Quel vin choisir pour quel plat ?

Le vin est plaisant avec presque tous les aliments. Ne pas
s’ embêter à chercher la bouteille idéale.

Nous avons tous des goûts différents : chacun élaborera ses propres accords.

Rester fidèle à son fournisseur quand on a trouvé un bon produit. Un bon vigneron fait toujours en principe un vin régulier chaque année.

Il y a une option simple pour les recettes de tradition : il existe souvent un vin local adapté. Un bœuf bourguignon, un bourgogne, choucroute et vins d’Alsace etc…ce n’est pas une règle absolue, mais une sécurité minimum.

Voici un exemple qui commence à prendre : boire un blanc sec de moins de trois ans avec du fromage sauf le camembert, avec de la volaille, poulet, chapon, dinde…, ou du foie gras plus apprécié avec des vins liquoreux ou du Champagne mais un Beaumes de venise liquoreux ne laissera pas indifférent.

Quelques règles peuvent vous aider dans votre recherche :
Les vins vieux sont délicats à accorder. Préférez un mets simple pour laisser toute sa place au vin.

En principe, un plat légèrement sucré ou amer accentue la sécheresse d’un vin. Évitez donc les vins durs.
A contrario, plus un mets est salé ou acide, plus le vin aura l’air doux ou sucré.

Associations à éviter
Les aliments suivants abîment notre perception du vin : les épices, l’ail, le vinaigre, remplacez par du vin blanc ou du citron, les fruits crus.

Je déconseille enfin :
La viande rouge avec les vins blancs sucrés ou liquoreux
Le poisson, les crudités, le fromage de chèvre, avec les vins rouges tanniques qui assèchent le palais. Par contre un gamay servi frais ou un pinot fruité peuvent convenir.

Les desserts, le foie gras, les fromages forts comme le camembert évolué, munster, roquefort, avec du cabernet de Loire, du rosé, ou du blanc vif tel que ceux de Loire sec, Champagne, Vinho Verde mais pour toutes les pâtes genre Roquefort, bleu choisir un vieux Porto ou un vieux Banyuls.

Appropriez-vous ces règles fondamentales et ne vous compliquez pas la vie : amusez-vous !
Si vous désirez choisir un vin en fonction de ce que vous mangez, je vais essayez de vous donner chaque semaine des conseils qui ne sont que ceux d’un chef de cuisine qui a une petite base mais pas ceux d’un véritable sommelier professionnel.

L’Or Noir des Esturgeons

Boom de l’élevage, multiplication des appellations pour différencier espèces ou qualités de caviar, disparité des goûts et des prix… Même les amateurs ont du mal à s’y retrouver.

Il y a dix ans, un néophyte savait nommer les trois seules appellations de caviar : beluga, osciètre et sévruga. Et tous les pays producteurs et exportateurs, Iran, Azerbaïdjan, Kazakhstan et Russie, bordaient la mer Caspienne.

Aujourd’hui, la donne est plus complexe. L’épuisement des stocks d’esturgeons sauvages et divers problèmes de pollution maritime ont provoqué une raréfaction des œufs. Et une hausse vertigineuse des prix. « Cette année, il n’y a que quelques tonnes de caviar sauvage disponibles dont 3 tonnes d’iranien », explique Kayan, de la Maison Nordique.

Le béluga, la variété la plus réputée, culmine à 1 650 euros le kilo. « C’est simple, résume Franck Galet, directeur général de Kaspia, les prix du sauvage ont été multipliés par dix en dix ans. »

LA « MONDIALISATION » DE L’OR NOIR

Évidemment, de nombreux pays consommateurs, à commencer par la France et les États-Unis, étudient depuis longtemps l’opportunité d’élever des esturgeons pour s’assurer une production constante.

Dans les années 1920, la maison Prunier produisait son propre caviar à partir de poissons présents dans les eaux de la Gironde, de la Garonne et de la Dordogne.

Mais de nos jours, la variété française d’esturgeons, le sturio, n’est pas assez résistante pour répondre aux conditions d’élevage.

Les Français cultivent donc une espèce sibérienne, le baeri, dans les anciens bassins d’élevage de truites, tandis que les Américains poursuivent leurs essais avec une variété endémique, le transmontanus.

Le baeri a d’abord été élevé pour sa chair savoureuse.

Mais depuis la crise de la surpêche en Caspienne, il est plus largement exploité pour ses œufs.

Si les premiers caviars français avaient un goût de vase prononcé, ils sont aujourd’hui d’excellente qualité. « À l’aveugle, affirme Kayan de la Maison Nordique, certains caviars de Sologne surclassent le sevruga. »

Et Prunier, qui a relancé sa production en Aquitaine il y a dix ans, n’hésite pas à mettre en avant ses caviars d’élevage, tant elle est fière, à raison de ses résultats.

D’autres pays se sont lancés à leur tour dans l’élevage. Parmi eux, l’Italie, premier producteur mondial à l’heure actuelle, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique l’Espagne, la Grèce, mais aussi la Chine, Israël et l’Uruguay.

En outre, de nombreux programmes sont en cours à Dubaï, au Brésil, et à Hawaï. En 1998, la production mondiale de caviar d’élevage plafonnait à 500 kilos. En 2008, elle dépasse les 70 tonnes. Ce n’est qu’un début, qui ne va pas faciliter la tâche des acheteurs…

COMMENT S’ Y RETROUVER ?

Dans un premier temps, faire fi des « marques » créées par les maisons (Royal, Tradition, Impérial, Héritage…) et se concentrer sur le poisson.

Outre les trois espèces sauvages, béluga, osciètre, sévruga, les espèces d’élevage les plus répandues sont le baeri, 100 % de la production française, le transmontanus , d’origine américaine et largement implanté en Italie ou encore le naccari qui peuple les élevages espagnols.

L’offre se complique avec l’apparition des hybrides, espèces créées dans le but d’augmenter le rendement en œufs. On trouve ainsi des croisements de baeri avec l’osciètre ou avec le naccari. « Mais ils devraient progressivement être abandonnés », affirme Armen Pétrossian de la maison éponyme.

Ensuite, la différence se fait sur le traitement des œufs, le savoir-faire et la sélection plus ou moins qualitative opérée par les vendeurs. La solution, vous l’aurez compris : goûter.

UNE APPROCHE DECOMPLEXEE

Chez Kaspia ou Pétrossian, le plus gros des ventes se fait encore sur le caviar sauvage, tant les amateurs sont habitués à un goût spécifique. « C’est donc à nous de faire découvrir, goûter et apprécier les caviars d’élevage, note Franck Galet de Kaspia.

Le travail de sélection reste essentiel. » La pédagogie et la démystification aussi. Car si la méconnaissance des nouveaux caviars d’élevage est un frein à l’achat, l’image luxueuse et élitiste de l’or noir l’est tout autant. Les principaux acteurs multiplient donc les « portes d’entrée ».

Dans la boutique Fauchon de la place de la Madeleine, un bar à caviar, très ouvert et pas intimidant pour deux sous, s’est ainsi ouvert l’hiver dernier.

Pour 55 euros, on peut goûter une trilogie de caviars sauvages avec une coupe de champagne. D’autres formules permettent de s’initier aux caviars d’élevage pour se faire une idée avant d’acheter.

Chez Caviar Kaspia, une boîte à trois compartiments contenant un assortiment de trois variétés d’élevage, Impérial baeri, esturgeon blanc et Royal Baccari®) offre le même type d’expérience. Chez Pétrossian, la petite boule eggxiting, contenant 12 g de caviar d’élevage pour 27 euros, permet une approche pas trop douloureuse de ce produit de luxe.

CONTREFAÇONS EN LIGNE

Mais attention, perdre ses complexes vis-à-vis du caviar ne doit pas empêcher la vigilance. Sur Internet, les exemples de contrefaçons ne manquent pas.

Attention aux boîtes étiquetées en cyrillique pour faire authentique et vendues aux enchères en ligne. La plupart contiennent en réalité de la chair de poisson micronisée, plongée dans un bain d’alginate, transformée en billes, puis teintée.

Comment reconnaître un faux grain ?

Réponse d’Armen Pétrossian qui doit souvent faire la démonstration à des clients floués : « Écrasez le grain sur une feuille de papier. Le faux disparaît sans laisser de traces tandis que le vrai laisse son enveloppe ainsi qu’une empreinte un peu grasse. »

Dans l’univers du caviar, inutile de vouloir la « bonne affaire ». L’idée est de se faire plaisir avec un produit rare. Quitte à s’offrir 30 grammes par an à partir d’environ 65 euros, c’est avant tout le rapport qualité-prix-satisfaction qu’il faut chercher.

Pas tous les œufs dans le même panier…
Soyons clairs, seuls les œufs d’esturgeon ont droit à l’appellation « caviar », le nom de « caviar d’aubergine » étant juste toléré.

Une restriction qui n’empêche pas différents produits, dont d’autres œufs de poisson, de jouer avec les codes du caviar. C’est le cas des perles noires Arënkha, réalisées à partir de filets de harengs de la Baltique, qui offrent en bouche une texture légèrement résistante et une étonnante sensation iodée
.
Les œufs de brochet teintés « vrai/faux » (Dom Petroff), eux, ne trompent personne et assument le détournement avec humour.

Tout aussi ludiques, les œufs de poisson volant, parfumés au wasabi, affichent leurs différences de texture craquante, de taille et de couleur.

Mais les œufs d’escargot, lancés il y a quelques mois sous l’appellation « caviar d’escargot », font nettement moins rire les distributeurs d’or noir.

Reste à savoir ce qu’ils pensent des « perles de truffe », créées par Kaspia qui mixe volontairement l’univers du caviar et du « diamant noir ».

Tous autour de la table! En famille.

Pour que les repas ne soient pas un simple temps dédié à la nourriture, il est nécessaire de leur donner une réelle importance dans la famille.

Associer les enfants à leur préparation est le meilleur moyen d’y parvenir.

Il existe plusieurs façons d’associer les enfants au rituel du repas, selon leur âge, les occasions ou selon le temps disponible :
– Participer à l’élaboration du menu
– Participer aux courses
– Dresser et décorer la table
– Associer les enfants aux menus

On le sait, les enfants n’aiment pas tous les aliments, et ne mangent pas toujours équilibré. Ce n’est pas une raison pour baisser les bras, toute occasion est bonne pour les sensibiliser à la nécessité de manger équilibré et leur donner le bon exemple en composant les menus.

Les mettre à contribution pour trouver des idées de plats et de recettes dans les revues et les livres de cuisine.
Tester leurs connaissances en diététique en leur demandant de trouver le type d’aliment manquant pour faire un repas équilibré.
Parler des plats et des aliments que vous aimez mais qu’eux n’aiment pas, en deux mots leur donner envie d’élargir leur palette gustative.

La préparation d’un menu peut être l’occasion de goûter ou de tester certains aliments ou plats.

Faire des essais de plats avec les enfants, c’est une façon de leur apprendre à cuisiner, mais aussi de leur montrer que tout peut s’apprendre et que comme eux à l’école vous devez vous donner du mal pour réussir, et que même vous pouvez connaître des ratés !

Participer aux préparatifs du repas
Les enfants peuvent participer aux préparatifs du repas de différentes façons, ils peuvent participer aux étapes suivantes :
– Décorer la table
– Préparer et réaliser des menus à placer sur la table
– Dresser la table
– Réaliser le plan de table

Les enfants peuvent participer à l’élaboration du repas en réalisant des menus à placer sur la table pour la décorer.

Voici quelques idées d’activités pour préparer ces menus qui viendront décorer la table.
Allez sur: http://www.teteamodeler.com/maison/table/repas/activite/menu1.asp

Les enfants seront d’autant plus enclins à goûter tous les plats du repas qu’ils auront pris part à leur préparation. Or on le sait, le plus important est que les enfants goûtent aux plats qu’ils n’aiment pas.

Acheter son champagne sur internet

Internet une autre façon d’apprécier la gastronomie.
Ce n’est pas le raz-de-marée que certains avaient envisagé. Mais, comme tous les autres vins, le champagne s’installe peu à peu dans le cybercommerce.

La question peut paraître iconoclaste et même naïve, et pourtant elle revient plus souvent qu’à son tour. Faut-il passer par internet pour acheter son champagne ? Un peu comme si on ne voulait pas admettre que Internet n’est après tout qu’un circuit commercial complémentaire des autres .
Dans les hypermarchés on cherche le prix le plus bas, au caviste on demande un conseil judicieux, sur la toile on a surtout… l’embarras du choix, avec une offre incroyablement étendue dans toutes les catégories : de Millésima à 1855 en passant par Wineandco, Nicolas, 75cl.com et surtout Lefigaro.fr.

Difficile de ne pas trouver exactement ce que l’on cherche.
Cette évolution correspond bien à l’époque : où que l’on se trouve dans le monde, on peut désormais très facilement commander une bouteille de Perrier-Jouët Belle Epoque, un magnum de Dom Pérignon ou un Krug Millésimé. A condition d’en payer le prix, certes, mais aujourd’hui, avec un simple écran d’ordinateur, on visite tous les cavistes de la planète bien plus rapidement qu’autrefois les boutiques de son quartier. Si on ne trouve pas son bonheur, on pourra toujours examiner les programmes des futures ventes aux enchères afin de dénicher la perle recherchée. Ainsi, le marché des vins de qualité a-t-il été multiplié par10, 100 ou 1 000 : tous les internautes sont devenus des clients en puissance, tandis que la production demeurait presque toujours identique, les récoltes n’étant pas extensibles (les vignobles non plus, du moins pour les catégories supérieures) ; ce qui était exceptionnel est devenu rare, et les prix ont suivi.
Rien de tel avec les whiskies, les rhums ou les vodkas : il suffit d’avoir du grain ou de la canne à sucre pour produire autant d’eau-de-vie que l’on veut, sans souci de millésime ou de rendement. Ceux-là tiennent du savoir-faire des hommes ce qu’ils ne tiennent pas du terroir.
De ce point de vue, les Champenois ont été d’une sagesse remarquable, maîtrisant leurs tarifs pour mieux maîtriser leur marché. Qu’on se souvienne de 1999, lorsque certains opérateurs sont tenté d’organiser la pénurie en vue du millénaire : ce sont les maisons de Reims et d’Epernay elles-mêmes qui sont montées à l’assaut pour déjouer la manœuvre (et y sont parvenues au-delà de toute espérance puisque la trop fameuse tempête qui a précédé Noël a souvent dissuadé les consommateurs : les petits malins qui avaient stocké à tour de bras se sont pris… les pieds dans le tapis).
Evidemment, cette stratégie a son revers : les différents réseaux de distribution ne peuvent se livrer à aucune guerre de prix, pas plus sur Internet que dans les circuits plus traditionnels. Bien sûr, on pourra toujours trouver des différences de quelques euros d’un site à l’autre. Du moins en apparence, parce qu’une comparaison un peu approfondie est souvent riche d’enseignements. En revanche, un interlocuteur auquel on sait pouvoir faire confiance, cela n’a pas de prix.

«Pour ce que je peux constater, le marché du champagne sur internet est exactement semblable à celui des autres vins sur le même média», affirme Patrick Bernard, PDG de Millésima, le principal «cybercaviste» de la place bordelaise. «Nos clients achètent leurs champagnes comme ils achètent leurs autres vins : par caisses entières, et avec l’idée bien arrêtée de les garder quelques années.»
Chez Lavinia, Edouard de Chauvigny, qui dirige le département internet, fait une analyse un peu différente : «Notre spécialité à nous, c’est la découverte ; en plus de tous les grands classiques, nous nous efforçons de proposer des étiquettes qu’on ne trouve pas ailleurs. Alors, beaucoup de cuvées sont achetées à l’unité, notamment pour les cadeaux de fin d’année. En revanche, les bruts sans année sont vendus par cartons de six, pour une raison simple : le coût du transport grèverait le prix final de la bouteille. Mais nous organisons toujours des opérations promotionnelles de novembre à janvier, ce qui rend l’achat en nombre encore plus intéressant.»

On aurait pu s’attendre à un assaut en règle de la part des amateurs étrangers désirant se procurer le plus prestigieux des vins français : même pas. «On a toujours en tête l’exemple des Américains, reprend Patrick Bernard, d’abord parce qu’on les imagine passant leur vie devant un écran d’ordinateur, et ensuite parce que les Etats-Unis constituent quand même le premier marché des vins de luxe. Eh bien, ils n’ont pas plus changé leurs habitudes pour le champagne que pour les autres vins : ils sont tellement attentifs à ces lois fédérales très contraignantes qui régissent la distribution des alcools en Amérique du Nord qu’ils n’ont pas reporté leurs achats sur la toile.»

Reste la grande question :
Comment acheter à distance sans risquer une mauvaise surprise ? D’abord s’adresser à une enseigne assez connue sur la place : elle ne risquera pas sa réputation sur une simple transaction. Ou encore recourir à une maison dont on a déjà expérimenté les services avec satisfaction : après tout, la planète Vin est surtout peuplée de gens honnêtes.
Ensuite, étudier soigneusement les conditions de vente sans s’arrêter seulement au prix affiché. Le coût du transport, les modalités de remboursement en cas de vol, de perte ou de casse, la fixation et la garantie des délais de livraison, et même la juridiction compétente en cas de litige, tout cela peut varier considérablement d’une maison à une autre. Et entraîner des désagréments ou des dépenses imprévues tout à fait capables de gâcher la fête.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

La tendresse est au rosé
Le champagne rosé a progressé de façon spectaculaire ces dernières années, en particulier à l’international. Un choix de 24,70 à 65 euros.

par Roger Pourteau

Le champagne rosé a progressé de façon spectaculaire ces dernières années, en particulier à l’international. Un choix de 24,70 à 65 euros.

BOIZEL Brut Rosé
Entre autres objectifs recherchés par le chef de cave, Christophe Roques : la définition d’une couleur rose pâle délicate pour la robe de ce rosé marqué par la forte présence des raisins noirs (50% de pinot noir et 30% de meunier). Il y parvient en colorant faiblement l’assemblage avec un petit apport de vin rouge de Champagne (8%).
Prix : 24,70 euros.

DRAPPIER Val des Demoiselles Rosé
Il s’agit là d’un rosé de saignée, issu, comme il se doit, du seul pinot noir. Un cépage en provenance d’un petit vignoble de la marque connu sous le nom de Val des Demoiselles. Puissant et très aromatique, ce rosé couleur saumon pâle est élaboré à une quinzaine de kilomètres de Colombey-les-Deux-Eglises.
Prix : 25,10 euros.

LENOBLE Rosé Millésimé 2002
Ce rosé à la robe saumonée n’est élaboré que les meilleures années. A dominante chardonnay de Chouilly (85%), il effectue un passage partiel sous bois, et l’on a choisi de ne le doser que très faiblement (6 g/l). Une belle réussite dans sa catégorie alliant puissance, élégance et raffinement.
Prix : 27,80 euros.

PIPER-HEIDSIECK Brut Rosé Sauvage
Son premier rosé, Piper l’a élaboré en 1785, au temps où la maison s’appelait Heidsieck & Co. L’actuel successeur de ce vin d’autrefois, issu d’une cinquantaine de crus, arbore une robe d’un beau rose soutenu. Au nez, c’est la griotte qui domine, et il doit son qualificatif de «sauvage» à sa fougue et à sa nervosité.
Prix : 31,20 euros.

BESSERAT DE BELLEFON Cuvée des Moines Rosé
Ce rosé d’assemblage, dans lequel les trois cépages sont représentés à parts à peu près égales, a une autre particularité. Il est élaboré «façon crémant», c’est-à-dire avec un tirage à pression plus faible que celle du champagne. D’où une mousse plus crémeuse et une effervescence fine et légère. Pas de fermentation malolactique, d’où une belle fraîcheur et des arômes sur le fruit.
Prix : 31,40 euros.

LANSON Rose Label
L’assemblage de ce rosé, qui se distingue par une robe légèrement tuilée, est un véritable puzzle. Car, non content de faire participer les trois cépages à l’opération (avec 68% de noirs), on va aussi les chercher dans 50 à 60 crus différents et, pour que la fête soit complète, on y associe de 25 à 30% de vins de réserve. Le résultat : un rosé tendre, harmonieux et plein de fraîcheur, timidement parfumé à la rose.
Prix : 31,40 euros.

HENRIOT Brut Rosé
C’est tout sauf un rosé improvisé, car, avant d’atteindre sa belle couleur cuivrée, une recette immuable lui impose plusieurs étapes codifiées. D’abord, cet assemblage de pinot noir (58%) et de chardonnay inclut 30% de vins de réserve de trois années. Le pourcentage de vin rouge pour la coloration est assez élevé (20%) et, pour finir, ce rosé élitiste passe une trentaine de mois dans les crayères de la maison.
Prix : 32 euros.

MUMM Brut Rosé
Depuis 1857, c’est le pendant, en rosé, du célèbre Cordon Rouge, avec en plus, dans l’assemblage des trois cépages, un apport de 12 à 14% de vin rouge en provenance de Bouzy, mais aussi de plusieurs autres communes de la Marne et de l’Aube. La recette lui vaut une robe particulièrement intense avec des reflets orangés.
Prix : 32 euros.

MOËT & CHANDON Rosé Impérial
Le rosé n’est pas anecdotique chez le numéro un du champagne où il a souvent été mis à l’honneur par des campagnes publicitaires originales. Entre le Grand Vintage Rosé 2000 et ce Rosé Impérial sans année, il y en a pour tous les goûts. Les trois cépages entrent dans la composition du second, avec avantage au pinot noir (48%). La robe est cuivrée et la bouche fruitée.
Prix : 37 euros.

TAITTINGER Prestige Rosé
Saluons l’étonnante fraîcheur de ce rosé d’assemblage qui doit la vivacité de sa couleur à l’apport de 12 à 15% de vin rouge. Il a précieusement conservé sa jeunesse d’origine et il nous restitue des arômes de cassis et de framboise. Tout est légèreté dans ce rosé raffiné et harmonieux.
Prix : 39 euros.

DEUTZ Brut Rosé
Les reflets ne passent pas inaperçus dans cette cuvée au nez de cerise issue exclusivement de pinot noir. L’apport de rouge champenois est limité (8%) mais de qualité, puisqu’il provient de deux parcelles d’Ay (l’une d’entre elles est située sur la Côte) appartenant à la marque. De surcroît, ce rosé a passé trois années en cave.
Prix : 40 euros.

GOSSET Grand Rosé Brut
Deux rosés dans la gamme de la très ancienne marque d’Ay, dont celui-ci à la robe pétale de rose saumonée. Douze crus (dont huit cotés 100%) entrent dans cet assemblage dominé par le chardonnay (56%) et en font un vin très haut de gamme. Il doit sa couleur à 9% de rouge de Bouzy et d’Ambonnay.
Prix : 43,50 euros.

BILLECART-SALMON Brut Rosé
Avec sa robe rose pâle à reflets dorés, ce rosé, qui est l’une des fiertés de la maison de Mareuil-sur-Ay, dissimule un secret bien gardé. C’est celui de sa fabrication et, en particulier, de sa méthode de vinification. On sait seulement qu’il est le fruit d’un assemblage des trois cépages, avec du pinot noir vinifié en rouge.
Prix : 50,50 euros.

LAURENT-PERRIER Cuvée Rosé Brut
C’est le rosé de saignée le plus célèbre de toute la Champagne. Composé à 100% de pinot noir issu d’une dizaine de crus, il a été créé il y a presque quarante ans et il est apprécié dans le monde entier. Sa recette est particulièrement délicate puisqu’il s’agit de maîtriser la fameuse phase de macération, avec le souci d’obtenir à la fois une constante aromatique et une couleur rose orangé. Un vieillissement de quatre années fait le reste.
Prix : 65 euros.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

News du front qu’il vaut mieux connaître

Vin rouge et vin blanc

La guerre aux soucis fait rage , mais de nouveaux trucs apparaissent chaque jour pour mieux vivre

Vin blanc :
Le vin blanc contre l’infarctus, les huîtres contre le vieillissement, les petits pois pour faire baisser la tension artérielle, les choux contre le cancer…”

Jean-Marie Bourre, chercheur a l’Inserm, entonne son couplet sur le boudin, riche en fer, élément qui manque le plus aux Français, selon les premiers résultats de l’étude Suvimax chargée d’évaluer nos carences.

Chronique Santé

Grillades sans risque
On le sait, faire griller une viande libère des substances
cancérogènes. Or, des recherches menées en Californie (Etats-
Unis) par le laboratoire national Lawrence Livermore viennent de trouver un moyen d’éliminer ce risque.

Selon ces chercheurs, il suffit de faire mariner la viande avant de la griller dans un mélange d’huile d’olive, de sucre, de citron, de sel, de moutarde et d’ail pour diminuer son pouvoir cancérogène.

Ainsi préparée, assurent les chercheurs, la viande produit dix fois moins d’amines hétérocycliques cancérogènes qu’une pièce non marinée.

Epices bactéricides
Les épices ont depuis longtemps la réputation de tuer les
bactéries. Des recherches récentes, effectuées notamment par Paul Sherma de l’université Cornell (New York, Etats-Unis) donnent aujourd’hui une assise scientifique a ces croyances populaires.

Ses expériences ont en effet prouve que l’ail, l’oignon, le piment de la Jamaïque et l’origan ont le pouvoir de détruire la plupart des bactéries. Y compris, précise Paul Sherma, les redoutables salmonelles et staphylocoques.

Le thermomètre à mercure bientôt hors-la-loi ?
Le seul bris des thermomètres, notamment a l’hôpital, est responsable en France de la dispersion de 10 tonnes de mercure dans la nature. Interdits dès 1998 en milieu hospitalier, les thermomètres à mercure à usage familial devraient aussi être retires du marche au même moment.

Hautement toxiques, les vapeurs dégagées par le dangereux métal sont d’autant plus redoutables qu’indétectables. Une bille de mercure répandue sur le sol est difficilement récupérable. De toutes petites parties s’infiltrent en effet dans la moquette ou le parquet.

Même de faibles doses d’exposition peuvent provoquer fatigue, faiblesse, perte musculaire, insomnie ou perte d’appétit.
Plusieurs autres systèmes de thermomètres sont déjà sur les rangs pour remplacer le dangereux mercure : électronique, à infrarouge ou à cristaux liquides.

Moins polluants, fiables mais beaucoup plus chers que le thermomètre à mercure…

Vaccin anti-bilharziose : l’axe américano-égyptien
Deux vaccins mis au point par les Américains pour la lutte contre la bilharziose seront bientôt testes aux Etats-Unis et en Egypte.

Choisis parmi 10 candidats-vaccins, 4 américains, 4 égyptiens, 1 brésilien et 1 français, ces deux vaccins
seront l’objet de recherches aux Etats-Unis avec la participation de spécialistes égyptiens.

Objectif : tester leur toxicité et leurs éventuels effets secondaires.
Au bout de deux ans, si les essais sont concluants, des tests sur des volontaires seront effectués en Égypte.

Mais il faudra encore cinq ans pour être sur de l’efficacité des vaccins.

L’Égypte vient de lancer une campagne nationale de lutte contre la bilharziose, un fléau qui touche près de 10 % de sa population et qui coute chaque année a l’Etat plus de 1,5 milliard de €.

Education sexuelle :
La Chine s’y met aussi
Le planning familial chinois s’est fixe une nouvelle Priorite : améliorer la qualité de vie de la population. Aussitôt dit, aussitôt fait, du moins dans la capitale ou quatre fois par semaine, le parc Sun Yat Sen deviendra un vaste centre d’éducation sexuelle. Des agents dûment agréés y donneront des consultations gratuites et des expositions sur la sexualité seront accessibles a tous. La Chine n’étant pas Pékin, le planning propose aussi un programme télévisé hebdomadaire de 20 minutes ainsi qu’une permanence d’informations téléphoniques.

Des vaches contre les caries
Un vaccin destiné à lutter contre les caries dentaires vient d’obtenir des résultats encourageants selon le professeur finlandais Jorma Tenovuo, qui l’a mis au point.

Ce vaccin, fabriqué à partir d’anticorps humains est destiné à lutter contre les caries provoquées par des streptocoques.

Comment le vaccina-t-il été mis au point ? A partir des streptocoques responsables des caries, qui ont été inocules a des vaches. Du coup, celles-ci se sont mises a produire des anticorps pour se défendre contre ces bactéries.

Les anticorps ainsi présents dans le lait sont ensuite transformes par le Pr Tenovuo en poudre et mélangés a l’alimentation.

D’abord teste chez des adultes, le vaccin sera propose a des enfants début 2008. Le Pr Tenovuo espère que les anticorps produits par les vaches empêcheront l’email des dents
d’être attaque par les bactéries et de se carier.

Vrai ou Faux ?
L’alcool a-t-il des effets plus importants le soir que le matin ?
Vrai. Besoin de calmer un petit moment d’angoisse très fréquent en début de soirée, habitude sociale, volonté de
s’euphoriser… Les raisons pour lesquelles nous apprécions tant l’heure de l’apéritif sont multiples, mais une chose est sure :
notre consommation d’alcool enregistre un pic important aux alentours de 19 h.

Hélas, la soirée constitue le moment ou l’alcool altère de façon plus importante nos facultés intellectuelles,
comme le montre l’expérience du Dr Alain Reinberg.

Celui-ci a étudié les effets d’une prise d’alcool, l’équivalent d’une demi-bouteille de vin sur différentes facultés : auto-estimation de l’ébriété, vitesse de calcul mental, coordinametrie…

Cette prise d’alcool étant absorbée selon les jours a 7 h, 11 h, 19 h et 23 h. Les résultats de l’expérience montrent que l’ébriété est maximale après une ingestion a 23 h et minimale avec les mêmes quantités bues a 11 h. L’ébriété maximale impliquant évidemment de plus grandes altérations des performances.

Par ailleurs, le Dr Alain Reinberg a également note que ces mauvaises performances n’étaient pas directement liées aux concentrations d’alcool dans le sang.

Les résultats des alcootests ne donnent donc qu’une indication toute relative des capacités d’un conducteur. A l’évidence, les normes prévues devraient varier selon les heures.

Adaptée a une consommation dans la journée, la norme de 0,8 g/l ne convient pas a la soirée, moment ou il ne faudrait pas dépasser 0,6 g/l pour espérer des performances équivalentes à celles du matin.

Les vieux millésimes,un rare privilège à ne pas négliger

La Champagne ne millésime que les années d’exception. Cela donne d’office de grands vins. Ils sortent de l’ordinaire et leur grandeur se révèle d’autant mieux qu’on les garde longtemps. Les vrais amateurs les servent sur un repas d’exception ou pour une occasion exceptionnelle.

Ces vins sont capables de braver les années. Le débat persiste entre amateurs éclairés.
Deux possibilités :
-D’un côté, les adeptes d’un élevage long sur lies dans les profondeurs des crayères champenoises.
– De l’autre, ceux qui achètent des millésimes juste après dégorgement pour les garder dans leur propre cave.

Les premiers bénéficient des flacons souvent mieux conservés, dégorgés sur commande. Les seconds ont l’avantage d’accéder chez eux à ces millésimes mis sur le marché juste après dégorgement.

Leur nombre étant plus important, le prix est beaucoup plus modéré. Récemment, Bruno Paillard a organisé une dégustation autour de son Brut Première Cuvée sans année, dégorgé depuis six mois, trois ans, six, dix et douze ans.

Passionné par l’évolution du champagne en cave, il a choisi ces cinq dates qui correspondent aux cinq âges de la vie du vin : le fruit, la fleur, l’épice, le toasté et le confit. Pour prouver que le champagne peut vieillir comme un grand Meursault.
«Il n’y a aucune réponse technique ou philosophique à ces deux modes de garde, sachant que, comme toujours dans les vieux flacons, chaque bouteille est unique.»

C’est du moins l’analyse de l’incontournable Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde.
J’ai eu de très belles expériences avec des champagnes dégorgés il y a cinquante ans. Les deux possibilités d’évolution existent. J’ai goûté des Pol Roger de la fin du XIXe dégorgés à l’époque. Il y avait encore de l’effervescence parce que la qualité du liège était alors fondamentale.
Cependant, la part du risque que le vin soit oxydé augmente avec l’âge. Il faut savoir quel goût on aime : si c’est plus l’histoire et la complexité ou alors la minéraliser, son effervescence et son côté floral et désaltérant.»
Quoi qu’il en soit, il y a des règles de conservation. «Il faut faire plus attention encore à la lumière que pour les autres vins.»

Dans les deux hypothèses d’élevage, la plupart de ces vins bien nés supportent une longue garde. Il n’empêche, il n’y a qu’en Champagne que l’on peut acheter de vieux millésimes de plusieurs dizaines d’années, grâce à leurs conditions de garde exceptionnelles.

Les vins peuvent être élaborés en fût de chêne ou en cuve avant d’être assemblés. «En termes de résistance à l’air avec le temps, le bois apporte un petit plus pour ce qui concerne l’oxygénation.»
De leur côté, beaucoup de grandes maisons sont devenues, comme Moët & Chandon, de véritables oenothèques.

Elles gardent leurs millésimes plusieurs années supplémentaires. Un élevage long qui va favoriser la finesse des bulles et accroît la complexité du breuvage.

Il ne faut pas oublier pour autant les fondamentaux, la base de tout bon vin. Tout d’abord, le raisin. «Ce qui est primordial pour qu’un champagne soit racé, poursuit le sommelier, c’est le choix des cépages.» Même si des maisons réputées pour la garde, comme Bollinger, travaillent plutôt le pinot noir, le chardonnay, plus acide, reste le cépage le plus armé pour faire des vins de garde. «Cette matière première a beaucoup d’incidence sur les grandes cuvées.

La liqueur de tirage (2) influence aussi beaucoup la suite.» A cela s’ajoute le choix des terroirs de grand cru et premier cru pour le sol.
Question dégustation, le service d’un grand millésime se met en scène. Les vieux champagnes des maisons comme Billecart, Ruinart, Taittinger ou Roederer, sont réellement des vins de gastronomie.
Ces vieux champagnes se comportent superbement avec la truffe, noire ou blanche. «Ou bien, puisque la chasse est ouverte, avec pintadeaux et perdreaux ou un chevreuil mariné au champagne.
Quelques-uns de mes plus grands souvenirs, se souvient Faure-Brac : pavés de biche à la truffe avec un Bollinger RD 1973, Saint-Jacques risotto à la truffe blanche avec un Blanc de blancs Salon 1976.
Un dîner avec un Krug Collection 1961 sur des ortolans, on ne voulait plus sortir de la serviette !»
(1) Le dégorgement est une étape du processus de vinification du champagne qui consiste à provoquer l’expulsion du dépôt de levure concentré dans le col de la bouteille sous l’effet de la pression interne.
(2) La liqueur de tirage est un mélange de vin tranquille, de sucre et de levain destiné à activer la fermentation en bouteille , la prise de mousse. Le sucre apporté par cette liqueur se transforme en alcool et en gaz carbonique sous l’action des levures, ce qui donnera les bulles.
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.

Le Symbolisme du pain et du sel

Perdue dans le désert ou la foule, à quoi sert une pensée libre, sinon à espérer ou à mourir !

Parmi les éléments d’un cabinet de réflexion, le profane reconnaît une coupelle de sel ainsi qu’ un crouton de pain. Ce soir là, le profane n’y goûtera pas. J’y consens, maintenant, symboliquement.

Sel…Au commencement était le sel !
L’histoire du sel se confond avec celle des civilisations humaines. Cette substance vitale a probablement joué un rôle majeur dans la longue émergence de l’espèce humaine. La vie n’a-t-elle pas pris naissance dans le milieu salé qu’est l’océan ?

Le sel prend une place prépondérante après la révolution néolithique. L’homme se sédentarise, la démographie galope, les pratiques sociales s’intensifient.

Autour du village apparaisssent l’agriculture et l’élevage. Au fil du temps une véritable culture du sel prend jour.

Ce minéral est un véritable joyau :
Source de travail par ses divers moyens d’extraction, de commerces et d’échanges par sa valeur marchande, de conflits par les convoitises inhérentes et il acquiert rapidement une valeur de monnaie marchande en Asie, en Afrique, dans l’empire romain.

On parlait à l’époque romaine de voie salée comme on parlera plus tard de routes de la soie ou de routes de l’or. Il a permis l’essor démographique de l’Europe du XIIIème puis a assuré la survie de la population pendant le sombre XIVème. Mais son origine comme monnaie date au moins des phéniciens.

Salaisons et hareng saur furent pain béni pour la survie du peuple !
Etymologiquement, le nom de sel dériverait de salarium
qui signifie : solde.

Solde du légionnaire romain payé en partie en sel.
Mais, les grecs n’étaient pas en reste non plus.

Tout travail mérite salaire.
Tout travail mérite son pesant de sel.
Çà vaut son pesant de sel

Chaque augmentation de salaire nous ramène à cette petite coupelle emplie de sel, à ce cabinet de réflexion, passage obligé, nous devons avoir toujours à l’esprit ce symbole.

Cet élément nourrit légendes et coutumes. Les traditions sémitiques en général et la tradition juive en particulier font du sel un symbole majeur.

Il est le symbole de l’Alliance de Dieu avec son peuple.
« Tu n’omettras jamais le sel de l’Alliance de ton Dieu
sur ton offrande »

Si tu avais vécu à cette époque biblique. peut-être aurais-tu eu la joie, comme nourrisson, de sentir ton petit corps frictionner de sel et d’huile en espoir de santé et protection.

Cette tradition toujours existante chez les Bédouins.

Le sel est donc symbole d’alliance, de fidélité mais il marque aussi le sens de l’accueil, de l’hospitalité.

En signe d’amitié, les bédouins s’offrent un petit morceau de pain saupoudré de sel .

« Vous êtes le sel de la terre, Ayez ce sel en vous même » nous dit le Nouveau testament. Le sel fut présent dans la liturgie catholique romaine jusqu’en 1969 à travers les rites baptismaux.

Faut-il considérer que cette disparition soit un appauvrissement culturel ?

Quoi qu’il en soit, de même qu’on ne souffle plus sur l’enfant pour en chasser le diable, on ne met plus de sel sur la langue en lui disant : « reçois le sel de la sagesse, qu’il te garde dans
la Grâce de dieu pour la vie éternelle »
Le sel s’est dissout dans le latin !

Dans les traditions celtiques, on faisait placer sur le corps du défunt une assiette où brûlait une bougie enfoncée dans du sel, ceci en gage de résurrection.

Chez les alchimistes, le mot sel désigne le plomb quand c’est le sel de saturne, l’étain quand c’est le sel de Jupiter enfin le mercure pour le sel fleuri.

Ce n’est qu’au XVIIème siècle que la notion de sel se précisa en tant que minéral .

Heureuse coïncidence, Le sel c’est du chlorure de sodium cristallisé dans le système cubique.
Il représenterait la partie stable de l’ être, l’essence de la personnalité, la force vive,
la stabilité, l’unité !

C’est du chlorure de sodium ou sel marin. On l’extrait soit du sol, soit des marais salants. Il existe sous forme de roche. Le sel gemme est incolore lorsqu’il est pur. Il est très soluble dans l’eau et possède une saveur salée caractéristique. Les sel gemme que l’on trouve sous forme de roche, c’est déposé dans des lagunes aujourd’hui disparues. Les gissements doivent leur conservation à une enveloppe protectrice de marnes ou d’argiles imperméables.

Ce minéral porte aussi en lui l’ambivalence. Ainsi il marque la mort chez les Romains. Renverser le sel était de mauvais augure, rappelant cette légende selon laquelle Carthage fut recouverte de sel pour être punie et stérilisée à jamais.

Te souviens tu de ces anciennes compositions d’histoire où notre instituteur nous cuisinait sur la gabelle lataxe à la saveur ajoutée qui nous faisait déjà goûter du bout des lèvres le sel de l’injustice dont le peuple fut victime.

Inspecteurs ramasseurs de la gabelle
Nous sommes tous tendus, voire hypertendus. Ce n’est pas la faute à Rousseau ni à Voltaire mais au sel, facteur d’équilibre ou de déséquilibre physiologique.
Tout n’est qu’un savant dosage !

Mozart, ce génie de la musique est né à Salzbourg … ville du sel !

Tout est dosage fait de notes, de paroles et de bien d’autres choses encore….

Le sel sans le savoir n’en manque point…

Le Pain autre symbolique unie
Revenons à notre croûton de pain qui se fait aussi avec du sel.
Le pain parcourt notre histoire à travers ses bons ou mauvais mots, ses slogans publicitaires ou politiques.
Du pain et des jeux hurle la plèbe cathodique !
Ils n’ont plus de pain, qu’on leur donne de la brioche nous disait Marie Antoinette.
Le pain, la paix et la Liberté dira le Grand Architecte de l’univers…

Le pain, la paix et la liberté
Du pain, du vin et du boursin nous dit la publicité.
Bon comme le pain nous dit la morale chrétienne
Pain de fesse dit le souteneur…
A ne pas confondre avec pain de messe !

Le pain est présent autant dans le monde profane que dans notre rituel et reste comme le sel, indissociable de la vie de l’humanité.

Ainsi fut-il très tôt symbole de la pauvreté terrestre et de la peine associée au travail.
« C’est à la sueur de ton front….. »

Le pain apparait dans l’Egypte très ancienne. Des peintures relevées sur des tombeaux égyptiens nous expliquent la technique complète de sa fabrication.

Auparavant, les hommes mangeaient des pâtes non levées. En fait, la période pendant laquelle l’homme eut recours au pain actuel est extrêmement courte.

L’apparition du pain actuel fut sans doute le fruit du hasard et de l’observation. Inventer la culture, sélectionner les céréales, discerner les denrées panifiables, maîtriser le feu, inventer la mouture, fabriquer du levain en reproduisant des phénomènes naturels de fermentation observée par hasard.

La culture judéo chrétienne est pétrie dans le pain :
« En souvenir de ce jour , on ne mangera pas le pain levé et durant la Pâque pendant 7 jours on mangera des azymes »

« Partage ton pain avec celui qui a faim »
« Prenez et mangez car ceci est mon corps »
Christianisme : religion du pain. Jésus est né à Bethléem : maison du pain
« Je suis le pain de la vie »

Elément de connaissance dans sa fabrication, le pain est pour l’initié symbole de Connaissances.
Le pain est le fruit du travail de l’Homme et de la chaleur du four. Tout comme l’initié est le fruit de l’introspection du profane dans le creuset, l’athanor du cabinet de réflexion ce lieu d’isolement.

Ce pain objet de mutation passant du matériel au symbolique,
au spirituel par les quatre éléments :
Terre : farine et four
Eau : comme liant de dilution
Air : fermentation du levain
Feu : cuisson

Le pain du cabinet de réflexion contient tous les espoirs initiatiques assurant ainsi la transition entre la vie profane au sein de la terre, première étape de l’initiation, symbolique de mort et la vie de l’initié. Comme ce grain de blé qui meurt en terre pour renaître et se lever.

« Que ce pain que nous rompons réconforte notre corps et éveille notre intelligence » rappelle certains rituels .°.

Ceux de nous apporte ici un peu de son blé, de sa sueur, de son levain , de son sel pour créer sa pâte idéale dont un philosophe disait qu’elle devait être un merveilleux équilibre de forces qui refusent et de forces qui acceptent , une parfaite synthèse de résistance et de souplesse.

Quel vin boire avec les fromages

Pour vous en convaincre et ce peut être amusant, il vous suffit, sur un plateau de fromages, d’ouvrir une bouteille de vin blanc sec, une bouteille de vin moelleux, une bouteille de vin rouge muté et la bouteille du vin rouge que vous auriez servi naturellement.
En goûtant chaque vin avec chaque fromage, vous constaterez facilement que le vin rouge est toujours le moins approprié.

Comme il n’y a pas de fumée sans feu, il y a évidemment une explication rationnelle au fait que dans l’imaginaire collectif, le vin rouge soit plébiscité avec les fromages.
En effet, avant l’apparition de la mise en bouteilles systématique, la plupart des vins rouges étaient les vins de l’année, conservés en fûts, et de vinification rapide.
De fait, leur structure tannique déficiente les apparentait plus à un vin blanc qu’à un vin rouge.

A notre époque, les vins ont de plus en plus de caractère, et les tannins sont très présents, même s’ils sont élégants, or ce sont ceux-ci qui ne s’accordent pas avec "l’aigreur" inhérente aux fromages.

Partant de ce principe, voici quelques généralités pour des harmonies réussies.

Fromages de chèvre
Vins blancs de Loire de cépage chenin ou sauvignon, Muscadet, Sylvaner et Picpoul de Pinet.

Fromages de brebis
Vins blancs gras et secs.

Fromages de vache à pâte molle

Vins blancs de cépage Chardonnay.

Fromages de vache à pâte dure
Vins blancs secs, vifs mais aussi vins blancs moelleux.

Fromages à pâte persillée Vins blancs moelleux et liquoreux.
Restent les deux exceptions :

– Le camembert qui ne supporte aucun vin, il vaut mieux lui préférer du cidre ou encore mieux, une eau de vie de Calvados.

– Le Saint Nectaire qui est sans doute le seul fromage à apprécier la compagnie d’un vin rouge et plus particulièrement celle d’un vieux Bandol.

Si toutefois, vous voulez absolument accompagner votre plateau de fromages d’un vin rouge, privilégiez les vins à faible potentiel tannique, soit : les vins de Touraine, le Saint Nicolas de Bourgueil, certains vins du Beaujolais et quelques Pinot noir d’Alsace ou de Champagne.
Enfin, pour des accords beaucoup plus précis, nous vous renvoyons à la lecture de l’article ci dessous concernant les accords avec 7 fromages et leur vin.
Les fromages sont présentés dans l’ordre dans lequel il conviendrait de les déguster.

Le crémeux de Cajarc
C’est un fromage vraiment particulier. Il est fabriqué pratiquement spécialement pour la crémerie des Halles. Il se présente comme de petites tomes.
En décembre et donc à Noël, il est extra parce qu’il est fait avec les premiers laits, il y a environ un mois et c’est un délice !

Un vin assorti : Ce fromage de brebis, crémeux comme son nom l’indique, appelle un vin gras. Choisissez donc le Côtes de Duras Domaine Mouthes Le Bihan "Perrette et les noisetiers" 2003.
L’appellation Côtes de Duras est répartie entre coopératives et indépendants, à part égale. Il existe un domaine formidable.
Ce vin est composé de 40% de sauvignon, 40% de sémillon et 20% de muscadelle sur es vignes de 70 ans en moyenne.
Le rendement n’est que de 20 hectolitres à l’hectare. Les vendanges sont manuelles, puis la fermentation spontanée se fait en fûts (1/3 fûts, 2/3 vin de un vin), la fermentation malolactique s’opère également en fûts, sans batonnage, sans soutirage et sans sulfitage. L’élevage se poursuit 12 mois en fûts et 10 mois en cuve.

Prix public : 20 € environ
Vignobles Le Bihan Mouthes
47120 Saint Jean de Duras
Tel : +33 553 830 698 domainemoutheslebihan@wanadoo.fr

La tomme de Salers AOC
Celle-ci est exceptionnelle ! C’est une tomme entièrement et exclusivement élaborée avec du lait des vaches de Salers. C’est le seul producteur à travailler de cette façon.
En effet, l’AOC ne l’impose pas, donc les autres sont élaborés avec des laits de vaches laitières et Salers mélangés.
Les vaches de Salers sont plus compliquées à traire : elles sont élevées en troupeau en plein air, donnent moins de lait que les laitières et n’acceptent de se laisser traire que lorsque leur veau est à côté !
Alors il faut un certain engagement de la part du producteur. Et le résultat est formidable.
Chaque fois que j’ouvre une tomme, le parfum qui s’en dégage est irrésistible. D’ailleurs, je n’y résiste pas !
Un vin assorti : La très fine texture et les arômes extrêmement délicats de ce fromage imposent un grand vin blanc profond, gras et élégant : le Saint Peray "Belle de Mai" de J.L Colombo.

Prix public inférieur à 20 €.
Vins Jean-Luc Colombo
La Roche
26600 Tain l’Hermitage
Tél : +33 (0)4 75 84 17 10 colombo@vinsjlcolombo.com
http://www.vinsjlcolombo.com/

Le Chaource Fermier
Le Chaource est un fromage qu’il n’est pas difficile de trouver partout en France pour composer vos plateaux.
Mais celui-ci a quelque chose d’unique ! En effet, il n’y a qu’un seul producteur qui fabrique ce Chaource fermier. Il n’est pas trop amer et bien gras ! Un régal.

Un vin assorti : Le chaource s’accommode idéalement de champagne. L’acidité de ce denier avive le côté crémeux du fromage et la souplesse de la texture est dynamisée par les bulles.
Le Champagne Raymond Boulard Cuvée Prestige Tradition nature s’acquitte très bien de cette tâche.

Prix public autour de 30 €.
Jeanne et Francis Boulard
Route Nationale 44
51220 CAUROY LES HERMONVILLE
Tél. +33 (0)3 26 61 50 54

contact@champagne-boulard.fr
http://www.champagne-boulard.fr/

Le Palet de Gramat
C’est un chèvre qui pourrait évoquer les cabécous ou les Rocamadour, mais il est beaucoup plus travaillé pour un résultat, à mon goût, beaucoup plus intéressant.
En effet, le Palet de Gramat est est plus affiné, plus grand, plus épais et plus gras, cela lui donne vraiment un plus à tous les niveaux !
Un vin assorti : Ce fromage de chèvre qui entre dans la catégorie des Pélardon et Picodon va, comme eux, se marier avec un vin vif.
Les vins de Loire de cépages chenin ou sauvignon sont particulièrement appréciés.
Je choisis le Saumur " Insolite" de Thierry Germain.

Prix public entre 15 et 20 €.
Domaine des Roches Neuves
56 Boulevard Saint-Vincent
49400 Varrains
Tél : +33 241 529 402

Thierry-Germain@wanadoo.fr
http://www.rochesneuves.com

Le Comté vieux de fin d’automne 2005 Ce Comté a donc été élaboré avec du lait de vaches
traites à l’automne 2005.
C’est un fromage qui a maintenant plus de 24 mois.
Il a été affiné chez le producteur pour mériter ainsi son AOC.
Il est fameux car il est resté gras et parfumé sans prendre
le goût du sel.
Donc on sent une texture dense et souple avec
quelques petits cristaux. Un véritable plaisir !

Un vin assorti :
Le petit goût de noisette du cépage savagnin est le
compagnon idéal d’un comté un peu âgé, y compris
avec sa texture légèrement granuleuse.
Donc un Arbois "Naturé" de Frédéric Lornet
ou un Vin Jaune du même producteur seront exquis.
Prix public entre 10 et 15 €.
Frédéric Lornet
Abbaye de Genne
39600 Montigny-les-Arsures
Tél. : +33 (03 84 37 45 10

Les Amis du Chambertin Il s’agit ici d’un petit fromage qui mérite toute sa place sur vos plateaux de Noël. Il n’est pas très imposant. Il pourrait évoquer l’Epoisse.
Mais il ne se déguste pas dans les mêmes concitions.
On recommande de le manger alors qu’il est encore assez ferme, en tous les cas jamais coulant.
Son parfum comme son goût sont délicats et très fins.
Un vin assorti :
Ce fromage, à l’odeur assez persistante, a un goût très fin et n’est pas fort du tout.
Accompagnez-le d’un Saint Véran "Cuvée Prestige" 2002 de Roger Lassarat.
Ce vin est uniquement composé de chardonnay sur des vignes d’une soixantaine d’années en coteaux exposés sud-ouest.
La densité de plantation est de 10 000 pieds à l’hectare, pour un rendement inférieur à 40 hectolitres à hectare.
Les vendanges sont manuelles, puis retriées à l’arrivée au chai.
La vinification se fait pour 60% en fûts neufs et pour les 40% restants en cuves thermo-régulées.
L’élevage est de 10 mois, suivi par une mise en bouteilles sans collage, ni filtration.

Prix public autour de 15 €.
Domaine Roger Lassarat
Le Martelet
71960 Vergisson
Tel : + 33 (0)3 85 35 84 28

info@roger-lassarat.com
http://www.roger-lassarat.com/

Le Roquefort de Maître Carles Il ne reste pas beaucoup d’artisans qui travaillent pour produire du Roquefort !
Monsieur Carles est un de ceux-là et produit de délicieux fromages avec une bonne régularité très appréciée des amateurs !
On remarque à l’oeil nu que son Roquefort est de qualité.
Le bleu est bien réparti ce qui est le gage d’un travail bien fait au départ et la pâte bien grasse
Un vin assorti :
A fromage exceptionnel, vin exceptionnel.
L’acidité et la force du pénicillium sont parfaitement compensées et harmonisées par la sucrosité et l’élégance d’un grand Sauternes.
Je vous propose donc un Sauternes-Barsac Cru Barréjats 2000.
Planté sur des sables alluvionnaires et limoneux, les vignes de Cru Barréjats sont naturellement drainées toute l’année et à l’automne les brouillards venant de la conjonction de la Garonne et du Ciron permettent au botrytis de se développer.
Le botrytis est un petit champignon qui concentre naturellement les raisins.
Récolté par tries successives, ceux-ci sont pressés hydrauliquement en trois pressées très lentes, la fermentation se fait en barriques neuves et l’élevage peut aller jusqu’à 36 mois.

Prix public supérieur à 50 €.
Cru Barréjats
33210 Pujols sur Ciron
Fax : +33 556 270 115

contact@cru-barrejats.com
http://www.cru-barrejats.com

Le vin du consensus :
S’il ne fallait retenir qu’un seul vin pour l’ensemble du plateau de fromage,
c’est le Côtes de Duras qui serait élu.

La Symbolique du Riz

Le riz a à peu près la même signification symbolique et rituelle que les autres céréales principales, le blé et le maïs.

Don du ciel, le riz témoigne de la sollicitude d’en-haut et il est réputé pour avoir poussé spontanément dans les temps premiers, remplissant même perpétuellement les greniers. Tant qu’il fut inépuisable, ce fut l’âge d’or.

La peine que l’on se donne,à présent est en général ressentit comme une juste punition, soit une ingratitude, soit de la prétention de la race humaine.

Comme le pain dans le rite catholique, le riz est pour le shinto, une nourriture communielle et, à l’occasion d’une cérémonie, l’Empereur du Japon le partage avec la déesse du soleil.

Amaterasu est la déesse du soleil.

Le soleil nécessaire à sa maturité et la lumière transcende le riz vers l’illumination et la connaissance. Aussi les orientaux, lui associent ils la couleur rouge, principe de la vie, couleur de l’âme et du coeur, perpétuelle jeunesse par la régénération.

Soleil du levant
Symbole du bonheur et de l’abondance par la multitude de ses grains, il est jeté par poignées lors des mariages.

Il est probable que cette coutume qui fut pour les blancs, d’abord américaine, ait été inspirée par l’exemple des émigrés asiatiques.

En Thaïlande, la courge primordiale contenait non seulement toutes les espèces humaines et tous les textes sacrés, mais aussi, en lieu de pépins, toutes les variétés de riz.

Il faut savoir qu’il y a huit mille variétés de riz regroupés en trois classes.
– Les riz à grain rond, de Camargue, Italie, Espagne.
– les riz à grain demi long, c’est un riz plus tôt bon marché.
– Le riz à grain long. Les pays producteurs sont les Etats-Unis, la Thaïlande, le Surinam, Madagascar et la France, également en Camargue.

Il existe aussi une variété asiatique le riz gluant l’L’oryza glutinosa.

En occident on en fait des nouilles de riz et des galettes.

L’alcool de riz ou saké est surtout à base de riz de montagne très riche en alcool azotée ou riz gluant.On fabrique aussi en Chine un vin jaunede riz: le Maï Koa-lo qui est parfumé ou non de fleurs ou de fruits. Par sa couleur et son goût il est apparenté au célèbre vin d’Arbois.

Le riz a plein de débouchés industriels, farines diététiques, amidon, fécule ou brisures de riz. La farine de riz n’est pas panifiable car elle ne lève pas.

Il existe aussi aux Etats- Unis du Nord un "riz sauvage" qui existe depuis l’éternité et qui est tout à fait délicieux.

En réalité ce n’est pas un riz mais une avoine des marais, la zizania aquatica.

Les Iroquois l’appelaient tuskaro et les Ojibwa manomin. La tige fait parfois 3 mètres et se termine en une panicule de plusieurs épis lui donnant l’aspect d’un grand candélabre. Cette plante vivaace pousse dans les marais qui bordent les grands fleuves d’Amérique du Nord. Elle fut la grande richesse des indiens la où le maïs ne peut réussir.

Pour le récolter les tribus devaient se déplacer en canoé. Il y a d’autres espèces voisines de graminées sauvages comme la glycéria, ou la manna dit aussi riz allemand il se récoltait sans avoir été cultivé en Europe du nord depuis le moyen âge jusqu’au XVIII ième siècle.

On trouve aussi en chine une autre sorte de zizanie mais le véritable riz , l’Oriza sativa, reste le roi d’Asie du sud et de l’est depuis plus de 5000 ans.

La dégustation en dix commandements

Quelques règles à connaître pour savoir mieux distinguer les bons grains :
1. Les variétés, tu étudieras.
Les précisions inscrites sur les boîtes de caviar, Osciètre, Béluga, Baeri… correspondent aux différentes variétés d’esturgeons.
Trois sont sauvages : le Béluga, l’Osciètre et le Sevruga.
Viennent ensuite les esturgeons d’élevage, comme le Baeri, élevé notamment en Aquitaine, ou l’Acipenser Transmontanus, d’origine américaine, élevé en Californie mais aussi en Italie.
2. Le caviar russe, tu oublieras.
* Depuis trois ans, il est impossible d’importer du caviar sauvage provenant de Russie, en raison de la raréfaction dramatique des esturgeons sauvages. Il faut également savoir que, pour 2006, seul le caviar Beluga du Danube est autorisé à la vente. Il n’y aura donc pas de Béluga de la Caspienne cette année.
3. Aux apparences, tu ne te fieras pas.
*S’il est vrai qu’on achète avec l’oeil, les grains doivent bien se détacher, rester ronds, être brillants, ne pas s’écraser en huile. La couleur et la grosseur ne suffisent pas à désigner un bon caviar. Il existe une très large palette de couleurs, qui doivent être nettes, allant du gris clair au noir, en passant le doré ou le vert de gris. Elles n’influent pas du tout sur le goût, mais plutôt sur l’idée qu’on s’en fait.
4. Le caviar d’élevage, tu ne bouderas pas.
La qualité du caviar d’élevage, issu de poissons d’eau douce, a fait un grand bond ces dernières années. Il y a encore 4-5 ans, on lui reprochait un arrière goût de vase et de fréquents problèmes d’oxydation.
Aujourd’hui, on en trouve d’excellents en Europe, notamment en Aquitaine ou l’on élève la variété Baeri.
L’ Italie, l’Espagne, la Bulgarie se sont également lancées dans l’élevage.
Les États-Unis, Israël et bientôt la Chine sont également dans la course.
5. Goûter avant d’acheter, tu tenteras.
Difficile d’entrer tranquillement dans une boutique et de demander à ouvrir et goûter plusieurs boîtes, avant de se faire son choix.
C’est pourtant ce qu’il faudrait faire, tant les goûts varient entre caviar sauvage et d’élevage, entre Béluga et Osciètre, entre telle ou telle provenance et même entre deux boîtes censées être identiques et conditionnées dans le même atelier, à partir d’une même variété et le même jour.
Comme on ne peut pas toujours tester, il faut faire confiance aux bonnes maisons, qui regoûtent, resélectionnent et reconditionnent le meilleur de leurs achats.
6. L’air et la lumière, tu éviteras.
Produits frais par excellence, les œufs d’esturgeons s’oxydent facilement, donc supportent mal le contact avec l’air et la lumière. D’où l’importance d’acheter des boîtes parfaitement hermétiques et de consommer très rapidement le caviar après ouverture.
7. À la fraîcheur, tu veilleras.
La qualité du caviar dépend aussi des conditions de conservation. Conditionnés en boîte hermétique le jour même de la pêche, les œufs doivent être acheminés et conservés à -2°C.
Pour la dégustation, en revanche, mieux vaut « chambrer » le caviar, entre 10 et 14°C pour apprécier pleinement sa structure et ses arômes.
8. La cuillère en métal, tu banniras.
Pour prélever délicatement les grains, la cuillère en nacre garde la faveur des connaisseurs parce qu’elle n’altère pas le goût des oeufs, contrairement aux cuillères en métal.
Au pire, se rabattre sur une cuillère en bois ou en corne.
9. L’eau, tu préféreras.
Lors d’une première dégustation, ou lorsqu’on goûte un caviar en magasin, mieux vaut rester à l’eau pour apprécier toutes ses subtilités gustatives.
Ensuite, rien n’empêche de marier le caviar à une vodka délicate, un champagne vineux ou un grand bourgogne blanc.
10. Sur la quantité, tu ne complexeras pas.
Compte tenu des prix de vente, acheter une boîte de 30 grammes n’est pas déshonorant, même si le vendeur vous assure qu’il faut 50 grammes pour se faire plaisir.
Quelques grains de folie suffisent à l’ivresse.

Le plastique, les phtalates et le bisphénol, les dangers.

Bouteilles plastiques polluantes

Vous avez peut être pu voir le reportage “pièces à conviction” sur Fr3.

Le plastique y apparaît comme dangereux lorsqu’il est en contact avec les aliments puis l’organisme.

Les phtalates servent à rendre le plastique souple et le bisphénol le rend moins opaque.
Mais il est possible de ne pas les utiliser.
Les fabricants de biberon arrivent bien à en fabriquer sans.
De même les jouet pour bébés, ne contiennent à priori ni phtalates ni bisphénol A. A priori, car malgré les contrôles, les jouets fabriqués en Chine pourraient bien en contenir.On ne peut faire analyser toutes les pièces, on ne prend qu’un échantillon représentatif, le risque zéro n’existe jamais.

Certains scientifiques on démontré que le plastique (dont on ne peut connaitre la composition…) de certaines bouteilles d’eau contenait des perturbateurs endocriniens et qu’il passaient dans l’eau par transfert.

Bouteilles plastiques
Cela a été prouvé par le biais de petits mollusques très sensible aux variations d’hormones dans leur milieu; dans l’eau contenue dans les bouteilles, ces animaux prolifèrent plus que dans l’eau témoin, or cette augmentation de la fécondité s’explique par une augmentation de composés oestrogéniques.
On nous conseille donc d’éviter de boire de l’eau en bouteille de plastique, privilégier l’eau en bouteille de verre et l’eau du robinet…

De même, on nous déconseille la consommation de boites de conserve et de privilégier les bocaux en verre, surtout lorsqu’on est enceinte.

En effet ces composés sont toxiques pour les bébés in utero et provoqueraient des malformations génitales chez les enfants.

Plage polluée
On a pu voir aussi l’horreur environnementale que provoque le plastique dans la mer. Il y a des endroits où il y a plus de particules de plastiques que de plancton!

Sans parler de toutes ces plages et terres polluées par des billes de plastiques les “larmes de sirène”, destinées à la fabrication du plastique et tombées de leurs conteneurs avant d’arriver à l’usine!

Tous les animaux marin avalent ce qu’ils croient être des oeufs et en meurent… évidemment.

Le thon rouge est menacé de disparition

Le thon rouge est menacé de disparition. Ce poisson majestueux est au coeur de la chaîne alimentaire marine sans lui, les écosystèmes océaniques pourraient s’effondrer. Mais le sommet crucial qui a débuté hier à Paris pourrait être l’occasion unique d’obtenir un plan vital pour la survie de l’espèce si nous nous mobilisons partout dans le monde.

Alors que les négociations sur la pêche au thon viennent de démarrer, leur issue est totalement incertaine: le Japon, qui consomme 80% du thon rouge, appelle à l’action, mais d’autres pays mettent en doute la sincérité de sa position. Quand à l’Europe, elle est profondément divisée et subit la pression de la France et des pays méditerranéens, alliés des puissants cartels de la pêche – pour certains criminels.

Notre meilleure chance de faire de ce sommet un succès est de transformer cette négociation de coulisse en une tempête politique. Le pouvoir des cartels est le plus grand lorsque personne n’y prête attention — mais si nous montrons aux gouvernements que le monde a les yeux rivés sur eux, nous ouvrirons la voie vers un accord.Signez la pétition pour sauver ces poissons dont le rôle écologique est vital, et faites passer le message à tous — nos demandes citoyennes seront remises directement aux négociateurs et aux médias sur les lieux du sommet à Paris:

http://www.avaaz.org/fr/tuna_at_risk_2/?vl

La situation est dramatique.
la population de thons rouges de l’Atlantique a chuté jusqu’à atteindre seulement 15% de son niveau historique et la pêche au thon est devenue un trafic criminel représentant un marché noir de 4 milliards de dollars. Le prix d’un thon peut atteindre 100 000 dollars, et les pêcheurs trompent les régulateurs avec des données falsifiées, contournent les systèmes de contrôle, se livrent à une surpêche endémique pour finalement vendre illégalement et hors régulation des poissons non recensés.

Tous ceux qui ont la responsabilité de préserver des stocks de thon durables ont jusqu’ici échoué. La Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l’Atlantique (CICTA), l’organisme mondial de régulation qui se réunit cette semaine à Paris, a ignoré les recommandations de ses propres scientifiques appelant à un moratoire sur la pêche au thon rouge. La Commissaire Européenne chargée de la Pêche, qui proposait il y a quelques jours un plan d’action, a fait face à une levée de boucliers de plusieurs Etats membres.

Et la Commission Européenne a elle-même subventionné des bateaux équipés spécialement pour la surexploitation. Enfin, les pays commercialisant le thon rouge ont dépassé illégalement les quotas fixés par la CICTA – la France et l’Italie en particulier. Si de telles négligences se poursuivent, cela provoquera bientôt la disparition totale du thon rouge.

Aujourd’hui, les profits du thon sont contrôlés par une toute petite élite de la pêche industrielle ultra-sophistiquée qui exploitent des navires suréquipés – les thoniers senneurs – et des fermes d’élevage. Les autres communautés de pêcheurs, par contre, voient leurs moyens de subsistance s’amenuiser considérablement.

Et ce pillage nous affecte tous: comme les thons rouges se situent presque au sommet de la chaîne alimentaire marine, leur extinction pourrait entraîner un effet domino aux conséquences désastreuses.

Pour dire les choses simplement: sans les grands poissons prédateurs, les poissons moyens mangeront tous les petits poissons, et il ne restera plus personne pour manger les micro-organismes. Cela signifie qu’en l’espace de quelques décennies, nos océans pourraient devenir des cimetières géants.

Chose étonnante, le Japon pourrait bien être le pays agissant le plus en faveur d’un plan d’action sérieux à la conférence de la CICTA. L ‘Agence Japonaise pour la Pêche a déclaré que les consommateurs japonais pourraient bien avoir à "oublier le thon pour le moment". Quant au groupe Mitsubishi, l’un des plus gros acheteurs de thon rouge du monde, il a annoncé son engagement à garantir la reconstitution des stocks, soutenir les sanctuaires de frai, et réduire ses achats afin de permettre le sauvetage des populations menacées.

Au contraire, la France pays hôte du sommet et qui vient de s’engager à exploiter les stocks de poissons de manière durable lors de la conférence mondiale sur la biodiversité au Japon est loin de donner l’exemple: elle appelle au maintien du quota de pêche actuel pour protéger une poignée de puissants pêcheurs industriels.

Nous ne pouvons laisser un tel enjeu aux mains des politiciens et des acteurs du marché du thon seulement. Il est temps d’exprimer notre indignation et de dénoncer ceux qui, de manière scandaleuse, se rient des accords internationaux. A nous d’exhorter la CICTA à prendre des mesures urgentes pour réduire les quotas de pêche de moitié (au moins), mettre en oeuvre des règles efficaces, transparentes et coercitives, sanctionner les pays qui violeraient ces accords, et créer des réserves de frai protégées.

Ces poissons précieux ont été exploités jusqu’aux limites de l’anéantissement– et ce sommet pourrait bien être notre dernière chance de les sauver avant qu’ils ne disparaissent de nos océans à tout jamais.

Avec espoir et détermination,

Alice, Benjamin, Ricken, Iain, Pascal, Paula, Mia, David, Milena et le teste de l’équipe d’Avaaz

La surpêche a conduit le thon rouge de l’Atlantique au bord de l’extinction. L’industrie multimilliardaire qui exploite l’espèce est contrôlée par de puissants cartels et des gouvernements complices. Mais un immense appel citoyen pourrait permettre l’adoption d’un plan de sauvetage pendant le sommet mondial qui a débuté hier. Demandons une action urgente pour sauver le thon rouge et l’avenir des écosystèmes marins:

SOURCES:

Thon rouge: cinquante pays en quête d’un accord, AFP:
http://www.avaaz.org/afp_thon_rouge

Thon rouge : la France accusée de fermer les yeux sur "la surpêche", Le Monde:
http://www.avaaz.org/lemonde_thon_rouge

Grande majorité des Français pour interdire la pêche au thon en zone de frai, AFP:
http://www.romandie.com/infos/news2/101115164154.lv4rf06n.asp

La biodiversité marine bousculée par la guerre du thon, PlacePublique.fr:
http://www.place-publique.fr/spip.php?article5663