Ces petites baies qui nous surprennent

Baies de Goji

Venues, d’Asie , d’Afrique ou d’Amérique du sud, les baies sont devenues une attraction en France.

Pourtant certaines sont consommées dans leur pays depuis la nuit des temps. Pour beaucoup d’entre vous c’est une découverte.

Elles envahissent les rayons fruits et légumes des primeurs, des étals bio se mélangent avec talent aux smoothies et aux muffins des nouvelles sandwicheries à la mode, elles sont belles, élégantes, colorées, et ont des goûts joliment concentrés et équilibrés.

Nouvelles reines des palais elles ont paraît il des qualités nutritionnelles importantes.

Açaí, canneberge, goji, aguaymanto…

Ces noms souvent aux consonances exotiques font lentement mais sûrement leur place dans notre vocabulaire alimentaire. Au détour des étiquettes de boissons « santé » et de barres de céréales, les baies promettent aussi monts et merveilles.

Jus de goji
Descendue de l’Himalaya, la goji rappelle la figue sèche en nettement plus amère. Elle aide à combattre le stress oxydant, mais aussi à lutter contre le vieillissement de l’œil grâce à sa richesse en caroténoïdes.

Quant à la canneberge, faut-il encore présenter cette petite baie qui fait craquer les amateurs de cocktails ?, elle a fini par se faire adopter d’un large public pour des raisons pas très glamour : sa réelle efficacité contre les infections urinaires.

Canneberge ou Atoca
Véritable star au Brésil, où elle se déguste notamment en sorbet sur la plage, l’açaí pointe son nez en France dans les smoothies branchés. Sa jolie couleur myrtille et sa saveur intense, presque chocolatée, devraient vite convaincre le plus grand nombre.

Jus de canneberge
La super héroïne de l’alimentation.
Enfin, l’aguaymanto est séchée, puis importée du Pérou pour conquérir nos assiettes grâce à des propriétés, entre autres, relaxantes et un agréable goût acidulé. Nous la connaissions fraîche, sous le nom de physalis ou « amour en cage », sans pour autant avoir la moindre idée de ses talents nutritionnels.

Physalis ou Amour en cage
Depuis une quinzaine d’années, les scientifiques se penchent sur ces petites baies et leurs super pouvoirs » censés doper notre santé. « Ce qui intéresse la recherche, ce sont les antioxydants qu’elles contiennent en grande quantité », explique Thierry Souccar, directeur de la rédaction de LaNutrition.fr et biochimiste de formation. « Ces antioxydants neutralisent les radicaux libres qui abîment notre environnement cellulaire »… et nous font ainsi vieillir.

Acaï ou cerise Acerola
Certes, mais siroter un milk-shake à l’açaí ou à la cerise acérola ne vous fera pas remonter le temps ! Pour bénéficier des antioxydants contenus dans les baies, il faut en manger une assez grande quantité chaque jour. La meilleure solution selon Nicolas Oger, gérant de Fructivia (1), est de « faire une cure de trois semaines une fois par an ».

Si l’on peut croquer les baies nature, rien ne nous empêche de les cuisiner car « la plupart de leurs éléments actifs résistent très bien à la cuisson », précise Thierry Souccar. À nous donc les biscuits à la canneberge et les gratins à l’aguaymanto… Ou, plus rapide et tout aussi délicieux, une poignée de baies de goji oubliées dans la théière et dégustées quelques heures plus tard, seules ou avec des poires pochées au miel.

Le retour des promeneurs cueilleurs.

Si l’on trouve aujourd’hui facilement des baies de qualité sur Internet ou dans les magasins d’alimentation bio, reste le souci du budget. Affichant des prix entre 50 et 150 € le kilo de fruits séchés, selon la variété et la provenance, elles sont un luxe importé, ce qui n’est pas forcément très écologiquement correct… Sauf si l’on accepte de déplacer un peu son point de vue de consommateur.

« Pourquoi ne pas faire comme nos grands-parents qui revenaient de journées en forêt avec des paniers de plantes et des fruits sauvages ? » se demande Thierry Souccar.

Et bien avant eux, il y a quelques milliers d’années, nos ancêtres chasseurs-cueilleurs se nourrissaient en grande partie de baies.
Suivant ce schéma, Thierry Souccar profite de ses promenades estivales pour ramasser quantité de mûres et de myrtilles : « Les baies sauvages ont plus de qualités nutritionnelles que celles qui sont cultivées, amoindries par la domestication. »

Évidemment, le challenge est plus complexe pour les citadins pressés que nous sommes. Mais alors, il suffit d’acheter quelques grappes de cassis, de groseilles ou encore de se lancer dans une miniculture sur balcon de fraises ou de framboises.
« Le tout finalement est de comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’acheter des baies exotiques et compliquées pour aller bien ! » conclut Thierry Souccar.
À bon entendeur…

Macarons aux châtaignes

Macarons aux châtaignes pour 8 gastromomes

Préparation : 35 minutes.
Cuisson : 15 minutes.
Difficulté : Facile.
Coût : Peu onéreux.

Ingrédients pour la recette Macarons aux châtaignes.

– 250 grammes de purée de châtaignes,
– 300 grammes de farine de blé,
– 200 grammes de miel,
– 2 oeufs,
– 100 grammes de beurre fondu,
– 2 gousses de vanille.

Préparation de la recette Macarons aux châtaignes.

– Préchauffe le four à 200°.
– Pour obtenir la purée de châtaignes, fais les cuire dans de l’eau vanillée, mixe-les.
– Mélange à cette purée la farine, le miel, les oeufs et le beurre fondu.
– Laisse reposer 15 minutes. Étale la pâte au rouleau sur 1 cm d’épaisseur.
– Mets la pâte dans un moule beurré et légèrement fariné.
– Mets à four chaud, dès que la pâte est cuite 12 minutes, découpe les macarons à l’emporte-pièce.

Velouté de potiron à la vache qui rit

Velouté de potiron à la vache qui rit pour 4 enfants

Préparation : 15 minutes.
Cuisson : 15 minutes.
Difficulté : facile
Coût : peu cher

Ingrédients de la recette Velouté de potiron à la vache qui rit.

– 1 kg de chair de potiron,
– 1 l d’eau,
– 2 portions de vache qui rit,
– 1 bouillon de légumes,
– crème fraîche allégée,
– Persil haché (frais si possible).

Préparation de la recette Velouté de potiron à la vache qui rit.

-Coupe le potiron en morceaux avec l’aide d’un adulte.
-Mets les avec les portions de vache qui rit et le bouillon de légumes dans un faitout.
-Fais cuire le tout environ 15 à 20 minutes.
-Mixe et ajoute de la crème fraîche et du persil haché.
-Ajoute sel et poivre si besoin (c’est déjà assaisonné du fait du bouillon de légumes et des vaches qui rit).

Les fleurs comestibles 

Manger des fleurs n’est pas une invention de la nouvelle cuisine. Crues, elles décorent et parfument délicatement les assiettes et les plats. Cuites, elles se marient avec les ingrédients pour réaliser des plats originaux.

Cuisine florale

Différentes variétés se prêtent à l’élaboration de mets créatifs. Assurez vous tout de même de leur comestibilité.

Voici une petite sélection de fleurs, avec une application culinaire :
– Les fleurs de violette exemple : palets aux violettes
– La lavande exemple : saumon frais mariné à la lavande
– Les pétales roses exemple : gâteau à la rose
– Les fleurs de courgettes exemple : beignets de fleurs de courgettes
– Boutons de capucine exemple : moules de bouchot à la capucine
– Pissenlit exemple : cramaillote ou gelée de fleurs de pissenlit au gingembre.

Osez !
L’utilisation des fleurs comestibles en cuisine est peu calorique, riches en vitamines, sels minéraux et fibres. De plus, elle apporte une touche naturelle à vos plats !

Où les acheter ?
Dans des épiceries spécialisées, les étales de marché…
A défaut, vous pouvez toujours avoir recours aux huiles essentielles, aux fleurs séchées, aux sirops, aux liqueurs, aux confits…

Mettez des fleurs dans votre cuisine pour un plaisir visuel et un parfum délicat. Surprenez vos invités avec cette touche originale et romantique !

L’arrêt du tabac

Vous avez décidé d’arrêter. Le tabac a pris une place importante dans votre vie, vous craignez de rencontrer des difficultés (stress, insomnie, fringales…) et/ou de prendre du poids… Rassurez-vous, c’est normal. Le sevrage tabagique peut s’avérer difficile. Quoi qu’il en soit, votre organisme vous le rendra !

Les bénéfices de l’arrêt du tabac

Dès l’arrêt du tabac, les effets bénéfiques sur la santé et l’apparence physique se font ressentir très rapidement. Prenez toutefois le temps qu’il faudra pour mener à bien votre projet : ce n’est pas un sprint mais une course de fond…

Pour se faire, pensez aux substituts nicotiniques. Ils se trouvent dans toutes les pharmacies à des tarifs assez variables : faites jouer la concurrence si nécessaire !

Un paquet de substituts coûte en moyenne le prix d’un paquet de cigarettes mais vous n’en achèterez que pendant quelques temps. Renseignez-vous aussi auprès d’un professionnel de santé car certains substituts sont remboursés partiellement par la Sécurité Sociale. A coup sûr, vous restez gagnant !

Amélioration du souffle, de la résistance à l’effort, diminution de la toux et de la fatigue, réduction des risques de maladies cardio-vasculaires… Vous l’aurez compris, en décidant d’arrêter de fumer, vous préserverez votre capital santé !
Dites adieu aux dents et aux ongles qui jaunissent, au teint terne, à la voix rocailleuse, à l’haleine désagréable, aux rides marquées… En quelques semaines vous vous sentirez plus jeune, plus tonique et mieux dans votre peau.

Enfin, vous retrouverez un goût et un odorat plus marqués. Vous reprendrez ainsi plaisir à savourer les aliments, des plus simples aux plus cuisinés.

Le risque de prise de poids.

La nicotine présente dans le tabac diminue l’appétit, augmente les dépenses énergétiques et ralentit l’absorption des graisses…
Mais restez motivés ! Ce n’est pas une fatalité !

Quelques idées pour limiter les fringales et la prise de poids

– si besoin, ayez recours à un substitut nicotinique.
– faites des repas complets pour limiter les sensations de faim : viande, légumes, produits laitiers, fruits, sans oublier les féculents et/ou le pain.
– privilégiez les céréales et le pain non raffinés : plus riches en fibres, ils vous rassasieront plus longtemps
– limitez les aliments riches en graisses cachées (charcuterie, biscuits apéritifs, pâtisseries, viennoiseries…)
– remplacez les sodas par des sodas lights, sans sucres
– prenez une collation dans l’après-midi si vous avez faim : yaourt, fromage blanc, fruit, biscuits secs, barres de céréales…
– évitez de boire trop de café ou de thé qui énervent et appellent la cigarette : privilégiez les eaux plates ou gazeuses, les tisanes, le café décaféiné…
– si vous vous sentez stressé, faites une cure de compléments alimentaires.

En outre, sachez vous faire plaisir de temps en temps pour éviter les frustrations alimentaires. Pensez également à bouger en pratiquant une activité physique qui vous plait, footing, natation, cyclisme, jardinage, bricolage… !

L’alimentation des enfants de 3 à 11 ans

Vous avez des enfants en bas âge et vous ne savez pas trop comment vous y prendre pour bien les alimenter ?

Voici quelques conseils qui vous permettront de faire le point.

A la découverte des aliments !

Tout comme les adultes, les enfants ont besoin d’une alimentation variée et équilibrée mais adaptée en quantités. Dès leur plus jeune âge, faites-leur goûter un maximum d’aliments pour les éveiller à diverses saveurs.

Voici les différents groupes d’aliments dont ils ont besoin :
– Les légumes verts : qu’ils soient frais, surgelés, en conserve… Les légumes verts sont riches en fibres, en vitamines… et bénéfiques pour la santé ! En effet, ils jouent un rôle important dans la prévention de nombreuses maladies à l’âge adulte : cancers, maladies cardiovasculaires, obésité, diabète… En mangeant des légumes verts, votre enfant construit dès son plus jeune âge sa santé d’adulte !

– Les fruits : frais, cuits ou en compote, ils constituent un dessert ou un goûter tout à fait délicieux. Ils se consomment également en jus, en smoothies ou encore séchés. Evitez cependant les nectars riches en sucres, préférez-leur les « 100% pur jus, sans sucre ajouté » ou vos propres jus pressés. Attention cependant car contrairement aux légumes verts, qui peuvent être consommés à volonté, n’abusez pas des fruits : 2 à 3 par jour suffisent car ils apportent beaucoup de sucres (fructose).
– Les produits céréaliers : riches en glucides complexes, ils sont essentiels au bon fonctionnement des muscles et du cerveau. Ils sont indispensables pour un bon équilibre alimentaire et permettent d’éviter les petits creux dans la journée.
– Les produits laitiers : ils apportent des protéines animales, tout comme la viande, et sont source de calcium nécessaire à la croissance et à la solidité des os. La vitamine D facilite l’assimilation du calcium.

On la trouve dans le beurre, les poissons gras, les huiles… Elle est aussi fabriquée par la peau lors de son exposition au soleil.

– La viande, le poisson, les œufs : riches en protéines animales, ils sont nécessaires à l’entretien des muscles et des os. Le poisson, quant à lui, est plus spécifiquement concentré en oméga 3 : ces matières grasses ont des effets protecteurs sur la santé et sur le système cardio-vasculaire.

– Les matières grasses : elles sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme mais sont aussi très caloriques : mieux vaut les consommer avec modération ! Privilégiez les matières grasses végétales : huile, margarine… Elles apportent des graisses de meilleure qualité. La crème fraîche et le beurre peuvent très bien accommoder vos plats de temps en temps… Mais n’ayez pas la main lourde !

– L’eau : c’est LA boisson indispensable ! Les boissons sucrées sont à consommer occasionnellement car elles apportent beaucoup de sucres et ne désaltèrent pas. Elles stimulent également l’appétence au goût sucré. 

Les aliments dans l’assiette !

Tous les enfants n’ont pas la même facilité à manger : petit appétit, peur de la découverte ou au contraire votre enfant ne voit que par les sucreries…
Voici quelques recettes et astuces pour que vous puissiez l’aider à goûter à tout, sans frustration !

Il n’aime pas les légumes…
– Les enfants ont parfois des difficultés à en manger.
– Jouez sur la présentation, les couleurs, les formes, les textures : 
–  Préparez-les en potage, en gratin, en purée, dans des quiches et des pizzas…
–  Agrémentez-les d’un peu de sauce tomate, de crème fraîche, de béchamel…
– Confectionnez des petites brochettes de légumes, tomates cerises, concombre, chou-fleur…
–  Faites participer votre enfant à l’achat des légumes et à la préparation des repas.

Il a toujours faim…
– Préférez les repas mixtes et variés.
– Plus il y aura d’aliments différents, légumes, céréales, viande…, plus il sera rassasié.
– Orientez-vous aussi vers les produits céréaliers complets ou semi-complets pain, pâtes, riz, maïs, lentilles, pois chiches, quinoa, boulgour, millet, sarrasin….
– Il fera ainsi le plein de fibres qui facilitent le transit intestinal et prolongent la sensation de satiété.

Comment optimiser son capital osseux ?

– Pour couvrir leurs besoins en calcium, vos enfants peuvent consommer jusqu’à 3 produits laitiers par jour. – Pour ceux qui ont du mal à digérer le lait, il existe des préparations spécifiques sans lactose ou encore du lait de soja enrichi en calcium.

Quand ?
– Au petit déjeuner, en collation, à la fin d’un repas… sous forme de yaourts, petits suisses, fromages blancs, lait, fromage…

Il mange trop de sucreries…

– Consommées en excès les sucreries favorisent la prise de poids et les caries.
– En pratique, évitez qu’elles deviennent systématiques.
– Gardez les bonbons pour les jours fêtes.
– Au petit déjeuner et au goûter, limitez les viennoiseries, les biscuits et les gâteaux mais préférez-leur un peu de pain avec du chocolat, de la confiture, de la compote, un fruit, ou encore un morceau de fromage…

Et le sport dans tout ça ?

– Pour une bonne santé, mangez sainement est indispensable mais faire du sport l’est autant !
– Préférez les sports de plein air aux jeux sédentaires : vélo, foot, roller, promenade…

Quoiqu’il en soit, si vous avez l’impression que votre enfant a des problèmes de poids, ne lui faites surtout pas suivre de régime restrictif ! Il ne pourrait pas le suivre et cela risquerait de retentir négativement sur sa croissance.

Les 1001 vertus du pruneau d’Agen

En dégustation comme fruit sec, en accompagnement de plats, voire en compote, il existe bien des façons de consommer les pruneaux… et bien des raisons !

Marie-Alix Rose, diététicienne, nous parle des qualités nutritionnelles et santé de ce fruit bourré d’énergie !

En dessert ou pour accompagner des viandes, il existe mille façons de consommer les pruneaux. Et on aurait tort de s’en priver ! Mais ce fruit sucré n’est-il pas trop calorique ? Ne fait-il pas grossir ? Encore une idée reçue selon Marie-Alix Rose, diététicienne.

Tout et rien ne fait grossir. Bien évidemment, si l’on mange deux kilos de pruneaux, on va grossir mais on a tout intérêt à diminuer le reste de l’apport énergétique de la journée, sinon il sera trop élevé. Dans la mesure où on en consomme entre 3 et 6 par jour selon le type de population concernée, cela s’intègre très bien dans la ration énergétique quotidienne.

Au-delà de ces qualités gustatives, le pruneau est connu pour son effet sur le transit intestinal.

Mais d’où vient cette propriété ?
Il y a plusieurs raisons. Le magnésium va permettre d’accélérer le transit. Il y a également un rôle tout à fait mécanique, lié aux deux types de fibres, solubles ou insolubles, dont on a besoin pour assurer un transit régulé.

L’association entre le magnésium et la forte teneur en fibres (qui peut aller jusqu’à 16 grammes, la moyenne étant légèrement en-dessous), est tout à fait significative. D’autre part, ces fibres sont très bien réparties entre fibres solubles et insolubles.

Les atouts des pruneaux sont nombreux.

Il est l’un des rares fruits à contenir du sorbitol. Un sucre qui ne fait pas augmenter la glycémie, une propriété très intéressante pour les personnes diabétiques. Il pourrait également diminuer le cholestérol …

Tous les aliments qui sont riches en fibres, dont les pruneaux, auront tendance à limiter et à diminuer l’absorption digestive du cholestérol.

Je ne dis pas que le pruneau va diminuer le cholestérol sanguin, mais il va diminuer l’absorption digestive, et donc sanguine. Mécaniquement parlant tout simplement, grâce à ces fibres, et aussi grâce à ces stérols végétaux, les fameux phytostérols !

Riche en calcium, en magnésium, en vitamines B, le pruneau représente une collation parfaite pour les femmes enceintes. A tout âge et en toute saison, n’hésitez plus à craquer pour ce petit fruit bourré d’énergie !

Pratiquer le Tennis

Les tournois se succèdent et Roland Garros vous a donné l’envie de vous initier au tennis. Cette activité physique ne s’improvise pas, elle nécessite quelques précautions. 

Retrouvez nos conseils pour pratiquer aisément ce sport.

Le tennis en pratique
Alliant endurance, vitesse et force, le tennis est un sport complet nécessitant néanmoins une bonne condition physique et une bonne hygiène de vie. En effet, si vous avez des problèmes de dos ou d’articulations, ce sport n’est pas fait pour vous.

La préparation physique doit être anticipée et basée par un travail régulier et global : jeu de jambes, résistance à l’effort, tonicité etc.

Pour cela, un programme d’entraînement est indispensable : il doit comprendre des séances de jogging, d’abdominaux, de renforcement musculaire etc.

En parallèle, prévoyez une alimentation adaptée à votre pratique. Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques règles de base :
– Privilégiez les produits céréaliers à Index Glycémique bas comme les pâtes, le riz et pain complets : ils apporteront l’énergie dont vous aurez besoin durant l’effort.

– N’oubliez pas de consommer des légumes à chacun de vos repas : associés aux céréales, ils ralentiront la digestion et faciliteront le transit intestinal.

– Côté protéines, optez pour une portion de viande ou de poisson en accompagnement : elles vous aideront à maintenir et entretenir votre masse musculaire.

En cas de fatigue durant un match, rechargez les batteries à l’aide d’une collation à base de fruit, de jus de fruits, de fruits secs ou encore de barres de céréales.

De plus, la perte d’eau corporelle étant considérable, hydratez-vous bien tout au long de l’effort : vous limiterez ainsi les crampes et les courbatures.

Que vous pratiquiez le tennis à l’occasion ou plus régulièrement, il reste un sport complet, agissant sur la circulation sanguine, le rythme cardiaque et la respiration.

En favorisant la musculature des bras, des fesses et des jambes, il est idéal pour celles et ceux qui cherchent à remodeler leur silhouette.

Le Sucre les plus et les moins

Qui n’a jamais craqué pour une friandise, un morceau de chocolat, une pâtisserie, une glace ? Pourquoi s’en priver ! Le goût sucré c’est bon et ça peut faire du bien ! 
Le sucre est la première saveur pour laquelle le nouveau-né manifeste de façon innée une préférence. Mais comme toutes les bonnes choses, il est à consommer avec modération.
En effet, plus vous allez manger de produits sucrés, plus vous en aurez envie !
Mieux vaut ne pas en abuser car le sucre apporte beaucoup d’énergie, mais il est aussi très dangereux pour la santé.Le sucre blanc devrait comme l’alcool et la cigarette porter la mention nuit à la santé attention danger.
Le sucre : en pratique
Outre le sucre blanc, il en existe plusieurs variétés :
– Le sucre cristallisé, provenant de la betterave ou de la canne, se présente sous forme de cristaux plus ou moins gros
– Le sucre en poudre est obtenu par broyage du sucre cristallisé
– Le sucre glace est une poudre blanche obtenue par le broyage très fin du sucre cristallisé
– La cassonade est le sucre cristallisé roux obtenu suite à la première cuisson du jus de canne. Il contient également des sels minéraux, caractéristiques de sa couleur et de son goût.
– La vergeoise est un sucre moelleux, coloré et parfumé provenant d’un sirop de betteraves. Elle peut être blonde ou brune suivant la durée de la cuisson du sirop.
Le sucre peut agrémenter facilement les laitages, les gâteaux, les crêpes..
Toutefois, même si vos enfants et vous en êtes fan, méfiez-vous des excès qui sont en lien avec l’origine de caries, de la prise de poids, du diabète…

L’alimentation végétarienne

Alimentation végétarienne

De nos jours, le végétarisme est un régime alimentaire plus ou moins répandu selon les pays. Il est pratiqué soit par conviction éthique, religieuse ou encore par peur de certaines maladies. En suivant quelques règles nutritionnelles simples, il est possible de manger équilibré. Faisons le point.

Intérêts nutritionnels et dangers de l’alimentation végétarienne

L’alimentation végétarienne se distingue par deux types de régimes assez semblables :

– Le végétalisme : en plus de proscrire la chair animale, le végétalien ne mangera aucun produit d’origine animale produits laitiers, œuf etc. : il ne privilégie que les aliments du règne végétal.

Les inconvénients : ce régime n’est pas recommandé car il est trop restrictif. Au vue des carences qui peuvent apparaître, il peut entraîner des retards de croissance, des anémies, des états de grande fatigue physique et mentale etc.

Les végétaliens doivent impérativement suivre des cures de compléments alimentaires spécifiques et demander un avis médical.

– Le végétarisme : exclusion de toute chair animale viande, volaille, poisson, jambon, fruits de mer etc. et de ses dérivés gélatine, bouillons etc.. En revanche un végétarien consommera des produits laitiers, des œufs, des fruits, des légumes, des céréales, des légumineuses, de soja et dérivés tofu, lait de soja etc..

Les avantages : le régime végétarien apporte peu de sel, de graisses saturées et de protéines. Il participe donc à la prévention des maladies cardio-vasculaires, du diabète de type 2, du cholestérol etc. Grâce aux produits consommés, il est entre autre une source importante de fibres, de potassium et de vitamine C.

Les inconvénients : ce régime alimentaire nécessite une information nutritionnelle complète. En effet, il ne s’improvise pas : il est indispensable de sélectionner rigoureusement les aliments afin de les associer de telle sorte que les besoins physiologiques soient couverts. De plus, lors de repas pris à l’extérieur ou au restaurant, il n’est pas toujours facile de trouver un menu végétarien.

Les protéines animales sont de meilleure qualité que les protéines végétales. Aussi, en les supprimant, les végétariens doivent être attentifs à la composition de leur menu.

En réalisant de bonnes associations, ils atteindront un équilibre satisfaisant. En pratique, ces associations peuvent se faire soit entre deux produits complémentaires d’origine végétale, soit entre un produit d’origine végétale et un d’origine animale.

Quelques exemples :

– un produit céréalier avec des œufs : Riz cantonnais végétarien, Omelette de macaronis.

– un produit céréalier avec un produit laitier : Gâteau de semoule aux fruits confits avec son coulis d’abricot, Semoule de lait vanillée.

– un produit céréalier et des légumes secs : Couscous végétarien, Minestrone.

– un produit céréalier et des fruits secs : Biscuits aux noix et flocons d’avoine, Salade de pâtes aux brocolis et aux amandes grillées, Sablés aux graines de tournesol, Risotto aux amandes.

– des légumes secs et un produit laitier : Salade au chèvre et aux lentilles, Fèves fraîches en salade, Mousse de pois cassés au lait, Gratin de lentilles au gruyère, Flan de tofu à la mimolette et à la courgette.

– des légumes secs et des fruits secs : Salade de fèves aux noisettes, Déclinaison gourmande de tofu, Poêlée de tofu aux noix de cajou et au gingembre

On recommande aux végétariens de manger en proportion suffisante, des aliments céréaliers, des légumineuses ou des pommes de terre à chaque repas, selon leur appétit.

Il sera également important de varier les associations.
Au quotidien, il leur est également conseillé de manger des légumes, des fruits 3 par jour maximum, des produits laitiers ainsi qu’un minimum de matières grasses végétales, sources d’acides gras essentiels.

Plusieurs carences seront ainsi limitées, notamment les protéines, vitamines A, D ou encore le calcium.

Tout cela ne dispense bien évidemment pas d’un bilan de santé régulier avec votre médecin et d’un bilan nutritionnel auprès d’une diététicienne.

Manger au rythme des saisons, c’est facile…

Confucius disait: Mange…

De la même façon qu’un col roulé n’est pas un vêtement adapté pour l’été, il est légitime de s’étonner de voir des fraises sur les étales des marchés en plein hiver ! En réapprenant à sélectionner ses aliments en fonction de la saison, c’est votre ligne et votre santé qui vous remercieront.

Aussi, pour vous aider à préparer au mieux votre liste de course pour ce mois d’avril qui commence, nous vous proposons un assortiment de quelques aliments que vous pourrez glisser sans risque dans votre panier du marché :

– L’artichaut : riche en fibres, peu calorique, diurétique, il stimule également la digestion et prévient les ballonnements…
– L’asperge : encore plus diurétique que l’artichaut, elle permet d’éliminer les toxines. Riche en fibres et en vitamine C, ne la boudez plus !
– Le pois gourmand : tendre et bien vert, il arrive un peu avant la saison des petits pois. Cosse et graines, tout est bon à manger dans le pois gourmand !
– La fraise : même si vous voyez déjà depuis quelques semaines des fraises provenant du Maroc et d’Espagne, ce sont les gariguettes qui est la variété française à arriver en premier sur les étales. Préférez-la, elle sera bien plus parfumée et juteuse !
– La rhubarbe : très riche en anti-oxydants, fibres, vitamines K et C, elle se cuisine très facilement : en compote, en tarte, en confiture… Si vos enfants n’apprécient pas trop son acidité, ajoutez-y une pointe de sucre. Vous verrez, ils l’adopteront !
– Le veau : plus savoureux fermier, toute la famille peut s’en régaler. Pour celles et ceux qui font attention à leur ligne, noix, quasi et épaule s’adaptent parfaitement à la cuisson au four sans matière grasse.
– L’anchois : achetez-le en début de printemps en vérifiant qu’il est ferme et brillant. Grillé ou même mariné, c’est un délice ! Côté santé, il vous apportera une source non négligeable d’oméga 3, graisses protectrices du système cardio-vasculaire.