Vive

Vive

tags :

Grande Vive et son histoire

Grande vive. Trachinus draco.
Classification Labridés. Nageoire dorsale mi-épineuse mi-souple. Lèvres charnues, mâchoires fortement endentées. Poissons vivement colorés de la zone d’algues, surtout sur les côtes rocheuses. Caractéristique: Les rayons épineux de la 1ère dorsale ainsi que le fort piquant operculaire sont munis de sillons profonds, communicants avec des glandes à venin. les blessures causées par ce poisson provoquent de violentes douleurs accompagnées d’irritation et d’enflures. Le venin paralyse les globules blancs su sang et dissout les globules rouges. Il faut faire saigner abondamment les piqûres.

Sa longueur est de 20 à 30 cm maximum : Son poids se situe entre 300 et800 grs.
Elle se nourrissent de Crevettes, gobies…
Reproduction Fraye en été. Oeufs et jeunes pélagiques
Sa zone d’évolution est entre 5 et 15 m de profondeur en été. S’enfouit pendant le jour en guettant ses proies. Fréquente des eaux plus profondes l’hiver.
Distribution Atlantique de la Norvège méridionale au sud marocain ; Méditerranée, mer Noire.
Elle se pêche au filet et aux engins à hameçon. Il faut enlever par prudence la tête et la nageoire dorsale. Chair excellente.

Vairon

Vairon

tags :

VAIRON – HISTOIRE

Le Vairon ou le Phoxinus phoxinus d’après Linné, 1758 de la famille des cyprinidés. Il est aussi connu dans certaines régions sous les noms aussi divers que, amarante, amaron, aneron, arlequin, ancrou, aube, bergué, blavier, blavin, caquelet, cassot, chiard, cippa, cuzeau, edling, garlesco, garlesque, gardèche, gravier, gendarme, grisette, grelesco, grevier, grisette, lebette, loco, loque, meilleraie, rabote, régnon, roughe, sprille, tiot noir, vardio, veiroun, veraille, verdelet, verdon, vergnole, verignon, vericle, verne, verneiro, verniero, véron, vézon, viron, viroun, voiron, wetling
Noms étrangers : Minnow (GB) – Elritze (All.)

Son corps est allongé, le dos est gris-vert avec des raies transversales foncées, les flancs sont argentés, le ventre blanc. Les écailles sont petites 80 à 90 dans une ligne longitudinale. La ligne latérale est généralement interrompue dans la partie postérieure.
Taille : de 7 à 14 cm.

BIOLOGIE
Le vairon, espèce d’accompagnement de la truite, fréquente les cours d’eau et les lacs clairs oxygénés à fond graveleux.
La période de reproduction s’étend de mai à juillet. Le mâle prend alors une teinte plus sombre, un ventre rouge, et il se pare ainsi que la femelle de tubercules nuptiaux. Ils se reproduisent en bancs sur les pierres et les graviers ( 200 à 1 000 ovules par femelle). L’incubation dure 5 à 10 jours et la maturité est atteinte à l’âge de 2 à 3 ans.
Le vairon se nourrit d’invertébrés benthiques et de végétaux.

ORIGINE ET DISTRIBUTION
Autochtone dans toute la France, Spillmann (1961) considérait qu’il était moins fréquent dans le bassin méditerranéen, ce qui ne semble pas être confirmée à la suite de cet inventaire.

PÊCHE
Il est très recherché par les pêcheurs de truite pour servir d’esche. Il se pêche au coup très facilement.

Vairon, petit poisson argenté de la famille des Cyprinidés, au même titre que la carpe.

Ce nom est appliqué à quelque dix-sept espèces de petits vairons d’eau douce, y compris la vandoise à ventre rouge, la vandoise rayée ou à nez noir, la vandoise à longues nageoires et la vandoise du désert. Certaines espèces sont brillamment colorées lors de la parade nuptiale. Ces poissons vivent en bancs dans les cours d’eau rapides et mangent essentiellement des insectes et des plantes aquatiques. Les comportements reproducteurs varient selon l’espèce. La chair des vairons est peu estimée. L’espèce européenne a une taille située entre 18 et 30 cm.
Classification : les vairons appartiennent à la famille des Cyprinidés. La vandoise du Sud à ventre rouge a pour nom latin Phoxinus erythrogaster, la vandoise rayée ou à nez noir Rhinichthys atratulus, la vandoise à longues nageoires Agosia chrysogaster, la vandoise du désert Eremichtnys acros et la vandoise d’Europe Leuciscus leuciscus.

Truite

Truite

tags :

TRUITE – HISTOIRE

c’est au Moyen-Age que la technique de l’élevage des poissons d’eau douce s’est développée en France par l’intermédiaire des moines. Ce savoir-faire était déjà connu des Chinois, des Egyptiens et des Romains. Ce n’est que vers la fin du XIXe siècle en 1866 que la salmoniculture a véritablement pris son essor grâce à deux pêcheurs vosgiens- Messieurs Remy et Gehin qui mirent au point la reproduction artificielle des Truites.

La Truite appartient à la famille des salmonidés. c’est un poisson carnivore, rusé et très exigeant : elle vit en eaux vives et fraîches (inférieures à 18°), riches en oxygène, et fuit la pollution. Près des estuaires, la Truite migre parfois en mer mais elle revient toujours se reproduire en eau douce dans sa rivière d’origine.

La truite Arc-en-Ciel
Cette espèce introduite en Europe à la fin du XIXe siècle, est originaire d’Amérique de l’Ouest. c’est aujourd’hui la plus répandue en France.

La truite Fario
c’est l’espèce autochtone de nos rivières. Elle est facilement reconnaissable grâce à sa robe parsemée de points rouges. Encore peu domestiquée et sensible au stress, elle demande beaucoup d’attention et elle est destinée essentiellement au repeuplement des rivières.

L’Omble de Fontaine ou Saumon de Fontaine
Originaire de l’Est canadien et introduit en Europe à la fin du XIXème, l’Omble de Fontaine est une espèce fragile, peu abondante en France. De couleurs vives, on le trouve dans des régions de moyenne altitude, dans des eaux ne dépassant pas 16°C.

L’Omble Chevalier
Naturellement réparti au niveau du cercle Arctique et jusqu’aux grands lacs Alpins, l’Omble Chevalier est plus délicat à élever que ses confrères.

TRUITE – VERTUS

Riche en protéines et en acides gras essentiels, peu calorique (environ 137 kcal/100g de truite cuite), la truite est un aliment qui associe gastronomie et équilibre alimentaire. Alors, pas d’hésitation, la truite peut être consommée sans modération

Consommer sans modération !
Des protéines de qualité : Les protéines de la truite se distinguent de celles des animaux terrestres par une plus forte teneur relative en protéines solubles. Elles contiennent tous les acides aminés essentiels dont le corps a besoin, et sont extrêmement bien assimilées par notre organisme 75% des protéines ingérées sont assimilées.

Une faible teneur en matières grasses :
100 grammes de chair de truite, cuite au four, apportent seulement 5g de matières grasses.

Des acides gras polyinsaturés : une protection pour votre coeur.

Les lipides sont constitués d’acides gras qui se répartissent en deux catégories : les acides gras insaturés et les acides gras saturés. Les nutritionnistes préconisent de diminuer l’apport en acides gras saturés au profit des acides gras polyinsaturés que l’on trouve dans les végétaux et? le poisson. Des études récentes ont même montré qu’une consommation de poisson une à deux fois par semaine permet de réduire d’au moins 30% les risques d’accidents vasculaires.

La truite présente la particularité d’être riche en acides gras polyinsaturés et plus particulièrement en Oméga-3 qui diminuent la cholestérolémie et l’apparition des maladies cardio-vasculaires. Riche en protéines et en acides gras essentiels, peu calorique environ 137 kcal/100g de truite cuite, la truite est un aliment qui associe gastronomie et équilibre alimentaire.

TRUITE – SAVOIR ACHETER

Les professionnels s’engagent à travers la mise en place de la charte qualité de la TRUITE d’apporter aux consommateurs un haut degré de satisfaction.

Cette charte Qualité s’applique uniquement aux truites fraîches entières et aux produits finis frais truite éviscérée, filet, darne et pavé et engage les professionnels sur les critères suivants :

Une garantie Fraîcheur :
Les truites sont pêchées le jour J et expédiées sur les lieux de vente le jour J ou J+1. La date de pêche est inscrite sur l’emballage. La truite appartient à la catégorie EXTRA du règlement CEE n° 103/76. Sa chair est ferme et savoureuse grâçe au respect d’une durée de jeûne supérieure ou égale à 4 jours. Les filets de truite sont préparés dans le respect des définitions du parage

Catégorie A ou du parage Extra.
Une garantie santé :
Après les soins apportés à l’élevage, les conditions de pêche, de préparation et d’emballage garantissent à la truite de grandes qualités nutritionnelles.

Les contrôles faits et décidés par les professionnels de la Truite et la compétence de votre poissonnier sont la garantie de votre satisfaction :

Exigez la reconnaissance Charte Qualité dans votre magasin.
Pour varier les plaisirs, dégustez la truite sous toutes ses formes :

La Truite portion
Son poids se situe autour de 260g

La grande Truite
D’un poids compris entre 1 et 2Kg,
elle se vend le plus souvent entière.

Le pavé et la darne de Truite
De plus en plus présents sur les étals des rayons marée et au niveau du rayon frais pour le préemballé.

Le filet de truite
Il est prélevé sur des poissons
de 800g à 1,4Kg.

La Truite fumée à froid
Pour mettre la truite en valeur sa saveur délicate, la truite est fumée avec du bois de hêtre selon une méthode traditionnelle.

Les oeufs de Truite, de couleur orangée, ils sont présentés dans des pots de 50 et de 90g. Ils se dégustent en apéritif sur des toasts ou à la petite pour les plus gourmands.

La Truite fumée à chaud
Le poisson est séché et cuit avec une fumée chaude.

Y a-t-il une saison de la Truite ?
Grâce à la maîtrise des moyens de reproduction et à la Charte Qualité mise en place par les Professionnels, on trouve des truites fraîches tout au long de l’année.

Quelle quantité acheter ?
Une truite portion (200-300 g ) par personne
Une grande truite (1 kg-1,5 kg ) pour 4 personnes
150 à 200 g de filet par personne.

Comment reconnaître la fraîcheur d’une truite ?
– Son oeil est bombé et la cornée est transparente
– Sa peau est luisante
– Son corps est rigide
– Ses ouies sont rouges

Comment préparer la Truite ?

Ebarber : découper les nageoires
Vider : ôter les viscères après avoir ouvert la cavité ventrale de la truite à l’aide d’une paire de ciseaux.
Ces opérations sont généralement effectuées gratuitement par votre poissonnier.

Inutile de vouloir l’écailler : La Truite est un poisson qui ne s’écaille pas ! Nettoyer le poisson sans le laisser trop longtemps sous l’eau. Essuyez-le légèrement. Ne pas rincer dans le cas d’une préparation au bleu.

Comment lever vos filets ? Poser la truite, la queue vers vous, la nageoire dorsale vers la droite. Avec un couteau bien affûté et pointu, incisez la chair du dos le long de l’arête centrale. Séparez la chair de l’arête en commençant vers la tête et en allant vers la queue. Les modes de cuisson pour réussir vos truites : Vapeur, four, bouillon, barbecue, poêle, micro-ondes, croûte de sel, unilatéral.

A la vapeur :
Idéale pour les filets, les pavés et les darnes de truite, elle conserve au maximum leur saveur. Parfumer l’eau de cuisson avec des herbes aromatiques. Protégez le poisson soit avec un lit de feuilles de salade soit dans une papillote. Comptez 3 à 5 mn de cuisson par 100g.

Au four :
Plutôt indiquée pour les poissons entiers. La truite cuit dans son propre jus additionné de vin blanc et recouverte d’une feuille d’aluminium. Le jus une fois réduit peut servir de base à un fond de sauce. Prévoyez environ 15 mn de cuisson pour une truite portion de 300g, à 180°.

Au court bouillon :
De préférence pour les grandes truites. Dans un bouillon (eau avec herbes, légumes, citron ou vin blanc ), cuire la truite sans la laisser bouillir. Pour la cuisson au bleu, le bouillon se composera de vinaigre, sel et vin blanc. Dans ce cas, ne pas laver la truite avant la cuisson. Comptez 5 à 10 mn de cuisson par truite.

Au gril ou au barbecue :
Simple et légère, la cuisson au gril conserve toute la saveur de la truite (portion filet, darnes, pavés). Entaillez la peau pour faciliter la cuisson. Pour plus de moelleux, vous pouvez faire mariner la truite avant la cuisson (dans du citron par exemple). Prévoyez environ 2 à 8mn de cuisson selon la taille des morceau.

A la poêle :
Vous pouvez utiliser, des truites portions, filets, darnes, et pavés. Faite la cuire dans une poêle de la taille du poisson avec de l’huile. Retournez-la à mi-cuisson. Servez avec un jus de citron. Cuisson 4 à 6mn selon la taille.

TRUITE – MICRO-ONDES
Conseillée pour filets, darnes, pavés.
Salez, poivrez et ajoutez selon votre goût, citron, persil’ N’ajoutez pas de liquide ou de matières grasses et couvrez le plat d’un film transparent.
Cuire à puissance maximum 3 à 10mn selon la grosseur. Laissez reposer 2mn.

En croûte de sel :
De préférences pour les grandes truites.
On enrobe la truite d’une croûte de gros sel après l’avoir enduite de moutarde. La cuisson se fait à four chaud et dure une vingtaine de minutes.

A l’unilatéral :
Conseillée pour filets, darnes, pavés. Faite cuire le filet de truite du côté peau uniquement, sans le retourner pendant environ 4 à 5mn.

TRUITE – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

Pour moi, elle est encore meilleure que le saumon si elle est sauvage, car d’une chair d’un grain plus fin, d’une saveur dense et cet arrière-goût inimitable. Comment la préparer ? Comme le saumon.

Généralités :
Pour en avoir mangé souvent, je pense bien connaître ce poisson et j’ose affirmer ici qu’il peut être délicieux ou quelconque … En fait il est très vraisemblable que tout dépend de sa provenance, de la qualité du ruisseau et donc de sa nourriture, mais aussi sans aucun doute de la saison de sa pêche.

La couleur de la truite saumonée ne doit rien aux colorants alimentaires utilisés pour l’élevage de certaines truites arc-en-ciel, mais bien à des animalcules consommés lors de ses migrations (pas seulement des crevettes comme il est commun de le lire).

Meunière, au sabayon, ou à la crème, la truite (de 30 à 35 cm de longueur au maximum) se poêle très facilement, 6 minutes de chaque côté.

Ma méthode de prédilection : la cuisson au-dessus d’une casserole d’eau bouillante. Elle se pratique ainsi :
– Prendre une grande casserole et la remplir d’eau que l’on fait bouillir.
– Poser sur cette casserole un plat creux, plat pour lequel on aura prévu un couvercle.
– Poser la truite (ou autre poisson) dans le plat creux recouvert, un bon bout de beurre salé baratté, un rien d’ail, poivrer et saler modérément.
– Laisser cuire 20 minutes de chaque côté.
A la fin de la cuisson, arroser le poisson avec le jus de cuisson (vous pouvez ajouter un filet de jus de citron).
– Légumes d’accompagnement : bouquets de chou-fleur, pommes de terre à l’eau, épinards, salade cuite, purée de pommes de terre ou d’artichauts.

La truite arc-en-ciel :
Ce poisson peut être soit très bon, soit médiocre. Les méthodes d’élevage qui ont fortement évolué depuis 35 ans, l’amélioration des nourritures, mais aussi et surtout le recyclage partiel des eaux de culture et certainement aussi les hybridations, en font un poisson “bon marché” qu’il peut être agréable de manger (seul ou en méli-mélo).
Généralement plus épaisse que la truite fario, elle s’accommode très bien d’un petit court-bouillon (de 15 minutes) à peine frémissant et d’une sauce à base de béchamel aromatisée ou non (tomate, safran, cornichons, câpres). Mais généralement sa chair est malgré tout assez fade.

La truite de mer :
Pourquoi mettre cette succulente truite dans le chapitre “rivières” ? Tout simplement parce qu’elle est très souvent pêchée dans la partie saumâtre de nos rivières ou fleuves.

TRUITE – ASTUCES ET RESTES

Les restes, quels restes ???

La truite qu’elle soit sauvage ou d’aquaculture se déguste entièrement. La pièce si elle est d’élevage sera portion unique de 25 cm environ et de 200 grammes. Une fois l’arête et la tête enlevées, il ne restera plus que 120 OU 150 grammes à manger ce qui est suffisant pour se bien nourrir. Si vous avez une belle truite de rivière les pièces peuvent atteindre jusqu’à 2 kilos ce qui est formidable. La bête sera de goût noisette, bien saumonée et d’une fraicheur incomparable. A la vue de la pièce nous pouvons penser qu’il y aura quelques restes. Qu’allons nous en faire.

Si j’avais des restes, je prendrais des feuilles de salade diverses que je découperais en chiffonade. Si mon poiss-on est fumé comme sur la photo, je le taillerais en lanières fines et je les poserais sur des rondelles de pommes de terre cuites à la vapeur ou bouillies. Si il n’est pas fumé, je le laisserais macére dans de l’huile d’olive arromatisée au jus de citron, salée et poîvrée comme il se doit. je déposerais mes lanières sur toutes les rondelles environ quatre par personne et je poserais sur chacune d’elles quelques oeufs de truite que je garde toujours dans mon réfrigérateur. Je parsmerais le plat de ciboulette hachée et j’ajouterais pour le fin du fin, sur quelques toasts de pain grillé de la crème fraiche à l’échalote bien relevé. Ensuite, je me mettrais à table et ne laisserais mon pat à personne si bien entendu j’avais des restes. Maintenant à vous de jouer…

Tanche

Tanche

tags :

TANCHE – HISTOIRE

Tinca tinca Linné 1758. Cyprinidés
Autres noms communs et locaux : beurotte, tanco, tenque, tinche, tenco, tenca, tenque, tiche, tinche, tinco, tinque. Le corps est trapu, le dos vert-brun, les flancs plus clairs ont des reflets cuivrés, le ventre est blanc-jaune. Un petit barbillon est disposé de chaque côté de la bouche. Les écailles, profondément incrustées dans l’épiderme, sont petites : 95 à 110 le long de la ligne latérale.

Les nageoires sont arrondies, chez les mâles les nageoires pelviennes plus longues ont un deuxième rayon plus épais. Chez les femelles les pelviennes n’atteignent pas l’orifice uro-génital.
Taille : de 20 à 65 cm Poids : 200/400 grs jusqu’à 4 kgs.

BIOLOGIE

La tanche fréquente les cours d’eau lents et les étangs peu profonds à la végétation abondante.
la période de reproduction est située entre les mois de mai et de juillet. Les oeufs (250 000 à 800 000 par femelle), fixés à la végétation, incubent 5 à 8 jours selon la température. A l’éclosion, les alevins dotés d’un organe adhésif sur la tête se fixent sur les plantes jusqu’à la résorption du sac vitellin. C’est un poisson solitaire et actif à la tombée de la nuit.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La tanche, espèce autochtone, est répandue dans toute la France ; elle serait moins commune dans la Loire (Boisset, 1948 ; Spillmann, 1961) et absente des Alpes maritimes (Kiener, 1985). Elle fut introduite dans les lacs Pyrénéens entre 1956 et 1957 (Chimitz, 1960).
TANCHE – SAVOIR ACHETER
Tanche, poisson cyprinidé, vivant au fond des étangs et très recherché des pêcheurs pour la saveur de sa chair. On trouve la tanche dans toute l’Europe et l’Asie occidentale, même en boîte de nuit, elle a été introduite en Amérique du Nord et en Australie. Les tanches vivent dans les lacs peu profonds et les cours d’eau lents où elles peuvent trouver un grand nombre de plantes aquatiques. Elles mangent une grande variété d’organismes vivant dans les fonds et tolèrent les températures élevées et les faibles taux d’oxygène.

La tanche est trapue et de forme ovale, de couleur olive à vert sombre sur le dessus et vert brillant en dessous. Sa longueur moyenne est d’environ 45 cm mais il n’est pas rare de pêcher des spécimens deux fois plus longs. Les tanches sont élevées à des fins commerciales dans les établissements piscicoles du sud de l’Angleterre et en Europe continentale.
Les tanches fraient comparativement tard dans la saison, habituellement en juillet et en août, car l’eau doit être chaude (au moins 18!°C) pendant au moins deux semaines. Quand le temps est frais, elles ne fraient pas du tout. Les femelles pondent un demi-million d’oeufs qui adhèrent aux plantes aquatiques, mais la plupart des alevins meurent ou sont mangés avant d’atteindre l’âge d’un an. Les adultes peuvent hiberner dans la boue au fond des eaux mortes.
Classification : les tanches appartiennent à la famille des Cyprinidés. Elles ont pour nom latin Tinca tinca.

Surimi

Surimi

tags :

SURIMI – HISTOIRE

Issu d’une technique utilisée depuis quatre siècles par les femmes de marins japonais, le procédé de fabrication du surimi permet d’allonger la durée de conservation des protéines du poisson frais.Le Surimi Le surimi nous vient du Japon, le terme signifie “chair de poisson”.

Le surimi – fabrication

Aujourd’hui, les espèces de poissons utilisées pour la fabrication du surimi sont principalement le colin d’Alaska, la brème de mer et le merlan bleu. Une seule et même espèce est utilisée à chaque cycle de fabrication.
La fabrication de surimi se déroule en deux temps:
En mer, aussitôt péchés, les poissons sont étêtés et vidés. Les filets sont ensuite utilisés pour préparer la pâte “surimi base” qui est congelée et conservée à -30°C. Cette pâte est constituée exclusivement de chair de poissons.
A terre des blancs d’oeufs, de la farine, de l’huile végétale et du sel sont ajoutés au surimi base (des arômes, des extraits naturels ou encore du paprika peuvent également être incorporés). La préparation ainsi obtenue est cuite dans un four à vapeur puis mise en forme (bâtonnets, miettes, tranches…). Le surimi est alors prêt à consommer.
Tout comme le poisson frais, le surimi se conserve au frais (4°C maximum) jusqu’à sa date limite de consommation (DLC), qui est indiquée sur l’emballage.
Il peut également être commercialisé surgelé. La date limite d’utilisation optimale (DLUO) est alors indiqué sur l’emballage.
Pour en savoir plus consultez :
– les pages de l’ADISUR (Association pour le développement des industries du surimi) du site alésial

C’est une méthode millénaire de conservation et de consommation du poisson dont l’industrie s’est emparée pour nous concocter un produit marketing à succès. La recette est quasiment inchangée. Le surimi est fabriqué à base de filets de poisson ( colin d’Alaska, brème de mer, hoky, merlan bleu ou sardine ) , lavés, hachés et aromatisés. La pâte ainsi obtenue est reconstituée pour lui donner toute une série de formes, de textures et de couleurs différentes.
Le type de poisson utilisé peut varier selon le pays ou la région et tient lieu de la surproduction. Chaque année, par exemple, Comaboko, filiale de Comapêche, traite surtout le merlan bleu dont les filets sont trop petits au goût des Français. Le merlan bleu est alors devenu un surimi-base. Aujourd’hui, l’entreprise explore une nouvelle piste pour conserver sa pole-position : la pêche de la sardinelle au large de la Mauritanie. Au Québec, on utilise systématiquement la goberge.
Les recettes de fabrication diffèrent d’un fabricant à l’autre pour offrir un produit concurrent en terme de bas prix. Il faut environ 100 tonnes de poisson pour fabriquer 15 tonnes de surimi-base. Les poissons sont abondamment rincés à l’eau douce, puis les filets sont levés, mixés sous la forme de pulpe et essorés. A l’arrivée, on ne récupère que les protéines du poisson. Les plaques de 10 kg sont stockées et conservées à -30°.
En usine, le surimi est traité et se compose généralement de 50% de pulpe de poisson à laquelle on ajoute du blanc d’oeuf, des arômes naturels de crabe ou de langouste, du paprika pour colorer. Il contient, de plus, plusieurs additifs et plus de sodium que les fruits de mer: Sorbitol, sucre, polyphosphate, eau, etc.
On trouve le surimi généralement au comptoir des surgelés, vendu en bloc ou sous forme de bâtonnets, miettes, tranches…

Le surimi est devenu le produit dépannage “vedette”. Économique, déjà cuit, on peut le préparer en salade avec de la mayonnaise, des pommes vertes et des coeurs de céleri.
Passé au robot et effeuillé, il farcit les crêpes, les tomates évidées.
Essayez-le en tempura. Trempez un doigt de surimi dans un mélange de farine, de poudre à lever instantané (poudre à pâte) et d’eau glacée. Quelques minutes à haute friture et c’est délicieux, servi avec une petite sauce à base de soya et de gingembre.

Le surimi nous vient du Japon…

Le terme signifie “chair de poisson”. C’est une méthode millénaire de conservation et de consommation du poisson dont l’industrie s’est emparée pour nous concocter un produit marketing à succès. La recette est quasiment inchangé. Le surimi est fabriqué à base de filets de poisson ( colin d’Alaska, brème de mer, hoky, merlan bleu ou sardine ) , lavés, hâchés et aromatisés. La pâte ainsi obtenue est reconstituée pour lui donner toute une série de formes, de textures et de couleurs différentes. Les recettes de fabrication diffèrent d’un fabricant à l’autre. La guerre des prix bas fait là aussi des ravages en terme de qualité des produits finis. On trouve le surimi au rayon “traiteur de la mer” sous des formes variées : bâtonnets, miettes, tranches ou bien sous forme de corps de langoustes…Les grandes marques telles que Coraya ou Fleury Michon n’hésitent pas à accompagner leurs paquets de livrets de recettes simples pour sortir le surimi du sempiternel grignotage. Le surimi devient un ingrédient de base des salades océanes, exotiques, paysannes ; des aspic et pain de poisson ; des omelettes et autres mini-brochettes apéritif.

Comme de nombreux produits issus de technologies industrielles et dont les modes de fabrications peuvent paraître suspects au consommateur, le surimi a fait l’objet de controverses et de denigrations systématiques au moment de son introduction. Pourtant les ventes ne cessent de progresser : plus 38% en 1998 ! Les officionados de Thalassa ont pu suivre un reportage intitulé “les corsaires du surimi”. Le reportage nous embarquait à bord du Joseph Roty. La fin de la pêche à la morue sur les bancs de Terre Neuve avait sonné en 1992 le glas des grands armements et de la pêche hauturière. Mais le malouin Fernand Leborgne a voulu perpétuer la “grande pêche” en se lançant dans l’aventure du surimi. Et ça n’est pas rien ! Le capitaine du bord nous rappel à quel point cette pêche est tactique et physique. Le Joseph Roty part chaque année pour des campagnes de pêche de 120 jours sans escales, de décembre à mars. 58 hommes de bords se relaient à des cadences infernales pour pêcher le merlan bleu qui fournit 100% du surimi base. Il ne s’écoule pas plus de 5 heures entre la sortie des filets et la congélation du produit fini. Il faut environ 100 tonnes de poisson pour fabriquer 15 tonnes de surimi base. Les poissons sont abondamment rincés à l’eau douce, puis les filets sont levés, mixés sous la forme de pulpe et essorés. A l’arrivée, on ne récupère que les protéines du poisson. Les plaques de 10kg sont stockées et conservées à -30°. A terre, l’usine fabrique le produit fini. Le surimi se compose à 50% de pulpe de poisson à laquelle on ajoute du blanc d’oeuf, des arômes naturels de crabe ou de langouste, du paprika pour colorer. C’est tout ! Actuellement, la France est le premier producteur européen de surimi et le Joseph Roty le seul chalutier capable de pêcher et transformer du surimi base dans ses câles.

Sole

Sole

tags :

Filets de sole aux noix

La sole en cuisson micro-ondes sera succulente et parfaitement cuite
Recettes

‘ Pour 4 personnes
‘ Préparation : 5 mn
‘ Cuisson : 4 mn
Ingrédients

– 8 beaux filets de sole
– 400 g de pâtes fraîches
– 100 g de cerneaux de noix
– 4 cuillères à soupe de crème fraîche
– 2 jaunes d’oeuf
– 20 g de beurre
– 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
– 1 bouquet de cerfeuil
– sel, poivre

Faire cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée, avec l’huile d’olive.
Les égoutter, les rincer et les remettre dans la casserole.
Ajouter la crème fraîche et les jaunes d’oeuf.
Bien mélanger jusqu’à ce que la crème devienne épaisse.
Réserver au chaud.
Faire cuire les filets de sole dans une poêle antiadhésive avec une noix de beurre, 2 minutes de chaque côté.
Saler et poivrer.
Ajouter les pluches de cerfeuil et les noix concassées dans les pâtes, bien mélanger le tout.
Servir aussitôt.
Décorer de cerfeuil et de noix.

Une idée soleFilets de sole aux tagliatelles larges

‘ Pour 4 personnes
‘ Préparation : 5 minute
Ingrédients

– 8 beaux filets de sole
– 450 g de tagliatelles larges
– 2 sachets de 100 g de sauce à la crème d’oursin ou de sauce crustacés (surgelée ou autre)
– 4 brins d’aneth
– 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
– 2 cuillères à café de baies roses
– sel, poivre

Faire lever les filets de sole par votre poissonnier.
Faire cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée additionnée d’huile d’olive.
Les égoutter et les remettre dans la casserole. Déposer sur le dessus les filets de sole. Couvrir d’un torchon et d’un couvercle. Laisser 4 minutes.
Faire chauffer la sauce au bain-marie.
Dans les assiettes, déposer les filets de sole, les pâtes, napper de sauce.
Décorer de brins d’aneth et de baies roses. Donner un tour de moulin à poivre.

SOLE – SAVOIR ACHETERLa Sole commune.

Sole commune. Solea solea, Pleuronectes solea. Classification Poissons plats. Les larves pélagiques ont un corps symétrique et évoluent en position verticale. Plus tard, un des yeux se déplace sur l’autre face du corps en passant par le haut de la tête dont le squelette se transforme. Les jeunes commencent à nager de travers sur un côté et s’adaptent à la vie sur les fonds. La face pourvue des yeux est sombre, l’autre incolore. Les nageoires dorsales et anales sont longues à rayon mous. Absence de vessie natatoire. Soléidés. Cette famille se nourrit en fouillant le substrat du fond.

Caractéristique Fort développement des nageoires pectorales.
Longueur/Poids Taille moyenne 30/40 cm (300/350 grs) âge 4/8 ans – Taille maxi 60cm (3kgs – 20 ans)
Nourriture Se nourrit la nuit, coquillages, vers, crustacé et parfois petits poissons. Reste enfouie dans le sable le jour
Reproduction Fraye d’avril à juin dans le sud de la mer du Nord, dès février en Méditerranée – Eaux côtières à la température de 6/12° – Maturité sexuelle 3/5 ans – 10 000/150 000 oeufs.
Zone d’évolution Fonds sablonneux ou vaseux – profondeur 10/60 m
Distribution Atlantique de la mer du Nord aux côtes marocaines ; Méditerranée
Pêche Chalut, senne tournante, filets fixes. Taille minimum internationale 24 cm.

Les lieux de pêche à la sole

La sole du golfe de Gascogne est surtout capturée sur des fonds de moins de 100 m entre l’embouchure de la Loire et le bassin d’Arcachon. Elle est d’un intérêt économique majeur pour la petite pêche côtière, les chalutiers artisans de la pêche au large ainsi que les fileyeurs (tramail et filets maillants) travaillant tant au large qu’à la côte.

Certains métiers capturent des juvéniles en quantités parfois importantes, c’est notamment le cas des chalutiers autorisés à pratiquer leur pêche sur certaines nourriceries. l’exploitation suit le comportement migratoire de l’espèce. Pratiquée toute l’année par les flottilles non strictement côtières, elle s’intensifie en hiver sur les concentrations de ponte du large alors que les bateaux côtiers ne capturent l’espèce que du printemps à l’automne. La capturabilité de la sole varie beaucoup au cours de la journée du fait de son ensablement le jour.

Salicorne

Salicorne

tags :

La salicorne est une délicieuse plante marine

De la famille des chenopodiacées poussant à l’état sauvage à les surfaces d’évacuation des marais.

Elle plonge ses racines dans l’eau de mer et l’argile pour en tirer sa subsistance. Son goût est salé. Elle est cueillie à la main à partir de mai. Lorsqu’elle sort de terre elle est très tendre. Elle contient du sodium, magnésium,souffre, calcium,phosphore,fer, cuivre, aluminium,zinc, manganèse et cuivre. Elle est préparée comme un légume naturel, ou en marinade au vinaigre ou au vin blanc.
On le sert avec de la viande froide, de la charcuterie,en omelette fourrée en fin de cuisson, dans les salades, et dans les cuissons des poissons et des sauces. La salicorne est typique du littoral et elle se plaît dans des sols très riches en sel. Les salicornes agrémentent, par leur goût iodé, les salades et elles constituent un très bon fournisseur de sels minéraux nécessaires à notre bonne santé.

Rousette petite

Rousette petite

tags :

La petite roussette

Roussette Petite. Scylliorhinus canicula. Classification Scyliorhinidés. Présence d’une membrane nictitante, oviparité et position très reculée de la première dorsale qui prend naissance en arrière de la verticale passant par le bord antérieur des nageoires ventrales.

Caractéristique Représentante typique des petits requins de la zone côtière. Extrémités postérieures des nageoires ventrales pointues et étirées. Coloration variant du gris-jaune au gris-rouge avec une multitude de petites taches foncées et plusieurs grosses taches sur le dos et les nageoires. Le ventre est clair et sans taches/
Longueur 60/80 cm (maxi 1m) – Poids : 5/10 kgs
Nourriture Chasse la nuit les petits poissons, crustacés et mollusques.
Reproduction Au printemps 2/20 oeufs accrochés aux algues et pierres par des filaments dont sortent les jeunes au bout de 8/10 mois
Zone d’évolution Elle se tient près des fonds sableux entre 15 et 20 m ; elle peut descendre jusqu’à 100 m.
Distribution Atlantique de la Norvège centrale à l’équateur ; Méditerranée, mer Noire.
Espèce voisine Galeus melanostomus : vit près des côtes européennes à 200/500 m et mesure environ 70 cm.
Intérêt pêche Peu d’intérêt. Sa chair est parfois utilisée comme appât.

La petite roussette vit sur les fonds de sable ou de graviers, depuis la côte jusque 100 m de profondeur. Elle se nourrit de mollusques, de crustacés, de vers et de petits poissons de fond, qu’elle chasse surtout la nuit. Cette espèce abondante est pêchée principalement au chalut pour sa chair qui est consommée fraîche sous le nom de “saumonette”.

Caractéristiques :
Narines situées à proximité de la mâchoire supérieure et valvules nasales presque contiguës.
Origine de la première dorsale très nettement en arrière de celle des nageoires pelviennes.
Présence d’une nageoire anale.
Dos et flancs beiges à brun clair avec de nombreuses petites taches brun foncé.
Tailles communes 50-70 cm, maximale 100 cm.

Corps svelte, museau pointu, bouche très incurvée quand elle est fermée. Nageoires dorsales très séparées, longues nageoires pelviennes étroites et triangulaires. Lobe terminal de la nageoire caudale bien développé.
Coloration variant du gris roussâtre au brun dans les deux cas, avec des petites taches brunes et blanches sur le corps et les nageoires.
On la trouve dans l’Atlantique de l’est et septentrionale, Norvège, des Ilots britanniques au Sénégal, Méditerranée.
Elle vit sur le fond, de quelques mètres de la surface à des profondeurs pouvant aller jusqu’à environ 400 mètres.Elle se nourrit de mollusques, crustacés et poissons benthiques
Son système de reproduction est Ovipare. Elle peut atteindre un mètre, mais la moyenne est d’environ 70 centimètres. Elle semble être un danger pour l’homme bien que ce soit discutable.

Raie

Raie

tags :

Dans la famille des raies…

La soeur, Raie bouclée, la Raja clavataRAIE Capucin, Raie à museau pointu

Raja oxyrinchus, Raja vomer
Classification Rajidés. Ordre des rajiformes, caractérisé par un corps aplati et des pectorales fortement développées. 5 paires de fentes branchiales s’ouvrent sur la face ventrale. La famille des rajidés comprend des cartilagineux aplatis, auxquels leurs pectorales élargies donnent une forme en losange. La plupart possèdent des épines sur la face dorsale du corps. Absence d’organes électriques et de nageoire anale.
Caractéristique Museau long et pointu, 5/6 fois aussi long que l’espace interoculaire, grosses épines sur le dos de la queue seulement. Face intérieure blanchâtre avec de petites tâches noires
Longueur Longueur maxi 1,5m – largeur : jusqu’à 1 m.
Nourriture Aiguillats noirs, Sébastes, Crevettes…
Reproduction Maturité sexuelle à 1m20
Zone d’évolution Profondeur 100/300m
Distribution Méditerranée ; Atlantique ; mer du Nord.
Intérêt pêche Peu d’intérêt

RAIE Chardon

Raja fullonica
Classification Rajidés. Ordre des rajiformes, caractérisé par un corps aplati et des pectorales fortement développées. 5 paires de fentes branchiales s’ouvrent sur la face ventrale. La famille des rajidés comprend des cartilagineux aplatis, auxquels leurs pectorales élargies donnent une forme en losange. La plupart possèdent des épines sur la face dorsale du corps. Absence d’organes électriques et de nageoire anale.
Caractéristique Museau à angle aigu, 3 fois aussi grand que l’espace interoculaire, 2 rangées longitudinales d’épines sur la queue. Face ventrale blanche.
Longueur maximum 1m20
Nourriture Chimères, Aiguillats noirs, Gades, Crustacés et Mollusques
Reproduction Peu connue, certainement à très grande profondeur
Zone d’évolution Profondeur 100/400m
Distribution Côtes atlantiques européennes.
Intérêt pêche Capture à la ligne dormante.

La plus connue, la raie bouclée

Nom scientifique : Raja clavata
Poids maximum : 20 Kg (en moyenne 5 Kg)
Longueur maximale : 1 mêtre pour environ 70 cm de largeur
Durée de vie : 15 ans
Période de frai : Mars à Août
Ponte : 140
De la famille de rajidés comme la raie douce, la raie charbon, la raie circulaire, la raie capucin et le pocheteau, la plus connue prés de nos côte est la raie bouclée.

La pêche industrielle a largement contribué à la réduction de ses effectifs au point qu’il devient rare d’en pêcher une. Il est donc important de relâcher les petite raie. La raie bouclée, poisson benthique, se nourrit donc principalement sur le fond. S’il lui arrive de déguster quelques poissons, elle préfère le crabe, la crevette et le coquillage.
Bien qu’elle fréquente les eaux comprises entre 10 et 60 mètres, elle vient se reproduire prés des côtes. C’est à cette période entre mars et août que le pêcheur amateur peut espérer la prendre de la plage.
La plupart des raies bouclées sont prises d’en moins de 10m d’eau et souvent en bateau.
On peut la pêcher à fond avec une canne bateau classe 30 livres équipée d’un moulinet démultiplié 4/0. La ligne sera en 60/100 avec un bas de ligne en nylon de 50/100 muni d’un plomb et d’un hameçon 4/0 ou 8/0. En présentant un petit poisson, un calmar ou une crevette, la raie se décide de passer à table. Une fois encore, en relâchant les petites raies vous contribuez à préserver l’espèce.

La raie guitare ou la raie fantomas.

Les Rajidae Rajiformes. Les Raies sont des poissons cartilagineux, de forme plate et symétrique. L’élargissement de leurs pectorales leur donne une forme en losange. La plupart des espèces possèdent des denticules développés comme des épines, disposés sur la face dorsale. Ces denticules sont des écailles placoïdes; on les appelle “des boucles”. Ces boucles sont souvent alignées sur le dos et la queue, leur nombre est variable suivant l’espèce, le sexe et l’âge d’un individu. La face ventrale porte cinq rangées de fentes branchiales, les narines, la bouche et le cloaque. Sur la face dorsale, juste en arrière des yeux proéminents, deux orifices font office d’évents.

La dentition est très développée, les dents sont soit pointues soit plates. Les Raies se nourrissent de crustacés, de bivalves ou autres mollusques ainsi que de poissons. Les deux nageoires dorsales sont réduites et très reculées. L’anale est absente. Les Raies ne possèdent pas d’organe électrique. La fécondation est interne et la ponte a souvent lieu en été. Toutes les Raies sont ovipares et pondent de gros oeufs rectangulaires pourvus aux quatre coins de filaments fixateurs qui sont très caractéristiques aux Sélaciens. Les mâles ont une paire d’organes copulateurs issus d’une modification des ventrales. Il est difficile d’observer les Raies, tant elle vivent profond, à l’exception de la période de reproduction où certaines espèces se rapprochent du bord et pénètrent même dans les golfes, sur des hauts fonds sablonneux ou sablo-vaseux, golfe de Fos.

RAIE – CUISINE TRADITIONNELLE

La raie fantomas…à l’indienne

Pour 5 personnes
Préparation : 10 min.
Attente : 1 h. 30 min.
Cuisson : 5 min.
Type : Entrée
Difficulté : Facile
Origine : Inde
KCal / pers. : 196
Ingrédients Réalisation
2 ailes de raie
2 cuillères à café de coriandre
4 gousses d’ail
2 cuillère à café de curcuma
1 cuillère à café de piment rouge
2 feuilles de menthe fraiche
1 cuillère à soupe de jus de citron concentré
3 cuillère à soupe d’eau
1 pincée de sel de guérande
2 cuillère à soupe d’huile d’olive

Dans le saladier, rajoutez les épices, l’eau et le jus de citron ensuite le sel. Mélangez le tout de façon à obtenir une texture semi-liquide.
Epluchez l’ail puis utilisez le pressoir en l’incorporant dans le saladier. Ajoutez les graines de coriandre et la feuille de menthe hachée puis mélangez.
Découpez les ailes de raie de façon à avoir des petits rectangle de 5 cm sur 3. Puis ajoutez les morceaux une par une en les mélangeant dans la sauce.
Ensuite laissez reposer au moins 1 heure et demie à température ambiante recouvert d’une assiette.
Une fois reposé, faites chauffer la poéle avec un fond d’huile (les raies ne doivent pas flotter), mélangez délicatement puis disposez les raies dans la poèle.
Les faire dorer puis les disposer dans du papier absorbant (5 min), l’huile aura une couleur jaunâtre, dû aux épices !Le couvercle micro-perforé sert d’une part à éviter les projections d’huile et d’autre part à liberer la vapeur….

Physis de fond

Physis de fond

tags :

PHYSIS DE FOND – Mostelle de fond

Autre dénomination de vente admise : mostelle de fond
Anglais : Greater forkbeard
Espagnol : Brotola de fango
Italien : Pastenula
Phycis blennoides classe : osteichthyens ordre : gadiformes famille : gadidés

Caractères distinctifs :
2 nageoires dorsales (le troisième rayon de la première dorsale, allongé, mesurant environ deux fois la hauteur de la seconde dorsale), 1 nageoire anale et 1 barbillon mentonnier. Les pelviennes sont constituées d’un simple rayon branchu qui dépasse généralement vers l’arrière l’origine de la nageoire anale.
Confusions possibles :
Le phycis de fond peut être confondu soit avec le phycis de roche, soit avec le moro commun. Il se distingue du phycis de roche par l’allongement du troisième rayon de sa première dorsale mesurant environ deux fois la hauteur de sa deuxième dorsale et par la longueur de ses nageoires pelviennes (atteignant au plus l’origine de la nageoire anale chez le phycis de roche).
Il se différencie du moro commun par la présence d’une seule et longue nageoire anale et par ses pelviennes réduites à deux longs filaments dépassant l’origine de l’anale (deux nageoires anales assez courtes et pelviennes à six rayons n’atteignant pas l’anale chez le moro commun).
Taille maximale : 1,10m
Taille commune : 20-70cm – Taille minimale de capture
non réglementée

Perce pierre

Perse pierre ou salicorne

tags :

Perce-pierre ou la salicorne comestible:

La crithme marine est fréquente dans les marais salants asséchés et cela lui a valu son nom de perce-pierre.
Elle est appréciée pour son goût anisé et iodé et on utilise ses feuilles soit fraîches, soit conservées au vinaigre. La salicorne, également connue sous les noms de criste-marine et perce-pierre a pour étymologie l’arabe “salcoran”, et doit son nom à sa forme: les renflements successifs qui la constituent se terminant par un mamelon saillant dit “corne de sel”. Elle a été identifiée par Linné, et répertoriée sous le nom de salicornia.

Les experts s’y sont beaucoup intéressés depuis et discutent encore quant aux distinction et dénomination exactes des différentes variétés du genre: herbacea, ramosissima, dolichostachya?… Il existe certes deux autres variétés de salicorne qui ne sont pas comestibles, mais la confusion n’est pas possible. l’une, ligneuse, se multiplie par stolons en formant des tapis denses et homogènes, et l’autre, d’une couleur gris-bleu, se dresse en touffes pouvant atteindre 60 à 80 cm de diamètre; toutes deux sont vivaces, et terriblement amères. Leurs cendres servaient à la fabrication de la soude. La salicorne comestible, quelqu’en soit la variété, est une plante annuelle, une herbacée spécifique des terrains salés, qui, sous nos latitudes, naît dès la fin de l’automne et végète tout l’hivers jusqu’aux premières chaleurs. Les premiers entrenoeuds, les premières ramifications se forment et au milieu du printemps, la plante mesure de 6 à 8 centimètres. La salicorne est une plante pionnière fréquente sur le littoral Atlantique, où elle colonise les vases salées que le jeu conjugué des dépôts alluvionnaires et du dessèchement par le soleil a suffisamment stabilisées pour permettre son enracinement. Ces conditions peuvent se rencontrer à des niveaux de marée correspondant à une haute mer de coefficient 60. Ainsi la salicorne est recouverte pendant des trois heures et plus par l’eau de mer lors des grandes marées. Voilà qui explique quelque peu son goût salé! Les rameaux cylindriques charnus et comme articulés, dont la salicorne prend l’aspect, se ramifient en une touffe pouvant atteindre à maturité une trentaine de cms. La plante à ce stade est devenue ligneuse,seules les extrémités des rameaux sont encore tendres. Vers la fin d’Août, de petites fleurs jaunes apparaissent de part et d’autre des tiges. Puis les graines se forment, la plante se dessèche. c’est un véritable squelette, constitué par la nervure centrale des rameaux, qui va rester en place bien après que les graines se seront détachées et auront germé à son pied. Une première plantule apparaîtra dès la fin décembre peut-être, d’autres suivront, qui végéteront jusqu’au réchauffement du printemps.
De la cueillette…
Dans son milieu naturel, la salicorne ne forme pas longtemps des populations homogènes. La soude maritime, la salicorne ligneuse, puis l’aster maritime, l’obione et enfin la spartine, très accaparante, s’y mêlent progressivement puis la supplantent. Cela peut prendre, selon les terrains, de deux, trois ans jusque sept ou huit ans. De plus les vieux pieds ne disparaissent pas d’une année sur l’autre, entremêlant leurs squelettes desséchés aux jeunes pousses de l’année. Ainsi cueillette et tri sont-ils particulièrement fastidieux!
A la culture…
Il faudrait pouvoir cultiver la salicorne. Episodiquement, chambres d’ agriculture, conseils généraux, I.N.R.A… lancent des projets et entament des recherches qui n’aboutissent pas. Aussi est-ce par eux-mêmes que les professionnels ont développés, cependant , deux techniques culturales distinctes et relativement efficaces. l’une, intensive, consiste à prélever dans la nature les espèces poussant sur les terrains les moins salés, et à les adapter à des sols insubmersibles propices à une mécanisation de la culture, et l’autre, extensive, à favoriser, dans le milieu d’origine, la tenue des sols, la multiplication des plants, et à y empêcher la prolifération des plantes concurrentes en les arrachant dès leur apparition.

Et à la cuisine:
Au contraire des «sauvages», dont c’est trop souvent la marque, les salicornes cultivées ne recèlent ni mauvaises herbes, ni brindilles, brins d’ algues… Une bonne gestion de la ressource permet, en outre, de produire une salicorne toujours tendre, car les repousses issues de coupes successives ne sont pas ligneuses. Les tiges tendres et charnues de la jeune salicorne récoltée en Mai ou Juin, croquantes et salées, peuvent se consommer crues, nature ou en vinaigrette, seules ou en salade avec d’autres ingrédients. La saison avançant, la salicorne devient un peu amère et il est préférable de la blanchir. Quelques minutes dans l’eau bouillante suffisent à lui ôter son amertume et le sel en excès. c’est alors un délicieux légume, servi tel quel ou revenu à la poêle, avec beurre, aïl et persil, pour accompagner poissons, viandes rouges ou blanches, volailles. Cuisinée en soupe avec deux fois son poids de pommes de terre à demi-cuites, un peu de beurre et de poivre, c’est un délice. La salicorne confite au vinaigre remplace agréablement les cornichons pour relever poissons et viandes froids, charcuteries, raclette. Elle sert aussi à aromatiser la moutarde, la mayonnaise, le vinaigre…

PERCE PIERRE – VERTUS

Les vertus du naturels

Autres noms : criste-marine, perce-pierre, haricot de mer
La salicorne est une plante qui pousse spontanément dans les terrains salés du bord de mer du littoral Atlantique, de la Manche et de la Méditerranée. Elle est haute de 15 à 25 cm et ressemble à un cactus avec plusieurs branches.
C’est une des rares plantes halophiles, c’est-à-dire qui aime le sel et qui peut pousser dans un milieu très riche en sel.

Elle est cueillie de mai à septembre en vue d’une consommation sous forme de condiment (marinée dans le vinaigre) ou de légume, avec un usage comparable aux haricots verts.
Il existe des projets de culture (avec recherches associées par organismes officiels) mais pas de résultats pour le moment.

Histoire :
La salicorne tire son origine de l’arabe “salcoran” et doit son nom à sa forme : les renflements successifs qui la constituent se terminant par un mamelon saillant dit “corne de sel”.

Autrefois, l’on utilisait ses cendres afin de produire du savon et du verre. En effet, la soude, à la base de la production de verre et de savon provenait de la combustion de la salicorne. Au 14ème siècle, les verriers déplaçaient leurs ateliers en fonction des zones de pousse de la salicorne.

Propriétés nutritionnelles :
La salicorne est riche en iode, phosphore, calcium, silice, zinc, manganèse ainsi qu’en vitamines A, C et D.

Acheter, conserver et utiliser :
Elle est consommée sous forme de condiment ou de légume.

Les tiges tendres et charnues de la jeune salicorne récoltée en mai ou juin, croquantes et salées, peuvent se consommer crues, nature ou en vinaigrette, seules ou en salade avec d’autres ingrédients.
Si on la récolte plus tard, il vaut mieux la passer quelques minutes à l’eau bouillante afin d’ôter le sel en excès. La salicorne se cuisine alors comme un haricot vert.

PERCE PIERRE – SAVOIR ACHETER

Connaitre c’est acheter mieux

Vue unique et jamais aperçu auparavant et nulle part ailleurs. C’est arrivé en Bretagne en 1998. En voici le témoignage

Plante sauvage qui ressemble à une algue, la salicorne pousse dans les marais salants et sur les plages; on la récolte du printemps au milieu de l’été. Elle est souvent cuite à la vapeur ou bouillie quelques minutes, sans l’ajout de sel à l’eau de cuisson car elle est elle-même passablement salée. On la consomme crue en salade ou cuite comme les asperges ou les haricots verts, avec une noisette de beurre. On la trouve chez les poissonniers et chez quelques primeurs.

La salicorne est une plante qui pousse spontanément dans les terrains salés du bord de mer. Elle est consommée sous forme de condiment ou de légume. Une équipe de l’INRA1 travaille à la mise au point de techniques permettant de cultiver la plante dans les zones salées à l’abandon, telles que d’anciens marais salants. La salicorne pourrait ainsi constituer une option de diversification pour les agriculteurs du littoral.

La salicorne est une plante de la famille des Chénopodiacées qui a besoin d’un milieu très salé pour se développer. Elle pousse spontanément sur les vases salées du littoral atlantique, de la Manche et de la Méditerranée. Elle peut être cueillie de mai à septembre en vue d’une consommation sous forme de condiment (marinée dans le vinaigre) ou de légume, avec un usage comparable aux haricots verts.
Dans le but de valoriser des zones salées à l’abandon et d’offrir une possibilité de diversification pour les agriculteurs, la Chambre d’Agriculture de Charente-Maritime a initié, il y a 4 ans, un projet visant la culture de la salicorne. Les chercheurs de l’INRA travaillent sur les différents aspects scientifiques et techniques : connaissance des différentes espèces, production de semences, mise au point de techniques de culture permettant d’obtenir des récoltes homogènes. La culture est assez délicate à mener, car la plante a besoin d’eau douce pour la germination des graines, puis d’eau salée dès qu’elle commence à se développer.
Sur l’île de Ré, des marais salants qui étaient à l’abandon sont aujourd’hui repris par de jeunes exploitants sauniers. La culture de la salicorne les intéresse comme activité complémentaire à la production de sel, en vue d’une commercialisation locale, sous forme de condiment, pour une clientèle touristique. Un groupe informel, qui devrait prendre en charge le développement de cette production, s’est constitué. Les perspectives à plus long terme sont de s’orienter vers la production de salicorne comme légume, sur un créneau de produit de terroir et de haute qualité. Sur l’île d’Oléron, un projet de valorisation d’anciennes zones d’ostréiculture est à l’étude.
En baie de Somme, la salicorne n’est pas cultivée, mais elle pousse spontanément sur des zones de vase salée qui assurent l’essentiel de la production française. Cependant la production dans cette région est menacée par l’envahissement des terrains par une autre espèce, la spartine. Les chercheurs essayent donc de trouver des moyens de maîtriser le développement de cette espèce concurrente.

Patelle

Patelle

tags :

En photo une grande patelle qui a pratiquement disparu de nos côtes.

Nom : Patella vulgata.

Ne les ramassez pas c’est une espèce protégée. La patelle ou bernique est un mollusque gastéropode.

Elle a le corps mou, sans squelette, et rampe sur son ventre gaster = estomac, pode = pied.

Elle vit sur les rochers, souvent en eau agitée comme les moules et parfois plus haut qu’elle.

Elle se nourrit d’algues vertes qu’elle broute à proximité pendant la marée haute.

Elle revient toujours à la même place ensuite et sa coquille s’est adaptée à la forme du rocher.

Reproduction :
Elle est hermaphrodite par changement de sexe, mâle quand elle est jeune, elle devient femelle en vieillissant.

Déplacement :
Elle rampe sur son pied ventral. Cuisine : Sautée à la poèle à l’étouffée, avec l’ail et du beurre, c’est coriace mais délicieux, peut -être un peu lourd…

Patella vulgata ou bernique même combat.

Étymologie: du latin “patella”. Sous-classe des prosobranches, sa taille est de 5 cm environ.

Il existe deux sortes de patelles, la simple et la grande.

La grande est une espèce protégée.

Ne la ramassez pas même si elle est très jolie.

Il y a par contre de jolies coquilles vides sur le sol de grandes patelles celle là vous pouvez les ramasser.

Mais les grandes de grasse laissez-les tranquilles il n’y en a presque plus.

L’autre nom de la patelle est la bernique.

Les patelles sont des mollusques gastéropodes, univalves extrêmement communs sur les rochers côtiers d’Europe.

Ils ont une forme caractéristique de chapeau chinois très reconnaissable et la coquille est très rugueuse.

Patelle – Question cuisine

Laver soigneusement les patelles.

Glisser une pointe de canif ou de couteau et soulever la coquille pour en détacher le mollusque.

Ecarter les parties foncées.

Placer la patelle sur une planche de travail et taper dessus fermement avec une masse de cuisine en bois, sans l’écraser, pour l’attendrir.

Idéalement, ne pas ramasser à marée basse lorsqu’elles sont émergés trop longtemps.

Très commun, les patelles sont rarement utilisées en cuisine parce que la cuisson est délicate.

Quelques secondes de cuisson en trop et la chair commence à durcir.

A Madère, c’est le hors d’oeuvre traditionnel.

On dépose les “lapas” dans un beurre aillé grésillant qui se laissent cuire à bonne cuisson de la cuisine à la table.

PATELLE – SAVOIR ACHETER

La patelle ou arapède ou bernique possède une coquille conique calcaire à une seule valve, épaisse, conique qui lui a valu le surnom de “chapeau chinois”. Elle peut atteindre un diamètre de 35 mm, porte des côtes rayonnantes granuleuses à l’extérieur et des rayons bruns à l’intérieur.
Gastéropode qui vit dans une dépression creusée dans le rocher qu’il ne quitte que pour s’alimenter. Adhérant au rocher par son pied faisant office de ventouse, il peut se déplacer par reptation, mais retrouve ensuite sa cavité.
Sa tête qui dépasse alors, montre deux paires de petits tentacules sensoriels les 2 grands portent à leur base 2 petits yeux bien visibles.

Tout en glissant sur son pied, il peut se nourrir en raclant les rochers avec sa radula, long ruban chitineux portant de nombreuses rangées de petites dents : c’est un phytophage brouteur d’algues et de Cyanobactéries .
La coquille légèrement soulevée, il respire à l’aide de branchies situées dans la gouttière palléale (= du manteau) tout autour du pied.
C’est un prosobranche dont la cavité palléale disposée antérieurement ne contient pas la branchie.
C’est un hétérocarde dont le coeur a une oreillette.

Hermaphrodite, la patelle libère les cellules sexuelles mâles et femelles ou gamètes dans l’eau; la fécondation externe et croisée (union dans l’eau, des gamètes issus de 2 individus distincts) donne naissance à des larves ciliées planctoniques qui après métamorphoses (changements de forme) se fixent sur les rochers.

Animaux voisins: cf. Mollusques

Écologie

C’est une espèce qui vit sur les rochers battus et éclairés de l’étage médiolittotal (sous étage supérieur).
Elle résiste à l’émersion en emprisonnant de l’eau dans sa cavité palléale et sous sa coquille qui est alors fortement appliquée sur le rocher. Elle est capable de mener une vie ralentie, de supporter de longues dessiccations et des variations importantes de la salinité et de la température.

PATELLE – CUISINE TRADITIONNELLE

Patelle, Bernicle, Bernique Limpet Anglais, Lapas, Portugais. Patella vulgatadu latin patella.
Embranchement : maximollusques
Classe : gastropodes
Sous-classe : des prosobranches
reproduction : ovipare
taille diam : 7 cm
très communes, les patelles sont rarement utilisées en cuisine parce que la cuisson est délicate. Quelques secondes de cuisson en trop et la chair commence à durcir; pourtant je connais quelques bonnes recettes bretonnes ou hispaniques.

Trucs et astuces:

Pour la plupart des recettes, je prépare les berniques au moins 12h à l’avance de la même manière que l’on fait pour des escargots frais. Le truc est de les retourner et de les recouvrir de gros sel.
Ainsi préparés les berniques se mangent même crues ! D’autres recettes demandant une macération peuvent se passer de cette préparation.

Epluchage. Généralement, sauf quand je les broie, j’ôte la tête et l’intestin fil qui vient avec la tête car ces deux parties ont tendance même si elles sont comestibles de gêner la dégustation. Les patelles sont des mollusques gastéropodes, univalves extrêmement communs sur les rochers côtiers d’Europe. Ils ont une forme caractéristique de chapeau chinois très reconnaissable et la coquille est très rugueuse. La patelle, dont on connaît plusieurs centaines d’espèces, est un bien curieux coquillage marin. Elle passe pratiquement toute son existence solidement fixée sur un rocher côtier. On trouve les patelles à faible profondeur.A marée basse, on peut ainsi voir des multitudes de coquillages en forme de petits chapeaux côniques, fixés solidement contre la roche.

Ramassage: idéalement, ne pas ramasser à marée basse lorsqu’ils sont émergés trop longtemps.Choisir de préférence des mollusques ni trop gros, plus vieux et plus coriaces, ni trop petits·

Us et coutumes: A Madère, c’est le hors d’oeuvre traditionnel; on dépose les “lapas” dans un beurre aillé grésillant qui se laissent cuire à bonne cuisson de la cuisine à la table

La plupart des gens croient que les patelles sont immobiles, mais en réalité ces mollusques quittent leur rocher et s’en vont la nuit à la recherche d’algues et autres particules comestibles. Puis, chaque patelle regagne son emplacement sans jamais se tromper de direction.Lorsqu’elle se déplace, la patelle rampe et son manteau entoure alors presque complètement sa coquille. Revenue à son point de fixation, elle retire son corps sous sa maison et se fixe solidement. L’adhérence de la patelle sur son rocher est telle qu’elle est capable de retenir suffisamment d’eau pour assurer sa survie entre les marées. Lorsque le support n’est pas parfaitement lisse, la patelle se met à l’user, lentement mais sûrement. Certaines patelles âgées, elles peuvent vivre jusqu’à 15 ans ! ont même entamé la roche au point d’y former des cercles et des creux épousant parfaitement le bord de leur coquille.