Trucs et Astuces du jour (23 juin 2011)

Comment savoir préparer des champignons…

Pour préparer des champignons, qu’ils soient à cuire ou à mettre en salade, il faut
savoir qu’on ne doit jamais les laver car ils perdent toute leur saveur.

Il faut seulement couper le bas du pied, gratter un peu avec un couteau s’il y a du
sable ou de la terre et les essuyer. C’est tout.

Comment savoir utiliser le fenouil…

Lorsqu’on aime le fenouil, qu’il soit en salade ou si c’est pour préparer un plat, il
faut qu’il dégage tout son arôme.

Pour cela, se munir de patience et d’un couteau qui coupe bien et faire des petits
morceaux de fenouil en sens inverse des fibres. Ainsi, il libérera toute sa
saveur.

Comment réutiliser le jus des moules…

Lorsqu’on fait des moules marinières, il reste toujours du jus que souvent l’on jette. On
peut réutiliser ce dernier pour faire un autre très bon plat.

Il suffit de prendre le jus, de le faire chauffer, d’y mettre du riz dedans et d’y
rajouter un peu de vin blanc. On obtient un excellent riz pour accompagner un poisson
ou des crevettes.

Comment faire une sauce avec du poivron…

Pour agrémenter certains plats, on peut rajouter une sauce aux poivrons. Pour cela,
il faut peler ces derniers.

Mettre ensuite les poivrons au mixeur et obtenir une purée. Rajouter du sel, du
poivre, un peu d’huile d’olive et la remixer.

Comment rattraper une mayonnaise trop liquide…

Lorsqu’on a une mayonnaise trop liquide, on peut la rattraper car elle ne tiendra sur
aucun plat et en plus ce n’est joli ni bon.

Il faut prendre un peu de maïzenas et la diluer avec un peu d’eau tiède. La verser dans
la mayonnaise et remuer. Cette dernière devient dure en quelques secondes.

Comment connaître le temps de la cuisson d’une volaille…

Lorsqu’on fait cuire une volaille moyenne du style canard, poulet ou pintade, on peut
connaître son temps de cuisson avec son poids.

Lorsque le four est chaud, à 180°, il faut compter vingt minutes par livre. Rajouter
cinq minutes par livre si la cuisson se fait à la broche.

Comment obtenir des haricots verts, bien tendres…

Pour les fins gourmets, il est possible d obtenir des haricots verts, bien tendres !

Pour obtenir des haricots verts tendres, lavez-les dans l’eau chaude, et évitez l’eau froide !

Les haricots verts seront alors à coup sûr tendres à souhait !

Comment avoir des pommes de terre et carottes conservant leurs couleurs…

Lorsqu’on épluche des carottes ou des pommes de terre et qu’on les laisse quelques
minutes à l’air libre, ces dernières commencent à noircir.

Pour éviter ce genre de problème, il faut les immerger dans de l’eau bien fraîche et
au besoin leur mettre un filet de citron. Elles se conserveront intactes
jusqu’à la cuisson.

Comment réussir une mayonnaise à coup sûr…

Pour réussir une mayonnaise à coup sûr, il faut sortir l’œuf du réfrigérateur pour
qu’il soit à température ambiante. Prendre ensuite seulement le jaune.

Mélanger à ce dernier, une cuillère à café d’eau et deux cuillères de moutarde.

Bien remuer et laisser deux minutes. Monter ensuite la mayonnaise normalement.

Comment faire une pâte à tarte réussie…

Pour faire une Pâte à tarte bien réussie, il faut commencer par travailler la pâte
avec de l’eau glacée. Une fois étendue dans le moule, piquer la pâte pour que
l’air puisse y circuler.

Elle sera ainsi beaucoup plus croustillante et l’eau, pendant la cuisson, va passer par
les petits trous et la vapeur s’échappera.

Comment faire pour qu’une volaille soit bien croustillante…

Il faut juste piquer la peau avec la pointe d’une fourchette. Cela permettra aux matières grasses de « s’échapper » et de dorer la volaille. En cours de cuisson, il suffit d’arroser régulièrement la volaille de son jus.

Comment rendre la pintade moelleuse…

Mettre une pomme râpée dans le ventre d’une pintade non farcie, pour que la chair soit délicieusement moelleuse.

Ecrits d’enfants

La pomme et le dragon…

Il était une fois une pomme sur un pommier. Un jour un grand coup de vent d’automne la fit tomber devant la grotte du dragon. Le dragon rentrait chez lui.

Il dit : – Bonjour pomme ! Je vais te croquer !

– Ah non, non, ne me croque pas, dit la pomme.

Mais le dragon a croqué la pomme, la pomme saignait… Alors le pommier s’est penché sur la pomme et l’a attrapée. Il l’a mise dans ses branches et s’est redressé.

La pomme lui dit : – Merci pommier.

Le dragon est rentré chez lui, dans sa grotte en colère, pas content, furieux.
– Je te mangerai un jour toute entière pomme !

Maternelle Ermitage / Moyenne section

Rémi et la pomme magique

Il était une fois un petit bonhomme haut comme trois pommes. C’était un petit lutin blond aux yeux bleus. Il s’appelait Rémi. Tous les matins, il allait chercher des pommes pour son déjeuner. Un jour, il s’est perdu au pays des rêves…

Il se retrouva devant un château. C’était le château des sorcières. Rémi ne le savait pas.

Il ouvrit la porte. C’était un château hanté rempli de fantômes, de squelettes, de vampires, de chauves-souris, de serpents et d’araignées.
Il se retrouva devant deux sorcières : Craca et Saline.

Craca était brune aux yeux rouges, elle était habillée tout en noir.
Saline avait les cheveux gris, les yeux noirs et des habits violets.

Elles avaient des nez et des doigts crochus. Elles voulurent transformer Rémi en crapaud : abracadabra je te transforme en…

Rémi dit aux sorcières : ” Regardez derrière vous ! ” Pendant que les sorcières étaient retournées, il a croqué un morceau de pomme. Il est devenu invisible. Il a pris le balai des sorcières et il est revenu chez lui.

Maintenant, pour ne plus se perdre, il va acheter des pommes chez le marchand.

Maternelle La Clairière / Moyenne section

La maison des 7 couleurs…et la lumière fut.

Dans une maison toute seule au milieu des champs vit tout une famille. La maman s’appelle Lumière. Elle est toute blanche et brille de mille éclats. C’est la beauté personnifiée.
Cette jolie maman a eu 7 enfants avec un papa dont le nom est soleil.
Il apporte dans la maison la chaleur et le bonheur.
Ils appelèrent leur premier enfant bleu, bleu comme la mer méditerranée bleu comme la couleur des rois.
Puis jaune est arrivé, il était de la couleur de l’or avec des cheveux qui ondulaient comme les blés en été, sous le souffle du vent.
Son père en était fier il était la couleur du soleil…
Jaune et bleu s’entendent à merveille, ils jouent toujours ensemble. Plus grands, ils eurent le droit de courir la campagne. Il se donnent toujours la main et deviennent tout vert comme les feuilles des arbres qui bruissent sous le souffle du zéphyr ou l’herbe haute ou ils aiment se rouler tant elle sent bon.
Le soir quand le papa se couche tout le monde rentre à la maison.
Jaune redevient jaune, bleu redevient bleu pour aller dormir.
Papa couché, maman s’éteint peu à peu et le noir vient recouvrir de son linceul sombre la maison de nos amis pendant que Madame la lune s’installe à son tour dans le ciel.
Elle est parfois cachottière, ne voulant pas toujours montrer ses rondeurs et ne laissant qu’apparaître une moitie ou un croissant comme si elle voulait nous faire croire qu’elle sait garder la ligne.
Elle surveille le sommeil de tous les enfants de la terre et c’est chez elle, dans sa maison que sont conservés les rêves de chacun. Elle ne dort jamais, on l’aperçoit quelques fois pendant le jour, toujours furtivement.
Le jour, elle relit nos rêves, rien que pour s’occuper…Puis, quand l’aube revient, elle laisse la place à la lumière qui ouvre la porte au soleil pour qu’il se lève et à jaune et bleu pour redevenir vert.
Plus tard,viendront d’autres enfants avec chacun leur couleur. Rouge est fort et dur, il est la couleur du feu, puis petit à petit sont arrivés orange , indigo et violet.
Ils ont formé tous ensemble une ronde en se tenant par la main. Comme un manège d’enfants, ils se mettent à tourner doucement, puis de plus en plus vite et même si vite que la ronde deviendra une traîne, blanche comme un trait de lumière, rêve suprême d’une beauté éphémère qui nous fait rêver le temps d’un instant et le manège ralentit et s’arrête.Chacun reprend sa couleur pour inonder le temps d’une marque indélébile qui porte désormais son nom.
Comme jaune et bleu ils se mélangeront et deviendront marron, bistre,azur,crème, gris et bien d’autres encore. Ce soir enfin, moi qui suit resté un enfant je m’endormirai en comptant les mille et une couleurs et je m’envolerai dans le ciel pour rêver et donner à Madame la lune un couplet de plus à lire pour ne plus jamais s’ennuyer.

Trucs et Astuces du jour (20 juin 2011)

Comment faire cuire un foie de veau…

Quand on veut faire cuire un bon foie de veau, il faut le fariner et le saler avant
de le faire cuire.

Déglacer ensuite la poêle au vinaigre fruité, Balasamico, Xéres, Cidre, Framboise etc…
et la tranche de foie sera ainsi très moelleuse. Il faudra aussi la faire
tremper pendant deux bonnes heures dans du lait avant la cuisson.

Comment préparer des tomates à farcir…

Quand on veut faire des tomates farcies, il faut les préparer pour les vider et
sortir l’eau de trop.

Pour cela, ouvrir les tomates et sortir la chair avec une cuillère à glace.
Retourner les tomates, le creux vers le bas et ainsi, elles dégorgeront.

Comment se servir des tiges de brocolis…

Quand on fait des brocolis, il faut surtout conserver les tiges que l’on réutilisera
plus tard car elles sont excellentes à la consommation.

Il suffira de les peler puis de les couper en bâtonnets et de les faire bouillir.
Les servir ensuite comme des asperges aux invités qui aimeront et seront
étonnés.

Comment nettoyer des escargots…

Quand on veut cuisiner des escargots, il faut bien les nettoyer avant de les
cuisiner. Cependant, il existe un truc pour que ça aille vite.

Mettre les escargots dans une casserole remplie d’eau bouillante et faire cuire pendant
un quart d’heure avec un bouquet d’orties. Cuisiner ensuite les escargots selon
son envie.

Comment remplacer la ciboulette…

Quand on a besoin de ciboulette pour réaliser un plat et que l’on n’en a pas ou que
l’on n’en trouve pas.

On peut remplacer cette dernière facilement par les tiges vertes de l’ail ou d’de petits oignons nouveaux. Même pour faire une omelette, c’est excellent ou en mettre aussi dans une salade.

Comment conserver un confit de canard…Comment dénoyauter les olives…

Pour dénoyauter les olives, prenez un entonnoir,
renversez-le et placez votre olive sur le goulot.

Tournez-la doucement : le noyau tombe dans l’entonnoir, votre olive est dénoyautée, sans
difficulté !

Comment savoir si un avocat est mûr…

Quand on veut acheter des avocats au marché, on ne sait jamais si ces derniers sont
mûrs ou non.

Pour le savoir, il suffit de presser un tout petit peu le pédoncule et si ce dernier
est mou, c’est que l’avocat est consommable le jour même, dans le cas contraire
il faut attendre plusieurs jours. Si malgré tout, ils ne sont pas assez mûrs, les mettre dans une poche en plastique et les passer quelques minutes au micro-ondes. Se régler en fonction du nombre. Ne pas dépasser quatre à la fois et maximum 3 ou 4 minutes.

Comment éplucher l’ail facilement…

L’ail a souvent la peau fine et il est difficile de le peler. Il existe un truc très
simple pour l’éplucher facilement.

Il suffit de ranger les gousses d’ail dans le bac à légumes du réfrigérateur et de se
servir au fur et à mesure. Cette tactique permet à la peau de s’ôter très
facilement.

Comment atténuer le goût de l’ail…

Quand on a des gousses d’ail qui sont trop fortes, on peut aider à en atténuer le
goût de façon considérable tout en gardant le parfum.

Il suffit tout simplement de peler les gousses d’ail et de les faire tremper dans de
l’eau froide pendant une heure juste avant de s’en servir.

la revue de presse de Paulo (20 juin 2011)

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Château Vieux Robin en Médoc

Avec son ancrage ancestral dans cette vieille terre viticole du Médoc, la famille Roba ne fait pas douter de la pérennité et de la vitalité de la propriété familiale. Maryse et Didier Roba, avec leur fils Olivier, sont installés à Bégadan, la première commune de l’appellation Médoc, à l’enseigne du Château Vieux Robin, cru bourgeois de vingt hectares. Il s’agit d’un ancien domaine, longtemps appelé les Anguilleys, déjà constitué en 1840. Longtemps, le vin s’est vendu en vrac, pour le plus grand bonheur du négoce bordelais qui achetait toute la récolte. Puis Maryse et Didier Roba ont su dynamiser leur terroir, et c’est maintenant en bouteilles que le vin prend la route des négociants de la place.
Trois étiquettes sont proposées pour la production : Château Vieux Robin, grand classique de la propriété, la cuvée Bois de Lunier, issue des plus vieilles vignes, et la Cuvée Collection, qui passe 24 mois en barriques. Il faut en ajouter une quatrième, celle du vin blanc sec, baptisé Blanc de Lunier, élaboré avec le cépage sauvignon, pour 1.500 bouteilles à peine. Ces sauvignons plantés sur la partie la plus calcaire du terroir, sont vinifiés entièrement en barrique, et donnent en bouche un bouquet floral et beaucoup de finesse.
Mais ce sont bien évidemment les rouges qui retiendront l’attention de l’amateur, avec 55% de cabernet, 5% de petit verdot et 40% de merlot. Ce sont des vins corsés et bien charpentés, mais où perce toujours une belle expression aromatique, avec des notes de cassis et de fumée. Par-dessus tout, le vin étonne par sa capacité de vieillissement, qui défie le temps. Il est courant de déguster à la propriété des 1989 ahurissants de jeunesse, des millésimes 1970 et 1975 qui n’ont pas une ride, mais une virilité qui n’exclut pas la finesse. On appréciera aujourd’hui les vins des années 1990 tel le parfait 1998, et on aura soin de décanter deux heures avant de servir les vins jeunes, qui ont besoin d’un peu d’aération pour exprimer leur beau potentiel. C’est une valeur sûre dans une cave.
Le château Vieux Robin est distribué par une vingtaine de négociants bordelais, mais les particuliers peuvent acheter sur place ; on visite sur rendez-vous au 05 56 41 50 64 et tous les renseignements sont sur le site internet du Château Vieux Robin.

17 juin, 2011 | En Bref… | expo et vins |

Les Côtes de Bourg en peintures avec les oeuvres de Frantz Marulaz

La Maison des Vins de Bourg sur Gironde, place de l’Eperon à l’entrée de la commune, présente une exposition des œuvres du peintre Frantz Marulaz. Ce sont des peintures singulières et joyeuses, souvent colorées, où les personnages dansent sans le soleil de l’été. Une vraie exposition de vacances, ouverte sept jours sur sept jusqu’au 18 septembre (entrée libre). La maison des Vins possède aussi une boutique de vins, connue des amateurs, où l’on peut dénicher les trésors de l’appellation Côtes de Bourg.

17 juin, 2011 | Viticulture | tradition viticole |

Corse : Les vins d’Ajaccio ont 40 ans

C’est en 1971 qu’est décrétée l’appellation d’origine Coteaux d’Ajaccio, une dénomination qui sera remplacée par celle d’Ajaccio en 1984. Son identité doit beaucoup au sciaccarellu, un cépage noir véritablement autochtone et qui a trouvé-là sa terre d’élection.

Après celle de Patrimonio, obtenue en 1968, l’appellation qui a consacré le vignoble de la région d’Ajaccio n’a pas manqué de prendre en compte sa spécificité majeure, le sciaccarellu, au point de rendre ce constituant obligatoire à plus de 60% dans les assemblages de rouge ou de rosé. Capable de donner des rouges de garde, ce cépage trouve donc dans le rosé un nouveau faire-valoir, un atout pour une couleur qui représente désormais une part substantielle de la production locale (38%.) Bien que largement répandus sur l’île, les sols granitiques constituent un autre facteur d’identification du terroir, jouant ici en faveur de la finesse et de la suavité des expressions, et accentuant leur personnalité minérale avec le temps. L’aire délimitée compte 242 ha, partagés entre quatorze domaines, avec de solides ambassadeurs de l’Ile de Beauté (Clos Capitoro, Domaine Comte Péraldi) et des valeurs montantes, inspirées par la biodynamie, comme le Domaine Comte Abbatucci, ou le Domaine U Stiliccionu.$

16 juin, 2011 | En Bref… | valeurs refuge |

Enchères : Importante vente de grands vins chez Artcurial à Paris

La dernière vente aux enchères de grands vins, organisée par Artcurial à Paris, a dépassé la somme de 700.000 euros (frais inclus). Une fois encore, les grandes étiquettes ont trouvé preneurs à des sommes supérieures aux prévisions, montrant que le marché des grands crus peut s’assimiler désormais à celui des valeurs refuge. Une bouteille de Hermitage la Chapelle 1961 de chez Jaboulet a été adjugée 8.500 euros. Douze bouteilles de Grand Puy Lacoste 1990 sont parties à 1.400 euros. La Romanée Conti 1983 s’est envolée à 4.600 euros, et trois bouteilles de Latour 2005 à 2.800 euros. Ce ne sont que des exemples, qui illustrent l’importance qu’ont prise désormais les ventes de vins aux enchères.

16 juin, 2011 | En Bref… | international |

Salon : Vinitech au Chili

Pour la sixième fois, le salon professionnel Vinitech s’est transporté à Santiago du Chili pendant trois jours. Du 9 au 11 juin, en partenariat avec le Sifel, comme à Bordeaux, Vinitech a occupé 8.000 mètres carrés, et reçu plus de dix mille visiteurs venus de toute l’Amérique latine. M. Marc Lecoq, président du salon et de la société des Congrès et Expositions de Bordeaux, a inauguré la manifestation, avec le ministre chilien de l’agriculture, José Antonio Galilea.

15 juin, 2011 | Viticulture | on vous doit plus que la lumière… |

Bordeaux : Les Vignerons de Tutiac ne manquent pas d’énergie

La coopérative des Vignerons de Tutiac, située à Marcillac de Blaye, dans le nord de la Gironde, est l’une des premières de France pour la production de vins d’appellation. Elle pilote six sites de vinification et sept magasins de vente directe. Mais elle constitue surtout une entité économique et sociale de premier ordre, avec 550 viticulteurs adhérents, qui cultivent 4.000 hectares, produisent 30 millions de bouteilles de vins chaque année, et font vivre au total, avec une centaine de salariés, un millier de familles dans le Blayais.
Engagée dans une politique de gestion durable, la cave des Vignerons de Tutiac a pu s’étonner de payer de fortes notes d’électricité sur certains de ses sites de production, et s’est confiée à EDF pour en connaitre la cause. EDF a aussitôt pratiqué un audit général de la coopérative, et a détecté des fonctionnements anormaux d’appareils électriques, que ce soit pour l’éclairage, la thermorégulation des cuves, les chaudières, les compresseurs d’air, ainsi que des fuites de mauvaises isolations, etc… Et cela dans tous les bâtiments et sites du groupe. Des mesures ont donc été prises aussitôt.
Le résultat a fait apparaitre un gain de 9.000 euros dès la première année, puis, désormais, un potentiel d’économie garanti par EDF de 35.000 euros, une fois revus entièrement les matériels, les procédés et les habitudes de consommation de la coopérative. Nul doute que cet argent sera mieux employé dans la qualité, la commercialisation et la promotion des vins rouges, blancs et rosés qui font des Vignerons de Tutiac une des plus importantes entreprises viticoles de Bordeaux, et le premier producteur en volume pour les vins des appellations Côtes de Bordeaux.

15 juin, 2011 | En Bref… | enfin ! |15 juin, 2011 | Economie | N°1 de l’export |

Bourgogne : Baisse des volumes, mais hausse des exportations

Les chiffres officiels de la récolte 2010 en Bourgogne sont enfin connus, et confirment les craintes de producteurs. Avec 1,393 million d’hectolitres vinifiés, ce volume est en baisse de 6,5% par rapport à la moyenne, et de 12,4% par rapport à 2009. Ce sont surtout les rouges (-18%) et les crémants (-13%) qui sont les facteurs de cette diminution.
Parallèlement, depuis le début de l’année, les exportations de vins de Bourgogne ont redonné quelques couleurs aux bilans de campagne. L’Interprofession annonce des hausses significatives aux Etats Unis, au Japon et au Canada. Sur les douze derniers mois, le chiffre d’affaire s’affiche à 586 millions d’euros. Le duo Chine-Hong Kong n’y est pas étranger. Désormais, la Bourgogne peut se vanter d’être le vignoble français qui exporte le pourcentage de vins le plus élevé, oscillant entre 44% et 54% de sa production. Le recul de plusieurs marchés européens, Suisse et Allemagne notamment, serait compensé par l’arrivée de marchés émergents, comme le Brésil ou la Corée.
Enfin, une étude sur la perception des vins de Bourgogne par les consommateurs français, commandé par le Bureau Interprofessionnel, a montré un excellent taux de notoriété. La Bourgogne obtient la note globale d’appréciation de 7,8 sur 10, parfaitement comparable à celle de Bordeaux qui se situe à 7,9 sur I0. Cette s’expliquerait par l’image très positive de toute la région, sa gastronomie, ses vins, ses traditions, ses terroirs et son patrimoine.

14 juin, 2011 | Zoom | belle découverte |

Château l’Evêché à Saint-Emilion

L’été 2011 avait de l’avance lors de mon dernier passage en cette fin de mai à Saint-Emilion.
Le jour de mon rendez-vous chez Jean-Sébastien Capdevielle le thermomètre affichait plus de 30°c. Du jamais vu pour cette saison !
Nous aurions du déguster sur la terrasse de sa propriété mais nous étions heureux de nous réfugier en ce milieu d’après-midi dans la fraicheur du chai.
Jean-Sébastien Capdevielle exploite 5 hectares en culture raisonnée sur une croupe surplombant l’ancien port de Saint-Emilion et le village de Saint Sulpice de Faleyrens.
Après un bref historique du château permettant d’apprendre qu’au moyen âge, la seigneurie de Lescours qui possédait les vignes environnantes jusqu’à Ausone, reconstruisit son château et sa chapelle privée ici au bord de la Dordogne.
La tradition rapporte que le seigneur offrit aux moines de l’Evêché le droit de cultiver la vigne autour de la chapelle pour leur agrément personnel.

Aujourd’hui, Jean-Sébastien propose deux vins : Château l’Evêché 2010, un Saint-Emilion Grand Cru, issu d’un assemblage de merlot à 80% et de cabernet franc à 20%, à la maturité superbe, au fruit parfaitement respecté, un boisé discret et maîtrisé pour ce grand vin, il faut dire que le vigneron utilise sept tonneliers différents !
Autre vin, Château La Chapelle Lescours 2009, second vin de la propriété portant aussi, exceptionnellement la mention « château », chose rare à Saint-Emilion.
Travaillé dans le même état d’esprit qualitatif que l’Evêché, c’est un vin au toucher pulpeux et gourmand dans les tanins. Son élégance naturelle séduit. Plus facile à déguster aujourd’hui que le précédent.
La famille Capdevielle exploite aussi six hectares de vignes en appellation Bordeaux sur les coteaux de la Dordogne du coté de Nerigean et de Pujols.
Il produit un vin blanc à base de sauvignon et de sémillon. Franc, net et précis, voir ciselé ; il déboussole par ses arômes agrumés. Belle trame minérale sur la finale.

Mais le plus inattendu pour finir cette dégustation c’est son rosé intitulé Religiously Pink 2009 à dominante merlot, très apprécié ce jour de grande chaleur.
Un rosé aromatique, à la fois aérien et de belle tenue.
Le 2010 m’a surpris par sa robe rosé clair, il s’intégrerait aisément à des bouteilles provençales en dégustation.

Un château tenu par un vigneron perfectionniste à qui je prédis un bel avenir parmi mes grands de Saint-Emilion.

Les vins
2010 Château l’Evêché, tarif « primeurs » 24 € TTC
2009 Château Chapelle Lescours, 19€ TTC
2010 Bordeaux blanc, 30€ TTC
2009 et 2010 Bordeaux Rosé, 9€ TTC

Pour information, il reste quelques bouteilles de Rosé de l’Evêché 2009.
A déguster en urgence pout cet été.

SCEA Capdevielle
Lieu-dit « La Chapelle Lescours »
33330 Saint Sulpice de Faleyres
T : 06 84 50 65 34
www.chateau-eveche.fr

L’adresse à ne pas manquer :
Comptoir des vignobles, 1 rue des girondins à Saint Emilion, une très belle cave

Réponses aux questions posées sur les huiles

Huiles

1- Pendant combien de temps peut-on conserver l’huile d’olive dans le garde-manger?

La durée de vie d’une huile d’olive dans un contenant non ouvert varie de 9 à 20 mois, pourvu que l’huile d’olive soit contenue dans une bouteille foncée et qu’elle soit placée à la noirceur et loin d’une source de chaleur, comme la cuisinière. Par contre, lorsque la bouteille est entamée, il est préférable de la consommer dans les 3 mois qui suivent l’ouverture, surtout si on veut conserver sa nervosité aromatique. Par ailleurs, s’il ne s’agit pas d’une huile d’olive extra vierge, mais plutôt une huile d’olive raffinée pour la cuisson, elle peut se conserver au moins 6 mois après l’ouverture et possiblement jusqu’à 1 an.

2- Quelle est la meilleure huile à utiliser pour les sautés et la friture?

Du point de vue nutritionnel et de résistance à la cuisson intense, l’huile de canola raffinée est, selon moi, le meilleur choix. Elle est faible en gras saturés et riche en gras mono-insaturés, en plus de contenir une quantité appréciable d’oméga-3 végétal. Son point de fumée est élevé, soit aux alentours de 240 °C. Lors de fritures, la température atteint généralement 190 °C. Il faut éviter de faire fumer les huiles, car elles deviennent alors toxiques.
Pour les sautés et la friture, l’huile d’olive raffinée, aussi nommée pure, ou légère et l’huile d’arachide sont aussi de bons choix, bien qu’elles soient dépourvues des précieux oméga-3.
Par ailleurs, pour les vinaigrettes ou les salades, on peut choisir plusieurs huiles dont : l’huile d’olive extravierge ou de première pression à froid, l’huile de noix, de chanvre ou de lin. On peut aussi utiliser l’huile de canola de première pression à froid, mais son goût est discutable.

3- Quelle est la meilleure huile d’olive?

C’est l’huile d’olive extra vierge, qualificatif qui veut dire la même chose que première pression à froid. C’est une huile qui a été extraite à froid et qui n’a pas été raffinée. On devrait la retrouver sur les tablettes dans une bouteille foncée, avec une date d’expiration. On ne devrait pas l’utiliser pour les sautés et la friture, mais seulement crue, comme dans une vinaigrette.

4- Est-il préférable de toujours choisir nos huiles ayant comme caractéristique « première pression à froid »?

Oui, si on les utilise uniquement crues ou pour la cuisson au four. Les huiles de première pression à froid, n’ayant pas été raffinées, contiennent plus de molécules bénéfiques à la santé que les huiles raffinées, bien qu’elles soient plus sensibles à la chaleur et à la lumière. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elles ont un point de fumée plus bas. Elles sont aussi plus goûteuses. Par contre, si on préfère une huile au goût neutre, comme pour une recette de muffin, il sera plus avisé d’utiliser une huile raffinée.

5- Y a-t-il un problème à ne consommer que de l’huile d’olive?

Non, si on consomme quotidiennement des aliments procurant des oméga-3, comme le poisson, les graines de lin, de chanvre et de chia, des noix, de la margarine non hydrogénée à base d’huile de canola ou tout autre produit enrichi d’oméga-3. Si on ne consomme pas d’autres aliments fournissant des oméga-3, il vaudrait mieux opter pour l’huile de canola.

6- Est-ce bon de faire cuire la viande dans un mélange moitié huile d’olive et moitié beurre?

Non, car le point de fumée du beurre est très bas, ce qui abaissera le point de fumée de l’huile d’olive du même coup. Mieux vaut faire cuire la viande dans une poêle antiadhésive ou dans de l’huile d’olive ou de canola raffinée.

7- L’huile de pépins de raisin est-elle bénéfique pour la santé?

Bien que l’huile de pépins de raisin résiste fort bien à la cuisson grâce à son point de fumée élevé, son profil nutritionnel n’est pas aussi intéressant que celui de l’huile de canola ou celui de l’huile d’olive. En effet, l’huile de pépins de raisin contient beaucoup d’acides gras oméga-6, ces derniers se retrouvant généralement en trop grande quantité dans notre alimentation.

8- Quelle est la meilleure huile à utiliser pour les desserts et les pâtisseries?

Étant donné que la température interne de cuisson des pâtisseries ne dépasse pas habituellement 100 °C, ça nous donne le vaste choix d’utiliser la matière grasse que nous désirons, à l’exception de l’huile de lin qu’il vaut mieux ne pas chauffer du tout. Par contre, si on ne désire pas une huile avec un goût prononcé, très probable dans le cas des desserts et pâtisseries, mieux vaut opter pour les huiles raffinées. En ce qui me concerne, je privilégie l’huile de canola pour les desserts et les pâtisseries.

9- Quelle est la meilleure huile pour diminuer le taux de cholestérol?

Sur ce plan, l’huile d’olive et l’huile de canola donnent d’aussi bons résultats, selon la plupart des études à ce sujet. D’autres sources mentionnent que l’huile de canola serait légèrement supérieure étant donné son contenu en oméga-3 végétal, notamment. Par ailleurs, l’huile d’olive préviendrait davantage l’oxydation des LDL (mauvais cholestérol) et la coagulation du sang, deux facteurs préventifs des maladies cardiovasculaires.

10- Est-ce que le beurre de coco est bon pour la santé?

Le beurre de coco raffiné, même s’il peut être chauffé, n’est pas très intéressant du point de vue de la santé, car il contient 85 % de gras saturés. Certains de ces gras saturés seraient moins dommageables pour la santé que ceux du beurre, mais il n’en demeure pas moins que pour cuisiner, il est préférable de prendre des huiles contenant principalement des gras mono-insaturés, comme ceux présents dans l’huile d’olive et l’huile de canola, notamment. Mais entre le beurre de coco et le beurre laitier, le beurre de coco serait un meilleur choix, mais ne donnerait pas un aussi bon goût que le beurre, cette éternelle tentation!

Alertes sur les steaks hachés………..à l’Ecoli

7 enfants, 7 comme le chiffre magique se battent sur un lit d’hôpital après avoir avec innocence, manger des steaks hachés préparés avec amour par leur maman. Une erreur de casting diront certains, je ne comprends pas diront les autres, mon usine est aux normes et le temps passera come d’habitude. On oubliera ces fautes à pas de chance. On oubliera vite ces 7 enfants surtout si les choses s’arrangent, c’est pour le moins ce que je leur souhaite.

La bactérie écoli…

Pourtant quand on y réfléchi on va vite comprendre que le steak haché qui autrefois, se faisait dans les parties nobles de la bête, dans la viande à rôtir, à griller celle classée numéro 1 est devenu un produit de très basse qualité vendu au prix fort.

Steak 1ère catégorie…viandes à griller, poêler. 5 minutes de cuisson…

Aujourd’hui pour pouvoir vendre et faire de la marge que se passe t-il Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs ? C’est simple, ont utilise désormais des bas morceaux de la troisième ou seconde catégorie, les pièces de viandes à bouillir ou à bourguignon qui ne se vendent plus donc ne rapportent plus mais étaient faites pour cuire pendant des heures dans un bouillon à 100 degrés. Pourquoi, posez-vous la question, avec une telle cuisson personne ne risquait rien.

Viandes à braiser pour boeuf bourguignon de seconde catégorie 2 heures minimum de cuisson…

Si ces viandes sont classées secondes et troisième catégories c’est qu’il ya bien sûr des raisons. La tendreté n’y est pas, il y a des nerfs, du gras, donc elle sont triturées, piquées avec des presses puis hachées, mais elle s’appelle ensuite steak haché alors qu’on vous vend de la merde. Ces viandes sont alors vendues au prix de la première catégories.

Viandes à bouillir pour pot au feu de quatrième catégorie…3 heures de cuisson…

Les spécialistes de cette viande trafiquée sont les super, les hyper, les supérettes qui écoulent en masse cette production et permet de vendre des bas morceaux en gardant des marge. Tout le monde est content , tous s’enrichissent sur le dos du consommateur jusqu’au jour ou ??? 7 enfants….et combien d’autres moins touchés
Combien de gens ont été malades et se sont tus avant. Mais là, les mouches ont changé d’ânes et ce sont les tout petits qui trinquent, la machine qui explose, la vérité qui éclate. Je laisse le soin à la justice de ce pays de prendre ses responsabilités. Un jugement définitif arrivera sans doute dans dix ans, les petits seront devenus grands.

Je voudrais dire à mes lecteurs que la viande en générale, et un steak haché en particulier s’achète chez son boucher après avoir choisi une pièce entière on lui demande la mixer devant soi. Les risques seront diminués de 75 % si vous la consommez dans la journée.

La viande d’un vrai artisan boucher, c’est quand même un autre aspect, une autre qualité…
La viande hachée est destructurée par le hachoir, pleine d’air donc peut se tarir rapidement. En fonction du temps elle devient en quelques minutes d’une fragilité dont personne n’a conscience. Le steak haché, c’est la peur des industriels, ils en connaissent les risques,et les raisons et viennent d’en faire la démonstration
Chez eux le risque zéro n’existe pas, ce sont tous les industriels de la viande qui sont concernés, même si le corps humain des adultes résiste mieux que celui des enfants, le danger existe en permanence et continuera d’exister si on ne change pas les règles. Le steak haché c’est un fléau industriel dont il ne faut surtout pas parler. C’était l’omerta jusqu’à aujourd’hui, sauf que !!! 7 enfants sont sur un lit d’hôpital avec pour certains, un processus vital plus ou moins engagé.
Indignons-nous et la chose la plus sûre à faire aujourd’hui, c’est de bouder les steaks hachés des super marchés, hypers et supérettes. C’est le moment de retourner vers son boucher et de lui faire confiance. Jamais un boucher a eu ce genre de problème, il y a bien une raison !!! Vous avez entendu parler de ce genre de problème chez un boucher, pas moi. Mais il ne faut pas le dire, l’Omerta, c’est L’Omerta et à la sortie les avocats des gros ont toujours raisons et lce sont les petits paient la note, c’est toujours comme ça.

Je ne voudrais pas m’étendre sur le porc, sur l’agneau ou le veau ou les puissantes fédérations se serrent les coudes autour de Spanghéro leur Président.
Il est temps d’ouvrir enfin les yeux, et de demander aux futurs présidentiables de s’engager sur une vraie organisation de contrôle réel des industries de transformation de la viande, sur leur approvisionnement, les engraissements chimiques forcés.
Il ya quelques jours certaines voix se sont élevées pour rouvrir le débat sur la consommation des farines animales, mais de qui se moquent-t-on. Donc Monsieur le futur Président de la république êtes vous capable dans votre programme, de vous engager à lutter contre ces fléaux en luttant avec sévérité sur ce que personne ne voit mais se passe derrière les murs secrets de ces fabriques à bactéries mortelles…

Trucs et Astuces du jour (15 juin 2011)

Comment conserver de bons harengs…

Lorsqu’on aime les harengs à l’huile et aux oignons, au lieu de les acheter tout faits,
on peut se les préparer.

Pour un ballotin de harengs, il faudra couper la moitié d’un oignon et y mettre de
l’huile de pépins de raisins car au réfrigérateur, cette dernière ne fige pas
et les harengs sont plus appétissants.

Comment éviter les projections d’huile…

Quand on fait une friture, il arrive souvent qu’il y ait des projections d’huile qui se fassent. Ce qui salit
énormément et qui peut être dangereux.

Pour éviter ce problème, il faut alors jeter une pincée de gros sel dans la friteuse
et l’huile, même bouillante ne se projettera plus hors du récipient.

Comment éviter de noircir une casserole en aluminium…

Quand on se sert de casseroles en aluminium, ces dernières ont vite tendance à se
noircir selon ce qu’on y fait chauffer dedans.

Pour éviter ce problème, dès qu’on les achète, il suffit d’y faire bouillir du lait
dès la première utilisation ainsi elles conserveront leur couleur initiale.

Comment connaître les contenances des liquides dans des verres…Comment conserver la saveur aux sauces congelées…

Quand on fait des sauces et qu’on veut les congeler, il faut faire attention car ces
dernières perdent très souvent leur saveur lorsqu’on veut s’en resservir.

Pour éviter ce problème, lors de la réalisation des plats, au lieu de se servir de
la farine, il faut remplacer cette dernière par de la fécule de pomme de terre
et le goût ne sera pas altéré.

Comment conserver des fruits pendant l’hiver…

Quand on possède un verger et que l’on récolte tous les fruits avant l’hiver, soit on
fait des confitures, soit on essaie de stocker ces derniers pour les conserver.

Si on n’a pas de local réservé à cet effet comme une cave, il faut mettre les fruits dans
des cartons à chaussures, les empiler les uns sur les autres et fermer avec un couvercle seulement la boite
du dessus.

Comment boire un vin à bonne température…

Pour boire un vin à bonne température, il faut savoir que plus ce dernier est acide
et plus il devra être frais.

C’est le cas des vins blancs secs par exemple. Il faut tout de même faire attention à
ne jamais boire un vin glacé et ce, quel qu’il soit car il perdrait tout son
arôme. Les vins rouges, en général, se servent entre 18° et la température
ambiante de la pièce.

Comment conserver un soufflé bien gonflé…

Pour conserver un soufflé bien gonflé et afin qu’il n’évite de retomber, s’il est
salé il suffit de lui rajouter des lamelles de gruyère.

Si le soufflé est un dessert, il suffit alors de lui rajouter du chocolat râpé ainsi,
il restera bien gonflé et appétissant.

Comment faire une sauce simple avec le jus de viande…

Lorsqu’on fait cuire une viande à la poêle, on peut toujours améliorer le plat avec une
sauce toute simple avec le jus qui est dans la poêle.

Si c’est une viande rouge, on peu rajouter un peu de vin et du bouillon et si la viande est blanche, il n’y a qu’à rajouter de la crème fraîche ou du beurre. Verser le tout sur la viande.

Comment cuire un oeuf sans le casser…

Pour faire des oeufs sans les casser, il faut les mettre dans de l’eau à environ 40°
et les laisser tels quels pendant dix minutes.

Prendre ensuite, une aiguille et percer le bout rond de chaque œuf ainsi la coquille ne
se fendra pas et l’oeuf restera intact.

Arthrose, Oui l’ail est un facteur de prévention efficace

Ail et oignon auraient une action anti-inflammatoire

C’est une étude réalisée par des chercheurs du King’s College London et de l’Université d’East Anglia (UK) publiée dans le fameux British Medical Journal qui montre que l’ail peut vraiment protéger contre l’arthrose, en particulier celle de la hanche. Les femmes qui suivent une alimentation riche en légumes du genre allium, comme l’ail, les oignons et les poireaux, présentent un risque bien inférieur d »arthrose de la hanche.

L’ail contre l’arthrose

Ces résultats mettent non seulement en évidence les effets bénéfiques possibles de l’alimentation dans la prévention de l’arthrose, mais aussi démontrent, encore une fois, le potentiel d’utilisation de composés naturels présents dans l’alimentation –et ici dans l’ail- dans le développement de nouveaux traitements.

La relation entre poids corporel et arthrose a déjà été reconnue, même si elle n’est pas encore complètement comprise et admise. Cette étude est la première du genre à travailler sur les habitudes alimentaires et leur impact sur le développement et la prévention de la maladie. L’arthrose est la forme la plus courante d’arthrite chez les adultes, affectant près de 50 millions de personnes en Europe.

Les femmes sont plus susceptibles de la développer que les hommes. L’arthrose provoque douleur et incapacité par manque d’appui sur la hanche, les genoux et la colonne vertébrale. Actuellement, il n’existe pas de traitement efficace au-delà de la prise en charge de la douleur et, au final, le remplacement des articulations.

Cette étude, cofinancée par l’Arthritis Research et le Wellcome Trust a porté sur plus de 1.000 jumeaux, en grande majorité sans symptômes d’arthrite. L’équipe a effectué une évaluation détaillée des habitudes alimentaires des jumeaux et mesuré l’arthrose des participants au début de l’étude aux hanches, genoux et colonne vertébrale. Les chercheurs constatent chez les participants qui ont une consommation importante de fruits et légumes, dont des alliums comme l’ail en quantité suffisante, moins de preuves d’arthrose de l’articulation de la hanche.

Les chercheurs ont également étudié les composés de l’ail. Un composé, le disulfure de diallyle, limite la production d’enzymes responsables de la dégradation du cartilage.

Une voie vers un nouveau médicament pour la prévention et le traitement de l’arthrose de la hanche, qui doit encore être confirmée par des études de suivi. Le Pr. Ian Clark de l’Université d’East Anglia, conclut : «L’arthrose est un problème de santé publique majeur et cette étude passionnante montre le potentiel de la diététique et de la supplémentation pour changer le cours de la maladie. ”

Source : BMC Musculoskeletal Disorders journal « Dietary garlic and hip osteoarthritis: evidence of a protective effect and putative mechanism of action », traduction, adaptation, mise en ligne Claire Tancrède, Santé log, le 21 décembre

La revue de presse de Paulo (15 juin 2011)

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

14 juin, 2011 | Economie | conjoncture |

Le Languedoc veut revaloriser ses appellations

Le Comité Interprofessionnel des Vins du Languedoc va orienter son plan de communication vers la revalorisation des appellations du Languedoc, en particulier en dirigeant chaque action dans le cadre de la segmentation de l’offre. Selon le président de l’Interprofession, Frédéric Jeanjean :« Nous devons faire des appellations du Languedoc, un vignoble profitable et rentable pour assurer un avenir à nos entreprises, qu’elles soient petites ou de grandes tailles. Chaque fois que cela est pertinent, nous avons réfléchi les actions avec Inter Oc, Airsud et le CIVR dans le cadre d’Inter Sud, la fédération des interprofessions AOC et IGP du Languedoc-Roussillon : économie d’échelle sur le stand commun à Vinexpo, puissance de communication multipliée sur la campagne grand public mettant en scène les rosés du Languedoc-Roussillon pendant l’été prochain, pouvoir de négociation accru dans la construction du linéaire unique Languedoc-Roussillon en grande distribution. Plus nous coordonnerons nos actions au sein d’Inter Sud, en partenariat avec Sud de France export, plus la bannière du Languedoc-Roussillon Sud de France sera reconnue dans le monde entier. C’est par l’alliance de toutes les bonnes volontés que nous arriverons à imposer notre région comme la région leader de la filière viticole mondiale ».

14 juin, 2011 | En Bref… | on aime ! |

L’Aquitaine a fait son cinéma à Cannes…

Au cours du Festival de Cannes, les produits gastronomiques des terroirs d’Aquitaine ont été dégustés par des amateurs de cinéma qui n’ont pas boudé leur plaisir. Il s’agissait de profiter de l’évènement international pour promouvoir l’art de vivre des Aquitaines : grands vins de Bordeaux, jambon de Bayonne, caviar de la Gironde, fromage des Pyrénées, foie gras du Périgord, etc…. Selon des avis compétents, la palme de la gourmandise a été remise à l’Aquitaine pour le succès de sa manifestation.

13 juin, 2011 | En Bref… | bio attitude |

Gard : un site de vinification dédié aux vins bio chez Gilles Louvet

Les Vignobles Gilles Louvet , société de production et de négoce spécialisée dans les vins issus de l’agriculture biologique, implantée à Narbonne, vinifient désormais les raisins de la région gardoise sur le site de Brouzet les Alès. Ce site a été aménagé pour la vinification bio avec des cuves inox autovidantes et de nombreuses cuves de petite quantité. Chez Gilles Louvet on précise que « ce choix est avant tout qualitatif puisqu’il permet de séparer les raisins selon leur cépage et leur terroir ». Avec Brouzet les Alès, les Vignobles Gilles Louvet augmentent leur capacité de vinification de 10.000 hectolitres et leur capacité de stockage de 30.000 hextolitres. De plus le site est dédié à la mise en place de cahiers des charges bio spécifiques aux marchés suisse, américains, canadiens… dont les normes diffèrent de celles imposées par l’Union Européenne.

11 juin, 2011 | Kiosque | le rosé… sa vie, son œuvre |

Des rosés à boire… et à lire aux Editions Féret

La France produit chaque année environ 900 millions de bouteilles de vins rosés, et se classe ainsi en tête de la production mondiale, devant l’Italie et l’Espagne. La consommation de ces vins, qui symbolisent l’été, les vacances et la fraicheur, a doublé au cours des vingt dernières années. La Provence a depuis longtemps associé son image à ces vins de plaisir, et les seuls rosés représentent dans cette région un chiffre d’affaires de 650 millions d’euros, et environ cinq mille emplois, pour 150 millions de bouteilles commercialisées chaque année. Loin d’être un vin de deuxième catégorie, le rosé est bel et bien devenu un vin d’appellation à part entière, et désormais, une tendance forte de consommation.
Ceux qui veulent tout savoir sur le rosé seront servis par « Le Vin Rosé », un ouvrage exhaustif sur un vin devenu phénomène de société. Placé sous le patronage du Centre de recherche et d’expérimentation sur le vin rosé, et du Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence, ce livre cumule plus de 65 collaborations d’experts et de spécialistes impliqués dans son élaboration ou son étude. Empreints de rigueur scientifique, les différents exposés techniques laissent sur une impression de croisements d’idées et de conceptions. C’est donc un esprit d’ouverture qui prévaut dans cette entreprise ambitieuse, qui ne se cantonne pas seulement à de la théorie, comme en témoigne une partie intitulée « perception et rosés du monde », traitée comme des morceaux choisis dans sa planète de production et de consommation. Cette somme intéressera en premier lieu les initiés, toutefois bien des chapitres restent abordables à un plus large public.

« Le Vin Rosé », éditions Féret, 334 p., 66€.

10 juin, 2011 | En Bref… | conjoncture |

Les spiritueux en hausse

Selon une étude dévoilée par Vinexpo, la consommation mondiale des spiritueux se situe autour de vingt milliards de litres par an ! Ce chiffre établi pour l’année 2009, représente un chiffre d’affaires de 205 milliards de dollars, en hausse vertigineuse de 30% par rapport à l’année 2005. Il est à noter que l’Asie pèse à elle seule près de la moitié de la consommation mondiale des spiritueux, soit 45%, qui affiche, là encore, une hausse de 20% par rapport à 2005.

10 juin, 2011 | En Bref… | La ballade VTT des gens heureux ! |

Le vignoble à bicyclette avec la Médocaine

La course de VTT La Médocaine, course amicale et unique en France, connait chaque année un succès grandissant. Il s’agit de sillonner les vignes du Médoc avec un vélo tout terrain, selon des itinéraires adaptés à l’âge et à la force de chacun. Ils étaient donc 6.500 candidats lors de la treizième édition fin mai, venus de toute la France et de plusieurs pays d’Europe, sous les yeux de journalistes chinois fort intéressés. Des circuits de 20 à 80 kms les ont amenés à Margaux, Moulis et Listrac, visitant vingt châteaux viticoles du Haut Médoc, s’arrêtant boire un verre de (bon) vin au gré de leurs soifs…. La Médocaine désormais très réputée et très courue, nécessite une organisation énorme, où l’on ne compte pas moins de 700 bénévoles !

9 juin, 2011 | En Bref… | vieux millésimes |

Bordeaux : Grands crus aux enchères

Les commissaires-priseurs de Bordeaux-Chartrons, Mes Blanchy et Lacombe, proposent une vente aux enchères de grands vins le jeudi 16 juin à 14 heures. Au programme : grands crus de Bordeaux, vieux Sauternes, millésimes anciens de Cheval Blanc, Mouton Rothschild, Pétrus, Pavie, Montrose, Margaux, Haut Brion. Tous renseignements par téléphone au 05 56 11 11 91.

9 juin, 2011 | Insolite | ailleurs |

Un musée du vin au Liban

La famille Saadé est propriétaire de deux vignobles au Moyen Orient : le Domaine de Margylus, en Syrie, qui s’étend sur 20 hectares, près de Deir Touma, à 900 mètres d’altitude, et le Château de Marsyas, au Liban, qui représente trente-cinq hectares de vignes dans la vallée de la Békaa. Pour affirmer plus encore son ancrage dans le monde viticole, la famille Saadé a décidé de créer un musée de la vigne et du vin au Liban. Il sera financé et géré par la Fondation Johnny R. Saadé, et destiné à mettre en lumière l’ancienneté et la richesse des vignobles du Proche Orient. L’ouverture au public est prévue en 2013, dans la Békaa.

9 juin, 2011 | Insolite | Rendez-vous aux Troglos |

Tourisme : découvertes troglodytes en Val de Loire

L’association Carrefour Anjou Touraine Poitou œuvre depuis trente ans pour la sauvegarde du patrimoine troglodyte de la vallée de la Loire. C’est elle qui organise depuis trois ans des « Rendez-vous Troglos », qui consistent à ouvrir au public ces lieux mystérieux et souterrains, dont la visite réserve bien des surprises. Le prochain rendez-vous aura lieu le week-end des 18 et 19 juin prochains.
Avec deux cents sites troglodytes ouverts à cette occasion, le Val de Loire s’affirme comme la plus importante concentration de lieux souterrains habités en Europe. On les trouve dans six départements : Indre et Loire, Maine et Loire, Loir et Cher, Vienne, Sarthe et Deux Sèvres. On y découvre des kilomètres de tunnels, creusés au fil des siècles pour extraire la pierre calcaire, ici nommée le tuffeau.
Ces souterrains immenses sont devenus des maisons, des ateliers, des chapelles, des champignonnières, et surtout des caves à vins et des chais d’élevage et de conservation des grands vins rouges et blancs de la Loire. Dans ces galeries sombres vieillissent des trésors millésimés, à l’abri des variations de températures, dans une humidité constante, ce qui conserve certains bouteilles dans état parfait pendant cinquante ans, et plus.
Tous renseignements sur le site www.rendezvoustroglos.fr

8 juin, 2011 | En Bref… | transactions |

Champagne : Les Heidsieck changent de mains

Le groupe Rémy Cointreau vient de se séparer de ses champagnes Piper Heidsieck et Charles Heidsieck, et les a vendus au groupe EPI, Entreprise Patrimonial d’Investissements. Ce groupe appartient à la famille Descours et contrôle des marques françaises de « l’artisanat haut de gamme », comme Bonpoint, Alain Figaret ou JM Weston. EPI possède également le domaine viticole du Château La Verrerie dans le Lubéron, en Provence. Rémy Cointreau a également cédé à EPI sa filiale Piper Sonoma, en Californie. Le prix de la transaction est de l’ordre de 412 millions d’euros.

7 juin, 2011 | En Bref… | Week-end |

Larrivet Haut Brion à la folie

Emilie Gervoson, dont la famille possède le château Larrivet Haut Brion, dans l’appellation Pessac-Léognan, n’est pas à cours d’idées pour présenter ses vins. Aussi vient-elle de créer les « Oenofolies », dégustations-évènements pour conjuguer le plaisir du vin et l’art de vivre. Il s’agit de convier une trentaine de personnes, pas plus, pour un moment d’échanges autour du vin, dans un lieu original, et tout cela gratuitement.
La première des Oenofolies d’Emilie aura lieu au Cap Ferret, le samedi 25 juin, pour découvrir le Larrivet blanc 2009, en compagnie de Joël Dupuch, ostréiculteur vedette du Bassin d’Arcachon, et de ses huitres, sur la dune et sous les pins…. L’endroit exact sera dévoilé au dernier moment. On pourra se retrouver soit le matin à 11h30, soit le soir à 18H30. Aux mêmes heures, au Château Larrivet Haut Brion, à Léognan, le directeur du domaine Bruno Lemoine, présentera le vignoble aux amateurs et offrira de goûter le rouge 2010 en primeur, au cours d’une séance d’initiation à la dégustation.
Tous renseignements et inscription sur le site www.larrivethautbrion.fr.

7 juin, 2011 | En Bref… | surproduction |

Muscadet : 400 ha de plus arrachés

Dans le cadre du Plan collectif Local en Val de Loire, 415 ha de muscadet sont inscrits à l’arrachage. 180 exploitations du vignoble nantais ont souscrit à ce plan, dont l’objectif est d’arracher des surfaces de melon de bourgogne (cépage unique du muscadet), en surproduction, et de planter d’autres cépages plus porteurs commercialement. Ainsi, en tenant compte des autres programmes visant à diminuer significativement les surfaces, le potentiel de production en muscadet devrait baisser de quelque 1.500 hectares. Mais loin des 3 000 ha visés par les professionnels en début d’année.
Avec ces arrachages, la baisse nécessaire de récolte face à une mévente de l’appellation est donc enclenchée, mais le volume reste encore largement supérieur aux objectifs de production pour rééquilibrer le marché. La récolte 2010 a été assez généreuse avec 540 000 hectolitres contre 585.000 en 2009. Pour la profession, il serait souhaitable que la récolte prochaine n’excède pas 500 000 hectolitres.

Source le journal du vin www.lejournalduvin.com

C’est la fête …………………….dernier Episode du premier tome

Toute la semaine, le village s’organise pour que la kermesse soit un succès. Les photos sont confiées à un
photographe professionnel qui assure les tirages sur carton ainsi que leurs encadrements. Il pose quelques questions indiscrètes, surpris par la qualité des montages qui ne se voient pas du tout. Il voudrait bien savoir comment ils ont été réalisés. Comme toute réponse, il lui est répondu qu’ils ont été faits à Londres, ce qui coupe court à toute discussion ou explications techniques.

Tapioca aidé par Pierrot, demande l’aide du maître d’école très intéressé par cette exposition. Il est surpris par son contenu, il pose bien lui aussi quelques questions. Il lui est dit, qu’il s’agit de montages du Professeur pour expliquer la préhistoire.
D’ailleurs, ce dernier s’amuse comme un fou, il répondra bénévolement aux questions des visiteurs pendant une heure au moins. Etant un vrai perfectionniste, il veut utiliser ce reportage photos, comme des preuves irréfutables de cette vie du passé qu’il va s’efforcer d’élucider et d’expliquer à tous. Jamais il n’a eu un tel matériel à sa disposition pour ses conférences.

Le papillon, chaque objet, chaque chose seront les invités d’honneur de la kermesse. Par sécurité, il est demandé aux forces de l’ordre de bien vouloir les surveiller de près. Le reste ne sera que des animations habituelles, des jeux, des stands, de la nourriture et de la boisson. L’école a droit à au sien avec sa collection de
papillons et une exposition de dessins de chacune des classes. Pour une fois les laïques et la confession s’unissent dans un seul et bel élan de solidarité éducative. Beaucoup devrait en prendre graine. La messe aura bien lieu le matin, sur le perron situé à l’arrière du château.

L’après-midi, le parc sera entièrement ouvert à la fête, tout comme la roseraie et, pour le plaisir, le ballon sera mis en place prêt à s’envoler. Des baptêmes de l’air payants seront organisés, sans décollage pour officiellement des raisons d’assurance, en réalité pour en faire davantage et gagner plus d’argent.

Le dimanche suivant, Monsieur le Curé annonce officiellement le programme de la fête qui est en plus, diffusé
largement dans les journaux locaux. Dès sa parution, le Directeur du musée de Saint-jean d’Angély le transmet illico au conservateur du musée de Poitiers qui s’empressent de le faire suivre au Procureur. Tous les
trois se promettent d’être de la fête et de rencontrer en fin ce Professeur mystérieux.

Chacun d’eux s’est procuré une photo du célèbre Professeur de la Fenière. Ils restent quand même surpris que
cet éminent savant se produise dans une kermesse d’ un village de moins de mille âmes. Méfiant, ils se demandent ce que cela cache.

Toute la semaine suivante, tous se battent comme des lions pour que tout soit terminé à l’heure et enfin le grand jour arrive. L’autel est dressé à l’extérieur sur le grand perron, des lanciers en habit d’époque, l’entourent. Un magnétophone diffuse les sons de l’harmonium,et les chœurs ont enregistré la cérémonie dans la semaine précédente. Des bancs de bois accueillent les séants de chacun.

Des volontaires sont choisis pour chausser les armures, le docteur Melchior fait tout pour que la fête soit un succès retentissant. Il a même dressé une tente spéciale pour tous les invités de marque qui se déplacent en grand nombre, le Camp du drap d’or comme autrefois, s’élève sur la pelouse principale.

Et ils sont servis, le Diacre, L’évêque, l’Archevêque à titre personnel, le Maire, le Conseiller général, le Député, le pharmacien le docteur, tout le conseil municipal aucun ne veut manquer cette rencontre tous bords politiques confondus sauf un, qui se fait oublié et chacun aura compris pourquoi.

À la messe, pas une place assise n’est libre. Le docteur Melchior a sorti son plus bel habit, une aube
blanche immaculée, qu’il ne réserve que pour les grandes occasions. Il est le plus heureux des hommes et dans sa tête, il refait le chemin parcouru depuis sa rencontre avec les enfants. Le Professeur en est à ses derniers préparatifs. Il met en place un projecteur de diapositives et un micro au bout d’un long fil.
Il place plusieurs autres micros, pour que les visiteurs puissent lui poser leurs questions.

Il n’ a pas l’habitude de devoir tout faire lui même et il y prend encore plus de plaisirs. Ici les ronds de jambes ne sont pas de mises et chacun doit donner le centuple de ce qu’il a l’habitude de faire. Il va à partir des photos rendre ses conférences plus intéressantes et asséner des vérités qu’il est désormais le seul à posséder. Il a de vraies images en couleur et du son. Pour lui c’est magique et il a une une sacré bonne idée le jour ou il a accepté de venir passer quelques jours chez le docteur Melchior.

Les femmes comme elles le font chaque année ont préparé des plats cuisinés, il y a un buffet de fruits de mer, des barbecues, le charcutier a placé son étal. Il y a de nombreuses buvettes et plusieurs ventes de gâteaux,
de sandwiches tenues par les femmes du village et leurs progénitures. Les hommes ont aux buvettes, à la sécurité aux renseignements. Chacun a été longuement briffé et sait ce qu’ils doit faire.

Tout est payant et ira dans les comptes de la paroisse, sauf les entrées qui, après déductions des frais, seront partagées par moitié entre l’école, et la cassette de Monsieur le Curé.

Enfin le jour J arrive.
L’excitation est à son comble. A six heures du matin une dernière réunion a lieu entre les coordonnateurs. Elle permet à chacun de poser les dernières questions.

À sept heures, chaque stand est ouvert et chacun des responsables se prépare pour être fin prêt avant
la messe. Tous les objets sont exposés. À neuf heures 30 Monsieur le Curé, Le docteur Melchior et André font le tour de chaque stand pour s’assurer que tout est conforme à leurs désirs et que la sécurité est bien
assurée. A dix heures trente Monsieur le Curé les quitte pour aller préparer sa grand Messe. À dix heures quarante cinq, Tapioca amène Umagu qui est placé sur une petite table à côté de l’autel face au public, sous la surveillance de deux gendarmes. Au même endroit, mais de l’autre côté, Monsieur le Curé assurera son prêche. Des bancs ont été installés pour tous les participants et quatre rangées de chaises empaillées sont réservées aux officiels et leur famille.

A Onze heures précises le Docteur Melchior et André saluent Monsieur le Curé qui a revêtu sa plus belle chasuble et regagnent leur place.
L’harmonium entame l’ouverture sur une musique de Couperin pendant que le silence se fait. Les enfants de
chœurs gagnent leurs places de chaque côté de l’autel. Les officiels de l’église entrent et viennent se placer devant leur pupitre et enfin drapé dans ses plus beaux habits, Monsieur le Curé apparaît.

C’est le jour de sa vie, un moment dont il a toujours rêvé. Il se signe en faisant une genoux flexion. On
le sent ému aux larmes. Il ouvre les bras en marmonnant pour remercier le christ et se retourne face à
un public aussi ému que lui. Tous savent que cette heure de vérité est mérité. D’une voix hésitante, chevrotante, il prononce quelques mots. Tous se lèvent et un chant profond s’élève des colonnes. Jamais le château n’a connu une telle fête. Elle vient de commencer il est onze heures tapante et tout se déroule comme prévu à la minute près. La messe est belle, en latin comme autrefois et les psaumes s’égrènent pendant plus d’une heure, pendant que tout autour les mécréants affluent attendant avec impatience l’ouverture des stands au public. Il y a le double, le triple de festivaliers qui regardent ce spectacle haut en couleurs et en musique. Nous sommes loin de la messe du dimanche matin dans la petite église aux odeurs d’encens. Après deux heures de chants, de prêches, de prières les prêtres quittent l’autel entourés des enfants de choeurs et disparaissent accompagnés de harmonium qui égraine ses dernières notes. Dès la fin de la messe, c’est la musique de la fête qui reprend derrière et le speaker annonce qu’ à midi la fête sera ouverte.

Le speaker :
dix, neuf, huit sept, six, cinq, quatre, trois, deux un, zéro, la kermesse de la paroisse et de l’école publique est ouverte ! bonne journée à chacun d’entre vous.

À midi, plus de cinq cent entrées ont été vendues. Pas une âme du village n’est absente, sauf les joueurs
de football qui joue à l’autre bout du département.

À quatorze heures, l’ouverture de l’exposition photos, déclenche une belle bousculade et tous
ressortent les yeux ébahis de ce qu’ils ont pu voir ou entendre.

Le Procureur et les 2 conservateurs la découvrent avec stupéfaction et constatent que l’histoire évoquée par le conservateur de chasseurs ayant pu remonter le temps est exposée là sous leurs yeux, sans qu’ils puissent faire quoique ce soit. Il y a dans ce village un mystère, et la présence insolite du Professeur de la Fenière le prouve.
Cette fois ils en sont sûrs, ces photos ne sont pas des montages comme indiqués, mais ils sont la réalité. Chacun enrage devant ce mur infranchissable.

Ils ressortent pour se sustenter un peu en attendant l’heure de l’intervention du Professeur. Ils vont voir Umagu toujours près de l’autel et protégé par deux gendarmes en pleine discussion. Quand il aperçoit un des enfants qui passent près de lui, il bat des ailes comme s’il voulait leur parler. Gros Sel en fait part à Tapioca qui vient
aussitôt lui parler pour éviter qu’il ne s’ennuie. Quand il la voit s’approcher, il se lance dans une danse personnalisée qui séduit Tapioca. Elle engage aussitôt une conversation avec lui. Elle ne se doute pas qu’à quelques mètres d’eux, quatre yeux l’observent, ébahis de ce qu’il voit. Un papillon qui s’exprime et discute avec une jeune fille inconnue d’eux. Que se passe t-il dans ce village.
C’est de plus en plus curieux.

Le Conservateur:
Monsieur le Procureur, on ne peut pas approcher le Professeur, ni le papillon, ni les objets, mais cette jeune fille, j’ai comme l’impression qu’elle semble bien impliquée !

Le Procureur:
“- Hélas elle est mineure, elle devra donc être interrogée en présence de ses parents dans un cadre juridique très personnalisé et encadré, surtout que nous n’avons aucune raison de le faire. C’est aller à coup sûr vers une sanction de chacun d’entre nous. L’affaire est bien bouclée et nous ne pouvons que lire dans la presse ce qu’ils accepteront de dire. Dans un autre sens, il vaut mieux car ce serait un ruée générale si les gens savaient. Imaginez la presse, si nous lâchons la moindre information, il remonteront vite vers nous et nous serions professionnellement morts immédiatement, voir beaucoup plus. Ce n’est pas par hasard que ce dossier dépend du château à Paris. l’affaire est trop importante scientifiquement et politiquement.”

À quinze heures, une queue de cent mètres s’est formée pour apercevoir le papillon et les objets devant lesquels le Professeur attend sagement de commencer son exposé et de pouvoir répondre aux questions. Le Conservateur et le Procureur sont là en première ligne et se préparent à poser les premières questions. Le Conservateur peut constater par les photos, qu’il a bien en face de lui, le véritable Professeur de la Fenière, Il s’empresse de décliner son titre et ses diplômes.

Le Conservateur :
“- Monsieur le professeur, je constate qu’il est étonnant de retrouver ici, le personnage extraordinaire que vous êtes au milieu d’objets et d’un animal vivant qui doit avoir 750000 ans. J’ai pu constater que cet animal était capable de soutenir une conversation avec un humain, je sais aussi pour les avoir eu entre les mains, que les objets ici présents ont une origine qui laissent perplexe et dont l’étude nous a été retirée. Pouvez-vous nous donner des explications pour notre compréhension de ce fait scientifique et historique sans précédent dans le monde?

Le professeur l’écoute poliment et lui réplique :

Le Professeur :
« – Qui que vous soyez Monsieur, nous sommes ici chez des amis, avec des gens simples qui sont venus passer un bel après-midi de fin d’été. J’ai proposé mon concours amical, pour initier les visiteurs, répondre aux questions qu’ils se posent. Ce que je suis, qui je suis, ce que je sais et fais au niveau professionnel n’est pas intéressant ici pour eux. Nous avons des réunions professionnelles pour cela, donc je ne répondrai à aucune question qui déborderait du cadre strict que nous nous sommes fixés et encore moins à celles de professionnels que je n’ai ni invités, ni sollicités. Ceci dit, ce que vous nous dites n’engage que vous. Vous avez cru bon de décliner votre identité et vos états de service. Vous êtes donc bien placé pour savoir que nous n’avons pas pour habitude de claironner sur la place publique l’avancement de nos travaux, de nos recherches scientifiques avant qu’elles ne soient entièrement abouties. Elles sont alors communiquées à nos collègues puis publiées officiellement. C’est seulement à ce moment que la presse ou le grand public peut en prendre connaissance. Ce travail peut durer de longues années. je pense que vous feriez bien de vous en souvenir. Par contre, je veux bien entre collègue vous accorder quelques minutes à la fin de ma conférence si vous le souhaitez. Merci Monsieur, questions suivantes.»

Le Conservateur s’est fait moucher et de bien belle façon. Pendant une heure, le Professeur fait face à un flot de questions. Il répond avec une grande gentillesse à toutes les demandes, passe des projections, pour mieux expliquer ses réponses.

Il fait en réalité, une véritable conférence scientifique adaptée, qui enchante même nos trois énergumènes éconduits. Quand il annonce l’âge du Papillon c’est l’euphorie. Quand on lui demande comment c’est possible, il se retranche derrière le secret d’état, mais assure qu’ils ont la réponse, par contre il lui est interdit d’en parler tant que les faits n’ont pas été vérifiés scientifiquement. Sur les os et la dent, il a le même discours qu’il a tenu aux enfants. Il précise qu’il s’agit d’un, Tyrannosaurus de la même espèce que ceux présentées dans l’exposition photos de Tapioca.

Quand le Conservateur de Saint-jean d’Angély lui demande comment une photo en couleurs aussi réelles est possible et qui l’a faite, que des bruits laisseraient croire que cet animal était vivant, il y a peu de temps, il répond que l’espionnage en France est puni très sévèrement et que les rumeurs ont toujours une origine ce qui lui ferme clapet pour le reste de la journée. Pris par les nombreuses interrogations de chacun, il ne voit pas le temps filer et sa conférence dure plus de deux heures trente. Il s’arrête enfin,tout en restant à la disposition de quelques curieux qui l’abreuvent de nouvelles de questions. Avec beaucoup de difficultés il réussit a y mettre fin.

Surpris de l’attention du Professeur, nos trois contestataires attendent que la foule se soit éloignée, et que le Professeur se repose un peu. Le Procureur s’est également permis de rester. Le Professeur s’approche, s’excuse pour le retard et les remercie de l’avoir attendu. Il leur serre la main. Je suis ici à titre privé, dans le village où j’habite désormais. Je m’attendais à votre visite un de ces jours, je n’ai donc pas été surpris.

Vous n’êtes pas sans savoir des risques que vous avez pris en venant ici, en public. Toutefois, je comprends que cette découverte qui vous échappe, vous bouleverse. Nous pourrons en parler un jour, sans effleurer un secret mondial. Je vous propose d’en discuter à titre amical entre professionnels et pas devant trois cent personnes un micro à la main. N’attendez pas de moi, des révélations fracassantes, elles me sont interdites. Vous en savez déjà beaucoup trop. Tenez bien votre langue, sinon vous seriez poursuivi pour divulgation de secrets d’états, mieux vaudrait pour vous, ne jamais avoir eu à les connaître.

Ecrivez-moi au village, mon identité est connue des services du courrier. J’y répondrai, vous aurez immédiatement votre rendez-vous. Nous pourrons, je suppose échanger sur bien d’autres sujets. Je vous remercie d’être venu jusqu’à moi, mais pour vous, j’ai préféré vous préciser ces quelques détails. Nous sommes sur une découverte sans précédent qui comprend plusieurs niveaux. Ils existent et vous vous êtes posés les bonnes questions. Moi j’ai les réponses, mais vous comprendrez que je dois en vérifier les réalités et ce sera dangereux sur le plan humain, irréel sur le plan scientifique et incroyable, car ces découvertes mettent en cause 5 mineurs. Vous comprendrez aisément que les oeufs sont fêlés et marcher dessus ferait une omelette d’où il serait difficile de s’extraire, tout au moins pour le moment. Par contre, je vous promets que vous serez les premiers informés des résultats de mes recherches, quand j’en aurais élucidé juridiquement et scientifiquement les mystères.

Le Procureur:
“- Professeur, une seule question, c’est possible ! ”

Le Professeur:
” Oui, allez y mais pas scientifique”

Le Procureur:
” Non, je la crois plus juridique, Est ce que les analyses que nous avons faites montrent la réalité des faits.

Le Professeur:

” – Bien qu’elle soit d’ordre juridique et scientifique, et pour vous féliciter du sérieux de vos recherches, de votre travail et sous le sceau des règles de notre profession qui nous oblige au secret absolu je peux vous confirmer que ce que vous avez découvert est une réalité, sinon pourquoi je serais là. Rien que ma présence aurait du vous donner la réponse.

Le Conservateur de Poitiers:
” Mais pourquoi Loulay.”

Le Professeur:
“- La coïncidence, le hasard de la vie en ce qui me concerne, pour la découverte seule l’histoire et la science pourront vous répondre. Je vais devoir créer une équipe scientifique, il est possible que je fasse appel à vos scientifiques puisqu’ils sont sur place, mais nous en reparlerons lors de notre visite. Tout n’est pas perdu pour vous, sachez garder le silence, le secret sinon les foudres risques de vous tomber sur la tête et je n’y pourrait rien. Au revoir Messieurs, merci de votre visite et surtout silence total sur notre courte entrevue.”

Nos trois visiteurs prennent congés satisfait au moins d’une chose, par défaut, le Professeur leur a confirmé, que le papillon à bien 75000 ans et que le dinosaure était bien vivant, il y a quelques semaines ! C’est désormais un secret d’état, mais ils avaient raison. Chacun se dit qu’il est urgent d’attendre la prochaine rencontre avec le professeur.

Le Professeur a juste terminé de ranger son matériel, que débarquent Monsieur le Curé, André, le docteur Melchior, claude le père de tapioca et le Directeur de l’école :

Monsieur le Curé :
Monsieur le Professeur, je vous présente André que vous avez dû entendre l’autre jour à l’église et Claude le papa de Tapioca.

Le Professeur :
« – Vous êtes le Père de Pierrot et de Gros Sel, vous avez deux enfants passionnants et passionnés, je vous félicite. Ne dit-on pas tel Père, tel fils… »

André n’en peut plus, mais la joue modeste…
« – Merci Monsieur, quel honneur de vous rencontrer, j’ai tellement entendu parler de vous. Je vous écoutais, vous les avez remis à leur place de belle façon, les deux conservateurs. Dès que je les ai repérés, j’ai voulu vous prévenir, mais je n’ai pas eu le temps. »

Le Professeur :
« – Ce sont des passionnés dans leur bulle, ils en oublient la moindre des choses, la discrétion. Mais, à mon âge, on la recherche, ce qui n’enlève rien à la passion…

Le docteur Melchior :
« – Deux heures trente de conférence au lieu d’une, le temps ne vous a pas duré Professeur, allons prendre une collation sous ma tente, Monsieur le curé vient de m’apprendre qu’ il y avait 3500 entrées à 16 heures. C’est un beau succès !

Le Professeur :
« – Bravo André, votre coup d’essai est un coup de maître et vous Monsieur vous êtes le papa de Béatrice. »

Claude le regarde surpris qu’il connaisse son vrai prénom, André ne le connaissait même pas…

Claude:
” – Je viens de vous écouter, j’étais avec André et nos épouses vous nous avez régalé pendant plus de deux heures, j’ai vu arriver des gens en retard mais aucun ressortir. Vous les avez scotchés. De nombreuses personne sont restées dehors, personne ne pouvait plus entrer. Mais comment connaissez vous le vrai prénom de ma fille ?

Le Professeur:
” – Quand j’ai rencontré votre très jolie petite fille, intelligente, courageuse avec de bons résultats à l’école, j’ai été surpris du surnom qui lui était affublé. Je sais aussi que les affectifs que l’on donne aux enfants ont des origines psychologique venant de leur nutrition ou de choses qui leurs sont arrivés. Souvent d’ailleurs, il le conservent en tant qu’adulte. je suis donc contre, car ces surnoms peuvent avoir en effet destructeur pouvant ralentir l’évolution d’un jeune. Je l’appelle donc Béatrice.

Claude:
” – Merci Professeur, j’en parlerai avec mon épouse nous en tiendrons compte et merci encore pour la passion que vous dégagez dans vos paroles.”

André en riant :
« – La passion Monsieur le Professeur, la passion….

Le cœur joyeux, ils regagnent la tente VIP pour se sustenter. Tous les félicitent, les remercient, mais trois mille cinq cent personnes ont laissé des traces dans les massifs de fleurs.

Monsieur le Curé en est désolé et le dit au docteur Melchior.

Le docteur Melchior :
« – Ce n’est qu’un détail. Mon jardinier se plaint qu’il n’a pas assez de travail. Cette fois, il en a pour un bon mois pour tout remettre en état. Ce sera l’occasion de se renouveler un peu, il ne change jamais rien. Parfois, j’en ai un peu marre de ces mêmes espèces de plantes, aux mêmes couleurs et aux mêmes endroits chaque
année.

Dans le fond du jardin, le ballon sanglé, sous le contrôle de Ralph monte et descend quatre fois par heure
embarquant à chaque fois dix personnes. Dans chaque coin du parc c’est la joie.
La visite des pièces du château est aussi un grand moment, mais la palme d’or est attribuée à Umagu et au Professeur qui l’emportent haut la main au box office de la journée…

À la tente Vip, Germaine les a rejoints et ils se partagent une belle tarte aux fraises et un thé. Le maire
et le député sont venus les saluer. Pierrot court partout, il est chargé de récupérer l’argent dans les stands, faire un reçu et les centraliser à la comptabilité du château où un jeune comptable, les inscrits, les
comptabilise et rentre l’argent dans un coffre.

Chaque heure, Monsieur le Curé, le docteur Melchior, André et le Directeur de l’école sont ainsi informés par un petit papier du montant de la recette qui grimpe qui grimpe comme jamais…

Au décompte final, 6500 personnes se déplacent, et la recette est la plus importante de toutes les manifestations réalisées au village.

André est désormais incontournable et peut attendre sans problème les prochaines élections. Il n’a plus aucun adversaire à sa taille.

Le soir, chacun est très fatigué. Pourtant, avant de partager les restes aux nécessiteux de la commune,
ils font tous ensemble un joyeux pique-nique.

Puis, ils se quittent, demain ils se retrouveront pour démonter les stands et remettre en état le jardin.

Une semaine plus tard, le jardinier et quelques autres ont redonné au parc son lustre d’antan sauf que cette fois tout le village l’a découvert et l’âne si seul d’habitude a recouvré une seconde jeunesse.

Le professeur visite son nouveau jardin qui retrouve une nouvelle jeunesse, il a mis un certain temps pour se faire accepter, c’est désormais chose faite et avec son équipe ils vont pouvoir sans soucis partir à la découverte des mondes qui ont fait notre histoire. Il est temps de s’envoler pour découvrir ce que fut la préhistoire et comprendre l’origine d’une civilisation qui est devenue la nôtre aujourd’hui.

Fin du premier tome… A bientôt

Le soja

Mlle Elegance parisienne

La consommation d’isoflavones ne présente pas de risque lorsqu’elle se limite à 1mg/kg/jour chez l’adulte.

Recommandations concernant plus particulièrement les adultes:

Il faut éviter de cumuler les sources de phyto-estrogènes :
Par exemple aliments dérivés du soja et compléments alimentaires, ou compléments alimentaires composés de plusieur types de phyto-estrogènes (isoflavones, coumestanes…) en particulier si les apports totaux en phyto-estrogènes ne sont pas précisés.
Les aliments à base de soja, tels le tonyu, le tofu, peuvent être consommés sans excès par les adultes puisqu’ils diminuent l’apport en graisses saturées animales, et dans le cadre d’une alimentation équilibrée et diversifiée, en accord avec les recommandation du Programme national nutrition santé.

La tonicité vasculaire, dont la diminution accompagne souvent une augmentation du risque cardiovasculaire, est améliorée par les isoflavones purifiées de soja, à des doses de 45 à 55 mg/jour de génistéine. Les doses supérieures n’ont pas fait preuve de leur innocuité.
L’interaction des phyto-estrogènes avec la synthèse des hormones thyroïdiennes impose l’exclusion de leur consommation sous quelque forme que ce soit par les sujets hypothyroïdiens traités ou non traités.
Bien qu’aucun phénomène d’allergie n’ait à ce jour été rapporté avec les compléments alimentaires à base d’isoflavones de soja, la variété des modes d’obtention de ces extraits doit inciter les personnes notoirement sensibles aux protéines de soja à la prudence vis à vis de ces préparations.

Recommandations concernant plus particulièrement les femmes enceintes, nourrissons et enfants en bas âge

Compte tenu de l’état actuel des connaissances et des incertitudes concernant les effets à long terme des fortes doses d’isoflavones ingérées de façon prolongée par les nourrissons, les préparations aux protéines de soja ne devraient pas être données aux enfants avant 3 ans si celles-ci ne sont pas à teneur réduite en isoflavones. Compte tenu de leur composition, les tonyus, jus de soja sont contre-indiqués pour l’alimentation des nourrissons et des enfants en bas-âge, de la naissance à trois ans.

Les études animales montrent que les phases précoces du développement des organes sexuels (pendant la gestation et la lactation) sont particulièrement sensibles à l’exposition aux phyto-estrogènes. Des anomalies morphologiques pouvant entraîner une diminution de la fertilité mais aussi une plus grande sensibilité aux carcinogènes sont observées. Une précaution importante apparaît donc d’éviter chez la femme enceinte et allaitante une consommation élevée d’isoflavones, notamment sous la forme de compléments alimentaires. De même la consommation de produits à base de soja chez le nourrisson, préparation à base de protéines de soja, puis préparations de suite et l’enfant en bas âge, tonyus, yaourts au soja est à éviter.
La consommation de préparations à base de protéines de soja devrait, dans le cas des nourrissons et des femmes enceintes, être inférieure à 1 mg/L de préparation reconstituée en équivalents aglycone46, soit environ 0.15mg/kg de poids corporel.

Tofu

Recommandations concernant plus particulièrement les professionnels

Dans l’état actuel de nos connaissances, dans l’attente d’étude d’intervention contrôlée, aucune étude humaine pertinente ne permet d’autoriser d’allégation de prévention de la dégradation des fonctions cognitives chez la femme aux dérivés du soja ou aux suppléments d’isoflavones.

L’étiquetage de toute préparation diététique à base de protéines de soja destinée aux nourrissons et aux enfants en bas âge doit préciser la teneur en phyto-estrogènes, exprimée en équivalent aglycones, notamment sur les aliments à base de soja et les compléments alimentaires. Ceci signifie un contrôle des doses par les industriels à chaque fabrication avec un nouveau lot de soja.

Les consommateurs de produits dérivés du soja doivent être informés que ces produits contiennent des isoflavones dont il a été montré qu’elles pouvaient exercer des effets hormonaux. La composition en isoflavones de ces compléments doit être clairement indiquée. La mention “Parlez-en avec votre médecin” doit alerter les consommateurs d’éventuelles contre-indications.

Il existe aussi des interactions avec d’autres traitements hormonaux (par exemple, tamoxifène) pouvant exacerber ou neutraliser ces traitements. La consommation de phyto-estrogènes devrait être évitée dans ces cas-là.

Sources: ANSES (ancien AFSSA)