La symbolique du porc

Mieux connaître le porc.

Voilà une image qui commente une fausse idée qui se doit d’être interprétée. Le meilleur porc est celui qui est bien gras. Mais, pas n’importe qu’elle graisse. N’oublions pas que la bonne graisse est nécessaire à l’homme. C’est elle qui véhicule le bon goût et protège le maigre des agressions en le nourrissant de ses propres qualités organoleptiques et c’est aussi valable pour tous les autres animaux. Donc on aurait pu lire sur ce tableau le mauvais gras est l’ennemi du cochon et… cochon qui s’en dédie.

Mis à part les sino-vietnamiens qui font du porc un symbole de prospérité et d’abondance, en raison de ses rondeurs et de sa fécondité, les peuples attachent à cet animal, dont pourtant ils se nourrissent, une bien triste réputation.

Il représente d’abord la goinfrerie. Si sa gueule est un gouffre qui englouti tout. Ne dit t’on pas que les policiers en Corse à la recherche d’un disparu vont en priorité dans les porcheries des fermes. Le porc mange tout et il ne reste rien sauf les dents et c’est la seule façon de confondre les tueurs. Les porcs sont radiographiés et on a parfois trouvé des dents dans leur estomac qui ont conduit les enquêteurs vers les assasins. IL est également l’évocation de tendances obscures que notre éducation s’efforce de combattre en nous, la gourmandise, la luxure, l’égoïsme et l’ignorance évoqué dans la parabole évangélique des perles jetées aux pourceaux, "magaritas ante porcos" bonnes paroles gaspillées en pure perte car adressées à ceux qui ne sont ni capable, ni digne d’en tirer profit.

Porc noir gascon

D’autre part, la saleté proverbiale du porc est pour beaucoup dans l’anathème jeté contre lui par les peuples sémites.

Enfin, le porc fournissait la viande la plus consommée par les peuples, de l’antiquité au XIX siècle, une viande grasse. Mangé de la viande s’interprétait donc comme manger gras, mais attention , l’église veillait toute nourriture carnée donc grasse était prohibée durant le carême. En cas de désobéissance, les contrevenants prenaient le risque d’être excommunié.

Le mercredi des Cendres était le jour de grand récurage pour les ménagères languedociennes qui devaient enlever la moindre trace de graisse dans le fond des poêles, des marmites et des casseroles, et toutes les femmes se retrouvaient au bord de la rivière pour récurer au sable leurs ustentsiles de cuisine. Autrefois la seule nourriture permise était celle du pain et de l’eau.

En Picardie, passer du saindoux à l’huile ne faisait guère rire les gens ainsi une petite chanson essayait de remonter leur moral.

Saint Panchard n’a point soupé
Donne-z-yeune crout d’pâté
Taillez haut, taillez bas
Ch’est a son cul qu’ch’tient l’plus gras…

Mais quid de la saucisse et du Saucisson ?

Les saucisses et les saucissons sont fait de viandes hachées plus ou moins finement et dont on bourre des boyaux qui sont malheureusement de plus en plus souvent synthétiques. la chine est le plus grand exportateur de boyaux naturels. Nos saucissons, nos saucisses et nos boudins ont donc tous un peu de chinois dans leur composition et pas des moindres.

Cette charcuterie n’est pas forcément pur porc, elle parfois le produit de mélanges ou ne contient que du boeuf ou du mouton surtout en ce qui concerne les charcuteries Arabes ou juives.

Le Saucisson sec:

Il est d’autant plus meilleur qu’il sera de façon artisanale. on le reconnait à son aspect grossier.
C’est un hachage de viandes crues et lards coupés au couteau plus ou moins finement, et introduction dans les boyaux qui viennent du gros intestin en général. On appelle cette action l’embossage qui peut se faire ou à la main ou avec une machine à embosser.
N’oublions pas ni le sel ni le poivre, obligatoirement en grains et qui peut être du poivre vert. Le sel utilisé peut être ou blanc ou rose. Il existe des saucissons aux olives, champignons sylvestres, nois, amandes, noisettes et différents condiments exotiques…Le goût du saucisson de porc est préféré par les amateurs, mais sa valeur énergétique alimentaire n’est pas forcément supérieur à celle du mélange porc et boeuf.

Saucisson sec au sel de Guérande

Le saucisson sec ordinaire permet d’utiliser des viandes d’une qualité plus qu’ordinaire et fait appel aux addittifs les plus variés mais certainement pas les meilleurs. Le saucisson Justin Bridoux en est la preuve irréfutable…Quelle déception et bon dernier de la classe.

Le saucisson vendu à la coupe ne spécifie pas sa composition, alors que celle ci est annocé sur les présentations préemballées.

On n’y trouve: sels divers de conservation, nitrites et nitrates, E 250, E252, sucres, colorants, anti-oxydants, monoglutamate pour relever le goût, polyphosphates E 450 pour gélifier, lacto fermants et j’en passe et des meilleurs bon appétit…..

La peau du saucisson après badigeonnage de gélifiant peut être recouverte d’herbes de Provence
de poivre concassé, de cendres…Le prix s’en ressent.

Ne pas se fier uniquement à l’emballage qui coûte moins cher
qu’une bonne fabrication manuelle.

Le Saucisson Artisanal.

De taille moyenne, pur porc coupé au couteau ne se mange pas trop sec. L’avantage de la coupe au couteau par rapport à la cutter qui tourne à 30000 tours minutes c’est qu’il n’y a pas de phénomène de force centrifuge qui entraîne les jus et les colle sur les parois , asséchant la masse de chair de plus de 80 %. C’est beaucoup plus cher en façonnage au couteau car l’opération est manuelle mais c’est nettement meilleur.

La Rosette.

Pur porc, de grande taille, ficelée en principe en haché gros. Elle est d’origine lyonnaise et on dit en principe la Rosette de Lyon.

Le Jésus.

Pur porc, haché finement, d’un diamètre très large, il est fait dans un boyau venant de l’extrémité du gros intestin. Peut être recouvert de poivre mais ce n’est pas traditionnel.

Le Saucisson d’Arles.

De taille moyenne, c’est un mélange de boeuf et de porc très gras. A l’origine , il se faisait avec de l’âne et du boeuf. Sur place, certains charcutiers le fabriquent avec de la viande de taureau mélangée avec du porc gras. Cette spécialité locale ne se déguste que sur place.

Le Saucisson chasseur.

C’est le même saucisson que le précédent mais il est de petite taille.

Le Salami.

D’origine Italienne, de grande taille, c’est un hachi très fin coloré et fumé fait d’un mélange de porc et de boeuf. Le salami est rarement de grande qualité sauf quand il est fabriqué manuellement par des artisants charcutiers locaux.

Le Saucisson de montagne.

C’est une dénomination qui ne signifie rien et qui couvre les saucissons dit de ménage et surtout permet de le vendre beaucoup plus cher. Mais pourquoi ???

La Saucisse sèche.

Viande pure porc. Dite souvent d’Auvergne, très mince, c’est un bourrage par embossage des boyaux l’intestin grêle donc plus petit. Elle est très sèche, toute fraîche elle a été retournée au départ en forme d’épingle à nourrice. Le hachage est grossier et manuel et la viande est exclusivement de porc.

Le Saucisson de Lyon.

Il est fait comme la Rosette ,mais il est de grosse taille et petit, il est fait pur porc mais il existe aussi avec du boeuf finement haché mélangé avec des lardons coupés en carrés d’un cm. Ne pas confondre avec le cervelas de Lyon qui est un saucisson cru et qui demande une longue cuisson douce.

Le Lonzo de corse ou Lonzu.

Saucisson artisanal et souvent fait dans les fermes ou à la maison dans les villages de la montagne corse. Se sont des filets de porc non hachés, salés pendant huit jours, fumés et enfilés dans de gros boyaux. La charcuterie de corse qui passe pour une des meilleurs du monde souffre depuis bien longtemps de ne plus avoir de porcs comestibles. Heureusement ils peuvent utiliser aujourd’hui un porc cousin du leur qui n’utilise pas ses avants. Il est facilement vérifiable aujourd’hui qu’une majorité de charcuterie commerciale corse est fabriquée avec du porc noir gascon.

Le saucisson cuit ou saucisson à l’ail.

Saucissons à l’ail

D’origine bretonne est un mélange très fin de porc et de boeuf légèrement fumé additionné de fécule ( amylacés), cuit à l’ail, le boyau est souvent une fausse peau de plastique alimentaire.

Le saucisson existe aussi sous d’autres nominations bien spécifiques:

Le cervelas.

Cervelas frais prêts à cuire

Au temps de Rabelais le cervelas fut un saucisson cuit, milanais à base de viande et de cervelle de porc hachés très finement. Aujourd’hui la recette a évolué. C’est devenu du porc et du boeuf coloré à la cochenille, haché finement additionné de fécule (amylacé) et embossé dans un plastique alimentaire coloré. Il se mange en salade…

Le Cervelas de Lyon.

A ne pas confondre avec le saucisson de lyon. Il se vend cru et doit être poché pour être consommer. Il ne renferme que du pur porc haché très finement. Il contient des truffes ou des pistaches.

La Mortadelle.

Elle fut au temps de Rabelais une charcuterie italienne renfermant une farce à base des baies de myrtes."morta en dialecte italien". C’est toujours une spécialité italienne , qui se présente maintenant dans un très gros boyau synthétique ou plastique. La pâte très fine, très colorée contient du porc, du veau, beaucoup de poudre de lait et des féculents. On y trouve de gros dés de lard et souvent des morceaux de fèves de pistache.

Les saucisses.

Saucisses fraîches

Chaque région de France ou d’Europe possède sa ou ses spécialités.
Pas forcément pur porc les saucisses juives et Arabes font appel au boeuf et au veau, mais certaines spécialités comme la merguez font appel à la viande de mouton.

Comme le saucisson les saucisses se composent d’un hachi de viandes de porc. le hachi le plus connu en france est la chair à saucisses qui est la plus naturelle. Elle est constituée de porc et de 40 % de bon gras. Plus le hachi est fin, plus on doit faire appel des appels à des additifs du même ordre que pour le saucisson pour les sophistiquer. L’acide ascorbique ou sel rose permet par exemple à la chair de ne pas viré au gris. La grande différence c’est que le saucisson est sec et lla saucisse est fraîche.

Les principales saucisses crues sont:
A griller
A poeler
A pocher
A la vapeur
A braiser.

La Crépinette.

Crépinettes de porc

C’est une chair à saucisse qui peut être aromatisée aux herbes, aux truffes, aux olives, aux condiments, aux oignons doux. Elle est enroulée dans une crépine qui est la membrane du péritoine du porc. Elle est ensuite aplatie à la main.
Au XIII ième, les charcutiers se livrèrent à une telle débauche d’imagination qu’il fallut que les autorités interdisent de mettre autres choses que du sel du fenouil et autres bonnes épices.

Les Chipolatas.

D’origine italienne les chipolatas étaient préparées avec des oignons les"chipollas" aujourd’hui les boyaux synthétique ont du mal à tenir une bonne cuisson. La chipolata a une composition identique que les crépinettes qui peut varier selon le talent du charcutier.

La Saucisse de Toulouse.

Saucisse de Toulouse
Elle est composée d’une chair finement hachée, normalement coupée au couteau. Elle est d’un calibre plus gros que ses congénères. Elle est aussi la base du cassoulet toulousain.

Les Saucisses de Bretagne, de Savoie ou de Montbélliard.

La saucisse de Savoie

Elles ont exactement la même composition que la saucisse de Toulouse sauf qu’elle sont plus salées et sont légèrement séchées et fumées avant commercialisation.

La Saucisse de Morteau.

La saucisse de Morteau est fabriquée de façon artisanale dans les fruitières du Jura, souvent en altitude. Il existe aussi quelques versions en semi industriel mais sans intérêts gustatifs. La saucisse est fermée par une pique en bois. Elle est crue donc se poche dans un jus de cuisson et accompagne des légumes cuits tout doucement pendant de très longues minutes dans des marmites en terre.

Les Saucisses de Stasbourg et de Francfort.

Se sont souvent de la demi conserve. Elle sont faites d’une pâte fine et crue de boeuf et de porc. La francfort est légèrement fumée et beaucoup plus grosse. Les deux sont commercialisées dans des boyaux fins et synthétiques. Le colorant de la saucisse de Strasbourg est rouge, et jaune pour celle de Francfort. Elles se présentent toujours par paires.

Le triomphe des additifs.

C’est le triomphe des additifs, les moins mauvais étant, la fécule, les protéines de soja, la poudre de lait. Le porc ne peut être parfois représenté que par de la couenne presque pulvérisée.

Le Chorizo.

Chorizo court artisanal

C’est une spécialité espagnole très relevée à base de paprika qui lui donne sa couleur rouge et de piment. Il peut être pur porc ou porc et boeuf. Il se poêle ou se mange cru car il est légèrement séché. On le retrouve aussi souvent dans les paellas.

Les merguez.

Merguez fraîches

C’est une spécialité d’Afrique du Nord. Elle ne contient que du boeuf ou du boeuf et du mouton gras. Il y a beaucoup de piment et de paprika qui rentre dans sa fabrication. C’est la saucisse casher.

La saucisse Gendarme.

Saucisses gendarme
La saucissee est de section carrée obtenue par un pressage des chairs de boeuf qui auront été hachées finement et tr-s fumées et très poivrées.

Les figatelli ou Figatellu

Figatellu spécial Corse

Spécialité corse à ne pas confondre avec les gendarmes. Leur nom vient de la composition de la farce qui est à base de foie de porc. Très salée et très poivrée, elle est hachée finement et embossée manuellement dans un fin boyau naturel de l’intestin grêle. Elles sont fumées ensuite pendant 4 ou cinq jours puis suspendues pour séchage dans un lieu aéré pendant deux jours. A la fin de la semaine elles peuvent se consommer rôties ou grillées. Pour les plus patients elles peuvent se manger crues un mois plus tard.

Attention la conservation de produits à base de foie de porc peut après un mois provoquer des intoxications alimentaires donc il est nécessaire de bien connaître l’origine sérieuse et sous hygiène de la fabrication. Les figatilli fabriquées hors de Corse ne sont pas bonnes.

Le régime méditerranéen

Les origines du régime méditerranéen

Si l’on retrouve des habitudes alimentaires diversifiées dans la quinzaine de pays situés sur le pourtour de la mer Méditerranée, il y a au moins une constante : l’utilisation abondante d’huile d’olive. Lorsqu’on parle de « régime méditerranéen », on fait plus particulièrement référence à l’alimentation traditionnelle des îles grecques de Crète et de Corfou — d’où l’appellation occasionnelle de « régime crétois ».
L’intérêt pour ce type d’alimentation provient d’une recherche (The Seven Countries Study) menée par Ancel Keys dans les années 1950, qui démontrait que, malgré un apport alimentaire élevé en matières grasses et un système de soins de santé relativement rudimentaire, les habitants de ces îles (ainsi que ceux de l’Italie méridionale) jouissaient d’une excellente espérance de vie à l’âge adulte, en plus de présenter un taux de maladies coronariennes très faible.

Plus tard, le professeur Serge Renaud — découvreur de ce que, en nutrition, on appelle « le paradoxe français » —, publiait une recherche (The Lyon Diet Study) qui révélait que les sujets ayant déjà été victimes d’un premier infarctus et qui adoptaient une alimentation de type crétois avaient un taux d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux réduit de 75 %, tandis que le groupe soumis seulement à une diète faible en matières grasses ne connaissait qu’une réduction de 25 %.
Depuis la publication de cette étude dans la très respectée revue médicale The Lancet, en 1994, la popularité de l’alimentation méditerranéenne s’est répandue comme une traînée de poudre dans le monde entier et les études scientifiques ne cessent de prouver son efficacité dans la prévention de nombreuses maladies.
Mentionnons que les Crétois — qui affichent toujours le taux le plus bas de mortalité cardiovasculaire au monde — mangent encore aujourd’hui de façon traditionnelle, consommant très peu d’aliments importés et transformés.

Les grands principes du régime méditerranéen

Les objectifs

§ Réduction du risque de maladies cardiovasculaires.
§ Réduction du risque de cancer.
§ Augmentation de l’espérance de vie.
§ Amélioration de la santé en général.

Les grandes lignes

Ce régime est un tout. Il combine modération alimentaire et grande variété d’aliments (et donc de nutriments) à une vie active au quotidien. Ses principes de base sont faciles à comprendre et à suivre.
§ Abondance de produits céréaliers complets.
§ Abondance de fruits et de légumes.

§ Abondance d’ail, d’oignon, d’épices et d’aromates.
§ Utilisation de l’huile d’olive comme corps gras.
§ Consommation quotidienne de légumineuses, de noix et de graines.
§ Consommation quotidienne de yogourt et de fromage.
§ Consommation quotidienne, mais modérée, de vin rouge.
§ Grande consommation de poisson (plusieurs fois par semaine).
§ Consommation limitée de poulet et d’oeufs (quelques fois par semaine).
§ Consommation limitée d’aliments sucrés (quelques fois par semaine).
§ Consommation très limitée de viande rouge (quelques fois par mois).
§ Apport calorique quotidien raisonnable (de 1 800 à 2 500 calories par jour).

Les mécanismes d’action

Allégués
On attribue souvent ses bienfaits à l’apport élevé en acides gras monoinsaturés provenant de l’huile d’olive et à l’apport faible en acides gras saturés. Effectivement, une diète riche en acides gras monoinsaturés réduit les taux de cholestérol total et de mauvais cholestérol (LDL), et augmente celui de bon cholestérol (HDL).
De plus, on estime que les fruits et légumes en grande quantité procurent une excellente source d’antioxydants qui contribuent à protéger contre les maladies du vieillissement.

Démontrés
En réalité, c’est la synergie des nombreux nutriments et phytonutriments présents dans le régime méditerranéen ainsi qu’un mode de vie actif qui contribuent à prévenir les maladies.
Intégrer seulement quelques-uns des principes et ignorer les autres pourrait ne pas générer les mêmes effets bénéfiques.

Menu type d’une journée

Repas du matin
Pain complet et huile d’olive
Yogourt de chèvre nature avec miel
Fruit frais
Noix
Repas du midi
Crudités
Pois chiches à la coriandre
Riz sauvage aux petits légumes
Poire à la cannelle
Repas du soir
Crudités
Sardines
Salade de légumes au cerfeuil
Pain complet et huile d’olive
Un verre de vin

Avantages et inconvénients

Satiété et bien-être
Ce régime propose une bonne variété d’aliments nutritifs non transformés avec lesquels on atteint assez facilement la satiété, ce qui le rend agréable à suivre. Il n’y a pas d’aliments carrément interdits, bien que plusieurs soient à « consommation restreinte ».
En pratique
Ses principes de base sont faciles à comprendre et peuvent aisément être appliqués à la maison. Dans les grandes et moyennes villes, si l’on sait choisir son restaurant, il est facile de manger « méditerranéen ». Les choix peuvent être plus limités en région.
Perte de poids
Une étude conduite à la faculté de médecine de Harvard a révélé que les personnes soumises à l’alimentation méditerranéenne pendant 18 mois ont perdu plus de poids que les personnes ayant adopté un régime amaigrissant dont la seule caractéristique était d’être faible en gras.

Attention
§ Les Méditerranéens profitent d’un ensoleillement à l’année, ce qui leur procure une synthèse devitamine D régulière. Pour les gens des pays nordiques, c’est le lait de vache qui constitue la principale source de cette vitamine. Comme le lait ne fait pas partie du régime, il faut miser sur une forte consommation de poissons gras (surtout saumon, maquereau et sardines) ainsi que sur les yogourts enrichis de vitamine D, ou, à la limite, sur les suppléments. Sinon, une déficience en vitamine D est possible.
§ La consommation de vin peut être adoptée ou pas, selon l’expérience personnelle et l’attitude de chaque individu face à l’alcool. En Crète, on le consomme en petites quantités, avec les repas.
§ Pour les gens qui n’ont guère l’habitude de consommer de l’huile d’olive, du poisson et des légumineuses, les ajouter à l’alimentation graduellement, en petite quantité à la fois, peut en faciliter l’intégration.

Le régime méditerranéen est facile à intégrer à son alimentation : il permet une grande liberté dans ses choix alimentaires en plus d’une fraîcheur saisonnière renouvelée.
L’adopter peut être favorable tant du point de vue de la santé que de la gastronomie. On peut le recommander à toute personne désireuse d’améliorer sa qualité et son espérance de vie.
Il convient bien aux enfants, car ils sont à l’âge idéal pour établir de saines habitudes de vie.
Les adolescents peuvent cependant être un peu rébarbatifs devant une alimentation qui s’éloigne du mode alimentaire nord américain : sachez user de patience et de persévérance!

La châtaigne c’est bon pour le tonus !

La châtaigne, cette reine ne se contente pas d’être belle et délicieuse, elle est aussi bienfaisante et révèle de formidables valeurs nutritionnelles et atouts santé.

La châtaigne c’est bon pour le tonus ! Sa valeur énergétique est comparable à celle des céréales, soit 180 calories aux 100 g.

En outre, elle est exceptionnellement riche en sucres lents (glucides) qui présentent l’intérêt de libérer progressivement leur énergie. Elle est donc excellente pour les sportifs et la résistance à l’effort.

Ses lipides sont constitués pour les 2/3 d’acides gras insaturés qui sont les plus satisfaisants pour la prévention des maladies cardio-vasculaires.

De plus, ses modes habituels de préparation (grillée, ou cuite à la vapeur ou à l’eau) ne nécessitent pas l’adjonction de matières grasses !

Ses protéines, accompagnées par un laitage, donne un équilibre alimentaire parfait.

Une richesse minérale remarquable : la châtaigne est particulièrement généreuse en potassium et magnésium (aide à lutter contre le stress et la fatigue).
Elle apporte également des quantités appréciables de calcium et de fer, ainsi que de nombreux oligo-éléments. La châtaigne est donc un élément minéralisant d’un intérêt certain.

Son apport en vitamines E, B, et C représente au moins 10% des apports recommandés quotidiennement à un adulte (pour 100 g de châtaigne fraîche).

100 g de châtaignes contiennent autant de vitamines C que 100 g de citron.

Enfin, la châtaigne est totalement dénuée de gluten et peut être consommée ainsi par les personnes atteints de la maladie coeliaque (intolérance au gluten).

Source : aprifel
Vitamines (mg)
Vitamine C (ac.ascorbique) 27.00
Provitamine A (carotène) 0.020
Vitamine B1 (thiamine) 0.200
Vitamine B2 (riboflavine) 0.200
Vitamine B3 ou PP (nicotinamide) 0.900
Vitamine B5 (ac.panothénique) 0.500
Vitamine B6 (pyridoxine) 0.300
Vitamine B8 (biotine) 0.001
Vitamine B9 ( ac.folique) 0.140
Vitamine E( tocophérols) 1.200

Apports énergétiques
Kcalories 180.0
Kjoules 752.0

Composants (g)
Glucides 38.0
Protides 2.6
Lipides 2.0
Eau 50.8
Fibres alimentaires 5.0

Minéraux (mg)
Potassium 600.000
Phosphore 85.000
Calcium 33.000
Magnèsium 45.000
Sodium 7.000
Chlore 13.000
Fer 1.300
Cuivre 0.250
Zinc 0.200
Manganèse 0.750

La symbolique du miel

Une vraie richesse symbolique s’attache au miel. Il est impossible d’en raconter l’histoire concrête sans faire allusion à tout se qu’il représente dans la pensée des hommes. Les traditions légendaires expliquent les coutumes qui l’entourent et auxquelles il participe.

La façon dont on s’est autrefois comporté avec les abeilles, dont on récoltait le miel que l’on consommait avait le caractère des prescriptions religieuses. Si nous en avons perdu la signification, il en reste une conscience qui implique le respect, comme si les abeilles continuaient à remplir leur rôle initiatique et liturgique. A Ephèse et à Eleusis, les prêtresses portaient le nom d’abeilles.

En hébreu, abeile se dit dbure, de la racine dbr qui signifie parole et qui donna le joli prénom de Déborah, indiquant bien la mission de l’insecte doré: révéler le verbe, la parole ( divine) , la vérité.

Le miel, miraculeusement produit par les abeilles, est vérité car il n’a besoin d’aucune manipulation après la récolte, d’aucune transformation. Il est inaltérable et jusqu’à du sucre inimitable. Qui d’autre que l’abeille peut créer le miel après s’être penché sur le coeur des fleurs du bon dieu ou des dieux ce qui reste la même chose.

Cette vérité est le message d’en haut, le message est transmis par les abeilles par leur miel pour que ceux qui ont été choisis les expriment par leur intelligence, leur poésie. Aussi se posèrent t’elles sur les lèvres de ces enfats sui devinrent Platon, Pindare ou Saint-Antoine de Milan le bien nommé.

Même si l’on espère pas faire un génie de chaque nouveau né, du moins veut-on qu’il soit heureux.

C’est d’ailleurs toujours ce que pensent les matrones de Côte d’Ivoire ou du Sénégal qui frottent au miel les lèvres des nouveaux nés après qu’il ait jeté avec son premier cri sa colère d’être né.

Ce baptême faisait déjà partie des usages achéens et germains, un usage venu des steppes primordiales. Une coutume des pays de l’est, fait encore verser dans la paume des nouveaux époux une cuillèrée de miel qu’il doivent lécher mutuellemnt avant de prendre en commun toute autre nourriture..

Ainsi dit-on le mari ne lèvera jamais la main sur sa femme sauf pour la caresser, la femme n’aura sur les lèvres que des mots d’amour…et pas seulement pour la durée de la lune de … miel.

Lors des mystères d’Eleusis ou chez les sectataires de Mithra, au moment de l’initiation, les Mystes se lavaient les pieds et la langue au miel. Ils se purifiaient du mal et le bien leur était révélé. Quand aux égyptiens, pour les fêtes de Thot, ils mangeaient du miel en disant douce est la vérité.

Aliment parfait et de la couleur la plus saacrée, jaune d’or, le miel est pour les Veldas un dieu, comme pour la tradition gréco-latine, un nourriture divine:

– "Au temps de l’age d’or, disent les Orphiques, le miel coulait tout simplement des chênes et Kronos dormait, ivre de miel. Ce fut le premier sommeil du monde, lorsque Zeus son fils, l’enchaîna et l’emporta là ou le vieux dieu et avec lui l’âge d’or se trouve encore, à la limite de la terre sur l’île des bienheureux."

Cela implique que le miel, aliment premier, date de la création, qu’il existait avant même que les abeilles ne nous le transmettent.

Cet aliment premier devait être celui des premiers des dieux ou bien que des légendes grecques situent l’enfance de Zeus, sur le Mont Lycée, sur le Mont Ida, en Crête…, bien caché par sa mère Rhéa, les abeilles norrirent le futur Maître du monde de leur miel qu’accompagnait du lait de chèvre.

Les Crétois prétendent qu’Amalthée et Mélissa étaient en vérité des princesses, filles du roi Mélissée, et qu’elles se partagèrent les soins du bébé divin, l’une avec le lait de ses chèvres, l’autre avec le miel de ses abeilles. Mélissa signifie celle-qui-fait-le-miel. On parle ausi d’une caverne sacrée, territoire d’immortalité car le temps y était aboli et où veillaient des abeilles ardentes.

Rhéa y enfanta Zeus, l’abandonnant aussitôt à la garde des insectes. Mais quatre audacieux guerriers, revêtus d’armures d’airain par précaution, pénétrèrent dans la caverne pour y dérober du miel encore interdit aux humains.

Ils allaient emporter leur récolte sacrilège lorsque le nnouveau-né vagit. En l’apercevant au milieu des langes ensanglantés, les intrus eurent si peurs que l’armure leur en tomba. Les abeilles se ruèrent sur eux. Or nul ne pouvait mourir ici, surtout après avoir touché le miel.

Pour que l’ordre des choses soit maintenu, Zeus préserva les voleurs d’être foudryés par le venin, en les changeant en oiseaux qui s’enfuirent à tire d’aile. En remerciement de leur dévouement, le dieu donna aux abeilles les armures de bronze qui dissimulèrent désormais leur être de feu. Et, il ajouta, car ce nouveau-néparlait bien, que leur courage resterait proverbial.

Mais quel était l’origine des abeilles ?
Pour le popol Vuh, la tradition sacrée Maya, l’abeille est née de la ruche universelle, au centre de la terre. Pareille aux étincelles des volcans, dorée si on la voit, brûlante si on la touche, elle a été envoyé ici pour éveiller l’homme de la torpeur se son néant, de son ignorance, c’est ce qu’exprime en somme les rustiques contes amazoniens du miel et de l’hydromel.

Universellement on retrouve associé au miel et aux abeilles le feu techtonien générateur, et l’antre, le souterrain, la grotte ou l’arbre creux qui font partie du système symbolique féminin bien en harmonie avec les mythes agricoles. Proserpine, la Déesse latine du printemps fleuri, de ce printemps fleuri qui revoit chaque année les abeilles butiner, n’est-elle pas aussi la
Reine des enfers ?

Son surnom n’est-il pas Mellita? Q’ailleurs, c’est avec du miel que les romains apaisaient le dieu des profondeurs pour qu’il ne se réveille point sous la forme d’un serpent de feu, la lave des volcans.
A Pompéï, on ne dut point assez faire oblation de miel.

Ovide raconte, pour sa part, que ce serait au dieu du vin Bacchus ou Dionysos, que l’on devrait le miel. Il revenait d’une promenade en gambadant parmi les satyres lorsque ceux-ci,pour mieux marquer la cadence, firent retentirent leurs sistres. Au bourdonnement des instruments, un vol d’insectes inconnus sorti du bois. Bacchus les guida vers un arbre où ils s’enfermèrent et qu’ils remplirent de miel.

Les gréco-Latins rapprochaient le vin du miel tout autant qu’on les mêlait dans les cratères. Un cousin de Dionysos porte le nom de Mélikertes, le coupeur-de-miel, en analogie avec le mélidraton, eau coupée de miel, premier stade avant la fermentation de cette boisson énivrante autre que le vin, l’hydromel.

Mélikerrtes fut précipité dans un chaudron d’eau bouillante par sa mère, la tante nourrice de Dionysos, devenue folle. L’océan engloutit son cadavre mais il ressuscita sur un dauphin et depuis, bien que divinité océanide, il gambade dans l’entourage de Dionysos parmi les satyres et les silènes.

L’écume des vagues rappelle celle de l’hydromel quand il fermente dans un chaudron ou lorsqu’on le verse dans des coupes. Peut être aussi les marins emportaient-ils des amphores d’hydromel pour se remonter le moral au long des traversées?

Le Mythes le plus célèbre de l’origine des abeilles est bien la légende d’aristrée. On devait presque dire, la légende de la génération spontanée des abeilles. Elle a eu la vie dure. Jusqu’au XVIIe siècle faisait article de foi dans les traités d’apiculture tant qu’on n’eut pas découvert, grâce au microscope, que le roi était en fait une reine, et une reine mère dont la fonction unique consistait à pondre des millions d’oeufs d’ou écloreront les futures progénitures.

Mais laissons parler Virgile, car il est temps de vous expliquer comment du sang corrompu des taureaux immolés on a vu plus d’une fois naître des abeilles… Coupable d’avoir causé la mort d’Euridyce qu’il poursuivait de ses assiduités et tenu pour responsabble du lynchage d’Orphée, l’époux de celle-ci, le berger d’Arcadie, Aristée le fils d’Apollon et de sa nymphe cyrénée, se voit privé des abeilles auxquelles il tenait beaucoup. Conseillé par a mère, il offre un sacrifice aux manes d’Eurydice et Orphée. A orphée, un pavot pour que son chagrin s’apaise, et à Eurydice…"quatre superbes taureaux immolés et autant de génisses".

A la neuvième aurore…"O prodige!!! des entrailles corrompues des victimes, à travers les flancs qu’elles déchirent, on voit s’élancer en bourdonnant des milliers d’abeilles qui se répandirent dans les airs comme un nuage épais, puis se posèrent sur la cime d’un arbre, suspendues en grappes à ses flexibles rameaux"

Les abeilles vous le devinez, viennent ici, en renfort des mouches à viande dont les asticots n’ont aucun rapport avec elles.

On trouve également dans le mythe d’Aristée l’observance très longtemps maintenue d’un interdit sexuel répété par les traités d’apiculture anciens. Si l’on confisqua les premières abeilles du berger, c’est parce qu’il avait eu envie d’une femme, et, qui plus est, de celle d’un autre. Pour récupérer un essaim d’abeilles réputées vierges ou récolter le miel cette matière pure, il fallait s’être auparavant abstenu de tout commerce charnel.

Le miel, comme la cire, était largement employé dans la lityrgie antique. Pour les rites funéraires, on donnait aux défunts une provision de miel à savourer dans l’au-delà, connotation d’immortalité.

Dès le Néolithique, chez les Aryens, en Babylonie, à Sumer, en Crête, on ensevelissait pour cette raison les grands personnages dans le miel. Hérodote et Strabon s’en fot l’écho. Alexaandre le Grand renoua, si l’on peut dire, avec cette coutume mais rien ne prouve qu’un tel usage fût général dans les Balkans.

Habituellement, quand il y avait un embaumement comme en Egypte, on employait la cire, d’où le nom de momie, du perse mum, la cire. Enfin aux fêtes solsticiennes d’hiver, les hopis d’Arizona enterraient symboliquement l’année défunte, dans le même esprit que lors des célébrations celtes de Samain mais avec une collation générale de miel et de farine. Cette association de mets, on la retrouve chez les juifs de Russie pour le nouvel an, le Rosh hachana.

Le père de famille distribue à ses enfants en heureux présage des tartines de miel et n’oublions pas que le pain d’épices sous-produitdu miel est au moment de noêl la base de bien des gourmandises.

Le régime méditerranéen

Les origines du régime méditerranéen

Si l’on retrouve des habitudes alimentaires diversifiées dans la quinzaine de pays situés sur le pourtour de la mer Méditerranée, il y a au moins une constante : l’utilisation abondante d’huile d’olive. Lorsqu’on parle de « régime méditerranéen », on fait plus particulièrement référence à l’alimentation traditionnelle des îles grecques de Crète et de Corfou — d’où l’appellation occasionnelle de « régime crétois ».
L’intérêt pour ce type d’alimentation provient d’une recherche (The Seven Countries Study) menée par Ancel Keys dans les années 1950, qui démontrait que, malgré un apport alimentaire élevé en matières grasses et un système de soins de santé relativement rudimentaire, les habitants de ces îles (ainsi que ceux de l’Italie méridionale) jouissaient d’une excellente espérance de vie à l’âge adulte, en plus de présenter un taux de maladies coronariennes très faible.

Plus tard, le professeur Serge Renaud — découvreur de ce que, en nutrition, on appelle « le paradoxe français » —, publiait une recherche (The Lyon Diet Study) qui révélait que les sujets ayant déjà été victimes d’un premier infarctus et qui adoptaient une alimentation de type crétois avaient un taux d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux réduit de 75 %, tandis que le groupe soumis seulement à une diète faible en matières grasses ne connaissait qu’une réduction de 25 %.
Depuis la publication de cette étude dans la très respectée revue médicale The Lancet, en 1994, la popularité de l’alimentation méditerranéenne s’est répandue comme une traînée de poudre dans le monde entier et les études scientifiques ne cessent de prouver son efficacité dans la prévention de nombreuses maladies.
Mentionnons que les Crétois — qui affichent toujours le taux le plus bas de mortalité cardiovasculaire au monde — mangent encore aujourd’hui de façon traditionnelle, consommant très peu d’aliments importés et transformés.
Les grands principes

Les objectifs du régime méditerranéen

§ Réduction du risque de maladies cardiovasculaires.
§ Réduction du risque de cancer.
§ Augmentation de l’espérance de vie.
§ Amélioration de la santé en général.
Les grandes lignes

Ce régime est un tout. Il combine modération alimentaire et grande variété d’aliments (et donc de nutriments) à une vie active au quotidien. Ses principes de base sont faciles à comprendre et à suivre.
§ Abondance de produits céréaliers complets.
§ Abondance de fruits et de légumes.
§ Abondance d’ail, d’oignon, d’épices et d’aromates.
§ Utilisation de l’huile d’olive comme corps gras.
§ Consommation quotidienne de légumineuses, de noix et de graines.
§ Consommation quotidienne de yogourt et de fromage.
§ Consommation quotidienne, mais modérée, de vin rouge.
§ Grande consommation de poisson (plusieurs fois par semaine).
§ Consommation limitée de poulet et d’oeufs (quelques fois par semaine).
§ Consommation limitée d’aliments sucrés (quelques fois par semaine).
§ Consommation très limitée de viande rouge (quelques fois par mois).
§ Apport calorique quotidien raisonnable (de 1 800 à 2 500 calories par jour).

Les mécanismes d’action

Allégués
On attribue souvent ses bienfaits à l’apport élevé en acides gras monoinsaturés provenant de l’huile d’olive et à l’apport faible en acides gras saturés. Effectivement, une diète riche en acides gras monoinsaturés réduit les taux de cholestérol total et de mauvais cholestérol (LDL), et augmente celui de bon cholestérol (HDL).
De plus, on estime que les fruits et légumes en grande quantité procurent une excellente source d’antioxydants qui contribuent à protéger contre les maladies du vieillissement.

Démontrés
En réalité, c’est la synergie des nombreux nutriments et phytonutriments présents dans le régime méditerranéen ainsi qu’un mode de vie actif qui contribuent à prévenir les maladies.
Intégrer seulement quelques-uns des principes et ignorer les autres pourrait ne pas générer les mêmes effets bénéfiques.

Menu type d’une journée

Repas du matin
Pain complet et huile d’olive
Yogourt de chèvre nature avec miel
Fruit frais
Noix
Repas du midi
Crudités
Pois chiches à la coriandre
Riz sauvage aux petits légumes
Poire à la cannelle
Repas du soir
Crudités
Sardines
Salade de légumes au cerfeuil
Pain complet et huile d’olive
Un verre de vin

Avantages et inconvénients

Satiété et bien-être
Ce régime propose une bonne variété d’aliments nutritifs non transformés avec lesquels on atteint assez facilement la satiété, ce qui le rend agréable à suivre. Il n’y a pas d’aliments carrément interdits, bien que plusieurs soient à « consommation restreinte ».
En pratique
Ses principes de base sont faciles à comprendre et peuvent aisément être appliqués à la maison. Dans les grandes et moyennes villes, si l’on sait choisir son restaurant, il est facile de manger « méditerranéen ». Les choix peuvent être plus limités en région.
Perte de poids
Une étude conduite à la faculté de médecine de Harvard a révélé que les personnes soumises à l’alimentation méditerranéenne pendant 18 mois ont perdu plus de poids que les personnes ayant adopté un régime amaigrissant dont la seule caractéristique était d’être faible en gras.
Attention
§ Les Méditerranéens profitent d’un ensoleillement à l’année, ce qui leur procure une synthèse devitamine D régulière. Pour les gens des pays nordiques, c’est le lait de vache qui constitue la principale source de cette vitamine. Comme le lait ne fait pas partie du régime, il faut miser sur une forte consommation de poissons gras (surtout saumon, maquereau et sardines) ainsi que sur les yogourts enrichis de vitamine D, ou, à la limite, sur les suppléments. Sinon, une déficience en vitamine D est possible.
§ La consommation de vin peut être adoptée ou pas, selon l’expérience personnelle et l’attitude de chaque individu face à l’alcool. En Crète, on le consomme en petites quantités, avec les repas.
§ Pour les gens qui n’ont guère l’habitude de consommer de l’huile d’olive, du poisson et des légumineuses, les ajouter à l’alimentation graduellement, en petite quantité à la fois, peut en faciliter l’intégration.

Le régime méditerranéen est facile à intégrer à son alimentation : il permet une grande liberté dans ses choix alimentaires en plus d’une fraîcheur saisonnière renouvelée.
L’adopter peut être favorable tant du point de vue de la santé que de la gastronomie. On peut le recommander à toute personne désireuse d’améliorer sa qualité et son espérance de vie.
Il convient bien aux enfants, car ils sont à l’âge idéal pour établir de saines habitudes de vie.
Les adolescents peuvent cependant être un peu rébarbatifs devant une alimentation qui s’éloigne du mode alimentaire nord américain : sachez user de patience et de persévérance!

La Chandeleur

La Chandeleur

La Chandeleur, autrefois “Chandeleuse”, se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël.

Son nom vient du mot “chandelle”.

A l’origine, à l’époque des Romains, il s’agissait d’une fête en l’honneur du dieu Pan. Toute la nuit, les croyants parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux. En 472, le pape Gélase 1er décide de christianiser cette fête qui deviendra la célébration de la présentation de Jésus au temple. On organise alors des processions aux chandelles le jour de la Chandeleur, selon une technique précise. Chaque croyant doit récupérer un cierge à l’église et le ramener chez lui en faisant bien attention à le garder allumé.
Un dicton de Franche-Comté dit d’ailleurs :

Celui qui la rapporte chez lui allumée
Pour sûr ne mourra pas dans l’année…

Ce cierge béni est censé avoir d’autres pouvoirs. On dit que quelques gouttes de sa cire versée sur des œufs à couver en assurent une bonne éclosion. Et aussi que sa flamme protège de la foudre si on l’allume pendant l’orage.

Entre temps, une autre tradition a vu le jour : celle des crêpes. Cette tradition se rapporte à un mythe lointain selon lequel si on ne faisait pas de crêpes le jour de la chandeleur, le blé serait carié pour l’année. On dit d’ailleurs :

Si point ne veut de blé charbonneux
Mange des crêpes à la Chandeleur…

D’ailleurs, en faisant les crêpes, il faut respecter une autre coutume, celle de la pièce d’or. En effet, les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d’or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante. On récupérait alors les débris de la crêpe de l’an passé pour donner la pièce d’or au premier pauvre venu.

Si tous ces rites étaient respectés, la famille était assurée d’avoir de l’argent toute l’année.

Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu’à la Chandeleur prochaine.

Aujourd’hui, les processions aux chandelles et autres rites n’existent plus mais on a conservé la tradition des crêpes et on a bien raison, car qu’est-ce que c’est bon !

Enfin, n’oublions pas les croyances liées à la météo.
En de nombreux pays, on croit que le jour de la Chandeleur, un ours sort de sa tanière. Si la température est douce et qu’il voit le soleil, il retourne vite reprendre son hibernage, car il sait que le beau temps ne durera pas. Un proverbe dans le Calendrier des bons laboureurs en 1628 disait :

Si fait beau et luit Chandeleur
Six semaines se cache l’ours…

Un autre proverbe français dit :
Si le deuxième de février
Le soleil apparaît entier
L’ours étonné de sa lumière
Se va mettre en sa tanière
Et l’homme ménager prend soin
De faire resserrer son foin
Car l’hiver tout ainsi que l’ours
Séjourne encore quarante jours

Dans d’autres pays c’est la marmotte qui sort.
Si elle voit son ombre, cela signifie qu’il y a du soleil, alors elle retourne vite continuer à hiberner car elle sait que l’hiver va encore durer. En effet :

Soleil de la Chandeleur
Annonce hiver et malheur…

Mais quoi qu’il arrive : qu’en ce 2 février il fasse beau, froid, pluvieux ou neigeux, n’hésitez surtout pas à confectionner quelques crêpes !

En dépit des proverbes et dictons, vous passerez un agréable moment autant à les faire qu’à les déguster !!

Comment faire sauter les crêpes ?

Comment faire sauter les crêpes

Le plus rigolo quand on prépare les crêpes, c’est de faire les faire sauter dans la poêle ! Exercice un peu délicat, sauf si on a le bon matériel et les bonnes astuces.

Les bonnes astuces pour une crêpe parfaite :

Astuce n°1 : des crêpes parfaites, sont des crêpes qui ne collent pas à la cuisson.
Pour cela on incorpore une cuillère à soupe de beurre fondu directement dans la pâte.
Astuce n°2 : toujours graisser la poêle avant et après chaque crêpe.
Astuce n°3 : attendre que la poêle soit bien chaude pour y verser la pâte à crêpe.

Vive les crêpes
 

Saute, saute petite crêpe !

Dès que les bords de la crêpe sont cuits, il faut les décoller à la spatule.
Puis agiter la poêle légèrement jusqu’à ce que la crêpe se détache totalement de la poêle.
Prêt pour le salto ? Alors on place la crêpe sur le bord de la poêle, en la laissant dépasser un peu, et hop ! D’un petit coup sec du poignet, la crêpe fait le grand saut !
Mais n’oublie pas de la rattraper et de l’autre côté pour continuer la cuisson !

Le bon matériel pour faire des crêpes :

La crêpière : c’est une poêle un peu particulière car les bords sont très bas. Elle est au diamètre de la crêpe parfaite et surtout elle est anti-adhésive, ce qui permet à la crêpe de bien glisser, élément essentiel pour la retourner.

La spatule : sorte de grande cuillère en bois, on l’utilise pour décoller les bords de la crêpe avant de la retourner.

Le petit râteau : c’est le matériel du vrai pro de la crêpe ! Il permet de bien répartir la pâte à crêpe sur toute la surface de la poêle.

Vive les crêpes

La Chandeleur, autrefois "Chandeleuse", se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël. Son nom vient du mot "chandelle".

A l’origine, à l’époque des Romains, il s’agissait d’une fête en l’honneur du dieu Pan. Toute la nuit, les croyants parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux. En 472, le pape Gélase 1er décide de christianiser cette fête qui deviendra la célébration de la présentation de Jésus au temple. On organise alors des processions aux chandelles le jour de la Chandeleur, selon une technique précise. Chaque croyant doit récupérer un cierge à l’église et le ramener chez lui en faisant bien attention à le garder allumé.

Un dicton de Franche-Comté dit d’ailleurs :
Celui qui la rapporte chez lui allumée
Pour sûr ne mourra pas dans l’année…

Ce cierge béni est censé avoir d’autres pouvoirs. On dit que quelques gouttes de sa cire versée sur des œufs à couver en assurent une bonne éclosion. Et aussi que sa flamme protège de la foudre si on l’allume pendant l’orage.
Entre temps, une autre tradition a vu le jour : celle des crêpes. Cette tradition se rapporte à un mythe lointain selon lequel si on ne faisait pas de crêpes le jour de la chandeleur, le blé serait carié pour l’année.

On dit d’ailleurs :
Si point ne veut de blé charbonneux
Mange des crêpes à la Chandeleur…

D’ailleurs, en faisant les crêpes, il faut respecter une autre coutume, celle de la pièce d’or. En effet, les paysans faisaient sauter la première crêpe avec la main droite tout en tenant une pièce d’or dans la main gauche. Ensuite, la pièce d’or était enroulée dans la crêpe avant d’être portée en procession par toute la famille jusque dans la chambre où on la déposait en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante. On récupérait alors les débris de la crêpe de l’an passé pour donner la pièce d’or au premier pauvre venu.
Si tous ces rites étaient respectés, la famille était assurée d’avoir de l’argent toute l’année.
Celui qui retourne sa crêpe avec adresse, qui ne la laisse pas tomber à terre ou qui ne la rattrape pas sous la forme navrante de quelque linge fripé, celui-là aura du bonheur jusqu’à la Chandeleur prochaine.
Aujourd’hui, les processions aux chandelles et autres rites n’existent plus mais on a conservé la tradition des crêpes et on a bien raison, car qu’est-ce que c’est bon !

Enfin, n’oublions pas les croyances liées à la météo. En de nombreux pays, on croit que le jour de la Chandeleur, un ours sort de sa tanière. Si la température est douce et qu’il voit le soleil, il retourne vite reprendre son hibernage, car il sait que le beau temps ne durera pas.

Un proverbe dans le Calendrier des bons laboureurs en 1628 disait :
Si fait beau et luit Chandeleur
Six semaines se cache l’ours
Un autre proverbe français dit :
Si le deuxième de février
Le soleil apparaît entier
L’ours étonné de sa lumière
Se va mettre en sa tanière
Et l’homme ménager prend soin
De faire resserrer son foin
Car l’hiver tout ainsi que l’ours
Séjourne encore quarante jours…

Dans d’autres pays c’est la marmotte qui sort.
Si elle voit son ombre, cela signifie qu’il y a du soleil, alors elle retourne vite continuer à hiberner car elle sait que l’hiver va encore durer. En effet :
Soleil de la Chandeleur
Annonce hiver et malheur…

Mais quoi qu’il arrive : qu’en ce 2 février il fasse beau, froid, pluvieux ou neigeux, n’hésitez surtout pas à confectionner quelques crêpes !
En dépit des proverbes et dictons, vous passerez un agréable moment autant à les faire qu’à les déguster !!

Petite leçon sans prétention ! ! !

Philosophie quand tu nous tiens …

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.
Quelqu’un vint, un jour, trouver le grand philosophe et lui dit :
– Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?
– Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me le racontes, j’’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
– Les trois passoires?
– Mais oui, reprit Socrate.
Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire.C’est ce que j’appelle le test des trois passoires.
La première passoire est celle de la vérité.
– As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
– Non..J’en ai seulement entendu parler…
– Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.
Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté.
– Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?
– Ah! non. Au contraire.
– Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité.
Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
– Non.. Pas vraiment.
-Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

Si chacun de nous pouvait méditer et mettre en pratique ce petit test… le monde se porterait peut-être mieux.

Sportifs : 10 conseils pour bien manger

Sportif : bien manger

Lors de la pratique d’un sport, chacun y va de sa formule, de son «truc». Bien des idées fausses circulent. Certaines sont sans conséquence, d’autres plus dangereuses, notamment celles qui touchent à l’hydratation.

1. Un sportif doit doubler ses portions de viande

Faux : il est certes utile d’en consommer régulièrement, ne serait-ce que parce que c’est une très bonne source de fer (dont les besoins sont élevés chez les sportifs), mais une alimentation riche en viande n’augmente pas la masse musculaire, et n’améliore pas les performances.

2. Il faut manger beaucoup de sucre quand on fait du sport

Faux : le sucre entre, bien sûr, dans la ration du sportif. Mais attention aux excès, qui peuvent déséquilibrer l’alimentation et provoquer des hypoglycémies réactionnelles et des “passages à vide”.

3. Pendant le sport, il faut limiter les boissons pour ne pas avoir les jambes “coupées”

Faux : un apport hydrique insuffisant rend, au contraire, l’activité sportive difficile et pénible, et peut provoquer des troubles graves.

4. L’activité sportive augmente le besoin de magnésium

Vrai : le magnésium est utilisé pour la contraction musculaire et le métabolisme des glucides. Un sportif a donc intérêt à privilégier des aliments à haute teneur en magnésium (légumes verts, céréales complètes, fruits secs oléagineux, chocolat…), et certaines eaux minérales riches en magnésium (Hépar, Badoit, Contrex, Saint Antonin…).

5. On recommande de prendre du bouillon de légumes après une épreuve sportive

Vrai : c’est une excellente façon de se réhydrater, tout en aidant l’organisme à reconstituer ses réserves minérales.

6. Le café permet d’améliorer les performances sportives

Faux : La caféine apportée par le café stimule la vigilance et peut parfois améliorer les réflexes. Mais, à forte dose (variable selon les individus), elle peut aussi provoquer maux de tête, nausées, tachycardie…

A noter : la caféine à dose pharmacologique pourrait permettre une économie du stock de glycogène, en mobilisant les acides gras libres. C’est pourquoi elle est maintenant inscrite sur la liste des produits dopants : le seuil autorisé (12 µg/ml) permet de distinguer une consommation “normale” d’une charge pharmacologique.

7. Pour augmenter la force musculaire, il est utile d’ajouter des protéines en poudre à l’alimentation

Faux : les muscles se développent d’abord grâce à l’activité physique. Et dans une alimentation bien équilibrée, l’apport de protéines est largement suffisant, même pour les sportifs.

8. Il faut consommer des fruits secs

Vrai : ils constituent une excellente collation énergétique grâce à leurs sucres naturels aisément assimilables. Ils apportent, de plus, des minéraux très utiles pour l’activité musculaire (potassium et magnésium notamment). A consommer sans hésiter !

9. Un supplément de vitamines est nécessaire pour les sportifs

Faux : une alimentation bien équilibrée permet de couvrir l’ensemble des besoins vitaminiques des sportifs. Ce n’est que dans des cas particuliers qu’il peut être utile de renforcer l’apport alimentaire par un complément médicamenteux.

10. Quand un enfant fait du sport, il faut limiter les boissons qu’il prend, pour qu’il ne transpire pas trop

Faux : ce serait une grave erreur ! Il faut, au contraire, inciter l’enfant à boire suffisamment. Quand on se dépense physiquement, la température du corps augmente : la transpiration est un mécanisme de régulation très utile qui permet d’éviter le “coup de chaleur”.

Au cours du paléolithique la faim veut les moyens

Du feu au pot

Il y eut une époque dit un mythe du peuple Chilouk, ou personne ne connaissait le feu.

Il était de coutume de chauffer la nourriture au soleil. Le dessus des vivres cuit de la sorte , était mangé par les hommes et le dessous qui n’était pas cuit était mangé par les femmes.

On pourrait croire ce mythe misogyne, or il n’en est rien, c’est tout simplement une manière d’enseignement sur le symbolisme sexuel du feu…

Tout comme on ne sait toujours pas comment le feu et par qui le feu fut domestiqué, on ne peut rien affirmer des modes de cuissons des aliments, aux temps les plus reculés du paléolithique.

On ne peut par contre que supposer en se rapportant aux habitudes des populations encore primitives.

Même si au cours de fouilles et de recherches des ossements furent retrouvés ainsi que des coquilles de noix ou de noisettes, rien ne prouve que ce soit des restes ou reliefs de repas frugaux plutôt que des combustibles ou des déchets de viandes crues qui ont été incinérés.

Le professeur Loon après examen subi par certains os longs, fendus en deux pour êtres vidés de leur moelle penche plus sur des os qui auraient été rongés et sucés crus.

Par contre Les études de l’Abbé Breuil et le Docteur Hulin à partir des gisements moustériens d’Espagne ou de Dordogne penchent plutôt vers une version ou ils auraient été rôtis.

On ne pas jurer non plus que les pierres plates et les pierres rondes récupérées autour de ces foyers aient constituer des meules à broyer les grains.

En revanche, la révélation de cendres organiques au milieu de charbons de bois fossilisés, comme à Hommersheim en Allemagne, ainsi que l’abondance d’os fractionnés ou brisés, aux alentours immédiats constituent une présomption sérieuse quand à l’utilisation culinaire de ces foyers aurignaciens.

Ces pierres calcinés sont le témoignage probables de grillades diverses..
Il est aussi certain, le rôtissage suggéré par des défenses de mammouths laineux plantées par la point de par et d’autre d’un foyer du paléolithique supérieur soit X millénaire avant notre ère en Ukraine.

La broche pouvait être de bois vert comme il est encore d’usage en Polynésie…ou chez les scouts.

On a trouvé également en Ariège, les restes d’un oiseau calciné entre deux pierres très rubéfiées.

Cette cuisson ressemblait à la technique utilisée pour cuire les gaufres et elle fut oubliée ou ratée.

Les pierres ardentes sont aussi employées par les amérindiens.

L’ethnologue et préhistorien André-leroi Gourhan à lui même réussi à faire bouillir de l’eau avec cette technique.

Il a utilisé de l’eau dans un seau en caoutchouc et y a laissée pendant deux heures des pierres ardentes.

C’est vrai que cela peut paraître anachronique. Il voulait confirmer une thèse selon laquelle, dans le site Pincevent,des évidements circulaires entourant le brasier auraient pu contenir des récipients.

En quelle matière auraient été ces récipients ? C’est une bonne question. Ils auraient pu être en bois creusé au feu comme en Amazonie.

Mais en faisant chauffer de l’eau avec un chauffeur électrique plongé dans un liquide nous utilisons un principe technologique issu de l’éternité. Les bergers des Landes faisaient encore bouillir le lait de brebis avec des pierres le siècle dernier.

La peau dans laquelle les fabricants amazoniens d’hydromel jettent les pierres brûlantes put être aussi placée au-dessus du feu si elle est assez épaisse pour ne pas flamber.

En 1581 un dessin montre des Irlandais faisait cuire leur soupe dans une marmite constituée par une peau de mouton attachée à trois piquets plantés dans le sol.

Certains textes laissent à penser que les armées écossaises en avaient fait autant en 1327.

Mais si on ne dispose pas de peau de mouton et d’aucun récipients possible, comment cuire une pièce de viande sans la faire rôtir ou griller.

Les Scythes d’après Hérodote trouvèrent la solution.

Quand ils n’ont pas de chaudron, ils jettent toute la chair dans l’estomac de leur victime, ajoutent de l’eau des herbes et allument en dessous un feu avec les ossements qui brûlent très bien.

L’estomac contient la chair quand elle détachée de l’os une fois cuite.

A l’ouverture de la poche, il ne reste plus qu’à trier les os d’un côté, la viande de l’autre.

Ainsi un bœuf sera utilisé en entier et ses os serviront à sa propre cuisson, sauf la peau qui elle était utilisée pour faire des vêtements chauds.

Cette méthode est connue des indiens du nord de 2tats Unis et du Canada.

Les mongols combinaient cuisson à la peau et cuisson à la pierre. Ils décapitent un chèvre, la désosse habilement par le cou.

Ils coupent en petits morceaux la viande ressortie et les remette avec des pierres chauffées à blanc dans la peau.

On sert après deux heures de cuisson.

Pour la cuisson au plat, les fameux Baloubas du Zaïre utilisent des écorces, beaucoup de populations tropicales, comme les malais par exemple bourrent de riz des bambous verts creusés qu’ils glissent ensuite entre les braises.

Si l’idée de fabriquer des récipients en terre cuite n’est pas venue tout de suite aux premiers gâcheur d’argile, c’est qu’ils n’en avaient pas encore le besoin.

Ainsi les tchèques, il y a 27000 ans ont cuits beaucoup de choses dans un four découvert au site Dolné Vestonice, mais ce sont des objets votifs en céramique dont il reste des fragments comme ces figurines humaines ou animales.

Les premiers récipients connus sont l’œuvre des japonais du XIII millénaires.

Il est impossible de prétendre que cet art nouveau se soit répandu à partir de chez eux.

Le jour ou la nécessité, s’est faite sentir ou si le hasard s’en est mêlé, ils en ont eu l’idée ça et là.

On a remarqué qu’à un certain moment ou le niveau de la nécessité devient indispensable, les choses tournent dans l’air et c’est sans doute pour cette raison que les choses évoluent souvent partout en même temps.

A la fin de la première glaciation, il y a environ douze mille ans environ, les conditions climatiques ayant favorisées l’expansion des céréales sauvages, on trouve en Nubie et en Egypte des meules et des mortiers creusés à même le roc à l’entrée des grottes habitées..

Mais les communautés à vocation totalement agricoles et très dépendantes des céréales alors cultivées ne se livreront à la céramique que vers le VIII ième millénaire et à leur apogée.

Des objets en terre cuite on été découverts au nord de la Syrie au site de Mureybet, ce sont des récipients.

Cependant comme en Tchécoslovaquie 12000 ans plus tôt, les objets mis à jours parmi les plus anciens ne répondent pas un usage culinaire car ils sont trop petits pour êtres utiles.

Modelés en forme de figurines féminines, ils paraissent avoir servi de pots à far, maquillage, déguisement ou à parfums consacré.

Il se pourrait que les hommes du néolithique ayant vécu sur le site de Mureybet, habitant de curieuses maisons rondes, faites de briques crues en dos d’âne, aient eu la révélation de la céramique et de ses possibilités par l’utilisation des fosses foyers dans lesquelles ils cuisaient les aliments.

Ces fosses enterrées consistaient en des trous creusés dans le sol.

Si le terrain n’était pas naturellement argileux, on enduisait les parois de glaise lissée pour les solidifiées et les rendre plus étanches.

Au fond un entassement de galets se montre encore mêlé des cendres, pleines d’enseignements pour les chercheurs.

On y faisait chauffer les cailloux qui recevaient nourriture à griller car ils portent encore les traces de cet usage.

L’argile des parois c’est cuite en même temps solidifiant l’ensemble. De tels fours sont encore en activité dans la région et servent à la cuisson du pain et du mouton.

Les pains-galettes de L’Inde du Nord, les Nan, sont ainsi cuits contre les parois des fours en terre désormais mobiles.

D’artistique ou culturelle, la céramique ne devînt vraiment utilitaire qu’au millénaire suivant, dans cette partie du monde.

Mais il reste certain qu’en attendant leur soupe, les villageois de Mureybet ont parfaitement mis au point la véritable recette du méchoui, tel qu’on la pratique encore de la mer rouge à la mer Caspienne et dans toute la moitié nord de l’ Afrique.

Comme les Mésopotamiens, les celtes et surtout les celtes irlandais pratiquaient la cuisson au trou, cinq cent ans avant notre ère.

Non seulement pour rôtir la viande embrochée, mais aussi pour la bouillir.

Le puits rendu étanche par la glaise était rempli d’ eau. D’un feu à proximité on faisait,à l’aide d’un bâton de bois vert tordu, sortir des pierres ardentes que l’on jetait dans cette eau.

Il faut à peine une demi-heure avec ce procédé pour faire bouillir 454 litres d’eau !

Le savant Irlandais O’Kelly a fait cette expérience :
Un pot au feu de 9 livres soit, 4,5 kilos a cuit parfaitement en 3 heures 30 minutes.

Tout aussi bien et aussi vite que sur nos cuisinières à gaz.

Cela n’empêchait pas que dans les maisons celtes de cette époque, pourvues en général d’un foyer central encadré par un bâti, on procédât à la confection de soupes ou de ragoûts, ancêtres de l’Irish stew dans de grands chaudrons de métal suspendus au-dessus du feu à l’aide de chaînes accrochées aux chevrons du toit.

Des fours d’argile en forme de cône servaient plus particulièrement à la cuisson du pain.

Le chaudron aux formes arrondies et aux flancs rebondis ou mijotent de succulentes nourritures à beaucoup d’ importance dans la mémoire des peuples.

On le retrouve dans une foule de légendes.

Chez les celtes qui ont fort appétit le chaudron d’abondance dispense magiquement, d’inépuisables victuailles, mais aussi une connaissance sans limites.

Mais qui sait quelle infâme mixture bouillonne dans celui des sorcières ou des déesses mal intentionnées ?

Dans le chaudron tripode des chinois, évoquant la peau fixée par trois piquets des Irlandais s’élabore l’élixir de l’immortalité.

L’immortalité est souvent le but final de toutes les bouillissures des légendes grecques.

N’est ce pas Médée qui osa faire bouillir le vieux Pélias sous prétexte de lui rendre la jeunesse ?

Mais surtout l’image de la marmite fumante sur le table est restée le symbole des paisibles joies familiales du paradis perdu de notre enfance.

La soupe, le repas du soir pris en commun qu’elle signe de sa présence, est bien en passe de venir l’archétype d’un modeste mais sûr bonheur des temps passés, de ces vertus paysannes ou bourgeoise attendrissantes et démodées.

Ne disait t’on pas il y a peu de temps encore des braves mères de familles qu’elles faisaient Pot au feu.

Pourtant le cynique Scarron aimait dire,
Quand on se gorge d’un potage
Succulent comme un consommé
Si notre corps en est charmé
Notre âme l’est bien davantage…

Bien dans votre assiette aux sports d’hiver

Bien manger aux sports d'hiver

Bien dans votre assiette aux sports d’hiver !

Vous adorez passer vos vacances à la montagne, mais votre alimentation est-elle adaptée aux sports d’hiver ? Car on ne mange pas n’importe quoi en skiant toute la journée ! Il faut adapter vos repas à ce séjour en altitude. Des trucs des champions aux idées de menus, quelques conseils pour ne pas partir à l’assaut des pistes le ventre vide.

Bien manger aux sports d’hiver

Enfin, vous êtes arrivé dans votre station favorite ! Et pour cette semaine aux sports d’hiver, vous êtes bien décidé à skier non-stop toute la journée. Mais avez-vous pensé à adapter votre alimentation à ce séjour en montagne ? Ne pas partir à l’assaut des pistes le ventre vide.

Pas d’erreur sur les pistes !

Enfin, vous dévalez les pistes enneigées et plus rien n’a d’importance… Attention, à votre alimentation ! Si vous avez prévu un bon petit-dej’ et un dîner riche, ce que vous avalez sur les pistes a son importance. Car pour éviter les baisses de forme et la casse, il faut savoir déchausser pour bien se restaurer ! Quelques conseils pour que ça glisse…as d’erreur sur les pistes !

Enfin, vous dévalez les pistes enneigées et plus rien n’a d’importance… Attention, à votre alimentation ! Si vous avez prévu un bon petit dej’ et un dîner riche, ce que vous avalez sur les pistes a son importance. Car pour éviter les baisses de forme et la casse, il faut savoir déchausser pour bien se restaurer ! Quelques conseils pour que ça glisse…

Avant de partir sur les pistes, voici quelques trucs pour manger malin.

Envie de grignotage ?

Vous avez un petit creux après les quatre pistes rouges et la noire que vous venez d’enchaîner ? Heureusement, vous avez prévu quelques petites douceurs pour les sommets. Attention aux barres chocolatées et autres friandises, souvent trop grasses ou trop sucrées.

Si vous aimez ce type d’encas, optez pour des barres au céréales qui vous rassasieront plus longtemps. Evitez le chocolat qui avec le froid perd toute sa saveur et préférez les fruits secs véritables alliés du skieur.

La pause casse croûte : pas d’erreur

Vous avez décidé de passer la journée sur les pistes pour rentabiliser le forfait ? Avant tout, pas d’excès ! Ne forcez pas, surtout si vous n’êtes pas particulièrement sportif en dehors de la saison de ski. Le repas du midi doit par exemple être l’occasion d’une véritable pause. Ensuite, ce déjeuner doit vous permettre de recharger les batteries. S’il fait froid, préférez un repas chaud. Inutile vous jeter sur quatre assiettes de frites avec double ration de mayonnaise, une assiette de pâtes accompagnée d’un fruit en dessert fera parfaitement l’affaire. S’il fait chaud, pourquoi ne pas opter pour un sandwich avec des crudités ou une salade avec du pain et du fromage ?!

Pensez à boire !

On ne le répétera jamais assez, le risque lorsque l’on fait du sport, c’est la déshydratation ! Et ce n’est pas parce qu’il fait froid que vous ne perdez pas d’eau ! Au contraire, sous votre combinaison high tech, la sueur perle ! Il est donc essentiel de boire suffisamment. Outre l’eau que vous avez ingurgitée à chaque repas, emmenez si possible une petite réserve avec vous. Si vous ne voulez pas trop vous charger, vous trouverez des petites gourdes dans les magasins de sport. Prenez le réflexe : dès que vous êtes en bas des pistes ou dès que vous avez un moment sur le télésiège, buvez ! Evitez les bouteilles plastique que vous risquez d’éclater à la moindre chute. En tout, essayez de prendre 1,5 à deux litres par jour.

Enfin, méfiez-vous du vin chaud ! S’il est de tradition à la montagne de savourer cette boisson plutôt réconfortante, sachez que l’alcool est fortement déconseillé pendant l’effort, surtout lorsqu’il fait froid. Car il va dilater vos vaisseaux sanguins, ce qui va vous rendre plus sensible au froid. Sans compter les risques d’accident, liés à la baisse de vigilance et de réflexes. Alors attendez plutôt le retour au chalet pour ce genre d’extra…

Bon appétit et bon ski