Cette solution très simple vous permettra de ne plus pleurer, quel bonheur n’est-ce pas ?

Plus simple est celle qui consiste à passer ses oignons 30 minutes au congélateur, les jus seront
cristallisés le temps de l’épluchage et du découpage. Aucune émanation ne sera possible pendant quelques minutes suffisantes pour que l’oignon soit trituré dans tous les sens.