Les jus de fruits

Les jus de fruits peuvent être introduits dès le premier mois de la vie. Ils présentent un intérêt nutritionnel certain. On trouve d’ailleurs dans le commerce de nombreux jus de fruits pour nourrisson.

Riches en vitamine C, en sucres, en fer, en potassium et en calories (100 à 120 Kcal/100 ml), les jus de fruits préparés par la maman ou achetés en bouteille ou en briques sont d’excellentes boissons. Ils peuvent être donnés purs ou dilués dans de l’eau et éventuellement sucrés selon les goûts de l’enfant et l’acidité du fruit.

Toutefois certains enfants ne les aiment pas et ils peuvent parfois provoquer régurgitations, vomissements et diarrhée. Chez les enfants à risque atopique ou en cas de coliques idiopathiques, il est préférable de s’abstenir.

Les jus de fruits "pour bébés" n’apportent rien de plus que les jus de fruits normaux, certains contenant même des arômes. Le seul avantage est leur conditionnement adapté à la consommation du nourrisson. Qu’ils soient en flacons ou en ampoules, leur prix reste souvent très élevé (plus de 3 €/l).

Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso

De la papaye quand la santé déraille !

Papayes

L’extrait de Papaye fermentée, le nouvel élixir de jouvence ? Depuis que le Professeur Luc Montagnier en aurait fourni au Pape Jean-Paul II contre la maladie de Parkinson, on s’interroge sur les vertus de cette substance miracle. De récents travaux ont fait le point sur ce puissant antioxydant et ses bénéfices réels et supposés…

L’extrait de papaye fermentée est-il un nouveau complément aux milles vertus ? Lors des entretiens de Bichat*, des chercheurs ont exposé les travaux scientifiques sur ce composé, loin des rumeurs les plus folles…

Ça ressemble à de la papaye…

La papaye, vous avez certainement entendu parler de ce fruit tropical, dont le goût rappelle celui du melon. Elle fait partie des fruits les plus riches en vitamine C, et contient énormément de provitamine A (substance se transformant en vitamine A). Mais les scientifiques ont fait fi de ces richesses naturelles du fruit frais, pour lui préférer sa version fermentée. Le procédé permettrait de l’enrichir en composés antioxydants aux vertus insoupçonnées. Selon Le Pr. Luc Montagnier, la papaye fermentée deviendrait alors aussi intéressante pour l’organisme que les vitamines C et E, le Betacarotène ou encore le Sélénium

Une action générale
Comme tous les antioxydants, la papaye fermentée permet de lutter contre la formation en excès de radicaux libres, c’est-à-dire de substances toxiques qui accélèrent le vieillissement des cellules de l’organisme… Mais cette préparation aurait également la propriété de “booster” les défenses immunitaires, augmentant ainsi nos défenses naturelles. Toujours selon le Pr. Montagnier, il convient ainsi d’utiliser ce composé dans toutes les maladies entraînant un stress oxydatif. Il cite les résultats positifs obtenus en complément des traitements de la drépanocytose, du Sida ou même le cancer. Sans parler du rôle éventuel de la papaye en prévention des maladies liées à l’âge.

Papaye fermentée contre raisin fermenté

Lors des entretiens de Bichat, un exemple concret des bénéfices de la papaye fermentée a été présenté par le Pr. Francesco Marotta (Milan). Il concernait la protection du tube digestif contre les méfaits de l’alcool, chez les buveurs modérés ou les véritables alcooliques. En effet, la papaye permettrait de lutter contre les dommages occasionnés à l’estomac par de fortes doses d’alcool. A long terme, une protection pourrait être obtenue contre les risques de cancer intestinaux ! De même, la papaye semblait contrer la baisse de l’absorption de vitamine B12 due aux boissons alcoolisées. Mais les effets de cette préparation dépassaient les ravages liés à l’excès de boisson : elle semblait également jouer un rôle protecteur pour le foie chez les patients atteints d’hépatite C.

Certes, la papaye fermentée semble avoir un fort pouvoir antioxydant, et donc présente les bénéfices connus de ce type de substance. Mais il reste difficile pour l’instant d’affirmer que celle-ci permet de lutter contre certaines maladies. Car les études scientifiques manquent encore à l’appel… En attendant, une seule règle pour faire le plein d’antioxydants : au moins cinq fruits et légumes par jour !

Source : Intérêt de la papaye fermentée sur notre santé, Entretiens de Bichat, Hôpital de la Pitié Salpetrière, Paris, 13 septembre 2010.

Du soja pour rester jeune ?

Soja, recommandation ANSES

Le soja est un aliment paré de nombreuses vertus. Parmi ses qualités, certains lui attribuent des bénéfices anti-âge… Permet-il de préserver les capacités cognitives ? Le “lait végétal” peut-il protéger contre l’ostéoporose ? Et qu’en est-il des bienfaits du soja sur la ménopause ? Tout ce qu’il faut savoir avant de passer au régime tofu passé la cinquantaine…

Et si le soja était la fontaine de jouvence ?

En tout cas certaines études laissent penser qu’il s’agit d’un allié de poids contre les aléas de l’âge.

Ménopause : des bénéfices potentiels…
Depuis que les traitements hormonaux substitutifs n’ont plus le vent en poupe, le soja est devenu une alternative possible intéressante. En effet, il contient des phytoeostrogenes, sortes d’hormones féminines végétales qui pourraient compenser la baisse liée à la ménopause. Mais cet effet est pour le moins controversé. De grosses études ont ainsi mis en doute les vertus de ce végétal contre les troubles du climatère. D’ailleurs, l’Agence française de Sécurité Sanitaire des aliments souligne qu’il n’y aurait pas d’effet réellement prouvé. Pourtant, une étude récente soja contre placebo a démontré une baisse de plus de 45 % du nombre de bouffées de chaleur et de 30 % de leur intensité chez les femmes ménopausées au bout d’un an. La polémique n’est pas close.

Du soja pour les os
Si les vertus du soja contre les bouffées de chaleur sont controversées, ce végétal présente néanmoins un effet bénéfique pour les femmes ménopausées : il permet de préserver le capital osseux. En effet, plusieurs études ont montré une action préventive de ce végétal contre l’ostéoporose. Une étude sur plus de 24 000 chinoises a ainsi montré un lien direct entre la consommation de soja et la baisse du risque de fracture après la ménopause. Ici, il s’agirait d’un effet combiné des phyotoestrogenes et des protéines végétales. Et les formes sous laquelle le soja est consommé peuvent jouer sur le bénéfice. Ainsi, le Tonyu (“lait de soja”) serait particulièrement efficace pour réduire le risque de fracture.

Bon pour la tête

Le soja fait du bien aux neurones ! En effet, plusieurs études ont montré un réel effet préventif contre le déclin cognitif. Des études, certes sur de petits effectifs, ont prouvé que la consommation habituelle de soja chez les plus de 60 ans est généralement corrélée à des meilleurs résultats aux tests écrits. D’autres travaux ont montré une meilleure mémoire à long terme. Et dans ce cas, cet effet serait plus important chez les femmes. Là encore, le mécanisme d’action du soja sur les neurones reste difficile à démontrer.

Pour les hommes aussi

Non, le soja n’a pas uniquement des vertus pour les femmes, comme le laissent penser de nombreuses études. Pour ces messieurs, ce végétal pourrait s’avérer être un excellent allié de la prostate ! En effet, le fait de consommer régulièrement du soja chez l’homme serait directement associé à une baisse du taux d’une protéine spécifique de la prostate (Prostate Specific Antigen ou PSA). Or cette molécule est le marqueur d’un problème de prostate lorsqu’elle est trop élevée dans le sang. Certes, il manque des études qui établiraient un lien direct entre la consommation de soja et la diminution des cancers de la prostate, la piste reste à explorer…

Okinawa : le régime pour durer !

Le régime Okinawa, c’est le régime incontournable du moment. Inspiré de l’alimentation de cette petite île au large du Japon, qui compte un nombre impressionnant de centenaires et super-centenaires, cette diète doit permettre de chasser les toxines et équilibrer ses apports pour retrouver la forme… longtemps !

Okinawa, c’est une petite île au large du Japon, réputée pour la longévité de ses habitants. A tel point que les autorités japonaises ont étudié les insulaires depuis 30 ans. Là bas, l’espérance de vie est de 82 ans, que ce soit pour les hommes ou les femmes. Et le nombre de centenaires est de 54 pour 100 000 habitants. En France, ce chiffre est en constante augmentation (13 pour 100 000 en 1999, 26 pour 100 000 aujourd’hui), mais reste bien inférieur ! Mais surtout Okinawa est l’endroit où vivent le plus de super-centenaires (plus de 107 ans selon les normes françaises, plus de 110 ans au Japon) : 15 % de tous les super-centenaires du monde… vivent à Okinawa ! Et surtout, ils vieillissent en forme !

Les points essentiels
Quel est le secret de cette longévité ? Pour le Dr Jean-Paul Curtay, auteur d’un livre sur Okinawa, on peut distinguer plusieurs points essentiels qui peuvent expliquer cette santé exceptionnelle :

De la mesure :
pas question de se remplir l’estomac, les gens d’Okinawa quittent la table à 80 % plein. L’idée est de ne pas se sentir lourd en se levant
.
Les végétaux avant tout :
Fruits, légumes et céréales représentent 70 % de leur alimentation. Le reste est composé de poisson. Ils ont ainsi du soja à tous les repas (deux fois plus qu les Japonais du continent !), 5 légumes différents par jour, du riz, du thé, des aromates et des épices. En revanche, les fruits sont là-bas un produit de luxe, et ne sont pas consommés fréquemment.

Plus de poisson que de viande :
Outre les vertus du poisson qui ne sont plus à démontrer, ce régime aurait pour intérêt de limiter les risques d’apports trop importants en fer, qui va augmenter les risques d’oxydation.

Du mouvement !
Les habitants d’Okinawa marchent beaucoup, travaillent vieux. Ils font du Tai Chi Chuan, jouent au croquet. C’est aussi sur cette île qu’a été inventé le Karaté.

De la sérénité :
Les gens d’Okinawa prennent le temps de se poser, ils vont une fois par jour sur la plage simplement pour remercier la vie d’être là.
Pour le Dr Curtay, "il faut savoir s’arrêter. Dans nos sociétés, on est sur-stimulé par ce qui nous entoure : le bruit, le stress.…". Mais comment faire une coupure ? "Par exemple, vous pouvez avant chaque repas prendre une pause pour respirer, vous calmer, ressentir votre corps. Ainsi, vous n’abordez pas le repas en étant stressé, et vous évitez de vous remplir" propose le Dr Curtay.

La vie communautaire :
Tous les habitants d’Okinawa sont très entourés. Non seulement ils s’impliquent dans la vie du village, mais ils appartiennent à des sortes de clubs de quartier qui se réunissent chaque semaine et où tous montrent leur solidarité.

Des précautions à prendre
Comme tous les régimes, celui d’Okinawa n’est pas parfait et surtout il faut l’adapter à son cas, il n’y a pas de régime idéal qui convient à tout le monde. Ainsi, le fait de réduire la viande rouge, s’il est très intéressant pour de nombreuses personnes peut exposer à des carences les femmes enceintes, ou avec des règles abondantes, les végétariennes…

De même, on remarquera que le régime Okinawa ne contient pas de produits laitiers. Pour ne pas risquer les carences, il faut donc envisager la consommation de produits enrichis en calcium, tel que certaines boissons au soja.

Et dans tous les cas, ne vous mettez pas à changer du jour au lendemain votre alimentation habituelle pour adopter le régime Okinawa. Mieux vaut introduire petit-à-petit de nouvelles habitudes alimentaires. Et qui sait, vous serez peut-être le prochain doyen de la France !

5 résolutions pour manger 5 fruits et légumes par jour

C’est l’heure des horoscopes en tout genre. Si vous n’êtes pas fans d’astrologie, mettez-vous à la numérologie. Et ne retenez qu’un seul chiffre : le 5 ! Il vous portera bonheur toute l’année si vous mangez au moins 5 fruits et légumes par jour. Facile de voir la vie du bon côté !

Optez pour cinq bonnes résolutions vraiment utiles. Parce qu’il suffit de concentrer ses efforts aux moments clefs de la journée pour améliorer considérablement son équilibre alimentaire, Doctissimo vous donne les solutions d’une journée sans fausse note.

Résolution numéro 1 :
Tous les matins au petit déjeuner, je mange un fruit (entier ou pressé).
Découpés en morceaux dans une coupelle de fromage blanc ou dans un yaourt, pressés pour faire un jus savoureux de saison, mixés au blender avec des glaçons ou du lait, ou encore nature, les fruits sont nos alliés du matin. Un geste simple à appliquer seul ou en famille. Finalement vous ne pourrez plus vous passer de cet instant fraîcheur.

Résolution 2 :
Je mange une salade verte tous les jours.
La salade a de nombreuses propriétés. Grâce à sa quantité de fibres, elle est rassasiante en début de repas et devient un précieux allié minceur. Elle est tout aussi plaisante en fin de repas et participe à une digestion plus sereine.
Vous pouvez en profiter pour découvrir de nouvelles variétés : roquette, romaine… Et quand l’été arrivera, pensez à inventer de nouvelles salades en y mélangeant fruits et légumes au gré de vos envies.

Résolution 3 :
Au déjeuner en hiver, j’en profite pour me mettre à la soupe.
Lorsque l’on pense à la soupe, on imagine souvent celle de sa maman qui mijote au coin du feu. Mais la soupe a pris des airs de modernité et il ne s’agit pas seulement d’un produit traditionnel. Produit sain, produit minceur et santé à la fois, la soupe est facile à déguster à la maison, au bureau, au encore au resto. On aurait tort de s’en priver car elle est bien plus disponible qu’on ne l’imagine.

Résolution 4 : Je renoue avec l’esprit du goûter.
Faites une pause, dé-stressez et mangez un fruit : c’est une garantie vitalité et énergie pour rester en pleine forme jusqu’à la fin de la journée. Si vous avez des enfants, n’hésitez pas à partager ce moment avec eux, il n’y a pas de raison qu’ils soient les seuls à goûter !

Résolution 5 : Tous les soirs je termine mon repas par un fruit frais ou cuit.
Pour bien terminer le dîner, une pomme au four, une compote ou un fruit frais découpé en morceaux ravira votre palais et vous rafraîchira agréablement. N’hésitez pas à varier les goûts, les textures, et les saveurs. Vous pouvez aussi arroser vos fromages blancs d’un coulis frais ou d’un mélange de fruits et légumes mixés. Egayez vos yaourts de fruits frais découpés en morceaux et d’un filet de miel. Et en cas de dîner plus festif, découpez des carrés de pâte feuilletée, garnissez-les de fruits frais découpés en morceaux et d’un carré de chocolat noir, refermez le tout, passez au four 15 minutes et le tour est joué.

Et pour finir, chaque soir, faites vos comptes et vérifiez rapidement que vous avez bien mangé au moins 5 fruits et légumes. Vous y gagnerez bien être, vitalité et équilibre !

Les soupes, c’est bon pour bébé !

Les bonnes habitudes alimentaires se prennent dès le plus jeune âge. Et pour amorcer en douceur la diversification alimentaire, rien de telle que la soupe ! Riche en goûts, elle familiarise bébé à des saveurs nouvelles et constitue la base d’un régime alimentaire équilibré.

Ni trop précoce, ni trop complète, la diversification alimentaire doit se faire lentement… mais sûrement. Etape importante dans la vie de bébé, elle doit être amorcée avec précautions. Dès le plus jeune âge, vous pouvez compter sur les soupes. Indispensables pour familiariser l’enfant au bon goût des légumes, elles constituent une source indispensable de vitamines, de fibres et de minéraux.

Des soupes, oui, mais à quel âge ?

Dès l’âge de 6 mois, l’enfant est capable d’ingérer et de digérer de nouveaux aliments. Néanmoins, il ne s’agit pas d’arrêter le lait brutalement. Une diversification réussie passe par la consommation de 500 à 750 ml de lait par jour jusqu’à l’âge d’un an. Si les petits pots facilitent le passage progressif de l’alimentation exclusivement lactée à l’alimentation diversifiée, les pédiatres conseillent de plus en plus les soupes. "Elles sont le meilleur moyen de faire découvrir aux enfants d’autres saveurs. Vers l’âge de 18 mois, nombreux sont les enfants qui refusent de manger des légumes. En les familiarisant dès le plus jeune âge au goût de la carotte, de la courgette ou des haricots, ils acceptent davantage de les consommer, plus tard, en morceaux" constate le Dr Lyonel Rossant, pédiatre.

Les bienfaits des soupes

Habituer bébé à la soupe n’est pas une mince affaire. S’il est indispensable de faire découvrir à l’enfant un nouveau régime alimentaire, il est tout autant souhaitable de respecter certaines règles. Concernant la soupe, il est donc préférable de la préparer, dans un premier temps, avec un seul légume. "Donner à l’enfant une soupe cuisinée avec un légume permet une véritable découverte des saveurs. De cette façon, on évite aussi les allergies, plus faciles à identifier. Il est ensuite possible de mélanger les légumes entre eux et de proposer des potages plus consistants" ajoute le Dr Lyonel Rossant.

Indispensables pour l’équilibre alimentaire des tout-petits, les soupes regorgent de bienfaits. Pauvres en graisses, elles sont une source importante de fibres, de sels minéraux et de vitamines, surtout si elles sont cuisinées maison. En effet, les soupes industrielles contiennent bien souvent trop de sel, ou de matières grasses. Privilégiez les soupes adaptées aux jeunes enfants. Préparées en fonction de leurs besoins, la teneur en sel et matières grasses est considérablement réduite.

Bien préparer les soupes

Pour apporter à votre bambin tous les bienfaits des soupes, il faut bien préparer les légumes. Evitez de les faire tremper et épluchez-les à la dernière minute. Préférez la cuisson à la vapeur et ne dépassez pas vingt minutes en moyenne. Consommez la soupe dans les vingt-quatre heures si elle est conservée au réfrigérateur et dans les trois mois si elle est placée au congélateur.

Pour le déjeuner, préparez une soupe épaisse, veloutée, comme une crème de volaille, par exemple :

Achetez 20 grammes de blanc de poulet cru, 4 feuilles de laitue, 30 g de carottes et de navet, 50 grammes de courgettes et 30 ml de lait. Lavez les légumes, épluchez-les et coupez-les. Ciselez la laitue. Faites cuire le tout pendant vingt minutes, à la vapeur. Pendant ce temps, coupez le poulet en petits morceaux et faites-le revenir à la poêle. Laissez tiédir et mixez ensemble les légumes et le poulet. Ajoutez le lait et ajustez la température avant de servir.

Le soir, préférez un potage plus clair. La recette incontournable reste le bouillon de légumes :

Pour cela, vous avez besoin d’un litre d’eau, de 2 pommes de terre, 2 poireaux, 2 carottes, 2 branches de persil, 2 feuilles de laitue, 1 navet et 1 courgette. Epluchez et coupez grossièrement les légumes. Faites cuire à l’eau sur feux doux pendant 30 minutes. Versez le tout dans une passoire en prenant soin de récupérer le bouillon de cuisson. Mixez quelques morceaux de légumes avec le bouillon et réservez les autres pour votre consommation. Vers l’âge de 8 mois, pensez à ajouter à cette soupe un peu de vermicelle ou de pâtes à potage.

Des soupes qui raviront les petits… et les grands !

Bien nourrir bébé de 0 à 3 ans
du Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso et du Dr Lyonel Rossant
Editions Odile Jacob
814 pages

Les produits Bio

Les produits "bio", pour biologiques, connaissent un véritable succès. La demande décolle à tel point qu’elle est supérieure à l’offre. La gamme de produits est de plus en plus large : des légumes à la viande en passant par les oeufs, tous les produits végétaux et animaux ont leur label 100 % naturel. Marchés, grande distribution. Le monde voit Bio. Et vous ?

Du bio à toutes les sauces
Oeufs, viandes, céréales, fruits. Les produits Bio sont partout ! En quelques années, ils ont envahi les étals des marchés et la grande distribution. Crise de la vache folle et autres dioxines ne sont certainement pas étrangères à ce succès rapide. D’où vient cet engouement ? Qui sont les consommateurs de Bio ?

Le "Bio" : un effet de mode très encadré
Qui sont les consommateurs de produits bio ?
Les produits bio ont le vent en poupe
Bio : le nouveau règlement européen
La viande bio
Les labels bio
Les légumes bio sans pesticides
Devez-vous manger Bio ?

De plus en plus de choix et de variété à des prix plus abordables. Des garanties sans OGM, sans pesticides. Il est de plus en plus tentant d’opter pour ces aliments 100 % naturels. Quels sont leurs bénéfices santé ? Sont-ils meilleurs au goût ?

Toute la vérité sur le bio.
Manger bio, est-ce vraiment meilleur pour la santé ?
Privilégier le bio pour une alimentation plus saine
Le bio : mythes et réalités
Y’a bon le bio ?
Protéger la nature avec le bio
Les produits bio sont-ils meilleurs pour la santé ?

Produits Bio : choisir sans se tromper

Grandes surfaces, marchés, petits commerces. les produits biologiques sont distribués partout. Et la demande et de plus en plus forte, obligeant à importer ces aliments. Plusieurs fraudes ont déjà été décelées. Alors comment être sûr d’acheter vraiment bio ?

Suivez nos conseils pour éviter les arnaques !

Manger bio, est-ce vraiment meilleur pour la santé ?

Querelle d’experts autour des produits bio et de leurs atouts pour la santé : des scientifiques français viennent de publier deux actualisations plutôt contradictoires du rapport consacré à ce thème par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments en 2003. Le point sur les enseignements des dernières études.
Les aliments biologiques sont-ils réellement meilleurs sur le plan nutritionnel ? Sont-ils vraiment épargnés par les nitrates et les pesticides ?

Bénéfices nutritionnels : un pavé dans la mare en 2009
Une publication anglaise de 2009, s’appuyant sur l’analyse de dizaines d’études réalisées depuis 50 ans1, a semé le doute, ne reconnaissant aucun bénéfice nutritionnel aux aliments issus de l’agriculture biologique, comparés aux produits issus de l’agriculture conventionnelle.

Toutefois le Dr Denis Lairon, chercheur de l’Inserm qui avait coordonné le rapport de l’Afssa2 en 2003, relativise cette publication3 : "dans un premier rapport compilant 162 études internationales, les experts britanniques avaient conclu, comme les Français, à divers atouts des aliments biologiques. C’est ensuite, en éliminant une centaine d’études pour n’en retenir que 55, qu’ils n’ont plus trouvé de différence significative. Or, pour qu’une revue de synthèse ait une valeur scientifique, elle doit prendre en compte suffisamment d’études".

Depuis 2003, de nouveaux travaux ont été réalisés. Les résultats de l’étude européenne QLIF4 et de recherches françaises de l’INRA sont en cours de publication, mais on dispose déjà de données sur des aliments produits pas trop loin de nos frontières, en Suisse et en Allemagne notamment.

Pourtant les aliments bio contiennent des nutriments intéressants
Selon le Dr Denis Lairon, qui a publié en 2009 dans la revue Agronomy for Sustainable Development une synthèse de ces données récentes5,6, les légumes bio contiennent davantage de matière sèche (jusqu’à 20%), et donc moins d’eau. Certains apportent un peu plus de minéraux : magnésium, fer, ou zinc. La pomme de terre et la tomate bio sont souvent plus riches en vitamine C. Si ces données sont parcellaires, parce que tous les minéraux et toutes les vitamines ne sont pas étudiés, ils sont encourageants quand on sait que la densité nutritionnelle des végétaux de l’agriculture conventionnelle intensive peut être amoindrie par l’épuisement des sols.

Le point fort des fruits et légumes bio est leur teneur généralement plus élevée en polyphénols. En l’absence de pesticides de synthèse, ces composés s’accumulent dans les végétaux, pour leur permettre de lutter contre les insectes et autres agresseurs. Dans notre organisme, ils ont une action anti-oxydante, retardant le vieillissement cellulaire, et contribuant à la prévention des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers.

Le lait et la viande bio seraient plus riches en omega 3
Les viandes de vaches, agneaux, porcs, et volailles bio semblent moins grasses, toujours selon le Dr Denis Lairon3,5,6. Par exemple, dans une étude citée par ce même chercheur, des poulets bio abattus à 91 jours étaient 3 fois plus maigres que leurs congénères élevés en batterie abattus à 42 jours. Le mode d’élevage bio imposant l’accès des animaux à des pâturages ou des parcours, on peut penser qu’ils se dépensent plus et emmagasinent moins de réserves de graisses. Autre bon point, la viande des bovins et des volailles bio serait plus riche en oméga 3, ces bonnes graisses cardio-protectrices qui font défaut dans notre alimentation. Quant au lait bio, il fournirait plus d’oméga 3 et de caroténoïdes anti-oxydants (bêta-carotène, lutéine, xéaxanthine).

Mais ces atouts sont également contestés
Moins optimistes, Léon Guéguen et Gérard Pascal, membres du groupe de travail "Agriculture biologique" de l’Académie d’Agriculture de France, estiment que "les faibles différences observées dans les teneurs en quelques nutriments ou micro-constituants anti-oxydants n’ont pas de conséquences significatives sur la couverture des besoins nutritionnels ou de la santé. De plus, les réactions d’auto-défense des plantes attaquées par des insectes ou autres parasites provoquent la formation de composés autres que les polyphénols dont l’effet sur l’homme est mal connu"7.

Denis Lairon reconnaît qu’effectivement les données scientifiques sont encore limitées3 : "l’engouement du grand public pour l’agriculture biologique est tout récent : ce mode de production a longtemps été considéré comme une niche". Il paraît toutefois convaincu de l’intérêt pour la santé de manger bio, notamment les fruits, légumes et produits céréaliers, recommandés à chaque repas.

Moins de nitrates et de pesticides dans les produits bio
Obtenus sans utilisation d’engrais chimique, les végétaux bio renferment peu de nitrates5. Ces derniers sont des composés toxiques pour les enfants de moins de 6 mois et suspectés d’être cancérigènes chez les plus grands (une fois transformés dans l’organisme en nitrosamines).

Les produits bio sont également exempts, quasiment à 100 %, de résidus de pesticides5. Or d’après le dernier plan de surveillance de la Direction Régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), 52 % des fruits et légumes de l’agriculture conventionnelle en contiennent à une dose quantifiable8. Ces pesticides inquiètent scientifiques et organisations écologistes. On leur attribue de sérieuses perturbations de l’écosystème et de la reproduction des animaux, ainsi que diverses maladies professionnelles des agriculteurs (les premiers exposés), telles que cancers et atteintes neurologiques. Qualifiés de perturbateurs endocriniens, ils seraient aussi en cause dans la baisse de fertilité masculine.

Mais là encore, les études manquent. On sait que certains résidus de pesticides peuvent s’accumuler dans l’organisme humain, mais on n’en connaît pas encore les effets à long terme. Les femmes enceintes ou qui allaitent sont toutefois reconnues comme groupe à risque par les experts de l’Observatoire des Pesticides9.

Au total, des éléments plutôt encourageants
Toutes ces données, même si elles ne montrent pas de bénéfice net sur la santé, sont tout de même en faveur de la consommation de ces aliments, dépourvus ou presque de nitrates et de pesticides et paraissant contenir des nutriments intéressants.

De plus leur culture respecte davantage l’environnement, atout non négligeable à l’heure où les pouvoirs publics s’interrogent, par exemple, sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre la prolifération des algues vertes en Bretagne, directement liée à l’utilisation massive d’engrais azotés par les agriculteurs

Privilégier les végétaux de saison
Il est possible manger bio sans se ruiner, à condition de rééquilibrer les repas vers plus de végétal (céréales, légumineuses, fruits, légumes) et moins d’animal (viandes, poissons) : une recommandation commune au Programme National Nutrition Santé et aux partisans écologistes du bio. Il faut également se limiter aux fruits et légumes de saison, achetés si possible directement aux producteurs.

Quand on n’achète pas bio, on peut minimiser l’ingestion de résidus de pesticides en préférant les végétaux de saison produits en pleine terre (et non en serre), en les lavant, et en les pelant le cas échéant, avant de les consommer.

Sources :
1 – Nutritional quality of organic food : a systematic review. A. Dangour et al. Am. J. Clin. Nut. 90 : 680-85. 2009, résumé en ligne
2 – Evaluation nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique, Afssa, 2003, téléchargeable en ligne (à partir du site du syndicat national des entreprises bio)
3 – Entretien téléphonique avec le Dr Denis Lairon, mai 2010
4 – QLIF pour Quality Low Imput Food (site du QLIF)
5 – Nutritional quality and safety of organic food. A review. D. Lairon. Agron. Sustain. Dev. 30 : 33-41. 2009, téléchargeable en ligne
6 – Intérêts nutritionnels et sanitaires des produits bio, D. Lairon. Conférence lors du salon professionnel de la nutrition Dietecom, mars 2010
7 – Le point sur la valeur nutritionnelle et sanitaire des aliments issus de l’agriculture biologique. L. Gueguen, G. Pascal. Cahiers de Nutrition et de Diététique, avril 2010, résumé en ligne
8 – Plan de surveillance et de contrôle des résidus de pesticides dans les denrées d’origine végétale. Direction Générale de la Consommation de la Concurrence et de la Répression des Fraudes.

Anorexie boulimie, un état mixte complexe

L’anorexie et la boulimie font partie des principaux troubles du comportement alimentaire (TCA). Désormais mieux connus, ils peuvent se déclarer à tout moment et apparaissent le plus souvent à l’adolescence. Toutefois, on parle moins de l’état mixte, qui touche pourtant une majorité d’ados souffrant de TCA. Une occasion de faire le point sur un mal qui se manifeste par une alternance de jeûnes et de crises de boulimie.

Etat mixte, ou fausse boulimie

Vous avez été nombreuses à aborder « l’anorexie-boulimie » à travers le forum santé. En effet, plusieurs d’entre vous souffrent de cet état mixte. Selon le Dominique Brunet, Docteur en psychologie, psychologue clinicienne et psychothérapeute, ce symptôme peut également s’appeler « fausse boulimie ». Il s’agit en fait d’alternance entre jeûnes et fringales qui se terminent, la plupart du temps, par des vomissements, des prises de laxatifs et/ou des décisions de régimes draconiens.

Quand boulimie devient culpabilité

Généralement, les jeunes personnes qui consultent sont celles qui souffrent d’anorexie mentale, soit une perte de poids liée à une restriction alimentaire volontaire, alors que leur appétit est conservé (contrairement à l’anorexie où il y a perte de l’appétit). Il arrive parfois à ces mêmes adolescentes de « craquer » et d’être prises de crises de boulimie. Ces accès se manifestent par des ingestions excessives d’aliments, de façon répétitive et continue. On constate que ces jeunes femmes sont, la majorité du temps, davantage culpabilisées par leurs crises de boulimie que par leurs périodes d’anorexie.

Quelles sont les causes ?

L’anorexie mentale réside dans le fait de restreindre violemment son alimentation, ce qui peut donner l’impression de contrôler totalement son corps lors d’une perte de poids importante. Les causes de cette volonté d’être mince à tout prix sont souvent complexes et différentes d’une ado à une autre : conflits familiaux, dépression, manque de confiance en soi, manque d’affection, perception de la beauté qui passe par la mode de la minceur etc… Bref, une véritable auto-dictature qui peut parfois être trop lourde, et pousser une anorexique mentale vers l’insatiabilité et les accès de boulimie.

Des conséquences néfastes

Les conséquences de cet état mixte ne sont pas anodines, car il s’agit d’une situation de conflit permanent avec soi-même, mais aussi dans sa relation avec les autres. Sentiment de culpabilité et angoisse, ajoutés aux problèmes physiques et psychiques font que la situation peut devenir très difficile, aussi bien pour l’adolescente elle-même que pour son entourage.

Le conseil de la rédac’ :

Qu’il s’agisse de toi ou de l’une de tes amies, mieux vaux prévenir que guérir ! N’hésite donc pas à faire confiance aux adultes, à dialoguer avec tes proches si tu sens qu’un mal-être persiste et que tu es, ou pourrais être, sujette à des troubles du comportement alimentaire.

Partager des repas en famille et manger à heures fixes peut permettre de prévenir ces conduites autodestructrices. En ce qui concerne les traitements, des conseils diététiques, des stratégies d’accompagnement et un soutien psychologique existent pour comprendre d’où viennent ces TCA.

Les légumes et les fruits (intérêt chez le jeune enfant)

Les fruits et légumes sont indispensables à l’enfant qui grandit. Pauvres en calories, riches en vitamines, ils doivent être présents dans tout repas équilibré. Même si souvent l’enfant rechigne à en manger.

L’enfant de 1 à 3 ans devrait manger deux portions par jour de 100 à 150 g de fruits et de légumes frais ou congelés. Fruits et légumes ont des valeurs nutritives proches et peuvent se substituer les uns aux autres.

Pauvres en calories, riches en vitamines…

La teneur en eau des légumes et des fruits est très importante ; l’eau représente 90 % de leur poids en moyenne. La teneur en énergie est en général faible sauf pour certains fruits.
Les légumes et les fruits frais contiennent beaucoup de vitamines, C en particulier, carotène aussi (pro-vitamine A) pour les légumes rouges et verts et les fruits jaunes-orangés. Ils ont une teneur aromatique importante, et enfin leur richesse en fibres est fondamentale : cellulose, hémi-cellulose et pectine, qui jouent un rôle primordial dans le transit intestinal. Pour être plus digestes quand ils sont consommés crus, les végétaux doivent être rendus faciles à mastiquer par râpage ou divisions en fins morceaux, et contenir peu d’amidon.

Teneur en sucres de quelques végétaux

Pourcentage de sucres pour 100 g d’aliments

Banane, raisin, cerise :
20 %

Poire, prune, petits pois, pomme, ananas : 14 %

Orange, citron, fraise :
10 %

Carotte, oignon, poireau, haricot : 10 %

Potiron, melon, chou, endive, épinard, tomate :
6%

Laitue, concombre :
2 %

La valeur alimentaire des végétaux est très différente selon qu’ils sont crus ou cuits.
Les végétaux crus sont remarquables par leur grande richesse en eau, en vitamines (d’autant mieux préservées que la peau du fruit et du légume est épaisse) et en sels minéraux. Leur cellulose, tendre et non irritante dans les fruits crus et les légumes jeunes, est beaucoup plus irritante dans les légumes vieillis.

Les changements liés à la cuisson

La cuisson provoque :

Un changement de la consistance, de la couleur et du goût ;
Une diminution de la teneur en eau avec passage dans le liquide de cuisson :
Des vitamines hydrosolubles, (avec cependant une destruction partielle des vitamines B1, C et du carotène, plus la cuisson était longue et plus la quantité d’eau était importante) ;
Des substances minérales en plus ou moins grande quantité ;
Des sucres (en particulier le fructose) ;
Une modification de l’amidon sous l’effet de la chaleur, ce qui facilite la digestion ;
Une modification des fibres, provoquant la formation d’un gel qui rend le végétal cuit onctueux et doux ;
Un éclatement de la cellulose qui libère ses substances nutritives ;
Un attendrissement qui permet une meilleure tolérance.
Les végétaux cuits ont donc des caractéristiques différentes :

Leur teneur en eau est plus faible, leur volume également, d’où une consommation plus importante et un apport plus grand de minéraux et de cellulose ;
La valeur énergétique est à peu près la même, (elle changera selon l’assaisonnement) ;
30 à 50 % des vitamines ont disparu ;
Ils sont plus digestes.
Les vitamines des fruits et légumes sont très sensibles et sont détruites par l’air, la lumière et la chaleur. Il faut les laver rapidement, sans les faire tremper, dans leur peau le cas échéant et non coupés. Les vitamines sont stockées sous la peau et il faut donc éplucher fruits et légumes le plus finement possible et consommer la peau chaque fois que c’est possible. La cuisson à l’autocuiseur est la meilleure pour la conservation des vitamines. Il est conseillé aussi d’ajouter un filet de vinaigre ou de citron à l’eau de cuisson, et d’ajouter du citron sur les crudités immédiatement après les avoir épluchées ou râpées.

Sur les plans minéral et cellulosique, un légume cru est égal à un fruit cru et un légume cuit est égal à un fruit cuit.

Tuiles dentelles

Recette de : Tuiles dentelles.
La tuile au miel est certainement un des desserts gourmands les plus fin pour terminer un bon repas. A l’oeil, elle est déjà appétissante, bien dorée, de forme arrondie, toute en dentelles et au toucher, c’est déjà la douceur d’une dégustation qui commence. En bouche, c’est sublime et la volupté de ses douceurs nous fait entrer dans le domaine du rêve réalité.

Le fromage : bon pour le goût et pour la santé !

Fromage et santé

Les Français aiment le fromage.

Pourtant, selon des enquêtes de consommation récentes Inca et CCAF, sa consommation aurait baissé de 15 % entre 2004 et 2007 chez les adultes comme chez les enfants. Selon les médecins nutritionnistes, le fromage est souvent injustement perçu comme trop gras.

Alors qu’il a toute sa place dans une alimentation équilibrée, parmi les trois produits laitiers que le Programme national nutrition santé PNNS conseille de consommer chaque jour. Ceux qui mangent du fromage ont souvent une alimentation plus équilibrée par ailleurs.

Ils prennent leurs repas à heures fixes. Ils regardent moins la télé le soir au dîner. Ils consomment moins de sucres : biscuits sucrés, jus de fruits, sodas… Ils ont une alimentation équilibrée, avec entrée, plat, dessert. Ces mangeurs remarquables sont tout simplement les amateurs de fromage.

Les enquêtes CCAF 2004 et 2007 du Credoc* montrent qu’aimer le fromage est un signe d’habitudes alimentaires favorables. Celui qui avale du « tout prêt vite fait » ne laisse pas à son cerveau le temps de lui envoyer le signal de rassasiement. D’où le risque de manger trop, de grignoter… L’amateur de fromage, lui, mange mieux et mange moins. Environ 80 % du fromage est dégusté lors des repas.

Pourquoi alors sa consommation diminue-t-elle ?

Le fromage est sans doute victime de la chasse au gras. Beaucoup de médecins même croient que les fromages sont deux fois plus gras qu’ils ne sont ! Depuis 2007, la modification des étiquetages donnant la teneur réelle du produit en matière grasse (MG) aidera peut-être à y voir clair.

Jusqu’à cette date, on calculait le taux de MG sur l’extrait sec. Non sur le produit fini, qui contient de l’eau. Ainsi, un camembert dit anciennement « 45 % MG » n’en contient en réalité que 21 %. A l’époque, on ne diabolisait pas le gras…

Les chercheurs ont commencé à redresser la barre. Il faut des acides gras, disent-ils, et ceux du fromage n’ont pas démérité. Plusieurs travaux scientifiques suggèrent que la consommation de fromage serait bénéfique sur le plan cardiovasculaire.
En quantité modérée, le fromage n’est même pas interdit en cas d’excès de cholestérol.

L’amateur peut choisir entre des fromages contenant entre 0 et 30 % de MG. Même constat si l’on doit limiter sa consommation de sel : 30 g de camembert apportent 240 mg de sel. Il y en a presque le double dans un quart de baguette ou une tranche de jambon, 2 à 6 fois plus dans un plat préparé du commerce ! Ce n’est pas l’aliment qui crée le déséquilibre, soulignent les nutritionnistes, mais les quantités consommées. Le fromage ne contribue que pour 5 % aux apports énergétiques totaux.

Et il contient de nombreux nutriments : protéines, vitamines (A, D, B12, B9, B2), minéraux et oligoéléments (zinc, sélénium)… Il est le premier vecteur de calcium chez l’adulte : il fournit 21 % des apports calciques. Le PNNS s’est fixé comme objectif d’augmenter de 25 % le nombre de ceux qui respectent les apports nutritionnels recommandés en calcium.

Au moins la moitié des enfants et des adultes consomment moins de 3 produits laitiers par jour. Le fromage a beaucoup d’atouts pour y remédier : 30 g d’emmental apportent autant de calcium qu’un bol de lait. Chez l’enfant, par la diversité de ses textures et de ses saveurs, le fromage est un allié dans l’apprentissage du goût. Chez tous, il est associé à l’équilibre alimentaire, à la santé, au plaisir et à la convivialité …

Source: http://www.informationhospitaliere.com
« Le fromage au quotidien : état des lieux pour les professionnels de santé ». Conférence de presse de l’Institut Fromages & Santé. www.institutfromagesetsante.com – *Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie

Déjeuner au bureau : Se faire livrer un plateau équilibré !

Mieux que la pizza ou le fast-food, se faire livrer un plateau permet de manger équilibré avec ses collègues ou collaborateurs. Une solution à adapter en fonction de ses goûts, de son budget et de son entourage professionnel. Suggestions à suivre avant un simple coup de fil !

Des simples sandwichs et salades, au repas chic avec couverts en métal et verre à pied en passant par le "tout végétarien", les formules sont suffisamment variées pour répondre à toutes les attentes et situations professionnelles, même les plus exigeantes, sans mettre en péril votre ligne. Certaines marques prônent d’ailleurs déjà la carte de l’équilibre.

Le plateau sandwich
Le pain est riche en glucides complexes, possède un indice glycémique faible et apporte des fibres en quantité non négligeable. Il permet ainsi de rassasier et de limiter les coups de fatigue de l’après-midi. Il se fait gourmand avec des céréales ou des graines de lin.

Trois options sont possibles pour plateau :
Un petit sandwich à base de protéines (poulet, saumon…) et un autre avec du fromage et des crudités ou des légumes marinés ;
Un sandwich au poulet ou comté oeuf dur accompagné d’une petite salade ;

Enfin, il est possible de partager de mini-sandwiches variés (jambon, chèvre/miel, rumsteck à la moutarde) ou des tortillas (galette de mais avec des crudités et du poulet).
Dans tous les cas, oubliez la pâtisserie en dessert et optez pour une salade de fruits ou à défaut un fruit.

Où : Class’Croûte / Les jardins d’Epicure (veillez à commander la veille).

Pour qui ? :Entre collègues ou seul devant son ordinateur.
Le plateau-repas

Il permet de prendre un vrai repas avec une entrée, un plat, un fromage, un dessert et un peu de pain. Les plateaux les plus simples proposent une entrée à base de salade ou de féculent comme un taboulé aux crevettes suivi par exemple d’un carpaccio ou d’un filet de poulet.

Ces plateaux repas bien travaillés permettent de découvrir de vraies recettes de chefs comme par exemple un filet de dorade en escabèche ou un mignon de porc confit au gingembre et pennette au jus de ciboulette.

Les légumes sont toujours présents en entrée sous forme de salade, velouté, ratatouille froide ou en accompagnement. Ils sont présentés en brunoise, petites purées ou brochette. Oui à la petite portion de fromage mais à condition d’oublier de laisser le beurre de côté.

Il existe de nombreux desserts à base de fruits comme la marmelade rhubarbe et fraises ou encore une association abricot/pistache.

Selon la prestation choisie, la présentation peut être très élégante avec set de table, mini-salière et poivrier.

Où : L’affiche / Lenôtre boutique

Pour quoi ? Une réunion de travail… bien sûr !

Le plateau végétarien ou bio
Le principe consiste à proposer des légumes bien sûr mais également des céréales et légumineuses pour une bonne association acides aminées/protéines végétales. On peut trouver par exemple un taboulé aux tomates concassées en entrée, suivi d’une panisse de pois chiches bio aux légumes, une poêlée de pois gourmands et une compote en dessert.

Sans oublier le fromage blanc ! Il existe aussi des idées à partager comme des soupes fraîches, des paniers de crudités déjà coupés avec des sauces à base de fromage blanc et aux champignons et des corbeilles de fruits.

Le tout joliment présenté avec des pinces en bambou et verrines pour ne pas se salir les mains.

Où : Déjeuner livré

Pour qui ? : Des collègues bobo écolo ou des clients américains soucieux de leur bien-être.

Le plateau japonais
Une formule qui permet de manger léger tout en préservant sa santé. A choisir : une soupe miso pour s’hydrater et apporter des minéraux, des salades pour l’apport en fibres, des sushi et maki pour les glucides complexes du riz. Ils vont fournir de l’énergie pour tenir tout l’après-midi. En plus, les poissons gras riches en oméga 3 protègent vos artères ! Optez pour des plateaux variés en différents sushi, maki et californiens.

Côté dessert, vous pouvez toujours prévoir des salades de fruits.

Où : Planet Sushi
Pour qui ? :À partager entre collègues qui surveillent leur ligne et leur santé ou simplement les fans de cuisine japonaise !