Pagre commun

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PAGRE COMMUN – Encore un poisson aux identités multiples.

Il convient de parler de poissons au pluriel. En effet elles regroupent plusieurs espèces différentes. On les rencontrent dans les zones proches du littoral et sont souvent capturées par chaluts pélagiques ou de fond. Il existe une réglementation concernant les tailles minimales de capture. Il est important pour le consommateur de connaitre les caractéristiques de chaque poisson. Les prix variant, certaines sont plus recherchées que d’autres.

La dorade grise est bleu foncé ornementé de lignes longitudinales de couleur jaune doré. Elle est dépourvue de tâches sombres.
Taille commerciale: entre 23 et 40 cm.
La dorade royale est argentée et rehaussée de bandeau frontal doré. Elle présente une tâche noire au dessus des ouies.
Taille commerciale: entre 20 et 50 cm.

La dorade rose est rougâtre et présente une tâche noire à l’origne de la ligne lattérale partant au dessus des ouies. Taille commerciale: entre 25 et 50 cm.

Dans la famille des dorades, le griset est sans doute le plus commun, sa consommation a augmenté spectaculairement ces dernières années.

La production des dorades est de l’ordre des 700 tonnes (avec l’aquaculture).
Les régions appréciant le plus la dorade sont le Sud-Est et le Centre Ouest.D

Noms communs :
‘ Griset (Dorade Grise)
‘ Dorade Royale
‘ Pageot Rose (Dorade Rose)
Noms latins :
‘ Spondyliosoma cantharus
‘ Sparus aurata
‘ Pagellus bogaraveo
Ordre : Perciformes
Famille : Sparidés
Production 1993 (hors aquaculture) :
‘ 2866 tonnes
‘ 290 tonnes
‘ 83 tonnes
Principaux quartiers maritimes :
‘ Boulogne, Port-en-Bessin, Granville,
Cherbourg
‘ Hendaye, Quiberon, St Jean de Luz,
Sète
‘ La Turballe, St Gilles Croix de Vie, Concarneau, Lorient
La dorade, on l’adore !

Oursin

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L’hérisson des mers

Quand nous sommes allés sur la plage du Tréport, nous avons trouvé des fossiles d’oursin.Voici comment ils se sont formés : ces oursins vivaient il y a 100 millions d’années. Au bout d’un temps plus ou moins long, la coquille des oursins morts qui s’est déposée au fond de l’eau se remplit de silice cristallisée. Cette coquille est

Voici comment ils se sont formés : ces oursins vivaient il y a 100 millions d’années. Au bout d’un temps plus ou moins long, la coquille des oursins morts qui s’est déposée au fond de l’eau se remplit de silice cristallisée. Cette coquille est ensuite dissoute par les eaux d’infiltration et l’on trouve un moulage de l’intérieur de la coquille. Nous avons trouvé un oursin aplati de l’ère tertiaire il y a 60 millions d’années et un oursin de la craie de l’ère secondaire il y a 130 millions d’années.Les oursins rouges géants Strongylocentrotus franciscanus sont des créatures de couleur vive, allant de rouge à bourgogne foncé, qui broutent sur le fond en s’y deplaçant lentement. Ces animaux grattent et déchiquetent littéralement les végétaux qui se trouvent sur le fond de la mer à l’aide de leur gueule à plusieurs mâchoires sous leur face inférieure.
Les oursins appartiennent au groupe des invertébrés marins nommés échinodermes, ou “animaux à peau munie d’épines”, et sont proches parents des concombres de mer et des étoiles de mer. Leur corps sphérique est enfermé dans une coquille dure, le “test”; cette coquille est complètement recouverte de piquants acérés. L’oursin rouge géant est une grosse espèce dont le diamètre du “test” peut dépasser 16 cm et la longueur des piquants peut atteindre 8 cm. On le retrouve dans la plupart des habitats infratidaux rocheux de la Colombie-Britannique, dans la zone se situant tout juste en deça de la laisse de basse mer jusqu’à environ 90 m. Il préfère les fonds rocheux où se trouvent en quantité les algues et le varech dont il s’alimente. Il évite les zones rocheuses exposées à l’action violente des vagues et les fonds où il y a présence de sédiments, tels du sable, de la vase et du gravier.

Reproduction et croissance de l’oursin

Dans le sud de la Colombie Britannique, la période du frai de l’oursin rouge géant atteint son maximum entre juin et septembre et se caractérise par la libération des oeufs et du sperme dans l’eau, milieu ou s’effectue la fécondation. Les groupes d’oursins d’un même endroit ont tendance à frayer au même moment, les individus agissant de façon synchrone. Les oeufs fécondés se transforment en larves planctoniques qui se laissent descendre au fond où elles se transforment en de minuscules oursins juvéniles. Ce renouvellement de la population, que l’on appelle “recrutement”, s’effectue annuellement dans les eaux locales. Les jeunes individus doivent se cacher des prédateurs et bon nombre trouvent refuge sous les piquants des adultes dont le diamètre reconnu lors du “test” est d’au moins 9,5 cm. Les jeunes oursins quittent leur abri quand ils atteignent un diamètre d’environ 4 cm et se déplacent librement sur les fonds rocheux à la recherche de leur nourriture. Ils deviennent adultes lorsque leur diamètre est d’environ 5 cm; la taille de prise légale de 10 cm est atteinte après 4 ou 5 ans. Ces oursins peuvent vivre de 7 à 10 ans.

Habitudes alimentaires et prédateurs

Les oursins rouges géants broutent les argues et le varech fixés où à la dérive. Ils possèdent des mâchoires spéciales munies de cinq dents chacune, ce qui leur permet de dévorer les végétaux. Les oursins forment souvent des colonies qui peuvent dénuder les rochers de toutes leurs grandes argues. De telles zones dénudées sont cependant généralement bien délimitées et relativement peu nombreuses le long de nos côtes.

Les oursins sont la proie de certaines étoiles de mer et de certains crabes; les plus gros individus semblent mieux protégés de la prédation, sans doute à cause de leur taille, et ont donc peu de prédateurs. Les loutres de mer font cependant exception; ces mammifères marins voraces s’attaquent même aux plus gros oursins qu’ils brisent sur des pierres afin d’en dévorer le contenu.

Pêche

Dans le sud de la Colombie-Britannique, on enregistre les débarquements d’oursins rouges géants depuis 1972; les chiffres sont présentés en tonnes métriques (t) dans le tableau 1. Les débarquements ont fortement fluctué et l’intérêt porté à cette pêche s’est grandement accru depuis 1982. Les oursins sont pêchés dans moins de 18 m d’eau par des plongeurs qui utilisent des râteaux à main pour les cueillir. Ils les placent ensuite dans de grands sacs en treillis qui sont périodiquement remontés au bateau. Les zones les plus exploitées comprennent la côte est de l’île Vancouver et les îles proches, du détroit de la Reine-Charlotte à la region de Victoria en passant par le détroit de Georgie. L’oursin rouge géant est aussi pêché le long de la côte ouest et tout juste au nord de l’île Vancouver. Des stocks importants, non exploités encore, se retrouvent aussi le long de la côte nord de la Colombie-Britannique.

On ne consomme que les organes sexuels des oursins, les gonades males ou femelles. Le meilleur produit est obtenu des oursins pêchés entre octobre et mai, après quoi la qualité baisse, les oursins commençant à frayer. Les producteurs brisent le test et placent les gonades dans des plateaux peu profonds qui sont expédiés au Japon. Les gonades doivent arriver sur le marché japonais fraîches et en excellent état car on les consomme crues, généralement comme accompagnement de sushi. Le marché canadien de l’oursin rouge est peu important.

Gestion

Les gestionnaires ont limité l’effort de pêche afin de restreindre la récolte tant que les stocks locaux ne seront pas mieux connus. La pêche est interdite en été pour empêcher la capture des oursins après le frai, quand leur qualité est faible. Seuls les oursins dont le diamètre du test est d’au moins 10 cm peuvent être légalement capturés et il existe des contingents dans chaque zone. Bon nombre de ces règlements sont revisés à mesure que les gestionnaires accroissent leurs connaissances des stocks locaux et que les

producteurs sont plus au fait des marchés. Les pêcheurs d’oursins doivent détenir un permis spécial et ils sont tenus de présenter un registre des prises. Cette mesure permet de contrôler les résultats de la pêche en cours de saison. Sauf à l’intérieur des parcs nationaux, aucune limite de prise n’est actuellement imposée aux plongeurs qui pêchent l’oursin à des fins non commerciales.La fécondation et les premiers stades de la formation d’un embryon peuvent être observés facilement chez l’oursin. En effet, les gamètes femelles (ovotides de grande taille) et mâles (spermatozoïdes flagellés) sont émis à l’extérieur et la fécondation se réalise dans l’eau de mer.

Ormeau

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ORMEAU – L’oreille de mer

L’ormeau est un mollusque connu pour sa coquille si particulière, si belle aussi et qui sert le plus souvent de cendrier ou de décoration dans les vitrines, quand elle est grosse, elle est le plus souvent en provenance des mers chaudes.

L’ormeau est appelé dans certaines régions “oreille-de-mer”, ou ormier dans la Manche.

La partie comestible s’apparente à un muscle épais d’un demi à un centimètre, remplissant la coquille.

Dans nos régions il se ramasse à partir de 9 centimètres de largeur et peut atteindre de 14 à 18 cm, région de Bréhat, marée de juillet 1963, malheureusement des pêcheurs à pied d’occasion, imbéciles de surcroît et de toute façon inconscients, l’ont souvent ramassé à partir de 3 ou 4 cm, entraînant sa raréfaction.

Ce phénomène fut aggravé par les pêcheurs “à bouteilles”, prédateurs sans foi ni loi, qui détruisent aussi les populations d’araignées, de homards et autres crustacés.

Bref, ici comme ailleurs, la bêtise humaine et l’appât du gain sont incommensurables.

l’ormeau, décollé de sa coquille et débarrassé des parties noires et jaunes, est battu longuement à l’aide d’un rouleau à pâtisserie ou d’un marteau à viande.

Il est ensuite poêlé à la manière d’une escalope, légèrement aillé et persillé.

Un délice, malheureusement devenu trop rare et surtout très onéreux.

ORMEAU – gastéropodes

Les gastéropodes sont des mollusques comme les coquillages ou les céphalopodes.

Ils se caractérisent par un pied musculeux qui leur sert à se déplacer.

Il existe deux grands types de gastéropodes : les prosobranches (branchies à l’avant) qui possèdent une coquille torsadée, et les opisthobranches avec les branchies à l’arrière (souvent nues) et sans coquille.

Il fait jusqu’à 13 cm et 300 g. Un alignement de perforations caractéristiques de l’animal permet de l’identifier à coup sûr.

L’extérieur de la coquille est gris ou brun et l’intérieur couvert d’une belle nacre utilisée en joaillerie.

Il s’accroche aux pierres surtout à leur face inférieure de la zone des laminaires à 20 m de fond limite des algues dont il se nourrit.

Il est commun depuis la Manche jusqu’à la Méditerranée.
C’est un animal comestible et rare du fait d’un trop grand braconnage.

Nom latin : Haliotis tuberculata
Nom usuel : Ormeau, oreille de neptune
Nom breton : Ourmel

Ombre commun

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OMBRE COMMUN – HISTOIRE

Ombre commun, en latin le Thymallus thymallus d’après Linné, 1758 est de la famille des Salmonidés-Thymallidés
On les connait selon les régions sous les autres noms de porte-étendard, porte drapeau, ombret, jeune ombre, oumbre, umbra. A l’étranger on les appelle les Grayling en GB et les Asche en All. L’ombre commun est un poisson fusiforme, élancé. Le corps est recouvert d’écailles de grande taille et parsemé de mélanophores.

La nageoire dorsale caractéristique, de couleur vive, est haute et très développée parfois nommée étendard. La bouche, en position infère, est petite. L’ensemble de ces caractères différencient nettement l’ombre des autres salmonidés comme la truite et l’omble au point d’en faire une famille à part (Banarescu, 1964 ; Persat, 1976).
La coloration de la robe est très variable, suivant les milieux et les conditions physiologiques des individus, pouvant aller du gris plus ou moins foncé au brun vert plus ou moins bronzé.
Taille : Elle est souvent comprise entre 30 et 35 cm. rare : 55cm Poids : 300/400 grs jusqu’à 1,6 kgs en France et 2,5 kgs en Yougoslavie.

L’ombre est un poisson grégaire qui fréquente les eaux claires et fraîches, la température de 18°C semble être un seuil important pour cette espèce, des températures de 23 à 24°C sont des limites physiologiques. La reproduction a lieu de mars à mai pour des gammes de températures comprises entre 8 et 11°C. L’âge de la maturité sexuelle peut varier, de deux à trois ans. La durée d’incubation des oeufs est de l’ordre de 3 à 4 semaines.
Son régime alimentaire est constitué d’invertébrés larves et adultes d’insectes, crustacés…

La répartition de l’ombre a été étudiée en détail par Persat (1976).
Cette espèce est autochtone dans le bassin du Rhin, du Rhône et, d’une façon encore inexpliquée, dans la Loire. Dans son aire d’origine la situation est très variable, mais cette espèce est souvent menacée.
Des introductions récentes dans les Bassins de la Seine, de l’Aube, de l’Yonne, de la Marne de l’Huisne etc. ont permis à cette espèce d’étendre son aire de répartition, des reproductions naturelles étant signalées.
Cette espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prises dans le cadre d’un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).
Il ne devrait se pêcher qu’à la mouche du fait des ravages occasionnés par sa pêche au coup. L’ombre mord trop facilement sur des esches animales surtout des larves aquatisues.
L’ombre jeune a une coloration très différente de l’adulte.

Mulet

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MULET – HISTOIRE

Mulet cabot, mulet lippu ,mulet porc, mulet sauteur, mulet labéon, mulet doré.
Autre dénomination de vente admise : Mulet. Anglais: mullets. Espagnol : lisas. Italien muggin. Mugil cephalus Chelon labrosus liza ramada – Liza saliens – Oeudalechilus labeo- Liza aurata- Ils sont de la classe des osteichthyens de l’ordre des perciformes de lafamille des mugilidés.

Caractères distinctifs:
les nageoires pelviennes sont insérées nettement en arrière de l’origine des pectorales. Les dorsales sont courtes et nettement séparées l’une de l’autre, la première ne comporte que 4 forts rayons épineux. La tête aplatie porte une petite bouche transversale où les dents sont toutes petites ou absentes. Les mulets sont d’une couleur gris plombé. Il existe 6 espèces sur nos côtes, assez difficiles à distinguer les unes des autres.
Confusions possibles: Les mulets pourraient être confondus avec le bar qui a une forme et une coloration comparable. Cependant, contrairement aux mulets, ce dernier possède une grande bouche et une ligne latérale bien visible.
Maturité sexuelle : Les mulets acquièrent leur première maturité sexuelle au cours de leur troisième année chez les mâles 24 à 25 cm et leur 4ième année chez les femelles.
Taille minimale autorisée : 20 cm en Méditerranée
Entier
1 1 kg et plus
2 500 g à 1 kg exclu
3 200 g à 500 g exclu
4 100 g à 200 g exclu

MULET – SAVOIR ACHETER

Agréable quand des spécimens de un ou deux kilos sont dans les parages, la traque du mulet intéresse la majorité des pêcheurs. En Bretagne sud, c’est un poisson très commun que l’on rencontre à la belle saison. L’agachon reste la meilleur technique, voire la prospection des ragues à marée basse.

Fiche d’identification :
Famille des mugilidés.
Tête large et aplatie.²+
Lignes longitudinales sombres.
Lèvre supérieure épaisse.
2 nageoires dorsales.
Dos grisâtre, flancs argentés.
Taille : 40-60 cm
Profondeur : 0-5 m à 20 m.
Espèces proches : Il existe sur nos côtes 6 espèces de mulets ou muges , très difficiles à différencier.

Le mulet est un habitué des eaux côtières, des petits fonds, des digues et autres enrochements, des proximités des ports. En Bretagne, l’époque du mulet par excellence est l’automne, lorsque de grosses concentrations de poissons viennent à la côte se reproduire. Il y en a alors partout. En banc, les mulets sont plutôt près de la surface.
Le mulet se chasse essentiellement à l’agachon, très souvent par petits fond. Il faut choisir une zone particulièrement propre, bien brassée et loin des sources de pollution, ce qui garantit au mulet une qualité de chair intéressante au plan culinaire.En général, ce poisson n’exige pas un agachon aussi affûté que celui exigé pour prendre un bar. Ajustez votre tir derrière la tête, et évitez ainsi un tir dans le flanc où la chair est fragile.

Morue commune

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Souvenirs Morues et cabillauds.

Pêcheurs d’Islande. Leurs histores et leurs légendes appartiennent à l’histoire de la pêche et à l’histoire du monde. Le Cabillaud ou la morue ont des origines des vies antérieurs, des mers, ou océans. Leurs vies se déroulent avec leurs habitudes et leurs dangers. Les pêcheurs le savent, ils les guettent chaque pays à son territoire de pêches, lieux qui ont posés bien des déboires aux uns et aux autres.

Autres dénominations de vente admises :
cabillaud frais ou surgelé, morue salée Anglais : Atlantic cod.
Espagnol : Bacalao del atlantico
Italien : Merluzzo bianco
En latin le Gadus morhua morhua de la classe des osteichthyens de l’ordre des gadiformes de la famille des gadidés.
Caractères distinctifs : Il possède
3 nageoires dorsales, 2 nageoires anales, des nageoires pelviennes n’atteignant pas l’anus, 1 ligne latérale colorée de blanc, 1 long barbillon mentonnier.
Confusions possibles: Les jeunes peuvent être confondus soit avec de gros merlans, soit avec des lieus de même taille. Ils se distinguent du merlan par la présence du long barbillon mentonnier, par la coloration blanche de la ligne latérale et l’absence de tache noire à l’aisselle des pectorales. Ils se distinguent du lieu par la présence du barbillon mentonnier, par la proéminence de la mâchoire supérieure par rapport à la mâchoire inférieure.
Maturité sexuelle:
La morue acquiert sa maturité sexuelle au cours de sa 2ème ou 3ème année pour les mâles (53 cm) et de sa 3ème ou 4ème année pour les femelles (59 cm).
Taille maximale : 1,80m
Taille commune : 50-90cm
Taille minimale autorisée :35cm en Mer du Nord, Manche et Golfe de Gascogne
Poisson vidé ou entier. Entier, plein, Etêté, vidé, Prêt à cuire, Filet, Darne, Pavé.
La morue fraîche c’est du Cabillaud.
Nom commun : Morue ou cabillaud
Production 1993 : 16 158 tonnes
Principaux ports : Concarneau, Boulogne, Lorient.

Le cabillaud ou morue est connu depuis le Moyen-Age, mais c’est au XVII ème siècle que cette espèce connaît son essor après l’installation des pêcheurs français à St-Pierre-et-Miquelon,donnant ainsi à la grande pêche son envol. Le cabillaud a été pendant longtemps le premier poisson consommé par les français et considéré par les surgélateurs comme la seule espèce permettant d’être traité en pané, en sauce ou au naturel.
Le cabillaud est un poisson de mer salé et migrateur qui vît en bancs dans les eaux de l’Atlantique Nord entre 2
et 10°C.Le cabillaud est capturé au chalut de fond, au chalut pélagique et un peu à la ligne. Il intéresse de nombreux ports français de Dunkerque à La Rochelle.La pêche au cabillaud est très réglementée. Aujourd’hui les bateaux français n’ont plus accès aux eaux traditionnelles du Canada et de St Pierre et Miquelon. En 1994, le quota accordé à la France a été de 24 130 tonnes dans les eaux de l’Union Européennes et de Norvège Sud, auquel il faut ajouter les quantités obtenues dans le cadre de l’accord Union Européenne Norvège au nord du 62°Nord 3215 tonnes et au Spitzberg 2130 tonnes

Le cabillaud, espèce hauturière et artisanale.

Le FROM Bretagne, organisation de producteur basé à Concarneau, est une des organisations dont les adhérents pêchent le cabillaud et le vendent en frais. La pêche au cabillaud commence mi-février et se termine vers fin avril. Ce sont des bateaux hauturiers qui partent pour des marées de 7 à 14 jours en mer d’Irlande ou dans
le Nord de la Mer Celtique . Ils utilisent exclusivement le chalut de fond. Lorsque le poisson est remonté, il est éviscéré, lavé à grande eau puis glacé et rangé dans des caisses de bord ou dans des containers.? Les rendements peuvent être très différents d’une marée à l’autre ; en effet, les bateaux pêchent sur les lieux des fortes concentrations de cabillaud qui se retrouvent lors de la période du frai.
A bord, les équipages vont de cinq matelots minimum sur les bateaux artisans à un douzaine sur les bateaux
semi industriels.Une fois acheté par les mareyeurs, le cabillaud est en partie vendu en frais au poissonnier, le reste, surtout les grosses tailles pourront être salées par différentes entreprises spécialisées . Après le départ au petit matin, les pêcheurs de boulogne arrivent sur le lieu de pêche vers 7 heures, mettent leurs filets à la mer qu’ils remontent entre 12 heures et 15 heures. A bord, le poisson est éviscéré, lavé, classé en caisses par catégories. Ils reviennent le soir même à terre, le poisson est alors rangé dans les chambres froides des criées pour être vendu le matin suivant.
Les cabillauds sont vendus en frais, de 13 à 14 F pour un cabillaud de 1 Kg à 23 F pour un cabillaud de 3 Kg.
La grande pêche française.
Si le cabillaud est une cible de la pêche fraîche artisanale et hauturière, il est aussi l’espèce phare de la grande pêche.

Portrait des sociétés françaises spécialisées dans la pêche au cabillaud.

Nos bateaux partent pour des marées de 55 à 60 jours dans les parages du Spitzberg et au Nord de la Norvège. La pêche au cabillaud est une pêche qui pourrait durer toute l’année mais étant donné la faiblesse de notre quota, il n’est organisé que trois campagnes : une campagne en janvier-février, la seconde en avril-mai et la dernière en été. Les bateaux reviennent de chacune d’entre elles avec 400 tonnes de filets de cabillaud.Les pêcheurs sont obligés de pêcher le cabillaud, de le nettoyer et de le passer dans une ligne de filetage d’où il ressort sous forme de filets. Chaque filet est mis sous sachet plastique puis l’ensemble de la production est surgelé en boite de 1,5 kg ou en bloc de 7 kg qui seront vendus directement aux entreprises distributrices de produits surgelés. Le tout est ensuite stocké dans les cales du bateaux à -30° C. En deux heures, le poisson est passé de la mer aux cales du bateaux dans de parfaites conditions d’hygiène et de qualité.
En fait, à la différence des chalutiers de pêche fraîche, nos bateaux ne pêchent pas toute la journée mais seulement en fonction de ce que l’usine absorbe. Le cabillaud a le vent en poupe

Le cabillaud est connu et apprécié d’un large panel de consommateurs français. En frais, il est consommé en darnes ou entier tandis que les moruettes sont souvent transformées en filets. En 1993, les français ont consommé quelque 13 660 tonnes de cabillaud dont 5866 tonnes en filet, 5637 tonnes en tranche et 2155 tonnes
entier. Les trois régions les plus consommatrices sont la Région Parisienne,le Nord et l’Ouest de la France. Les consommateurs de cabillaud restent majoritairement âgés de 50 ans et plus sauf dans le cas du cabillaud en
filet qui est plus particulièrement prisé des jeunes de 35 à 49 ans.
Les poissonneries traditionnelles et les rayons marée des Grandes et Moyennes Surfaces se partagent le
marché du cabillaud avec une large préférence pour les premières dans le cas du cabillaud entier, et pour les
secondes dans le cas des filets.
La morue est aussi vendue salée, surtout en Espagne.

Morue – Cuisine traditionnelle

Avant consommation, le poisson séché doit être réhydraté. La chair se dilate et prend jusqu’à 700 % de son poids sec, comme c’est le cas pour le produit suédois “Spillanga” (morue longue fendue et séchée).
La valeur nutritive du poisson séché est plus importante que celle, du poisson frais, parce que la déshydratation l’a concentrée : si l’on passe de 70 % d’eau pour le poisson frais à moins de 15 %, soit une réduction selon un facteur 5, la valeur nutritive est estimée à 3 fois celle du poisson frais.
Au séchage, le poisson perd en eau 40 % de son poids total ; au séchage, encore 20 à 30 %, jusqu’à 60 % pour certains stockfish comme le Spillanga.

Pour faire 100g de morue “fraîche”, c’est-à-dire prête à être cuisinée, il faut environ 60 g de morue salée, 40g de morue séchée et salée, 16 à 20 g de Spillanga.

100g de filets de morue équivalent à 180g de viande, ou 60 cl de lait, ou 4 oeufs entiers.

Sur le plan énergétique, 1 kg de morue séchée et salée équivaut à 3,2 kg de poisson frais.

Compositions…
Pas de glucides : la ligne assurée ! Intéressant pour les surcharges pondérales…
Pauvre en lipides, graisse et cholestérol (1,6g aux 100 g) : intéressant pour les menus pauvres en matières grasses (cardiopathie, etc.)

C’est un aliment bâtisseur et d’entretien.

La morue est un aliment azoté de haute valeur, qui apporte de plus à l’organisme des quantités importantes de
phosphore (nécessaire pour le développement des os et de la substance nerveuse)
cuivre (dont on connaît le rôle dans la prévention et la guérison des anémies)
vitamines B (indispensables à la bonne utilisation des sucres et des féculents par l’organisme).
Elle est riche en vitamine B12, en sélénium et son rapport sodium/potassium est bon.
C’est un excitant de l’appétit et de la sécrétion rénale.
C’est un reconstituant, grâce à la concentration et la coexistence de protéines et de minéraux. : très indiqué pour les sportifs !

Les besoins caloriques doivent être couverts, dans une proportion de 13 à 15 %, par un apport de protéines. Donc, sur les 2 500 calories chaque jour nécessaires à un adulte, 325 à 375 doivent être d’origine protéique. Ce qui signifie que la ration journalière de cet adulte doit comporter 81 à 94 g de protéines, dont la moitié, soit environ 45 g, de provenance animale.

Pour cela, 160g de morue salée suffisent (puisque 100g renferment 23 g de protéines). Il faudrait, pour le même résultat, 240 g de beefsteak (dont la teneur en protéines n’est que de 18,6 %)…
A poids égal acheté, la morue salée renferme 50 % de protéines de plus que le beefsteak !
Ces proportions doivent être augmentées de 50 % pour la morue séchée, qui est encore plus concentrée que la morue salée : elle perd au séchage environ 20 % de son poids en eau.

Protides
15 à 18 % cabillaud frais
25 à 29 % morue salée (moitié plus que le beefsteak)
40 à 42 % morue salée et séchée

Le foie de morue

Le foie de morue, riche en vitamines A et D, stimule ou tonifie la croissance.
L’huile de foie de morue est employée depuis longtemps chez l’enfant, comme complément nutritionnel, pour favoriser la croissance.
Des campagnes ont eu lieu au XIXe siècle pour lutter contre le rachitisme et la malnutrition.
Elle est aussi recommandée aux femmes enceintes et allaitantes.

Son odeur typée a pu faire reculer certains enfants : aussi, un récipient spécial, clos, a été conçu pour en faciliter l’absorption.

La vitamine A est présente sous sa forme active, le rétinol. Celui-ci provient du carotène contenu dans les algues et le placton qui sont les aliments de base de la morue.
Elle facilite l’assimilation des protéines nécessaires à la reconstruction des tissus vivants : os, cartilages, dents.
Elle joue aussi un rôle de protecteur cellulaire, en renforçant la membrane de la cellule et, par là, sa résistance aux processus infectieux.
Le rétinal, issu de l’oxydation du rétinolm dans le foie, joue un rôle capital dans la perception optique.

La vitamine D, ou cholécalciférol, permet un développement harmonieux du squelette chez l’enfant, et lutte contre la décalcification osseuse, chez les personnes âgées et chez les femmes après la ménopause.

Les acides gras polyinsaturés, dits “essentiels”, jouent un rôle structural : ils entrent dans la composition des phospholipides membranaires de toutes les cellules.
Ils sont indispensables dans la défense immunitaire, le maintien et l’intégrité des photorécepteurs rétiniens et l’élaboration du système nerveux en période prénatale puis chez le nourrisson.

Quelques chiffres
Valeur nutritive du stockfish (morue non salée et séchée) pour 100 g
Eau 15 g
Calories 330 Kcal (1 380 kJ)
Protéines 79 g
Lipides 1,4g
Calcium 100 mg
Fer 2,5 mg

Vitamines
B1 ou Thiamine 0,03 mg
B2 ou Riboflavine 0,10 mg
B3 ou PP ou Niacine 9,0 mg

Valeur nutritive de la morue verte (salée)
Protéines 26 g

Valeur nutritive de la morue salée et séchée
Eau 40g
Energie 160 kcal (670 kJ)
Protéines 38 g
Graisse ou lipide 1g
Perte 15 %
Calcium 60 mg
Fer 1,6 mg

Vitamines
vitamine B 2,61 mg

Valeur nutritive du cabillaud pour 100 g
Protéines 18,1 g
Lipides 0,3 g
Minéraux et éléments traces
Sodium 82 mg
Potassium 455 mg
Calcium 8,3 mg
Fer 0,1 mg
Sélénium 0,03 mg
Zinc 0,5 mg
Magnésium 29 mg
Phosphore
Cuivre <0,06 mg Cholestérol 58 mg Vitamines B1 ou Thiamine 0,05 mg B2 ou Riboflavine 0,11 mg B3 ou PP ou Niacine 2,0 mg B5 ou Acide pantothénique 0,2 mg E ouTocophérol 1,1 mg

MORUE COMMUNE – RECETTE

Morue ou cabillaud.

Restons dans la tradition des origines et utilisons ce poisson que “Pêcheurs d’Islande” ce merveilleux ouvrage à immortalisé. Le couper en rondelles et le faire griller ou les faire braiser à la flamande, pour cela, beurrer un
plat allant au four, parsemer d’échalotes et de persil haché et poser les tranches de cabillaud dans le plat.
Couvrir de vin blanc et déposer dessus des rondelles de citron. Faire partir l’ébullition
sur le feu, puis enfourner.
Laisser cuire environ 15 minutes. Après la cuisson,faire réduire le fond de cuisson sur le feu en incorporant
des morceaux de beurre.

La moruette de printemps:La moruette est un petit cabillaud dont le poids ne dépasse pas 3 kg. Il se trouve entier à l’étal du poissonnier au début du printemps.Elle est légèrement plus tendre et plus gustatif que son aîné. Son mode de cuisson le plus adapté : au four, en papillote ou poché dans un court-bouillon aromatisé.

<2>hMORUE COMMUNE – MICRO-ONDES

Comme pour tous les poissons la morue se prête merveilleusement à la cuisine micro-ondes.

Merlu

Merlu

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Dénomination de vente admise: merlu

Anglais : European hake
Espagnol : Merluza: Italien : Nasello
merluccius. Classe des osteichthyens gadiformes de la famille des merlucciidés
Son caractères distinctifs:
Grande bouche pourvue de dents pointues se terminant postérieurement à l’aplomb du centre de l’?il, pas de barbillon mentonnier, 2 nageoires dorsales et 1 nageoire anale.
Confusions possibles :
Avec certains jeunes Gadidés. L’absence de barbillon mentonnier lié à la présence de 2 nageoires dorsales différencie le merlu de tous les Gadidés.

Maturité sexuelle :
Le merlu acquiert sa première maturité sexuelle, en Atlantique, chez les femelles en majorité au cours de leur 7ème année, vers 57 cm (certaines dès 50 cm), chez les mâles, au cours de leur 5ème année vers 40 cm (dès 34 cm pour certains individus).
Taille maximale : 1,40m
Taille commune : 30-110cm – Taille minimale autorisée :27cm Mer du Nord, Manche et Golfe de Gascogne
20 cm en Méditerranée
TAILLE CALIBRAGE
(Poisson vidé ou TAILLE . PRÉSENTATION Entier vidé
ou plein,Etêté ,vidé ,Prêt à cuire Darne .
1 2,5kg et plus 1-1
1-2 plus de 5kg
de 2,5kg à 5kg exclu
2 de 1,2kg à 2,5kg exclu 2-1
2-2 de 1,8kg à 2,5kg exclu
de 1,2kg à 1,8kg exclu
3 de 600g à 1,2kg exclu 3-1
3-2 de 800g à 1,2kg exclu
de 600g à 800g exclu
4 de 280g à 600g exclu 4
5 de 200g à 280g exclu 5
5 en Méditerranée de 150g à 280g exclu

MERLU – HISTOIRE

Merlu ou le Merlucius merluccius, Gadus merluccius, Gadus merlus. Il fait parti de la classification des gadidés. Il a des nageoires à rayons souples et 1, 2 ou 3 nageoires dorsales. Les nageoires ventrales se trouvent sous la gorge, en avant des nageoires pectorales. Ce sont des espèces de fond.
Caractéristiques: Sa première nageoire dorsale est courte, les seconde dorsale et anales sont longues. Sa mâchoire inférieure est légèrement proéminente. Il est sans barbillon. Il a des cavités branchiales et buccale noires. Longueur/Poids 33 cm à 4 ans. Maxi 1,5 m; Poids : 5/8 kgs maxi: 11 kgs.
Nourriture: Il chasse la nuit les harengs, les sprats, les anchois, les sardines et les maquereaux, en pleine eau, près de la surface.

Sa reproduction: Frai de mars à juin au bord du plateau continental européen au sud de l’Islande ainsi que dans les eaux françaises et espagnoles
Zone d’évolution 100/300 m de profondeur. Se tient près du fond dans la journée. Distribution Atlantique des côtes nord-ouest de l’Afrique jusqu’à l’Islande et jusqu’aux Iles Lofoten.
Pêche: Il se capture au chalut et à la ligne dormante. Sa taille mini en mer du Nord est de 30cm.

MERLU – MICRO-ONDES

Dans votre plat à micro-ondes, arrosez le merlu d’un filet d’huile et saupoudrez d’un peu d’épices pour couscous.
Couvrez et passez 2 minutes au micro-ondes.
Servez avec de la semoule façon couscous ou un véritable tajine.

MERLU – ASTUCES ET RESTES

Pêché dans l’océan Atlantique et en Méditerranée, le merlu frais est souvent appelé colin en région parisienne. Plus il est gros, plus ses tranches sont fermes et tiennent à la cuisson. Celles qui sont au centre du poisson sont les meilleures.

Sa chair doit être bien blanche et toujours brillante.

Pour 4 personnes, il faut compter 800 g de merlu en tranche, 1 kg en filet et 1,5 kg entier. Ce poisson contient peu d’arêtes et celles-ci se retirent très facilement. Si son goût est peu prononcé, sa chair est fine et fondante, et se prête à de nombreuses préparations.

Entier, le merlu se cuit 10 min seulement dans un court bouillon corsé épices et vin blanc. La cuisson à la vapeur exhale toute sa finesse et sa saveur: sel, poivre, thym et laurier, 6 à 12 min selon le poids et c’est prêt. Si vous le faites cuire au four, pensez à l’arroser souvent car le merlu est un poisson maigre qui à tendance à s’assécher. Sinon enveloppez-le dans de grandes feuilles de laitue ou de choux qui lui conserveront son moelleux. À 200’C, comptez 20 min pour un poisson de 1 kg, 30 min pour 2 à 3 kg. Dans tous les cas, ne dépassez pas le temps de cuisson conseillé car sa chair, fragile, se détache facilement.

Suggestion
Le merlu est délicieux, tiède ou froid. Accompagnez-le d’une petite crème fouettée (mayonnaise et crème fraîche) légèrement acidulée avec un jus de citron et quelques pointes d’asperges, ou d’une sauce citronnée à base d’huile d’olive.

Merlu – Vertus

Le Merlu possède beaucoup d’atouts nutritionnels : il a un faible taux de graisse, il contient peu de cholestérol et peu d’acide gras saturés. Il apporte des protéines et un large éventail de minéraux et de vitamines.
Teneur en acides aminés en mg/g
acides aminés Poisson Boeuf Blé
isoleucine 330 320 210
leucine 530 500 420
lysine 610 570 150
methionine 180 170 100
phenylalanie 260 280 280
threonine 300 290 170
tryptophane 70 80 70
valine 360 330 280

Maquereau

Maquereau

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MAQUEREAU – HISTOIRE

Autre appellation de vente admise : maquereau. Anglais: Atlantic mackerel, Espagnol: Caballa del atlantico, Caballa, Italien: Maccarello

Caractères distinctifs: 2 nageoires dorsales séparées l’une de l’autre. La première dorsale comporte 10 à 13 rayons épineux, la seconde et l’anale sont suivies de 4 à 6 pinnules.
Coloration du dos bleu-vert avec de nombreuses lignes sombres obliques et parallèles, coloration des flancs argentée.

Confusions possibles: Le maquereau commun peut être confondu avec le maquereau espagnol. Il s’en distingue par la coloration opaque de la partie de la tête située entre les yeux et par celle uniformément argentée des flancs et du ventre. La première nageoire dorsale comporte plus de rayons épineux 10 à 13 chez le maquereau commun au lieu de 7 à 10 chez le maquereau espagnol. Maturité sexuelle :
Le maquereau commun atteint sa première maturité sexuelle vers 29 cm, à l’âge de 3 ans.Saisonnalité:Août à octobre.
Taille maximale: 50cm
Taille commune: 12-35cm – Taille minimale autorisée:20cm
30cm en Mer du Nord
22cm en Méditerranée
Poisson, vidé ou entier. Entier plein ou vidé Filet. 1 plus de 500g
ou 50 individus et moins /25kg 2 de 200g à 500g exclu ou 51 à 125 individus/25kg 3 de 100g à 200g exclu
ou 126 à 250 individus/25kg 3 en Méditerranée de 80g à 200g exclu
ou de 126 à 325 individus/25kg
Le Maquereau: Scomber scombrus
Famille: Scombridés
Ordre: Perciformes
Classe: Osteichthyens
Le maquereau est présent en Atlantique comme en Méditerranée, où il chasse de la surface à 200/250 mètres tout ce qu’il peut avaler: petits crustacés, alevins, jeunes sprats, anchois, sardines, etc… tout comme son cousin le maquereau espagnol: Scomber japonicus.
Taille maxi: 60 cm , Moyenne: 30/45 cm

Le maquereau espagnol

Le Scomber japonicus. Il est de la classe des osteichthyens et de l’ordre des perciformes. Il est classé dans la famille des scombridés. Il se reconnaît à ses nageoires dorsales séparées l’une de l’autre par une distance supérieure de la base de la première dorsale qui possède 7 à 10 rayons épineux, à la présence sur la tête, entre les yeux, d’une zone translucide et sur les flancs et le ventre de taches rondes gris bleuâtres.

Taille maximale: 50cm
Taille minimale autorisée :15 cm
en Méditerranée.Poisson vidé ou entier
1 plus de 500g
ou 50 individus et moins /25kg exclu
2 de 250g à 500g exclu
ou 51 à 100 individus/25 kg exclu
3 de 140g à 250g exclu
ou 101 à 175 individus/25 kg exclu
4 de 50g à 140g exclu
ou 176 à 501 individus/25 kg exclu

MAQUEREAU – MICRO-ONDES

Peut être une bonne idée d’une manière générale, on peut cuire les filets de poisson frais 5 minutes au micro-ondes sur mode décongélation. Ils garderont ainsi toute leur saveur et leur consistance.

Loche

Loche Epinephelus-polyphekadion

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LOCHE – Fragile et discréte.

Loche, poisson d’eau douce ayant une forme allongée dont les deux cents espèces appartiennent à la même famille que la carpe. Vivant habituellement au fond des cours d’eau et des lacs, les loches vivent en Asie du Sud et en Asie centrale; plusieurs espèces vivent en Europe et une au nord-est de l’Afrique.

Les loches ont une taille maximale de 30 cm de long. Leur corps possède peu d’écailles ou aucune. De trois à six paires de barbillons, moustaches sont groupées autour de la bouche. La loche franche est présente en France, dans presque toute l’Europe et au Japon. Elle possède un aiguillon mobile entre les yeux. La loche de rivière et la loche d’étang sont également présentes en France.
Classification : les loches constituent la famille des Cobitididés de l’ordre des Cypriniformes. La loche franche a pour nom latin Noemacheilus barbatulus, la loche de rivière Cobitis taenia et la loche d’étang Misgurnus fossilis.

(photo : ALaydier – license cc by sa 2.5)

Langoustine

Langoustine

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Langoustine, description et provenance

La langoustine ne ressemble à aucun autre crustacé et surtout pas à la langouste. Son plus proche cousin serait plutôt le homard. Rose très pâle, elle est formée d’une tête et d’une queue ou abdomen dont la chair est blanche et délicieuse.

Anglais : Norway lobster
Espagnol : Cigala
Allemand : Kaisergranat
Nephrops norvegicus classe : crustacés ordre : décapodes famille : nephropidés

La langoustine ne ressemble à aucun autre crustacé et surtout pas à la langouste. Son plus proche cousin serait plutôt le homard. Rose très pâle, elle est formée d’une tête et d’une queue ou abdomen dont la chair est blanche et délicieuse. La langoustine vit dans les fonds sableux, profonds de 14 à 400 m, où elle creuse son terrier. Vorace, elle n’en sort qu’au lever et au coucher du soleil pour chercher ses proies constituées de mollusques et de vers marins.
c’est une sédentaire qui ne souhaite pas quitter son trou, à moins qu’une tempête ou un chalutier viennent remuer son lieu de vie.
Sa période de ponte se situe d’avril à août dans le golfe de Gascogne, et un peu plus tard dans la mer Celtique. Sa croissance varie selon son environnement immédiat, selon les aléas climatiques. Caractères distinctifs et confusions possibles :Sa couleur rose pâle et sa longue paire de pinces ne peut être confondue avec une autre espèce, excepté peut-être le galathée, beaucoup plus rare, qui se distingue par son abdomen replié sous le thorax et sa forme aplatie.
Maturité sexuelle: La taille ou l’âge de maturité de la langoustine varie avec la zone géographique. Dans le golfe de Gascogne, les mâles sont matures au cours de la deuxième année, à 19,5 mm de longueur céphalothoracique, les femelles ne sont matures qu’en fin de deuxième année ou en début de troisième année, à 25 mm.
En Mer Celtique, la taille à maturité sexuelle est de 31 mm.
taille minimale entière :
Longueur céphalothoracique 25 mm pour Manche, Mer du Nord,40 mm pour Skagerrak et Kattegat,20 mm pour Ouest Ecosse et Mer d’Irlande, zone CIEM VIa et VI, 25 mm pour le Golfe de Gascogne -Taille minimale en queue :46 mm
pour Manche et Mer du Nord,37 mm
pour Ouest Ecosse et Mer d’Irlande, zone CIEM VIa et VI,37 mm pour le Golfe de Gascogne.
TAILLE CALIBRAGE CE:Entière. CALIBRAGE CEE:En queue.
1 20 individus et moins/kg 60 individus/kg et moins
2 21 à 30 individus/kg 61 à 120 individus/kg
3 31 à 40 individus/kg 121 à 180 individus/kg
4 41 individus/kg et plus 181 individus/kg et plus
Anglais : Norway lobster
Espagnol : Cigala
Allemand : Kaisergranat
Nephrops norvegicus classe : crustacés ordre : décapodes famille : nephropidés

Les demoiselles de la mer en fête.

La meilleure provient du Guilvinec, mais on en trouve aussi de la très bonne sur Lorient, j’aimerais du reste savoir ce qui différencie la jaune de la rouge.

Elle se trouve vivante et frétillante chez les poissonniers des bords de mer, mais elle ne survit guère à la sortie de l’eau. Le plus souvent, épuisée sur les étals des poissonniers, elle est proposée cuite, parfois surgelée.
Fraîche, elle présente des articulations cartilagineuses gonflées, claires et transparentes. Sa carcasse est résistante, rose et luisante. Ses yeux sont noirs et brillants. Ses pattes ne doivent pas être pendantes. Elle ne doit pas dégager d’odeur forte, surtout pas celle d’ammoniaque.
Quand vous achetez vos langoustines n’en prenez que des vivantes et, si vous pouvez choisir, prenez celles dont la couleur tire le plus sur le rose-rouge, car à la cuisson elles resteront plus fermes et elles se retireront mieux de leur carapace. J’achète toujours la plus petite car, au niveau goût, aucun doute possible elle est meilleure.

La Langoustine – Cuisine traditionnelle

La cuisson : une seule manière, faire bouillir de l’eau salée (au sel de Guérande) dans une marmite ou un fait-tout surdimensionné par rapport au volume des langoustines. Jeter dans l’eau bouillante vos langoustines, en ne cuisant ensemble que celles qui sont à peu près de même taille. Attendre le premier bouillon et les sortir à la passoire, toutes ensemble.

Définition du premier bouillon :
Lorsque vous mettez vos langoustines, ou autres crustacés, dans l’eau bouillante, la masse crue et froide de vos crustacés fait baisser la température de l’eau qui met un certain temps avant de rebouillir : 3, 4 ou 5 minutes suivant la masse. Quand l’eau rentre à nouveau en ébullition premier bouillon, les crustacés dégagent une mousse blanche, attendre que cette mousse blanche les recouvre complètement. Le temps de cuisson est alors écoulé. Il est nécessaire de retirer immédiatement vos crustacés. La grosse langoustine dite “royale” est surtout destinée aux grillades, son goût est beaucoup plus fort et sa chair est plus ferme. Grillée au feu de bois, flambée au cognac, accompagnée ou non d’une petite sauce, cela peut être excellent.

Lamproie

Lamproie

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LAMPROIE – HISTOIRE

Petromyzon marinus Linné, 1758 – Pétromyzonidés
Autres noms communs : lampre, lampresse, lampresson, lamproie marbrée, grande lamproie.

Ce drôle de poisson est dépourvu de machoires, il possèdent une bouche tubulaire en forme de ventouse, garnie de minuscule dents. Cette espèce parasite se nourrit du sang des autres poissons sur lesquels elle se fixe à l’aide de sa ventouse.

Le corps serpentiforme est dépourvu de nageoires paires ; La nageoire dorsale est divisée en deux parties. Le dos est gris marbré de noir, l’abdomen est pourpre chez les mâles adultes.

Le disque buccal, composé de dents labiales cornées et pointues disposées en rangées concentriques autour de la bouche, fonctionne comme une ventouse. La langue conique est munie de dents, la plaque maxillaire supérieure porte 2 dents et la plaque mandibulaire 7 à 8 dents. La chambre branchiale s’ouvre par 7 paires d’orifices latéraux. Taille: de 50 cm à 1m. Poids : 300 grs à 1kg.

BIOLOGIE

La reproduction a lieu d’avril à juin dans le cours inférieur des fleuves. Les lamproies se rassemblent alors en petits groupes; les ovules sont déposés parmi les pierres dans un nid creusé par le mâle et la femelle, l’incubation dure 15 jours. Les larves (Ammocètes), aveugles, vivent dans la vase des eaux calmes pendant 2 à 5 ans puis migrent en mer après leur métamorphose. A maturité sexuelle, elles remontent frayer en eau douce.
Les larves se nourrissent de micro-organismes, les adultes parasitent des poissons en se fixant par la ventouse.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La lamproie marine remontait jadis la Loire jusqu’à Orléans (Blanchard, 1866), la Seine jusqu’au département de l’Aube (Ray, 1851), la Moselle jusqu’à Metz et le bassin du Rhône jusque dans le Doubs (Moreau, 1881). En 1960, elle fréquentait la Loire, la Garonne, l’Adour, l’Hérault, le Rhin, le Rhône jusqu’à Vallabrègues et plus rarement la Seine et les cours d’eau côtiers Normands (Douve, Sélune, Vire, Sée, Sienne…) (Spillmann, 1961; Anonyme, 1963). Elle semble actuellement en régression dans le Nord (fleuves côtiers, bassin du Rhin) et dans l’Est de la France. Cette espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prise dans le cadre d’un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

LAMPROIE Marine

petromyzon marinus, Batymyzon bairdii
Classification Cyclostome. (bouche ronde) Groupe le plus primitif des vertébrés connus. Famille des pétromyzonidés à squelette cartilagineux. Les branchies en forme de saccules sont indépendantes et logées dans la région antérieure du corps et non soutenues par des arcs branchiaux comme chez les poissons. La peau est nue, les nageoires paires ne sont pas développées. Ils vivent dans les eaux salées et douces. On compte une vingtaine d’espèces.

Caractéristique Bouche munie de nombreuses rangées concentriques de dents cornées
Longueur/Poids 55/80 cm (rare + 1 mètre) – Poids : 1,5/2 kgs, exceptionnellement 2,5 kgs.
Nourriture Sang et animaux morts
Reproduction Se reproduit en rivière de février à juin – 200.000/240.000 oeufs qui vivent sous forme de vers (2/5 ans) dans des tubes creusés dans la vase. Les géniteurs meurent après la reproduction
Zone d’évolution Remonte les fleuves en automne et au début du printemps pour la reproduction
Distribution Partie septentrionale du littoral atlantique en Europe et en Amérique du Nord.
Intérêt pêche Chair excellente. Rare.

Huître de Marennes

Huitre de Marennes

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HUITRE DE MARENNES – HISTOIRE

Huîtres de Marennes-Oléron

La culture de l’huître.

Les huîtres indigènes ou huîtres plates ostrea edulis: s’entassaient au siècle dernier en banc épais.
A partir de 1868, commence l’invasion de l’huître portugaise.

Cette année-là un bateau, commandé par un oléronnais, l’Amiral Patoizeau, dont la famille habite toujours à Saint-Denis, qui ramenait à Arcachon une cargaison d’huîtres dut, par suite de la tempête se réfugier en Gironde et jeter sa cargaison sur la rive gauche de l’estuaire.

Un des descendants de l’Amiral Patoizeau, chef d’orchestre, était très connu dans le village et une des rues porte son nom. Trouvant là un terrain favorable, les huîtres couvrirent rapidement les côtes de la Gironde, puis celles de la Saintonge et de l’Aunis.

L’huître portugaise: gryphea angulata, devait progresser rapidement. Une épidémie se déclara dans les années 70 et on fit venir une cousine japonaise: crassostra gigas, très grande et vigoureuse, facile à élever.

Les parcs à huîtres sont construits sur le domaine public et sont concédés par l’Etat aux inscrits maritimes. Les concessions sont de faible étendue, les exploitations ont un caractère familial.

Les claires sont installées dans d’anciens marais salants et appartiennent aux maisons d’expédition. Les huîtres sont cultivées sur la côte ouest de l’île, de Boyardville à Saint-Trojan et pas moins de 55 000 tonnes d’huîtres ont été produites en 1990.

La culture de l’huître ne commença qu’au 19ème siècle, auparavant elles étaient récoltées sur les bancs rocheux et simplement verdies dans des claires.

Déjà au 17ème siècle, les huîtres vertes étaient déjà célèbres et le roi Louis XIV en était friand. La première étape de l’ostréiculture consiste à récupérer le frai des huîtres mères.

Cette opération s’effectue en imergeant des collecteurs et en attendant que les larves des huîtres s’accrochent. Cela s’effectue en été, raison pour laquelle les huîtres sont “laiteuses” à cette période.

L’oeuf fécondé va se transformer en larve: naissain, qui si fixera sur toute surface solide. Les ostréiculteurs essaient de les capter en installant des “collecteurs” qui sont constitués par des matériaux de toutes sortes: tuiles, barres de fer, fagots de bois, moellon, chapelets de coquilles saint-jacques, etc.

Au bout de huit mois, l’huître est suffisament grande pour pouvoir entrer dans les parcs. Pendant deux à trois ans, elles vont pousser, leur coquille va durcir, sous la surveillance patiente des osctréiculteurs, qui leur rendent visite pendant les malines.
Cette période se nomme l’affinage.

Ensuite, vient le temps de l’engraissement. On procède avant au détroquage, qui consiste en la séparation des huîtres de leur support.
Cette opération est souvent réalisée par les femmes des ostréiculteurs, qui passent des heures dans les cabanes en bois, peintes de toutes les couleurs car on utilisait pour cela des restes de peinture de bateau.
Les huîtres sont ensuite transférées dans des parcs à huîtres proches de la terre et baignent dans un plancton riche et nourrissant.
Le stress que suppose le changement de milieu et la suralimentation provoque le même effet que lors du gavage des oies: une hypertrophie du foie.

C’est à la fin de cette période que les huîtres sont placées dans les claires. Auparavant, le triage permet le classement des mollusques en fonction de leur taille. Dans les claires, une algue microscopique, la “navicule bleue” dépose son pigment et lui donne sa couleur verdâtre et son goût si caractéristique.

A Marennes vous pouvez voir une peinture du peintre Pierre Dauphin qui représente une claire à huîtres.

Il reste encore une dernière étape avant que l’huître ne se retrouve sur notre table. Pendant une dizaine de jours, l’huître est placée dans des bassins soumis aux marées. L’huître apprend ainsi que, pour survivre, elle doit rester bien fermée. Une fois cet apprentissage terminé, nécessaire pour sa bonne conservation, les huîtres sont expédiées sur tout le continent.

Il faut boire de l’eau de mer, s’y baigner et manger toute chose ou sa vertues’est concentrée! Véritables mines de protéines, de glucides, de minéraux et même de vitamines, ces trésors offrent du tonus et de la vitalité à notre corps.

L’huître est riche en vitamine B12, en fer, en zinc et en cuivre. L’huître est reconnue pour être un aliment régénérateur, revivifiant et nourrissant.

On la dit aphrodisiaque.

Les huîtres se consomment le plus souvent crues, assaisonnées ou non d’un peu de jus de citron ou d’un soupçon de poivre.

Cuites, elles sont délicieuses chaudes ou froides. On peut les cuisiner de diverses façons, notamment en soupe, en pâté, en sauce ou au gratin.

Les huîtres achetées écaillées peuvent être mangées crues, surtout si elles sont très fraîches.
Elles sont cependant souvent moins savoureuses que les huîtres en écailles, mais sont parfaites pour la cuisson. Les huîtres fumées en conserve sont prêtes à manger, mais on peut aussi les rincer et les faire mariner.

Valeur énergétique pour 100 g:
– huitres: 70 kcl
– homard: 89 kcl
– coquille: de 42 à 91 kcl
– bigorneau: 135 kcl

HUITRE DE MARENNES – SAVOIR ACHETER

Huîtres de Marennes-Oléron

Leur fraîcheur est garantie par leur coquille alors n’hésitez pas!

Achat et conservation:
Où acheter les huîtres?
Sur les parcs d’élevage quand vous le pouvez, sinon les poissonniers peuvent vous en procurer et dans les grandes villes les écailleurs sont souvent très bien achalandés et enfin par correspondance chez des producteurs.

Préférez le prix à la douzaine au prix au poids. Les numéros, sont inversement proportionnels à la taille:
Les plus grosses:
0000 exceptionnelles.
Les 000, j’en ai mangé une fois, mais c’est vraiment très gros.
Les 00, servies dans quelques grands repas de connaisseurs.
Les 0, servies principalement dans certains repas officiels.
Les 1 qui sont l’apanage de certains grands restaurants.
La taille idéale, pour moi, est le 2.
Vient s’intercaler, maintenant, une taille commerciale: le 2 restaurant qui est en fait un trois un peu fort.
Les tailles jusqu’à 5 ou 6 pour les plus petites.

Elles pourront être ainsi consommées jusqu’à 10 jours après la date de conditionnement. Eviter les chocs thermiques et ne pas ouvrir pas les huitres plus de trois heures à l’avance, l’idéal étant 15 minutes avant dégustation.

La différence entre les différentes appellations de huîtres de Marennes-Oléron, vient du temps que passe l’huître dans les claires, ainsi que la quantité d’huîtres au mètre carré: moins il y a d’huîtres, plus il y a à manger pour chacune d’entre elles et plus elles engraissent et verdissent.

Les “fines de claires” restent deux mois et sont 10 à 15 par mètre carré.

Les “spéciales” restent dans les claires quatre mois de plus et ne sont plus que 3 à 5 par mètre carré.

Il aura donc fallu cinq à six années d’un long et dur labeur aux ostréiculteurs pour amener l’huître sur votre table.

Toutes les opérations nécessaires, depuis la récolte du naissain sur les collecteurs, l’affinage, l’engraissement, le verdissement, la préparation à l’expédition, l’expédition elle-même, sont longues et nécessitent une grande endurance de ceux, hommes et femmes, qui les pratiquent.

Les huîtres ne poussent pas toutes seules, elles représentent un capital qui reste improductif pendant de nombreuses années, soumis aux caprices des tempêtes et des pollutions humaines.

La bonne vieille solution est utilisée par les oléronnais : un couteau épais au bout pointu, que l’on enfonce entre les coquilles et avec lequel on coupe le pied de l’animal.

HUITRE DE MARENNES – CUISINE TRADITIONNELLE

Huîtres de Marennes-Oléron

Les huîtres plates et les huîtres creuses. Les huîtres se dégustent crues, vivantes. Les charentais ne mettent jamais ni citron, ni vinaigre, mais les mangent avec des saucisses et du vin blanc. Vous pouvez également les faire cuire et je vous propose deux recettes: des huîtres farcies et une soupe aux huîtres.

De petites choses à savoir:
Les huîtres supportent très mal le réfrigérateur cependant, si vous avez dû les ouvrir plusieurs heures avant l’arrivée de vos convives, vous pouvez les y conserver au frais à + 6 ou 8°C. Au cas où il vous en resterait quelques unes après le repas, la conservation au frigo est possible, mais pour 12 à 18 heures au maximum. Une cave, un cellier, conviennent bien mieux, mais encore faut-il en avoir la possibilité.
Des huîtres en panier, au frais, à l’abri de la lumière, peuvent se conserver environ 4 à 5 jours, elles doivent toujours être posées couvercle en haut. Les mois en “R”; Les us et coutumes ont la vie dure: certaines personnes refusent encore de manger les huîtres l’été parce qu’elles sont en état de laitance. c’est leur droit mais les “vrais connaisseurs” les préfèrent ainsi. On évoquait, il y a plusieurs dizaines d’années, le problème de leur conservation, mais les conditions et la rapidité des transports se sont bien améliorées!

Un panier d’huîtres parti de Brest met moins de 24 heures pour rejoindre Strasbourg.
L’ouverture des huîtres: Il y a un coup à prendre, ce n’est pas difficile et surtout ne vous laissez pas berner par les “machines” toutes plus chères les unes que les autres et toutes aussi inefficaces. Un bon couteau effilé, bien solide et un gros torchon c’est tout!
Les huîtres Creuses; Les souches originelles des huîtres creuses proviennent, dans leur grande majorité, du Japon. Elles ont fait l’objet d’élevage, depuis plusieurs dizaines d’années, sur pratiquement toutes les côtes françaises et tout particulièrement en Bretagne où elles ont été choisies pour leur résistance aux maladies et leur développement rapide. Cependant l’huître existait à l’état sauvage et existent encore dans certains coins bien particuliers de la Bretagne.
Je passerai en revue ici quelques sortes d’huîtres ou plutôt quelques zones d’élevage. Pourquoi? parce qu’elles acquièrent des goûts et des présentations différents selon leur lieu d’élevage et le savoir-faire des ostréiculteurs. Les creuses d’Isigny dans le Calvados: une huître de gros calibre, profonde et assez pulpeuse, souvent verte ou jaune, c’est une huître assez forte de goût, elle passe peu de temps en parc et vit en mer, grasse elle est délicieuse.
Les creuses de Paimpol sur les Côtes d’Armor et la région: une huître pas très grosse mais qui a du corps tant en goût qu’en remplissage de la coque, d’un gris vert appétissant. La zone des Abers en Finistère Nord, Aber Benoît: il y avait là une excellente maison de crustacés qui, malheureusement au fil des générations, a suivi la mode et a oublié que la qualité est la condition première d’un produit. La région de Brest dans le Finistère: célèbre également pour ses coquilles St Jacques coraillées les meilleures du monde!
Le golfe du Morbihan: sans doute l’un des plus gros producteurs de France, mais pour combien de temps, la pollution dans cette “petite mer” faisant des ravages. La région du Guilvinec Finistère Sud: remarquable également pour ses langoustines, et ses langoustes. St Malo Ille et Vilaine.
L’huître dite “pied de cheval”
De la forme et de la taille d’un sabot de cheval c’est une huître “qui pousse” en pleine mer à l’état naturel et que l’on trouve sur les rochers aux très grandes marées. Je n’en ai mangé qu’une seule fois et je n’ai pas aimé. fortement iodée, c’est une huître dure, âpre, sauvage, presque épicée.
D’autres régions productrices mériteraient certainement un détour: comme celles d’Arcachon, d’Oléron, de Marennes.

Les huîtres plates:
Malheureusement de plus en plus rares et de plus en plus chères c’est un mets de prince, un délice pour le palais, pour moi c’est ce que je préfère au monde à égalité avec les crevettes roses et le homard Breton. Je n’évoquerai que deux provenances actuellement possibles, selon moi évidemment: La Région de Brest et des Abers: une huître plate de qualité, légèrement iodée, pleine, charnue et goûtée. Le golfe du Morbihan: une huître plate également de qualité mais moins charnue que la précédente, un peu maigrelette, mais dont le goût s’apprécie d’avantage après l’avoir avalée. Enfin l’huître mythique de Riec sur Belon dans le Finistère Sud dont l’élevage n’est plus, hélas, que confidentiel, cette huître plate est affinée en rivière durant plusieurs semaines voire plusieurs mois après sa maturation en mer. Pour avoir eu la chance d’en manger des centaines de fois, j?avoue ne pas connaître de mets aussi délectable.

Avec les huîtres doit-on mettre un condiment, une sauce?
Pour moi c’est non: rien! Mais pour vous, faites comme vous aimez.
Pour ceux que cela intéresse, une huître se croque pour en connaître toute la consistance, la nature, la substance, le parfum, elle ne s’avale pas telle quelle.
Que boire avec les huîtres? Un Gewurztraminer, un Bordeaux blanc, ou mieux un Bourgogne blanc, ou une cuvée tardive de Gros-Plant.
Les huîtres sont chères pourquoi?
Pour atteindre la taille de commercialisation elles sont élevées durant un minimum de 4 ans pour les petits numéros de creuses et de 5 à 6 ans pour les plates! Elles demandent beaucoup de main-d’oeuvre pour l’essaimage, le relevage, le tri et la mise en panier. Elles sont surtout très sensibles aux pollutions, aux maladies surtout les plates. Les pertes peuvent êtres extrêmement importantes lors des grandes marées, déplacées par les courants, les vagues, et également les pillages. Nous assistons à la disparition progressive, mais certaine, de l’huître plate, victime de son prix.
Que pouvons nous faire? Mangeons des huîtres!

HUITRE DE MARENNES – MICRO-ONDES

Des recettes qui peuvent se faire avec un four micro-ondes. On peut également ouvrir les huitres avec cet appareil, mais il ne faut pas les laisser trop longtemps.

24 grosses huîtres de Normandie – 1/4 l de mayonnaise – 1/2 l botte de cresson -1/4 botte de ciboulette – 100 g de gelée de fumet de poisson. Pocher les huîtres, les refroidir et les égoutter. Laver les coquilles. Faire une mayonnaise additionnée de cresson blanchi et ciboulette passé au cutter.
Mettre une cuillère de sauce dans la coquille, y déposer les huîtres et lustrer avec de la gelée de poisson de préférence.

Huitres en habit vert

Pour 4 personnes
24 huîtres spéciales de Marennes-Oléron – 30 grosses feuilles d’épinards – 2 échalotes – 125g de beurre – 8cl de Noilly – 20 cl de crème fraiche – une tomate – ciboulette
Ouvrir les huîtres. Mettre 1 cm d’eau dans une casserole et déposer les huîtres à plat, poser le couvercle, chauffer à plein feu environ 3 à 5 minutes, retirer les huîtres de leurs coquilles, les mettre sur papier absorbant, filtrer.
Trier, laver les épinards, les cuire à l’eau pendant quelques minutes, les rafraîchir aussitôt, les égoutter et les poser sur un papier absorbant.
Déposer au centre de chaque feuille une huître pochée puis l’envelopper en roulant et pliant les côtés.
Faire suer les échalotes au beurre et un peu de Noilly, réduire de moitié, ajouter l’eau des huîtres préalablement filtrée, réduire le tout, monter au beurre ou ajouter de la crème.
Napper de sauce le fond d’une assiette, y parsemer quelques dés de tomates et de ciboulette hachée, déposer dessus les paquets d’huîtres.

VOL AU VENT D’HUÎTRES

Pour 4 personnes
16 huîtres vertes ou spéciales – 400g de coques – 50 g de beurre – 50g de farine – un citron – 12 olives vertes – 2 oeufs durs – curry – 4 vols au vent – sel – poivre
Faire blanchir des huîtres et des coques.Dans une casserole, faire un roux blanc : mettre la farine, le beurre avec l’eau des coquillages et le jus de citron. Ajouter les huîtres, les coques, les olives, les oeufs durs coupés en morceaux, une pointe de curry, du sel très peu et du poivre.
Répartir cette préparation dans les vols au vent. Préchauffer votre four 15 minutes à 160°. Passer les vols au vent à four moyen durant 15 à 20 minutes si la pâte des vols au vent durcie trop rapidement, placer une feuille d’aluminium sur le dessus.
Servir chaud.

Huîtres de Marennes-Oléron en tartine

Pour 4 personnes
2 douzaines d’huîtres – 1 pot ou sachet de poivrons et tomates confites – 1 bouquet de cerfeuil – 10 cl d’huile d’olive – 24 tranches de pain

Frotter des tartines de pain avec de l’ail et de l’huile d’olive.
Ajouter des morceaux de poivron ou tomates confites – poser 1 huître sur chaque tartine.
Décorer avec du cerfeuil et poivrer.