Les 10 commandements du cœur

Journée Mondiale du coeur

Alors que les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité dans le monde, avec 17,1 millions de décès chaque année, la Journée Mondiale du cœur fête son 10ème anniversaire. A cette occasion, la Fédération mondiale du cœur propose 10 mesures simples à adopter au quotidien pour prendre soin de son cœur. Particulièrement concernées, les femmes meurent davantage des maladies cardiovasculaires que les hommes

Les 10 commandements du cœur
1. Mangez sain
Suivez la règle simple des 5 fruits et légumes par jour et évitez les graisses saturées (lait entier, beurre, viandes grasses, charcuteries, etc.). Méfiez-vous également des plats préparés, qui contiennent souvent des niveaux élevés de sel.

2 . Soyez actifs
30 minutes seulement d’activité physique au quotidien peuvent aider à prévenir crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. (AVC). Pensez-y !

3. Dites stop au tabac
Le risque de maladie cardiovasculaire sera ainsi réduit de 50% en un an et reviendra à un taux normal.

4. Gardez un poids “santé”
Essayer de conserver un poids santé et sachez que la perte de poids fait diminuer l’hypertension artérielle, le principal facteur de risque d’accident vasculaire cérébral.

5. Évaluez votre risque
Faites un bilan avec votre médecin pour calculer votre risque cardiovasculaire. Cela vous permettra d’élaborer un plan d’action pour prendre soin de votre cœur.

6. Alcool : attention aux abus
Essayez de limiter votre consommation d’alcool. Si elle est excessive, elle peut augmenter votre pression artérielle et engendrer une prise de poids.

7. Travaillez dans un environnement sans fumée
Votre lieu de travail doit être à 100% sans tabac, n’hésitez pas à le rappeler aux collègues qui rechigneraient à respecter l’interdiction.

8. Faites de votre lieu de travail un lieu d’exercice
Prenez les escaliers plutôt que l’ascenseur ou faites une petite promenade pendant l’heure du déjeuner. Encouragez les collègues à vous suivre, c’est toujours plus sympa lorsque l’on est entouré.

9. Aliments : faites le bon choix !
Le midi faites le choix d’aliments plus sains. Si la qualité n’est pas au rendez-vous sur votre lieu de travail, trouvez des lieux proches qui servent des repas équilibrés.

10. Accordez-vous des moments “no-stress”
Même s’il n’a pas été démontré que le stress est un facteur de risque direct, il est en revanche souvent lié au tabagisme, à une mauvaise alimentation et parfois à une consommation excessive d’alcool.

Qui sont quant à eux des facteurs qui aggravent le risque de maladies cardiaques. Pensez à prendre l’air à votre pause déjeuner et profitez de vos pauses pour marcher ou faire des étirements pendant 5 minutes deux fois par jour.

Les femmes ne prennent pas suffisamment soin de leur cœur

D’après la Fédération mondiale du cœur, les maladies cardiovasculaires tuent plus de femmes chaque année que le cancer, la tuberculose, le sida et le paludisme réunis.

“On a trop longtemps dit que les femmes étaient protégées des maladies cardiovasculaires grâce à leurs hormones”, regrette le Professeur Bruckert qui dirige le service d’endocrinologie et de prévention des maladies cardiovasculaires, à la Pitié Salpetrière à Paris.

En France, contrairement à ce que l’on observe chez les hommes, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes.

Près d’un décès féminin sur trois est d’origine cardiovasculaire, ce qui représente près de 80 000 décès par an.

Selon le Pr Bruckert, “cette proportion s’explique par le fait que les femmes vivent plus longtemps et sont donc plus à même d’être concernées par ce type de pathologies”.

Ainsi, chaque année en France, plus de 50 000 femmes sont hospitalisées suite à un accident vasculaire cérébral et près de 20 000 suite à u un infarctus du myocarde.

Diabète, tabac, cholestérol, hypertension, obésité, et sédentarité sont les principaux facteurs de risque majeurs des maladies cardiovasculaires. “La diététique constitue également un élément clé de la prévention des risques.

A long terme, elle a un impact considérable”, ajoute le Pr Bruckert. Il faut donc privilégier un régime alimentaire sain, pauvre en graisses saturées, riche en Oméga 3 et en fruits et légumes.

Les fruits oléagineux comme les amandes peuvent être intéressants car ils peuvent contribuer à diminuer le taux de cholestérol.

“De plus en plus de patients sous-évaluent la gravité des maladies cardiovasculaires”, déplore le Pr Bruckert. Pourtant, elles sont la première source de handicap en France.

De nombreux progrès restent donc à faire dans la prévention, n’hésitez pas à en parler à votre médecin et à lui faire évaluer votre risque.

Sources :
Site internet de la Fédération Mondiale du cœur.
La santé des femmes en France, Ministère de la Santé, 2009
(accessible en ligne).

Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Les dossiers de nos sites amis pour en savoir plus.
Le cœur fragile des femmes
Garder un cœur en pleine forme
Articles de nos confrères pour en savoir plus.
Maladies cardiovasculaires : les facteurs de risque propres aux femmes.

Cocktail Tonique

Ingrédients pour la recette de Cocktail Tonique :

– 1 bulbe de fenouil
– 7 cl de jus d’orange
– 0,5 cl de jus de 1 citron
– 7 cl de jus de carotte sans sucre ajouté

Préparation de la recette de cocktail Tonique.

– Verse le jus de carotte, le jus d’orange et le jus de citron dans un shaker.
– Remue énergiquement quelques secondes.
– Verse dans un verre haut , un verre tumbler.
– Lave et épluche le bulbe de fenouil, prélèves en une partie,
– Essuies le soigneusement.

Les accords mets-vins difficiles

Il y a quelques mets et quelques plats qui sont, dit-on, réfractaires au vin, et c’est souvent à juste raison. Néanmoins, dans la plupart des cas, il existe une ou deux possibilités d’accords. Nous allons donc prendre ces mets un par un et voir avec quels vins nous pouvons cependant obtenir une harmonie acceptable.

La vinaigrette
La vinaigrette est peut-être la seule préparation avec laquelle il est effectivement impossible d’accorder le moindre vin. Donc, si dans un plat la vinaigrette domine, il n’y a plus que deux solutions : de l’eau ou de la bière.

Les crudités
Les crudités sont, en général, justement, marquées par une vinaigrette, dans ce cas il n’y a rien à faire. En revanche, si elles sont servies nature ou accompagnées d’une mayonnaise, la plupart du temps les vins vifs qui accompagnent en général les crustacés vont pouvoir se marier avec les crudités, à savoir le muscadet, le gros plant, l’entre-deux-mers, et autres vins relativement acides, blancs ou secs.

L’œuf 
Pour l’œuf, la situation est un peu particulière, en effet, le blanc d’œuf se marie avec énormément de choses, c’est le jaune qui pose problème. Mais on peut trouver des accords tout à fait convenables avec des vins rosés du sud ayant un peu de corps comme des Bandol ou de jolis Provence rosé. Servis relativement frais autour de 8°, vous verrez que l’accord se passera tout à fait bien.

L’Ail
L’ail, lorsqu’il est employé en grande quantité, est brûlant, mais il est assez facile à accorder avec des vins vifs et très moelleux. Je pense notamment aux Coteaux du Layon, Coteaux de l’Aubance, aux Quart de Chaume, et aux Bonnezaux.

Le fromage blanc et le yaourt
Est-il bien nécessaire de boire du vin avec du fromage blanc et du yaourt, je ne le pense pas. Néanmoins si ces ingrédients sont la base d’une sauce diététique et remplacent l’huile, il suffit de les accorder avec des vins blancs gras et riches comme les Saint Véran, les Pouilly Fuissé ou dans la Loire le Savenières.

Agrumes, citrons, pamplemousse, oranges…
Pour ces fruits, le spectre d’accords se réduit comme peau de chagrin, mais il reste un vin capable de se marier parfaitement bien : il s’agit du vin de paille, qu’il soit du Jura, d’Alsace, des Côtes du Rhône ou d’une autre région où il peut être fabriqué de façon confidentielle.

Anchois
En fait, l’anchois est un faux problème, les grands vins du sud, pas très acides et riches, comme les Bandol blanc, les Coteaux d’Aix blancs, les Côtes de Provence blancs, les Palette ou les Bellet s’accorderont très bien avec l’anchois frais ou mariné. 

Asperge
On entend toujours dire que l’asperge ne supporte aucun vin. Par expérience, je puis affirmer que c’est faux. L’asperge supporte très bien des vins acides, peu élevés en alcool avec un léger sucre résiduel, le meilleur exemple est le Riesling allemand "auslese". "Auslese" indiquant le premier niveau de sucrosité.

Les plats épicés
Ici, il y a deux possibilités :

Si les plats sont vraiment épicés, c’est-à-dire qu’on y trouve le goût de diverses épices comme dans la cuisine setchuanaise, il y a de très grands accords avec des vins blancs secs et très riches comme les Riesling de Trimbach ou d’Ostertag, ou les Pouilly Fumé de Didier Dagueneau ; mais on fait de très belles harmonies avec des champagnes un peu vineux, comme ceux de Bollinger, Krug, Jacquesson, Selosse ou Raymond Boulard. 

Si les plats sont non pas épicés mais relevés, il faut absolument aller vers des vins très moelleux et un peu lourds : les Sauternes par exemple font parfaitement l’affaire.

Cassolette de fruits d’hiver

Recette de cassolette de fruits d’hiver pour 6 personnes

Préparation : 35 minutes
Cuisson : 20 minutes
Difficulté: Facile
Coût: Pas cher

Ingrédients pour la recette de Cassolette de fruits d’hiver.

– 1 rouleau de pâte feuilletée
– 1 œuf battu avec une cuillère à soupe de lait pour dorer la pâte
– 2 poires,
– 2 pommes,
– 2 oranges,
– 3 kiwis,
– 1 gousse de vanille,
– 40 grammes de gingembre frais,
– 3 cuillères à soupe d’Huile d’Olive première pression à froid,
– 100 grammes de sucre en poudre,
– 10 cl d’eau.

Préparation de la recette de Cassolette de fruits d’hiver .

– Fais bouillir l’eau et le sucre, ajoute la gousse de vanille fendue et laisse refroidir.
– Préchauffes le four à 180°C ou th 6.
– Épluches les fruits,
– Coupes les en gros dés. Faites chauffer l’Huile d’Olive dans une poêle, verses les dés de pommes et de poires avec le gingembre râpé.
– Laisses cuire 4/5 minutes à feu doux ils doivent conserver leur forme.
– Répartis les les fruits dans les bols.
– Verses 3 cuillères de sirop vanille et un petit morceau de gousse de vanille.
– Passes un peu d’œuf battu sur le bord de chaque bol.
– Recouvres chaque bol d’un disque de pâte feuilletée découpé dans le rouleau de pâte pré-étalée.
– Badigeonnes la surface d’œufs battus
– Enfournes 20 minutes.

Accompagnes les cassolettes de fruit d’une boule de glace vanille ou de glace caramel.

Quel vin servir avec le foie gras ?

Les accords du vin et du foie gras, vaste programme !

Car il y a loin entre un foie d’oie cru et un foie de canard poêlé, et les vins sont fort différents.

Tout d’abord, foie gras d’oie ou de canard ?
C’est uniquement une affaire de goût. L’oie est plus subtile, tellement parfois qu’elle perd de la sapidité. Le canard est un plaisir plus immédiat.

Quel que soit votre choix, n’hésitez pas à acheter des foies frais de qualité supérieure. Ils seront plus faciles à dénerver, les plus beaux n’ayant aucune manipulation à subir.

Un beau foie gras doit avoir une texture souple, mais ferme.
Une pression du doigt doit permettre de s’enfoncer de quelques millimètres, mais doit rencontrer une résistance et revenir à la forme initiale dès relâchement de la pression.

La couleur doit être uniforme avec le moins possible de vaisseaux apparents.

Une indication géographique protégée est souvent un plus.

Concernant les vins, nous allons procéder par l’exemple à partir de quatre recettes bien différentes.

Découvrez aussi notre dossier recettes consacré au Foie gras.

FOIE GRAS ET SAUTERNES : UN ACCORD MINEUR
J’aimerais, avant toute chose, combattre une idée reçue concernant l’accord qui serait parfait entre foie gras et le Sauternes.

Laissez-moi vous expliquer pourquoi je considère cela comme une hérésie : le foie gras est, comme son nom l’indique, gras.

Le Sauternes est sucré et d’acidité basse. Accorder Foie gras et Sauternes, équivaut en somme à " ajouter du gras au gras ".

Je préfère suggérer, pour obtenir un bon résultat, de suivre la règle suivante :

Plus le plat est gras, plus le vin doit être vif.
Cela permet de trancher et réveiller les arômes.
On peut naturellement choisir un vin avec un peu de sucre résiduel, mais en provenance de régions où l’acidité est importante, ou au moins la minéralité.

Comme une Evidence…de la Nature

Evidence de la nature

Pour cette première newsletter, comment ne pas évoquer un produit qui pour moi me semble plus que révolutionnaire. Et pour cause :
Après un infarctus, il est difficile de retrouver sa jeunesse, son punch, son moral et sa joie de vivre. Je le sais, j’y suis passé. Par la suite, j’ai essayé tant bien que mal de survivre aux aléas de cet accident. Mais ma rencontre avec Évidence de la Nature fut pour moi plus qu’une résurrection, une sorte de deuxième naissance.

Du plus profond désarroi que la médecine appelle « un état dépressif » accompagné des maux que certains connaissent bien, j’ai goûté cet élixir de santé, qui en moins de 3 jours m’a redonné le goût de vivre.
Des mois sans dormir correctement furent gommés en quelques heures. J’avais enfin retrouvé un bon sommeil et donc une bonne récupération. Puis tout s’est enchaîné comme par miracle : les crampes ont disparu, tout comme mon mal de dos et mes angoisses. Le bonheur de vivre m’a de nouveau rempli le corps et l’esprit.

Le moral revenu, ce fut le retour de la joie de vivre, de reprendre mes activités qui s’en sont suivis, comme aux plus beaux jours de ma jeunesse.

Évidence de la Nature, c’est un fait dans ma vie et une réalité dans mon couple.

Le pire dans tous ça, c’est que je ne crois pas aux vertus de toutes ces choses qui sont sensées nous apporter une nouvelle sérénité. Pour une fois, je me suis trompé et Évidence de la Nature m’a transformé. C’est grâce à ce produit que je suis de nouveau d’aplomb pour constamment continuer à transmettre mon savoir au travers d’un site qui, nous l’espérons, vous satisfait tous les jours.

Pierre Marchesseau

Alimentation, plantes et maladie de Crohn

Alimentation, plantes et maladie de Crohn, durant les crises

Afin d’alléger les malaises, on conseille de diminuer la consommation de fibres alimentaires (produits de boulangerie à la farine de blé entier, plusieurs fruits et légumes crus ou non pelés, etc.).

Notons que ces aliments n’ont pas d’effet néfaste en soi sur le tube digestif. Mais les fibres alimentaires, en augmentant le volume des selles, font pression sur la paroi enflammée des intestins, ce qui a pour conséquence d’accroître les troubles digestifs. Quand la crise s’estompe, ces restrictions ne sont plus nécessaires.

S’informer auprès de son médecin, d’une nutritionniste ou d’une association de patients pour en savoir plus sur le type d’aliments à privilégier durant les crises.

Approches complémentaires

À cause de l’imprévisibilité, tant de la survenue des crises que de la durée des périodes de rémission, l’effet thérapeutique des approches complémentaires suivantes est difficile à évaluer. Il est préférable de consulter son médecin avant d’entreprendre tout traitement.

Modifications alimentaires.

En naturopathie, on considère que, puisque la maladie de Crohn fragilise le système digestif, le type d’aliments ingérés a des répercussions sur l’état de santé. On recommande donc d’être attentif aux aliments et aux boissons qui semblent aggraver les symptômes et de les exclure. Cette démarche demande l’aide d’un naturopathe ou d’un diététiste.

Le naturopathe J.E. Pizzorno rapporte que, lors d’études préliminaires, le blé et les produits laitiers figuraient au haut de la liste des aliments les plus souvent problématiques. Par ailleurs, selon lui, il est préférable d’écarter les aliments susceptibles de causer des flatulences et des ballonnements, comme les haricots, les légumes de la famille des choux, les oignons, les agrumes, les boissons gazeuses et le maïs éclaté.

Huiles de poisson et oméga-3.
Une revue systématique publiée en 2005 a recensé 11 études sur l’effet des huiles de poisson pour soulager les symptômes liés à l’inflammation des voies digestives (maladie de Crohn et colite ulcéreuse). L’analyse de l’ensemble des données n’a toutefois pas permis de juger de leur efficacité clinique. En 2009, une revue systématique s’est penchée sur l’utilité des acides gras oméga-3 pour maintenir la rémission chez des personnes atteintes de la maladie de Crohn. Six études ont été analysées et les auteurs ont conclu que les oméga-3 étaient probablement inefficaces.

Probiotiques.
Les probiotiques sont des bactéries utiles qui permettent de restaurer la flore bactérienne naturelle du système digestif. La bactérie Lactobacillus acidophilus en est un exemple. La flore intestinale est souvent perturbée par l’inflammation chronique. Quelques essais préliminaires ayant combiné traitement classique et différents probiotiques ont donné des résultats décevants avec L. acidophilus10-12. En revanche, une revue systématique publiée en 2010 conclut qu’une autre souche de probiotique, Saccharomyces boulardii, semble efficace pour réduire la diarrhée chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn.

Camomille allemande (Matricaria recutita).
La camomille allemande a longtemps été utilisée en préparations médicinales pour les troubles du système digestif (comme la diarrhée et les ulcères gastriques). La Commission E reconnaît son utilité pour soigner la dyspepsie, les gonflements, les flatulences, l’inflammation et les spasmes gastro-intestinaux.Pour les troubles digestifs, elle s’utilise par voie interne sous forme d’infusion, d’extrait liquide ou d’extrait sec.

Boswellie (Boswellia serrata).
La résine de boswellie fait partie de la pharmacopée officielle de l’Inde et de la Chine. La médecine traditionnelle ayurvédique (Inde) lui attribue des propriétés anti-inflammatoires utiles pour le traitement de l’inflammation du tube digestif. En 2001, les résultats d’une étude comparative, mais sans groupe placebo, indiquaient que la boswellie (H15® à raison de 1 200 mg, 3 fois par jour) est aussi efficace, effets indésirables en moins, que la mésalazine, un des médicaments classiques utilisés pour traiter la maladie de Crohn.

Cependant, une nouvelle étude publiée en 2010 et menée sur 108 patients atteints de la maladie de Crohn n’a pas pu prouver l’efficacité d’un extrait de boswellie (le Boswelan) pour maintenir la rémission.Prendre de 300 mg à 400 mg d’extrait de résine standardisé (37,5 % d’acide boswellique) en capsule ou en comprimé, 3 fois par jour.

Formule de Bastyr.
Une préparation composée de plusieurs plantes médicinales et de quelques autres ingrédients (poudre de chou, pancréatine, vitamine B3 et substance duodénale) est recommandée par le naturopathe J.E. Pizzorno afin de soulager l’inflammation qui sévit dans le tube digestif.

Il s’agit d’un vieux remède naturopathique non documenté par des études scientifiques.
Les plantes médicinales suivantes font partie de la recette : la guimauve (Althea officinalis), l’orme rouge (Ulmus rubra), l’indigo sauvage (Baptisia tinctoria), l’hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), l’échinacée (Echinacea angustifolia), la phytolaque d’Amérique (Phytolacca americana), la consoude (Symphytum officinale) et le géranium tacheté (Geranium maculatum). Informez-vous auprès d’un thérapeute dûment formé.

Absinthe
Artemisia absinthium). En 2007, des chercheurs ont évalué les effets d’un traitement adjuvant à base de poudre d’absinthe, une plante aux propriétés médicinales diverses. Quarante personnes atteintes de la maladie de Crohn ont participé à cette étude contrôlée avec un placebo. Deux groupes de 20 sujets devaient prendre, durant 10 semaines, soit la préparation à base d’absinthe (SedaCrohn®) soit un placebo, à raison de 3 capsules 2 fois par jour.

Ces traitements étaient pris en association avec de la cortisone et les médicaments usuels pour la maladie. Après 8 semaines de traitement à l’absinthe, 13 personnes sur 20 ont rapporté une rémission presque complète de leurs symptômes, et aucune dans le groupe placebo. De plus, dans le groupe placebo, 16 personnes sur 20 ont vu leurs symptômes s’exacerber lorsque leur dose de corticostéroïde a été diminuée, contre seulement 2 sur 20 dans le groupe ayant reçu le SedaCrohn®. Bien qu’il s’agisse d’un petit nombre de patients et que les résultats devront être confirmés par d’autres études, cela suggère que l’absinthe améliorerait l’efficacité de la cortisone. En 2010, les mêmes chercheurs ont montré que l’absinthe pourrait agir en diminuant le taux de TNF-alpha, une substance exacerbant l’inflammation chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn.

Sources : passeportsante.net

L’origine de la bûche de Noël

En France, comme dans de nombreux pays, le repas de Noël se termine traditionnellement par la dégustation d’une bûche. Mais savez-vous d’où nous vient cette coutume?

A l’origine, il s’agissait d’une célébration, pas exactement celle de Noël, mais en l’occurrence celle du solstice d’hiver par les païens. Car à l’approche de la période la plus rude de l’hiver, il devenait indispensable de se réchauffer autour du feu. Et pour cela, rien de tel qu’une grosse bûche en bois dur destinée à se consumer très lentement… et ce pendant des jours, jusqu’à l’épiphanie!
Lors de l’allumage par le père de famille, la bûche était bénie à l’aide d’une branche de buis, ou de laurier. Parfois, afin d’exorciser la bûche et de chasser les mauvais esprits, on la bénissait avec du sel. Dans certaines régions de France, afin garantir une bonne vendange pour la prochaine saison de récolte, il n’était pas rare d’arroser la bûche de vin. Autrement plus symbolique, si elle était issue d’un arbre fruitier, la bûche était censée garantir une bonne récolte pour l’année suivante. Autre signe distinctif de bon présage : un feu avec beaucoup d’étincelles signifiait que la moisson pour l’été prochain allait être fructueuse. Souvent, les cendres étaient même conservées afin de protéger le foyer contre la foudre ou les maladies. Parfois, elles accompagnaient même les morts dans leur cercueil.
Selon les régions, les coutumes variaient : en plus de ne pas porter le même nom partout, on plaçait parfois autant de bûches dans l’âtre qu’il y avait de personnes dans la maison.

Par la suite, les traditions ont évolué. Et cela pour plusieurs raisons :
Tout d’abord, la disparition des grands âtres et l’évolution des techniques de chauffage. Également en cause, l’aboutissement du catholicisme et la sacralisation de la bûche qui l’ont plongée au fil du temps vers la représentation symbolique que l’on lui attribue aujourd’hui.
En réalité, il semble que les premières traces de ce délicieux dessert remonte à 1870. D’abord préparée sous forme de génoise fourrée à la crème au beurre, on peut aujourd’hui en trouver de toutes sortes : praliné, allégée, glacée, au pin d’épice, aux marrons, à la pistache… Mais comme toutes les traditions, son origine n’est pas clairement définie. Certains évoquent sa création vers 1834 par un des ouvriers pâtissiers de La Vieille France à Paris, d’autres son invention vers 1945 par un pâtissier de la société Colibri et quelques-uns la tradition d’un "gâteau roulé de Noël" dans la région Poitou-Charentes depuis le 19ème siècle.
Aujourd’hui, la tradition veut aussi que l’on décore la bûche de petits objets en sucre ou en plastique.

Sources :
http://www.restocours.net/Anecdotes/index.htm
http://www.buche-de-noel.info/origine-buche-de-noel.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Buche_de_Noel

Les fromages de la saison d’hiver

A la découverte des fromages savoyards, suisses ou italiens.

Ayant brouté tout le printemps et tout l’été, les vaches produisirent du bon lait avec lequel des artisans amoureux de leur produit firent d’excellents fromages. Non, ce n’est pas le début d’une fable, mais bien ce qui se passe tous les ans dans les alpages. En effet, de juin à octobre, les vaches de montagne produisent un lait de très grande qualité grâce à la flore exceptionnelle de haute altitude.

Les trois grands pays alpins (France, Suisse et Italie) bénéficient d’une longue tradition en la matière. En France, le Beaufort AOC (appellation d’origine contrôlée) est produit sur un territoire qui recouvre la partie haute montagne du département de la Savoie. Affiné de cinq à douze mois minimum, il se déguste donc à contre-saison. C’est donc maintenant qu’on commence à trouver du Beaufort d’été, arrivé à son temps d’affinage optimal, à la pâte plus dure que celui d’hiver et au goût plus prononcé. Fromage sans trou, il ne faut pas le confondre avec son voisin suisse, l’Emmentaler, qui lui aussi bénéficie d’une AOC.

Héritier d’une tradition qui remonte au XIIIème siècle, ce géant – les meules pèsent près de 100 kg – est affiné de quatre à huit mois, voire douze pour l’Emmentaler "des grottes", à l’incomparable arôme de noix. Enfin, en Italie, la Fontina est LE fromage de la vallée d’Aoste, présent sur toutes les tables et dans nombre de recettes valdotaines. Bénéficiant d’une appellation d’origine protégée (AOP), il présente une pâte souple et moelleuse, intensément parfumée, avec des trous typiques dispersés dans la meule. C’est le fromage de montagne par excellence. Avec le retour du froid, c’est le moment idéal pour se faire une soirée fromages et comparer ces trois montagnards. Petite revue de détail et idées de recettes.

Le Beaufort
Bénéficiant d’une AOC depuis 1968, le Beaufort est produit sur un territoire qui recouvre la partie haute montagne du département de la Savoie, à l’intersection entre les Alpes du Nord et du Sud. Selon la période de production laitière, on distingue le Beaufort, produit des vaches redescendues à l’étable pour l’hiver, généralement très doux ; le Beaufort d’été, issu des productions laitières de juin à octobre inclus à la pâte plus jaune et aux arômes plus prononcés ; et le Beaufort "chalet d’alpage", le plus rare (seulement 330 tonnes par an). Si celui-ci est fabriqué aussi pendant la période dite des 100 jours, de juin à octobre lorsque les vaches paissent dans les alpages, sa fabrication doit elle s’effectuer au-dessus de 1.500 mètres d’altitude, deux fois par jour, selon les méthodes traditionnelles en chalet d’alpage, avec le lait chaud de la traite qui doit provenir d’un seul troupeau. Comme celui d’été, le Beaufort "chalet d’alpage" a une pâte généralement plus colorée et des arômes plus affirmés qui se dissipent lentement en bouche.

Affiné de cinq mois minimum à douze mois, le Beaufort se déguste donc à contre-saison : c’est maintenant qu’on commence à trouver du Beaufort d’été, qui arrive à son temps d’affinage optimal. Pour le choisir, il faut faire attention à se ce que sa croûte soit bien lisse, tout comme à l’aspect de sa pâte dans laquelle il ne doit pas y apparaître de trous "plus gros qu’un œil de perdrix" … Il se déguste en tartine avec une confiture de myrtille, en soufflé aux girolles accompagné d’un Chignin ou d’un Apremont.

Soufflé aux girolles et au Beaufort
Ingrédients (pour 4 personnes) : 250 gr de girolles, 50 g de Beaufort, 3 cuillères à soupe de farine, 3 cuillères à soupe de beurre, 2 cuillères à soupe d’huile, 1 verre et demi de lait, 3 œufs, ail, persil, sel et poivre.
Préparation : éplucher et laver soigneusement les girolles. Les hacher grossièrement. Mettre l’huile à chauffer dans une poêle. Faire cuire les girolles à feux doux avec une gousse d’ail écrasée et une cuillère à café de persil hacher. Saler et poivrer.
Pendant que les champignons cuisent, faire une béchamel épaisse : bien mélanger le beurre et la farine. Faire bouillir le lait et l’ajouter à la préparation. Incorporer le Beaufort râpé et les girolles. Ajuster l’assaisonnement.
Battre les blancs d’œufs en neige très ferme. Ajouter les jaunes un à un à la béchamel hors du feu pour qu’ils ne cuisent pas. Mélanger à l’ensemble les blancs d’œufs en neige très délicatement.
Beurrer légèrement un moule à bord haut. Verser le mélange et faire cuire à four moyen pendant 25 mn environ.

La Fontina
En vallée d’Aoste, en Italie, la fabrication de la Fontina est une tradition vieille de plusieurs siècles. Le terme "fontina" apparaît pour la première fois en 1717 dans un document des moines de l’hospice du Grand Saint-Bernard. Bénéficiant d’une appellation d’origine protégée (AOP), la Fontina est exclusivement produite en vallée d’Aoste. En effet, ce n’est que sur cette terre que la combinaison entre fleurs, herbes et eau confère au lait de vache un parfum si particulier. La fabrication des meules est suivie avec beaucoup de soin pour assurer leur affinage dans des caves creusées dans la roche. La croûte, compacte de couleur marron clair ou foncé selon les conditions de maturation et d’affinage, doit être enlevée au moment de la consommation. Ave sa pâte souple et moelleuse intensément parfumée, avec des trous typiques dispersés dans la meule, la Fontina excelle parmi les fromages de montagne. Roi de la cuisine valdotaine, il est l’ingrédient principal de la "fonduta", la fondue présente à la carte des restaurants locaux. Il accompagne aussi la polenta, les différents potages caractéristiques de chaque vallée, ou encore les gnocchis, inimaginables sans Fontina. C’est d’ailleurs un des éléments clés de la cuisine du chef du relais et châteaux L’Hermitage, au pied du Mont Cervin, qui nous offre une de ses recettes savoureuses.

Filet de bœuf au thym citronné et céleri
Ingrédients (pour 4 personnes) : 250 gr de filet de bœuf coupés en 4 médaillons, ¼ de cuillère à thé de sel, 2 petites branches de céleri, finement émincées prises dans le cœur, 250 gr de Fontina, coupés en tranches, quelques belles pluches de céleri.
Marinade : 2 cuillère à soupe de vin rouge, 2 cuillère à thé d’huile de colza ou d’huile végétale, 1 cuillère à thé de moutarde, 2 cuillères à thé de thym citronné.
Préparation : Mélanger les ingrédients de la marinade dans un récipient creux. Y déposer les médaillons de filet de bœuf, recouvrir et laisser mariner pendant 10 mn au réfrigérateur. Au moment de les déposer dans de petits poêlons, saler les médaillons, et les faire griller légèrement au four. Recouvrir de céleri émincé, ajouter la Fontina et laisser fondre. Garnir de pluches de céleri au moment de servir bien chaud.

L’Emmentaler
Originaire de la vallée de l’Emme, dans le canton de Berne, le plus célèbre et imposant fromage suisse est né au XIIIe siècle, époque durant laquelle ce géant de près de 100 kg permettait de stocker du lait pour l’hiver. En effet, il faut près de 1.200 litres de lait, cru exclusivement et sans additif, pour fabriquer une meule d’Emmentaler ! Aujourd’hui fabriqué dans une grande partie de la Suisse alémanique, l’Emmentaler est affiné en caves quatre mois minimum. Héritier d’une tradition suisse, il est reconnaissable à ses grands trous, de la taille d’une cerise. C’est d’ailleurs le seul fromage suisse à trous. Bénéficiant d’une appellation d’origine contrôlée, l’Emmentaler peut être "classic", au léger goût de noisette, "réserve" ou "des grottes". Si le "classic" est affiné de quatre à huit mois, le "réserve" est issu des meilleures meules, sélectionnées au bout de quatre mois de maturation. Elles subissent des soins extrêmement attentifs dans les caves. La maturation de huit mois donne à ce fromage un goût légèrement plus prononcé que celui de l’Emmentaler AOC classic. Quant à l’Emmentaler des grottes ou "Höhlengereiften", il est vendu après douze mois d’affinage dont six passés dans des caves "grottes" creusées dans le grès tendre. Il se reconnaît à la patine marbrée noire-brune de sa croûte, naturellement due à sa longue exposition à l’air humide, frais et surtout fortement minéralisé de la grotte. Cet Emmentaler possède un arôme incomparable de noix et une finesse de pâte tout à fait étonnante.

Moelleux de pommes de terre au cœur d’Emmentaler AOC
Ingrédients : 100 g d’Emmentaler AOC, 50 g de crème liquide, 50 ml de vin blanc, 200 g de purée de pommes de terre (pas trop épaisse), 2 œufs, 100 g de farine, 100 g de crème épaisse, 1 gousse d’ail, persil haché, sel et poivre.
Préparation : dans une casserole, faire chauffer la crème et le vin blanc. Ajouter l’Emmentaler râpé et mélanger jusqu’à l’obtention d’une crème onctueuse. Saler, poivrer, ajouter l’ail haché et du persil selon son goût. Verser cette crème dans 6 moules à muffins souple. Attendre le refroidissement complet et placer au congélateur 4 heures.
Fouetter la purée avec les jaunes d’œufs. Ajouter la crème, la farine et du persil. Saler et poivrer. Préchauffer le four à 200°C (th. 7). Monter les blancs d’œufs en neige avec une pincée de sel. Les incorporer délicatement à la préparation de pomme de terre. Verser cette pâte dans 6 ramequins beurrés et farinés en les remplissant aux 3/4. Placer un insert de fromage surgelé et couvrir du restant de pâte. Mettre 10 mn au four. A la sortie, attendre 5 mn, démouler et servir aussitôt.

Pas de bon ouvrier sans bons outils…
"Les saveurs et les parfums des fromages changent, en partant de la périphérie de la forme vers le centre. Pour savourer le fromage dans toutes les variantes de goût, il faut avoir des lames appropriées en fonction du type de dureté de la croûte et de la pâte", expliquent les couteliers Anna et Gian Franco Gasparini. Partant de ce principe, la célèbre maison italienne Alessi a imaginé deux sets de couteaux spécifiquement conçus pour les fromages à pâte molle et les fromages à pâte dure. Née de la collaboration d’Alessi avec la coutellerie d’Andrea Berti de Scarperia, qui préserve dans un village de l’Apennin toscan une tradition antique de couteliers, chaque lame porte en gravure les initiales de la personne qui les a réalisé. Baptisé "La Via Lattea", cet ensemble comprend aussi le "Guide pour la coupe et la dégustation des 35 fromages d’appellation d’origine contrôlée italiens et des fromages excellents d’Europe".
263 euros pour le set pour les fromages à pâte dure, 230 euros pour celui pour les fromages à pâte molle.

Connaissez-vous les atouts nutritionnels des pistaches ?

Pistaches

Depuis quelques années, de nombreuses études scientifiques ont permis de mieux connaître les atouts nutritionnels des pistaches.
Généralement dégustées à l’apéritif, les pistaches peuvent être également consommées toute au long de la journée en raison de leurs multiples bienfaits sur l’organisme.

Testez donc vos connaissances sur les pistaches à l’aide de ce quizz

…et découvrez pourquoi les pistaches sont bonnes pour vous !

Les pistaches sont l’une des noix les plus riches en nutriments – Vrai ou Faux ?

VRAI – 30 grammes de pistaches représentent environ 170 calories et plus de 30 vitamines,
minéraux et phytonutriments dont des vitamines B6 et B1, du cuivre et du manganèse, du
potassium et du phosphore.
Les pistaches apportent plus de potassium que les autres arbres à noix. Une portion de
pistaches contient la même quantité de potassium que la moitié d’une banane.

Les pistaches sont l’une des noix les plus riches en fibres – Vrai ou Faux ?

VRAI – 30 grammes de pistaches contiennent 3 grammes de fibres ; c’est-à-dire plus que la
plupart des autres arbres à noix.
Une portion de noix de cajou = 1 gramme de fibres
Une portion de noix = 2 grammes de fibres

Les pistaches comportent plus de 10 antioxydants différents – Vrai ou Faux ?

VRAI – Les pistaches contiennent plus de 10 antioxydants différents tels que le resveratrol, la lutéine, la quercetin, et la naringenin. Les antioxydants contribuent à la prévention contre la détérioration des cellules du corps. Les pistaches comportent d’ailleurs, davantage d’antioxydants qu’une tasse de thé vert ou que d’autres fruits secs tels que les amandes ou les noix de cajou.

Les pistaches sont source de « bon » gras – Vrai ou Faux ?

VRAI – Les pistaches contiennent près de 90 % de bons acides gras insaturés et aucun acide
gras trans. De plus, selon une étude récente, 40 à 75 g de pistaches par jour aurait un effet
bénéfique dans la prévention des risques liés aux maladies cardiovasculaires en réduisant le taux de mauvais cholestérol tout en boostant le taux de bon cholestérol.

Sources: santepistache.com

Les probiotiques, le dernier truc à la mode en alimentation?

Les probiotiques, le dernier truc à la mode en alimentation?
Bien plus que cela. On parle plutôt ici d’une petite révolution…

Le potentiel thérapeutique de ces « bonnes bactéries » fait désormais l’unanimité dans la communauté scientifique.

Et on n’a pas fini d’y trouver de nouvelles applications, qui dépasseraient ses vertus sur le système digestif.
D’où leur popularité grandissante, tant auprès des chercheurs et des praticiens de la santé que du grand public.

C’est du moins la conclusion qu’on peut tirer de la quatrième édition du Symposium sur les probiotiques. L’événement a réuni à Montréal une quinzaine des plus grandes sommités mondiales en matière de probiotiques, attirant ainsi un vaste auditoire de spécialistes du domaine de la santé et de la nutrition, de même que des représentants de l’industrie agro-alimentaire.
À l’instar de plusieurs conférenciers invités, le Dr Philippe Marteau, président d’honneur du Symposium et hépatogastroentérologue de renommée internationale, a rappelé que l’efficacité des probiotiques est d’ores et déjà démontrée pour la prévention de certains types de diarrhée.

Les preuves s’accumulent aussi quant à leur utilité pour de nombreuses affections liées à la régulation du système immunitaire comme les allergies et les maladies inflammatoires de l’intestin.
Autre piste digne d’intérêt : les infections respiratoires.

Toutefois, avant de mettre au point des traitements, les chercheurs doivent mieux comprendre comment agissent les probiotiques dans l’organisme, selon lui.

L’hypothèse la plus souvent avancée est celle de l’« exclusion compétitive » : les « bonnes bactéries » (les probiotiques) se battent contre les « mauvaises bactéries » porteuses de maladies pour obtenir le même espace dans l’intestin.

Un peu comme si 1 500 personnes se bousculaient à la porte d’une salle de spectacle de 150 places… « Les microbes ne s’aiment pas entre eux », a simplifié le Dr Marteau.
Le Dr Marteau a aussi lancé une mise en garde contre la tentation d’extrapoler les effets d’une bactérie donnée à une autre bactérie de la même famille (voir encadré), un thème repris par plusieurs spécialistes au cours du symposium.

À ce sujet, le Dr Richard Fedorak, spécialiste des maladies inflammatoires de l’intestin, a présenté un exemple très concret concernant l’efficacité de différents probiotiques sur la rémission de la pouchite Une étude clinique ayant utilisé la bactérie Lactobacillus GG avait conclu à son inefficacité. Par la suite, deux recherches cliniques effectuées avec le produit VSL#3, un cocktail de huit bactéries différentes, ont obtenu des taux de rémission de 85 % à 90 %!

Quelques info: 100 000 milliards de bactéries

Dans un organisme sain, le tube digestif est colonisé par environ 100 000 milliards de bactéries appartenant à 400 espèces différentes.

De 30 à 40 espèces de ces bactéries représentent 99 % de la flore qui forme un écosystème stable essentiel au maintien d’une bonne santé.

Une infection, une maladie ou une déficience du système immunitaire peuvent déséquilibrer cet écosystème, mais c’est probablement la prise d’antibiotiques qui constitue l’agression la plus virulente.

source: passeportsante.net

Macarons aux châtaignes

Macarons aux châtaignes pour 8 gastromomes

Préparation : 35 minutes.
Cuisson : 15 minutes.
Difficulté : Facile.
Coût : Peu onéreux.

Ingrédients pour la recette Macarons aux châtaignes.

– 250 grammes de purée de châtaignes,
– 300 grammes de farine de blé,
– 200 grammes de miel,
– 2 oeufs,
– 100 grammes de beurre fondu,
– 2 gousses de vanille.

Préparation de la recette Macarons aux châtaignes.

– Préchauffe le four à 200°.
– Pour obtenir la purée de châtaignes, fais les cuire dans de l’eau vanillée, mixe-les.
– Mélange à cette purée la farine, le miel, les oeufs et le beurre fondu.
– Laisse reposer 15 minutes. Étale la pâte au rouleau sur 1 cm d’épaisseur.
– Mets la pâte dans un moule beurré et légèrement fariné.
– Mets à four chaud, dès que la pâte est cuite 12 minutes, découpe les macarons à l’emporte-pièce.