Carambole

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CARAMBOLE – VERTUS

Le fruit, très riche en vitamine C peut être consommé tel quel. Toutefois, étant relativement acide, il peut être préférable de préparer le fruit.

On en tire d’excellents jus ou sorbets, avec un peu d’efforts supplémentaire la carambole se transforme en gelées ou confitures très rafraîchissantes.

L’acidité du fruit lui octroie d’autres possibilités plus ménagères telles que le décapage de métaux ou encore le détachage des vêtements.

CARAMBOLE – HISTOIRE

La carambole est caractérisé par sa forme en étoile, elle a été importé d’Asie. De la même famille que le Bilimbi, il possède également une certaine acidité. Sa forme caractéristique en fait un fruit décoratif très utile pour les amateurs de cocktails ou de punch originaux. La Carambole a tendant à se raréfier dans les jardins, alors qu’il était commun d’en rencontrer par le passé.

L’arbre, lorsqu’il est jeune, est très ramifié, lui donnant l’apparence d’un buisson. Les feuilles, d’un vert bouteille profond sont composées et peuvent atteindre 40 à 50 cm de longueur. Le fruit est d’une couleur jaune/orangée translucide comporte 5 ou 6 ailerons permettant de très facilement l’identifier sur les marchés forains on en trouve assez régulièrement pour un prix raisonnable.

Cade, Cadelle, ou Cadenelle

Cade, Cadelle, ou Cadenelle

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CADE, CADELLE, OU CADENELLE – HISTOIRE

Le cade

Autre nom: Cadenelle. Les baies, deux fois plus grosses que celles de genièvre, sont utilisées en Corse et en Sardaigne, en lieu et place de ces dernières. Le goût des baies de cade est plus prononcé et se marie bien avec le gibier.

Les baies, deux fois plus grosses que celles de genièvre, sont utilisées en Corse et en Sardaigne, en lieu et place de ces dernières. Le goût des baies de cade est plus prononcé et se marie bien avec le gibier.

CADE, CADELLE, OU CADENELLE – VERTUS

Des tas de vertus

Les vertus de la cade ou de la cadenelle qui est par ailleurs un très joil nom, sont dans son goût qui est parfais pour relever la cuisine. Les sauces du gibier en particulier. Mais dans les cuissons de la joue de porc aux épices ou dans une joue de boeuf elles apportent à la sauce un goût très personnalisé qui est très agréable. On peut en mettre aussi pour relever le goût d’une salade en été si on en trouve. Les utiliser de préférence fraîche.

Dans une salade de fruits son jus mélangé au sucre cassera le goût doucereux pour donner au sirop plus de puissance et de personnalité. Enfin on peut faire avec les cades d’excellentes confitures ou gelées qui se marieront parfaitement avec la viande de porc, de sanglier, de chevreuil ou plus simplement de foie gras poêlé. Sur le plan de la santé le cade est un fruit qui a les mêmes propriétés en général que les fruits sauvages. Ils donnent du tonus et sert d’épuratif aux animaux quand ils ont des soucis. Les animaux en sont très friands, c’est donc un excellent fruit médicinal.

CADE, CADELLE, OU CADENELLE – SAVOIR ACHETER

Connaitre c’est acheter mieux

Le genre Juniperus est caractérisé par ces cônes très particuliers, appelés “glabules”, comportant des écailles plus ou moins complètement soudées entre elles. Beaucoup d’espèces sont dioïques. Deux sortes de feuilles se rencontrent chez les Genévriers:
-des feuilles en aiguilles, pointues, constituent le feuillage juvénile. C’est en effet dans les premiers stades de croissance que ce type de feuilles apparaît; chez certaines espèces apparaissent ensuite, à l’aisselle des feuilles précédentes, des rameaux porteurs de feuilles en écailles. Ce sont eux qui subsisterons seuls chez la plante adulte mais, parfois, des rameaux à feuilles juvéniles peuvent réapparaître, signe d’une capacité permanente de rajeunissement.
Citons deux espèces à feuilles en aiguilles: le Genévrier commun et le Genévrier Cade, ou ocycèdre et deux espèces à feuilles en écailles: le Genévrier thurifère et le Genévrier de Phénicie.

Le Genévrier commun, Juniperus communis L. est une espèce dioïque. Au printemps, les pieds mâles portent des petits cônes à l’aisselle des feuilles de l’année précédente. Le pollen, abondant, est disséminé par le vent. Les pieds femelles sont reconnaissables par des glabules en cours de développement. Elles apparaissent à l’extrémité des rameaux courts à l’aisselle des aiguilles. Les trois ovules, à l’aisselle des écailles supèrieures du rameau, émettent une goutte micropylaire captant le pollen. Certains cônes sont tout de suite fécondés et se présentent en hiver, comme des galbules presques achevées, contenant 3 graines. Chez d’autres, la fécondation n’aura lieu qu’en été de l’année suivante. Cela explique les galbules de tailles différentes sur un même pied. Mais elles seront finalement toutes mûres en même temps, en automne de l’année suivant la pollinisation.

Les fleurs dioïques, se présentent sous la forme de très petit chatons à l’aisselle de feuilles vers le milieu de jeunes rameaux : mâles en petits sacs jaune clair; femelles constituées de 3 feuilles ovulifères portant chacune un ovule verdâtre. Le cône femelle devient charnu, les trois écailles portant les ovules deviennent concrescentes et molles: “baie” de Genièvre. on distingue, au sommet, les pointes de trois feuilles ovuliféres coalescentes qui le constituent.

Le Genévrier oxycèdre Juniperus oxycedrus.L ressemble au genévrier commun. Mais il est plus touffu jamais en fuseauet moins dense que le genévrier commun et de teinte plus glauque. Les feuilles plus longues présentent deux bandes blanches stomatiques complètement séparées alors que sur le genévrier commun la séparation n’est pas complète. Et aussi les baies deviennent rouge-brun luisant à maturité pour le Cade alors quelles sont noir bleuâtre pruineux à la fin de la deuxième année chez le Genévrier commun.

Bigarade

Bigarade

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BIGARADE – HISTOIRE

L’histoire de l’orange nous fait remonter à l’orange amère, la bigarade, qui fut en fait la première orange, et le second agrume à être introduit en Europe, après le Cédrat au XIème siècle.

Mais si l’on fait abstraction de l’orange amère, on peut distinguer trois grandes espèces qui ne sont en fait que des groupes artificiels : les navels, les sanguines aigre-douces à la chair rouge sang, et les méditerranéennes comme la juteuse Valence, la savoureuse Maltaise, l’ovoïde Jaffa…

En général, un peu d’altitude de 700 à 900 m, réussit bien aux oranges, car un climat trop chaud leur vaut parfois une peau grosse et décolorée. En fait, la chlorophylle contenue dans la peau de l’orange ne se décolore qu’à une certaine fraicheur de température. Quand il fait chaud, elle masque les pigments jaunes et orange qui se développent lorsque le fruit mûrit. Ce phénomène explique que des oranges restent vertes sous les tropiques.

BIGARADE – VERTUS

L’écorce de bigarade fait partie des traditionnels fruits confits. La bigarade sert de base à la fabrication de l’eau de fleur d’oranger. L’huile essentielle est utilisée en pâtisserie, en confiserie et dans l’industrie des liqueurs. Elle est originaire de l’Asie du Sud-est ou de L’Europe, On l’utilise en Aromathérapie, Cosmétologie, Parfumerie.

Le Petit grain est le nom donné aux huiles essentielles extraites par distillation des feuilles d’oranger, de citronnier et de mandarinier. L’arbre donne trois huiles essentielles : orange, néroli et petit grain.

Le Petit grain est un calmant du système nerveux sympathique, régulateur cardiaque, digestif et antiseptique. C’est un excellent relaxant. Le Petit grain s’utilise dans les eaux de Cologne. Il a une odeur fleurie, hespéridée, sèche.

Il sert en massage vertébral 5 à 20 gouttes d’huiles essentielles ou en soins du visage. Il est très indiqué en cas d’acné et de peau irritée. Il est à utiliser en massage avec une huile végétale.

Bael

Bael

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BAEL – HISTOIRE

Il porte le nom scientifique de Aegle Mamelos. Il est de la famille des Rutacées et est originaire de l’Inde. Ce fruit a la taille d’une orange et une coque dure, semblable à celle de la noix de coco. Sa pulpe jaune-orange est tendre, assez acide et très aromatique. Elle convient à la confection de glaces, sorbets, et crèmes aux fruits.
On la trouve en conserve sous le nom de Beli-Cream.

Abricot

fleurs d abricot

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ABRICOT – HISTOIRE

Originaire de Chine, il est passé au Moyen Orient où il s’est acclimaté avant de s’implanter dans le Bassin Méditerranéen où l’on connaît et cultive aujourd’hui l’abricot sous 3 variétés : l’Abricot du Roussillon, de couleur rouge orangée, petit, rond et très savoureux. L’Abricot de Provence à la peau claire tachetée de rouge, plus gros et plus allongé. Le type Bergeron à la chair rose orangée, juteuse et parfumée, et de calibre assez gros.

Dans l’arbre pour la cueillette, en dessert, ou en confiture il a traversé le temps sans prendre une seule ride. Importé d’Italie au milieu du XVe siècle, il n’eut d’abord pas grand succès chez nous : c’est La Quintinie qui fit planter des abricotiers dans le potager de Versailles. La culture de l’abricotier se développera au XVIIIe siècle. Dans son “Traité des arbres fruitiers”, D. de Monceau dénombre déjà treize espèces d’abricots.

ABRICOT – VERTUS

Parfumé, rafraîchissant, l’abricot est l’un des fruits les plus riches !! Il contient de la provitamine A ou carotène: 1,5 à 3 mg aux 100 g, ce qui correspond à pratiquement 50 % du besoin quotidien !

Il est modérément énergétique, il n’apporte pas plus de 47 kcal 196 kJoules aux 100 g, soit moins de 30 kcal pour un abricot de taille moyenne. Sa teneur en potassium est particulièrement élevée soit 315 mg/100 g, et il fournit des quantités intéressantes de fer, de cuivre et de nombreux oligo-éléments. L’abricot doit être consommé mûr à point.

Il est alors particulièrement savoureux avec un équilibre sucrés ou acides organiques optimal, et parfaitement digeste ses fibres tendres, constituées en majorité de pectines, sont très bien tolérées.

L’abricot renferme plus de pectines que la plupart des fruits. Ces pectines se transforment au cours de la maturation : elles passent du stade de protopectines fibres fermes liées aux parois cellulaires à l’état de pectines solubles et tendres. D’où le changement de consistance du fruit.

C’est la pectine qui permet la “prise” des confitures et gelées. Si on utilise des abricots insuffisamment mûrs, le taux de pectines ne sera pas suffisant, et la confiture aura du mal à prendre.

Mais si les fruits sont trop mûrs, l’acidité risque d’être trop faible pour que la pectine se gélifie. On devra donc ajouter un jus de citron au mélange abricots sucre.

L’huile de noyau d’abricot est riche en acides linolénique et linoléique, acides gras essentiels pour conserver une peau en bonne santé, ainsi qu’en vitamines A et E.

L’huile de noyau d’abricot est un véritable aliment de beauté pour l’épiderme. Nourrissante et hydratante, elle assouplit la peau et la revitalise naturellement.

ABRICOT – SAVOIR ACHETER

Plusieurs variétés d’abricot s’échelonnent durant tout l’été, soit de la mi-juin à la fin du mois d’août. Elles présentent la particularité marquée d’être très liées à une région de production.

Ainsi le “Lambertin n° 1” pousse en Languedoc-Roussillon tout comme le “Rouge du Roussillon” est cultivé dans les Pyrénées Orientales, “l’Orangé de Provence”, dans le sud de la Drôme et le “Bergeron” dans la vallée du Rhône.

Certaines variétés d’abricots sont d’une belle teinte orangé vif, piquetée de rouge ou même, ont une face rouge. La coloration est attractive, mais apparaît avant même la pleine maturité du fruit.

Donc, pour juger de celle-ci, il est préférable de se fier à la souplesse de la chair, ou au parfum bien développé, plutôt qu’à la seule couleur ! Il est important de ne pas se tromper, un abricot cueilli avant sa maturité ne va pas évoluer, il restera dur et insuffisamment sucré.

ABRICOT – CUISINE TRADITIONNELLE

Les oreillons d’abricot peuvent également être poêlés avec une noix de beurre et du sucre ou encore être mis en papillote avec du jambon par exemple puis cuits au four.

Les fruits peuvent encore être pochés dans un sirop aromatisé au citron, à la vanille… Les abricots peuvent être cuits à la vapeur mais quelques minutes seulement pour leur garder une certaine fermeté. Épicés, ils composeront alors une savoureuse garniture. Les abricots composent de délicieuses compotes et de fameuses confitures.

ABRICOT – ASTUCES ET RESTES

Conservez quelques noyaux. Concassés à l’aide d’un casse-noix et enveloppés dans une mousseline, ils parfument d’une subtile saveur d’amande les compotes, coulis et confitures.

Tomate

Tomate

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TOMATE – HISTOIRE

La tomate est originaire du Mexique et de l’Amérique centrale Mais une vieille cousine éloignée a été retrouvée dans les temps anciens en Chine.

Elle appartient à la famille des solanacées (qui comprend également la pomme de terre et le tabac), et longtemps, on l’a considérée comme une plante médicinale ou même ornementale.

Jusqu’à une époque encore proche, les habitants ne consommaient aucun produits venant du sol seuls quelques manants et les cochons avaient ce privilège. Depuis la naissance de l’agriculture, les gens du monde entier ne mangeaient que des fruits provenant de cueillettes plus ou moins fructueuses. Dans la préhistoire cette cueillette se faisait dans un périmètre où la femme et les enfants pouvaient être protégés et surveillés tant les hommes très guerriers ou les bêtes sauvages étaient considérés comme des prédateurs.
Plus tard l’homme maîtrisa la culture et l’élevage des zones délimitées furent installées.
l’homme créa des jardins ou les fruits sucrés et légumes firent la joie de nombreuses générations de gastronomes. La tomate fut de ceux là. On peut suivre sa trace sur les marchés chinois de l’époque des empereurs Min ou des marchés plus tard de Mésopotamie, mais on peut suivre son apparition dans les étals marchands d’Amérique du sud. Elle est arrivée en Europe par le biais des marchands qui sillonnaient la Méditerranée, en écumant d’abord la Grèce l’Egypte, puis l’Italie sans oublier l’Espagne et tous les pays du Maghreb. Elle pénétra en France avec l’invasion romaine qui après la chute de Vercingétorix permis à des légions romaines de rester en France pour la pacifier. c’est ainsi qu’apparurent la culture de la vigne des jardins et que la culture de la tomate pris pied si l’on peut dire dans le sud de la France.

TOMATE – VERTUS

Vitamine C, provitamine A et sels minéraux

La tomate est un fruit, il faut la différencier des légumes racines qui eux poussent dans la terre. On verra au fur et à mesure de l’évolution de nos cours de cuisine que les éléments qui composent la cuisine de tous les jours chez tout un chacun, ou dans les milliers de restaurants du monde entier, que les modes de vie des habitants de cette planète sont liés de très prêt à la culture des goût, et des modes. Mais ces périodes sont elles même liées à l’histoire de chaque pays.

La tomate est le fruit le plus consommé au monde. La tomate fraîche accélère la formation du sucre dans le sang et apporte un regain d’énergie. Certains de ces éléments permettent de mieux filtrer les déchets de l’organisme.
Ce « légume-fruit » a un rôle bénéfique dans notre alimentation.
En effet, sans aucun apport énergétique superflu (à peine 15 kcal soit 63 kJ aux 100 g), la tomate fournit des quantités appréciables de vitamine C (10 à 20 mg aux 100 g), ainsi que de la provitamine A et de nombreuses vitamines du groupe B. Ses minéraux sont abondants (notamment
potassium, magnésium et phosphore), et contribuent au bon équilibre acido-basique de l’organisme.

TOMATE – SAVOIR ACHETER

Agréable à l’oeil, une tomate doit être lourde

Les tomates se choisissent à l’oeil, elles doivent être agréables de forme surtout pas formatées de façon industrielle et uniforme. Une tomate doit être lourde signe d’un mûrissement et de formation de chair végétale contre la peau. Une tomate doit avoir peu de pépin.

Il faut les choisir selon leur futur utilisation. Les tomates dites italiennes serviront à faire de petits farcis, des tomates confites en salade ou nature en croque en sel. Les grosses serviront aux salades de tomates, aux coulis ou aux tomates farcies en cuisson de trois heures. Les autres auront une utilisation variée et intelligente. Bien sur on utilisera les tomates au mûrissement avancé en coulis ou en sauce.
Il serait incorrect de vous laisser croire qu’il y a de bons produits partout. La première règle en produits frais est de boycotter les supermarchés lieux immondes où se retrouve tous les produits des industriels de l’agro-alimentaire. Tous ces produits calibrés donc de composition hybride le plus souvent dont les origines nobles n’ont plus rien à voir avec les produits récoltés.
Par contre la qualité des professionnelles des primeurs de vos quartiers, des agriculteurs de vos marchés, avec qui d’ailleurs vous pourrez avoir des échanges culturels sur la qualité de leurs productions, les origines des produits, leur façon de travailler. La meilleure façon de se protéger des abus de la société de consommation, c’est de tout vérifier. Les marchés bio bien qu’étant relativement chers sont souvent achalandés de produits de qualités réelles.
Méfiez-vous par contre des faux marchés bio de certains hyper qui ont depuis longtemps compris la combine et l’intérêt de ces nouveaux micros marchés.

TOMATE – CUISINE TRADITIONNELLE

La tomate sous toutes ses formes

La tomate est facile a préparer. Faut il en respecter la forme. On peut la cuisiner en entrée ou en plat. On peut également en faire des potages ou des coulis. Cueillie verte on peut faire de la confiture très appréciée des gastronomes. En entrée, elle se mange en salade aromatisée avec de l’huile d’olives et du vinaigre en croque de sel des salins du midi ou de Guérande.

En petits farcies selon des recettes que nous pouvons vous communiquer ou en grosses tomates russes ou la chair mélangée à une farce dont on a le secret fera frémir beaucoup d’entre vous. Ces tomates servies chaudes ou froides selon le goût se mangent en entrée ou en plat. En accompagnement de viandes rouges vous les ferez confire à petit feu pendant de longues heures avec quelques condiments à base de thym et de laurier. Vous pouvez aussi ne conserver que les quartiers de chair les faire sécher au four pour accompagner des poissons ou une belle salade du jardin farcies à l’antiboise ou avec de la tapenade remplie de brandade de morue , ce plat simple vous ravira fera merveille sur votre table mais surtout apportera à vos repas cette joie de vivre que transmet le soleil du midi. Mais attention il y a tomates et tomates soyez prudent et méfier vous des contrefaçons.

TOMATE – MICRO-ONDES

La tomate ne se prête pas au micro-onde

La tomate ne se prête pas à la cuisine au micro-ondes, elle risque d’éclater à la cuisson et n’apporte rien en goût à votre plat. Tout au plus vous pouvez réchauffer vos tomates farcies ou votre coulis.

TOMATE – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

La tomate est un compagnon idéal pour tous les plats .

Compagnon idéal de la table, la tomate peut être mise à toutes les sauces et être utiliser en permanence. Elle s’adapte à toutes les situations et vous sortira de la peine quand vous ne saurez plus quoi faire. Il y a toujours une tomate quelque part, mais une seule règle n’utiliser que des tomates de saisons , les autres sont sans goût et ne peuvent être que des hybrides.

Les confits de tomates

Découper les tomates en quartiers, ne conserver que la peau et la chair. Les saler les poivrer les sucrer ensuite avec du sucre cristallisé. Les mettre au four à 80 degrés pendant 3 heures jusqu’à ce que les quartiers deviennent rigides et fermes.
Sucrer les petites tomates cerises de toutes les couleurs de différentes formes(poire, ronde?) les saler les poivrer, puis les rouler dans le sucre cristallisé après les avoir trempées dans l’huile. Dans une casserole mettre de l’huile à cuire, un mélange d’huile d’olive et d’huile à frire sera parfait. Monter la température de l’huile à 80 degrés et laisser cuire les tomates pendant trois ou quatre heures. Les retirer du feu, les égoutter.

Les condiments et les tomates

Tous les condiments appelés herbes comme la ciboulette, le persil, le basilic, le cerfeuil, et l’ail, les oignons, les échalotes, les sels, les poivres, les poivrons, les olives les huiles d’olives tous les vinaigres comme les vinaigres de vins vieux, balsamiques, xerès éviter les vinaigres de fruits comme les cidres, les framboise?

TOMATE – ASTUCES ET RESTES

Pas de perte sur la tomate.

Il n’y a pas de reste sur la tomate, même la peau peut se faire frire pour des décors. Ce sont les conquistadors du 16 ième siècle qui ont ramené les premières “zitomates” ou “tomalt” du pays aztèque, qui ressemblaient comme des soeurs sauvages à l’actuelle tomate-cerise. Les Français ont cru longtemps que la tomate était toxique et utilisable seulement pour fleurir les balcon. Il aura fallu attendre le
18 ième siècle pour qu’un jardinier méridional nommé Roumanille osât la cultiver dans son potager, ce que les Espagnols et les Italiens, eux, faisaient déjà depuis longtemps.

Coulis de tomates

Comme je vous le disais précédemment, il ne peut y avoir de restes de tomates, pour commencer simplement, vous pourriez par exemple en concocter un coulis pour se faire, prenez des tomates bien mûres, 1 oignon pour 1 kg de tomates, 1 bouquet garni du sel, et du poivre.
Prêt en 60 minutes, laver les tomates, les couper en quatre.
Les mettre dans une cocotte avec sel, poivre,oignon et bouquet garni.
Faire réduire en purée -environ 1 heure-et passer à la moulinette.
Régalez vous !
Et que diriez-vous d’une

Tarte à la tomate et aux aromates :

Pour 4 personnes, prenez 1 Kg de tomates mûres, 1 pâte brisée, de la ratatouille -maison c’est un peu plus long!, surgelée, ou boîte, il en existe de très bonne malgré tout- 4 gousses d’ail, du persil, du basilic, et de l’huile d’olive. Couper les tomates en rondelles fines, mettre auparavant une couche de ratatouille sur le fond de la pâte brisée. Arranger dessus les rondelles de tomates. Assaisonner de thym, ail, basilic, sel, poivre.
Mettre à cuire à four chaud 30 minutes environ.

Un petit secret : Servir avec une salade verte assaisonnée d’ail et d’huile d’olive, régalez-vous encore!
Bon allez, je vous donne un dernier tuyau, mais ne me faites pas croire qu’il vous en reste encore… des tomates!

Le Velouté de tomates,

pour 4 personnes. La préparation est de 15 minutes. La cuisson de 35 minutes.
1,5 kg de tomates mûres, 1 gros oignon, 1 carotte, 2 gousses d’ail, 4 pincées de noix de muscade, 1 pincée de sucre,
1 cuillère à soupe de ciboulette ou de persil ciselé, 3 cuillères à soupe d’huile d’olive, du sel, du poivre.
Lavez et essuyez les tomates, coupez-les en quatre. Pelez la carotte et détaillez-la en dés. Pelez et hachez l’ail et l’oignon. Faites chauffer 1 cuillère à soupe d’huile dans une cocotte et mettez l’oignon, l’ail et la carotte à revenir doucement sans colorer, puis ajoutez les tomates, la noix de muscade et le sucre. Salez, poivrez, mélangez, versez 1 litre d’eau et laissez frémir 30 minutes.
Au bout de ce temps, passez le tout au moulin à légumes. Versez de nouveau le velouté dans la cocotte et faites chauffer 2 minutes. Versez dans une soupière, ajoutez le reste d’huile, la ciboulette ou le persil, mélangez à nouveau et servez avec des tranches de pain grillé, quel délice…

Scarole

Scarole

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SCAROLE – HISTOIRE

La scarole a de larges feuilles moins frisées et moins amères que celles de la chicorée, légèrement ondulées et dentées sur les bords. Les feuilles intérieures sont plus pâles et moins amères que les feuilles extérieures, le bout des feuilles brunies doit être jeté. Cette laitue se mange le plus souvent crue, mais on peut aussi la cuire.

Excellente source d’acide folique et de potassium.
Légume salade très apprécié en automne, la scarole se cultive en plein air ou sous abri.

Généralement les jardiniers amateurs sèment et plantent leurs scaroles trop tardivement. Lorsque le froid survient, les plantes ne sont pas assez développées pour être mangées. Si rien ne s’oppose à la dégustation des jeunes scaroles, il faut relever que les feuilles seront vertes et dures. Pour palier à cette situation, vous avez plusieurs solutions à disposition.

La première consiste à simplement couvrir la culture avec un film d’Agryl. C’est généralement la manière que l’on adopte lorsque les plantes ne sont justes pas prêtes. On peut aussi placer un coffre recouvert de châssis. Cette couche mobile permet de garder des scaroles tout l’hiver et de les manger en mars juste avant qu’elles ne montent à graines.

Dans certains cas, on peut encore arracher les plantes avec une motte et les replanter dans une serre ou une couche fixe. Cette solution permet de poursuivre la culture au chaud et de pouvoir manger les scaroles en décembre par exemple. On le sait, les chicorées, les scaroles, sont meilleures quand les feuilles sont blanchies. Pour aider, on peut les attacher avec un brin de raphia ou un élastique. L’utilisation d’une rondelle coupée dans une chambre à air de camion est tout à fait possible.

L’idée qui consiste à recouvrir les scaroles de feuilles mortes ou de paille a le grand inconvénient de souiller les feuilles et surtout le coeur des plantes. Si vous recouvrez ainsi des scaroles frisées, il vous sera presque impossible d’obtenir une salade “propre” dans votre assiette. Dans les régions froides, il vaut mieux placer plusieurs toiles d’Agryl sur les plantes, puis, par dessus une vieille couverture de laine ou un ancien tapis.

Salade

Salade

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SALADE – Une vieille amie de nos assiettes !

La laitue aurait pour ancêtre une petite salade aux feuilles dentelées et à la saveur amère. De son origine, elle aurait longtemps conservé cette caractéristique gustative. Selon les Saintes Ecritures, “la laitue figurait parmi les plantes dont Moïse avait prescrit aux Israélites d’entourer l’agneau pascal pour commémorer l’amertume de l’exil”.

Au fil des siècles et des améliorations culturales, la laitue troqua sa robe ébouriffée et son amertume pour une “opulente verdure de satin qui fait penser à la jupe bouffante d’une ballerine s’apprêtant à danser le menuet” et la douce saveur laiteuse que nous lui connaissons.
Les Pythagoriciens l’appelaient “la plante des eunuques” en référence à l’action sédative qu’elle était sensée exercer sur l’appareil génital, propriété qui lui fut régulièrement reconnue au cours des siècles et qui fit d’elle un symbole de chasteté.
Les Romains, grands amateurs de laitue (en dépit de ses propriétés anaphrodisiaques), la consommait pour “préparer l’estomac aux prouesses gastronomiques”.

L’Humanité s’est construite en mangeant des fruits et légumes. Et dans leur immense variété, la salade tient une place tout à fait particulière. De l’antiquité à nos jours, elle a été désirée et s’est forgée ses lettres de noblesse. c’est un produit de légende qui constitue désormais l’un des ingrédients de base de notre alimentation.

Le bassin méditerranéen est le berceau de la salade. Des centaines de variétés y trouvaient un terrain fertile et sauvage. Les premières représentations de la salade sont datées de 4 500 ans av. J.-C., apparaissant en peinture sur les tombes égyptiennes.
Avec les Grecs et les Romains, la salade va acquérir ses lettres de noblesse. Elle devient un aliment essentiel. Les Romains notamment la cultivaient pour la consommer crue et hachée. Sous l’empereur Domitien, on prit l’habitude de la servir en entrée plutôt qu’en fin de repas.
l’ère chrétienne
La salade, plus particulièrement la laitue, avait pour ancêtre une petite salade aux feuilles dentelées et à la saveur amère. Selon les Saintes Écritures, la salade figurait parmi les plantes dont Moïse avait prescrit aux Israélites d’entourer l’agneau pascal pour commémorer l’amertume de l’exil.
Au Moyen Âge, la salade arrive en Europe
En France, selon la légende, la salade aurait été introduite en 1389 à partir d’Avignon, alors cité papale, lorsque Bureau de la Rivière partit en Italie négocier le mariage du duc de Berry avec Jeanne d’Auvergne. Son développement s’est poursuivi en Europe du Nord tout d’abord puis en Amérique du Nord et en Australie suivant les migrations européennes dans le monde.

La salade, reine de la Renaissance
La mâche apparaît en France à la Renaissance aux abords de la Loire lorsque les châteaux de Blois, Chenonceau et Chambord sont édifiés. Léonard de Vinci est le premier à peindre la mâche dans son tableau “la Léda”, où la déesse de la fécondité est présentée au milieu de bouquets de mâche. À partir de 1650, elle est cultivée dans tous les potagers, à l’exception du château de Versailles où le jardinier de Louis XIV, La Quintinie, lui préfère d’autres variétés dont le roi soleil est très friand.

Du XVIIe au XXe siècle, l’essor
Du XVIIe au début du XXe siècle, la salade prend son essor. Les cultures s’organisent et les variétés se multiplient. Du XVIIIe au début du XXe siècle, les cultures étaient réalisées en plein champ ou quelquefois sous châssis ou cloches. Toutes les variétés actuelles de laitue sont, soit des populations améliorées issues de croisement, soit des lignées pures. Les premières sont pour la plupart originaires des sélections réalisées au XIXe siècle.

Aujourd’hui?
Pendant les décennies 1960-1980, les cultures sous abri se sont fortement développées et la salade a bénéficié d’importantes améliorations afin de mettre au point des variétés adaptées à la culture d’hiver (croissance en jours courts, par faible luminosité, à basse température). d’année en année, de décennie en décennie, la culture de la salade est devenue affaire de spécialistes. Entre recherche variétale et culture raisonnée, entre recherche éperdue de fraîcheur et obligation de traçabilité, les producteurs de salade s’engagent depuis longtemps dans le combat pour la qualité totale, soutenus par des consommateurs qui les poussent à l’excellence.

SALADE – SAVOIR ACHETER

Quelle salade !!!

Laitue ou chicorée, la salade doit, bien sûr, être de première fraîcheur ! La base de la salade, la plus blanche possible, en est un gage fiable.Il est préférable de renouveler fréquemment vos achats de salades. Pour les conserver au réfrigérateur (deux ou trois jours), mieux vaut les garder, lavées et essorées dans un saladier recouvert d’un film alimentaire

Compliquée, la préparation de la salade ?

Il suffit de couper la base, puis de l’effeuiller avant de la laver, avec, éventuellement, un filet de vinaigre dans l’eau de rinçage. Rien de tel, ensuite, que l’essoreuse pour égoutter la salade sans l’écraser. La salade ne s’assaisonne qu’au dernier instant, la vinaigrette ayant la fâcheuse manie de cuire les tendres feuilles. Mais certaines salades aux feuilles assez épaisses (quelques chicorées, par exemple), apprécient ce traitement, s’imbibant doucement de la sauce acidulée. Combien consomme-t-on de salades ?
Jeunes laitues

En France, la consommation de salades par an et par personne est de 7,3 kilogrammes.

Quelles variétés consomme-t-on ?
Chaque Français consomme en moyenne 4,5 kg de laitue, 2 kg de chicorée, 150 grammes de mâche et 100 grammes de cresson. Attention, ces quantités ne tiennent pas compte des productions des jardins familiaux. À titre de comparaison, un Espagnol consomme 19 kg de salade par an !

Où achète-t-on nos salades ?
Les achats de salades se font prioritairement sur les marchés, à hauteur de 30%, et dans les supermarchés pour 30% également. Les hypermarchés représentent 23% des actes d’achat et les magasins de fruits et légumes 8%. Suivent les supérettes (5%) et les généralistes (4%).

Qui consomme de la salade ?
La salade est très consommée dans le Nord, l’Est, la région parisienne, le Centre-Est et le Sud-Est.
Les ménages de 3 personnes et plus, habitant dans les villes de plus de 50 000 habitants ou dans l’agglomération parisienne, sont les plus grands consommateurs.
Les tranches d’âge supérieures à 50 ans, les artisans-commerçants, les retraités et les cadres sont également les plus grands consommateurs.
A contrario, la plus faible consommation est constatée chez les moins de 35 ans.

Diverses variétés de salade en plein champ
La filière, en quelques heures

8 h 00 : mardi 9 février, Monsieur ?Y?, producteur de salade à Saint-Rémy de Provence, commence son chantier de coupe. La salade est coupée, parée et mise en colis immédiatement, puis palettisée avec identification du code du producteur.

9 h 30 : Son camion part livrer sa station commerciale. Les palettes sont déchargées, un agréage rigoureux est effectué (poids de la salade, qualité, fraîcheur?). Chaque colis est identifié, la palette passe rapidement au froid.

12 h 15 : Le transporteur arrive. Les palettes sont chargées.

12 h 45 : c’est parti?

22 h 30 : Le transporteur arrive à Paris et livre le magasin.

6 h 30 : mercredi 10 février, le chef de rayon prend en charge la marchandise, agréage, mise en place en rayon du produit.

10 h 15 : Madame Z achète sa salade.

12 h 25 : Repas avec toute la famille chez madame ?Z?. Au menu, salade aux foies de volailles’

SALADE – VERTUS

Légère, légère !!!

Cuite ou crue, en hors d’oeuvre ou en plat de résistance, été ou hiver: la salade, quelle générosité !!! Consommée crue et en salade, la laitue constitue un hors-d’oeuvre rafraîchissant et digeste, qu’il est intéressant de prévoir régulièrement dans les repas pour ses qualités nutritionnelles, et notamment sa haute densité minérale et vitaminique.

Elle est particulièrement appréciée dans les régimes minceur, pour son faible apport énergétique (13 kcal aux 100 g) et l’impression de satiété qu’elle procure.

Elle peut bien entendu être aussi consommée en plat de légume cuit. Dans tous les cas, pour bénéficier au maximum de sa “discrétion” calorique, il est souhaitable de limiter les corps gras d’assaisonnement.
On attribuait autrefois à la laitue une influence sédative et hypnotique. En fait, ces propriétés appartiennent à une variété spécifique de laitue, Lactuca virosa, très amère et de ce fait impropre à la consommation alimentaire. Le suc de cette laitue, inscrit au Codex sous l’appellation de lactucarium, est riche en lactones (des triterpènes amers). Il renferme également du mannitol, des traces d’acides organiques (acide malique, acide oxalique), d’acides aminés (asparagine), de cires et de résines. Il peut être extrait et utilisé en thérapeutique interne ou externe, soit en sirop ou décoction, soit en lotion ou cataplasme.

La salade est un légume apprécié pour sa valeur nutritive et ses qualités diététiques.

Batavia blonde
Constituants alimentaires
La salade est riche en eau, mais aussi en fibres alimentaires (1,5%), sucres (0,9%), minéraux, vitamines, acides organiques’
Constituants Quantités
moyennes (g) Variations Observations
Eau 95 93-96
Fibres alimentaires 1,52 – Cellulose, Hémicellulose
Protéines 1,25
0,80-1,63
Sucres 0,92 – Glucose (0,36), Fructose (0,47), Sucrose (0,09)
Minéraux 0,72
0,34-1,04
Lipides
0,22
0,17-0,25

La salade participe activement à la couverture quotidienne des besoins en micro-nutriments en apportant un large éventail de minéraux et de vitamines dont la présence simultanée garantit une action synergique dans l’organisme.
Substances minérales
Minéraux Quantités et Unités Variations
Nitrates 262 mg 23-661
Potassium 224 mg 140-313
Calcium 37 mg 17-51
Phosphore 33 mg 19-57
Magnésium 11 mg 6-13
Sodium 10 mg 5-14
Silicium 2,00 mg 1-4
Fer 1,10 mg 050-2,00
Manganèse 0,35 mg 0,12-0,53
Zinc 0,22 mg 0,16-0,35
Bore 82 µg 30-90
Chlorure 57 mg 39-74
Cuivre 54 µg 30-78
Fluorure 32 µg 28-38
Chrome 14 µg 7-21
Nickel 11,50 µg 5-14
Molybdène 6 µg 2-11
Cobalt 5,40 µg 1,80-12,00
Iodure 3,30 µg 2,60-4,00
Sélénium 0,75 µg 1 040-10,00

Vitamines
Minéraux Quantités et Unités Variations
Carotène 0,79 mg 0,16-1,60
Vitamine E 0,44 mg –
Vitamine K 0,20 mg –
Vitamine B1 62 µg 40-80
Vitamine B2 78 µg 60-100
Nicotinamide 0,32 mg 0,20-0,50
Acide Pantothénique 0,11 mg –
Vitamine B6 55 µg 36-75
Biotine 1,90 µg 0,70-3,10
Acide Folique 37 µg –
Vitamine C* 13 mg 8-22
* ascorbique + dehydro ascorbique
valeur calorique
Valeur calorique pour 100 g de produit consommable :
‘ Totale : 44 kJ (10 kcal),
‘ Digestible : 36 kJ (8,6 kcal).

SALADE – CUISINE TRADITIONNELLE

Un peu de fantaisie que diable !

Traditionnelle, c’est le cas de le dire.Indispensable batavia pour envelopper un nem brûlant avant de le tremper dans la sauce au soja.
Mini aumonières de laitue : larges feuilles contenant chacune 2 dés d’ananas frais, 2 crevettes roses décortiquées, pousses de soja frais, gingembre frais râpé. Refermez et liez les feuilles avec un brin de ciboulette.

Et même à toutes les sauces…

Chiffonnade de batavia ou de romaine avec lamelles de boeuf pimentées, cacahuètes concassées, pousses de soja, carottes râpées fin, gingembre frais et coriandre ciselée.
Dans toutes les régions du monde, l’aspect visuel, la texture et le goût de la salade ont été améliorés au gré des croisements naturels entre les différentes variétés. Aujourd’hui, le consommateur dispose d’un large éventail de salades, produites tout au long de l’année afin de satisfaire ses besoins et ses envies.
Symbole de nature, de fraîcheur, de vitamines, de qualité, de couleur, la salade est un produit de référence en terme d’image. Sur les marchés, chez les détaillants comme en hypermarché ou supermarché, la salade est un produit phare des rayons.
La diversité des variétés de salades apporte une immense palette de goûts et d’arômes aux papilles. Acides, amères, sucrées, douces, croquantes’ les salades ont du goût. Tous les goûts. En salade seule ou composée, en accompagnement de plats, en décoration ou en ornement, la salade est très présente dans la consommation d’aujourd’hui. Une tendance qui devrait s’affirmer dans les prochaines années, car la recherche de naturalité dans l’alimentation rencontre toujours davantage d’adeptes. Les producteurs de salades comme l’ensemble de la filière sont conscients de l’image de la salade et de son potentiel de développement. La filière salade s’organise pour maîtriser la qualité de ses produits, pour mettre en oeuvre la traçabilité et promouvoir la culture raisonnée, garants de son développement pour les années futures. Car le plaisir du consommateur ne peut souffrir d’un défaut de qualité.

SALADE – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

La belle en robe verte.

La salade aux noms variés : endive, chicorée, laitue, scarole, mâche, feuille de chêne, batavia, romaine, cresson, frisée et pourquoi pas aussi le pissenlit ! etc… la liste est longue.

La laitue, légume au passé pharaonique. Dans le culte du Dieu Min, elle est considérée comme saine, sa sève laiteuse est associée à la semance humaine. Aujourd’hui, encore, en Egypte, dans la Vallée du Nil, elle a la réputation de favoriser la fertilité masculine. En Occident le suc de la laitue est classé parmi les aphrodisiaques et les soporifiques.
Le suc de la laitue sauvage à un effet narcotique semblable à l’opium ; les effets en sont intensifiés lorsque la plante monte en graines.
Ronsard rend hommage à son secrétaire Amadys Jamyn dans une oeuvre appellée “La Salade” ou “Ode à Jamyn”.

Dans toutes les assiettes, une feuille de salade donne du relief aux aliments.

Fragile, la salade ne supporte pas la congélation et ne doit pas être assaisonnée trop tôt, la vinaigrette risque de cuire cette petite merveille.

Il est préférable de servir la salade au début d’un repas. Elle est rafraîchissante, dépurative, sédative, utile en cas d’insomnies, de gouttes, de déminéralisation et dans le traitement d’un diabète. Une bonne frisée avec une vinaigrette à la moutarde et à l’ail, des pissenlits avec des petits lardons grillés, de la mâche avec des betteraves, et j’en passe…sans oublier le bon pain frais.

Et cuite avec une échalote dans une poêle et de la crème fraîche avant de servir, avez-vous essayé ?
Pierre de Ronsard :
La salade
Lave ta main qu’elle soit belle et nette,
Marche après moy, apporte une serviette,
Une salade amasson et faison
Part à nos amis des fruits de la saison.

SALADE – Littérature

La salade se cuit même au micro-ondes.

La salade a ses émules. Certains, à travers les mots, ont réussi à faire passer une véritable émotion.

Laitue pommée
‘ Pierre Jakez Helias, extrait de Le cheval d’orgueil’, Terre humaine poche
‘En l’année 1960, je déjeune par obligation d’état avec une doctoresse du Nicaragua britannique, une très belle femme, fort réservée et assez hautaine au premier abord. Elle ne sait pas beaucoup de français et moi je n’ai jamais été capable de faire passer le moindre anglais sur mes lèvres sans lui communiquer des accents surprenants qui en font une langue inintelligible pour mes contemporains, y compris moi-même. Ceci pour dire que la conversation manque d’éloquence pendant la plus grande partie de repas. Alors on apporte la salade.
Les grands yeux noirs de la doctoresse s’agrandissent encore. La dame témoigne clairement qu’elle est offusquée par l’aspect de cette verdure. Et moi de me jeter courageusement dans la Manche avec une demi-douzaine de mots anglais en guise de bouée. Je suis déjà noyé de sueur quand je parviens à comprendre que la Nicaraguaise aime beaucoup la salade, mais qu’elle éprouve de la répulsion pour l’huile. c’est toujours cela de gagné en attendant. Elle entreprend de me parler avec volubilité, presque avec passion, en gesticulant de ses mains baguées. Et moi je la regarde avec un il tout neuf. n’est-il pas question de sucre, dans ces bavardages exotiques ? J’appelle le maître d’hôtel, je lui demande du sucre en poudre et de la salade sans assaisonnement. Avec un peu d’eau claire et un soupçon de vinaigre, la dame et moi nous accommodons une salade au sucre. Je reconnais lui laisser le plus délicat du travail car elle s’y prend mieux que moi. La salade “à la Nicaraguaise” a exactement le même goût que celle que je dégustais à Pouldreuzic (Finistère) quand je faisais ma croissance.
Nous rions comme deux bébés qui viennent de faire connaissance avec leurs menottes. La doctoresse a velouté ses yeux noirs, elle montre ses dents irréprochables, elle ne pense plus du tout à la médecine. Et moi, je l’embrasserais de bon coeur devant trois douzaines de personnes, solennellement, parce qu’elle a exigé un bol pour manger sa salade au sucre. c’est une femme à haute civilisation, digne d’avoir vu le jour en Pays Bigouden. J?ai la tentation de lui parler en breton. Désormais, à mon point de vue, le Nicaragua est une grande puissance.
c’est que la salade au sucre est la richesse de mon enfance avec la soupe au café. On la mange habituellement dans un bol de chiffonnier où elle a mariné une demi-heure à l’eau de vinaigre. Elle est synonyme de printemps et d’été. Elle règne entre l’éclatement des bourgeons et la chute de pommes mûres. En passant sur la langue, elle raconte des histoires de hannetons, de vent fou, d’école buissonnière, de vaches perdues et retrouvées. Par les soirs de mai, j?aime aller m?asseoir sur la pierre de mon seuil, ma bolée de salade entre les genoux. Les gens qui passent sur la route me sourient et ne manquent pas de me dire : le meilleur est au fond, mon garçon ! Je le sais fichtre bien. Je commence par expédier les grandes feuilles du dessus, les moins imbibées de sauce. À mesure que je descends dans le bol, jusqu’au coeur de la salade que ma mère met toujours au fond, je festoie avec le sucre et le vinaigre, émerveillé chaque fois qu’il y a de si bonnes choses sur la terre. En léchant la dernière goutte aux dépens de mon bout de nez, j?en arrive à mépriser la viande rôtie qui nourrit deux fois par jour, aux dires de mon grand-père, les fabuleux seigneurs de ce monde. Au même moment peut-être, une fillette du Nicaragua britannique fait le même apprentissage de la haute philosophie. Hélas ! il a fallu que j?aille au lycée. Il paraît que j?étais trop intelligent pour rester à la campagne sans avoir ni terre ni boutique. Je ne sais pas si c’est vrai. Ce que je sais bien, c’est que j?ai eu d’abord une triste opinion de la civilisation des villes quand j?ai vu arriver, sur la table du réfectoire, une salade vilainement faite à l’huile. J’ai eu besoin d’une année entière pour m?habituer à ce remède d’apothicaire. Le mal de coeur a failli me faire abandonner mes études. J?ai bien dû me résigner. En disant adieu à la salade au sucre, j’ai découvert pour la première fois le visage ingrat du Purgatoire.
Si je dois m’exiler un jour, faites, Seigneur, que je trouve asile au Nicaragua britannique ou dans le pays qui portait ce nom : bien que je ne sache pas du tout si la doctoresse qui m?a préparé la salade selon la seule recette valable n’est pas une merlette blanche dans ces lointains parages.?

* Maurice Mességué, extrait de ‘c’est la nature qui a raison’, Edition Robert Laffont, à propos de la Laitue.
Nous voilà au chapitre des salades. Faut-il brouter ou pas ? Deux clans s’affrontent ; les uns vantent les bienfaits de la verdure sous toutes ses formes, riche en vitamines et apéritive, absorbée au début du repas. Les autres méprisent ces aliments de remplissage de l’estomac, volumineux et peu nutritifs. Nous ne sommes pas des vaches, disent-ils, l’alimentation des hommes doit être solide.
La vérité comme toujours se tient au milieu. Il est évident que le volume peu parfois nuire à la qualité de nos aliments. Un enfant nourri de salade ne ferait pas de bons os. d’autre part les personnes atteintes d’dèmes et portées à la rétention d’eau doivent en user modérément. Ceci dit, pour les autres, les bien portants, toutes les salades, et en particulier la plus courante, la laitue, sont bénéfiques.
La laitue la plus prisée sur notre table a bien mérité le surnom d'”herbe des sages”. Pourquoi ? Parce que la sagesse s’acquiert en broutant ? Peut-être, mais surtout à cause de ses vertus calmantes, sédatives, hypnotiques même.
Les grands nerveux devraient en manger tous les soirs pour s’assurer une bonne nuit.
J?ai ainsi soigné une richissime Américaine, qui depuis des années souffrait d’insomnie et avait essayé tous les médicaments, en vain. Quand elle est venue me voir, elle était à bout de nerf. Je lui ai prescrit trois laitues braisées tous les soirs au dîner. Pourquoi braisées ? Parce que ça décourage moins que trois laitues fraîches en salade, ce qui pour une seule personne représente un immense saladier. Mais si vous les préférez crues, je n’y vois pas d’inconvénient.
Ma cliente est donc repartie dans son pays en emportant avec elle de la semence de laitue maraîchère, car, m?a-t-elle déclaré “ça n’existe pas aux Etats-Unis”. Elle a fait semer ces laitues dans son splendide jardin d’agrément, car elle possédait une très belle propriété et elle s’est mise au régime salade. Et depuis quinze ans fidèlement elle m?envoie ses voeux à Noël et elle m?écrit “je dors, je dors”. Elle a même fait école, distribuée ses semences de laitues et convaincu tous ses amis. Des carrés de salade sont éclos dans tout le voisinage. Et depuis, dans ce quartier, les lumières s’éteignent tôt le soir : tout le monde dort.
c’est la laitue montée qui détient le plus de vertus. Son suc blanchâtre est très riche en lactucarium dont on tire certains sirops et pilules sédatifs, hypnotiques et même anesthésiques. On peut donc s’en servir pour calmer les toux nerveuses, les coqueluches, les douleurs menstruelles, les spasmes viscéraux, etc.
Enfin si la laitue vient à bout des insomnies et cauchemars, elle a aussi une action apaisante sur les désirs génétiques exagérés. Autrefois on l’appelait l'”herbe des eunuques”. Peut-être que cela ne vient pas en contradiction de son autre surnom “l’herbe des sages” et qu’il y a des point communs. En tout cas elle peut-être administrée à bon escient aux excités sexuels.
Que cette particularité ne décourage pas les honnêtes gens d’en manger car, par une de ces contradictions fréquentes dans la nature, c’est aussi la plante de la fécondité. En effet elle est très riche en vitamine E, la vitamine de reproduction qui permet de porter les ovules à maturation. c’est donc dans les c’urs de salades que naissent les bébés et non dans les choux ou les roses. Grâce à la laitue, on peu donc à la fois dormir et faire de beaux enfants, ce qui est un record !?

*Jean-Luc Hennig, extrait du ‘Dictionnaire littéraire et érotique des fruits et légumes’, Edition Albin Michel.
Martyre de la Laitue crue
‘pour moi?, disait Alice Toklas dans son Cook Book, “cuire des laitues équivaut au massacre des Innocents.” Il est vrai que miss Tokas avait toujours en tête cette idée que, “pour commencer n’importe quelle histoire de cuisine, le crime est inévitable. c’est pourquoi la cuisine n’est pas un passe temps entièrement agréable”. Donc puisque toute cuisine est un meurtre, contentons-nous de parler ici de la laitue crue.
Guerre
On distingue trois grandes variétés de laitues : les pommées, aux feuilles arrondies, ondulées, en forme de cuiller et réunies comme pomme de chou, en une tête plus ou moins volumineuse ; les frisées, ou Batavias, aux feuilles découpées, dentées et crépues ; enfin, les Romaines ou chicons, aux feuilles allongées et presque lisses, que cultivaient déjà au xive siècle les jardiniers des papes, dans le Comtat Venaissin, qui furent ensuite introduites à la Cour par Bureau de la Rivière, chambellan de Charles V et de Charles VI, et auxquelles semble-t-il Rabelais fit une réputation en les recommandant au puissant évêque Geoffroy d’Estissac, prélat du Poitou, qui en lança la mode. c’est donc une salade hautement ecclésiastique. Et qui en croire Fernand Lequenne, qui prend peut-être quelques libertés avec l’histoire, dans son livre des salades, avait même provoqué une sorte de Guerre des Laitues.
D’une variété sauvage dite Qapitata (à grosse tête), sont nées en effet les laitues les plus tendres, les pommées. Dès le printemps, elles offrent toute une gamme de salades précoces, fines et fragiles, comme les Crêpes, Grosses et petites Crêpes, Fraises-de-veau et Mignonnes, Gottes, Bigottes, Cocasses et Coquille, ainsi que les Grasses de Bourges, qui ont malheureusement le défaut de pourrir facilement. Viennent ensuite, au cours de la saison, les plus célèbres des pommées : Les Grosses blondes paresseuses et les Grosses brunes également paresseuses, les Monte-à-peine et le Monte-à-regret, les Laitues-chiens ou ils-de-perdrix, qui sont pochonnées de rouge (donc passablement meurtries), et même les Sanguines au coeur fouetté de rouge carmin, les Grosses blondes têtues, dites laitues de presbytère, ou les Favorites de Rudolphe, dont on ne sait pas très bien ce qu’elles cachent. Quel choix pour les saladiers ! s’exclame Fernand Lequenne.

Chicot
Face à ces laitues Capitata, on a donc le clan des Romana. Rigides, à la chair croquante, résistante même sous la dent, mais ajoute Lequenne, conciliant, beaucoup de jardiniers aiment ce port altier, tout d’une pièce, pas du tout affalé comme celui des laitues à grosse tête, parmi lesquelles on trouve les Langues-de-boeuf, les Romaines ballon de Monstrueuses, dites à deux coeurs. Les maraîchers disent qu’au moment où les feuilles des Romaines s’incurvent au sommet pour se recouvrir et former leur tête allongée elles se coiffent, et que la coiffure d’une Romaine est toujours un moment émouvant pour un homme. Mais voilà justement qu’à leur apparition en France les romaines, peut-être parce qu’elles se coiffaient un peu trop souvent, jetèrent le discrédit sur les Grosses pommés paresseuses, et toutes les Crêpes dont on a parlé, au point qu’on finit par les appeler des Gottes, c’est-à-dire des Gothiques, des laitues du Moyen Âge. Le même discrédit, au fond, qui s’est appliqué aux églises du Nord. On en est bien revenu, ajoute Fernand Laquenne. Du reste, les belles salades du pape ont fini à leur tour par se faire appeler chicons (du moins, dans le Nord). Or les chicons, dit Littré, c’est comme des chicots. c’est-à-dire des débris d’arbres, qui sont là on ne sait trop pourquoi, des bouts de troncs, de racines et de branches cassées. Accessoirement, des fragments de dents restés dans l’alvéole, et même, au XVIe siècle, des courtisans, des gommeux, plantés dans les antichambres de Grands. Bref, la laitue papale en prit pour son grade et il faut reconnaître, admet Fernand Laquenne, que la Romaine a bien cette allure de chicot, tant sa chair est raidie et crispée. Ce n’est pas pour rien si on l’appelle aussi la Montée.
Bonté
Cette guerre de la salade est, bien sûr, imaginaire. d’autant plus imaginaire que les laitues pommées ne sont apparues en France qu’à la Renaissance (vers 1543, dit-on), donc bien après les Romaines. Mais enfin, c’est vrai, entre la Pommée et la Montée, on se crêpa le chignon plus d’une fois. Au point que Colette, qui s’inventait parfois des jardins imaginaires peuplés de chicorée pommantes et de coeurs-de-boeuf éclairs, où elle ébouriffait les laitues avec le joli geste du fleuriste, crut bon, dans son Almanach de Paris, en 1949, de faire de l’inventaire de ces cris de boutiquière. “Pied court ! Tête de fer ! Obtuse ! Naine, métisse ! Phénomène ! Grosse blonde paresseuse ! Elles ont fini de s’étriper, ces mal embouchées ? Ne les interrompez pas : c’est la litanie des légumes de mai-juin.” c’est d’autant plus curieux qu’on parle à tout bout de champ de la bonté des Romaines. Remarquez, on dit aussi : bon jusqu’au trognon. Le bon en l’occurrence, c’est donc bien le dupé, le berné, le dondonné (?celui qui est facilement la proie des circonstances’, dit élégamment Aragon). Mais pourquoi : comme la Romaine ? Probablement à cause du cri des marchandes de quatre-saisons : “Elle est bonne, ma Romaine, elle est bonne !? Elle est bonne, c’est entendu, mais elle est aussi farcie de vanité. Bref, ?crêtée comme une laitue?.
l’eunuque
Dans l’antiquité déjà, le sort des laitues n’était pas très enviable. Pour résumer la chose, Eubule, dans les Impuissants, disait que c’était tout bonnement un “manger de cadavres”, et Athénée, dans son Banquet de Sophistes, l’exécuta en une phrase : “Iccos prétend que la laitue de Génésé, à feuilles larges et lisses, sans tige, est appelée “eunuque” par les pythagoriciens, et par les femmes “émasculante” car elle est diurétique et affaiblit le désir sexuel.” Il eut beau ajouter, du bout des lèvres : “Mais c’est la meilleure à manger”, on voit bien que son jugement est fait, et qu’il vaut beaucoup mieux la laisser aux escargots qui sont, comme chacun le sait, hermaphrodites. En somme, même si elle dissipe les flatuosités, facilite les rots et favorise les digestions sans être elle-même indigeste, le fait est là : la laitue est castratrice.
La vie sexuelle de la laitue est donc à peu prés égale à zéro. Elle a pourtant pour elle un atout, et son nom de Lactuca sativa le rappelle : son suc ressemble à du lait. Ce qui, en un sens, la rapproche de la figue, comme le note Furetière : “Quelques-uns disent que la laitue est entre les herbes ce que la figue est entre les fruits.” La laitue, c’est donc la laiteuse, ou encore, comme on disait au xviie siècle, la courante. Et si c’est une herbe aux beaux rêves, qui donne un sommeil euphorique et permet de lutter contre le démon de la chair, c’est que son lait a des propriétés analogues à celles de l’opium. Mais c’est aussi la laitière : selon la fameuse doctrine des signatures, elle augmenterait le lait des nourrices. Donc, cette laitue, tout en provoquant la disparition du désir amoureux, serait aussi l’herbe de la maternité, en favorisant la montée de lait. d’un côté, elle frappe les hommes d’impuissance, de l’autre, elle est excellente pour les nourrices et souveraine pour l’écoulement menstrues. curieux, non ? Celle qui s’acharne ainsi contre les hommes se révèle merveilleuse pour les femmes. La laitue serait-elle féministe ?

Héra
En fait, le bon usage de la laitue dans le monde grec, explique Marcel Détienne (l’Écriture d’Orphée), n’était pas dicté par des considérations physiologiques, il avait une fonction politique. La laitue permettait, en quelque sorte, un partage satisfaisant des rôles sexuels et sociaux, mais satisfaisant pour les hommes, naturellement. La jouissance sexuelle (qui ne serait pas le fait de la laitue, mais des aromates) appartient de droit aux mâles ; quant aux femmes légitimes, à qui on recommande si fortement de manger de la laitue, on les réserve à la reproduction de l’espèce. Ce qui s’explique assez bien à travers les deux mythes d’Héra et d’Aphrodite. Lorsque Zeus eut engendré Athéna, sortie toute armée du cerveau du maître de l’Olympe, Héra, bien décidée à se venger, s’arrêta au jardin de Flore, déesse de la jeunesse et de la croissance. Parmi les fleurs nées des blessures mortelles de jeunes héros, poussait la mystérieuse fleur d’Olène, dont un seul frôlement lui permit d’enfanter Arès, dieu de la Guerre. Elle se rendit alors au potage de Flore, et là, en mangeant simplement une laitue, elle mit au monde Héné, ou Jouvence. De ce pouvoir magique de la laitue, qui permit à Héra de se reproduire sans que son époux la touche, et du fait aussi que la laitue est liée à la mort d’Adonis, l’amant d’Aphrodite, dans des circonstances qui restent d’ailleurs obsc’ures (on ne sait pas s’il fut tué par un sanglier alors qu’il se réfugiait dans un plant de laitue, ou si sa maîtresse l’avait caché dans une laitue pour le soustraire aux coups du sanglier), viendrait donc sa double nature de bonne laitière et d’ennemie des plaisirs, brefs, les Grecs en tirèrent facilement la conclusion que la femme n’était pas faite pour la jouissance, ni la laitue pour les hommes.

Buisson
Pourtant, il faut toujours se méfier avec la laitue. Comme l’indique monseigneur Gaume, dans son étude sur Le Signe de la croix (1864) : “au monastère de l’abbé Aquitius, il est arrivé qu’une religieuse, entrant un jour dans le jardin, vît une laitue qui excita son appétit. Elle la prit, et oubliant de faire le signe de la croix, elle en mangea avec avidité. À l’instant même, elle fut possédée du démon, renversée par terre en proie à d’affreuses convulsions.” Ce qui tendrait à prouver que, pour l’Église, si l’on tient à garder sa chasteté, la laitue d’Héra est encore de trop. Il faut non seulement supprimer le sperme de l’époux, mais encore l’enfant de la laitue. Le sexe ecclésiastique est donc une misère définitive. On se demande même comment laitue a pu devenir objet d’un jardinage papal, au xive siècle, ou de la bénédictions d’un prélat du Poitou. d’autant que la salade fur souvent associée à la prostitution. À Babylone, dit un texte sumérien, les prostituées sacrées étaient coiffées comme des laitues. Et dans la langue des souteneurs, au siècle dernier, on disait d’une femme non affranchie, qui n’appartenait pas au milieu, que c’était une laitue. On l’a même dit finalement d’une femme quelconque, sans intérêt. “Quand on a une femme comme la tienne, on ne va pas se gaspiller avec une laitue”, dit Ange Bastiani. En tout état de cause, prostituée ou pas, c’est bien de la femme qu’il s’agit, et parfois même de son sexe buissonneux. Jamais apparemment la laitue n’a signifié quoi que ce soit ait pu avoir un rapport quelconque avec la vérité.

Le Barbu
c’est en ce sens, je crois qu’il faut interpréter l’histoire des laitues de Dioclétien. On raconte en effet que, lorsque Dioclétien eut abdiqué le pouvoir en 305, il se retira dans son palais de Salone, en Dalmatie (l’actuelle Split), et que là, il cultivait son jardin. Comme son collègue Maximien le suppliait alors de reprendre le pouvoir : “Si tu voyais les belles laitues que je fais pousser, lui aurait-il répondu, tu ne me presserais pas tant.” Encore qu’on ne soit pas près qu’il s’agisse de laitues : certains pensent à des choux, et Montaigne à des melons. Mais enfin, le fait est là : comment imaginer Dioclétien, célèbre par persécutions contre les chrétiens et les manichéens, dans son jardin de salade ? Danielle Sallenave, à ce propos, refuse de la voir le visage glabre qui est le sien dans les galeries du Vatican : frange sur le front à la Titus, nez un peu gros, paupières lourdes. Son Dioclétien à elle aurait plutôt le visage barbu du revers des médailles et monnaies de son temps : “c’est plus vraisemblable, sans doute puisque depuis Hadrien qui n’aimait pas se raser, ou voulait cacher une cicatrice, les empereurs voulaient garder la barbe entière.”
Dans son désir désespéré, j?imagine, de lui donner de la virilité et de la grandeur, Danielle Sallenave le voit encore faisant pousser des romaines. Car la romaine, dit-elle, par ses feuilles allongées, dressées, ni bouclées ni ondulées, forme un assemblage oblong peu compact, énonçant ainsi quelques grands principes, et même toute une esthétique : le refus du baroque, du contourné, du précieux, une préférence pour les formes classiques, précises, viriles, un choix de droiture et de fermeté, qualités morales autant que physiques, enfin une propension naturelle à l’harmonie et à la régularité. La romaine est donc la laitue qu’il faut à Dioclétien le barbu. Reste la question cruciale : peut-on passer ainsi de la persécution des chrétiens à la culture de la salade ? “Sans efforts, dit-elle, toute l’histoire l’atteste, et maints exemples où la pratique de la torture s’allie communément à l’amour de Mozart et du violoncelle. “Du reste, Dioclétien n’est pas un tyran, un monstre, un empereur fou : c’est un administrateur. Un sous-officier, un homme habile à manier le pilum, remarquable par sa voix forte et sa vigueur physique. Il remet de l’ordre partout, il sévit contre les Francs et le roi de Perse, il mate les Bagaudes, ces Gaulois révoltés, puis les Maurétaniens. c’est un grand bâtisseur aussi. Bref, “qu’il ait dû persécuter les chrétiens, c’est peut-être inévitable”. c’est évidemment une version de Dioclétien.
Le Mou
On peut lui préférer, à tout prendre, celle de d’Annunzio, qui en fait un empereur amoureux. Amoureux de Sébastien, officier de la garde prétorienne, qu’il fit supplicier par deux fois, ce qui permit accessoirement à ce garçon d’être canonisé. Donc, dans l’opéra de d’Annunzio et Debussy, Martyre de Saint Sébastien (1911), Dioclétien aime Sébastien et ne veut pas croire à sa conversion. “Je ne crois pas, je ne veux pas croire aux délits dont on t?accuse, chef de ma cohorte légère. Tu es trop beau () Je t?aime.” Ce qui ne l’empêche pas de condamner à la sagittation ce capitaine si jeune et si terrible, au beau visage de Furie, en exigeant qu’il soit criblé de flèches, “au point, dit La Légende dorée, qu’il en ressemble à un hérisson”. Mais comme il survécut à ce premier martyre et reparut devant l’empereur, il fut supplicié une seconde fois, non plus sur la via Appia, mais dans le Colisée, par flagellation ou lapidation, après quoi son corps fut jeté dans la Cloaca Maxima, le grand égout de Rome, pour éviter qu’on lui rende hommage. Il n’est d’ailleurs pas interdit de penser, note Michel Tournier, que Sébastien fur le dernier martyr chrétien, et si l’on accepte l’idée que Jésus fut le premier, la symétrie devient évidente : c’est l’alpha et l’oméga du martyrologue.
Et la laitue alors ? A-t-elle été la satisfaction du juste ou la frivolité du Lâche ? Car enfin, quelles qu’aient pu être pour Dioclétien les raisons de ce martyre, au nom de l’ordre, de l’exemple ou de la raison d’État, il reste peut-être tout simplement la colère d’avoir trahi, le dépit de voir que le pouvoir ne rend pas toujours suffisamment aimable, la lâcheté qui permet souvent de laisser faire les choses, surtout quand on se sait si peu aimé. Tout cela calait bien salade, en effet, c’est-à-dire une cure d’oubli. Jamais mieux, en l’occurrence, la laitue n’aura mieux rempli l’office que lui attribuait Eubule : celui d’un “manger des cadavres”.

Topinambour

Topinambour

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TOPINAMBOUR – VERTUS

Topinambours ou helianthus tuberosus
Consommé cru, il ne provoque pas de flatulences. Si ses racines croquantes et juteuses sont agréables, les feuilles sont également délicieuses. Les topinambours sont des plantes d’ornements, et vivrières riches en glucides 15% en protides 2%. Ils sont un aliment énergétique non négligeable, très utile aux diabétiques, car leur taux de glucose est presque nul.Il a une bonne valeur nutritive, contenant des protéines, des fibres, divers minéraux, du fer, ainsi que des vitamines A, B et C.

Ceux qui suivent un régime l’apprécieront car il est moins engraissant que la pomme de terre. Le topinambour est riche en fibres et contient notamment de l’inuline un glucide complexe composé de glucose-fructose, qui lui donne une saveur sucrée caractéristique. C’est également une source de vitamines B et C, de fer, magnésium, potassium, phosphore, sodium. L’inuline étant indigestible, pour améliorer le confort digestif, on peut attendre un ou deux jours avant de consommer les topinambours. Les topinambours apportent environ 77 kcal aux 100 g, et contiennent 2% de protéines, 0,2% de lipides et 17% de glucides. Il a une bonne valeur nutritive, contenant des protéines, des fibres, divers minéraux, du fer, ainsi que des vitamines A, B et C. Ceux qui suivent un régime l’appréciront car il est moins engraissant que la pomme de terre.Ne pas consommer en trop grande quantité si l’on craint les gaz intestinaux et autres flatulences.

Santé Energétique et antiseptique, bon pour le foie, recommandé aux diabétiques très faible taux de glucose, bon en cas d’urémie car ne contient que 2 % de protides, il favoriserait aussi la production de lait. Contient notamment : du fer, du cuivre, du magnésium, du zinc, du potassium… et des vitamines A, PP, C.

TOPINAMBOUR – CUISINE TRADITIONNELLE

Le Topinambour pousse à l’état sauvage dans le sud du Canada et le Nord des Etats-Unis. Au XIX ème siècle, la pomme de terre le supplanta définitivement excepté durant les périodes de disette où il refaisait son apparition. Ce fut notamment le cas durant la seconde guerre mondiale et l’image du Topinambour dont le nom reste associé au souvenir de cette triste période, en pâtit forcément. Topinambour renvoie au nom d’une peuplade brésilienne les Toupinambas, dont un groupe fut amené en France au 16ème siècle, en même temps qu’on y découvrait la plante.
Nom latin: Helianthus Tuberosus
Autre nom: Artichaut de Jérusalem
Famille des Composées.

On cuisine les tubercules de topinambours cuit comme les pommes de terre à l’eau ou sauté au beurre ils accompagnent les plats de légumes. Froid en vinaigrette ils sont délicieux. Il paraît même que l’on peut les apprêter en beignets. Les topinambours se mangent le plus souvent cuits, à l’eau 25 à 30 minutes, ils sont à point lorsqu’ils sont bien tendres ou à la vapeur. Il n’est pas indispensable de les éplucher. On peut également les consommer crus, râpés : ils auront alors un goût subtil évoquant la noisette. Le topinambour se conserve très mal hors de terre. On le choisira ferme et sain, et on le mangera rapidement car il ne se conserve que quelques jours.
On le servira tel quel, ou bien en purée, ou encore en gratin : il se prête volontiers à de nombreuses accommodations, et peut même être servi en dessert !

Recette Jarret d’agneau confit à l’ail, mille feuille de topinambour et haricots blancs

4 jarrets d’agneau de lait
1 tête d’ail
300 g de haricots blancs
2 gousses d’ail
1/2 oignon
300 g de topinambours
3 cl d’huile d’olive
30 g de beurre
Saler et poivrer les jarrets d’agneau, les placer dans une cocotte en fonte fermée et les cuire à four doux 150 °pendant 2 heures, en les arrosant régulièrement. Ajouter la tête d’ail non épluchée en cours de cuisson et la retirer quand elle est bien confite.
Mettre les haricots blancs à cuire, avec l’oignon épluché et émincé et
2 gousses d’ail. Saler et laisser cuire à petit feu. Peler et laver les topinambours, puis les émincer très finement. Les cuire à la friteuse à 150 °C. Les réserver jusqu’au dressage des assiettes. Vérifier la cuisson des haricots. Les égoutter et les passer au mixeur, en ajoutant une noix de beurre et 3 cl d’huile d’olive. Rectifier l’assaisonnement et réserver au bain-marie.Retirer les jarrets de la cocotte et dégraisser le fond. Faire pincer les sucs de cuisson, déglacer avec 5 cl d’eau pour faire un petit jus de rôti.

Dressage : monter, dans chaque assiette, un millefeuille en alternant des chips de topinambour et la purée de haricots blancs. Disposer les jarrets d’agneau autour, entourer d’ail en chemise et arroser avec le petit jus de rôti.

Topinambour Helianthus tuberosus

famille : Composées Annuel – rustique
C’est quoi ? légume souterrain.
Aspect Ses tiges très hautes jusqu’à 2 m 50 le font ressembler au tournesol.
La partie consommable de la plante les tubercules ressemble à la pomme de terre mais en plus diforme. Le goût de ce tubercule rapelle celui de l’artichaut. A consommer en hiver : le topinambour se mange en vinaigrette ou sauté à la poêle après avoir été bien nettoyé et cuit à la vapeur comme les pommes de terre, on enlève la peau après cuisson. Attention ! il faut les récolter juste au moment de les cuisiner, car ils ne se conservent pas à l’air libre. Le topinambour est tout à fait savoureux, son goût fait penser à celui du fond d’artichaut. Jardin Très rustique, le topinambour pousse comme une mauvaise herbe, se reproduit par le sol grâce au moindre petit tubercule resté en terre. On le plante les tubercules au printemps à 10 cm sous terre, tous les 50 cm. Peu exigeant pour le sol et le soleil, le topinambour redoute seulement l’humidité ne craint ni le gel ni la sécheresse. On peut supprimer les feuilles en automne. Les tubercules se récolte durant tout l’hiver et doivent être consommés immédiatement après arrachage. Ne récolter qu’ au moment de cuisiner car le topinambour ne se conserve pas hors de terre.

TOPINAMBOUR – SAVOIR ACHETER

Comment acheter les Topinambours?

Il serait originaires des potagers des amérindiens, abandonnés il y a plusieurs centaines d’années. Vous pouvez aussi le rencontrer autour des vieilles fermes abandonnées, le long des fossés et des champs. Il est facilement reconnaissable, il ressemble à une grande rudbeckie qui serait encore en fleurs en octobre. Le Topinambour est un des rares légumes qui se plante à l’automne,et c’est à cette époque que l’on trouve les tubercules de ce légume dans les marchés d’alimentation ou de fruits et légumes. Utilisez ces tubercules pour faire vos plantations. Les tubercules se plantent jusqu’à ce que le sol soit bien gelé.

La variété “Dwarf Sunray” commercialisée par “Thompson and Morgan” est censé être plus court, plus hâtif et plus productif que le topinambour ordinaire. Le topinambour ou artichaut de Jérusalem
C’est par les Hurons que nos ancêtres ont connu le maïs, le tournesol, les haricots, les courges ainsi que le topinambour. Ils eurent vite fait d’apprécier le topinambour.

Ensuite le topinambour a même conquis l’Europe. Mais il n’a pas pu résister à l’introduction de la pomme de terre et sa culture est devenue très rare des deux côtés de l’Atlantique. On retrouve le topinambour à l’état sauvage au Québec. Il serait originaires des potagers des amérindiens, abandonnés il y a plusieurs centaines d’années. Vous pouvez aussi le rencontrer autour des vieilles fermes abandonnées, le long des fossés et des champs. Il est facilement reconnaissable, il ressemble à une grande rudbeckie qui serait encore en fleurs en octobre.

Un tournesol vivace Helianthus tuberosus
Le topinambour est un tournesol vivace, à racine tubéreuse. Le tubercule ressemble à une petite pomme de terre et est utilisé aux mêmes fins. Il contient cependant moins d’amidon et a un goût plus sucré. Il est recommandé pour les diabétiques et les hypoglycemiques. On peut le consommer cru dans les salades ou cuit de différentes façons: à la vapeur, bouilli, frit ou au four. Il demande cependant une cuisson plus courte que la pomme de terre afin de ne pas perdre son goût et sa texture. Vous trouverez des recettes au topimanbour dans les livres de cuisine naturelle ou végétarienne. La culture: Il tolère presque tous les sols saufs ceux très alcalins ou détrempés. Il est très productif en plein soleil mais pousse bien à la mi-ombre. Préparez le sol comme pour les pommes de terres, avec un labour profond, en y ajoutant du compost ou du fumier bien décomposé. Plantez les tubercules à 6 pouces de profondeur et à un pied de distance en automne ou tôt le printemps. Les gros tubercules peuvent être coupés à 2 yeux. Espacez les rangées à 3 pieds ou plantez-les à égale distance dans un carré à l’écart, car il risque d’être envahissant… L’entretien: Un mois après la plantation, sarclez pour enlever les mauvaises herbes. Vous n’aurez plus rien à faire de l’été pour vos topinambours, ceux-ci créent un ombre tellement dense que les mauvaises herbes ne peuvent y résister. Il tolère bien la sécheresse, vous n’aurez pas besoin de l’arroser. Il est aussi à l’épreuve des insectes et maladies, aucun insecte ne semble s’intéresser non plus à ses tubercules. Espacez les rangées à 3 pieds ou plantez-les à égale distance dans un carré à l’écart, car il risque d’être envahissant…

La récolte débute après les premiers gels de l’automne, mais son goût s’améliore à mesure que l’automne avance. Il vaut mieux le récolter tard l’automne. Vous n’aurez pas besoin d’en planter une deuxième fois, les petits tubercules oubliés dans le sol permettront une bonne repousse le printemps suivant. Le topinambour est rustique en zone 5 et 4, cependant en zone trois il peut passer l’hiver s’il y a une bonne couverture de neige et que vous les protégez avec un paillis une fois la terre complètement gelée.

Eplucher les topinambours

Deux méthodes :
1. Certain gratte la peau avec un couteau ou une brosse à dent sous un jet d’eau, personnellement je n’utilise pas cette méthode car je la trouve peu efficace.
2. Après avoir lavés les topinambours, je fait chauffer une grosse marmite d’eau du genre cocotte minute, je les plonge un à un dans l’eau bouillante pendant environ trente secondes, il faut les saisir et éviter de les cuire, ensuite je sors le topinambour et la peau se détache alors très facilement. attention évitez d’en ébouillanter plusieurs ensembles car la température de l’eau chuterait et la pluche serait plus difficile. Attention ! il faut les récolter et les consommer rapidement, ils ne se conservent guère plus d’une semaine.
Son gout: le topinambour est tout à fait savoureux, son goût fait penser à celui du fond d’artichaut. Ne pas consommer en trop grande quantité si l’on craint les gaz intestinaux et autres flatulences, ne provoque aucune flatulence s’il est consommé cru.

TOPINAMBOUR – HISTOIRE
Le Topinambour pousse à l’état sauvage dans le sud du Canada et le Nord des Etats-Unis. Au XIX ème siècle, la pomme de terre le supplanta définitivement excepté durant les périodes de disette où il refaisait son apparition. Ce fut notamment le cas durant la seconde guerre mondiale et l’image du Topinambour dont le nom reste associé au souvenir de cette triste période, en pâtit forcément. Topinambour renvoie au nom d’une peuplade brésilienne les Toupinambas, dont un groupe fut amené en France au 16ème siècle, en même temps qu’on y découvrait la plante.

Nom latin: Helianthus Tuberosus
Autre nom: Artichaut de Jérusalem
Famille des Composées

Le topinambour, dont le nom vient d’un peuple indien du Brésil tupinamba, est une plante résistante au gel, cultivée sur les sols pauvres, dont on récolte le tubercule pour l’alimentation humaine d’octobre à avril. Son apparence bosselée et sa consommation forcée pendant la deuxième guerre mondiale l’ont fait délaisser du grand public, alors que son goût délicat, rappelant celui de l’artichaut, est des plus agréables.
Les anciens verront dans cette plante un légume banal qu’ils ont dû manger durant la dernière guerre mondiale, alors que les jeunes générations dégusteront ce tubercule avec délectation et parfois même par snobisme. D’autres verront dans l’Helianthus tuberosus (c’est sont nom botanique) une fleur à couper d’été belle et sauvage à souhait. Une chose est certaine, le topinambour ne laisse personne indifférent.
Dans le nouveau monde, on l’appelle artichaut du Canada à cause de son goût rappelant celui de l’artichaut. Cette plante, vivace par son bulbe, est originaire des Etats-Unis. De là, elle passe au Canada, émigre vers l’Europe où elle a été soit adulée ou bannie. Le topinambour est une plante vivrière appréciée seulement en périodes de disettes. Allez savoir pourquoi?
Lorsque l’on plante des topinambours dans son jardin, on devrait savoir que cela est pour longtemps car ils peuvent devenir très envahissants.
Les topinambours se multiplient par les bulbes et les bulbilles qui se forment dans le sol comme des pommes de terre. Vous planterez au printemps et vous verrez rapidement, s’il fait chaud, se développer de grandes hampes florales avec lesquelles, vous pourrez confectionner de beaux bouquets. Dès l’automne, vous récolterez les tubercules. Contrairement aux pommes de terre, les tubercules de l’artichaut du Canada restent en terre tant que l’on ne veut pas les cuisiner, car ils ne se conservent que très mal en cave. Vous les arracherez au fur et à mesure de vos besoins.
L’année suivante, on est en général dispensé de toute nouvelle plantation, car il reste dans le sol suffisamment de bulbilles capables de perpétuer la production d’année en année.
Vous le comprendrez très bien, les topinambours se mettent en terre dans un endroit à part du jardin (comme la menthe et la mélisse) vous pourrez ainsi “remplir” un coin sans difficulté.
Topinambour
Helianthus tuberosus
Tubercule bosselé qui ressemble au gingembre; sa chair blanche jaunâtre est croquante, juteuse et sucrée. Il est préférable de le peler après la cuisson, sans trop attendre. On apprête le topinambour en purée, au gratin ou à la crème. Cru, on l’ajoute aux salades ou on le sert en hors-d’oeuvre (arrosé d’un liquide acide pour l’empêcher de noircir). Cuit, il remplace les châtaignes d’eau et les pommes de terre. Il accompagne bien le poireau et la volaille.

TOPINAMBOUR – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

Des idées top… des idées IN…

Il n’est pas vraiment beau, pas très propre, pas très calibré. Il est tubéreux. Le topinambour pas encore forcé aux engrais, ni aux hormones. C’est le légume oublié par excellence, pas oublié, snobé.. . Et puis on est tenté et on n’ose pas vraiment s’y lancer. Certains vous diront qu’il n’a pas de goût et d’autres le compareront à l’artichaut mélangé avec quelques arômes de navet, de céleri rave … bref c’est l’anarchie globale quand on entame la discussion sur le topinambour et puis on s’aperçoit que nombreux béotiens parlent de ce qu’ils ne connaissent pas, à nous alors de leur ouvrir les yeux et rétablir la vérité en soulevant le coin de la nappe, et de redonner ses lettres, non pas de noblesse mais de sympathie à ce tubercule oublié souvent décrié mais jamais égalé… Le véritable topinambour se dévoile . Déterré depuis peu après près de 40 ans d’oubli, la guerre …et la nouvelle cuisine des années 70/80… Bref on en trouve parcimonieusement dans quelques boutiques et même parfois quelques pièces dans des supermarchés bien achalandés. Laissez vous faire. Essayez donc cette base de préparation simplissime et vouée à la réussite .

Brossez avec douceur les aspérités et circonvolutions du légume.
Les mettre dans une grande casserole d’eau froide salée et porter à ébullition lente sinon le topinambour explose, prend l’eau et termine à la poubelle navrant .. Surveiller, le temps varie souvent selon l’âge du légumes, frais récolté il sera plus ferme, plus vieux il cuira plus vite… Piquer le légume il doit rester un peu ferme . Ensuite le passer à l’eau froide et peler… Les choses deviennent plus simples, enfantines, comiques même et l’âme créatrice se révèle. D’abord ça sent bon et puis c’est beau, la chair est nacrée, on dirait même qu’il y a des reflets bleutés , très reposant…

a) La voie authentique: Détailler en gros cubes ou grosses rondelles, sautées au beurre clarifié ou à la graisse d’oie, saler poivrer au moulin et saupoudrez de cerfeuil frais. Délicieux.

b) La voie gourmande: Bouillir cette satanée crème à 35% de MG , et plonger les cubes de topinambours (ceux là non sautés je précise !!) regarder s’opérer la liaison et servir, pareil les herbes fraîchement concassées suffiront à apporter l’air frais dans ce qu’il faut avouer est assez riche.

c) Somptueux. Fabuleux: Cuire quelques tagliatelles fraîches al dente, graisser à l’huile d’olive. Disposer sur l’assiette en nid .Poser les dés de topinambours à la crème au centre et poser au centre un salpicon (petit dés ) de homard, langouste, ou quelques escalopes de gambas liés à la crème parfumée de paprika (c’est facultatif tout ça… l’idéal c’est de déguster le mélange tagliatelles topinambour.

TOPINAMBOUR – ASTUCES ET RESTES

Petit ragoût de champignons et topinambours.

C’est une recette très simple mais que j’aime refaire chaque automne.
J’aime travailler les légumes qui ont gardé un petit coté rustique et mettre en avant leur saveur oubliée et le topinambour mérite mieux, à mon avis, que la réputation qui lui est faite depuis la dernière guerre.
Sa saveur particulière ressemble fort au coeur d’artichaut et se marie très bien avec le champignon, aucun des deux ne prédomine et tous deux apportent a ce plat une délicate odeur de sous-bois.

Les topinambours :Bien les laver et les mettre à cuire à l’eau départ eau froide. le topinambour semble très long à cuire et j’ai remarqué que dans une même cuisson tous n’étaient pas “à point” en même temps. La cuisson est terminée lorsqu’on sent encore une légère fermeté en les piquant. Ensuite les éplucher et les tailler en dés moyens et les sauter à la poêle avec une légère coloration.
Les champignons : Choisir de préférence de beaux champignons de Paris fermes et bien blancs, des pleurotes de belle qualité, quelques girolles ou trompettes de la mort, enfin un bel assortiment forestier selon le marché.
Nettoyer rapidement les champignons, escaloper les champignons ronds, couper en lanières les pleurotes ainsi que les autres variétés. Sauter les champignons, en petite quantité et par famille au beurre clarifié en apportant une très légère coloration ne pas utiliser le même beurre si celui ci a coloré. En effet il ne faut pas que les champignons se superposent dans la poêle au risque de perdre toute leur eau et donc leur goût. Ensuite faire suer quelques échalotes très finement dans la même poêle et y remettre ensuite les champignons. Mélanger délicatement, saler, poivrer généreusement. Déglacer au Madère, laisser réduire légèrement et verser quelques cuillères de fond brun lié préalablement réduit.
Assembler les deux préparations et ajouter juste avant de servir un peu de persil concassé.

Tête de violon

Tête de violon

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TETE DE VIOLON – VERTUS

Tête de violon, ce que nous en savons

Comme tous les légumes verts et sauvages, les têtes de violon sont des légumes d’une grande saveur proche de celles de l’artichaut. Ce légume est plein de chlorophylle, on retrouvera donc toutes les vertus qui sont dans la chlorophylle. De la fraîcheur, de la force, du goût, du sucre, mais surtout une faible production énergétique qui en fait un légume qui peut être utilisé dans tous les régimes alimentaires. La tête de violon, est donc un légume qui aura certainement un très grand succès sur les tables des gastronomes, il va agrémenter les salades, il sera un accompagnement de choix pour les les viandes et les poissons. Il fera en outre d’excellents beignets.

Sur ses teneurs énergétiques, nous n’avons pas encore la possibilité de vous donnez des informations. Ce légume est nouveau et les recherches qui ont certainement été faites par des chercheurs ne nous sont pas encore parvenus. Il est évident que nous continuons de les rechercher et dès que nous les aurons trouvé nous les publierons immédiatement. En attendant, nous nous conterons de ne parler que de ses qualités gustatives, et elles sont nombreuses.

TETE DE VIOLON – SAVOIR ACHETER

Les secrets d’une trouvaille

A moins d’être un ramasseur de champignon et avoir l’habitude des sous-bois, la tête de violon ne se trouve que rarement, par contre au canada la fougère de l’autruche foisonne et les têtes de violon également. Elles sont donc importées en grande quantité par la société Francep de Brive la spécialiste du champignon congelé. La tête de violon est fragile et s’abîme très vite quand elle a été coupé. La seule solution était de l’ébouillanté de suite pour la blanchir, et de la congeler aussitôt. Le légume gardera l’aspect du frais et sera consommable sans aucune difficulté. Ne les cherchez pas sur l’étal des primeurs du marché mais plutôt dans le rayon congelé de votre épicerie favorite.

TETE DE VIOLON – HISTOIRE

Tête de violon, un petit historique

Le Matteuccia Struthiotteris est son nom scientifique. Ce qu’on appelle communément les têtes de violon sont les jeunes pousses de la fougère de l’autruche. Elles apparaissent dans les sous-bois et les lieux humides au début du mois de mai, enveloppées d’écailles brunes qui s’éliminent à l’eau courante. Les têtes de violon se récoltent quand elles ont quelques centimètres de hauteur. Il est important de laisser quatre à cinq crosses sur chaque couronne afin d’assurer la survie de la plante. Les têtes de violon doivent être bouillie dans deux eaux pour enlever le principe amer.

Il faut les plonger dans l’eau bouillante et les laisser bouillir pendant maximum une minute. Jeter l’eau, rincer à l’eau claire et froide et recommencer une autre fois l’opération. Si les crosses sont utilisées dans une salade, les cuire cinq minutes la deuxième fois, si au contraire elles subissent une cuisson secondaire durant la préparation de la recette, les faire bouillir qu’une minute la seconde fois pour éviter qu’elles ne soient trop cuites. Elles s’accommodent aussi bien avec les poissons que les viandes, les gibiers, les volailles et les salades.

Salsifis

Salsifis

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SALSIFIS – HISTOIRE

Le salsifis a de nombreux synonymes : Cercifix, salsifix blanc, barberon. Les grecs consommaient déjà ce légume racine sous le nom de BARBE DE BOUC.

Olivier de Serres fut le premier à recommander sa culture dans son Théâtre de l’agriculture, dès 1600.
Aujourd’hui ce que l’on appelle salsifis est en fait de la scorsonère, une racine noire, comme l’indique l’étymologie de son nom : scorza nera écorce noire. Ces deux plantes sont souvent confondues. Elles ont le même aspect, le même usage et la même culture. Elles possèdent toutes deux une racine allongée, charnue, comestible mais se différencient par la couleur de leur peau. Le salsifis a peau jaune a pratiquement disparu. La saveur fine des salsifis et des scorsonères en font un excellent accompagnement de viandes grillées, braisées ou de poissons pochés. Ils sont simples à cuisiner mais demandent un temps de cuisson assez long. La manière la plus courante est de les cuire au blanc; on mélange dans l’eau froide 2 à 3 cuillerées de farine, puis on la porte à ébullition et on y jette des tronçons de salsifis. Très longtemps, les racines de diverses plantes sauvages, de la famille des astéracées, fournirent à l’homme d’agréables aliments. Au nombre de celles-ci il faut compter le salsifis et la scorsonère, végétaux bien distincts, indigènes en Europe et notamment dans les pays méridionaux.

La culture des scorsonères s’effectue dans les terrains sableux ou sablo-limoneux des régions Nord Picardie et du Loiret, en culture irriguée.
Les scorsonères sont semées au printemps, de mi-avril à mai. Les racines sont récoltées l’hiver suivant. Un délai de 5 à 6 ans est nécessaire entre deux cultures sur la même parcelle. Les racines sont très rustiques en hiver, la plante se développe si la température moyenne est supérieure à 7°C… Elles aiment les sols profonds, un peu frais et riches en humus. En terre caillouteuse, les racines deviennent fourchues. Des arracheuses tractées récoltent un ou deux rangs à la fois. La racine est d’abord décolletée, puis elle est soulevée et arrachée. Les salsifis sont généralement vendus coupés à une longueur inférieure à 35 mm.
En conserve: A table ! Après ouverture de la boîte, égoutter les salsifis, ils seront délicieux coupés en rondelles, froids avec une mayonnaise. Surgelés, les cuisiner en garniture de viande.

Le salsifis a un apport de 76 calories pour 100 grammes, il a une teneur en sels minéraux, et assez nutritif.
Les salsifis sont cultivés pour leurs racines longues et charnues. On réunit sous ce nom deux plantes de genres différents.

Epoque ! Les grecs consommaient déjà ce légume racine sous le nom de Barbe de Bouc. Olivier de Serres fut le premier à recommander sa culture dans son Théâtre de l’agriculture, dès 1600.

Aujourd’hui ce que l’on appelle salsifis est en fait de la scorsonère, une racine noire, comme l’indique l’étymologie de son nom : scorza nera -écorce noire-.

Ces deux plantes sont souvent confondues. Elles ont le même aspect, le même usage et la même culture. Elles possèdent toutes deux une racine allongée, charnue, comestible mais se différencient par la couleur de leur peau. Le salsifis a peau jaune a pratiquement disparu.
Le salsifis blanc, plante bisannuelle, racine à écorce jaunâtre, fleurs violettes ou roses, feuilles étroites, graine rugueuse, brune. Le salsifis noir ou scorsonère, plante vivace, racine à écorce noire, fleurs jaunes, feuilles assez larges, graine lisse blanche. On cultive de plus en plus le salsifis noir, il est plus rustique, sa racine est plus charnue, de saveur plus délicate. Ses feuilles blanches du coeur sont excellentes en salade. La racine cuite est un aliment facilement digestible et très sain, qui se trouve sur les marchés de septembre à mars.
Les salsifis donnent, à l’épluchage 40% de déchets. Les acheter frais, pourvus de leurs feuilles. Les salsifis séchés, vendus parfois l’été, constituent un aliment peu agréable.

SALSIFIS – CUISINE TRADITIONNELLE

Comment servir les salsifis :
Avec une béchamel, avec une béchamel et gratinés, avec un sauté de veau ou d’agneau, avec une sauce poulette.
Froids avec une mayonnaise, ajoutez des anchois et des olives noires…

A table ! Après ouverture de la boîte, égoutter les salsifis, ils seront délicieux coupés en rondelles, froids avec une mayonnaise. Surgelés, les cuisiner en garniture de viande.

Salsifis et scorsonères : La saveur fine des salsifis et des scorsonères en font un excellent accompagnement de viandes grillées, braisées ou de poissons pochés. Ils sont simples à cuisiner mais demandent un temps de cuisson assez long. La manière la plus courante est de les cuire « au blanc », on mélange dans l’eau froide 2 à 3 cuillerées de farine, puis on la porte à ébullition et on y jette des tronçons de salsifis.

On conseille de ne pas laisser égoutter les salsifis trop longtemps dans l’eau. Egouttez-les et coupez-les en tronçons de 5 à 6 cm de longueur avant de les cuire au blanc, puis doucement en cocotte, avec un jus de veau par exemple. Il est également possible, une fois qu’ils sont cuits au blanc, de les tremper dans la pâte à frire pour en faire des beignets exquis.

Convivial, Le gratin de salsifis :
Il faut bien entendu les cuire préalablement à l’eau. On les fait gratiner avec crème, noix de muscade et fromage râpé.
Festif, Les salsifis au jus de truffes On fait cuire les salsifis au blanc puis on les fait braiser dans un bon jus de rôti additionné de jus et de pelures de truffes, et bien déglacé au porto. Au moment de servir, on peut râper un peu de truffe fraîche.
Rustique, Salsifis à la mayonnaise : Cuire les salsifis au blanc, bien les égoutter, les tailler en rondelles ou en bâtonnets et les servir avec une mayonnaise relevée d’un hachis de cerfeuil et d’un filet de jus d’orange. Servir ces salsifis avec une bonne terrine maison ou du jambon de montagne cru.

SALSIFIS – SAVOIR ACHETER

Les racines des salsifis et des scorsonères doivent être bien fermes. c’est une garantie de fraîcheur. Choisissez-les de taille égale pour permettre une cuisson homogène. Choisissez-les encore plutôt fins. Trop gros, ils seront creux au centre, ligneux et plus difficiles à cuire.

A l’achat les salsifis sont généralement vendus coupés à une longueur inférieure à 35 mm. Après ouverture de la boîte, égoutter les salsifis, ils seront délicieux coupés en rondelles, froids avec une mayonnaise. Surgelés, les cuisiner en garniture de viande.

Tragopogon porrifolius et Scorzonera hispanica: Légume racine méconnu dont la saveur douce et sucrée est comparée à celle de l’huître, de l’asperge ou de l’artichaut. Le salsifis ressemble au panais; sa couleur est brun crème. Ses feuilles sont comestibles, les jeunes pousses surtout sont délicieuses et rappellent l’endive. Délicieux dans les soupes et les ragoûts, ou gratiné, il se mange aussi froid, arrosé de vinaigrette; il peut être glacé comme la carotte. Le salsifi noir, nommé «scorsonère», est moins fibreux et plus savoureux.

SALSIFIS – conservation

Au réfrigérateur, on peut les garder plusieurs jours dans le bac à légumes, enveloppés dans un papier absorbant. l’idéal est de les conserver quelques jours à l’air ambiant mais au frais, à la cave par exemple.
Au congélateur, les peler, les couper en tronçons et les blanchir avant de les congeler.

SALSIFIS – VERTUS
Plaisir et santé. Le salsifi est un bon légume de diversification. Ses nombreux micronutriments améliorent de façon naturelle la densité nutritionnelle de notre alimentation. Comme l’artichaut et le topinambour, le salsifis se caractérise par une grande proportion d’un sucre particulier, l’inuline, n’apportant quasiment pas de calories car il n’est pas absorbé au niveau intestinal. d’où la possibilité de combiner plaisir et santé qui sont souvent présentés comme opposés.

SALSIFIS – ASTUCES ET RESTES

Il existe plus d’une vingtaine de façons de cuisiner vos salsifis, alors à vos fourneaux, vous n’allez pas être déçu(e)s…

FRICOTS DE SALSIFIS :

Pour 4 personnes, prendre 1 kg de salsifis, 2 c. à soupe de vinaigre,
1 c. à soupe de farine, sel.
Marinade: 1 c. à soupe d’huile, 1 c. à soupe de jus de citron, 2 c. à
soupe de vin blanc, 1 c. à soupe de persil haché.
Pâte à frire: 150 grammes de farine,
une pincée de sel, 2 c. à soupe d’huile, 1 1/4 dl de bière, 1 blanc d’oeuf. Nettoyez les salsifis et faites-les cuire en les coupant en petits tronçons. Egouttez-les et faites-les mariner pendant 2 heures avec les ingrédients indiqués. Préparez la pâte à frire. Egouttez et épongez les salsifis. Au moment de servir, plongez-les dans la pâte et faites cuire à grande friture.

SALADE SE SALSIFIS

Préparez, dans un saladier, une vinaigrette bien moutardée. Ajoutez-y un jaune
d’oeuf dur émietté pour rendre la sauce plus onctueuse. Mélangez les salsifis à
la vinaigrette.

SALSIFIS à l’HUILE

Faire revenir poivre, un peu d’ail , du paprika pour bien colorer. Ajouter les salsifis, saler. Cuire à l’étouffée en ajoutant un peu d’eau au besoin.
SALSIFIS : Salsifis huile. Faire revenir poivre, ail, piment, 5 épices. Saler, ajouter les salsifis et cuire à l’étouffée en ajoutant un peu d’eau au besoin.
SALSIFIS : Salsifis huile. Faire revenir poivre, 4 épices. Saler ajouter les salsifis et cuire à l’étouffée en ajoutant un peu d’eau au besoin.

SALSIFIS A LA CREME

Mettre les salsifis cuits dans une sauteuse. Les napper largement avec de la
crème fraîche. Laisser cuire à feu doux pendant 15 à 20 minutes. Servir quand
la crème est déjà bien réduite. Saler. Poivrer.

SALSIFIS A LA NORMANDE

Faites cuire 750 grammes de salsifis. Faites blondir 1 oignon émincé dans 1 noix de
beurre, ajoutez 50 grammes de beurre,
1 c. à soupe de farine.
Mouillez de 1/2 litre de cidre, salez, poivrez, “muscadez” et laissez épaissir en remuant. Au dernier moment, ajoutez 2 dl de crème fraîche et un filet de citron. Nappez-en les salsifis.

Variante SALSIFIS A LA NORMANDE : 750 grammes de salsifis, 1 cuillerée de farine,
1 tranche épaisse de jambon de 200 grammes environ, 4 cuillerées de crème fraîche, 70 grammes de gruyère râpé.
Couper les salsifis en tronçons de 5 à 6 centimètres.
Préparer un blanc ainsi:
Délayer 2 cuillerées de farine dans quelques cuillères d’eau froide et, en
remuant, verser ce mélange dans deux litres d’eau bouillante salée. Jeter les salsifis dans cette eau et laisser cuire trois quarts d’heure environ. Vérifier le degré de cuisson. Les égoutter lorsqu’ils sont tendres puis les disposer dans un plat allant au four et pouvant être présenté sur la table. Couper le jambon en dés, en parsemer les légumes napper avec la crème fraîche, saupoudrer de gruyère râpé et faire légèrement gratiner au four avant de servir bien chaud.

Autre variante SALSIFIS A LA NORMANDE :
800 grammes de salsifis, 1 citron, 50 grammes de beurre, 3 pommes, 1 gros oignon, 3 dl de cidre, 1 dl de crème fraîche, noix muscade, citronnelle, sel, poivre du moulin. Coupez les salsifis en bâtonnets de 5 cm de long et faites-les cuire 20 minutes dans de l’eau bouillante salée additionnée du jus du citron. Egouttez-les dans une passoire. Dans une poêle à fond épais, faites revenir dans le beurre les
pommes pelées et coupées en dés avec l’oignon épluché et grossièrement émincé. Mouillez avec le cidre et laissez réduire de moitié. Ajoutez la crème fraîche, la noix muscade, du sel et du poivre, et passez le tout au mixeur. Plongez les salsifis bien égouttés dans la sauce et réchauffez le tout sans toutefois laisser bouillir. Parsemez de citronnelle fraîche hachée avant de servir.

SALSIFIS A LA PARMESANE

Préparation 15 minutes, cuisson de 15 à 60 minutes. Prendre 1 kilo de salsifis, de
préférence, noirs, beurre, parmesan râpé, sel, citron.
Lavez et grattez les salsifis, puis plongez-les dans de l’eau acidulée au jus de citron. Ne les coupez pas en tronçons, dans cette recette les salsifis sont comme des asperges. Faites-les cuire à l’eau bouillante salée: Le temps de cuisson varie selon la grosseur et la qualité des salsifis.
En plein hiver, quand les racines sont gelées, le temps de cuisson est extrêmement réduit.
Egouttez les salsifis, dressez-les sur un plat de service, saupoudrez-les
abondamment de parmesan, puis arrosez-les de beurre chauffé à la poêle jusqu’à ce qu’il devienne noir.

SALSIFIS A L’ETOUFFEE

La racine, que l’on a le tort de cuire à l’eau est délicieuse, préparée à l’étouffée, dans une cocotte en fonte, sur un bon lit d’oignons, avec quelques gousses d’ail, un bouquet garni et des tomates en automne ou du potiron en hiver ou de la courgette au printemps.
Coupez les racines en tronçons de 2 a 3 cm en fendant en deux les plus grosses. Ajoutez une demi-livre de champignons une demi-heure avant la fin de la cuisson, qui demande 1 heure à 1
heure et demie, à l’étouffée. Assaisonnez en ajoutant un peu de bonne huile crue, un filet de citron et du persil haché. On peut parfumer avec du safran ou de la muscade.

SALSIFIS AU BEURRE

Préparation: 5 minutes. Cuisson: de 10 a 15 minutes. Pour 4 personnes, prendre 1 boite 4/4 de salsifis, 40 grammes de beurre, 2 cuillerées à soupe de persil haché, sel, poivre.
Ouvrez la boîte de salsifis, égouttez ceux-ci et passez-les longuement sous l’eau tiède. Egouttez-les à nouveau . Faites chauffer doucement le beurre dans un sautoir, versez-y les salsifis, poivrez-les abondamment et salez-les, faites chauffer doucement en évitant au beurre de blondir. Lavez et épongez le persil, hachez-le. Versez les salsifis dans un légumier chaud, saupoudrez-les de persil et servez aussitôt.

SALSIFIS AU JUS

Cuire les salsifis dans du bouillon ou de l’extrait de jus de viande.

SALSIFIS AUX FINES HERBES

1 kg de salsifis, citron.
Sauce: 100 grammes de beurre, sel, poivre, 4 c. à soupe de fines herbes hachées. Nettoyez les salsifis et faites-les cuire. D’autre part, faites chauffer le beurre salé et poivré, jetez-y les salsifis égouttés, saupoudrez de fines herbes, mélangez et servez aussitôt.

SALSIFIS EN BEIGNETS

Préparation: 20 minutes. Repos de la pâte: 2 heures.
Pour 4 personnes prendre 800 grammes de salsifis, 2 poignées de gros sel, 2 cuillerées à soupe de vinaigre, 1 cuillerée à soupe de farine, sel, poivre.
Pour la pâte à beignets: 150 grammes de farine, 1 oeuf, 1 c. à soupe de cognac, 2 cuillerées à soupe de beurre, 1 dl de lait, 1 pincée de sel, 1/2 paquet de levure chimique. Préparez la pâte à beignets, faites fondre le beurre au bain-marie, mettez la farine dans un saladier et ajoutez le sel, 1 pincée de poivre, la levure chimique, le beurre fondu, le cognac et l’oeuf entier, mélangez bien tous ces éléments en les délayant peu à peu avec le lait, laissez la pâte reposer pendant 2 heures. Emplissez une bassine d’eau, ajoutez le vinaigre, épluchez
les salsifis, puis coupez-les en tronçons de 7 ou 8 centimètres et plongez-les au fur et à mesure dans l’eau vinaigrée. Préparez le blanc pour cuire les salsifis, faites bouillir 2 litres d’eau, ajoutez 2 poignées de gros sel, délayez une cuillerée à soupe de farine avec une d’eau et versez le mélange dans l’eau salée. Plongez alors les salsifis dans le blanc en ébullition et faites-les cuire pendant 30 à 45 minutes selon leur grosseur, égouttez-les et laissez-les refroidir. Faites chauffer la friture trempez les salsifis dans la pâte, puis dans la friture bien chaude. Lorsqu’ils sont gonflés et bien dorés, égouttez-les. Garnissez un plat creux de papier absorbant, disposez les beignets dessus, salez-les et servez-les bien chauds. Notre conseil: Accompagnez ces beignets d’une mayonnaise légère additionnée de fines herbes.

SALSIFIS EN FRICASSEE

Préparation 20 minutes, cuisson 40 minutes environ. Prendre 800 grammes de salsifis -mieux
s’ils sont noirs-, huile ou beurre, 1 oignon, 1 cuillerée de farine, 2 oeufs, 2 citrons, persil, sel.
Lavez et grattez les salsifis plongez-les au fur et à mesure dans de l’eau
additionnée de jus de citron. Coupez en tronçons de dix centimètres. Faites
blondir l’oignon émincé dans un peu d’huile et de beurre mélangés. Ajoutez les tronçons de salsifis bien essuyés, couvrez la casserole et faites cuire pendant un quart d’heure à feu modéré. A ce point, saupoudrez les salsifis de farine, remuez, mouillez de quelques cuillerées d’eau ou de bouillon. Laissez cuire plus ou moins une demi-heure selon la grosseur des racines. En fin de cuisson, versez sur les salsifis les oeufs battus en omelette, auxquels vous aurez ajouté le d’un citron et un peu de persil haché. Mélangez bien, éteignez le feu, servez aussitôt.

SALSIFIS EN SAUCE BLANCHE

1/2 litre de sauce blanche, 30 salsifis, sel, poivre. Couper les salsifis en tronçons de 5 cm. Les faire cuire, ajouter la sauce blanche aux légumes égouttés. Bien assaisonner.

SALSIFIS OU CROSNES EN SALADE :

Préparation 20 minutes, cuisson 40 minutes environ.
Prendre 800 grammes de salsifis, 100 grammes de langue écarlate, 100 grammes de jambon cru fumé, 2 oeufs durs, persil haché, restes de poulet rôti.
Pour la sauce: 2 petites cuillerées de moutarde, 2 cuillerées de vinaigre, 4 cuillerées d’huile, sel, poivre.
Lavez les salsifis, grattez-les, coupez-les en tronçons de 3 centimètres,
lavez-les de nouveau, puis faites-les cuire à l’eau bouillante salée 40 minutes environ. Egouttez-les, laissez-les refroidir. Procédez de la même façon si vous utilisez des crosnes. Préparez la sauce: Mettez dans un bol la moutarde, le sel et le poivre, et délayez-les soigneusement avec le vinaigre, ajoutez l’huile lentement en continuant à délayer. Mettez cette sauce de côté. Coupez en morceaux assez petits le jambon, les restes de poulet rôti, la langue écarlate et les oeufs durs. Dans un saladier, mettez les salsifis -ou les crosnes-, puis
la viande coupée en morceaux, enfin la sauce. Mélangez en faisant attention à ne pas écraser les salsifis. Un peu avant de servir, saupoudrez la salade de persil haché. Cette salade peut être préparée plusieurs heures à l’avance. Il suffit de couvrir le saladier avec une assiette pour que la surface ne se dessèche pas.

SALSIFIS SAUCE MOUSSEUSE :

Pour 6 personnes: Salsifis.
Pour la sauce: 400 grammes de beurre clarifié, 5 jaunes d’oeufs, 2 citrons, sel, poivre de Cayenne. Temps de préparation: 10 minutes.
Temps de cuisson: 30 minutes environ.
Cuire les salsifis. Egoutter, tenir au chaud. Clarifier le beurre: Le faire
fondre à feu très doux. L’écumer et ne se servir que de la partie liquide du
beurre en laissant au fond le petit lait et les déchets.
Préparation de la sauce: Dans une cocotte en verre culinaire, largement évasée, mettre les jaunes
d’oeufs trois demi-coquilles d’oeuf d’eau froide un peu de sel et une pointe de couteau de poivre de Cayenne. Mettre la casserole dans un bain-marie tenu chaud mais non bouillant. Battre au fouet continuellement. Le mélange doit devenir épais, mousseux, crémeux. Si la cuisson est trop rapide, retirer la cocotte du bain-marie et continuer à fouetter hors du feu, puis la remettre au bain-marie, sans cesser de fouetter. Lorsque le mélange est à point, retirer du bain-marie et laisser un peu refroidir sans cesser de fouetter. Ajouter peu à peu le beurre clarifié. Pour réussir la sauce, il faut que le beurre et les oeufs soient à peu près à la même température. Disposer les cotes de blettes dans un légumier chauffé. Ajouter le jus de citron à la sauce et verser celle-ci sur les salsifis. Servir aussitôt.

SALSIFIS SAUCE POULETTE

Cuire les salsifis. Les accompagner d’une sauce poulette.
1/3 de litre de sauce blanche, 100 grammes de petits oignons, 50 grammes de beurre, 1 jus de citron, 1 dl de vin blanc, 1 jaune d’oeuf.
Sauce blanche dans laquelle on fait cuire des petits oignons. On ajoute au
moment de servir un jus de citron, du vin blanc et on lie avec le beurre et le jaune d’oeuf.

Variante SALSIFIS SAUCE POULETTE : 30 grammes de farine, 30 grammes de beurre,
2 décilitres d’eau ou de bouillon, sel, une pincée de poivre blanc, 2 jaunes d’oeufs, 2 cuillerées à soupe de lait.
Préparez une sauce blanche avec la farine, le beurre, le bouillon et les
épices. Délayez les jaunes d’oeufs avec le lait et incorporez-y la sauce.
Remettez sur le feu jusqu’au premier bouillon. Dressez les salsifis cuits sur un plat et nappez avec la sauce. Variante on peut ajouter à la sauce, en fin de préparation, une cuillère à café de concentré de tomates.
Variante on peut ajouter de la noix de muscade.

SALSIFIS SAUTES

Préparation: 40 minutes.
Cuisson: 2 heures 30 salsifis, persil, 60 grammes de beurre, sel, poivre.
Faire cuire les salsifis à l’eau salée. Les égoutter, faire sauter dans une
sauteuse ou une poêle, mais au beurre bien chaud pendant environ 10 minutes.
Lorsqu’ils sont rissolés, saler, poivrer et servir avec persil haché.

SALSIFIS SAUTES PROVENÇALE

Préparation: 35 minutes.
Cuisson: 1 h 40 minutes soit 25 minutes en autocuiseur. Pour 4 personnes, prendre 1 kilo de salsifis, un verre de vinaigre, 8 cl d’huile d’olive,
2 gousses d’ail, un bouquet de persil, une boîte de sauce à la tomate fraîche,
gros sel, poivre frais moulu.
Epluchez les salsifis à l’aide du couteau-économe, coupez-les en tronçons de 4 à 5 cm de longueur, jetez-les dans une terrine d’eau fraîche, additionnée du vinaigre. Egouttez-les, faites-les cuire 1 heure 30 soit 25 minutes en
autocuiseur à l’eau bouillante salée. Hachez l’ail et le persil. Egouttez les
salsifis avec soin. Chauffez l’huile dans une sauteuse. Quand elle est bien
chaude, jetez-y les salsifis. Faites-les revenir 5 minutes puis mouillez-les
avec la sauce à la tomate. Saupoudrez-les avec l’ail et le persil hachés,
poivrez. Laissez mijoter 5 minutes. Servez très chaud.

SALSIFIS – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

Recette ” Dorade en papillote aux salsifis” qui est un mariage de goût et de raison.

Pour 4 personnes, prendre 1 Dorade de
1 kilo environ, 1 boîte 4/4 de Salsifis
1 citron vert, 8 tomates cerises,
quelques brins de Cerfeuil, 2 c. à soupe d’huile d’olive, sel et poivre du moulin.
Préparation : Faire écailler et vider la dorade par le poissonnier. Vider la boîte de salsifis, les rincer et les égoutter. Saler et poivrer l’intérieur de la daurade, et la faire cuire à la vapeur pendant 25 minutes.
Pendant ce temps, préchauffer le four à 210° C soit th. 7. Confectionner une papillote de papier sulfurisé ou de papier aluminium pouvant recevoir la dorade et les légumes. Huiler la papillote légèrement avec un peu d’huile d’olive, et y déposer la dorade précuite. Ajouter les salsifis, le citron vert coupés en fines tranches, les tomates cerises et le cerfeuil. Saler et poivrer et asperger du restant d’huile d’olive. Refermer la papillote et faire cuire au four chaud
10 minutes.
Présentation: Servir aussitôt. Si vous le désirez, vous pouvez servir a part une simple sauce confectionnée de jus de citron vert et d’huile d’olive à parts égales, agrémentée de quelques peluches de cerfeuil.
Pour continuer sur des idées d’accompagnement, je vous suggère aussi le safran qui se marie formidablement bien avec les salsifis.
Salsifis au safran : Pour 4 personnes, prendre 800 grammes à 1kg de salsifis,
1 citron, 1 oignon, 1 gousse d’ail,
1 c.s. de beurre, du sel, du poivre,
2 dl bouillon de légumes, 2 dl de crème
1 sachet de safran, 2 c.s. de fines herbes hachées telles le persil, ciboulette, sauge, basilic etc.
Laver les salsifis à la brosse sous l’eau courante. Les peler généreusement avec des gants et les déposer dans de l’eau citronnée pour éviter l’oxydation.
Les couper en bâtonnets, hacher l’oignon et l’ail. Les faire étuver dans le beurre chaud, ajouter les légumes et bien faire revenir en remuant
Assaisonner avec le sel et le poivre, mouiller avec le bouillon. Cuire à couvert environ 15 à 20 minutes.
Ajouter la crème et le safran et cuire encore 10 minutes pour terminer la cuisson des salsifis. Dresser et saupoudrer de fines herbes.

Variante : Utiliser des panais en lieu et place des salsifis

Radis

Radis

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RADIS – HISTOIRE

Les radis étaient probablement connus, dans nos contrées, dès l’époque néolithique. On pense qu’ils proviennent d’Extrême-Orient : on en trouve trace dans un écrit chinois remontant au XIe siècle avant notre ère. Les radis étaient probablement connus, dans nos contrées, dès l’époque néolithique. On pense qu’ils proviennent d’Extrême-Orient : on en trouve trace dans un écrit chinois remontant au XIe siècle avant notre ère (le texte donne la recette des tranches de carpe crue, macérées avec radis, gingembre et herbes aromatiques…).
Les anciens Egyptiens étaient eux aussi amateurs de radis. Si l’on en croit Hérodote, les bâtisseurs de pyramides se régalaient d’oignons, de poireaux et de radis. Les Grecs, qui offraient des légumes à leurs dieux, leur présentaient des radis… en or, accompagnés de navets d’argent et de betteraves coulées en plomb : une façon de rendre les végétaux impérissables ! Le radis était spécialement dédié à Apollon, et on en connaissait déjà au moins trois variétés différentes.
Mais c’est du latin “radix” (racine) que le radis “Raphanus Sativus” tire son nom commun. Les Romains, qui en cultivaient de nombreuses variétés, rondes ou allongées, vont répandre le radis à travers tout leur empire. Plus tard, dans ses Capitulaires, Charlemagne recommandera aux régisseurs de ses terres la culture de cette excellente racine. Au Moyen Age, les radis étaient volontiers proposés à la croque au sel… mais les radis de cette époque étaient probablement assez éloignés de ceux que nous connaissons aujourd’hui. Croisements et sélections ont permis d’obtenir, depuis quelques décennies, ces excellentes variétés fraîches et croquantes que nous dégustons à présent.

RADIS – VERTUS

Les radis sont appréciés pour la variété et l’agrément qu’ils apportent dans les menus. Ils constituent un hors-d’ouvre de crudités très intéressant nutritionellement, et dont la valeur énergétique reste modeste, si on veille à les consommer sans excès de pain et de beurre !

Ils participent utilement à la recharge minérale et vitaminique de l’organisme
-notamment pour leur apport en potassium, magnésium, calcium, vitamine C-. Ils renforcent la teneur en fibres alimentaires du régime. Enfin, comme les autres légumes crucifères, ils contribuent à la prévention du cancer.
Les substances protectrices du radis :
Comme tous les légumes crucifères, les radis renferment des composés soufrés dotés de propriétés originales et intéressantes :
Des glucosinolates, qui donnent naissance à des sénevols ayant une action anti-microbienne.
Des isothiocyanates de phényléthyle et de benzyle, dont les effets protecteurs vis-à-vis du cancer sont reconnus.
La couleur des radis : La couleur des radis est due à des pigments rouges ou pourpres, les anthocyanes. Ils sont présents essentiellement en surface plus ou moins abondants selon les variétés. Ces pigments font partie du “facteur vitaminique P”, qui renforce dans l’organisme l’action de la vitamine C, et augmente la résistance des petits capillaires sanguins. Les anthocyanes ont la particularité de changer de couleur en fonction du pH du milieu dans lequel ils se trouvent : Plus le pH est acide, plus ces pigments sont rouges, tandis qu’en milieu neutre ou basique, ils virent au violet. Pour obtenir des radis d’une belle teinte rouge vif, il suffit donc de les laver dans une eau légèrement citronnée !

Les fanes des radis : Elles contiennent de bonnes quantités de provitamine A, d’acide folique, de vitamine C et de fer. D’où l’intérêt de croquer le “vert” bien frais des radis… ou de le transformer en un délicieux potage !
Radis et digestibilité : Les composés soufrés du radis en particulier les gucosides sont responsables de sa saveur piquante très caractéristique. Ces substances stimulent les sécrétions digestives et l’appétit, mais sont plus ou moins bien tolérées selon les consommateurs. Pour améliorer la tolérance il est conseillé de choisir les radis plutôt jeunes et petits, de les consommer bien frais, et de bien les mastiquer.

Légendes et croyances : Chez les anciens Grecs, les radis étaient réputés efficaces pour calmer la toux et arrêter les hémorragies. Au XIIIe siècle, Albert le Grand, célèbre alchimiste, déclarait que le mélange de jus de radis, de blanc d’oeuf et de graines de psyllium pulvérisées rendait insensible au feu et permettait de saisir à mains nues le fer chauffé au rouge… Enfin, les croyances populaires déclarent les radis souverains pour lutter contre la nervosité, fortifier les dents, les ongles et les cheveux.

RADIS – SAVOIR ACHETER

Bien vert, le feuillage des bottes de radis est un gage de fraîcheur. Les racines doivent être bien fermes.
Ne vous laissez pas influencer par leur couleur ou leur forme qui ne donnent aucune indication sur leur “piquant,et tous les radis roses de la terre pourraient nous faire un ballet…rose bien entendu…

Les radis roses se conservent quatre-cinq jours dans le bac à légumes du réfrigérateur mais consommez-les le plus rapidement possible car ils doivent toujours être très frais.

Le radis noir peut se stocker quelques jours de plus, dans le réfrigérateur ou au cellier. Pour optimiser sa conservation, enveloppez-le dans un linge humide. Tout simplement : Coupez les fanes que vous pouvez réserver et les racines des radis roses, lavez sous le jet d’eau du robinet avant de servir pour une dégustation à la croque au sel.
Le radis noir s’épluche au couteau économe puis se tranche en très fines lamelles : Ainsi ce légume – condiment conserve son croquant tout en perdant un peu de son “mordant”.

Le radis a un apport calorifique de 21 pour 100 grammes. Le radis qui fait partie des crucifères potagères, est cultivé par sa racine charnue, de forme et de couleur variable. Les petits radis, ou radis de tous les mois, qui sont les plus recherchés, ont une racine tendre et peu développée, ronde, demi-longue ou longue. Les radis d’été et d’automne, à croissance moins rapide, sont plus volumineux et de saveur plus forte. Les radis d’hiver atteignent parfois le volume d’un navet, la chair en est ferme, compacte et de saveur forte , ils se conservent tout l’hiver, ceux à peau noire sont nommés à tort raifort.

Le radis est agréable à déguster en hors-d’oeuvre, il est plein de calcium et de nombreux sels minéraux, ainsi que des vitamine B et C.
Le petit radis est un légume peu nutritif eau 93%,matières azotées 1%, matières hydrocarbonées 5%, mais rafraîchissant. Sa chair est tendre et croquante, agréable. Il est apéritif, diurétique et antiscorbutique. Il contient une essence sulfurée qui lui donne sa saveur. Il occasionne parfois des renvois, que l’on peut arriver à supprimer en mangeant les radis pelés. Leur préparation laisse 33% de déchets.

RADIS – CUISINE TRADITIONNELLE

Le radis, petit légume du printemps.

Du latin Radix, sorte de racine comestible, et en vieux français Raïz, qui donnera raifort -racine forte-.
Faibles en calories soit
15 kcal/100 grammes, le radis est très riche en vitamine C et sels minéraux, c’est aussi un diurétique.

Les longs, les ronds, les rouges ou les roses…
Rouges, ils sont piquants et croquants. Longs, ils sont tendres et doux, plus ils sont gros, plus ils sont piquants et risquent d’être creux.

Crus ou cuits et oui !
Cuits crus avec les fanes, en salade, à l’apéritif pour les petits creux, régime, croque au sel, etc.
Cuits en légumes : Coupés en rondelles, sautés dans de l’huile d’olive avec du persil, ils peuvent remplacer les navets. Il y a aussi les fanes, pleines de vitamines : En potages, soupes ou veloutés, purée, à la vapeur, à l’étuvée. Quel délice !

En potage:

Pour 4 à 5 personnes,
prendre 1 Botte de fanes de radis,
1 litre d’eau, 4 pommes de terre,
1 oignon, du sel, poivre, thym.
Progression et préparation : Laver les fanes. Cuire dans l’autocuiseur 15 minutes l’ensemble, préalablement rincé et entier. Rincer et mixer le tout.
Servir avec du beurre, crème fraiche ou gruyère avec des croutons de pain.

RADIS – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

Pour tout savoir sur le radis :
Le radis, ou “Raphanus Sativus”, tire son nom commun du latin “radix”, qui signifie racine. Les variétés de radis que nous consommons ont des formes et des couleurs très variées, car elles proviennent du croisement entre différentes espèces sauvages de radis -originaires d’Asie ou d’Europe-.
Il existe trois familles de radis :
Les petits radis : Ou “radis de tous les mois”. Ils peuvent être parfaitement bicolores ou avec une toute petite part de blanc. Ils sont produits toute l’année grâce aux nombreuses variétés qui existent, adaptées aux différentes conditions climatiques.
Les radis noirs : Ce sont des radis longs et trapus. Ils sont moins communs et certaines variétés deviennent rares.
L'”Ovale de Munich” : A racine blanche ou le “Jaune d’or ovale” en forme de toupie. Ces radis sont produits de septembre à mars.
Les radis japonais : Ou “daïkon”. Ce sont de longues racines, blanches et coniques. Ils sont originaires d’Asie et sont souvent vendus avec le nom de navet.

Lavez vos radis à l’eau et dégustez les juste ” à la croque au sel “. Donnez une pointe d’originalité en mixant votre beurre avec des filets d’anchois ou quelques aromates comme l’estragon, ciboulette et cerfeuil.

A la façon Russe : Coupez vos radis en rondelles, salez les et mettez les à dégorger 30 minutes dans une passoire. Mélanger les rondelles avec de la crème fraîche et de la ciboulette ciselée et un brin d’aneth. Servez en salade, avec des harengs marinés.

Pensez aussi aux radis dans vos brochettes, avec du fromage et des tomates cerises.

Les fanes de radis agrémentent bien les potages. Cuisez vos pommes de terre à l’eau bouillante salée pendant 15 minutes. Ajoutez vos fanes lavées et cuisez encore 5 minutes. Mixez et ajoutez de la crème fraîche et du beurre.

A la Japonaise : Tranchez vos radis japonais en fines rondelles et mettez les en saumure ou confites dans de la sauce de soja.

RADIS – ASTUCES ET RESTES

Pour choisir de bons radis, choisissez vos bottes de radis avec un feuillage vert et frais et des racines fermes. Aujourd’hui, les variétés des radis ont des couleurs et des formes variées, qui n’ont pas de lien avec leur goût ou leur “piquant”.

Pour bien conserver vos radis, les radis rouges sont toujours meilleurs le plus frais possible, alors consommez les de préférence dès leur achat. Cependant, vous pouvez les conserver 4 à 5 jours dans le bac à légumes de votre réfrigérateur.

Pour préparer de beaux radis, coupez les feuilles -que vous pouvez conserver pour des potages- et les racines des radis. La couleur des radis est due à des pigments végétaux rouges, les anthocyanes. Ces pigments changent de couleur en fonction du pH : En milieu acide, les pigments sont rouges, alors qu’en milieu neutre ou basique, ils deviennent violet. Ainsi, pour obtenir de beaux radis, bien rouge vif, lavez les dans une eau légèrement citronnée !
Coupez ensuite en quatre le sommet des radis et trempez-les une demi heure dans de l’eau glacée, légèrement salée : Alors, les lamelles de radis s’écartent et se recourbent joliment !

Confiture de radis noir – Turkestan-

Peler et couper en lanières des radis noirs. Les cuire à l’eau jusqu’à évaporation totale de cette eau. Fondre un verre de miel. Lorsqu’il commence à bouillir y jeter les tranches de radis noir et cuire jusqu’à coloration roussâtre. Mettre en pots. Poudrer de gingembre et fermer.

Hors-d’oeuvre au radis

1 radis noir,
1 de chou blanc, 3 carottes sauce vinaigrette. Epluchez le radis coupez-le en bâtonnets. Coupez le chou en lamelles saupoudrez le tout de sel et laissez macérer 1 heure. Rincez et égouttez. Disposez les légumes dans un plat à hors-d’oeuvre ajoutez les carottes râpées et arrosez de vinaigrette aux herbes.

Potage aux fanes de radis

Hachez grossièrement les fanes d’une botte de radis. Faites-les étuver à feu doux dans une casserole avec du beurre. Mouillez avec 1 litre d’eau bouillante salée. Ajoutez 3 belles pommes de terre coupées en morceaux. Laissez cuire 30 minutes. Passez à la moulinette ou mieux au mixeur. Ajoutez un bol de lait bouillant et une noix de beurre juste au moment de servir.

Radis au vinaigre

Nettoyez et équeutez des radis. Coupez-les en deux s’ils sont trop gros. Saupoudrez-les de sel et laissez-les macérer pendant quelques heures. Passez-les sous l’eau du robinet et séchez-les. Faites bouillir du vinaigre avec du sel soit 20 grammes pour 1 litre, thym, laurier et clous de girofle. Ajoutez les radis laissez-les cuire pendant une minute et mettez-les dans des bocaux. Faites bouillir le vinaigre et versez-le refroidi sur les radis.

Radis noir à la crème Pelez un radis noir râpez-le faites-le dégorger au sel puis mélangez-le à de la crème fraîche.
Salade de radis au fromage 1 radis noir, 150 grammes de gruyère sauce vinaigrette persil et ciboulette hachés. Epluchez le radis coupez-le en rondelles et mélangez-les au gruyère coupé en dés. Arrosez de vinaigrette et saupoudrez d’herbes. Vous pouvez ajouter 1 oignon finement émincé.
Salades de radis noir Pour 4 personnes. Le radis noir peut s’accommoder: Tel quel en salade après avoir été pelé et coupé en rondelles.
On le sert aussi avec du fromage blanc.
Il peut être râpé pour relever une purée de pommes de terre. Pour qu’il soit plus digeste il convient de le faire dégorger au préalable dans du sel -les tranches sont saupoudrées de sel et macèrent 1 heure puis sont rincées-.

Soupe Pelou

Faire cuire les fanes d’une botte radis avec 4 ou 5 pommes de terre. Passer et délayer avec le jus de cuisson saler poivrer muscader. Servir brûlant sur des croûtons rôtis au beurre couverts d’une fine tranche de saucisson à l’ail. Avec toutes ces idées, je pense qu’il ne doit plus vous rester trop de radis dans le réfrigérateur…