Aiglefin

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AIGLEFIN – HISTOIRE

En mer du nord, il s’appelle “Saint-Pierre” dans la Manche, il devient Anon. L’Églefin ou Aiglefin vit entre 40 et 300m de profondeur. Les concentrations les plus élevées se trouvent entre 80 et 200m de fond. Souvent, ce poisson est vendu sous le nom de filet de Saint-Pierre.

Il a des nageoires à rayons souples et 1, 2 ou 3 nageoires dorsales. Les nageoires ventrales se trouvent sous la gorge, en avant des nageoires pectorales. Espèces de fond.

Caractéristique : Grande tâche noire au-dessus des nageoires pectorales. Ligne latérale noire. Sa longueur est de 30/40 cm à 3-4ans de maturité et 40/65cm à 4-8 ans de maturité dans les eaux norvégiennes. Son Maximum est de 1m et son poids sera de 12kgs. Sa durée de vie est de 20ans. Il se nourrit d’Ophiures, Mollusques, Vers, frai de clupéidés et de Loddes, alevins etc…

Sa zone d’évolution est tout près des fonds de 10 à 200 m de profondeur, il recherche une température entre 4 et 10°C.

L’aiglefin ressemble à la morue mais il est plus petit. Il habite les deux côtés de l’Atlantique Nord. Sa chair blanche et maigre est savoureuse. Elle est plus fragile et plus douce que celle de la morue. En France, l’aiglefin souvent fumé porte le nom de «haddock».

Les mâles atteignent généralement leur maturité sexuelle au cours de leur quatrième année vers 41 cm et les femelles au cours de leur cinquième année vers 46 cm. Toutefois, ils seraient plus précoces en mer du nord : 28 cm la 2ème année pour les mâles et 33 cm la 3ème année chez les femelles.

AIGLEFIN – VERTUS

En moyenne, l’églefin mesure une cinquantaine de centimètres et est donc plus petit que le cabillaud. Les plus grands spécimens ne dépassent pas un mètre.

Sa chair est un peu moins consistante que celle du cabillaud, mais très savoureuse et se prête aussi à diverses préparations.

Le haddock fumé est une spécialité traditionnelle anglaise, que l’on retrouve sur de nombreuses cartes de restaurant en Grande-Bretagne.

Valeur nutritive pour 100 g :
Energie : 334 kJ/ 80 kcal
Protéines : 18,2 g
Lipides : 0,6 g
A.G. sat : 0,1 g
A.G. mono-ins. : 0,1 g
A.G. polyins. : 0,4 g

AIGLEFIN – CUISINE TRADITIONNELLE

Il peut être vendu entier ou en filet. L’églefin est aussi commercialisé fumé : il est alors baptisé haddock. Il devient haddock lorsqu’il est fumé et coloré au rocou orange qui teint aussi les fromages de Hollande.

Sa chair savoureuse est blanche et maigre. Elle est plus fragile et plus douce que celle de la morue.

Suggestion :
Faire mariner dans le jus de citron, servir avec de jeunes feuilles vertes, scarole, épinard en vinaigrette et coiffé d’un oeuf poché tiède.

AIGLEFIN – SAVOIR ACHETER

L’églefin est souvent vendu non dépouillé, de sorte que les acheteurs peuvent distinguer la marque noire appelée «pouce du diable» ou «marque de saint Pierre» qui le distingue de la morue. L’églefin se défait en feuillets plus fins que ceux de la morue et a un goût légèrement sucré.

L’églefin fumé à froid, appelé « haddock » en France le fameux «finnan haddie» des Écossais, est un des grands régals de la mer.

Confusions possibles :
Les jeunes peuvent être confondus avec de gros tacauds, les adultes avec des merlans ou des cabillauds de même taille.

Ils se distinguent du tacaud par leur forme allongée et la position de leur tache noire, située sur la ligne latérale, à la base pectorale chez le tacaud.

Ils se distinguent du cabillaud par la couleur sombre de leur ligne latérale et par la présence de la tache noire caractéristique.

Ils se distinguent du merlan par la position de la tache noire située à la base de la pectorale chez le merlan et par la présence du barbillon mentonnier plus développé.

Able de Heckel

Able de Heckel

ABLE DE HECKEL – HISTOIRE

Le corps allongé, est légèrement comprimé latéralement, le dos est brun-olive, les flancs argentés et brillants ont des reflets bleus et possèdent une bande longitudinale bleue. La bouche est superbe, la ligne latérale est incomplète, elle s’étend sur 7 à 13 écailles.

Taille : de 5 à 12 cm.

BIOLOGIE : L’Able de Heckel vit dans les eaux lentes ou stagnantes.
En période de fraie soit en mai-juillet, le mâle porte des tubercules nuptiaux sur la tête, sur les écailles et les nageoires. Grâce à 2 petits lobes cutanés, la femelle colle ses ovules (1 mm) en anneaux ou en spirale sur la tige des plantes. Le mâle protège les oeufs pendant l’incubation soit 10 à 12 jours.

ORIGINE ET DISTRIBUTION

Originaire d’Europe centrale et orientale, il serait autochtone dans le nord et l’est de la France : Spillmann (1961) le signale dans la Moselle, le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Oise, la Saône, la Marne (étang de Verzy). Il fut introduit en Meurthe-et-Moselle (Pellegrin, 1913), dans l’Allier (étang des Tourets) d’où il s’échappe pour gagner la Bresbre et le Graveron (affluents de la Loire) (Dode, 1914). D’Aubenton et Spillmann, (1977) le signalait dans le bassin de la Seine et de la Saône. Actuellement son aire de répartition est très fragmentée, absent du Nord et de l’Est de la France, il semble avoir colonisé les départements bretons à l’exception du Finistère.

PÊCHE :

L’Able se pêche au coup avec des lignes très fines identiques à celles utilisées pour l’Ablette.

Veau : Coeur

Veau : Cervelle

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VEAU : COEUR – HISTOIRE

Petit lexique régional : en bourgogne, il est appelé ” coeu “, en Picardie ” tcheur ” et en Provence ” cor “.

Le Coeur est un muscle qui ne cesse de travailler : il est, de ce fait, assez ferme et dépourvu de graisse ce qui, au plan diététique, n’est pas négligeable. Il est différemment apprécié selon ses origines. Le coeur de boeuf, volumineux, relativement ferme et d’un goût prononcé, peut être savoureux à condition d’être bien accommodé. Le coeur de génisse, plus léger et plus tendre, est plus apprécié.

Le coeur de veau est très léger et très tendre alors que les coeurs d’agneau et de mouton, un peu moins fins, peuvent être vendus sous le nom de fressure.

Veau

Veau

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VEAU – HISTOIRE

Un produit issu d’un élevage traditionnel. Le Veau Fermier Elevé Sous La Mère est le fruit d’un élevage traditionnel très présent dans le Grand Sud-Ouest de la France : C’est un vrai produit de terroir. La production est accrochée aux terres de vieille tradition d’élevage : Limousin, Aquitaine et Midi-Pyrénées. Elle a conservé l’intégralité d’un savoir faire artisanal transmis de génération en génération.La viande de veau provient d’animaux abattus entre deux et cinq mois. Certains, dits de Saint-Etienne ou de Lyon, peuvent avoir de dix à quinze mois. A l’achat, il faut distinguer la qualité et la catégorie. Les élevages sont de races à viande, de taille petite à moyenne, situés en zone herbagère. Ainsi, l’éleveur peut accorder un suivi attentif à chacun de ses veaux. Ce mode d’élevage naturel, respectueux du couple mère veau, permet la croissance d’un animal bichonné. Le veau tète sa mère 2 à 3 fois par jour, à heures fixes. Parfois, la mère est secondée d’une tante autre vache pour l’allaitement de son veau.

Les vaches quant à elles, sont nourries à partir des fourrages récoltés sur l’exploitation. Le Veau Fermier Elevé Sous La Mère est un véritable produit traditionnel.

Les renseignements ci-après nous ont été donnés par l’Association Nationale Veau Fermier Élevé sous la Mère. En théorie, c’est simple : le veau sous la mère tête sa mère 2 fois par jour à heures fixes et n’a pas d’autre nourriture que le lait. On dit même que ce couple mère-veau qui s’entend si bien serait un facteur favorisant la croissance du veau. Et je ne suis pas folle !
Dans la pratique, c’est moins simple : la quantité de lait nécessaire pour nourrir un veau finit par dépasser souvent les possibilités de la mère. En effet, le veau absorbe de 10 litres de lait à sa naissance à 25 litres en fin d’élevage. On a alors recours à une autre vache du troupeau pour assurer l’appoint et il arrive aussi qu’on donne au veau des oeufs comme complément, ce qui est autorisé par le règlement du Label Rouge. La ration d’oeufs qui peut atteindre 6 par tétée en fin de période d’élevage a de plus l’avantage d’avoir un effet tonique sur le foie. Dans certains cas, on complète même l’alimentation par du sucre, l’équivalent de 5 morceaux par tétée.
La blonde d’Aquitaine: L’enfant du pays. Trois races sont particulièrement appréciées dans la région : la limousine, la blonde d’Aquitaine, la bazadaise; elles ont un rendement en viande et un pourcentage de morceaux à griller élevés. De plus, le grain très fin et la répartition du gras qui doit être en quantité suffisante dans les fibres musculaire – le persillé – de la viande lui donne une saveur et une “jutosité” inégalables. Au moment de son abattage, le veau a environ 4 mois et son poids tourne autour de 200kg vif, soit 140kg de carcasse. Cet élevage, traditionnel dans la région, a eu droit en 1995 dans les Hautes-Pyrénées à un label rouge garantissant la qualité. Ce label impose de connaître pour chaque animal les renseignements suivants établis systématiquement par un organisme certificateur indépendant des éleveurs chargé des contrôles et de la surveillance :
– L’exploitation où il est né, sa date de naissance et sa race,
– le lieu, le jour d’abattage et l’âge du veau à l’abattage,
– le poids brut (carcasse), les notations de couleur et d’engraissement,
– le boucher destinataire du veau.

On appelle cette somme de renseignements la “traçabilité”.
C’est dire que l’élevage du veau sous la mère ainsi contrôlé ne peut être mené à bien que par des éleveurs sérieux. Certes, le veau sous la mère est nourri avec un aliment complet : glucides, le lactose du lait, protides et lipides. Mais la carence en fer qui permet d’obtenir cette viande peu colorée impose à l’éleveur d’être attentif à la croissance de l’animal qui, du fait de son régime, est fragile. Mais ce suivi minutieux limite à un pourcentage négligeable le nombre de sujets malades.
Un point de détail est l’objet de controverses : faut-il astreindre le veau à vivre dans une étable obscure ? La tradition l’exige et considère que c’est un facteur important, mais les gros éleveurs n’en ont cure, ils disent que les étables de “l’ancien temps” étaient le plus souvent dépourvues de fenêtres pour éviter le froid et le soleil.

La qualité: Elle dépend de l’époque de l’année, de la race, de l’âge et de l’alimentation de l’animal. II y a quatre qualités :
– Qualité extra : chair blanche, parfois rosée, onctueuse au toucher, à graisse blanche et ferme.
– Première qualité : coloration plus foncée, graisse jaunâtre.
– Deuxième qualité : rose virant au rouge, peu de graisse.
– Troisième qualité : viande grisâtre, chair molle et gélatineuse.
La catégorie: On distingue trois catégories de morceaux :
A cuisson rapide pour rôtis et grillades :
Le cuisseau, comprenant le quasi, la noix.
La sous-noix, pour escalopes et rôtis.
La noix pâtissière, pour escalopes et rôtis en cocotte.
La longe, pour rôtis avec ou sans os.
Le carré couvert (côtes premières, secondes et dessus de côtes) à griller, à sauter ou à rôtir.
Morceaux à braiser: Le carré découvert, comprenant les côtes découvertes et le bas du carré, excellents morceaux pour ragoûts. L’épaule, toujours désossée, à braiser entière ou en morceaux à la cocotte.
Morceaux à bouillir ou à préparer en ragoût: Le collier, morceau charnu relativement maigre.
Le haut de côtelettes, pour ragoûts.
La poitrine, à farcir ou à préparer en ragoût.
Les tendrons, entrelardés, cartilagineux, pour sautés et ragoûts.

Le flanchet, avec peu d’os pour ragoûts.
Le jarret, à bouillir ou à braiser.
Préférez le veau de couleur rosée, à grain serré, moelleux au toucher. Le tableau d’affichage du boucher doit obligatoirement annoncer le nom des morceaux et le prix de vente, ce dernier variant selon les saisons, la plus favorable se situant de juin à août.
Les différentes parties du veau
Première Catégorie
1 – Côtes secondes
2 – Côtes premières
3 – Longe
4 – Quasi et culotte
5 – Cuisse ; noix, sous-noix
Deuxième Catégorie
6 – Côtes découvertes
7 – Epaule
8 – Pied
Troisième Catégorie
9 – Tendron
10 – Flanchet
11 – Jarret
12 – Poitrine
13 – Collier
14 – Tête

VEAU – SAVOIR ACHETER

Bien choisir son morceau.

Vers un élevage de meilleure qualité, Longtemps décriée par le consommateur, la viande de veau, en grande partie issue d’élevages industriels, retrouve ses lettres de noblesse. Depuis quelques années les éleveurs ont, en effet, la volonté de produire une viande de meilleure qualité. Le petit de la vache, mâle ou femelle, est veau jusqu’au sevrage. En France, sa viande provient d’animaux de 4 à 6 mois pesant autour de 115 kg. Les veaux belges, italiens ou hollandais sont plus lourds : on les abat à 130 kg ou 150 kg. Les ?broutards’ sont des veaux plus âgés qui ont mangé de l’herbe. Beaucoup sont exportés pour être engraissés dans les élevages intensifs d’Italie ou de Grèce. Trois principales techniques d’élevage. Contrainte économique oblige, plus de 90 % des élevages sont intensifs. Les autres sont dits traditionnels ou fermiers. Le veau élevé sous la mère est le plus rare et le plus cher. Il tête sa mère au pis et nécessite beaucoup de soins. Des Labels Rouges, garantissant l’origine et la qualité des élevages, ont été créés par les éleveurs : en particulier pour les veaux fermiers du Limousin, ceux du Lauragais, originaires du Tarn, ceux des versants de Pyrène, élevés aux pieds des Pyrénées, ou encore pour le veau fermier lourd de l’Aveyron qui a eu le droit de manger du seigle. Le veau fermier de lait est nourri de lait entier mais au seau. Là aussi, il y a des Labels Rouges : le Bretenin, le veau de Normandie ou le veau de Vendée.
Le veau le plus courant est élevé au lait écrémé en poudre additionné de divers compléments. On trouve sa viande toute l’année. c’est la plus économique. Certains élevages, qui n’emploient que de la poudre de lait de qualité, ont droit à un certificat de conformité. Le veau aux hormones est interdit en France depuis 1989…
… et maintenant dans toute l’Union Européenne. Ces hormones, qui favorisent la croissance, sont toujours largement utilisées aux Etats-Unis. Aussi la viande en provenance de ce pays est-elle interdite d’importation.
Faire les foires et marchés, c’est comme faire une brocante : on y vient dénicher l’occase, la petite comtoise superbe, pas chère et introuvable chez l’antiquaire, c’est-à-dire la bête rare, celle qui n’est pas vendue dans le réseau classique?, explique le responsable d’une société de transformation de viande. Pour les bovins, le marché hebdomadaire de Sancoins dans le Cher, près de Bourges, est le plus prisé.

La catégorie: on distingue trois catégories de morceaux :
A cuisson rapide pour rôtis et grillades :
Le cuisseau, comprenant le quasi, la noix.(6)
La sous-noix, pour escalopes et rôtis.(7)
La noix pâtissière, pour escalopes et rôtis en cocotte.(8) et (A)pour la noix
La longe(5), pour rôtis avec ou sans os.
Le carré couvert (côtes premières, secondes et dessus de côtes)(4) à griller, à sauter ou à rôtir.(3 pour les cotes secondaires)

Morceaux à braiser :
Le carré découvert, comprenant les côtes découvertes et le bas du carré, excellents morceaux pour ragoûts.(2)

L’épaule, toujours désossée, à braiser entière ou en morceaux à la cocotte.(14)

Morceaux à bouillir ou à préparer en ragoût :

Le collier, morceau charnu relativement maigre.(1)
Le haut de côtelettes, pour ragoûts.(9)

La poitrine, à farcir ou à préparer en ragoût.(10)

Les tendrons,(11) entrelardés, cartilagineux, pour sautés et ragoûts.

Le flanchet(12), avec peu d’os pour ragoûts.

Le jarret(13), à bouillir ou à braiser.

Préférez le veau de couleur rosée, à grain serré, moelleux au toucher. Le tableau d’affichage du boucher doit obligatoirement annoncer le nom des morceaux et le prix de vente, ce dernier variant selon les saisons, la plus favorable se situant de juin à août.
Les différentes parties du veau
Première Catégorie

2 – Côtes découvertes
3 -cotes secondaires
4 – cotes raccourcies
5 – longe
Deuxième Catégorie
6 – quasi
7 – sous-noix A noix
8 – noix pâtissière
Troisième Catégorie
9 – hauts de cotes
10 – poitrine
11 – tendrons
12 – flanchet
13 – jarret
14 – épaule
1 – collet ou collier

Abats:
tête de veau
foie
rognon
pied de veau
coeur
tripes
onglet
hampe

VEAU – Comment se bien nourrir?

Un produit Label Rouge. En 1971, la filière du Veau Fermier Elevé Sous la Mère a mis en place le premier Label Rouge en viande bovine. Ce signe officiel garantit que le produit est de qualité supérieure. En effet, tous les opérateurs de la filière, des éleveurs jusqu’aux bouchers, se sont mobilisés et se sont engagés à respecter un cahier des charges strict. Un Organisme Certificateur, agréé par l’Etat sur la base de son indépendance, de ses compétences, de son efficacité et de son impartialité, a pour mission de contrôler si les différentes clauses du cahier des charges ont bien été respectées par chacun. Au sein de la filière “Veau Fermier Elevé Sous la Mère”, il existe 3 Labels Rouges, chacun d’entre eux étant certifié par un organisme Certificateur. Chaque Label est géré par un groupement qualité. Il est détenteur du cahier des charges et assure la promotion. Parmi les différentes règles qu’exige le Label Rouge, il y a la “Traçabilité” du produit : en effet, quel que soit le stade de production ou de transformation, il est toujours possible de retrouver la provenance du Veau Fermier Elevé Sous la Mère. Les vignettes : garanties de traçabilité
Groupement Qualité: ASOLVO. Association du Sud-Ouest pour le Label “Veau de lait Sous la Mère”. Organisme Certificateur: ASOLA. Le Veau Saveur Nature,le Veau des Connaisseurs: Groupement Qualité: Chambre Régionale d’Agriculture du Limousin: Organisme Certificateur : CERTILIM. Le Veau Fermier du Limousin Blason Prestige: Le Veau Fermier du Limousin Elevé Sous la Mère: Groupement Qualité : Association Veau-Viande del Paìs. Organisme Certificateur : QUALISUD
Le Veau Fermier Elevé Sous la Mère – Viande del Pais: Règles exigées par le Label Rouge. Nous devont manger des aliments qui apportent quotidiennement à l’organisme la quantité de calories indispensables à son fonctionnement soit environ 2 600 à 3 000 calories par jour pour un adulte exerçant une activité moyenne, c’est-à-dire des aliments qui contiennent des éléments nutritionnels de premières importance.

des glucides (sucres), 1 g donne 4 calories;
des lipides (graisses), 1 g donne 9 calories;
des protéines (matières azotées), 1 g donne 4 calories.
Mais aussi des aliments qui apportent à l’organisme tous les principes nutritifs qui, indépendamment de leur pouvoir « calorigène », sont indispensables à la vie, c’est-à-dire des aliments qui contiennent :
des matiéres azotées (protéines) ;
des minéraux (calcium, sodium, potassium) ;
de l’eau ;
des vitamines (A, B, C, D, etc.).
Tous ces aliments ont un rôle à jouer dans l ‘organisme.
a) Les protéines : Ce sont des fournisseurs d’énergie, mais leur rôle principal est de construire, entretenir et réparer nos tissus par leur apport azoté. Ce sont des pièces de rechange, les aliments constructeurs. La viande et le poisson en contiennent 15 %, les légumes secs 24 %, le fromage 24%, les oeufs 12%, la farine 11%, les noix 7%, le lait 37%, le pain 7%.
Les glucides : Ce sont les grands fournisseurs d’énergie, les aliments de l’effort musculaire.II existe différentes sortes de glucides qui se trouvent utilisés dans l’organisme sous une seule forme : le glucose.
Les aliments apportent le glucose sous des formes très diverses :
+ Les sucres solubles, qui sont très rapidement utilisables sans travail digestif particulier. Par exemple :
– Fructose (les fruits en contiennent environ 12 %)
– Saccharose (les confitures en contiennent 75%, le chocolat en contient 64 %, les biscuits de 10 à 30 %) ;
– Lactose (le lait en contient 5 %).
+ Les sucres insolubles ou amidons, qui sont d’une digestion plus lente. On les trouve, par exemple, dans le pain (50%), dans le riz (20 %), les biscuits (40 % environ).
Les lipides : Avec les glucides, ce sont les combustibles de l’organisme. Ce sont des réserves pour nous approvisionner en énergie. Ils sont contenus dans l’huile (100%), le beurre (84 %), la margarine (83 %), la crème (20 à 30%), le chocolat (24 %) et le lait (3,7 %).
Les vitamines : Agissant comme catalyseur (à dose faible), elles ont pour but de régulariser le mécanisme de la machine humaine, et sont nécessaires à la bonne utilisation des aliments.
L’eau et les sels minéraux : Destinés à remplacer les pertes subies par l’organisme. On trouve des vitamines et des sels minéraux surtout dans les fruits, mais aussi dans d’autres aliments, notamment le lait, les fromages frais, les yaourts, le chocolat, les oeufs, etc.
Ces indispensables éléments nutritifs sont dispersés dans les aliments qui composent notre nourriture, c’est pourquoi il faut la varier suffisamment pour retrouver tous les éléments nutritifs énumérés et équilibrer notre alimentation pour se les procurer en quantité nécessaire.

LE REPORTAGE L’ASSURANCE CONFIANCE LE LIVRE DE CUISINE

Le Veau est nourri en principe essentiellement à base de produits laitiers, sa viande est d’un goût très fin et agréable. De plus, elle est considérée comme une viande maigre et contient peu de calories permettant ainsi de confectionner des recettes légères et diététiques faciles à digérer.

Riche en protéines : 19/20 g en moyenne pour 100 g.
Elle contient en effet des protéines d’une excellente qualité, riches en acides aminés essentiels qui sont les éléments constructifs de l’organisme. Le rôle des protéines est de favoriser la croissance chez l’enfant et de régénérer les tissus chez l’adulte.

Pauvre en lipides : 5 à 10 g pour 100 g.
Tous les morceaux sont maigres (moins de 10 % de lipides) et certains même très maigres : la teneur en lipides est inférieure à 5 % pour la noix, le bas de carré et le jarret. Les nutritionnistes préconisent de limiter la consommation d’acides gras saturés, la viande de veau est l’une des moins riche en acides gras saturés.

Peu calorique : de 140 à 200 calories pour 100 g.
Elle trouve sa place dans une alimentation diététique.
Riche en vitamines, notamment en vitamines B12 qui aide à la constitution des globules rouges. Riche en sels minéraux (zinc et phosphore) qui favorisent la constitution des os, des tissus musculaires et nerveux, et stimulent les réactions de défense de l’organisme.

VEAU – ASTUCES ET RESTES

La viande de veau provient d’animaux abattus entre deux et cinq mois. Certains, dits de Saint-Etienne ou de Lyon, peuvent avoir de dix à quinze mois. A l’achat, il faut distinguer la qualité et la catégorie.
La qualité : Elle dépend de l’époque de l’année, de la race, de l’âge et de l’alimentation de l’animal. II y a quatre qualités :
Qualité extra : Chair blanche, parfois rosée, onctueuse au toucher, à graisse blanche et ferme.
Première qualité : Coloration plus foncée, graisse jaunâtre.
Deuxième qualité : Rose virant au rouge, peu de graisse.
Troisième qualité : Viande grisâtre, chair molle et gélatineuse.

La catégorie : On distingue trois catégories de morceaux. A cuisson rapide pour rôtis et grillades : Le cuisseau, comprenant le quasi, la noix.
La sous-noix, pour escalopes et rôtis.
La noix pâtissière, pour escalopes et rôtis en cocotte. La longe, pour rôtis avec ou sans os.
Le carré couvert c’est à dire côtes premières, secondes et dessus de côtes à griller, à sauter ou à rôtir.
Morceaux à braiser : Le carré découvert, comprenant les côtes découvertes et le bas du carré, excellents morceaux pour ragoûts.
L’épaule, toujours désossée, à braiser entière ou en morceaux à la cocotte.
Morceaux à bouillir ou à préparer en ragoût : Le collier, morceau charnu relativement maigre.
Le haut de côtelettes, pour ragoûts.
La poitrine, à farcir ou à préparer en ragoût. Les tendrons, entrelardés, cartilagineux, pour sautés et ragoûts.
Le flanchet, avec peu d’os pour ragoûts.
Le jarret, à bouillir ou à braiser.
Préférez le veau de couleur rosée, à grain serré, moelleux au toucher. Le tableau d’affichage du boucher doit obligatoirement annoncer le nom des morceaux et le prix de vente, ce dernier variant selon les saisons, la plus favorable se situant de juin à août.

VEAU – CUISINE TRADITIONNELLE

Savoir faire le bon choix.

Le Cadet Gascon

Le “Cadet Gascon” existe en blanc, rosé et rouge: le “Cadet Gascon” blanc est un veau nourri naturellement par sa mère. Abattu entre 3 et 5 mois, il donne une viande claire. Il n’est disponible que sur commande spéciale.
le “Cadet Gascon” rosé est un broutard qui grandit l’été au pâturage. Le veau est ainsi sevré progressivement pour donner une viande goûteuse et riche, appréciée des connaisseurs. Il est particulièrement disponible à l’automne, à la descente des estives pyrénéennes. C’est le “Cadet gascon Primeur”. Le “Cadet Gascon” rouge est un animal adulte nourri d’herbe, de foin, de céréales, d’oléagineux que vous voyez dans les champs. il donne une viande rare, au goût intense, à la couleur rouge soutenu très recherchée.

VIANDE PUR PLAISIR en direct de la ferme

ÉLEVAGE QUALIFIÉ ET CONTROLÉ POUR LA PRODUCTION DE BOEUF GASCON LABEL ROUGE, RESPECTANT UNE ALIMENTATION NATURELLE ET LE BIEN- ÊTRE ANIMAL.

VIANDE LIVREE A DOMICILE
Composition du colis d’un poids minimum de 6,5 kg net : Assortiment composé d’environ 55 % de morceaux à griller et 45 % de morceaux à braiser ou bouillir, désossés, conditionnés en poches individuelles, sous vide , soit environ :

400g de faux-filet (1 ou 2 poches); 700 g répartis entre rumsteck, filet et entrecôte (3 poches); 1050 g de steak (4-5 poches) 1 kg de rôti (1 poche) ; 350 g de basse côte (1 poche), 1 kg de jarret ou collier 1 poche; 800 g poitrine à pot au feu désossée 1 poche ; 1,2 kg de bourguignon 2 poches prêt à cuisiner.

Terrines diverses

Terrines diverses

TERRINES DIVERSES – Conseils généraux pour pâtes et terrines:

Les épices:
Les épices vont parfaire et personnaliser pâtés et terrines. Préférer les épices moulus ou râpés au dernier moment, pour obtenir alors la quintessence des parfums.

Les doses données sont précises, mais ne pas hésiter à oser des mélanges nouveaux et à apporter ainsi une note personnelle.

Mais il faut se souvenir qu’en général on assaisonne moins les terrines de haut de gamme, davantage les préparations courantes, et que l’on évite le poivre avec les légumes. On doit lui préférer le gingembre qui existe aussi en poudre.

Les herbes aromatiques:
Le choix est grand. Laissez-vous tenter par des utilisations peu habituelles, en sachant éviter les excès de mélanges. Rappelez vous qu’un cocktail n’est pas une addition mais un mélange et un choix.

Les Alcools:
Pour améliorer vos préparations, n’utiliser que des produits de qualité, car médiocre donc souvent pas chers, ils n’apportent que des résultats médiocres, donc des déceptions.

Cognac, Armagnac pour les foies gras, les terrines de foie de volaille,
il faut prévoir 1 à 2 cl par kg.

Liqueurs anisées:
Pour les préparations à base de poissons 1/2 cl par kg. Si vous n’aimez pas ce goût utiliser du vermouth, en particulier le cinzano blanc.

Madère, xéres, porto blanc seront réservés pour les préparations de haut goût. Prévoir 2 ou 3 cl par kg

Les légumes aromatiques:
Ail, oignon, échalote… le choix est déterminé par la qualité ou le genre de la terrine ou du pâté. En général, l’échalote est réservée aux préparation délicates.

L’oignon-échalote passe partout, car il est d’utilisation facile. Lorsque la présence de l’ail est indispensable, rien ne le remplace, et ne pas oublier de bien le broyer.

Les fruits aromatiques:
Le jus de citron à un double rôle, il est aromatisant et empêche les légumes de noircir à l’épluchage et à la cuisson. A part le zeste et le jus d’orange, on utilise peu d’autres fruits.

Le Salpêtre
référencé E 252, le salpêtre est le nom commun du nitrate de potassium. On le trouvera facilement en pharmacie.

L’utilisation du salpêtre dans la charcuterie remonte à l’antiquité et son usage a dû sans doute être découverte par hasard.

Le salpêtre purifié est mélangé à raison de 10% du poids de sel, dose réglementée et qui ne doit pas être dépassée. Associé au sucre, son usage confère aux préparations de charcuterie cette teinte rosée si appétissante.

Il faut impérativement respecter les doses conseillées, un excès aurait l’effet contraire et donnerait des préparations verdâtres et sèches.

Le sucre:
Il semble surprenant de parler de sucre pour des préparations essentiellement salées. Sa présence, qui doit rester discrète, 0,5 à 1 ù réduit l’amertume des farces à base de foies et contribue aussi à la formation d’un goût agréable.

Le sucre est toujours ajouté lors de la présence du salpêtre:Il en favorise l’action.
Les fruits secs:

Ils amènent à la fois originalité et goût agréable. On peut les introduire dans la farce ou pour la décoration. Il y a à votre disposition, Noix,Noisettes, Amandes, Noix de pécan, Noix de cajou, Raisins, Fruits confits à l’aigre doux ou au vinaigre, Pruneaux.

Les truffes:
Préférer les truffes fraîches, en conserve leurs parfums sont souvent décevant.

Les champignons:
Ils ont à la fois le parfum et la présentation. Notez que l’adjonction aux champignons frais ou de conserve de champignons séchés ou en poudre apporte une note aromatique des plus agréables.

Les marinades:
Il existe plusieurs sortes de marinades, mais restons sur la marinade cuite qui nous intéresse par son double rôle: Elle attendrit les viandes et elle va parfaire vos préparations à base de viande, car on ne fait mariner que très rarement le poisson, en en répartissant les différents arômes.

Pour préparer la marinade cuite, on évite sel et poivre, leur présence rendrait difficile le dosage final de l’assaisonnement, de même que le vinaigre qui, en modifiant le comportement des viandes nuit à l’homogénéité de la préparation.

Assaisonnement des marinades par kilo de viande:

Première marinade: Pour boeuf et volaille
– 20 grammes d’huile d’olive,
– 30 grammes de carottes,
– 20 grammes d’échalotes,
– 20 grammes d’oignons,
– 1 gousse d’ail,
– 3 baies de piment de la Jamaïque écrasé,
– 5 Queues de persil,
– 3 branches de thym,
– 5 feuilles de laurier,
– 40 cl de vin blanc fruité

Seconde marinade: Pour Gibiers

– 20 grammes d’huile d’olive,
– 30 grammes de carottes,
– 20 grammes d’échalotes,
– 20 grammes d’oignons,
– 2 gousses d’ail,
– 2 grammes de sauge pulvérisée,
– 5 baies de genièvre,
– 40 cl de vin rouge corsé…

Préparation pour les deux marinades:

Hacher les légumes, écraser l’ail, les faire revenir dans l’huile sans les colorer, ajouter le vin et les aromates, cuire à feu très doux pour les colorer, ajouter le vin et les aromates, cuire à feu très doux pour éviter l’évaporation (20 minutes), laisser refroidir, passer au chinois ou à défaut au travers d’un filtre à café en papier. Ces marinades servent à aromatiser les morceaux de viande qu’on laissera entiers dans la terrine. Suivre les recettes et n’incorporer la marinade à la farce que si cela est précisé.

TERRINES DIVERSES – SAVOIR ACHETER

La matière première:

Les viandes
les viandes de porc, veau, volaille, poisson, ne doivent être utilisées qu’à partir de produits très frais.

Ne pas hésiter à se faire conseiller pour obtenir un bon résultat.

Le lard ou gras
C’est l’élément qui va donner du moelleux aux préparations.
Souvent les terrines et les pâtés fait à la maison sont secs, ceci est dû à un manque de matière grassse.

Nos recettes comportent donc la juste dose de matière grasse.

Il existe dans le porc des morceaux de gras qui ont moins tendance à fondre et qui sont réservés aux fabrications des terrines et pâtés.

Les plus gras plus fondants sont utilisés pour les rillettes, il suffit de le préciser au charcutier.

Les foies:
Les plus recherchés et prestigieux sont les foies d’oies et de canards.

Le foie de veau est un foie très savoureux souvent plus utilisé en cuisine et nature.

Le foie de porc est le plus utilisé en charcuterie.

Les foies de volaille sont bon marché et très parfumés, par contre ils sont fragiles et ils faut les utiliser rapidement.

Les foies de génisse et de boeuf, peuvent aussi être cuisinés.

Votre boucher ou votre cuisinier saura vous conseiller utilement aux morceaux qui s’adapteront le mieux à vos besoins.

Les bardes
Ce sont des minces tranches de gras de porc qui servent parfois à garnir l’intérieur et la surface de la terrine.

Elles évitent le dessèchement et se veulent aussi être un élément de décoration.

La crépine de porc, toilette, coiffe ou épiploon
C’est le repli du péritoine, abat qui est relié à la rate.

Il sert d’enveloppe pour des crépinettes et pour les terrines à qui il done ces raies marbrées et grasses qui assureront ainsi tenue et belle présentation de la terrine.

TERRINES DIVERSES – Les bons outils pour de bonnes terrines

A bord droit, c’est une sorte de moule sans fond, réservé en principe aux professionnels.

On le trouve soit étamé, soit en inox et il a une longue longévité.

On peut se le procurer dans les magasins de fourniture de pâtisserie ou de cuisiniers.

Le cercle à tarte s’utilise après avoir été beurré, il se pose sur du papier de cuisson ou sur une plaque légèrement beurrée.

Ce cercle est à garnir en en laissant sur place, ou sur une plaque. N’ayant pas de fond, il est délicat à manipuler une fois garni.

Le cercle est à éviter s’il doit recevoir une garniture trop liquide comme par exemple un appareil à quiche.

Grâce à ce cercle le démoulage des tartes est particulièrement aisé.

le moule à manqué
Il est réservé pour certaines tourtes ou des préparations assez hautes. En cuivre étamé, i est surtout utilisé par les cuisiniers.

TERRINES DIVERSES – CUISINE TRADITIONNELLE

La conservation

Le pâté et la terrine une fois cuits, il est important de les faire refroidir rapidement en les mettant dans un endroit frais avant de les conserver au froid.

Si on désire une préparation homogène, ce qui est préférable pour une bonne conservation et présentation,(absences de trous qui finissent par verdir), il faut utiliser une panchette recouverte de papier aluminium que l’on dispose sur la préparation, avant qu’elle ne soit complètement refroidie et y placer un poids pour tasser la terrine.

Dès que la graisse fondue qui entoure le pâté ou la terrine est figée, retirer la planchette et disposer au froid pour un minimum de 24 heures avant de les déguster.

On peut en parfaire la présentation en la recouvrant d’une fine couche couche de saindoux ou de gelée.

La terrine peut se surgeler, mais il est préférable de le faire avant la cuisson c’est à dire crue.

Lier et alléger
Il est important que la farce soit bien liée, rien de plus désagréable qu’un pâté qui se désagrège en se coupant. Solidité et légèreté ne sont pas incompatibles.

Lors de la préparation des différentes farces, on est parfois amenés à ajouter un élément de liaison complémentaire ou à alléger, et même lier et alléger conjointement.

A chaque fois que cela s’avère utile, ces divers éléments sont indiqués, ils sont variables en fonction de la composition de la farce.

Pour lier une farce on utilise le plus souvent les éléments suivants.

° le sel
Il est présent dans toutes les préparations. En agissant sur la viande, il en favorise le pouvoir de liaison: mais attention, saler la viande dès le début de la confection de la recette. Il s’utilise dans la proportion de 16 0 20 grammes par kilo de viande.

° Les oeufs
Merveilleux liant, facile à utiliser. N’employer que le blanc dans les terrines ou l’on doit conserver la blancheur, poisson blanc, céleri etc…. Le jaune est aussi important sa présence apporte du moelleux au plat.

° La mie de pain
Obtenue à partir de pain, normal ou de mie, émietté, râpé.

On l’utilise tel quelle, imbibée de lait, de crème ou de jus. Elle lie et allège les préparations.

Sa présence est aussi utile pour faire baisser le coût de la préparation.

Son utilisation est parfaite avec les terrines de foies, de poissons, de volailles, de légumes.

Elle n’est pas indiquée systématiquement dans les recettes, on peut l’utiliser pour raffermir une farce.

Il faudra seulement tenir compte pour l’assaisonnement que le pain est déjà salé.

Porc: Côtes et carrés

Porc: Côtes et carrés

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PORC: COTES ET CARRES – HISTOIRE

Avis aux gastronomes: la section Recettes faciles de ce site est riche en recettes savoureuses préparées avec différentes découpes de la longe.

La longe est une grande partie tendre, charnue et maigre qui couvre le dos du porc. On en tire de très nombreuses coupes, petites et grosses, pour satisfaire tous les goûts. On appelle “bout des côtes” la partie de la longe située plus près des épaules; le “bout du filet” est situé plus près des fesses. Bien entendu, le milieu, ou centre, est situé entre les deux.
De toutes ces parties, le boucher peut tirer des belles côtelettes et de tendres rôtis, avec os ou désossés. Le carré de porc et la couronne de porc, deux rôtis de fantaisie, proviennent du centre de longe. Au centre du dos, de chaque côté de la colonne vertébrale, courent deux longs muscles très tendres: ce sont les filets. Les tournedos de porc peuvent aussi être préparés à partir de la longe, tout comme le sont les côtes levées de dos, comme leur nom l’indique. Notons que les côtes levées de dos sont un peu plus “viandeuses” que les côtes levées de flanc.
Bien que le filet de porc demeure la découpe de porc la plus dispendieuse, le coût par portion en demeure très raisonnable puisqu’il n’y a aucune perte à la préparation. Les prix des autres découpes de la longe peuvent varier mais se révèlent comparables à ceux d’autres découpes populaires de viande, de volaille ou de poisson.

Porc : Filet et longe

Porc : Filet et longe

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PORC : FILET ET LONGE – HISTOIRE

Autrefois considérée à juste titre comme la plus grasse des viandes, le gras de porc ayant son importance dans l’économie familiale, elle a suivi au cours de ces dernières décennies une cure d’amaigrissement.

Aussi correspond-elle mieux aux besoins nutritionnels actuels. Elle se trouve aujourd’hui au même rang que la viande de boeuf, avec des morceaux particulièrement maigres (filet).
Qu’y a-t-il dans le porc ?
La sélection génétique des animaux a permis de produire des animaux plus en chair qu’en gras, soit une augmentation de la teneur en protéines du muscle (20 à 25 %), au détriment de la partie grasse (réduction de l’épaisseur au lard dorsal et des lipides de constitution des muscles).

A côté de cette sélection génétique, l’alimentation des animaux a beaucoup évolué et s’est attachée à produire des porcs à la chair plus maigre (5 à 15 % de lipides), au lieu de 25 à 30 % autrefois.

La composition des lipides de la viande de porc est fortement influencée par l’alimentation (essentiellement céréalière : blé, avoine, soja). Ce qui a permis d’abaisser de moitié les acides gras saturés, de doubler le taux d’acide oléique et de quadrupler l’acide linolénique ; au total 50 à 60 % d’acides gras insaturés et 37 à 40 % de saturés.

d’un point de vue vitaminique, la viande de porc se caractérise par une richesse particulière en plusieurs vitamines du groupe B, surtout BI, mais aussi B12, PP et B6.

Enfin, comme toutes les viandes, elle est source de fer (1 à 1,5 mg/100 g).
La teneur en lipides varie selon les morceaux:
filet : 5 g/100 g // côtes premières : 15 g // rôti échine: 15 g

PORC : FILET ET LONGE – VERTUS

Qu’y a-t-il dans le porc ?
La sélection génétique des animaux a permis de produire des animaux plus en chair qu’en gras, soit une augmentation de la teneur en protéines du muscle (20 à 25 %), au détriment de la partie grasse (réduction de l’épaisseur au lard dorsal et des lipides de constitution des muscles).

A côté de cette sélection génétique, l’alimentation des animaux a beaucoup évolué et s’est attachée à produire des porcs à la chair plus maigre 5 à 15 % de lipides, au lieu de 25 à 30 % autrefois.
La composition des lipides de la viande de porc est fortement influencée par l’alimentation essentiellement céréalière : blé, avoine, soja. Ce qui a permis d’abaisser de moitié les acides gras saturés, de doubler le taux d’acide oléique et de quadrupler l’acide linolénique ; au total 50 à 60 % d’acides gras insaturés et 37 à 40 % de saturés.
d’un point de vue vitaminique, la viande de porc se caractérise par une richesse particulière en plusieurs vitamines du groupe B, surtout BI, mais aussi B12, PP et B6.

Enfin, comme toutes les viandes, elle est source de fer (1 à 1,5 mg/100 g).

La teneur en lipides varie selon les morceaux:
filet : 5 g/100 g // côtes premières : 15 g // rôti échine: 15 g

PORC : FILET ET LONGE – SAVOIR ACHETER

Morceaux à griller et à rôtir: carré de côtes, échine, filet mignon, pointe de filet, grillade.
Morceaux à braiser – jarret, palette, plat de côtes, poitrine, travers.

Comment cuisiner
La viande de porc doit toujours être bien cuite, pour des raisons sanitaires, car elle peut abriter des parasites, même si les cas sont rares dans notre pays où l’inspection Sanitaire garantit en principe la salubrité.
Pour cuisiner la viande de porc, se reporter aux mêmes conseils précédemment donnés.

Porc : Epaule

Porc : Epaule

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PORC : EPAULE – VERTUS

Pensez-vous que les gens mangent trop de viande? Voilà tout un mythe, puisque près de la moitié des femmes et des adolescentes, souvent par souci de leur poids, et nombre de personnes âgées ne consomment même pas les 2 portions de viandes et de substituts recommandées chaque jour.

Si seulement ils savaient que toutes les coupes de porc parées (à l’exception des côtes levées) sont maigres ou extra-maigres et que la viande de porc renferme des protéines d’excellente qualité, des vitamines essentielles, dont les vitamines du complexe B, et des minéraux importants, tels le fer et le zinc. Ils en mangeraient plus souvent, c’est certain!
Les viandes maigres sont un allié de choix dans la recherche et le maintien d’une bonne santé. Enfants, adolescents, adultes ou aînés, peuvent tous profiter des bénéfices que procurent les viandes maigres comme le porc d’aujourd’hui. Toutes les coupes de porc sont riches en protéines d’excellente qualité et des sources inestimables de fer, de zinc et de vitamines du complexe B, des nutriments-clés pour la santé.

Mais comment la viande de porc peut-elle nous aider à rester en santé ?

Les protéines, comme celles des viandes maigres, aident au contrôle du poids. Les protéines procurent en effet une plus grande impression de satiété, c’est-à-dire la sensation que l’on a assez mangé. Voilà une bonne façon d’aider à limiter les portions ! Vos soupes-repas pourraient contenir, par exemple, une côtelette de porc émincée comme dans la Soupe tonkinoise aux lanières de porc.

Trop de femmes ne consomment pas assez de fer dans leur alimentation. Et de faibles réserves en fer peuvent certainement contribuer à la fatigue chronique ! Le porc d’aujourd’hui fournit du fer beaucoup mieux absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les légumes comme les épinards. Une Escalope de porc et sa compote ensoleillée, ça vous dirait pour souper ?

Les viandes maigres aident aussi vos petits à affronter les infections. Le fer, le zinc et les protéines contenus dans la viande de porc sont nécessaires pour garder un système immunitaire à toute épreuve. Et la saveur douce du porc plaît aux plus difficiles, surtout servie avec des fruits. Servez-leur un Mini kebab de porc haché aux fruits pour varier : ils en redemanderont !

Le porc d’aujourd’hui est une excellente source de vitamine B12. Cette vitamine que l’on retrouve seulement dans les aliments d’origine animale est nécessaire à la formation de globules rouges qui feront bien leur travail. Mais, avec les années, la vitamine B12 est moins bien absorbée par l’organisme. Raison de plus pour s’assurer d’en manger suffisamment ! Un petit Tournedos de porc et salsa de fraises, voilà une façon toute simple de faire le plein de vitamine B12.

Lorsque le repas du midi ne contient pas suffisamment de protéines, par exemple sous forme de viandes maigres, il est beaucoup plus difficile d’être encore plein d’entrain quand la fin de l’après-midi arrive. En effet, les protéines sont digérées plus lentement et permettent une libération plus graduelle de l’énergie. Ajoutez donc à votre salade verte du lunch un restant froid de Rôti de longe de porc au caramel de pomme et romarin, taillé en fines lanières !

Toutes les personnes de 2 ans et plus devraient manger chaque jour deux portions de viandes ou de substituts. Pour des repas rapides et savoureux, choisissez des petites découpes de viande de porc déjà parées : côtelettes, cubes à brochette, languettes, escalopes’ et servez des portions moyennes d’environ 100 g (3 1/2 oz) soit la grosseur d’un jeu de cartes, ou selon l’appétit des membres de votre famille.

PORC : EPAULE – SAVOIR ACHETER

Le jambon est fait uniquement à partir de la viande de porc. Les pièces sont parées, désossées et salées par injection à l’aide d’une aiguille trouée avant d’être cuites et/ou fumées avec de l’essence d’érable. Plusieurs pièces sont utilisées pour faire des jambons, entre autres les fesses cuisses, l’épaule avec ou sans os et le soc désossé.

Le jambon cuit non baratté
Il est composé uniquement de pièce de la fesse de porc. Ces pièces sont découennées, désossées et placées dans des moules d’environ 5 kg puis cuites au four. C’est un jambon de première qualité, donc son prix est élevé. Il contient peu d’eau, ce qui rehausse son goût. Le temps de conservation est également plus long que pour le jambon cuit baratté.

Le jambon cuit baratté dit jambon blanc
À prix abordable, il est fait à partir de morceaux d’épaule de porc auquel on ajoute beaucoup d’eau que l’on mélange baratte. L’inconvénient de ce type de jambon est son temps de conservation très court lorsqu’il est tranché. Son goût est également moins savoureux même si les techniques de préparation et de cuisson sont les mêmes que pour le jambon non baratté.

Le jambon fumé
C’est le jambon le plus vendu. On en trouve avec ou sans os, mais de plus en plus de gens le préfère désossé, surtout lors d’occasions spéciales comme à la période des fêtes ou à Pâques. Le grand avantage du jambon fumé, c’est qu’il est abordable et demande une cuisson peu longue tout en étant savoureux.

Le jambon d’épaule avec os
Il est aussi appelé picnic fumé. C’est le jambon avec os le plus populaire et le plus économique sur le marché. Il comprend l’os de l’humérus qui donne au jambon un goût savoureux lors de la cuisson. L’os peut également servir dans la préparation de la soupe aux pois. En général, la viande de ce jambon est maigre, dégraissée et découennée.
Le jambon de fesse avec os
Il y a quelques années, il était très populaire car il offrait des coupes maigres et savoureuses à un prix abordable. Cependant, peu de gens voulaient acheter la partie de la croupe et du jambonneau qui contenait beaucoup d’os. Comme beaucoup d’épiciers devaient vendre ces parties à un prix inférieur au coûtant, ce jambon à fait place au jambon de fesse désossée qu’on appelle la toupie.

Le jambon désossé
C’est un jambon intéressant, car on peut l’acheter en petit ou gros morceau ou en tranches. Il peut être prêt à servir ou encore à cuire. On trouvera sûrement un jambon désossé qui nous conviendra, qu’il soit de l’épaule, du soc ou de la fesse.

L’épaule et le soc désossé
Il s’agit de petits jambons assez maigres et savoureux d’environ 750 g. Il faut cependant les faire cuire pour les apprécier car ils ont une texture assez ferme. Un filet est utilisé afin de conserver leur forme. Leur prix est abordable et ils sont disponibles dans plusieurs formats.

La fesse désossée
Le plus connu des jambons désossés est la toupie, qui est vendue prête à cuire ou aussi sous forme de jambon prêt à servir qu’on appelle à l’ancienne. La toupie est le plus populaire. Elle est fabriquée à partir de la fesse complète de porc désossée et découennée. Par la suite, on embosse le jambon dans un filet pour lui donner une forme longue et arrondie, puis il est fumé. En moyenne, une toupie pèse 6 kg. Sa forme est à l’origine de son nom. Il est préférable de faire cuire ou rôtir ce jambon car il est seulement fumé et sa texture est assez ferme. Le sirop d’érable ou la bière sont excellents pour accompagner la cuisson. C’est le jambon idéal pour les grandes occasions car il est vendu en demi, en quart, dans le centre et en tranches et de plus, il est facile à trancher. C’est définitivement le jambon à cuire, le plus polyvalent qui offre le meilleur rendement qualité-prix.

À partir de la fesse de porc, on fabrique également des jambons fumés désossés qu’on dit prêts à servir ou que l’on appelle à l’ancienne. Ces jambons sont cuits et fumés, on les utilise pour faire les sandwichs. Leur forme est plutôt ovale, la texture est maigre et de couleur rosée. Leur prix est plus élevé que le jambon cuit baratté, mais leur goût ne se compare pas. Il existe une autre forme de salaison, soit la fumée double. Cela signifie que le jambon est fumé une première fois comme la plupart des jambons. La deuxième fumaison à pour but de rehausser le goût et de donner une couleur caramélisée au jambon. On qualifie également ce procédé de jambon méchoui.

Porc : Cuisse

Porc : Cuisse

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PORC : CUISSE – SAVOIR ACHETER

Le porc a la cuisse généreuse: que de muscles, que de viande on en tire! Les plus grosses pièces, les rôtis, sont habituellement vendues désossées. On trouve l’intérieur de ronde, l’extérieur de ronde et la pointe de surlonge, trois dénominations qui distinguent trois grands muscles de la cuisse. On peut aussi se procurer la pointe de surlonge sous forme de tranche, ou bifteck de pointe de surlonge.

La cuisse peut être tranchée mince pour donner l’escalope, dont on fera parfois des paupiettes, des escalopes roulées sur une farce. D’autres petites découpes populaires de la cuisse de porc’ La brochette de gros cubes juteux, le souvlaki, de petits cubes marinés et les languettes, lesquelles sont parfaites pour être sautées ou montées en satays.
Vous salivez déjà? Tous les détails appétissants sont dans le Guide de cuisson. Vous dénicherez également des petits bijoux de recettes.
On ne saurait clore ce mini chapitre sur la cuisse sans parler de jambons, bien sûr! Le jambon appelé… jambon est vendu avec son os, splendide pièce maîtresse sur la table du dimanche de Pâques, alors que le jambon dit toupie est désossé. Les différentes découpes de la cuisse de porc font toutes d’excellents choix sur le plan économique: voyez à ce sujet notre petite enquête sur le terrain.

PORC : CUISSE – VERTUS

Autrefois considérée à juste titre comme la plus grasse des viandes, le gras de porc ayant son importance dans l’économie familiale, elle a suivi au cours de ces dernières décennies une cure d’amaigrissement.

Aussi correspond-elle mieux aux besoins nutritionnels actuels. Elle se trouve aujourd’hui au même rang que la viande de boeuf, avec des morceaux particulièrement maigres filet.

Qu’y a-t-il dans le porc ?
La sélection génétique des animaux a permis de produire des animaux plus en chair qu’en gras, soit une augmentation de la teneur en protéines du muscle (20 à 25 %), au détriment de la partie grasse (réduction de l’épaisseur au lard dorsal et des lipides de constitution des muscles).
A côté de cette sélection génétique, l’alimentation des animaux a beaucoup évolué et s’est attachée à produire des porcs à la chair plus maigre (5 à 15 % de lipides), au lieu de 25 à 30 % autrefois.
La composition des lipides de la viande de porc est fortement influencée par l’alimentation (essentiellement céréalière : blé, avoine, soja). Ce qui a permis d’abaisser de moitié les acides gras saturés, de doubler le taux d’acide oléique et de quadrupler l’acide linolénique ; au total 50 à 60 % d’acides gras insaturés et 37 à 40 % de saturés.
d’un point de vue vitaminique, la viande de porc se caractérise par une richesse particulière en plusieurs vitamines du groupe B, surtout BI, mais aussi B12, PP et B6.
Enfin, comme toutes les viandes, elle est source de fer (1 à 1,5 mg/100 g).
La teneur en lipides varie selon les morceaux:
filet : 5 g/100 g // côtes premières : 15 g // rôti échine: 15 g

PORC : CUISSE – SAVOIR ACHETER

Choisir ses jambons chez un salaisonier de qualité et de préférence artisanal. Oubliez les grandes marques comme Paul prédault, le fouet dont les techniques sont de l’industriel total. Préférons le salage des artisans qui contrôlent chaque matin leur fabrication. Les animaux sont choisis en fonction des viandes que l’on souhaite obtenir. Les bons salaisonniers choisissent les bons distributeurs. Si votre charcutier, votre boucher fait partie de ceux là, ils pourront alors avoir les vrais produits des bons salaisonniers.

Les meilleurs sont connus de toute façon. Cherchez du porc noir gascon en premier, du porc du jura en second, de l’auvergne ou du limousin ensuite. Pour le moment éviter les viandes bretonnes et de toutes les régions qui font de l’élevage intensif. Ils abusent des aliments qui ont détruits le cheptel bovin, les élevages de poulets et les moutons. Ils sont entrain de corriger le tir, mais il leur faudra dix ans pour répare les dégats.

Porc

porcs de Bayeux

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PORC – HISTOIRE

Le porc un animal à la chair noble. Les us et les coutumes du pays regorgent d’anecdotes cocasses touchant le porc. Pas étonnant puisque le porc est la viande la plus consommée dans le monde !

Fidèle compagnon de l’homme pour les uns, à qui il rend de nombreux services tant alimentaires qu’utilitaires parchemins, reliures, démoniaque pour les autres « porcus diabolicus » qui finit comme gibier de potence ou brûlé sur un bûcher aux temps de l’Inquisition, le cochon ne laisse pas indifférent. l’homme et le cochon, c’est une longue cohabitation qui a commencé officiellement il y a plus de dix mille ans. Auparavant, chacun vivait de son côté, l’un ne mettant pas le groin dans les affaires de l’autre. Puis l’homme se sédentarisant, il s’intéresse de plus près à cet animal providentiel chez qui il a décelé une mine de bienfaits tout se mange et en plus tout se récupère, de la tête à la queue.

En ce temps-là, vers 8 000 ans avant JC, on trouve les premières traces de l’existence du porc associé à l’homme dans son quotidien, en Asie Mineure, en Afrique et au Turkestan. Le porc de cette époque s’apparente plus à un sanglier, doté d’un groin pointu et de deux défenses, qu’il perdra, peut-être pour son malheur au fur et à mesure qu’il se laissera amadouer par son nouveau maître. Les Egyptiens l’adoptent dans leur mythologie et lui prêtent une double image, celle de la déesse Nut, dont les enfants sont le soleil et les étoiles et qui représente la fécondité, celle du dieu Seth, qui incarne le mal. Cette double appartenance au monde divin à cela de positif pour le porc qu’elle lui permet de vivre en paix. En effet, les Egyptiens n’avaient pas le droit de manger de la viande de porc.

A partir de là, le porc va se retrouver au confluent des religions, à la lisière du bien et du mal, partagé entre l’affection ou la détestation des hommes. Si les Tibétains le placent au centre de la roue de l’existence en tant que symbole de l’origine de toute chose, au Moyen-Orient, Moïse l’interdit aux Hébreux et Mahomet aux Musulmans. 2000 ans plus tard, la situation n’a pas bougé. l’occident chrétien mange le porc, l’Orient le boude, l’Extrême-Orient s’en accommode fort bien.

Nos ancêtres les Gaulois ne sont d’ailleurs pas en reste puisqu’ils le vénérèrent, Astérix et surtout Obélix dans leurs aventures nous le prouvent ! Et s’ils sont fous ces Romains, ils firent par contre beaucoup pour l’élevage du porc, procédant les premiers à des sélections, réalisant la production de cochons de lait de manière intensive.

Le porcher était considéré alors à l’égal d’un vrai professionnel. Lequel, en dehors des périodes de guerres, n’hésitait pas à commercer avec la Gaule voisine et rapportait par chariot entier sur une route qui n’était très éloignée de notre nationale 7, celle des vacances ! du jambon des Ardennes et des saucisses de Gascogne en passant par Lugdunum Lyon, Tolosa Toulouse ou la riche province Narbonnaise. Un dieu Gaulois s’en souvient encore et son nom nous est aujourd’hui familier puisqu’il s’appelait Bacon !

PORC – VERTUS

Pensez-vous que les gens mangent trop de viande ? Voilà tout un mythe, puisque près de la moitié des femmes et des adolescentes, souvent par souci de leur poids, et nombre de personnes âgées ne consomment même pas les 2 portions de viandes et de substituts recommandées chaque jour.

Si seulement ils savaient que toutes les coupes de porc parées à l’exception des côtes levées sont maigres ou extra-maigres et que la viande de porc renferme des protéines d’excellente qualité, des vitamines essentielles, dont les vitamines du complexe B, et des minéraux importants, tels le fer et le zinc. Ils en mangeraient plus souvent, c’est certain ! Les viandes maigres sont un allié de choix dans la recherche et le maintien d’une bonne santé.

Toutes les coupes de porc sont riches en protéines d’excellente qualité et des sources inestimables de fer, de zinc et de vitamines du complexe B, des nutriments-clés pour la santé. Le porc d’aujourd’hui fournit du fer beaucoup mieux absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les légumes comme les épinards.

Les viandes maigres aident aussi vos petits à affronter les infections. Le fer, le zinc et les protéines contenus dans la viande de porc sont nécessaires pour garder un système immunitaire à toute épreuve.

Le porc d’aujourd’hui est une excellente source de vitamine B12. Cette vitamine que l’on retrouve seulement dans les aliments d’origine animale est nécessaire à la formation de globules rouges qui feront bien leur travail. Mais, avec les années, la vitamine B12 est moins bien absorbée par l’organisme. Raison de plus pour s’assurer d’en manger suffisamment ! Un petit Tournedos de porc et salsa de fraises, voilà une façon toute simple de faire le plein de vitamine B12.

PORC – SAVOIR ACHETER

Une viande de bonne qualité est claire, légèrement rosée, avec un grain serré et une graisse blanche qui la feront se tenir à la cuisson. Maintenant, à vous de faire votre choix selon votre goût ou celui de vos invités.

PORC – ASTUCES ET RESTES

Ne vous souciez pas des restes, ils sont utilisables de mille et une façons et vous dépanneront en toutes occasions. Le bacon servi à l’apéritif ou avec une salade verte, il sera un changement inattendu. Si vous ajoutez quelques lardons à une salade verte, faites-les dorer à la poêle à la dernière minute et faites chauffer le vinaigre dans la même poêle. Versez le tout brûlant dans le saladier.

Nettement plus cher que le bacon, il se conserve moins bien. Vous pouvez l’utiliser de la même façon que le bacon, l’ajouter à des salades composées ou à des gratins, en farcir des légumes : courgettes, aubergines, piments doux, feuilles de vigne…

Une fois épuisées les joies du jambon, salade, cornichons, des oeufs au jambon et même des sandwiches ou des croque-monsieur, pourquoi ne pas utiliser les restes de jambon comme vous le feriez pour du bacon ou du jambon cuit ? Les plats n’en seront que plus parfumés.

Pied de porc

Pied de porc

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PIED DE PORC – HISTOIRE

Abat blanc très riche en lipides, particulièrement populaire en Europe. De contenu élevé en gélatine, il convient très bien pour ajouter corps et saveur aux bouillons.

Le pied de porc est souvent cuit dans un fond aromatisé, braisé ou pané à la chapelure et grillé. Le pied de porc peut être commandé chez tous les bons bouchers. Environ 100 g de pied de porc équivalent à 350 calories.

Longe de porc

Longe de porc

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LONGE DE PORC – HISTOIRE

La longe est une grande partie tendre, charnue et maigre qui couvre le dos du porc. On en tire de très nombreuses coupes, petites et grosses, pour satisfaire tous les goûts.

On appelle bout des côtes la partie de la longe située plus près des épaules. Le bout du filet est situé plus près des fesses. Bien entendu, le milieu, ou centre, est situé entre les deux. De toutes ces parties, le boucher peut tirer des belles côtelettes et de tendres rôtis, avec os ou désossés.

Le carré de porc et la couronne de porc, deux rôtis de fantaisie, proviennent du centre de longe. Au centre du dos, de chaque côté de la colonne vertébrale, courent deux longs muscles très tendres : ce sont les filets.

Les tournedos de porc peuvent aussi être préparés à partir de la longe, tout comme le sont les côtes levées de dos, comme leur nom l’indique. Notons que les côtes levées de dos sont un peu plus viandeuses que les côtes levées de flanc. Bien que le filet de porc demeure la découpe de porc la plus dispendieuse, le coût par portion en demeure très raisonnable puisqu’il n’y a aucune perte à la préparation.

Les prix des autres découpes de la longe peuvent varier mais se révèlent comparables à ceux d’autres découpes populaires de viande, de volaille ou de poisson.