Confiseries

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CONFISERIES – Calisson

Le calisson est dit d’Aix mais son origine est clairement Moyen-orientale, par la zone géographique de développement de son ingrédient principal, l’amande. l’amandier grandit sur les montagnes du Levant puis se développe progressivement tout autour du bassin Méditerranéen, en Turquie, en Grèce, puis en Italie. En Toscane, l’amande est utilisée dès le Moyen-Age dans la préparation de nombreux produits. De la ” mandorla ” de Sienne, gâteau moelleux au coeur d’amande saupoudré de farine, à la crème d’oeuf, cité l’ovo, alcool d’amande. Les reines Medicis de France. Catherine et Marie, développent à la cour le goût de l’amande. Ce n’est pourtant qu’en 1650 que le botaniste Olivier de Serres introduit l’arbre en France, et pas même en Provence, mais dans le Vivarais ! Mais c’est à cette époque que la Provence entre dans l’histoire du calisson. Le commerce de l’amande se développe et la position géographique de la Provence en fait un carrefour obligé. Aix, ville déjà commerçante, accueillant de nombreux marchands toscans, vénitiens et lombards, se spécialise dans le commerce de l’amande. Le plus difficile était fait, faire correspondre les fruits confits des terres provençales et l’amande des collines levantines. Manquait le génie créateur de quelque pâtissier Aixois resté anonyme et le calisson naissait au coeur du XVIIème siècle.

CONFISERIES – Dragée

La dragée c’est l’amande, et l’amande est arrivée en France au Moyen-Age, rapportée par les croisés de Terre Sainte. Elle était déjà, enrobée de miel, distribuée par les romains lors des mariages et des naissances. Ce n’est qu’en 1220 qu’un droguiste de Verdun eut l’idée de transformer l’amande en dragée, en couvrant le fruit sec d’une couche de sucre et de miel mélangés. Sa vocation est pharmaceutique, elle est réputée vivifiante et pure. On la recommande aux femmes enceintes. Et aux hommes, pour renforcer leur semence. Dès le XVIème siècle, les rois et reines de France ont leur drageoir de poche.
Verdun reste la référence de la dragée. Sa réputation est déjà grande en 1651 quand Colbert, alors attaché au service de Mazarin, constate lors d’un passage dans la ville lorraine que le commerce de la dragée est florissant. Un siècle plus tard , Pecquet, confiseur de la rue des Lombards élabore la dragée moderne. Son enveloppe est aussi lisse que celle de l’amande. En 1783, les dragées Braquier naissent à Verdun et continuent de fabriquer dans la tradition. Le XIXème siècle industrialise la fabrication de la dragée. Léon Braquier ouvre une nouvelle usine à Verdun en 1871. Aujourd’hui, la dragée est associée aux étapes essentielles de la vie, mariages, baptêmes ou communions, mais peux bien entendu vous régaler à n’importe qu’elle occasion. Les variétés de marrons: C’est la Rome antique qui apporte à la France le marron dans le bagage des légions. La France n’en fait pas grand cas jusqu’à son utilisation en confiserie et en pâtisserie. Si Louis XIV le découvre glacé, le marron constitue déjà l’aliment de base pour de nombreux paysans des montagnes. C’est ” l’arbre à pain “, dont le fruit donne une farine complète remplaçant la farine de blé. On la consomme en Ardèche mais surtout en Corse. La première moitié du vingtième siècle sonne le glas de la culture châtaignière. Un champignon parasite décime la population française. On se tourne à nouveau vers nos voisins italiens. l’Italie est le premier producteur mondial de marrons et fournit les meilleurs confiseurs de France. Les marrons transalpins ont deux origines: La Campanie et le Piémont. La différence est dans la forme et le goût des fruits. A Turin, le marron est plutôt allongé et son goût très prononcé, à Naples, le fruit est rond et plus suave. Plus rare, plus goûteux, le marron du Piémont est le favori des confiseurs.

CONFISERIES – Marron glacé

Le glaçage du marron effectue en 4 étapes: Le détachage de la peau, qui s’effectue par cuisson à la vapeur. On brosse ensuite le fruit puis on le grille. Alors friable, le fruit est enveloppé dans un carré de tulle avant sa cuisson en candétisation, c’est à dire une double cuisson, dans l’eau puis dans un sirop parfumé à la vanille. Le fruit est confit lorsqu’il a absorbé le sirop. Puis intervient le glaçage. Le fruit passe sous une avalanche de sucre glace avant d’être séché. Brillant, il est prêt à être emballé à la main et surtout à être dégusté.

Piment

piment

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Paprika et piments

Evitez de toucher les graines et les filaments blancs en coupant ou en manipulant le piment; au besoin, portez des gants. Surtout ne touchez jamais vos yeux en cours de préparations des épices. Si malgré tout le capsaïcine s’est déposée sur vos lentilles de contact ou de vos lunettes, lavez-les dans une solution faite d’une part de javel pour cinq parts d’eau puis rincez abondamment. La capsaïcine n’est pas soluble dans l’eau mais elle se transforme en sel au contact de l’eau de javel.
Attention la capsaïcine imprègne très facilement tout ce qu’elle touche: les couteaux, les planches à découper, les plans de travail, les saladiers en plastique et les robots ménagers.
Avant de stocker les piments hachés, coupés ou en purée dans le réfrigérateur, n’oubliez pas de les recouvrir d’un film étirable; cela évitera que tous les autres aliments non protégés prennent un goût pimenté

Quelques trucs et bons conseils:
Pour retirer facilement la peau des piments frais et des poivrons, vous pouvez les passer directement à la flamme de la cuisinière ou sous le gril comme dans un four à haute température. Une fois que toute la peau est bien noircie, mettez-les dans un sac en plastique fermé hermétiquement. Laissez-les étuver ainsi pendant 15 à 20 minutes. Retirer ensuite la peau avec les doigts ou à l’aide d’un couteau.
Ne passez surtout pas les piments sous l’eau pour les éplucher; ils y perdraient presque tout leur goût.
Par contre utilisez-les immédiatement ou mettez-les à mariner dans de l’huile d’olive à laquelle vous pourrez ajouter du basilic et un trait de vinaigre balsamique par exemple.
Si vous utilisez des piments séchés entiers, placez-les dans un récipient, recouvrez-les entièrement d’eau bouillante et laissez-les tremper pendant 20 minutes. Retirez ensuite la queue, la membrane blanche et les graines. Pour en faire une purée, placez les piments dans le bol d’un robot en y ajoutant un peu d’eau dans laquelle ils ont trempé; comptez une cuillère à soupe d’eau par poivron, ou environ une cuillerée à café pour un grand piment, trois ou quatre piments de taille moyenne ou encore vingt petits de type oiseau. Vous pouvez aussi les passer dans un four préchauffé th 4 pendant quatre ou cinq minutes, ou les plonger dans de l’huile chaude pendant une minute puis retirer les graines et les fibres.
Enfin, pour qu’il exhale un délicieux goût de noix, faites rôtir le piment entier, en lanière, en paillettes ou en poudre dans une poêle sèche, à température moyenne ou basse, pendant trois ou quatre minutes avant de l’utiliser, ceci est valable pour toutes les épices.Mais, attention à ne pas les laisser brûler car il deviendrait amer. De plus, les émanations du piment en train de brûler sont douloureuses, voire dangereuses pour les voies respiratoires.

Vous avez mangé un plat trop pimenté: La capsaïcine étant une substance qui n’est pas soluble dans l’eau, en boire ne sert donc strictement à rien. En revanche, un verre de lait, un yaourt peuvent apaiser la sensation de brûlure. La mie de pain, le riz ou tout autre féculent ainsi que le sucre ou les bonbons auront le même adoucissant.

Chufa

Chufa

CHUFA ou SOUCHET – HISTOIRE

Autres noms : Amande de terre, Chufa.

Nous n’avons pas trouvé trace d’analyses complètes sur le souchet, cette plante herbacée, vivace, dont la culture est aujourd’hui pour ainsi dire abandonnée. Elle n’est plus guère exploitée que dans une région d’Espagne, en Afrique du Nord et Afrique tropicale ainsi que dans une petite partie du Sud des Etats Unis. Ce sont ses bulbes de racine que l’on consomme chez le souchet. Leur saveur est sucrée et douce rappelant celle de la noisette. On les récolte en septembre pour les consommer crus et secs.

Propriétés et composition de l’huile :
L’huile de souchet est une excellente huile de table dont les Egyptiens, il y a déjà 4 000 ans, faisaient plus de cas que de celle de l’olive. Elle a totalement disparu de nos marchés. Il serait heureux que nos cultivateurs biologiques s’en réemparent : Sa culture est plus simple et aussi rentable que celle de l’olivier. Cette huile est jaune d’or avec une odeur et une saveur légère et agréable. Sa richesse en acides insaturés en fait une huile aisément assimilable, si son extraction est bien menée.

Le souchet Cyperus Esculentus est de la même famille que le Papyrus c’est à dire les Cypéracées et comme lui il aime l’humidité et pousse au bord de l’eau. On utilise les rhizomes jaunes de cette plante, ce qui explique l’analogie avec les surnoms du curcuma, qui ont la forme et la taille d’une noisette. Le souchet sert à préparer la boisson Espagnole nommée “horchata de chufa”.

Pousses végétatives. Pousses feuillées glabres, issues d’un rhizome ou d’un tubercule. Rhizomes brunâtres ou blanchâtres, minces, 5 à 20 cm de longueur .
Tubercules oblongs à arrondis, 5 à 15 mm de longueur, brun foncé à complet développement se retrouvent principalement dans les 15 premiers centimètres du sol. Ils peuvent facilement se détacher des rhizomes et propager la plante.
Feuilles semblables à celles des graminées, longues, étroites, vert pâle, sans poils. Elles sont abondantes à la base de la tige et quelques-unes sont réunies en cercle immédiatement sous l’inflorescence.

Gaine fermée par un tissu membraneux qui se déchire facilement. Pas d’appendice à la jonction de la gaine et du limbe qui pourrait correspondre à la ligule ou aux oreillettes des graminées. Tige triangulaire ronde chez les graminées, dressée, 20 à 70 cm de hauteur. Les feuilles y sont portées sur 3 rangs. Les feuilles des graminées sont sur 2 rangs. l’inflorescence forme comme un bouquet de petits rameaux brun doré au sommet de la tige.

Cyperus esculentus Linné. De la famille des Cyperacées. Cultivé dans toutes les zones méiterranéenne équivalentes sur les 5 continents. On a retrouvé des tubercules dans des tombeaux egyptiens de la XIIeme dynastie soit 2000 ans avant JC.

Herbacée de 30-40 cm de haut, ressemblant beaucoup aux mauvaises herbes des prairies humides. Longues feuilles étroites et caduques. Floraison inexistante.
Produit des petits tubercules ovoïdes souterrains d’1 cm de diamètre environ, pouvant atteindre la taille d’une noisette. Les tubercules sont marqués de cercles sombres. Bien séchées et conservées en boites métalliques étanches, les graines peuvent se conserver plusieurs années. Il existe aussi Cyperus aureus Tenore qui est aussi sauvage dans la zone méditerranéenne, dont les tubercules, plus petits, non marqués de cercles, seraient amers et non comestibles. Essentiellement destiné à la confection d’une boisson très prisée dans la région de Valence en Espagne appelée la chouffa. Les tubercules se consomment aussi tels quels, crus car leur goût est doux et sucré, ou grillés. La parfumerie l’utilise également comme base pour certaines préparations.

Recette de la “Horchata de chuffa”:

prendre 250 grammes de tubercules frais, les laver soigneusement. Si vous utilisez des tubercules secs, les laisser tremper au moins 24 heures en changeant l’eau plusieurs fois. Ajouter de l’eau, broyer, filtrer, vous pouvez passer le broyat à la centrifugeuse. Ajouter 250 grammes de sucre, ajouter de l’eau pour obtenir 1 litre de boisson, conserver au frigo et consommer rapidement.

Un délice! Lorsque les feuilles sont complètement sèches c’est à dire vers septembre-octobre, il faut déterrer les bulbes, et les mettre à sécher. Séchage partiel pour les tubercules que l’on va consommer, séchage complet les tubercules se ratatinent complètement- pour la semence de l’année suivante. De toute façon, on pourra toujours consommer les tubercules complètement desséchés en les réhydratant 24 heures dans l’eau tiède. Ne peut rester dans le sol que là ou les hivers ne descendent pas en dessous de -5°.

Une terre légère, voire sableuse conviendra bien. Peut se cultiver en pot, mais donnera les meilleurs résultats en pleine terre. Comme toutes les plantes qui font leurs réserves sous terre, il lui faut un terrain léger et meuble, voire un peu sableux, il ne faut pas que les tubercules aient trop d’efforts à faire pour grossir. Vers mars, avril, mettre les tubercules dans l’eau tiède durant 24 heures et les planter ensuite.

Olivier et olives

Olivier

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OLIVIER – VERTUS

Propriétés médicinales d’hier..

Les feuilles d’olivier ont longtemps bénéficié d’une réputation de fébrifuge et de vulnéraire. Au Moyen-Age, on avait l’habitude de cautériser les blessures en versant sur les plaies de l’huile bouillante. Cette méthode laissait les chairs tuméfiées et la cicatrisation était longue mais mieux valait être brûlé à vif que de mourir de gangrène.

L’huile cicatrisante: Propriétés médicinales d’hier et d’aujourd’hui.

Adoucissante et Assouplissante (Huile)
Rien de tel qu’un peu d’huile d’olive pour adoucir les mains gercées.

Les cavaliers du Moyen-Age apprenaient aux jeunes militaires à cheval qui n’avaient pas l’habitude du frotti-frotta des longues chevauchées comment guérir leur séant trop tendre. Les parties endolories étaient massées avec un mélange d’huile d’olive, de suif de chandelle et d’esprit de vin. On rapporte même qu’ils en faisaient grande consommation.
Les athlètes s’en servaient et s’en servent encore pour assouplir leurs muscles et leur donner plus d’élasticité.
Combien de mamans huilaient le visage, les bras et les jambes des enfants qui devaient affronter les rigueurs de l’hiver.

Antioxydante (Huile)
Diminue les troubles cardio-vasculaires (Huile)
Dans les pays méditerranéens où l’huile d’olive constitue l’aliment de base de la diète quotidienne, on constate qu’il y a moins de gens souffrant de troubles cardio-vasculaires et d’infarctus du myocarde car les graisses insaturées contenues dans l’huile d’olive protège l’organisme et nettoie les dépôts laissés par les huiles animales et certaines huiles végétales. Cf. Valeur nutritive.

Digestive (Huile)
Les gras insaturés ont des effets bienfaisants sur les fonctions du foie et des intestins: il active les fonctions hépatiques et favorise le flux biliaire.Son taux élevé de gras insaturés permet d’atteindre une digestibilité de100% contrairement à 35% pour certaines huiles de maïs. Par conséquent, moins le degré de gras insaturé est élevé notre système digestif doit travailler pour les absorber.

Diurétique (Feuilles en décoction)
augmente le débit des urines et facilite la réduction du taux d’urée dans le sang
Hypoglycémiante (Feuilles en cataplasme)
mouiller légèrement les feuilles pour les ramollir et placer directement sur la plaie. Cette méthode est particulièrement intéressante dans le cas de blessures mineures chez les diabétiques.
Hypotensive (Feuilles en décoction et Huile d’olive)
Tout récemment, on a remarqué qu’une décoction de feuilles d’olivier aidait à assouplir et à dilater les artères
Protège les personnes âgées contre l’ostéoporose
L’huile d’olive permet d’assimiler mieux l’apport de calcium dont l’organisme a besoin.

Décoction
Puisque les feuilles d’olivier sont très résistantes, il est préférable de les préparer en décoction au lieu de les infuser.
Jeter une douzaine de feuilles dans 1 1/2 tasse (375 ml) d’eau bouillante;
laisser bouillir 15 minutes;
filtrer, boire chaud; répéter matin et soir.
Sucrer au miel si désiré.

Huile d’Olive

Comment la servir?
Une même huile ne convient pas à tous les mets. Il faut se référer aux trois catégories pour savoir bien équilibrer les saveurs.

Catégorie 1: très fruitée
elle relève la douceur d’une laitue, une salade de tomates et de basilic, une tranche de pain grillée, un poisson fade, l’artichaut cuit à la romaine, c’est-à-dire cuit simplement à l’huile d’olive et à l’eau et assaisonné d’ail et de menthe.
Catégorie 2: moyennement fruitée
recommandée pour l’antipasto, la salade de fruits de mer, le carpacio
Catégorie 3: légèrement fruitée
pour les aliments au goût relevé ou lorsque les épices doivent être dominantes.
Comment l’utiliser en vinaigrette?
Généralement, on compte 1 c. à s. de vinaigre pour 3 c. à s. d’huile d’olive.
On augmentera à 1 c. à s. de vinaigre pour 5 c. à s. d’huile d’olive pour des mets très fins au goût subtil
On augmentera à 1 c. à s. de vinaigre pour 5 c. à s. d’huile d’olive si on ajoute 1 c. à s. de moutarde forte
Mariages heureux
huile d’olive et vinaigre balsamique
huile d’olive et vinaigre de vin vieux
huile d’olive et vinaigre de Xérès
huile d’olive et jus de citron

OLIVIER – HISTOIRE

CULTURE DE L’OLIVIER
Famille: des oléacées Climat: chaud
Sol: pauvre Ensoleillement: beaucoup

Un arbre vieux de 3 7000 ans
L’HISTOIRE DE L’OLIVIER
Se confond avec celle du Bassin méditerranéen. Les premières traces que l’on a de cet arbre datent de 37 000 av. J.-C., sur des feuilles fossilisées découvertes dans l’île de Santorin, en Grèce. On trouve aussi des traces de pollens en bordure du Sahara qui datent de 12 000 av. J.-C. L’arbre était donc là depuis fort longtemps et les dinosaures s’en sont sans doute régalés.

SI L’ON NE CONNAÎT PAS EXACTEMENT LE LIEU où l’homme commença à cultiver l’olivier, on S’accorde pourtant à reconnaître que dès 3 000 av. J.-C., les oliviers étaient cultivés dans le ” croissant fertile ” ; la Phénicie, la Syrie et la Palestine. Vers 1 850 av. J.-C., cette culture s’établit en Grèce et se diffusera peu à peu dans tout le Bassin méditerranéen, depuis l’est vers l’ouest: tout d’abord l’Italie du Sud et la Sicile, l’Afrique du Nord, la Sardaigne, le Sud de la France et enfin l’Espagne.

L’OLIVIER APPARTIENT À LA FAMILLE DES OLÉACÉES – Comme le frêne, le troène, le lilas ou le jasmin – qui comporte trente espèces différentes. La principale est l’olea europea, baptisée ainsi par le célèbre savant suédois Linné, en raison de l’aire géographique où pousse Cet arbre. Son cousin sauvage, olea europea silvestris (olivier des forêts), est un arbre nain, épineux, qui ne donne que peu d’olives contenant peu d’huile. 0lea vient d’oleum qui signifie huile en latin. Et l’on ne saurait écrire oleum olea huile d’olive d’olive…

L’OLIVIER SE COMPOSE D’UN TRONC, la pile centrale ; de branches basses, les charpentières ; et de branches hautes, les secondaires. Ses feuilles ont une durée de vie de trois ans, et sont régulièrement remplacées par de nouvelles. Son tronc est lisse et gris lorsqu’il est jeune; en vieillissant, il devient foncé, rugueux, tordu et noueux.

LA VIE DE L’OLIVIER SE DÉROULE AINSI : de un à sept ans, l’arbre s’installe sans produire. De sept à trente-Cinq ans, il grandit et produit de façon constante ; le diamètre de son tronc atteint alors cinquante centimètres de diamètre environ. De trente-cinq à cent cinquante ans, il arrive à sa pleine maturité et produit de manière régulière. À partir de cent cinquante ans il vieillit lentement et son rendement diminue ; ses branches charpentières meurent et le plus souvent, le tronc éclate.

AUTREFOIS, on disait qu’il fallait trois générations pour profiter d’un olivier : le grand-père le plantait, le père le taillait et le fils récoltait les olives

La cueillette :

APRÈS UN LONG HIVER où il est endormi, l’olivier s’éveille dès avril. Des bourgeons apparaissent sur les branches ayant poussé l’année précédente, et de nouvelles pousses vont grandir jusqu’en octobre : ce sont ces rameaux qui porteront des fruits l’année suivante. Ce décalage explique la difficulté de la taille qui doit être effectuée de l’intérieur vers l’extérieur, et -du haut vers le bas, sans abîmer les nouvelles branches, porteuses des prochains fruits. C’est la réussite de la taille qui assure la prospérité de l’arbre.

D’AVRIL à juin, selon les pays – et la chaleur -, l’olivier se couvre de minuscules fleurs blanches qui éclosent en grappes de huit à vingt fleurs. Cette floraison ne dure que de deux à trois semaines, durant lesquelles les arbres passent de l’argenté au nacré. Mais pour vingt fleurs écloses, une seule olive nocitra.

UNE FOIS LES FLEURS FANÉES, les petits boutons apparaissent, de la taille d’une tête d’épingle. Ils grossissent peu à peu – c’est la ” nouaison ” – et le c’ur de la fleur, l’ovaire, se transforme bientôt en noyau autour duquel se développe la pulpe du fruit. Cette dernière grandit pendant tout l’été et devient une ” drupe ” charnue. L’été est la saison durant laquelle l’arbre, soumis à de longues périodes de chaleur et de sécheresse, ralentit son cycle. C’est la saison où les longues racines de l’olivier vont chercher loin dans le sol l’eau, indispensable source de vie. Le moment ou l’olive passe du vert acidulé au vert tendre se nomme la ” véraison ” .

LA RÉCOLTE – ” LES OLIVADES ” – Débute fin septembre pour les variétés précoces et la cueillette des olives de table : c’est la ” récolte en vert “. Elle dure jusqu’à fin février pour les variétés tardives. Mais la date exacte de la récolte varie d’une région à une autre, d’une année à l’autre, et parfois même au sein d’une même oliveraie.

LE GESTE DE LA CUEILLETTE a traversé les millénaires. Il existe trois techniques :
– Gauler l’olivier pour faire tomber les olives dans des filets tendus au-dessus du sol.
– La cueillette à la main ne S’improvise pas. Il faut trouver le geste juste pour détacher le fruit sans le maltraiter et ne pas être gêné par son panier.
– La “peignade” on peigne, avec ses doigts ou à l’aide d’un peigne flexible spécialement fabriqué.
L’olivier demande beaucoup de soins: greffé, élagué, tuteuré, protégé. Avec toutes ses variétés cultivées ou provenant de clones, il présente des formes diverses selon l’espèce et la région.
Arbre immortel selon Sophocle, l’olivier au tronc noueux peut avoir un diamètre impressionnant surtout lorsqu’on sait qu’il peut vivre plusieurs centaines d’années, voire mille ans.
Ses feuilles longues, persistantes et lisses et lancéolées sont d’un vert sombre et vernissé au-dessus, argenté en dessous.
Au printemps, des grappes de minuscules fleurs blanches apparaissent et donnent naissance à des fruits: les olives.
L’olive est une drupe (fruit avec un noyau) globuleuse, oblongue, à peau lisse et verte qui noircit à maturité.

Récolte
L’olivaison se fait seulement dans les premiers mois de l’hiver alors qu’on commence à oliver. Dès que olives vertes sont mûres, on les cueille en secouant les rameaux d’oliviers avec de longues perches flexibles. Les olives noires sont ramassées entre novembre et janvier. Ce sont ces dernières qui seront pressées à froid pour obtenir l’huile tant recherchée.
Des gravures du XVIIe siècle démontrent que les techniques de récolte n’ont pas changé et qu’on refait encore les mêmes gestes séculaires même si la mécanisation a commencé à envahir les plantations.
L’olive est fragile et demande à être manipulée avec soin.
Elle possède un goût horrible au moment de sa cueillette du à l’oleuropéine et l’olive doit subir un traitement. Au temps des Romains, cette substance était appelée Amurca; on s’en servait comme insecticide dans les jardins pour tuer les mauvaises herbes.

Olea Europaea Sativa
Origine: Asie Mineure
Étymologie: du mot latin Oliva
Anglais: Olive
Plantation d’olivier: oliverie (1330), oliveraie (depuis 1606), olivette (Provence)
Arbre millénaire jetant son ombrage sur les civilisations les plus anciennes,
arbre noueux au rameaux puissants,
arbre dont les drupes noires ont été pressées pour sacrer des rois, consacrer des temples et des objets de culte,
l’olivier semble conserver toute la sagesse de l’Antiquité.
Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire de la Méditerranée, un olivier s’y trouve, observateur tacite du développement de l’humanité. Créé par les dieux ?
Il faut, dans le livre des dieux, relier l’origine de l’huile d’olive à la création d’une ville grecque. En voici l’histoire. Un jour les dieux décidèrent de venir sur Terre pour s’assurer que les hommes vivaient convenablement et n’oubliaient pas de les honorer. Ils arrivaient en plein conciliabule alors que les pauvres habitants d’Attique cherchaient désespérément un nom pour leur nouvelle ville. Poséïdon et Athena offrirent simultanément leur nom. Celui qui donnera à la ville le plus important cadeau, aura cet honneur, trancha Zeus. Alors Poséïdon gratta la terre avec son trident et fit surgir un cheval. Athena fit jaillir du sol un olivier, démontrant que la nourriture provenait d’abord du sol et qu’un olivier pouvait rendre à l’homme des services innombrables. Toutes les femmes votèrent pour la déesse de la sagesse et Athena devint la protectrice de la ville d’Athènes.
Elle couvrit les collines d’oliveraies et enseigna à l’homme ses mille et un usages.

Avec son huile ?
on a allumé des milliers de lampe dans les lieux saints comme dans les foyers les plus humbles;
on a préservé les traits et le corps des morts bien aimés;

Avec ses rameaux ?
on a été tressé des couronnes pour accueillir les héros de Grèce et de Rome;

Avec son bois ?
on a fait jaillir la flamme sur les autels dédiés aux dieux, principalement sur l’autel d’athena; à l’époque des Croisades, il devint le bois privilégié dans la confection des arcs pour la chasse;

Avec ses feuilles ?
on a arrêté le sang sur les champs de bataille et plus encore.

Reconnaissant les qualités vitales de l’olivier, Zeus choisit le rameau d’olivier pour symbole.
Plus tard, en Égypte, Isis, épouse d’Osiris, possédera le pouvoir d’enseigner aux hommes la culture des oliviers et ses multiples usages; don qui sera l’apanage de Minerve, à Rome.

La culture de l’olivier se propage
On retrace la culture de l’olivier et l’extraction de l’huile d’olive sur l’île de Crète à l’époque du Roi Minos, le plus vieux document ayant été réalisé sur des tablettes d’argile, 2 500 ans avant J.-C. On fait déjà mention des différentes huiles d’olive, de son transport et de ses multiples usages. Les Phoeniciens, habiles navigateurs, parcouraient la Méditerranée de comptoir en comptoir et faisaient la promotion de cet arbre merveilleux dont les fruits laissaient couler un liquide d’or au parfum incomparable. Grâce à sa capacité d’adaptation, la culture de l’olivier s’étend au fur et à mesure que la civilisation gréco-romaine agrandit son territoire sur tout le pourtour du bassin méditerranéen, aussi bien en Europe qu’en Afrique du Nord. L’olivier fut introduit en Italie 800 ans avant Jésus-Christ et s’intègre immédiatement dans le paysage italien. Il s’étendra jusqu’à l’embouchure des vallées des Alpes, sur les cols comme dans les plaines. Les légionnaires romains ne manquaient jamais de planter des oliviers, du blé et des vignes au fil de leurs campagnes militaires créant ainsi la base de l’alimentation méditerranéenne, une trilogie immuable que les siècles de consommation ont confirmé, une trilogie fondamentale pour la santé des gens et la prospérité des états. Au VIe siècle, l’olivier est évalué sur le marché à 5 pièces d’or, soit deux pièces de plus que les meilleurs arbres fruitiers. Après la chute de l’empire romain et malgré les différentes crises socio-économiques qui traversèrent l’Europe, l’oléiculture continua à progresser. Entre le XIe et le XIIIe siècle, la culture reprit de la vigueur et devint partie intégrante du paysage italien.

Au XVIIIe siècle, l’huile d’olive connaît un véritable boom alors que l’Italie se met à exporter des quantités considérables non seulement pour le plaisir de la table mais pour alimenter les industries textiles, notamment les manufactures lainières.

En Provence, depuis 1690, on assiste à chaque année à l’olivette, ces danses folkloriques qui réunissaient tous les cueilleurs d’olive à la fin de la récolte. La découverte du Nouveau Monde offre à l’olivier de nouveaux champs de culture et on embarque sur les caravelles espagnoles et portugaises des barils d’olives en direction de la Californie, du Mexique, de l’Argentine, du Pérou, et du Chili.. Mais jamais l’olivier ne poussera aussi bien que sur sa terre de prédilection et la Méditerranée conserve 98% de sa culture. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, les oliveraies couvraient 67 des 97 provinces italiennes.

Arbre saint
Symbole biblique de la paix entre Dieu et les hommes, le rameau d’olivier décore de nombreuses fresques italiennes. On retrouve une merveilleuse mosaïque dans la cathédrale de Montreale, à Palerme, en Sicile, représentant Noé, tenant dans sa main la colombe de la paix qui tient dans son bec un rameau d’olivier, symbole d’espoir après le Déluge.

Arbre biblique
Au tout premier temps de la Terre, Dieu créa l’homme qui vécut jusqu’à l’âge vénérable de 930 ans. Lorsqu’Adam fut sur le point de mourir, il recommanda son âme à Dieu et demanda la rédemption promise sous forme d’huile de miséricorde. Il chargea alors son fils Seth d’aller intercéder pour lui au Paradis. L’ange qui l’escortait lui apporta en réponse quelques graines provenant de l’Arbre du Bien et du Mal en lui recommandant de les placer dans la bouche du défunt. Ce qui fut fait avant l’inhumation à proximité du Mont Tabor. Des cendres surgirent un olivier, un cyprès et un cèdre. Déjà omniprésente dans les traditions juives de l’Ancien Testament, où seule l’huile d’olive pouvait donner l’autorité, la puissance et la gloire aux rois d’Israël, l’huile devint, dans le rite chrétien, le symbole de l’Esprit Saint, seule habilitée à baptiser les nouveau-nés, oindre les malades et les rois.
C’est sur le Mont des Oliviers que Jésus pria, abandonné de ses disciples avant de se faire arrêter.
Au XIVe siècle, les moines bénédictins créèrent l’ordre des olivétains, un rameau qui décida d’aller s’établir sur le Mont Olivet couvert d’oliviers.
Lors du baptême de Clovis, une colombe apporta en l’Église de Saint-Denis, la Sainte Ampoule contenant l’huile d’olive vierge pour l’onction rituelle.
Galvaudée par les mouvements extrémistes religieux, l’olivier se retrouve à droite de la croix verte sur la bannière de l’Inquisition espagnole, symbole de clémence aux pécheurs repentants; à gauche, le sabre glaçait de terreur tous ceux qui le regardait car celui qui osait défier l’Église était littéralement fauché comme de la mauvaise herbe.

OLIVIER – je choisis mon huile d’olive.

L’huile d’olive, comme le vin, possède ses grands crus et ses piquettes
On n’achète pas de l’huile d’olive, tout simplement, mais on étudie l’étiquette car, comme un bon vin, elle a ses crus, ses dénominations.

Il faut généralement de 4 à 5 kilos d’olives pour produire 1 litre d’huile. Les grands crus sont généralement vendus dans des bouteilles de verre teintées, un verre généralement noir pour les protéger de la lumière. Selon sa qualité, son fruité, le prix peut varier considérablement.

Dénominations

L’huile d’olive extra vierge (Extravergine)
possède un taux d’acidité inférieur à 1 g par 100 g d’huile; l’huile doit être extraite des olives par simple opération physique ou mécanique

L’huile d’olive vierge fine
possède un taux d’acidité se situant entre 1 et 2 g par 100 g d’huile;

L’huile d’olive vierge
possède un taux d’acidité inférieur à 2 g par 100 g d’huile

L’huile d’olive
sans dénomination vierge ou extra vierge possède une acidité oléique libre ne dépassant pas 1,5 % d’huile d’olive raffinée mélangée à l’huile d’olive vierge de bonne qualité.

L’huile d’olive raffinée
Elle a du subir des traitements chimiques ou thermiques et perdu la majorité de sa valeur nutritive.
Quelques provenances

Italie

Grèce
Conservation
à l’abri de la chaleur et de la lumière et, idéalement, pour une période n’excédant pas deux ans.
Il faut toujours s’assurer que la bouteille d’huile d’olive est bien bouchée car l’huile a tendance à absorber les odeurs environnantes.

Votre assiette, L’huile d’olive, Le régime méditerranéen.

L’huile d’olive est l’axe fondamental autour duquel sont élaborés la majorité des plats du régime méditerranéen. Le régime méditerranéen est un style de vie et un ensemble d’habitudes alimentaires propres des peuples du bassin Méditerranéen. Ce régime, si traditionnel, a été “découvert” par de récentes études sur la prévention de certaines maladies, qui montrent l’existence de substances réellement cardioprotectrices dans l’alimentation méditerranéenne, les plus importantes étant les antioxydants, très abondants dans l’huile d’olive.

L’intérêt pour ce type d’alimentation est né dans les années 50 lorsque le professeur Keys, de l’École de Santé publique de l’université du Minnesota, dans son Étude des sept pays, a observé que les Crétois avaient une espérance de vie plus grande et un taux de mortalité cardiaque égal à 10% de celui des États-Unis. Ces observations ont été confirmées en 1991 lorsque le professeur Willett, Chef du département de nutrition de l’Ecole de Santé publique de Harvard, a proclamé que le régime méditerranéen constituait le modèle à suivre en médecine préventive et lorsqu’a été présentée, en 1993, la pyramide du régime méditerranéen.
La région méditerranéenne est plurielle dans ses cultures et c’est la raison pour laquelle, malgré certaines ressemblances, elle ne peut pas être uniforme dans ses habitudes alimentaires. Elle a en commun la consommation de céréales, de légumes frais et secs, de fruits, de poisson et d’huile d’olive, ainsi qu’une manière de cuisiner simplement et l’emploi abondant d’herbes aromatiques, d’oignon et d’ail. L’huile d’olive est l’axe fondamental autour duquel sont élaborés la majorité des plats du régime méditerranéen.

L’importance de l’huile d’olive est indiscutable et repose sur ses nombreuses vertus aussi bien gastronomiques que sanitaires; c’est l’élément clé qui permet d’adapter le régime méditerranéen aux habitudes culinaires des différents pays méditerranéens. En tant qu’assaisonnement culinaire, elle facilite la consommation d’autres produits indispensables pour la santé, tels que les légumes. On peut dire que l’huile d’olive n’est pas seulement bonne en soi mais également parce qu’elle favorise la consommation d’autres produits qui, sans elle, seraient moins apaisants. Si l’on adopte un régime de style méditerranéen, l’huile d’olive devra être employée ” à la place de ” et non ” en plus de “, c’est-à-dire qu’elle doit remplacer d’autres graisses et huiles, en particulier les graisses saturées et les graisses hydrogénées, et non s’additionner à celles-ci.

La pyramide, qui représente le régime méditerranéen traditionnel optimal, repose sur les traditions alimentaires de la Crète et du sud de l’Italie dans les années 60. Elle a été élaborée sur la base des résultats d’une étude de nutrition réalisée en 1993 et présentée par le professeur Walter Willett, dans le cadre de la conférence internationale sur le régime méditerranéen de 1993, tenue à Cambridge, Massachusetts.

La pyramide du régime méditerranéen montre l’importance des aliments qui composent les principaux groupes de repas. Chacun de ces groupes d’aliments, pris séparément, fournit certains, mais pas la totalité, des éléments indispensables. Les repas d’un groupe ne peuvent remplacer ceux d’un autre. Pour une alimentation saine, tous sont nécessaires.

Les produits de base de l’alimentation méditerranéenne, par ordre décroissant de quantité et de fréquence de consommation recommandées, sont les suivants:

Céréales: elles constituent la base de la plupart des régimes des peuples méditerranéens, pain (complet ou non), pâtes, couscous et riz.

Fruits et légumes frais: pour des repas savoureux, on sélectionne des produits de saison qui sont cuisinés simplement. Dans l’ensemble de la Méditerranée, le dessert est généralement constitué d’un fruit. -egames et fruits secs: on emploie une grande variété de légumes et de fruits secs, tels que les pois chiches, les lentilles, les haricots blancs, les pignons, les amandes, les noisettes, les noix, etc.

Huile d’olive et olives de table: dans toute la Méditerranée, on emploie de l’huile d’olive et de l’huile d’olive vierge. La première est utilisée généralement pour cuisiner alors que la seconde, très appropriée pour tous les usages, est excellente pour être consommée crue pour mieux savourer son arôme et songoût et tirer parti des bienfaits de tous ses composés naturels. L’apport de graisses dans le régime traditionnel de la Crète observé par Keys, était de plus de 40% kcal/jour, dont 8% de graisses saturées; 3% de graisses polyinsaturées; et 29% de graisses monoinsaturées (huile d’olive).

Produits laitiers: fromage,yogourt et autres produits laitiers, sans mentionner expressément le lait

Poisson: il est proposé comme la principale protéine avant les neufs et la volaille.
La pyramide situe en son sommet, ce qui signifie que leur consommation est la moins conseillée, les viandes rouges, et juste en dessous, mais en lui donnant également une très petite place, la pâtisserie.

L’activité physique continue est indispensable pour rester en bonne santé et conserver un poids optimal.

On peut consommer du vin avec modération, en particulier au cours du déjeuner (un à deux verres par jour). Sa consommation est facultative. Le vin sera supprimé s’il constitue un risque pour celui qui le consomme ou pour les autres.

Un commentaire qui n’apparaît pas dans la pyramide est qu’elle n’a de valeur que si l’acte de manger est respecté. Le plaisir de la table, la dégustation et le repos après les repas sont fondamentaux dans ce concept et dans le style de vie que suppose le régime méditerranéen. Les habitudes de vie doivent être le complément salutaire du régime méditerranéen et de la consommation d’huile d’olive.

Oignon grelot

Oignon grelot

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Oignon grelot – recettes

Epaule d’agneau aux légumes nouveaux:

30 minutes de préparation, 1 heure de cuisson.
Pour 6 personnes, prendre
1 épaule d’agneau désossée de 1,5 kg
12 navets et 12 carottes en bottes,
1 gros oignon et 200 grammes d’oignons grelot, 2 gousses d’ail, 1 bouquet garni, 500 grammes de petits pois écossés, 20 grammes de beurre, 1 c. à soupe d’huile, 15 grammes de beurre et 15 grammes de farine pour la sauce,
50 cl de bouillon de volaille, du sel et du poivre. Demandez à votre boucher de découper l’épaule d’agneau en cubes réguliers de 4 cm. Faites-les revenir et dorer sur toutes les faces avec l’huile et le beurre dans une grande cocotte. Retirez-les avec une écumoire. Jetez la graisse de cuisson, mais gardez bien les sucs du fond, puis remettez la viande dans la cocotte. Ajoutez le bouillon, le gros oignon et les gousses d’ail pelés et émincés, le bouquet garni, du sel et du poivre. Portez à ébullition, couvrez, baissez le feu et laissez mijoter pendant 30 minutes. Ajoutez ensuite les oignons grelots pelés et les petits pois et poursuivez la cuisson pendant 20 minutes environ, jusqu’à ce que la viande soit parfaitement tendre.
Epluchez et lavez les navets et les carottes, faites-les cuire séparément dans de l’eau salée en les gardant un peu fermes, égouttez-les. Ajoutez-les dans la cocotte 10 minutes avant la fin de la cuisson de la viande. Dans un petit bol, travaillez le beurre en pommade à la fourchette avec la farine.

En fin de cuisson, dressez les morceaux d’agneau et les légumes dans un grand plat chaud. Si nécessaire, faites légèrement réduire le liquide de cuisson. En remuant sans cesse, incorporez-lui peu à peu le beurre manié par petites noisettes. Dès que la sauce devient onctueuse et bien liée, versez-la dans une saucière et servez-la avec le sauté d’agneau.

Blanquette de veau :

La cuisson est de 45 minutes soit 20 minutes en autocuiseur.
Pour 4 personnes, prendre
1 kg d’épaule de veau, 2 carottes, 1 blanc de poireau, 200 grammes de petits oignons grelot, 250 grammes de champignons de Paris, 1 branche de céleri, 1 bouquet garni, 1 oignon piqué d’un clou de girofle, 2 bouillon-cubes, le jus d’1/2 citron, 100 grammes de beurre, 50 grammes de farine, 2 jaunes d’oeufs, 10 cl de crème fraîche sel, poivre. Couper les carottes en rondelles épaisses. Émincer le poireau et le céleri. Les faire étuver 5 minutes dans une noix de beurre.
Ajouter la viande coupée en cubes et la faire revenir sans colorer.

Verser les cubes de bouillon délayés dans 1/2 l d’eau bouillante. Porter à ébullition. Ajouter l’oignon, le bouquet garni et laisser cuire 45 minutes à petits frémissements. Faire revenir les champignons émincés 15 minutes au beurre avec les oignons.

Égoutter la viande. Passer le bouillon au chinois en écrasant bien tous les légumes pour qu’ils expriment tous leurs sucs. Faire un roux avec le reste de beurre et de farine. Laisser cuire 1 minute, verser petits à petits les 2/3 du fond de cuisson sans cesser de remuer. Laisser épaissir la sauce à feu doux. Battre les jaunes d’oeufs avec la crème et le jus de citron. Verser le mélange dans la sauce et fouetter.

Conseils : Servir la viande et ses légumes accompagnés de petites pommes de terre vapeur et napper de sauce.
Choix des vins : Blancs secs : Graves, Chablis,…

Miel

Miel

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MIEL – TRADITION

Sept fois millénaires, le miel a traversé les âges sans prendre une ride! La récolte du miel se passe en deux temps. D’abord la récolte de printemps fin mai- début juin dont le miel provient d’arbres tels que : les arbres fruitiers, le Saule, le Sainfoin, le Luzerne, le Colza, l’ Aubépine et le Pissenlit etc…

La récolte d’été fin juillet- début aout dont le miel extrait provient: d’Acacia, de Trèfle, de Phacélie, de Mûrier ainsi que de Trèfle blanc.
Pour s’y retrouver sachez que le sucre issu du milieu industriel, provient de la bettrave.Il est transformé en morceau puis en poudre ou bien cristallisé.
Le sucre se compose de Saccharose à 100% dénaturé.Il est devitalisé et blanchi au bleu d’ Idantrène RS.
A contrario le miel issu du nectar de fleurs est riche et vivant.
Il se compose de Fructose, Glucose, Vitamines, Sels minéraux, Oligo-éléménts, Hormones, diastases, substances aromatiques diverses produits par les abeilles.

Utilisation: Le miel entre dans une variété presque infinie de mets tant sucrés, pâtisseries, gâteaux, flans, crèmes, yogourts, biscuits, bonbons, nougats, sirops, pain d’épice et baklava grec, que salés poulet, charcuterie, agneau, canard, couscous. On le met sur les tartines, dans le thé, le café et les tisanes. On l’utilise pour préparer des sauces aigres-douces.
Le miel se mesure plus facilement quand il est tiède et si on le verse dans un récipient huilé, l’huile l’empêche de coller. Il est l’élément de base de l’hydromel, boisson obtenue par la fermentation alcoolique du miel additionné d’eau. L’hydromel peut également être distillé ou être transformé en vinaigre. Le miel entre également dans la fabrication d’une multitude de produits non alimentaires, notamment de médicaments et de produits de beauté.
Il n’est pas conseillé de donner du miel à un enfant de moins d’un an, une toxine, Clostridium botulinum, pouvant y être présente. Ce type de botulisme ne se produit pas chez les enfants âgés de plus d’un an ni chez les adultes.

Idée gourmande: Le pain d’épices

Ingrédients:
-500g de farine de blé ou 300g et 200g de seigle
-3 cuillères à soupe de sucre brun
-500g de miel liquide ou tiédir
-1 sachet de levure chimique
-2.5dl de lait
-1 orange
-épices 1/2 cuillère à café: anis, gingembre, clous de girofle, cannelle, noix de muscade
-une cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger

Faire bouillir le lait avec une pincée de sel, mettre à feu doux ajouter le miel puis laisser tiédir.Dans un récipient, tamiser la farine, la levure, le sucre brun et les épices, bien mélanger.
Râper le zeste de l’orange et l’eau de fleur d’oranger, ajouter le mélange lait et miel et bien mélanger, mettre dans un moule beurré et laisser reposer une heure.
Faire cuire le pain d’épices au milieu du four préchauffé pendant 1H30 à 130°C.
Démouler, faire refroidir sur une grille.

Quel miel acheter…

Bien savoir quelle utilisation vous voulez en faire! Chaque consommation de miel correspond à produit bien spécifique. Il faut d’abord savoir ce qu’est le miel. Le nectar prélevé par les abeilles sur les fleurs, est liquide, pur, et naturel. Les abeilles emprisonnent le miel dans des alvéoles de cire.

Il sera donc nécessaire de l’extraire par des méthodes artisanales. Autrefois,les apiculteurs les faisaient fondre par la chaleur aujourd’hui ils l’ extraient en centrifugeuses. Un robinet permet la récupération du liquide. Une fois extrait,le miel se cristallise de façon plus ou moins rapide. Cela dépend de sa teneur en glucose. Seul le miel d’acacia riche en lévulose resta indéfiniment liquide.
Contrairement aux opinions reçues la consistance d’un miel n’a rien à voir avec sa qualité.Le miel n’a jamais la même teinte,la encore sa qualité n’est pas en cause.
Si vous êtes inconditionnel du miel liquide ,il suffit de le passer au bain marie quelques minutes sans le faire bouillir au maximum 30 degrés. Le miel peut donc être ambré, doré, ou translucide.

Achat: Le miel est commercialisé liquide ou crémeux et souvent pasteurisé afin de détruire les levures présentes et d’ainsi éviter que le miel ne fermente. Le miel crémeux est obtenu par l’addition de miel finement cristallisé, ce qui amorce la cristallisation du miel liquide. Ce miel aura une texture fine. À l’achat, s’assurer que le miel est pur à 100% en lisant l’étiquette. Cette appellation fait référence au fait qu’il ne s’agit que de miel et non au fait qu’il n’a pas subi de pasteurisation.
Conservation: Le miel se conserve presque indéfiniment bien scellé et placé dans un endroit frais et sec car son pH acide et sa teneur élevée en sucre le rendent inhospitalier pour les micro-organismes. Le froid épaissit le miel et le cristallise, tandis qu’une température élevée change sa saveur et peut affecter sa couleur, la rendant plus foncée. Le miel se congèle.

La couleur du miel n’est pas un critère de sélection. Devant l’étal de votre fournisseur de miel ne vous arrêtez pas à son aspect, à sa couleur, ou la qualité du pot qui le contient, pas plus qu’à l’étiquette qui le présente. La couleur des miels dépendent des saisons donc de la qualité des nectars prélevés par les abeilles, des sols sur lesquelles les fleurs ont poussé, le degré d’hygrométrie dans l’air, et de l’ensoleillement moyen journalier. Toutefois les miels seront différents et fonction de l’environnement local des abeilles. Le miel de montagne sera différent de celui des plaines ou des Landes. C’est davantage un choix personnel d’abord, puis une recherche en fonction de l’utilité nécessaire. Vous trouverez des miels d’acacia, et un des plus fins le miel des mille fleurs dont les qualités gustatives sont réelles et très prisées des connaisseurs.

MIEL – VERTUS

Les trois quart de son poids le composant sont énergétiques…Les glucides du miel contiennent en moyenne 5% de saccharose, 25 à 35% de glucose, 35 à 45% de fructose et 5 à 7% de maltose. À volume égal, le miel renferme plus de calories que le sucre: 5 ml de miel donnent 64 calories et 15 ml de sucre, 48 calories; tandis qu’à poids égal il en contient moins: 21 g 15 ml de miel donnent 64 calories et 21 g (25 ml) de sucre, 84 calories. Cette différence provient de son contenu en eau.

Le miel ne contient que des traces de vitamines et de minéraux; du point de vue nutritionnel, le seul avantage qu’il détient sur le sucre est son pouvoir sucrant plus élevé; on le consomme donc en quantité moindre.
Le miel procure une énergie que les sportifs apprécient. Il se digère à cent pour cent, en tous les cas mieux que les sucres divers et ne dégage aucune toxine dans les organismes.Dans le temps il était apprécié par les peuplades anciennes étant considéré comme source de longévité. Comme médicament, ses sécrétions ont la propriété d’accélérer la cicatrisation des brûlures, mais uniquement en application cutanée. Le miel permet de calmer les irritations de la gorge. C’est d’ ailleurs une de ses premières utilisations.

MIEL – Que faire à diner ce soir ?

Toujours fréquentable le miel à ses fidèles et ses serviteurs. Le miel sera plutôt accompagnateur, du fromage blanc, de crème fouettée, il sucrera mieux que la saccharose et avec plus de goût et se sera beaucoup plus sain ..Le miel accompagnera avec merveille un canard et pour le fin du fin, une lamproie à la romaine sera certainement trés appréciée des vrais gourmets.

Biscuits au miel et aux amandes

Temps de préparation total : 1 h, pour 80 biscuits

Ingrédients
750 ml ou 3 tasses de farine
5 ml ou 1 c. à thé de levure chimique
4 oranges non pelées hachées et leur jus
430 ml ou 1 tasse + 3/4 de tasse de sucre
5 ml ou 1 c. à thé de gingembre
250 ml ou 1 tasse) de miel
180 ml ou 3/4 tasse d’amandes hachées
125 ml ou 1/2 tasse d’huile
le zeste d’un citron râpé
7 ml ou 1/2 c. à soupe de cannelle
4 ml ou 3/4 c. à thé de clou de girofle
1 pincée de muscade moulue
1 l ou 4 tasses de sucre glace
90 ml ou 1/3 tasse de jus de citron

Mélanger la farine et la levure chimique. Réserver.

Mettre les oranges, 250 ml ou 1 tasse de sucre et le gingembre dans une casserole. Laisser mijoter de 20 à 30 minutes, jusqu’à ce que les oranges soient tendres.

Mesurer 250 ml ou 1 tasse de cette préparation et laisser dans la casserole. Conserver le reste pour un usage ultérieur.

Ajouter le miel, le reste du sucre, les amandes et l’huile. Faire mijoter, tout en mélangeant, jusqu’à ce que le sucre ait fondu. Retirer du feu.

Ajouter le zeste, la cannelle, le clou de girofle et la muscade. Incorporer graduellement la farine réservée. Mélanger jusqu’à consistance lisse et homogène.

Préchauffer le four à 180 °C.

Verser la préparation dans deux plaques à pâtisserie beurrées. Faire cuire 15 minutes. Laisser tiédir un peu.

Mélanger le sucre glace et le jus de citron. Etaler sur la pâte, puis couper celle-ci en carrés de 2 cm de côté avant qu’elle ne refroidisse complètement. Si désiré, garnir de chocolat fondu.

Marjolaine

Marjolaine

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MARJOLAINE – Origan ou Marjolaine, Grand origan

Nom botanique Oreganum, Nom français Origan, Nom anglais Oregano. Elles sont de la famille des Labiées. L’origan est originaire de la Méditerranée et d’Asie centrale. Autrefois, l’utilisation de l’origan était surtout médicinale.

Les Grecs utilisaient les feuilles pour faire des cataplasmes et pour soulager les muscles douloureux. Les Romains le prenait dans les cas de morsures de serpents ou de scorpions. Un peu plus tard, les infusions d’origan étaient utilisées contre les toux chroniques ainsi que contre l’asthme. Un bout de coton imbibé de quelques gouttes d’huile essentielle frotté sur une dent douloureuse était reconnu soulager. De nos jours, l’utilisation de l’origan est principalement culinaire et est devenu un élément important des cuisines italienne, grecque et mexicaine dans des plats comme le chili, la pizza, la sauce tomate.

Autres espèces ou variétés: Il existe envion 36 espèces d’origan. O. vulgare ‘Compacta’; O. anites; O. vulgare ‘Aureum Crispum’; O. vulgare ‘Aureum’; O. vulgare hirtum (origan grec); O. ‘Kaliteri’; O. rotundifolium ‘Kent Beauty’; O. microphyllum; Plectranthus sp (origan cubain); Lippia graveolens (origan mexicain)
Caractéristiques Plante vivace. Zone de rusticité: 5. Hauteur: 20cm. Fleurs rose-pourpre ou blanche. Floraison juillet à septembre.
Parties utilisées Feuille. Fleurs.

Proche cousine de l’origan, la marjolaine est moins forte que celui-ci. Elle est célèbre dans tout le bassin méditerranéen et aromatise avec délice les omelettes, les pommes de terre, le mouton ainsi que les farces et les charcuteries où les qualités anti-bactériennes de toutes ces herbes de Provence sont grandement exploitées.
Origan – Marjolaine
Nom botanique Oreganum
Nom français Origan
Nom anglais Oregano
Famille Labiées

MARJOLAINE – SAVOIR ACHETER

Connaitre c’est savoir, savoir c’est apprendre, apprendre c’est transmettre. Ce que nous savons, nous vous le donnons, perpétuel mouvement qui fait que la vie continue. Surtout demain si on vous demande si vous connaissez, et qu’il en est ainsi , n’oubliez pas à votre tour de transmettre ce que vous aurez appris. Maintenant que vous savez ce que hier vous ignoriez et bien: bon choix!!!

Rappelons que l’origan est la forme sauvage de la marjolaine cultivée dans les jardins. Mais la confusion est courante entre ces deux cousins botaniques qui sont des plantes vivaces.
La marjolaine pousse en touffe avec des tiges droites à section ronde parfois légèrement quadrangulaire, de couleur verte, marquée de rouge et velues. Les feuilles sont petites de formes arrondies à ovale, un peu pointues, opposées sur la tige et de couleur vert foncé à grisâtre. Les fleurs, petites de couleur blanche ou rose, sont réunies en bouquets entourés de bractées vertes disposées en écailles. Son odeur rappelle le basilic ; sa saveur est dite âcre et amère.
l’origan a une tige rigide ramifiée, ronde de couleur vert foncé parfois rougeâtre et légèrement velue. Les feuilles sont plus grandes, ovales et dentées de couleur vert foncé. Les fleurs poussent au sommet des rameaux en épis serrés, de couleur rose à rouge pourpre avec des bractées rougeâtre. Son odeur est proche du thym ; son goût est poivré.
La marjolaine est cultivée dans les jardins, et c’est son cousin l’origan qui s’est ensauvagé pour devenir l’herbe à pizza. Mais leur histoire est la même, donc la marjolaine était la plante sacrée des anciens aux Indes, en Egypte, en Asie mineure où elle trouve son origine chez les Grecs elle devient le symbole de l’honneur et de l’amour des jeunes mariés. Au Moyen Âge on mat en évidence ses propriétés médicinales pour prévenir les maladies respiratoires, utilisée en infusion et fumigation, calmante et stimulante. Toujours utilisée à la cuisine, la marjolaine à un arôme agréable pour les confitures, les liqueurs et son essence sont utilisées en parfumerie. En Provence elle sert à relever des plats cuisinés, comme condiment pour les marinades, ragoûts et sauces diverses.
Vertus.
Utilisée en infusion et fumigation pour ses propriétés calmante et stimulantes, ainsi que pour prévenir les maladies respiratoires.
Trucs et astuces.
Vinaigre à l’origan.
Faire macérer dans un bon vinaigre 3 branches d’origan, quelques grains de poivre et une feuille de laurier pendant un mois. Filtrer pour utiliser dans les salades.

MARJOLAINE – VERTUS

La marjolaine a une saveur aromatique distinctive, savoureuse et douce, tandis que l’origan a une saveur légèrement plus forte. La marjolaine convient pour les soupes aux légumes épaisses, les pâtes, le poisson, le gibier, la viande de boeuf, le poulet, les saucisses et les pains de viande. Elle renforce le goût des tomates, des courgettes, des pommes de terre et des poivrons. Elle est également utilisée dans les omelettes et dans les mets au fromage. L’origan convient aux pizzas; il s’utilise de la même manière que la marjolaine, mais en moindre quantité.

Le nom de la marjolaine en latin est Origanum marjorana. Elle est originaire d’ Égypte. Elle est utilisée dans les cuisines grecque, italienne ou autrichienne. Cette herbe douce et agréablement parfumée accommode les plats provençaux ou colorés, les sauces à base de tomate, les oeufs, les fromages frais, tels que les chèvres ou les faisselles, les poissons et les charcuteries. Cette plante est excellente aussi pour parfumer un plat de haricots blancs. Elle s’utilise fraîche ou séchée de la même façon et sans aucun inconvénient.

Mahaleb

Mahaleb

MAHALEB – Découverte

Le mahaleb a un goût qui hésite entre celui de l’amende et de la cerise.

Son nom latin est le prunus mahaleb de la famille des rosacées.

Originaire du Moyen Orient, le mahaleb est un cerisier à feuilles caduques qui peut atteindre 10 mètres de haut. Ses branches s’étalent largement.

Ses fleurs sont blanches et ses fruits ovoïdes de couleur verte, noircissent à maturité.

L’épice provient du noyau séché et moulu sous forme de poudre jaune.

Cuisine :

Le mahaleb est utilisé dans le monde méditerranéen pour aromatiser pains et sucreries.

Il donne une saveur originale aux tartes aux fruits. On le trouve à la vente sous forme d’amendes entières ou de poudre.

C’est un arbuste qui se trouve dans les bois et les haies.

Il est assez commun un peu partout sauf dans l’ouest.

Les fleurs blanches sont disposées en corymbes dressés.

Les fruits ovoïde, de la taille d’un pois, sont noirs quand ils sont mûrs.

Les feuilles sont finement dentées. Il est utilisé comme porte-greffe pour les arbres fruitiers.

Livèche

Livèche

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LIVECHE – Céleri perpétuel

Ache des montagnes Herbe à maggi
Cette espèce méditerranéenne est appréciée depuis très longtemps et toute la plante possède des qualités culinaires.

Les racines sèches remplacent le poivre. Les tiges confites sont utilisées en confiserie et pâtisserie industrielle. Les feuilles fraîches ou sèches peuvent accompagner les potages et les légumes. Elles ont un goût de céleri et de bouillon cube. Les graines, au goût piquant, sont utilisées avec les légumes au vinaigre, les marinades et pour aromatiser les fromages frais.

Un peu d’histoire
On l’appelle aussi le céleri perpétuel ou l’ache des montagne. On l’appelle aussi le céleri perpétuel ou l’ache des montagne. C’est une plante vivace dont les tiges sont creuses et qui ressemble fort au céleri. Dans l’antiquité les Grecs et les Romains utilisaient déjà ses graines, ses racines et ses feuilles.

Ses propriétés médicinales
C’est un bon stimulant du tonus intestinal et des fonctions rénales, diurétique.

En cuisine
La liveche a un arôme très proche du céleri mais il a l’avantage de bien supporter la cuisson. On peut donc utiliser les feuilles ou les jeunes tiges pour parfumer un ragout, une soupe, farce et plats de viande mais aussi cristallisées pour décorer certains desserts (comme l’angélique).
Les jeunes feuilles ciselées ont tout a fait leur place dans les salades. Les graines peuvent etre utilisées pour parfumer les gateaux ou les pains.
Ses propriétés médicinales
C’est un bon stimulant du tonus intestinal et des fonctions rénales, diurétique. et pour aromatiser les fromages frais.

Huile d’olive

Huile olive

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HUILE D’OLIVE – VERTUS

Peut-on en consommer a volonté ?
L’une des premières études visant à démontrer les vertus potentielles du régime méditerranéen était basée sur la population crétoise, dont l’alimentation essentiellement composée de fruits, légumes, céréales et d’une quantité surprenante d’huile d’olive.

La consommation de 30 kilos par an et par habitant agit probablement sur le faible taux de maladies cardiaques enregistré dans ce pays.

Il ne faut pas pour autant avaler plusieurs litres d’huile par jour.

Le plus important n’est pas la quantité d’huile d’olive consommée.

Mais, c’est la proportion de graisses non saturées, telles que les huiles d’olive, de maïs, de soja et de carthame présente dans votre alimentation, par rapport à la proportion de graisses saturées, habituellement à l’état solide comme le peuvent être le beurre ou le gras d’une viande persillée.

Les graisses non saturées ont l’avantage de faire baisser le “mauvais cholestérol”, alors que les graisses saturées peuvent être responsables de son augmentation.

L’huile d’olive représentait près de 90 pour cent des matières grasses présentes dans le régime crétois.

Pour les aliments au goût relevé ou lorsque les épices doivent être dominantes.

Autres vertus:

Les Ongles
Pour fortifier vos ongles, trempez-les 10 minutes dans de l’huile d’olive tiède, une fois par semaine.

Ils deviendront moins cassants. Cette pratique a également le mérite de réduire les cuticules.

Les mains sèches
– Si vous avez les mains sèches, rougies ou gercées, faites chauffer un peu d’huile d’olive dans un bol au four à micro-onde, attention à ce qu’elle ne soit pas bouillante !.

Faites tremper vos mains 15 à 20 minutes, elles en seront apaisées.

Le buste:
– Beauté du buste
Si des ridules apparaissent sur vos seins, appliquez des compresses d’huile d’olive recouvertes d’un gant de toilette chaud.

Laissez agir 5 à 10 minutes et rincez.

Mains Douces
– Pour avoir les mains douces, massez-les avec de l’huile d’olive mêlée à une cuillère de sucre.

Cette recette étonnante est vraiment efficace !

Coudes rugueux
– Pour adoucir vos coudes, coupez un citron en deux, versez de l’huile d’olive sur les deux moitiés et appuyez vos coudes sur les citrons pendant 10 minutes

Corps
Pour tout le corps :
– le Pain d’Alep, une recette ancestrale à base d’huile d’olive Lointain ancêtre de son cousin marseillais, le véritable savon d’Alep fut élaboré par les mésopotamiens entre les rives de l’Euphrate et de la Méditerranée.

Pain d’Alep
– Ce savon est fabriqué selon un procédé inchangé depuis des dizaines de siècles.

A base d’huile d’olive uniquement (plus de 75 %), il est cuit au chaudron et enrichi à l’huile de laurier. Séché 9 mois au soleil de l’Orient, sa dureté limite son usure.

Plus sophistiqué
– Dans ce pays qui distille avec volupté l’art du hammam, la caresse de la mousse sur la pelotte de lifa fait partie des rites délicieux de la toilette.
A découvrir !

HUILE OLIVE – SAVOIR PLUS

L’huile d’olive vierge est obtenue par des moyens mécaniques et décantée ou filtrée ensuite.

Parmi les huiles d’olive vierges, on compte :

– l’extra vierge l’Extravergine:
Possède un taux d’acidité inférieur à 1 g par 100 g d’huile et un goût parfait, dont la note de dégustation est supérieure ou égale à 6,5.

Les autres caractéristiques sont conformes à celles prévues pour cette catégorie.

L’huile doit être extraite des olives par simple opération physique ou mécanique.

– la vierge fine Possède un taux d’acidité se situant entre 1 et 2 g par 100 g d’huile.

L’huile d’olive Constituée d’un coupage d’huile d’olive vierge et d’huile d’olive raffinée.

Son acidité ne dépasse pas 1,5 %.

Goûter une huile d’olive:

Pour apprécier une huile d’olive de qualité, rien ne vaut une dégustation.

Ne pas goûter plus de 4 à 5 échantillons à la suite et selon des règles bien précises :

– La dégustation s’effectue en aveugle, dans des petites coupelles sous une lumière rouge pour ne pas être influencé par la couleur.

– l’huile, il faut commencer par la sentir, la chauffer légèrement dans la paume de la main et la goûter sur un morceau de pain de campagne ou avec une pomme de terre chaude.

– Entre chaque dégustation, boire un peu d’eau ou manger un morceau de pomme verte permet de ne pas confondre les saveurs

L’huile d’olive, possède ses grands crus et ses piquettes. Il faut étudier l’étiquette car elle possède ses crus et ses dénominations.

Il faut généralement 4 à 5 kilos d’olives pour produire 1 litre d’huile.

Les grands crus sont généralement vendus dans des bouteilles de verre teintées, un verre généralement noir pour les protéger de la lumière.

Selon sa qualité, son fruité, le prix d’une bouteille d’un litre peut varier considérablement.

Les bienfaits de l’huile d’olive:
Il y a longtemps que les femmes l’utilisent dans la cuisine, mais aussi comme produit de beauté. Gorgée de vitamines, de minéraux et de protéines, cette huile précieuse étonne par ses propriétés fortifiantes et adoucissantes.

Utilisation à cru
– Comment la servir ?

Une même huile ne convient pas à tous les mets.

Il faut se référer aux trois catégories pour savoir bien équilibrer les saveurs.

– Catégorie 1 : très fruitée
Elle relève la douceur d’une laitue, une salade de tomates et de basilic, une tranche de pain grillée, un poisson fade, l’artichaut cuit à la romaine, c’est-à-dire cuit simplement à l’huile d’olive et à l’eau et assaisonné d’ail et de menthe.

– Catégorie 2 : moyennement fruitée
Recommandée pour l’antipasto, la salade de fruits de mer, le carpaccio.

– Catégorie 3 : légèrement fruitée

Les huiles d’olive… Les Especes…

Huile d’olive vierge:
Huile d’olive vierge dont l’acidité libre, exprimée en acide oléique, est au maximum de 2 g pour 100 g et dont la note de dégustation est supérieure ou égale à 5,5.

Les autres caractéristiques sont conformes à celles prévues pour cette catégorie.

Aussi appelée “fine”, elle possède un taux d’acidité maximum de 2 g par 100 g d’huile;

C’est l’huile d’olive obtenue à partir du fruit de l’olivier uniquement extraite par des procédés mécaniques ou autres procédés physiques dans des conditions, notamment thermiques, qui n’entraînent pas d’altérations et n’ayant subi aucun traitement autre que le lavage, la décantation, la centrifugation et la filtration.

Huile d’olive vierge courante:
Huile d’olive vierge dont l’acidité libre, exprimée en acide oléique, est au maximum de 3,3 g pour 100 g et dont la note de dégustation est supérieure ou égale à 3,5. Les autres caractéristiques sont conformes à celles prévues pour cette catégorie.

Huile d’olive vierge lampante:
Huile d’olive vierge dont l’acidité libre, exprimée en acide oléique, est supérieure à 3,3 g pour 100 g ou la note de dégustation est inférieure à 3,5.

Les autres caractéristiques sont conformes à celles prévues pour cette catégorie.

Cette huile n’est pas propre à la consommation en l’état et devra passer par la raffinerie avant d’être consommée ou destinée à des usages techniques

Huile d’olive raffinée:
Huile obtenue par le raffinage d’huiles d’olive vierges, dont l’acidité libre, exprimée en acide oléique, ne peut être supérieure à 0,5 g pour 100 g et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles prévues pour cette catégorie.

L’huile d’olive raffinée est obtenue à partir de l’huile d’olive vierge, cette huile est généralement lampante.

Elle a du subir des traitements de raffinage qui n’altèrent pas la structure glyceridique initiale.

L’huile d’olive raffinée a subi des traitements chimiques ou thermiques et perdu la majorité de sa valeur nutritive.

Huile de grignons d’olive brute:
Huile obtenue par traitement au solvant des grignons d’olive, à l’exclusion des huiles obtenues par des procédés de réestrification et de tout mélange avec des huiles d’autre nature, et dont les autres caractéristiques sont conformes à celles prévues pour cette catégorie.

Les huiles d’Olive.
L’huile d’olive, comme le vin, possède ses grands crus et ses piquettes.

On n’achète pas de l’huile d’olive, tout simplement, mais on étudie l’étiquette car, comme un bon vin, elle a ses crus, ses dénominations.

Sans dénomination vierge ou extra vierge, elle possède une acidité oléique libre ne dépassant pas 1,5 % d’huile d’olive raffinée mélangée à l’huile d’olive vierge de bonne qualité.

Il n’existe pas une mais des huiles d’olive.

Il faut généralement de 4 à 5 kilos d’olives pour produire 1 litre d’huile.

Les grands crus sont généralement vendus dans des bouteilles de verre teintées, un verre généralement noir pour les protéger de la lumière.

Selon sa qualité, son fruité, le prix peut varier considérablement.

Nous retrouvons sous cette dénomination les qualités suivantes:

L’huile d’olive vierge courante
possède un taux d’acidité maximum de 3,3 g par 100 g d’huile

QU’EST-CE QUE L’HUILE DE GRIGNON

Lorsqu’on extrait l’huile d’olive, il en résulte un sous-produit, le grignon, qui renferme la végétation qui contient à son tour les composants hydrosolubles de l’olive, proportion qui dépend du système utilisé.
Le grignon est séché, broyé et traité au solvant des grignons d’olive à l’exclusion de ceux obtenus par reestérification et de tout coupage avec des huiles d’autre nature.

Dénominations:
L’huile de grignon d’olive brute:
Cette huile, sortant en l’état de l’extracteur, est susceptible d’être destinée, après raffinage, à la consommation humaine ou à des usages techniques.

L’huile de grignon d’olive raffinée:
C’est une huile obtenue à partir du brut par des techniques de raffinage qui ne modifient pas la structure glycéridique initiale.

L’huile de grignon d’olive:
C’est une huile qui ne pourra, en aucun cas, étre dénommée “huile d’olive”.

Faite à partir d’huile de grignon d’olive raffinée, elle est coupée avec de l’huile d’olive vierge.

Depuis plusieurs années nous élaborons une sélection des grands crus d’huile d’olive des différentes régions de la Méditerranée. Andalousie, Vallée des Baux, Nyons, Corse, Toscane, Sardaigne, Sicile, Crète, Péloponnèse, Galilée.

Attention
Il est souvent recommandé aux personnes qui tentent de réduire la consommation de graisses saturées, responsables de l’augmentation du “mauvais cholestérol” dans le sang, de ne pas abuser des graisses solides, comme le beurre par exemple.

La margarine constitue en quelque sorte une exception dans la mesure où elle est essentiellement composée d’huiles végétales non saturées transformées à l’état de solide.

Elle renferme toutefois une faible quantité de graisses saturées, ce qui en fait une alternative moins saine que l’huile d’olive, et certainement moins naturelle que le beurre consommé en quantité raisonnable.

HUILE OLIVE – CUISINE TRADITIONNELLE

Grâce à son goût inimitable, parfumé et fruité, l’huile d’olive fait entrer le soleil dans vos plats d’hiver. Véritable exhausteur de plats, l’huile d’olive éveille les sens et les arômes.

Elle possède juste ce qu’il faut d’amertume et de piquant pour révéler les mets, aussi bien cru qu’en cuisson.

Le renouveau de l’huile d’olive Aujourd’hui?hui, deux tiers des Français consomment de l’huile d’olive mais 50 % de ces consommateurs le font depuis moins de 10 ans.

En effet, cet or liquide est entré dans les cuisines il y peu de temps.

Dans les années 70, on consommait de l’huile de tournesol.

A la fin des années 90, le retour aux produits du terroir, le culte de la minceur et du bien-être contribuent au renouveau de l’huile d’olive, dont les vertus culinaires et diététiques sont enfin reconnues.

A bas les idées reçues:
Quand on cuisine l’huile d’olive, celle-ci conserve son caractère et ses goûts.

Elle peut être sauce, condiment, épice ou se faire la complice d’un vinaigre.

Selon le petit guide de l’huile d’olive, les consommateurs utilisent cette huile à 76% pour l’assaisonnement des salades, 47 % pour une cuisson à vif, 35 % en filet à froid et 32% en filet à chaud.

Pourtant, contrairement aux idées reçues, l’huile d’olive vierge peut être chauffée jusqu’à 180°c et l’huile non vierge jusqu’à 210°c, devenant, dès lors, une excellente base pour les fritures.

Elle ne pénètre pas les aliments frits et reste en surface.

Comment cuisiner à l’huile d’olive:

Vos pâtes fraîches sont collantes ?
Versez quelques gouttes d’huile d’olive dans l’eau de la cuisson et il n’y paraîtra plus rien.

Conservation:
l’huile d’olive se conserve à l’abri de la chaleur et de la lumière et, idéalement, pendant une période n’excédant pas deux ans.

Il faut toujours s’assurer que la bouteille est bien bouchée car l’huile a tendance à absorber les odeurs environnantes.

Régime

– Comment cuisiner le poisson avec de l’huile d’olive ?

Pour lui donner une saveur mémorable, le laisser macérer environ deux heures dans de l’huile d’olive à laquelle il faudra ajouter des herbes aromatiques.

Pour qu’il ne devienne pas sec pendant une cuisson au four, l’entailler et l’arroser d’huile d’olive.

Verser un peu d’huile d’olive sur un filet de poisson surgelé, salez, poivrez et le recouvrir de film alimentaire.

Laisser cuire 3 minutes au four à micro-ondes, un vrai régal !

Comment l’utiliser en vinaigrette ?

Généralement, on compte 1 cuillerée à soupe de vinaigre pour 3 cuillerées à soupe d’huile d’olive.

On augmentera à 1 cuillère à soupe de vinaigre pour 5 cuillères à soupe d’huile d’olive si on ajoute 1 cuillère à soupe de moutarde forte.

HUILE OLIVE – Le jardin des Oliviers.

Le Var est terre d’oliviers depuis l’antiquité.
Présent dès la préhistoire, l’histoire de l’olivier se confond avec les grandes civilisations méditerranéennes

Des inscriptions sur des bas reliefs ont signalé sa présence en Egypte 6 000 ans avant J.C.

En Crète, à Knossos, ville du Roi Minos, de grandes jarres à huile datées du 2ème millénaire avant J.C. ont été mises à jour.

le temple de Knosos en Crète

Les olives et l’huile étaient l’objet d’un commerce important dès 1200 avant J.C.

Les Grecs vont sillonner la Méditerranée et faire connaître la culture de l’olivier.

Oliviers multicentenaires à Delphes (grèce)

Du 8ème au 12ème siècle avant J.C. Ils implantent l’olivier autour de la Méditerranée, avec la vigne et le blé.

Cette triade a traversé les siècles nourrissant les peuples méditerranéens.

A la fin du 1er siècle après J.C.

Rome étend les surfaces cultivées en Provence et grâce à Pline l’ancien, naturaliste romain, la première encyclopédie voit le jour.

Le développement du christianisme fut un autre élément important pour la diffusion de l’olivier et ce jusqu’à la période couvrant tout le Moyen-Age.

A partir du 18eme siècle, l’huile d’olive va être à l’origine du développement de l’industrie savonnière.
Au début du 19eme siècle le Var fut le premier département oléicole de France avec ses 400 moulins produisant 18 millions de litres.

A partir de 1840, concurrence des graines oléagineuses, fraude, gel, importations des huiles d’olives des colonies et des pays voisins ont entraîné le déclin de la culture de l’olivier et la disparition de nombreux moulins.

En Février 1956 un gel meurtrier détruit 6 millions d’arbres et désorganise la culture de l’olivier.

Malgré cette catastrophe l’oléiculture renaît et se développe à nouveau, on comptait 635 000 oliviers en 1958.

Aujourd’hui les qualités gustatives, nutritionnelles et diététiques de nos huiles enfin reconnues insufflent un nouvel essor à la culture de l’olivier, permettant aux 38 moulins varois et autres de produire une huile de qualité exceptionnelle.

HUILE OLIVE – Nos suggestions gourmandes…

Chaque huile se veut le reflet d’un terroir, d’un climat, de la variété des fruits et bien sûr du travail des hommes. L’huile d’olive est parfaite pour la cuisson: contrairement aux idées reçues, elle peut supporter une cuisson jusqu’à 210°. On peut même l’utiliser pour la friture. Le régime crétois ou méditerranéen, comprend beaucoup de végétaux: des légumes, des fruits, beaucoup de crudités, de l’huile d’olive, des céréales comme le pain et les pâtes, du poisson et de la viande, mais en quantité modérée.

C’est un régime très équilibré et riche en fibres. Or, il a été démontré qu’en plus de faciliter le transit intestinal, les fibres ont des propriétés anti-cancérigènes.

Artichauts cuits à la vapeur

Cuire les artichauts ou les asperges dans un cuiseur vapeur, servir tiède avec un mélange d’huile d’olive, de fleur de sel de Camargue et du poivre au moulin. Riz Pilaf: Faire suer les oignons à l’huile d’olive dans une poêle, ajouter le riz. Faire cuire cinq minutes à sec. Mouiller avec trois fois son volume d’eau. Mettre à bouillir et cuire au four pendant quinze minutes. Ratatouille: Faire sauter séparément tous les légumes taillés en gros dés à la poêle dans l’huile d’olive pendant quelques minutes. Placer les légumes dans un plat à rôtir, ajouter de la tomate concassée, ail, basilic et huile d’olive et mettre au four 200¡ pendant 20 minutes environ. Avant de servir, ajouter un filet d’huile d’olive pour exalter les parfums des légumes. Peut se déguster chaud ou froid.

Purée de pomme de terre:

Faire cuire les pommes de terre dans du lait pendant 20-25 minutes en laissant la peau. Eplucher les pommes de terre et monter la purée en intégrant lentement l’huile d’olive. Servir avec de la fleur de sel et du poivre du moulin.

Bruschetta:

Couper de belles tranches de pain de campagne, les arroser généreusement d’huile d’olive, ajouter sel et poivre, et passer cinq minutes sous le grill du four. Attention, le pain ne doit pas bréler. A déguster au moment de l’apéritif ou en encas, seules ou avec des tapenades, des olives, des crudités, pour accompagner un aioli.

Huile de palme

Huile de palme

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HUILE DE PALME – DECOUVERTE

Le palmier à huile ou en latin le Elaeis guineensis est l’un des plus grands de l’espèce palmier et produit plus d’huile par hectare que toute autre plante oléagineuse. L’huile de palme est maintenant la seconde huile végétale dans le monde, après l’huile de soja, avec une production annuelle de régimes de fruits frais photo ci-contre approchant 100 millions de tonnes par an.

L’huile de palme a une forte teneur en vitamines A et carotène et en vitamines E. Elle est le plus souvent utilisée en Afrique de l’ouest pour préparer des plats savoureux, essayez ces recettes avec les félicitations de notre site web, comme-ci contre le Canja.

HUILE DE PALME – SAVOIR ACHETER

Peut-on utiliser une huile après la date indiquée sur la bouteille ?

Oui, car il s’agit d’une date de meilleure utilisation et non pas d’une date limite de consommation. L’huile est un produit qui vieillit avec le temps et lorsque les années passent elle prend un goût et une odeur de rance désagréables. Ce rancissement ne la rend toutefois pas nocive pour la santé.

Combien de temps puis-je conserver mon huile après ouverture ?
Environ un mois, mais ce délai peut être supérieur car tout dépend de la quantité d’air contenue dans la bouteille. Moins il reste d’huile, plus le délai sera court. En pratique, vous pouvez la consommer tant qu’elle n’est pas rance. En effet, il n’y a pas de développement de bactéries ou de moisissures possible dans l’huile.

Quelle est la meilleure huile pour la santé ?
Aucune huile n’est mauvaise. Chaque huile étant différente, il convient pour un bon équilibre alimentaire de varier les huiles (tournesol/soja/olive ou colza/tournesol,…) ou d’utiliser des combinaisons d’huiles étudiées à cet effet (type Isio 4).

Quelle est l’huile recommandée pour les régimes amaigrissants ?
Toutes les huiles ont la même valeur énergétique : 900 kilocalories (ou, 3700 kilojoules) pour 100 g d’huile donc on ne peut pas en recommander une en particulier, qui serait par exemple “allégée”. Mais il ne faut surtout pas supprimer les huiles de son alimentation même lors d’un régime amaigrissant car elles contiennent les acides gras essentiels que notre organisme ne peut pas fabriquer.

Puis-je utiliser en cuisson les huiles gourmandes Le jardin d’Orante ?
Oui, les huiles gourmandes Le jardin d’Orante s’utilisent aussi bien en assaisonnement qu’en cuisson. Elles se marient à merveille à toute votre cuisine : pour vos salades mais aussi pour faire revenir vos légumes et cuisiner vos viandes.

Peut-on faire de la pâtisserie à l’huile ? Comment remplacer le beurre par de l’huile ?
Oui. Pour 100 g de beurre, il faut 84 g d’huile, soit 8 cuillerées à soupe environ.

Pourquoi mon huile d’olive ou mon huile d’arachide a-t-elle un aspect inhabituel ?
Il s’agit de la conséquence d’un phénomène tout à fait normal : le figeage. En effet, l’huile est un produit qui fige sous l’action du froid. L’huile d’olive peut figer à partir de +14 °C et l’huile d’arachide à +17°C.
Il faut savoir que le figeage est parfois tenace et demeure à température ambiante. Pour défiger l’huile, il convient d’agiter fortement la bouteille et de la mettre à tremper quelques minutes dans de l’eau chaude, elle redevient alors parfaitement fluide et consommable. Le figeage ne modifie pas la composition ni la qualité de l’huile.

Quel est le pourcentage d’acidité de vos huiles d’olives ?
Toutes nos huiles d’olives ont l’appellation huile d’olive vierge-extra, ce qui correspond à une acidité inférieure à 1g pour 100 g d’huile.

Pourquoi une huile est-elle meilleure qu’une autre en friture ?
En effet, certaines huiles supportent mieux la friture que d’autres. C’est leur composition en acides gras qui est à l’origine de ces différences.
Les huiles riches en acides gras monoinsaturés (acide oléique) comme l’huile d’arachide, l’huile d’olive, l’ Oleïsol ou le colza par exemple sont adaptées à la friture. Renouvelez le bain après 12 utilisations. L’huile de tournesol, bien que moins riche en acides gras mono-insaturés, peut aussi être utilisée pour les fritures. On veillera alors tout particulièrement à respecter les conseils d’usage et à renouveler le bain après 10 fritures.

Peut-on frire avec une huile de Colza ? de Soja ?
oui, à condition de respecter les règles d’usage.
Sachez tout de même que de ces 2 huiles, c’est le colza qui supporte le mieux la friture du fait de sa richesse en acides gras mono-insaturés.

Est-il vrai que l’huile de Palme est meilleure que les huiles de Tournesol ou Arachide en friture ?
D’un point de vue pratique : OUI
L’huile de Palme permet un stockage plus facile puisqu’elle fige à température ambiante.
De plus, l’huile de palme a une résistance à chaud plus importante que le tournesol.

D’un point de vue nutritionnel : NON
L’huile de palme est riche en acides gras saturés, qui consommés en excès sont athérogènes.
L’objectif nutritionnel aujourd’hui est de diminuer au maximum la consommation de ces acides gras, qui consommés en excès augmentent les risques de maladies cardiovasculaires.

Quelles sont les précautions à respecter lors d’un usage d’huile en friture ?
Température maximale conseillée=180°C.
Essuyer les aliments avant de les plonger délicatement dans l’huile chaude pour éviter des projections.
Eviter de laisser fumer l’huile et renouveler la totalité du bain après 10 à 12 fritures. Filtrer l’huile après chaque utilisation et ne pas ajouter d’huile fraiche dans un bain usé.

Développer l’ huile de palme

Burotropfut officiellement créé en 1990 par un groupe de scientifiques et administrateurs européens qui reconnaissaient, depuis 1984, le besoin de coordonner les différentes activités de recherche et développement en cours, envisagées ou nécessaires pour deux cultures tropicales pérennes: le cocotier et le palmier à huile.

Ils ont reconnu la nécessité d’un soutien financier et technique supplémentaire afin d’intensifier l’effort de recherche qui était de qualité inégale et qui par rapport à la valeur économique des cultures était doté de moyens insuffisants et dépourvu de la sécurité de financement qui est tellement importante dans le cas de cultures pérennes.

Ils ont identifié comme une des contraintes majeures aux efforts précédents pour entamer une approche coordonnée de la recherche dans ces cultures, le fait que le cocotier et le palmer à huile n’étaient pas généralement considérés comme des cultures vivrières, ni comme ayant une potentiel économique important chez les petits planteurs.

Face à la réalité d’un secteur agricole ayant des systèmes de production, de transformation et des produits finis bien plus diversifiés que ceux que l’on peut déduire des chiffres officiels de production, on observe un effort de recherche qui est insuffisant à la fois par les sujets couverts et par le niveau de coopération entre les régions géographiques, les secteurs privé et public, et par ses interventions dans la filière de production. transformation et commercialisation.

Au début de l’année 1985, plusieurs agences européennes de recherche ont reconnu la nécessité de donner un nouveau souffle à la recherche sur les oléagineux tropicaux pérennes, en particulier le palmier à huile et le cocotier, et se sont mis d’accord pour créer une structure internationale. A cette fin ils ont sollicité une aide financière de la part de la Commission de la Communauté Européenne (Le programme de recherche et développement de la DG XII), permettant ainsi à plusieurs institutions européennes de coopérer à l’aboutissement d’un but commun. Une étude sur le marché des oléagineux conduite sous les auspices de la CEE dépeignait la situation globale, identifiait les besoins en R&D et proposait des options institutionnelles pour aider à résoudre ces problèmes.

Suite à cette étude six pays membres de la CEE (Belgique, France, Allemagne, Pays-Bas, Portugal et Royaume Uni) décidèrent de collaborer dans le cadre de la CEE en soutenant la recherche-développement cocotier et palmier à huile. Au début de l’année 1989 la CEE décida de contribuer au budget de fonctionnement pour une période de trois ans (Août 1989-Juillet 1992) dans le cadre du Programme Science et Technologie pour le Développement (STD II). Ce contrat a été renouvelé pour une période de 4 ans jusqu’en 1996.

Un comité directeur temporaire fut créé en Juillet 1989. l’organisation fut inaugurée et le Bureau pour le Développement de la Recherche sur les Oléagineux Tropicaux Pérennes (BUROTROP ) commença son activité en mars 1990.

Dans les années précédentes le secteur public international avait montré un intérêt considérable pour le cocotier. l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à travers son Groupe de travail technique sur la production, la protection et la transformation du cocotier, avait organisé une série d’ateliers internationaux qui étaient les seuls centres de débats internationaux qui analysaient les besoins en matière de recherche et développement. Une organisation soutenue par la FAO, connue sous le nom de Conseil International du Jaunissement Mortel, avait également travaillé sur un sujet, assez limité mais ayant une forte incidence. Ces organismes avaient tous cessé de fonctionner quelques années avant l’inauguration de BUROTROP .

La recherche cocotier était surtout menée par des Systèmes Nationaux de Recherche Agricole (SNRA): notamment en Inde, Sri Lanka, Philippines, Indonésie, Thaïlande, Caraïbes, Côte d’Ivoire, Pacifique Sud et les Seychelles. l’ organisme français, Institut de Recherche pour les Huiles et les Oléagineux (IRHO, maintenant intégré dans le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement – Cultures Pérennes- CIRA-CP) fournissait le plus grand soutien à plusieurs de ces programmes nationaux.

Dans la région du Pacifique, la recherche a été depuis longtemps coordonnée par l’Asian and Pacific Coconut Community (APCC) et la Commission du Pacifique Sud (CPS). Une des réalisations majeures de l’APCC est la création des réunions de la Tribune Permanente sur la Technologie Cocotier (COCOTECH). En ce qui concerne le palmier à huile, la plupart de la recherche financée par le secteur public était effectuée dans les SNRA avec l’aide bilatérale de quelques donateurs, à nouveau principalement l’IRHO, le Secteur privé ainsi que quelques associations de producteurs comme cela a été le cas en Colombie avec FEDEPALMA, pour résoudre les problèmes sur leurs plantations.

En Asie, le PORIM (Palm Oil Research Institute of Malaysia) en Malaisie soutient la recherche palmier. Des recherches importantes sont aussi effectuées en Indonésie, Thaïlande, Papouasie Nouvelle Guinée et l’Inde. Cependant les résultats obtenus ne sont pas toujours valables pour d’autres régions du monde.

La recherche palmier à huile sur une niveau régional est organisée en Afrique par l’Association pour le Développement du Palmier à Huile (ADPH) assistée par la FAO. Cette association coordonne la recherche effectuée au Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria et Zaïre.

En Amérique Latine, un réseau sur la recherche palmier à huile fut créé sous l’égide de l’Institut Interaméricain pour la Coopération en Agriculture (IICA), PROCIANDINO et PROCITROPICOS.

Avant la création de BUROTROP , la FAO avait également mis en place des réseaux similaires en Amérique latine et dans les Caraïbes pour le palmier à huile. Les pays les plus concernées par le palmier à huile de la région sont la Colombie, l’Équateur, le Brésil, le Venezuela, le Costa Rica,le Honduras, le Pérou et le Surinam.

L’Histoire du palmier à huile et du cocotier

Dans l’histoire récente le cocotier et le palmier à huile ont été considérés en premier lieu comme sources de matières premières industrielles.

Ceci a profondément influencé la perception des systèmes de cultures appropriées, en mettant l’accent sur le développement de plantations commerciales à grande échelle, en produisant de la matière première pour les industries de transformation basées dans les pays développés du “Nord”. En conséquence, une grande partie de l’effort de recherche s’est concentrée sur ces systèmes de culture à grande échelle et sur la transformation primaire. Le cocotier et le palmier à huile ont longtemps été considéré comme des cultures à produit unique.

Cela a été la raison pour laquelle certains aspects de la culture des palmiers qui ont été négligés depuis l’époque pré-industrielle jusqu’au développement de la culture de plantation industrielle. Ces aspects sont sûrement plus importants pour l’avenir des cultures que l’orientation industrielle qui domine aujourd’hui.

Le premier point est que ces deux espèces de palmiers ont toujours eu une importance primordiale pour les petits planteurs, en tout les cas en Afrique en ce qui concerne le palmier à huile et presque partout en ce qui concerne le cocotier. Dans une publication récente on apprend qu’au moins 96% de la production mondiale de noix de coco vient des petits planteurs (Gabrielle S. Persley: “Replanting the Tree of Life, Towards an International Agenda for coconut palm research”, CAB International 1992, ACIAR, CGIAR). La situation est différente pour le palmier à huile, à cause de la prédominance des systèmes de production industriels de l’Indonésie et de la Malaisie. Alors que dans la région d’origine du palmier à huile en Afrique de l’Ouest et Centrale le système de production prédominant est celui de la culture à petite échelle.

Le deuxième point est que dans les systèmes de culture à petite échelle, les palmiers ont toujours fourni plus que seulement de l’huile à la communauté dans laquelle ils étaient cultivés. Ils sont la source première de matériaux de construction. Ils sont également une importante source de fibres, Leurs fruits sont consommés crus ou préparés d’innombrables façons. Leur sève est à la base de la fabrication de boissons alcoolisées dans beaucoup de communautés rurales. D’autres usages, beaucoup trop nombreux et variés pour être expliqués d’une manière exhaustive ici, enracinent les palmiers dans la vie sociale et économique de beaucoup de communautés rurales où ils sont cultivés.

Huile de Colza

Huile de Colza

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HUILE DE COLZA – HISTOIRE

Pierre Marchesseau et ses cuisiniers utilisent l’huile de colza dans leur vinaigrette de moitié avec l’huile d’olive

Vinaigrette au basilic
Vinaigrette à l’huile de noix
Vinaigrette aux épices
Vinaigrette au jus de crustacés

La couleur jaune vive qui se dégage des champs de colza en mai est l’un des plus beaux signes avant-coureurs de l’été. Déjà fort appréciée des Romains, cette cruciféracée n’a véritablement fait son apparition qu’au XVIIe siècle dans l’agriculture européenne.
Au printemps, on voit de loin les champs de colza dorés onduler dans le paysage. Les fleurs jaunes de la plante produisent au fil de l’été des fruits appelés siliques dans lesquelles se logent des graines couleur gris-noir. Celles-ci sont extraites par battage – comme le blé.
L’huile de colza est savoureuse et sa teneur en acide linoléique (un acide gras oméga-3) en fait une huile très appréciée du point de vue nutritionnel. Outre sa composition quasi parfaite en acides gras, l’huile de colza se distingue aussi par sa teneur en vitamine E naturelle. Une seule cuillerée à soupe d’huile de colza, par exemple dans une vinaigrette, permet déjà de couvrir près de 30 % des besoins journaliers en vitamine E.
L’huile de colza se prête particulièrement bien à la préparation de plats froids. Huile à salade appréciée, elle est aussi excellente pour les marinades, les mayonnaises et certains hors-d’oeuvre. Pouvant être chauffée à 180 degrés, elle s’utilise également pour le rôtissage ou la grillade.

Relevons enfin que, comme toutes les autres huiles et graisses, il faut la conserver à l’abri de la lumière et de la chaleur, dans une armoire ou à la cave. La vitamine E permet en outre à l’huile de colza de se conserver longtemps.

HUILE DE COLZA – CUISINE TRADITIONNELLE

Une bonne vinaigrette met en valeur les mets en relevant les goûts.

Vinaigrette au basilic

Temps de préparation: quelques minutes
Coût: économique
Difficulté: très facile
Les quantités données pour cette vinaigrette sont volontairement importantes; vous conserverez le reste au réfrigérateur une dizaine de jours, au frais, dans une bouteille fermée.
Elle accompagne à merveille notre salade de tous les légumes du moment
Ingrédients
le jus de 3 citrons
3 cuil. à café rases (15 g) de sel fin
1 pincée (1,5 g) de poivre blanc moulu
25 cl d’huile de colza
25 cl d’huile d’olive
1 bouquet de basilic
Préparation
Lavez et essorez le basilic;
rassemblez tous les ingrédients dans le bol d’un robot ménager, ajoutez 10 cl d’eau et mixez le tout.

Vinaigrette à l’huile de noix

Recette originale de Jacques et Laurent Pourcel, le Jardin des Sens à Montpellier
Temps de préparation: quelques minutes
Coût: économique
Difficulté: très facile
Vous pouvez garder cette vinaigrette une dizaine de jours, au frais, dans une bouteille fermée.
Ingrédients
1 cuil. à soupe rase (20 g) de moutarde
3 cuil. à café rases (15 g) de sel fin
1 pincée (1,5 g) de poivre blanc moulu
5 d de vinaigre de vin
5 d de vinaigre de xérès
30 d d’huile de colza
15 cl d’huile de noix
Préparation
Rassemblez tous les ingrédients dans une jatte en verre, émulsionnez;
ajoutez 6 cl d’eau tiède à la fin.

Vinaigrette aux épices

Temps de préparation: quelques minutes
Coût: économique
Difficulté: très facile
Ingrédients
Le jus de 3 citrons
3 c. à café rases (15 g) de sel
1 pincée (1,5 g) de poivre
1 c. à soupe (15 g) de moutarde
1 jaune d’oeuf
25 d d’huile de colza
75 d d’huile d’olive
25 d de fond de volaille tiède
1 pincée (1 g) de curry
1 pincée (1 g) de quatre?épices
1 pincée (1 g) de safran en poudre
Préparation.
Rassemblez tous les ingrédients dans une jatte en verre, émulsionnez;
ajoutez le fond blanc de volaille tiède à la fin.

Vinaigrette au jus de crustacés

Temps de préparation: quelques minutes
Coût: économique
Difficulté: très facile
Ingrédients
le jus de 5 citrons
2 cuil. à soupe rases (30 g) de sel
1/7 cuil. à café (3 g) de poivre blanc
25 cl d’huile de colza
25 d d’huile d’olive
2 c. à soupe de concentré de tomates
1 c. à soupe ( 15 g) de moutarde
1 jaune d’oeuf
25 dl de jus de crustacés légèrement réduit
Préparation
Rassemblez tous les ingrédients dans une jatte en verre, émulsionnez;
ajoutez le jus de crustacés bien froid tout à la fin.