Vin de Loire

Vin de Loire

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VIN DE LOIRE – C’est une vieille histoire au fil de la Loire

Dès le 4e siècle, Saint-Martin, évêque de Tours, faisait planter la vigne au bénéfice du clergé et des malades. Au 9e siècle, Théodulphe, autre évêque de Tours et ministre de Charlemagne, fonde une “unité sacrée” entre Gien et Orléans, et fait construire la ravissante petite église de Germigny-des-Prés, aujourd’hui la plus ancienne église de France. On lui doit d’avoir étendu la commercialisation des vins de Loire.

Les vins de Loire s’étendent de Nantes à Pouilly-sur-Loire, sur 8 provinces, et se répartissent entre une quarantaine d’AOC et quelques VDQS notables. Le fleuve est le seul point vraiment commun entre ces vignobles. La Loire nait en un endroit, le mont Gerbier-des-Joncs, où la vigne est inconnue. Il lui faut parcourir bon nombre de kilomètres avant de rencontrer quelques vignes bien timides. Et voilà que, tout à coup, elle traverse une région ayant acquis une réputation mondiale pour ses blancs secs qui ont pour nom Sancerre et Pouilly-Fumé. Après ce coup d’éclat, deux centaines de kilomètres de quasi-désert viticole, en tout cas rien qui vaille vraiment la peine de s’arrêter. Enfin arrive la Touraine, et dès lors la vigne ne va plus cesser de saluer le fleuve dans sa course tranquille vers l’océan.

Cependant, de colline en vallée, de vallée en coteau, et de coteau en colline, les différences s’affirment davantage que les similitudes, comme si le fleuve s’ingéniait à prouver sa capacité à engendrer les styles les plus divers, des rouges et rosés d’Anjou aux blancs secs du pays Nantais, en passant par les blancs tourangeaux et angevins très versatiles, changeant au gré du millésime, ici tranquilles, là effervescents, tantôt secs, et tantôt tendres ou moelleux. Parfois en assemblage, souvent d’un seul cépage, tantôt à boire dans leur prime jeunesse, tantôt de longue garde, des vins pour tous les goûts et tous les budgets. A votre santé !

A défaut d’unité (mais qui songerait à s’en plaindre ?), nous devrons distinguer la région nantaise, l’Anjou, la Touraine, les coteaux du Loir, le Berry et la région de Sancerre, mais une approche préalable par cépages et types de vins va nous permettre de dégager quelques idées maîtresses.

VIN DE LOIRE – Cépages et types de vins

Vins blancs tranquilles
Les vins blancs sont obtenus par divers cépages, mais presque toujours sans mélange :
Le melon de Bourgogne fournit le Muscadet;
la folle blanche donne le Gros Plant. Ce cépage assez médiocre connait ailleurs distillé un destin plus glorieux, puisqu’il contribue au Cognac et à l’Armagnac où on l’appelle picpoul, quoiqu’en Charente l’ugni blanc tend à le supplanter;
le sauvignon produit les Sancerre, Pouilly fumé, Reuilly, Quincy, et Menetou-Salon;
le chasselas donne le Pouilly-sur-Loire;
le chenin blanc, parfois appelé pineau de Loire, donne les Saumur, les blancs tourangeaux et angevins, et les Coteaux du Loir.

Tous ces vins sont résolument secs, sauf ceux issus de chenin qui ne le sont que par exceptions. Le chenin ne fait pas partie du club étroit des grands cépages nobles -chardonnay, sauvignon, riesling- qui réussissent un peu partout dans le monde. On a bien essayé de l’acclimater, de la Californie à l’Australie, et de l’Espagne à l’Afrique du sud, et les résultats obtenus jusqu’à présent ne valent pas davantage que le qualificatif “ordinaire”. C’est ici, entre Saumur et Angers, que le chenin a trouvé son terroir d’élection.

Contrairement au sauvignon, divers sols liguriens semblent lui convenir, encore qu’il donne le meilleur de lui-même sur des terrains schisteux.

Cépage relativement tardif, il est capable, selon le degré de maturation du raisin, de donner des vins secs, demi-secs, moelleux, ou liquoreux.

Le chenin est pourvu d’une belle acidité naturelle qui oblige à vendanger relativement tard afin que les raisins soient parfaitement mûrs. Ce faisant, on prend un risque accru de devoir vendanger sous la pluie. D’un autre côté, en récoltant tôt, ou encore lorsque les conditions climatiques n’ont pas été très favorables, l’acidité élevée du raisin favorise l’apparition de la mousse. Et en année chaude, cette même acidité naturelle est la bienvenue pour équilibrer le moelleux par une fraîcheur qui garde le palais net.

Enfin, le chenin admet deux sortes de vinifications :

la plus récente fait appel à la macération pelliculaire, aux basses températures, et procède aux fermentations malo-lactiques, pour donner des vins gras, intensifier les arômes et diminuer l’acidité naturelle du chenin;

la plus traditionnelle préserve cette acidité, au prix d’une phase ingrate dans l’évolution du vin, pour lui conférer une belle longévité.
On voit donc que selon le millésime et selon les choix du vinificateur, le même cépage se prête volontiers à une large palette de styles. Comme si ce n’était pas suffisant, voilà que certains vinificateurs angevins associent maintenant au chenin du chardonnay ou du sauvignon…
Cela étant, les grandes réussites en chenin sec sont assez rares. Seul le Savennières est réellement excellent et convient aussi bien à la charcuterie qu’aux poissons d’eau douce.

Effervescents
Si l’Anjou produit un peu de vin effervescent, les grandes appellations sont situées en Touraine : Saumur, Montlouis, et Vouvray.

Le Crémant de Loire peut être fait sur les aires d’appellation Anjou, Saumur, et Touraine, mais en pratique c’est dans la région de Saumur qu’il est élaboré. En raison d’une pression plus faible (mais cependant au moins égale à 3,5 atmosphères) que celle qui se produit habituellement lors de la seconde fermentation en bouteille, la mousse du Crémant de Loire est particulièrement légère.
Ce vin, blanc (9.000 hl) ou rosé (1.000 hl), peut être issu de chenin, chardonnay, cabernet franc, cabernet sauvignon, pineau d’Aunis (aussi appelé chenin noir), pinot noir, menu pineau. Il passe 9 mois sur lies, doit titrer au moins 8,5%vol et contenir moins de 150 mg d’anhydride sulfureux.
Rendement de base : 50 hl/ha.
Consommable dès sa commercialisation, il peut être conservé de 3 à 5 ans. Température de service : 8°C.

Vins rouges
Quelques vins sont dûs au gamay en Touraine (Mesland, Amboise), et en Anjou (appellation Anjou-Gamay). Les Coteaux d’Ancenis (VDQS) sont également issus du gamay.

Le Sancerre rouge, issu du pinot noir, est une curiosité, coûteuse pour sa qualité.

Mais, pour la plupart, les vins rouges sont élaborés à partir du cabernet franc (dit breton), quoique les viticulteurs aient une tolérance de 15% pour d’autres cépages (côt, malbec).
Ils accompagnent aussi bien le poisson en sauce et le saumon fumé, que les viandes et les fromages. Eviter cependant les plats épicés.

Classement approximatif des rouges :

Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Bourgueil, Chinon
Saumur-Champigny
Touraine-Mesland (gamay), et Touraine-Amboise
Anjou-Villages
Anjou
Anjou-Gamay
Coteaux d’Ancenis (VDQS).
Conservation : le gamay ne se conserve pas; les vins faits exclusivement de cabernet franc peuvent être conservés jusqu’à 10, voire 15 ans.

Vins rosés
Alors que le Rosé de Loire est sec, le Rosé d’Anjou est demi-sec. Ce dernier peut être issu de cabernet franc, gamay, et grolleau (ou groslot), mais les meilleurs rosés en Anjou ne sont faits que de cabernet franc. Celui de Tigné, au sud des coteaux du Layon, est particulièrement recommandable.
VIN DE LOIRE – SAVOIR ACHETER
Vin de la vallée de la Loire

L’A.O.C Touraine fut reconnue par un décret en 1939 et couvre 5.000 hectares. 270.000 hectolitres sont produits annuellement moitié en vin rouge, moitié en vin blanc.

Vins de Touraine

Saint-Martin, évèque de Tours, et Rabelais ont beaucoup fait pour la notoriété des vignes de Touraine.
L’abbaye de Bourgueil abritait dès l’an mille le cépage cabernet franc. Après avoir été sévèrement ouché par le phylloxéra le vignoble a aujourd’hui retrouvé sa capacité à créer des vins de qualité aux multiples caractères.

Les différentes appellations

Bourgueil, Cheverny,Chinon, Coteaux du Loir,Coteaux du Vendômois,Cour-Cheverny
Jasnières, Montlouis,Saint-Nicolas de Bourgueil, Touraine, Touraine Amboise
Touraine Azay-le-Rideau,Touraine Mesland
Valençay,Vouvray.

Bourgueil
Les vins rouges se distinguent entre vins de graviers souples et fruités et vins de tuffeau corsés et taniques.
AOC depuis 1937 – Superficie: 1.200 ha -Production: 60.000 hl

Vin rouge
Cépage unique: cabernet franc
Accompagne idéalement: Viandes et fromages
Température de service: 14°C à 17°C

Vin rosé
Cépage unique: cabernet franc
Accompagne idéalement: Grillades et charcuterie
Température de service: 10°C

Cheverny
Vin rouge fruité qui acquiert en vieillissant des arômes aniamux en harmonie avec les gibiers de Sologne.
AOC depuis 1993 – Superficie: 400 ha – Production: 18.000 hl

Vin rouge
Cépages : gamay, pinot noir, cabernet
Accompagne idéalement : Viandes et fromages
Température de service : 14°C à 16°C

Vin rosé sec
Note épicée légèrement grillée
Cépages : gamay, pinot noir
Accompagne idéalement : Grillades et charcuterie
Température de service : 10°C à 12°C

Vin blanc
Cépages : sauvignon, chardonnay
Accompagne idéalement : Poissons et charcuterie
Température de service : 10°C

Chinon
Vignoble qui s’étend sur la rive gauche de la Vienne. Le rouge issu du cépage cabernet franc planté sur un sol silicieux, est le plus prisé des amateurs.
Chinon se réclame de son admirateur le plus exubérant : Rabelais, qui cultiva une vigne des environs : la Devinière, il y aurait fait ce qu’il appela du “vin taffetas” doux et velouté.
Superficie: 1.900 ha – Production: 95.000 hl

Vin rouge
Cépage : cabernet franc
Accompagne idéalement : Viandes et fromages
Température de service : 14°C à 17°C

Vin rosé
Cépage : cabernet franc
Accompagne idéalement : Grillades et charcuterie
Température de service : 10°C

Coteaux du Loir
Un petit vignoble de la Sarthe qui renait après avoir failli disparaître.
AOC – Production : 1.500 hl

Vin rouge
Cépages : pineau d’Aunis, cabernet, gamay, côt
Accompagne idéalement : Viandes et fromages
Température de service : 14°C à 16°C

Vin rosé
Cépages : pineau d’Aunis, gamay
Accompagne idéalement : Grillades et desserts
Température de service : 10°C à 12°C

Vin blanc
Cépage : chenin
Accompagne idéalement : Poissons et charcuterie
Température de service : 10°C

Coteaux du Vendômois
Situé dans la région touristique et verdoyante de la vallée du Loir.
AOVDQS – Superficie : 250 ha – Production : 7.000 hl

Vin rouge
Cépages : pineau d’Aunis, gamay, cabernet, pinot noir
Accompagne idéalement : Viandes et fromages
Température de service : 14°C à 16°C

Vin gris
Vin gris très particulier aux nuances poivrées.
Cépage : pineau d’Aunis
Accompagne idéalement : Grillades et entrées
Température de service : 10°C à 12°C

Vin blanc
Cépage : chenin
Accompagne idéalement : Poissons et charcuterie
Température de service : 10°C

Cour Cheverny
Au début du XVIe siècle, François 1er décida que son vin serait produit autour de son château de Romorantin. 80.000 pieds de vignes furent alors transplantés de Bourgogne en Touraine où ils s’adaptèrent merveilleusement bien pour donner ce vin blanc sec à l’arôme de miel qui subsiste aujourd’hui.
AOC depuis 1993 – Superficie : 60 hectares

Vin blanc
Cépage : romorantin
Accompagne idéalement : Poissons et charcuterie
Température de service : 10°C

Jasnières
Vin rare à découvrir, selon Curnonsky : “Trois fois par siècle, le jasnières est le meilleur vin blanc du monde”.
AOC – Production : 600 hl

Vin blanc
Cépage unique : chenin
Accompagne idéalement : Poissons, volailles et fromages
Température de service : 10°C à 12°C

Montlouis
Vin blanc vif et fin apte au vieillissement.
AOC – Superficie : 350 ha – Production : 18.000 hl

Vin blanc tranquille : sec, demi-sec, moelleux
Cépage unique : chenin
Accompagne idéalement : Poissons et charcuterie
Température de service : 12°C

Vin blanc effervescent
Cépage unique : chenin
Accompagne idéalement : Apéritif et desserts
Température de service : 8°C

Saint-Nicolas de Bourgueil
Les vins rouges se disntinguent entre vins de graviers souples et fruités et vins de tuffeau corsés et taniques.
AOC depuis 1937 – Superficie : 850 ha – Production : 40.000 hl

Vin rouge
Cépage : cabernet franc
Accompagne idéalement : Viandes et fromages
Température de service : 14°C à 17°C

Touraine
Le touraine primeur est à découvrir.
AOC depuis 1939 – Superficie : 5.300 ha – Production : 330.000 hl

Vin rouge
Cépages : gamay noir,cabernet, côt, vin rouge primeur
Cépage unique : gamay noir
Accompagne idéalement : Viandes et fromages
Température de service : 14°C à 16°C

Vin rosé
Cépages : pineau d’Aunis, grolleau
Accompagne idéalement : Grillades et entrées
Température de service : 10°C à 12°C

Vin blanc sec
Cépages : sauvignon, chenin, chardonnay
Accompagne idéalement : Charcuterie, poissons et fruits de mer
Température de service : 10°C

Vin blanc effervescent
Cépage : chenin
Accompagne idéalement : Apéritif et desserts
Température de service : 8°C

Touraine Amboise
Le côt dit malbec produit un vin rouge de garde riche et corsé.
AOC depuis 1955 – Superficie : 200 ha – Production : 12.000 hl

Vin rouge
Cépages : gamay, cabernet, côt
Accompagne idéalement : Viandes et fromages
Température de service : 14°C à 16°C

Vin rosé
Cépages : gamay, cabernet, côt
Accompagne idéalement : Grillades et entrées
Température de service : 10°C à 12°C

Vin blanc sec, demi-sec et moelleux
Cépages : sauvignon, chenin
Accompagne idéalement : Charcuterie, poissons et fruits de mer
Température de service : 12°C

Vin blanc effervescent
Cépages: chenin
Accompagne idéalement : Apéritif et desserts
Température de service : 8°C

Touraine Azay-Le-Rideau
Vin blanc apte au veillissement.
AOC depuis 1934 – Superficie : 100 ha – Production : 3.000 hl

Vin blanc sec et demi-sec
Cépage : chenin
Accompagne idéalement : Charcuterie, poissons et crustacés
Température de service : 8°C à 12°C

Vin rosé sec
Cépages : grolleau, gamay, côt
Accompagne idéalement : Viandes blanches, charcuterie et saumon fumé
Température de service : 8°C à 10°C

Touraine Mesland
L’appellation Touraine Mesland se situe sur la rive droite de la Loire face au château de Chaumont-sur-Loire.
La tradition vigneronne remonte au XIe siècle, les Romains furent les premiers à planter des ceps et ce sont les moines de Marmoutier qui, lorsqu’ils édifièrent leur prieuré, défrichèrent la forêt de Mesland pour y intensifier la production viticole.
AOC depuis 1955 – Superficie : 350 ha – Production : 12.000 hl

Vin rouge
Cépages : gamay, cabernet, côt
Accompagne idéalement : Côte de boeuf, gibier et fromages
Température de service : 13°C à 15°C

Vin rosé
Cépage : gamay
Le vin gris (rosé) possède un bouquet particulier du à une vinification originale sans macération.
Accompagne idéalement : Crudités saumon mariné
Température de service : 8°C

Vin blanc
Cépage : chenin (Pineau de la Loire)
Accompagne idéalement : Poissons et charcuterie
Température de service : 12°C

Valençay
Appellation d’Origine située autour du château de Valençay et un peu au Sud du département du Loir-et-Cher. Les vins rouges représentent 85% de la production.
Ces vins s’accordent très bien avec les fromages de chèvre en forme de pyramide du label Valençay.
AOVDQS de 1970 – Superficie : 150 ha – Production : 11.000 hl

Vin rouge
Cépages : gamay, cabernet, côt, pineau d’Aunis
Accompagne idéalement : Viandes et fromages
Température de service : 14°C à16°C

Vin rosé
Cépages : pineau d’Aunis, pinot noir
Accompagne idéalement : Grillades et entrées
Température de service : 10°C à 12°C

Vin blanc
Cépages : sauvignon, chardonnay
Accompagne idéalement : Poissons et charcuterie
Température de service : 10°C

Vouvray
Vin blanc vif et fin apte au veillissement.
AOC depuis 1936 – Superficie : 2.000 ha – Production : 100.000 hl

Vin blanc tranquille : sec, demi-sec, moelleux
Cépage unique : chenin
Accompagne idéalement : Poissons et charcuterie
Température de service : 12°C

Vin blanc effervescent
Cépage unique : chenin
Accompagne idéalement : Apéritif et desserts
Température de service : 8°C

Vin de la Côte de Nuits Villages

Vin de la Côte de Nuits Villages

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Région de la Côte de Nuits

Côte de Nuits n’est pas une appellation mais une région à vin produisant de beaux vins rouges tels que Chambertin, Morey-Saint-Denis, Chambolle-Musigny, Vougeot, Vosne-Romanée et Nuits Saint-Georges.

Ils sont tous robustes et élégants et dégagent un intense parfum.

L’appellation Côte de Nuits Villages s’appliquent aux vins venant de Prémeaux à Corgoloin, juste au sud de Nuits Saint Georges.

Le terroir est connu pour la pureté du calcaire. Certains vins de Fixin sont également dans l’appellation.

Côte de Nuits Villages sont des vins rouges de belle qualité.

Ils sont très fruités et doivent être bus dans leur 5 ans.

Informations sur le vin de Côte de Nuits Villages:

Appellation:

C’est une appellation Côte de Nuits Villages Controlée.

Il est placé au sud de Nuits Saint Georges;

Les lieux d’exploitation sont les villages de Fixin, Brochon, Prémeaux, Comblanchien, Corgoloin.

Les sols sont en calcaire et en Argile.

Sa superficie est de 170 ha ou 420 acres.

La production est de 1 millions de bouteilles.
Elle a une zone très limitée production de vin blanc.

Les cépages pratiqués dans cette zone sont en Rouge: Pinot Noir et pour les Blancs on trouve le Chardonnay.

Le type de vin produit est du Vin rouge fruité et se consomme à partir de 3 à 5 ans

Les meileurs millésimes recommandéss sont les années 2003, 2002, 1999, 1997.

Dans ces vins, les arômes les plus fréquents sont des saveurs de Fruits rouges, Réglisse.

C’est un plaisir de déguster ces vins avec du Canard rôti, et des viandes rouges, mais aussi les fromage de Brie,
Brillat-Savarin, Cantal, Chaource, Salers.

Vin de Jurançon

Vin de Jurançon

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VIN DE JURANCON – HISTOIRE

Les vins de Jurançon.

12 DECEMBRE 1553
Henri II frotte d’une gousse d’ail les lèvres d’un nouveau né, le futur Henri IV et les humecte d’un JURANÇON désormais voué à la célébrité.
1650 – 1653 – 1704
Années de classement des crus de Jurançon par le Parlement de Navarre : il s’agit de la première tentative Européenne de classement des crus.
08 DECEMBRE 1936

Jurançon est classé Appellation d’Origine Contrôlée en même temps que les plus Grands Vignobles Français.
07 AVRIL 1949

Jurançon crée la Cave des Producteurs de Jurançon autour de Frédéric MIRAMON.
17 OCTOBRE 1975

Rectification du Décret de 1936 pour l’étendre au Jurançon Sec.
10 MAI 1996

Le Comité National de l’INAO a décidé la mise en place d’une mention ” Vendanges Tardives ” pour l’appellation Jurançon.

Des moyens modernes et respectueux de la tradition sont mis au service de la qualité des vins dans tous les domaines :

VINIFICATION :
Egrappage, Egouttage (8 égouttoirs), Pressurage (3 pressoirs pneumatiques), maîtrise des températures, dans des locaux entièrement carrelés.

CUVES DE STOCKAGES :
250 cuves de 20 à 1 000 Hl permettent le stockage de 65 000 Hl de différentes qualités et millésimes (20 000 Hl dans des cuves ciment revêtu et 45 000 Hl dans des cuves inox).

MISE EN BOUTEILLES :
Stérile, ultra moderne.

CHAI DE STOCKAGE :
600 000 bouteilles.

CHAI DE VIEILLISSEMENT :
cuves, barriques neuves, bouteilles semi-enterré à température et hygrométrie contrôlées.
LE JURANCON

600 Ha de vignes réparties sur 25 communes entre le Gave de Pau et d’Oloron.

Les parcelles sont disposées à flancs de coteaux exposées Sud, Sud Est. Elles sont abritées du vent, plantées dans le sens de la pente ou en terrasses, marche d’escalier lorsque la pente est trop importante.

Les plantations regroupent 2800 à 3000 pieds par Ha 2,80 / 1,20, celles-ci favorisent la qualité :
– du raisin
– du travail dans les vignes
– La vigne est taillée à guyot double, elle est conduite en hautain et son feuillage peut atteindre 2 m 30 de haut.

LE BEARN

10 communes représentent la zone d’appellation Béarn, elle regroupe 150 Ha de vignes.

On rencontre deux types de vignobles :

– Vignoble de plaine qui s’étale sur l’ancien lit du gave de Pau sur lequel on trouve des sols caillouteux et filtrants.

– Vignoble de coteau à faible pente qui permet :

– d’abriter la vigne contre le vent
– d’offrir de bonnes expositions sud, sud-est
– de se protéger contre les gelées (gain d’altitude)
– La vigne est plantée uniquement dans le sens de la pente il n’y a pas de terrasse.

La vigne est taillée à guyot simple comme on fait pour le Tannat, et à guyot double comme le Cabernet Franc ou le Cabernet Sauvignon. Elle est conduite en hautain.

VIN DE JURANCON – La cave de Jurançon:

Le relief de l’Appellation est découpé et accidenté.
L’essentiel de la zone est formé de Poudingue du Jurançon à galets calcaires ces terrains tertiaires sont recouverts de :
– complexes argilo-sableux de l’âge quaternaire ancien,
revêtement argilo-gréseux à l’âge pliocène.
– Le vignoble est composé de petites parcelles blotties dans des combes ensoleillées qui s’étagent dans un cadre verdoyant parmi les nombreux palmiers et bananiers, des terrasses du château de Pau à la grandiose chaîne des Pyrénées.

Pour exploiter les meilleurs terroirs souvent très pentus, il peut être planté en terrasses qui prennent quelquefois la forme d’un amphithéâtre.

Le sol silico-argileux est riche en galets roulés portés par les torrents et glaciers pyrénéens.

Le vignoble est divisé par une ligne est-ouest :

Au sud le sous-sol provient de sédimentations marines déposées avant et pendant la formation des Pyrénées.

Au nord des sols terriens : Poudingues de Jurançon, galets calcaires à graviers silicieux, mis en place pendant la formation des Pyrénées.

Les cépages du Jurançon:

Le Gros Manseng et le Petit Manseng composent 99 % de l’encépagement de l’aire du Jurançon.

Les autres cépages sont le Petit Courbu, le Gros Courbu, le Courbu, le Lauzet et le Camaralet.

Le Cabernet Franc, le Cabernet Sauvignon et le Tannat sont les trois cépages de l’appellation Béarn Rouge et Rosé.

Le Gros et le Petit Manseng sont des cépages spécifiques et locaux, bien adaptés aux conditions du climat ; ceps très hauts pour éviter les gelées du printemps et grains très résistants.

Le Gros Manseng constitue le cépage de base des Jurançon Secs et Jurançon moelleux jeunes.

Le Petit Manseng, cépage à petites baies et peau épaisse, très apte au passerillage, produit les grands moelleux de garde.

Les vendanges se déroulent de la fin septembre à la mi décembre.
Elles se pratiquent manuellement par tries successives.

La 1ère trie correspond à la récolte du Jurançon Sec (les baies sont à maturité aromatique)

LE PASSERILLAGE :
les baies de raisins se sont concentrées par évaporation

la 2ème et la 3ème trie correspondent à la récolte du Jurançon doux la saison avance, les raisins mûrissent au contact du vent du sud Foehn, de l’ensoleillement, et du contraste entre les températures fraîches de la nuit et les températures élevées de la journée

Mention datant du 10 Mai 1996.

Elles débutent cinq semaines après le ban des vendanges Jurançon doux, généralement vers le 10 novembre et se terminent à la mi-décembre.

Le viticulteur a été obligé de trier 2 ou 3 fois sa vendange afin d’obtenir un rendement de 12 Hl par Ha, il reste entre 8 et 10 grappes par pieds.

Les raisins Petit et Gros Manseng doivent présenter une richesse minimale de 272 g par litre équivalent à 16° d’Alcool.

CONSERVATION

Le millésime 2003 restera dans les mémoires comme l’année de la chaleur et de la sécheresse.

Sans eau, écrasées par le soleil, les vignes stressées fin août ont vu arriver la pluie début septembre et ont donné le meilleur d’elles mêmes pour nourrir leur raisins: le résultat est étonnant.

À DÉGUSTER ENTRE 12° – 14° selon le vieillissement.

C’est un apéritif de Grande Classe, il accompagnera merveilleusement le saumon fumé,

VINIFICATION
Le millésime 2003 restera dans les mémoires comme l’année de la chaleur et de la sécheresse.Sans eau, écrasées par le soleil, les vignes stressées fin août ont vu arriver la pluie début septembre et ont donné le meilleur d’elles mêmes pour nourrir leur raisins:le résultat est étonnant.

DÉGUSTATION

ROBE : Jaune clair aux reflets dorés.
NEZ :D’une grande finesse où se mêlent les fruits exotiques et les agrumes.
BOUCHE : Attaque ronde et explosive, vous aurez l’impression de déguster une salade de fruits.Finale très longue et fraîche avec un bon retour.

CONSERVATION
Vin à boire jeune dans les 2 années qui suivent la récolte) pour profiter de son fruité frais et croquant.

À DÉGUSTER ENTRE 8° – 10°, selon son vieillissement.
à l’apéritif où il accommode tous les toasts.

Vin de Graves

Vin de Graves

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VIN DE GRAVES – HISTOIRE

Les Graves prolongent le Médoc au sud, sur la rive gauche de la Garonne. Comme leur nom l’indique, les sols y sont graveleux, alors que ceux de la rive droite sont argilo-calcaires et argilo-sableux.

Les appellations sont :

L’AOC Graves : 2.100 ha, RB 50 hl/ha. Les deux tiers en rouge, le reste en blanc sec.

Graves Supérieures : désigne exclusivement des blancs moelleux et liquoreux. 550 ha, RB 50 hl/ha.

Pessac-Léognan, 500 ha, qui possèdent leur propre appellation depuis 1987, sont consacrés au rouge dans une proportion de 83%. RB 45 hl/ha en rouge, 48 en blanc. Un seul cru de cette région figurait parmi les Crus classés en 1855.

Un classement spécifique aux Graves a été établi par l’INAO en 1953 pour les rouges, complété en 1959 pour inclure les blancs. Malheureusement, il n’est pas révisable. Ce classement a promu 16 crus rouges et 8 crus blancs, leur attribuant la mention Cru Classé sans autre précision de hiérarchie. Tous relèvent désormais de l’appellation Pessac-Léognan.

Vin très bouqueté et de bonne garde. Plus corsé et nerveux que les vins du Médoc, dont il n’a pas la saveur moelleuse et délicatement fondue, il est à boire à partir de 5 ans, mais les grands millésimes des meilleurs crus peuvent être conservés 30 à 50 ans. En blanc sec, 760 ha ont donné 4 millions de bouteilles. On estime que 2,7 millions de bouteilles de blancs moelleux ont été produites par 500 ha, sous l’appellation Graves Supérieures.

Qu’ils soient secs ou moelleux, les blancs des Graves sont puissants et nerveux sans jamais être acides. Ils sont à boire en général entre 2 et 6 ans, mais vieillissent bien dans les bonnes années, jusqu’à 20 ans dans les meilleures années.

Berceau des vins de Bordeaux, cette vaste AOC s’est longtemps reposée sur son titre d’aînesse dans le Bordelais. La sédition de Pessac-Léognan va peut-être réveiller cette région.

Vin de Entre-deux-Mers

Vin de Entre-deux-Mers

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VIN DE ENTRE-DEUX-MERS – HISTOIRE

La région, entre Dordogne et Garonne, dessine un triangle dont les côtés mesurent 60 kilomètres, et la base 30. Ce plateau ondulé, entrecoupé de vallons, est truffé de vestiges historiques : les bastides, construites autour de places couvertes, qui ont gardé plus ou moins leurs remparts médiévaux. Elle affiche une vaste diversité de reliefs, d’expositions, et de terroirs : sables, argiles, graves, et terrains argilo-calcaires. La vigne y occupe 49.000 hectares qui n’ont droit pour la plupart, qu’aux appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieur.

Le nom de la région évoque le plus souvent -à juste titre- l’idée de vins blancs secs, et en effet l’Entre-Deux-Mers fournit 80% des blancs secs de Bordeaux, soit 110 millions de bouteilles.

Mais on y trouve aussi : Des rouges en appellation Bordeaux et Bordeaux Supérieur, Premières Côtes de Bordeaux, ou Graves de Vayres, selon l’endroit où ils sont produits; des rosés, des blancs moelleux 9 millions de bouteilles, et des effervescents blancs et rosés en appellation Crémant de Bordeaux. Si les cépages rouges sont ceux habituels de Bordeaux, merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc, les blancs secs sont fournis principalement par le sauvignon. Les blancs doux incorporent sémillon et muscadelle. Les vins rouges sont en général puissants, denses, aromatiques, avec une belle finesse pour ceux venant de vignobles dominant la Garonne.

Vin de Chinon

Vin de Chinon

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VIN DE CHINON – HISTOIRE

Le vin de CHINON communément appelé “BRETON” n’est pas originaire de la Touraine, ni de la Bretagne.

Son ancêtre le Vitis Biturica, à sans doute été apporté par les légionnaires Romains aux premiers siècles de notre histoire, à noter l’éloge de ce cépage par PLINE et COLUMELLE.

La Vigne Biturica, plant de qualité supportant le froid, la tempête et la pluie donnant un vin qui se garde longtemps et se bonifie au bout de quelques années.

Les Plantagenets Comtes d’Anjou le cultivaient déjà au 12ième siècle sous le nom de plant de Bordeaux. Ce plant appartenait à la famille des Carmenet, il a transité de Bordeaux à Nantes et remonté la Loire avec les mariniers Bretons de Nantes, transporteurs privilégiés des Vins de Loire et de Chinon qui ont contribués largement à diffuser ce nom de terroir du cépage Cabernet.

Ce bon vin Breton qui point ne croist en Bretagne, mais en bon Pays de Véron.

Citation de l’illustre écrivain local François Rabelais.

A noter le rôle important joué au XVè Siècle par un seigneur Le Breton, seigneur de Villandry, Savonnière, Villesavin, ambassadeur à ROME, secrétaire du roi François 1er au département des finances, Régisseur des travaux pour la construction de Chambord.

Il aurait fait planter de nombreuses vignes entre rivière de Vienne et Fleuve de Loire dans la région du Veron et sur la Roche Clermault.

La tradition locale aurait donc donné à ce cépage le nom de Breton, suite à toutes ses influences.

Texte de Jean Méré grand ménéstrel de la Confrérie .

VIN DE CHINON – UN PRESTIGIEUX VIGNOBLE

Situé près de Tours, Chinon est le berceau de Rabelais.
L’aire d’appellation Chinon s’étend sur près de 2 000 hectares, il est produit par plus de 200 vignerons.
Les vignes sont exposées sur différents terroirs : terrasses graveleuses (vin pouvant être bu dès sa jeunesse à Pâques) et coteaux argilo-siliceux ou argilo-calcaires (vin de garde, voire de très grande garde).

LE CABERNET FRANC, UN CEPAGE DE HAUTE EXPRESSION

Le Chinon est produit principalement avec un seul cépage :
le cabernet-franc, dit ” Breton ” (le cabernet-sauvignon est autorisé dans
une proportion de 10% d’encépagement). Il exprime des arômes de fruits
rouges et de violette.
Certains vins plus tanniques sont élevés en fûts de chêne afin d’affiner
leur expression.
On trouve aussi d’élégants rosés aux arômes primaires très fruités, vins de soif par excellence.
Quant au Chinon blanc, élaboré à partir du cépage chenin, il reste très minéral avec des arômes très floraux.

OU TROUVER LE CHINON ?

Ils se répartissent sur les deux rives de la Vienne entre 18 communes viticoles :

Anché, Avoine, Avon-les Roches, Beaumont-en-Véron, Chinon, Cravant-les-Coteaux, Crouzilles, Huismes, l’Ile Bouchard, Ligré, Marçay, Panzoult, Rivière, La Roche-Clermault, Saint-Benoit, Savigny-en-Véron, Sazilly, Tavant, Theneuil.

VIN DE CHINON – Littérature

Chaque année est coiffée d’une coquetterie tissée sur la trame du temps.

C’est certainement une des confidences les plus intimes que nous offre chaque année le vin .

C’est son vécu fait de chaud, de froid, de pluie, de vent, de peur de la gelée et de la grêle, qu’il nous raconte solidement assis sur son trône fait de sable d’argile, de calcaire, d’humus et d’eau.

Quelle chance pour une confrérie de pouvoir prétendre historiquement que Rabelais est des siens ! Celui dont on dit qu’ il est le plus grand auteur français, qui a fait sa fortune littéraire en cinq livres et qui se joue du savoir et rigole de l’ignorance, celui auquel La Fontaine, Molière et Céline, ces costauds des lettres françaises, ont tressé des lauriers, celui, enfin, que Cocteau a défini comme les grandes orgues d’une cathédrale pleine des grimaces du diable et de sourires des anges, cette étrange musique le désignant, chez les cerveaux à bourrelets, comme le canard boiteux des belles lettres, aurait très certainement parrainé la docte Confrérie des Bons Entonneurs qui porte son nom avec fierté, résolution et orthodoxie.

Certes, le grand homme est des siens. Au moins par la naissance. Ensuite, ces gentilshommes épicuriens officient, au principal, à l’épicentre du cosmos rabelaisien, ces fameuses Caves Painctes où l’auteur des horribles et espouventables faits et prouesses du très renommé Pantagruel, serait venu sacrifier au vin d’ici, meilleur que l’eau – delà et baptiser Chinon. On dit aussi de ces antres, comme disait Ronsard, qu’elles furent inspiratrices du Temple de la Dive Bouteille.

Quoi qu’il en soit, forte de ces certitudes et de ces suppositions qui font généralement que l’histoire se mélange à la tradition, la Confrérie des Bons Entonneurs est la seule, en France, qui puisse légitimement se prévaloir du maître.

Effectivement, quelle belle opportunité pour cette confrérie vineuse, un mot qui ne se décline pas avec vinasse, figurant parmi les deux ou trois plus illustres de France, que de s’inspirer de ce parfait humanisme, de ce philosophe de la simplicité qui fut médecin, théologien, astronome, poète, juriste, topographe, musicien, helléniste et latiniste, universel en un mot, et d’établir ses concepts sur l’oeuvre de cet écrivain fécond, de cette riche nature d’homme sensible et raffiné qui a tant marqué le goût français pour la bonne chère, le vin breton qu’on nomme Chinon, le gaudriole sans méchanceté, et dont le nom vénéré est synonyme d’esprit pétillant, audacieux et courageux, paillard autant que généreux, n’en déplaise au pisse-menu et aux vérolés très précieux.

Cet esprit rabelaisien est assurément une profession de foi et un idéal de vie, qualité d’homme et non pas comportement d’escholier attardé? Bien sûr , on vit Rabelais à Chinon comme on ne pourrait le faire en d’autres lieux.

Tout dans cette ville aimable et douce, estampille l’oeuvre du maître qui n’aurait probablement pu s’exprimer ailleurs, dans une autre atmosphère. Du vieux tuffeau craquelé à l’étrange lumière du Val, de la vigne dorée au vin à la senteur de violette, et du tonneau rondelet au ventre repu, c’est une façon d’être et de penser qui s’affirme en ce pays béni des dieux.

Dès lors, la philosophie rabelaisienne ne pouvait que s’y épanouir et donner sa sincérité à GrandGousier, son prodigieux entendement à Gargantua et sa tolérance généreuse à Pantagruel.

Le décor est planté, le bréviaire récité, le vin tiré, encore fallait-il proclamer le message bachique en Rabelaisie. Depuis 1961, la Confrérie des Bons Entonneurs a pris en charge sa mission essentielle : proclamer urbi et vertus éminentes du vin de Chinon. Elle est née le 8 juin de cette année ? là où le vin ne fut pas si mauvais. Trois jeunes viticulteurs, Pierre Couly, Louis Farou et Gatien Ferrand, se réunissaient à député André Voisin. Un vieux projet chinonais allait aboutir, la création d’une Confrérie.

Ses voisins, les chevaliers de la Chamtepleure, dont le grand Maître est Gaston Huet, la portèrent sur des fonds baptismaux où le Chinon et le Vouvray s’étaient substitués à l’eau bénite.

Le premier chapitre eut lieu le 30 septembre et l’écrivain Paul Guth fut l’un des intronisés par le Grand Maître de l’époque, Pierre Beauvilain.

Depuis, Les Chapitres des Bons Entonneurs Rabelaisiens sont probablement parmi les plus pittoresques et les plus orthodoxes de France. Dans les fameuses Caves Painctes, le cérémonial immuable ressemble, par l’esprit très particulier qui s’en dégage, à une grand’messe dite à François Rabelais.

Ce vieux François du XV° siècle, si imagine, si subtil et si nuancé, dans lequel s’expriment les hauts dignitaires de la Confrérie en accueillant les impétrants, donne toute sa puissance évocatrice et toute sa coloration linguistique à cette cérémonie théâtrale mais pleine de sens, grandiloquente mais de bon goût.

Messieurs les beuveurs, honorables dames et gentes demoiselles… “. Ainsi s’exprime le Grand Maître Pierre Couly ouvrant solennellement le chapitre, en ajoutant dans un langage qui se marie Bien avec le saumon brézé de Loire et les fourmaiges des boucqueries de Sainte – Maure et aultres estables :

Ce Xe jour de Corpus Christi 1999, la Confrérie des Bons Entonneurs Rabelaisiens déclare ouvert son Xe chapitre en ce vray pays de Rabelais qui le vit naistre et dit qu’avant l’extraordinaire repaissaille digne des grands gousiers, de bons amis beuveurs entreront en grandes pompes et honneurs comme chevaliers, après bonne et valable épreuve à dire et à voir, comme fust Gargantua en hon vin breton, qui ne croît en Bretagne mais en hon pays de Véron, Cravant, Panzoult, Ligré, Beaumont et austres lieux du pays de Chinon.

Et que bons chevaliers garderont santé par ce vin de taffetas qui chasse humeurs sales et lancinantes, tout à l’aise du corps et au profit des reins et enlève gravèle et aultres maladies de vessie…

Et qu’étant en décente tenue, ventre libre, gousier sec et esprit clair, les vaillantissimes candidats se présentent en ces lieux pour prendre engagement solennel… ”
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Gérad Depardieu en pleine intronisation !A travers le monde, la Confrérie qui, avec la trentaine, affiche la force de l’âge, peut s’enorgueillir d’avoir adoubé plus de 30 000 chevaliers, dont certains nous ont quitté.

Des centaines de personnages illustres, venus de la Rose des Vents, ont prêté serment solennel de glorifier le vin de Chinon.

Quelques noms célèbres : Catherine Sauvage, Line Renaud, Colette Renard, Kiki Caron, Marcel Achard, Jules Romains, Antoine Blondin, Alphonse Boudart, Mose, Alexandre Lagoya, Yves Coppens, Michel Simon, Michel Galabru, Marcel Carné, André Verschuren, Daniel Gélin, Gérard Depardieu, Jean Poiret, Claude Chabrol, Mario David, Philippe Bouvard, Ménie Grégoire, Ferniot, Pierre Bonte, Max Meynier, Marie-Laure Augry, Charles Bozon, Michel Jazy, Guimard, Alain Mimoun, Bernard Hinault, Maurice Bellonte, Fernand Andréani, recordman sur Concorde, Patrick Baudry, astronaute, Jacques Puisais, président international des oenologues, Raymond Oliver, Pierre Androuet, Pierre Troisgros, Charles Barrier, Paul Bocuse, Jean Bardet, Alain Senderens, Eiji Toyoda, de la firme Toyota, Pierre Salinger, Kandalov, directeur de Tupolev, Georges Jallerat, père de la Paulée des Vins de Loire, Alain Rabier etc.

La faculté prouvant sa confiance dans le divin breuvage est également largement représentée dans ce gotha rabelaisien, tels les professeurs Pourcelot, Cabrol et Maupas.

On doit d’ailleurs à ce dernier, qui a brillamment travaillé sur l’hépatite B, cette remarque:
De toutes mes recherches, le seul produit antiviral, trouvé a l’état naturel, est le vin, et le vin de Chinon en particulier…

Autre jugement, plus émotionnel mais tout aussi spontané, celui de Bernard Hinault : De toutes les cérémonies que j?ai vécues, c’est assurément celle des Bons Entonneurs Rabelaisiens qui m?a le plus conquis. Peut-être est-ce la seule qui m?ait vraiment ému tant le message qu’elle délivre est intelligent… ” La cape rouge des chevaliers vaut bien un maillot jaune!

Et les chapitres se succèdent, ponctuant les saisons et l’évolution de la vigne: la Saint-Vincent la Quinte-Essence la fleur, les Vendanges, sans oublier le chapitre de Diane et les chapitres célèbres hors de France, en terre oenologiquement infidèle.

Les qualités de c’ur étant aussi rabelaisiennes que celles de l’esprit, les Bons Entonneurs portent bien leur nom. Leurs aides aux sociétés caritatives et aux grandes causes humanitaires sont connues, que ce soit en direction de la Croix-Rouge, de la Fédération de Cardiologie, des dons d’organes, des handicapés, que vers le Tiers-Monde, comme la construction d’une classe au Burkina-Faso, etc.

On dit que le vin de Chinon est connu depuis la plus haute antiquité et, depuis ce temps reculé, son vignoble s’étend sur les deux rives de la Vienne, bien qu’il figure au générique des vins du Val de Loire, mais comme la Vienne se jette dans la Loire, il n’y a rien a redire à propos de cette double appartenance.

Sur la rive gauche, ce vignoble paisible comprend les communes de Chinon, Anché, Cinais, La Devinière louée soit-elle, l’Ile-Bouchard, Rivière, La Roche-Clermault, Sazilly, Ligré, et Tavant; et sur la rive droite : Avoine, Avon-les-Roches, Beaumont, Chinon, Cravant, Crouzilles, Huismes, Panzoult, et Savigny.

Au total 2 000 ha avec des sols variés qui vont du calcaire aux graves.

La plus grande partie 98% est plantée en cépage cabernet franc et le reste 2% en cabernet sauvignon.

Selon les années, ce sont entre 80 et 100 000 hl récoltés en Rabelaisie. Ce vin se boit jeune vin de Pâques quand il provient surtout des graviers sableux mais il peut vieillir si un certain nombre de paramètres sont respectés : provenance de sols argilo-calcaire, valeur du millésime, talent du vigneron et qualité de la cave.

Dans les deux cas, le Chinon reste un vin noble, équilibré, agréable à la bouche, joyeux à l’esprit et doux aux viscères, qui ressemble étrangement à la province qui le voit naître et grandir, cette Touraine, terre d’équilibre et de diversité qui a vu s’exprimer à la fois Descartes et Balzac, Rabelais et Bergson, chronologie et thématique à part.

Peut-être, comme l’a dit Jules Romains, que c’est un vin pour intellectuel. Mais fabrique, élaboré, devrait-on dire, par des vignerons, c’est surtout avant toutes choses le vin de l’âme plutôt que celui des neurones, le vin de la convivialité plus que celui des comptoirs solitaires, en un mot :

Le vin de la douceur de vivre.
Jean Chédaille Grand Reporter à la Nouvelle République du Centre – Ouest

Vin de Châteaumeillant

Vin de Châteaumeillant

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VIN DE CHATEAUMEILLANT – Confidentielle

Cette appellation confidentielle du Val de Loire s’étend sur seulement 80 hectares.

L’appellation produit des vins blancs (à base de Sauvignon), des vins rosés (Gamay, Pinot meunier, Pinot noir) et des vins rouges (Gamay, Pinot).

L’aire d’appellation de Châteaumeillantet est située sur 2 départements et 8 communes : Châteaumeillant, Saint-Maur, Reigny, Vesdun dans le Cher et Champillet, Urciers et Feusines dans l’Indre.

Les vins sont surtout connu pour son rosé, le ‘gris’, issu du pressurage immédiat de raisins de gamay.

Pays : France

Région : Vallée de la Loire

Décrêt : 1964

Superficie : 90 hectares

La réputation de Châteaumeillant s’est établie grâce à son célèbre “gris”, vin issu du pressurage immédiat des raisins de gamay

Châteaumeillant blanc: Sauvignon blanc

Châteaumeillant rouge: gamay noir à jus blanc, pinot gris, pinot noir

Châteaumeillant rosé souvent appelé “gris”: gamay noir à jus blanc, pinot

Ce vignoble de 90 hectares s’étend sur 8 communes et 2 départements: Châteaumeillant, Saint-Maur, Reigny, Vesdun dans le Cher, Champillet, Urciers et Feusines dans l’Indre.

Les vignes sont plantées sur des sols siliceux à dominante sableuse et sablo-argileuse.

L’encépagement est composé de gamay, pinot noir et pinot gris.

Le mariage entre Châteaumeillant et la vigne est une vieille histoire !

L’origine du vignoble se situe au VIème siècle puisque Grégoire de Tours le mentionne dans ses écrits …

Sept siècles plus tard, il est cité dans une charte de franchise …

Monsieur de la Chassaigne (1753-1797), administrateur du district de Tell le Grand, importe le “Petit Lyonnais”.

Vers 1830 apparaît le “Gamay Beaujolais” qui domine dans le vignoble actuel avec le “Pinot” …

1861 : Monsieur Meillet perfectionne ampélographie et oenologie.

1951 : le 5 mars, 1ère Foire aux Vins de Châteaumeillant, le début d’une belle aventure … 1964 : obtention de l’appellation VDQS

Trois temps forts dans l’année :

les vendanges qui sont l’aboutissement et la récompense de rudes efforts

la fête de Saint Vincent en janvier,

la Foire aux Vins durant le week-end de Pâques à laquelle sont associés tous les vins du centre.

C’est à cette occasion que la confrérie locale des Nectevins de Mediolanum intronise les personnalités.

Ce jour-là, le vin est présenté aux postulants dans les amphores gallo-romaines dont le sous-sol castelmeillantais est très riche.

Dégustation

Le Châteaumeillant rouge possède des arômes de fruits mûrs se fondent dans une bouche pleine finissant sur des notes légèrement poivrées.

Il accompagne merveilleusement les rôtis, les volailles, les gibiers et tous les fromages.

Associé aux sirops de mûre ou de cassis, il devient un très bon apéritif.

Le Châteaumeillant rosé dégage des arômes de fruits blancs pêche de vigne se fondent en des notes plus sucrées.

Frais et vifs au palais, ce sont des vins d’été à déguster à l’apéritif ou sur des grillades.

Quand les chefs de la région enivrent leurs plats au Châteaumeillant : Filet de carpe farcie au vin de Châteaumeillant par Jean Merilleau, Auberge du Moulin de Chameron

VIN DE CHATEAUMEILLANT – CUISINE TRADITIONNELLE

PAUPIETTE DE SOLE, MOUSSELINE D’ARTICHAUT SAUCE BARIGOULE

Recette pour 10 personnes

INGRÉDIENTS :

PAUPIETTE :
– Sole filets : 5 pièces,
– Merlan filets : 0.6 Kg,
– Blancs d’oeufs : 3 pièce,
– Crème : 0.5 L,
– Cresson : 0.5 Kg,
– Epinards : 0.5 Kg.

FUMET :
– Carottes : 0.15 Kg,
– Oignons : 0.08 Kg,
– Echalotes : 0.08 Kg,
– Bouquet garni : 1 pièce,
– Beurre : 0.08 Kg.

SAUCE :
– Beurre : 0.05 Kg,
– Artichauts : 4 pièces,
– Carottes : 0.4 Kg,
– Oignons : 0.2 Kg,
– Tomates : 0.25 Kg,
– Echalote : 0.10 Kg,
– Vin blanc : 0.2 L,
– Fumet : 0.8 L,
– Beurre : 0.1 Kg.

MOUSSELINE :
– Artichauts : 15 pièces,
– Citrons : 2 pièces,
– Beurre : 0.05 Kg,
– Sel fin QSP
– poivre : QSP,
– Crème liquide : 0.2 L,
– Beurre noisette : 0.2 Kg.

FINITION :
– Carottes : 0.5 kg,
– Poireaux : 0.5 Kg,
– Navets : 0.5 kg,

PROGRESSION :

PAUPIETTE :
Faire de la chlorophylle (cresson + épinards).

Habiller et fileter les soles.

Réaliser une farce mousseline, la colorer à la chlorophylle.

Monter les paupiettes dans un film.

FUMET :
Marquer un fumet avec les arêtes.

SAUCE :
Tourner les artichauts (afin de récupérer les fonds).

Tailler tous les légumes en brunoise (petits dés).

Faire étuver les légumes dans 0.05 Kg de beurre.

Déglacer ensuite au vin blanc, faire réduire à sec.

Mouiller avec le fumet.

Mener simultanément la cuisson des légumes et la réduction du fumet à 1/2 glace (le fumet doit se corser et devenir mi sirupeux).

Quand les légumes sont cuits, monter la sauce au beurre (incorporer des parcelles de beurre et l’émulsionner par petits mouvements).

Assaisonner

MOUSSELINE :
Tourner les fonds d’artichaut et les cuire sous vide.

Les égoutter et les mixer.

Passer au tamis et dessécher sur le feu avec un peu de beurre.

Crèmer légèrement et ajouter le beurre noisette.
Assaisonner .

FINITION :
Eplucher, laver et tailler tous les légumes en fine julienne.

Réserver et frire à l’envoi.

Recette proposée par M. et Mme Jean François TILLIER LA TOQUE D’ARGENT à BOURGES

LOTTE RÔTIE AU VIN ROUGE

Recette pour 8 personnes

Ingrédients:

– 1kg de lotte,
– arêtes de poisson,
– 1 oignon jaune,
– 3 échalotes grises,
– 2 carottes fanes,
– 1,5 litre de vin rouge de Châteaumeillant,
– 1/2 litre d’eau,
– 4 brins de thym,
– 200 grammess de beurre,
– 5 feuilles de laurier,
– 4 jeunes poireaux,
– 4 carottes fanes,
– 4 branches de pluches de cerfeuil,
– 15 grammes de sel fin de cuisine,
– 5 grammes de poivre noir en grains.

Progression:

Peler et laver les filets de lotte.

Les couper en gros morceaux, les mettre dans un plat au réfrigérateur.

Faire la sauce vin rouge.

Couper en morceaux les cartilages et les arêtes de poisson, les faire revenir dans une casserole avec un peu d’huile d’olive.

Mettre ensuite les légumes coupés en cubes.

Laisser bien suer le tout, puis ajouter le vin rouge et l’eau et laisser réduire au 3/4 tout doucement.

Finir la sauce : quand elle est bien réduite, la passer au chinois et la dégraisser, puis la remettre dans une casserole pour la faire bouillir et la monter au beurre.

L’assaisonner et ne plus la faire bouillir.

Tourner les carottes en forme de petit ballon de rugby, tailler les poireaux en sifflets en biseau.

Cuire ses légumes dans de l’eau bouillante salée.

Poêler vos morceaux de lotte à feu vif dans une poêle avec de l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés sur toutes les faces.

Dressage : Mettre les morceaux de lotte au fond du plat, puis recouvrir de sauce et disposer les légumes.

Parsemer de pluches de cerfeuil et servir très chaud.

Recette proposée par Jean Paul et Didier BESSON Restaurant LE PRIEURE à VIGNOUX SUR BARANGEON

SANDRE RÔTI SUR PEAU LENTILLES DU BERRY AU FOIE GRAS CARAMEL DE VANILLE ET LAURIER GRILLE

Recette pour 8 personnes

INGRÉDIENTS :

Sandre :
– 1.6 Kg de Beurre,
– Foie gras cru : 0.100 Kg,
– 4 Feuilles de laurier.

Lentilles :
– Poitrine fumée : 0.050 Kg,
– Oignons : 0.100 Kg
– Carottes : 0.100 Kg
– Blancs de poireau : 0.100 Kg,
– Céleri : 1 branche,
– Lentilles vertes du Berry : 0.300 Kg,
– Beurre,
– Fond blanc de volaille : 1 L.

Sauce :
– Sucre roux : 0.080 Kg,
– Gousse de vanille : 1 pièce,
– Jus de volaille : 0.5 L,
– Vinaigre de cidre : 0.100 Kg,
– Beurre : 0.08 Kg,

Progression :

Lever les filets et les découper

Cuire les lentilles et la garniture :

Faire suer la garniture préalablement préparée, ajouter la poitrine fumée + un bouquet garni et en même temps cuire les lentilles.

Mouiller à hauteur avec du fond de volaille, cuire à petit feu avec un couvercle.

Préparer la sauce :
Cuire le sucre roux à sec couleur caramel, déglacer au vinaigre de cidre, réduire et ajouter le fond de volaille, après réduction monter au beurre.

Cuire les pavés de sandre :
Saler et poivrer cuire côté peau, les retourner et mettre au four pendant 5 minutes, thermostat 6.

Présentation:

Poser au centre d’une assiette les lentilles égouttées avec quelques copeaux de foie gras, mettre autour des feuilles de laurier préalablement passé au grill.

Déposer le sandre côté chair sur les lentilles, cordon de caramel autour avec en décor des pluches de cerfeuil.

Recette proposée par Christian CHAUVEAU Restaurant LE JARDIN GOURMAND à BOURGES

BOUDIN DE CARPE DE BRENNE AU SANCERRE

Recette pour 4 personnes
INGRÉDIENTS :

– 1 Carpe de 1,2 kg,
– 2 blancs d’oeuf,
– 500 grammes de crème fraîche,
– sel,
– poivre,
– muscade,
– 1 bouteille de Sancerre rouge,
– 150 grammes d’ échalotes,
– 100 grammes de beurre.

Progression:

Lever les filets de Carpe, retirer la peau.

Broyer la chair de Carpe et passer au tamis.

Incorporer les blancs d’oeufs, la crème fraîche, ajouter le sel, le poivre, la muscade et réserver au frais.

Confectionner un fumet au vin rouge avec l’arête de Carpe, la moitié du Sancerre, l’échalote, cuire 30 min. et passer.

Réduire ce fumet obtenu , le reste du Sancerre, échalote ciselée finement et réduire à nouveau pour qu’ il reste un verre de jus.

Pendant cette réduction, confectionner les boudins de Carpe avec le papier film et pocher à l’eau frémissante 80°C, 15 minutes.

La réduction du jus étant finie, ajouter votre beurre en petits morceaux et dresser.

Sortir vos boudins de carpe du papier film et verser votre sauce au Sancerre dessus.

Accompagner d’une tombée d’épinards ou julienne de légumes.

Recette proposée par Jean-Michel HUARD Restaurant LE BOURBONNOUX à BOURGES

GALETTES DE TRUITE DE MER ET LOUP, BLINIS DE MAÏS, SAUCE AUX CHAMPIGNONS DES BOIS

Recette pour 4 personnes

Ingrédients:

Galettes :
– 0.250 Kg de filets de truite,
– 0.250 Kg de filets de loup,
– 1 oeuf,
– cerfeuil haché,
– ciboulette hachée,
– persil haché,
– chapelure :1 cuillère.
– sel,
– poivre.

Blinis :
– 12 cl de lait,
– 1/2 cuillère à café de levure chimique,
– 2 cuillères d’eau,
– 0.030 Kg de farine,
– 0.050 Kg de farine de sarrasin,
– 1 oeuf,
– 0.070 Kg de maïs en grains,
– sel.

Sauce :
– 0.020 Kg de champignons des bois séchés,
– 1 trait de Porto,
– 0.300 L de crème fraîche.

Progression:

Galettes :
Découper les filets en lanières, ajouter l’oeuf, la chapelure et les herbes, assaisonner puis mélanger.

Former ensuite des petites galettes épaisses.

Poêler au beurre chaud 1 minutes sur chaque face.

Blinis :
Dans un saladier, fouetter les ingrédients en les incorporant un par un et dans l’ordre énoncé.

Les cuire dans un peu d’huile et beurre en petites crêpes

Sauce :
réhydrater 1 heure les champignons dans de l’eau tiède.

Dans une casserole, suer au beurre les champignons avec un échalote ciselée, déglacer au Porto, verser la crème et laisser bouillir 1 minutes.

Accompagner ce plat d’un pouilly Fumé, Saint Véran, ou Riesling.

Recette proposée par Jean-Michel HUARD Restaurant LE BOURBONNOUX à BOURGES

FILET DE SANDRE CUIT A L’UNILATÉRAL, TIMBALE DE CHOU, POMMES ANNA ET BEURRE DE VIN ROUGE

Recette pour 6 personnes

Ingrédients:

– 6 filets de sandre de 0.150 Kg,
– Fumet vin rouge :
– Arêtes : 0.500 Kg,
– Beurre : 0.050 Kg,
– Échalote : 0.050 Kg,
– Carottes : 0.200 Kg,
– Oignon : 0.1 Kg,
– Vin rouge de qualité : 1 L,
– Bouquet garni : 1 pièce,
– Beurre : 0.1 Kg finition du beurre de vin rouge.

Sauce :
– Beurre : 0.025 Kg,
– Échalote : 0.05 Kg,
– Vin rouge : 0.100 L,

– Chou vert : 1/4 pièce,
– Poireaux : 0.100 Kg,
– Beurre : 0.150,
– Crème : 0.100 L,
– Pommes de terre BF 15 : 0.500 Kg

Progression:

Faire un fumet au vin rouge (suer les échalotes, carottes, oignons, ajouter les arêtes, compoter, mouiller avec le vin rouge, et le bouquet garni.

Cuire 20 minutes passer au chinois.

Le faire réduire jusqu’à 1/4 litre.

Refroidir et incorporer les 0.150 Kg de beurre pommade. mettre au froid.

Éplucher et tailler les BF 15 en fines rondelles.

Dresser dans des petites poêles en rosace et sauter au beurre clarifié.

Émincer le chou et le poireau, faire suer au beurre.

Incorporer la crème.

Tailler les carottes en bâtonnets, les cuire à l’anglaise, refroidir. En chemiser les timbales, les garnir avec la compotée chou et poireau.

Sauter les filets de sandre coté peau et finir sous un couvercle quelques secondes. Dégraisser.

Suer les échalotes ciselées avec une noix de beurre, déglacer avec 1 dl de vin rouge.

Réduire légèrement.

Incorporer le beurre de vin rouge et monter.

Dresser

Recette proposée par ÉRIC LARCHEVEQUE Restaurant LES BEAUX ARTS à BOURGES

FILET DE SANDRE, CRÈME DE LENTILLES VERTES DU BERRY

Recette pour 4 personnes

Ingrédients:

– 480 grammes de filet de sandre,
– 150 grammes de lentilles vertes du Berry cuites,
– 3 échalotes,
– 2 verres de Sancerre blanc,
– 40 cl de crème liquide,
– 1 L de fumet de poisson,
– beurre,
– sel pm,
– poivre pm,

Progression:

Faire pocher le sandre dans le fumet de poisson, le vin blanc et l’échalote ciselée.

Pendant ce temps, suer les échalotes sans coloration, ajouter les lentilles égouttées.

Laisser réduire et compoter légèrement.

Ajouter la crème et laisser réduire à nouveau jusqu’a l’obtention d’une sauce nappante.

Mixer par à coup afin qu’il reste quelques lentilles entières.

Assaisonner.

Dresser le sandre après l’ avoir égoutté puis napper de crème.

Recette proposée par Jean MERILLEAU Auberge du Moulin de CHAMERON à BANNEGON

FILETS DE SANDRE AU REUILLY ROUGE ET AUX LENTILLES VERTES DU BERRY

Recette pour 4 personnes

Ingrédients:

– Filets de sandre de 0.150 Kg : 4 pièces,
– Lentilles vertes du Berry 0.250 Kg
– Reuilly rouge : 1/2 bouteille,
– Échalote : 0.100 Kg,
– Beurre : 0.100 Kg,
– Poireaux : 0.200 Kg.

Progression :

Faire suer les poireaux et les échalotes dans 0.050 Kg de beurre.

Ajouter les lentilles et mouiller trois fois leur volume d’eau.

Porter à ébullition et laisser cuire à feu doux pendant 25 mn.

Faire pocher 5 mn le sandre dans le vin rouge et d’échalote. Décanter et faire réduire la cuisson au 3/4, monter la sauce au beurre.

Égoutter les lentilles et en dresser un cercle au milieu de l’assiette.

Mettre le sandre sur les lentilles, ajouter la sauce autour. Parsemer de ciboulette et de poireaux frits avant de servir

Recette proposée par Valérie et Philippe PERRICHON Restaurant LE SAINT JEAN (St Amand)

SAUMON FARCI AUX NOIX DE DUN SUR AURON

Recette pour 6 personnes

Ingrédients :

– Tranches de Saumon frais désarêtées : 12 pièces,
– Chair de saumon : 0.200 Kg,
– Oeuf : 1 pièce,
– Noix De Dun sur Auron décortiquées : 0.100 Kg,
– Crème liquide : 0.200 L,
– 5 grammes de Poivre noir en grains moulus,
– 15 grammes de sel fin de cuisine,
– muscade râpé,
– Noilly Prat : 5 cl.
– Vin blanc : 0.25 L
– Échalote : 0.05 Kg,
– Crème : 0.2 L,
– Poireaux : 0.350 Kg

Progression :

Faire la farce avec la chair de saumon, les noix, la crème liquide, l’oeuf, le Noilly Prat et l’assaisonnement. Mixer et rectifier l’assaisonnement.

Répartir la farce sur 6 tranches de saumon et recouvrir avec les 6 autres. Napper d’huile de noix et cuire au four pendant 6 minutes à 150 °C.

Faire réduire une échalote et le vin blanc à sec, ajouter la crème, le sel et le poivre. Ajouter 0.300 Kg de poireau en julienne (filaments).

Cuire 5 mn.

Dresser le saumon au centre de l’assiette et la sauce autour.

Recette proposée par Henri et Christian MORANGES La Croix d’Or à Saint Amand

ESCALOPINE DE SANDRE AU BEURRE DE MENTHE

Recette pour 4 personnes

Ingrédients :

– Escalopes de sandre 0.150 Kg ou 4 pièces,
– Menthe fraîche : 1 bouquet,
– Beurre : 0.200 Kg,
– Échalote : 0.050 Kg,
– Vin blanc sec : 0.100 L,
– Vinaigre blanc : 2 cl.
– 15 grammes de Sel fin de cuiisne,
– 5 grammes de poivre noir moulu.

Progression:

Beurre blanc :
Réunir dans une sauteuse, les échalotes ciselées, le vin blanc, le vinaigre.

Faire réduire doucement puis incorporer progressivement le beurre, pommade en petits morceaux au fouet.

Le mélange doit être homogène. Tenir au bain-marie.

Purée de menthe :
Blanchir les feuilles de menthe, les mixer ensuite avec un peu d’eau de cuisson, passer au tamis. Réserver. Incorporer la purée de menthe au beurre blanc.

Cuire les escalopines de sandre à la poêle antiadhésive ou à la vapeur, les dresser sur un fond de beurre blanc.

Décor, julienne de poivron rouge, fleuron en feuilletage.
Recette proposée par M. Mérilleau Jean Restaurant du moulin de Chameron à BANNEGON Semaine du goût 1998

FILET DE CARPE POCHÉE AU MENETOU, BRUNOISE DE LÉGUMES AUX ÉPICES.

Recette pour 10 personnes

Ingrédients:

– Filet de Carpe : 1.5 kg,
– Vin de Ménetou Salon Rouge 1 L,
– Carottes : 0.6 Kg,
– Poireaux : 1 Kg,
– Céleri : 0.6 Kg,
– Beurre : 0.4 Kg,
– Fumet de poisson : 1 L,
– Courgette : 0.8 Kg.

Progression:

-Tailler en brunoise 0.4 Kg de poireau , 0.4 kg de carotte et 0.4 Kg de céleri.

Récupérer le vert de courgette, les tailler en brunoise.

Faire cuire individuellement ces légumes à l’anglaise.

Rassembler ces légumes, assaisonner, ajouter les épices
badiane, cannelle et cinq épices et étuver au beurre.

Tailler 0.2 Kg de poireau en julienne. Faire frire.

Faire le fumet de poisson.

Flamber le vin de Ménetou à part.

Réunir le vin et le fumet.

Faire réduire à nouveau.

Monter au beurre.

Assaisonner.

Tailler les filets en escalopes de 0.15 Kg. Les faire sauter au beurre clarifié ou à l’huile d’olive.

Dressage :

Dans une grande assiette, déposer les brunoises au centre de l’assiette dans un cercle de 12 cm.

Poser le filet sur les brunoises et la sauce autour.

Décorer avec les poireaux et de la ciboulette ciselée.
Recette proposée par M. Philippe PERRICHON Restaurant Le Saint Jean à St Amand Semaine du goût 1998

BLANQUETTE DE SANDRE AUX NOIX

Recette pour 10 personnes

Ingrédients:

– Filet de sandre : 1.5 Kg,
– Carotte : 0.8 Kg,
– Échalote : 0.2 Kg,
– Poireaux : 1 Kg,
– Pomme de Terre Nicolas ou Charlotte : 1 Kg,
– Noix invalides : 1 kg,
– Fumet de poisson : 0.5 L,
– Crème liquide : 0.5 L,
– Vin blanc Menetou Salon ou Reuilly : 0.7 L,
– Beurre : 0.15 Kg,
– 4 brins de Cerfeuil,

Progression:

Détailler le filet de sandre sans la peau, faire 2 morceaux épais par personne, 0.15 Kg par personne.

Faire réduire de moitié les échalotes, le vin blanc, sel et poivre. Ajouter la crème et le fumet de poisson.

Arroser le poisson de cette préparation.

Pocher les filets très légèrement pendant 1 mn.

Retirer délicatement le jus dans une russe et faire réduire de moitié.

Faire une chapelure de noix et saupoudrer le sandre. Couvrir d’une feuille de cuisson et mettre en attente.

Étuver le blanc de poireaux taillé en julienne. Faire des carottes tournées et des pommes de terre à l’anglaise.

DRESSAGE :
Dans une assiette, dresser la julienne de poireaux, poser dessus les 2 morceaux de sandre.

Disposer les carottes et les pommes de terre.

Entourer avec un cordon de sauce.
Recette proposée par MM MORANGES Restaurant LA CROIX D’OR à SAINT-AMAND MONTROND

FILET DE SANDRE FUME FARCI AU FOIE GRAS, FLAN DE PERSIL AU BASILIC

Recette pour 10 personnes

Ingrédients:

Sandre:
– Sandre filet net : 1.8 kg.
– Gros sel : 0.5 kg,
– Foie gras cru : 0.5 kg,
– Crème liquide : 0.2 L,
– oeuf : 1 pièce,
– Échalote : 0.1 kg,
– Fumet de poisson : 1 L,
– Vin blanc sec : 0.2 L,
– sauce américaine : 1 L,
– Feuilletage : 0.4 Kg.

Flanc de persil au basilic:
– Persil simple : 0.5 Kg,
– Basilic : 1 botte,
– Oeuf : 2 pièce,
– Crème épaisse : 0.5 L.

PROGRESSION :
SANDRE :
Parer les filets de sandre, les recouvrir de gros sel. Réserver ainsi 1 heure au frais.

Rincer sans plier les filets.

Sécher au papier absorbant.

Stocker 1 nuit au frais.

Le fumer à froid 1 heure au bois de chêne.

Détailler 10 escalopes de 0.15 kg,réserver les parures.

Faire une farce mousseline avec les parures : Hacher finement le sandre 0.3 kg environ avec le sel fin et le poivre.

Ajouter 1 blanc d’oeuf et la crème liquide.

Émulsionner, corner et réserver au frais.

Au centre d’une escalope de sandre, déposer un morceau de foie gras de 0.05 kg.

l’entourer de farce et bien refermer l’escalope comme une paupiette. bloquer au froid.

Cuire les escalopes à court mouillement : Dans un plat beurré, parsemer les échalotes ciselées.

Déposer les escalopes, verser le vin blanc et le fumet (froids).

Les poissons ne doivent pas être totalement recouverts.

Recouvrir d’un papier sulfurisé beurré et porter à ébullition.

Finir la cuisson dans un four à 180 °C en fin de cuisson, décanter et récupérer le jus de cuisson (pour la sauce d’un autre poisson par exemple)

FLEURONS:
Détailler des fleurons ou petits croissants dans la pâte feuilletée, les dorer et les décorer. Les cuire.

FLANS DE PERSIL :
Laver et cuire le persil à l’anglaise, départ eau bouillante salée, refroidir dans de la glace et égoutter.

Mixer finement avec le basilic et passer au tamis.

Ajouter les oeufs battus et la crème épaisse. Assaisonner.

Emplir de petits moules beurrés et cuire au bain-marie à couvert au four au maximum 150 °C.

L’appareil à flan ne doit pas bouillir.

Laisser reposer 10 mn au chaud et démouler.

DRESSAGE :
Dans le bas de l’assiette, déposer l’escalope de sandre farcie, la napper le sauce américaine.

Démouler en haut de l’assiette le flan de persil. Mettre le fleuron. Décorer avec une belle pluche de cerfeuil.
Recette réalisée par les étudiants de 2 ème année BTS option B pour la semaine du goût 1999

GÂTEAU DE SAUMON AUX ENDIVES, ÉMULSION AUX ÉPICES DOUCES

Recette pour 8 personnes

INGRÉDIENTS :

GÂTEAU DE SAUMON :
Saumon entier :
– 2 kg. Beurre : 0.1 kg,
– Endives : 5 pièces,
– Échalotes : 0.1 kg,
– Citron : 1 pièce,
– Filet de hareng fumé : 0.2 kg.
– Tomate : 0.2 kg,
– Ciboulette : ¼ botte,
– Crème épaisse : 0.2 L oeuf jaune : 2 pièces.

ÉMULSION :
– Coques : 0.5 kg,
– Échalote : 0.1 kg,
– Vin blanc sec : 0.2 L,
– Lait de coco : 0.5 L,
– Curry, Curcuma, Cannelle, Safran,
– Beurre : 0.1 Kg

PROGRESSION :

GÂTEAU DE SAUMON :
Habiller, vider et fileter les saumons. Désarêter les filets et lever de fines escalopes. Réserver.

INTÉRIEUR :
Émincer finement les endives et ciseler les échalotes. Faire sauter les endives au beurre, citronner légèrement.

Ajouter une julienne de filet de harengs et des dés de tomate et crémer, réduire.

Lier aux jaunes d’oeufs et refroidir.

Ajouter la ciboulette hachée.

MONTAGE :
Chemiser un moule sans fond beurré avec les escalopes de saumon, garnir avec la fondue d’endives, operculer avec une escalope. Congeler légèrement.

CUISSON :
Rôtir au four polycuiseur ou pulsé à 190 °C, arroser de beurre. Démouler

ÉMULSION : Cuire les coques marinière, les décoquiller et filtrer le jus. Réduire légèrement le jus avec le lait de coco et les épices.

Émulsionner la sauce au blender (mixer plongeant) avec du beurre très froid.

DRESSAGE :
Démouler le gâteau au centre de l’assiette, verser un cordon de sauce autour.

Décor : cerfeuil et ciboulette. + feuille d’endive blanchie et séchée au dessus du fourneau.

Recette proposée par M. Mérilleau Jean Restaurant du moulin de Chameron à BANNEGON Semaine du goût 1999

VIN DE CHATEAUMEILLANT – SAVOIR ACHETER
Chateaumeillant

L’origine du vignoble se situe au Ve siècle.

Châteaumeillant fut le Meylan des Bituriges avec la vigne biturica, le Médiolanum de la carte de Peutinger, n’ud routier gallo-romain, véritable entrepôt d’amphores.

Grégoire de Tours mentionne le vignoble dès 582.
De 1220 à 1275 des chartes de franchises réglementent le bon vin, les corvées et le ban des vendanges.

Ce dernier existe toujours.

En 1773, on importe le plant lyonnais; en 1830, on généralise le Gamay beaujolais .

La réputation de Châteaumeillant s’est établie grâce à son célèbre gris, vin issu du pressurage immédiat des raisins de gamay.

Les qualités de ces vins seront reconnus en 1965 par un arrêté qui consacrera le vignoble VDQS :Vin Délimité de Qualité Supérieure.

L’aire d’appellation Châteaumeillant est basé sur 8 communes: Châteaumeillant, Reigny, St-Maur, Vesdun, dans le Cher, Champillet, Feusines, Néret, Urciers, dans l’Indre.

Le vignoble de Châteaumeillant est planté sur des terres siliceuses à dominante sableuse et sablo-argileuse d’origine éruptive.

AOVDQS reconnue par arrêté en 1965.

Surface: 60 hectares.

Production annuelle: 3500 hectolitres, la cave coopérative assurant la majorité de la production.

Cépages: Gamay noir à jus blanc, pinot noir, pinot gris

LES VINS Rosés:
Les rosés, dits gris, présentent un grain, une fraîcheur et un fruité originaux.

Fruits blancs et pêches de vigne se fondent en note plus sucrées.

Frais et vifs au palais, ce sont des vins d’été à déguster à l’apéritif ou sur des grillades.

LES VINS Rouges
Les rouges possèdent des arômes de fruits mûrs et une bouche pleine, pour finir en notes finement poivrées.

Viandes blanches et fromages sont ses meilleurs amis.

Ce vin est celui que l’on doit utiliser pour réaliser le kir berrichon composé de liqueur de mûres et de Chateaumeillant rouge.

Foire aux vins de Châteaumeillant Week-end de Pâques.

Les Nectevins de Mediolanum

Musée de l’amphore

Vin de Cahors

Vin de Cahors

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VIN DE CAHORS – dégustation

Quelques conseils pour l’apprécier :

Si le Cahors est jeune, il peut se boire légèrement frais.
S’il est grand et vieux il faut le décanter.

Alors il accompagnera merveilleusement les viandes rôties, le gibier, les fromages et les fruits rouges.

CONSERVER ET SERVIR LES VINS DE CAHORS :

Comme tous les vins, le cahors vieillit avec plus ou moins de bonheur selon son millésime et son terroir d’origine.

Les cahors produits sur les terrasses de la Vallée du Lot et de ses affluents, atteignent assez vite leur plénitude et se dégustent à partir de trois ans d’âge.

Ceux des Causses calcaires gagnent à vieillir au moins cinq années, afin de révéler leur velouté et extérioriser l’ensemble de leurs arômes.

Les meilleurs cahors peuvent être conservés plus de quinze ans en cave.

Il faut tout de même les décanter en les transvasant lentement dans une carafe avant de les déguster…

Le cahors peut se servir à une température entre 14°C, pour les vins jeunes accompagnant le foie gras, les charcuteries, les viandes en sauce, le fromage de Roquefort, et 16°C pour les vins vieux qui s’accordent à merveille avec la truffe, les champignons, les gibiers et les fromages du pays, cabécous et rocamadours.

VIN DE CAHORS – Quelques unes de nos sélections.

– Château Gautoul, vignoble de vin de Cahors AOC, à Puy-l’Evêque (Lot)
http://perso.wanadoo.fr/chateau.gautoul/

– Château Latuc, vignoble de Cahors
www.latuc.com

– Clos La Coutale, vignoble de vin de Cahors AOC, à Vire-sur-Lot (Lot)

http://pro.wanadoo.fr/philippe.bernede/
– Château Lagrézette vignoble de Cahors AOC à Caillac (Lot)
http://www.chateau-lagrezette.tm.fr/

– Clos Triguedina, vignoble de vin de Cahors AOC à Puy l’évêque (Lot)
http://www.clos-triguedina.com/

– Georges Vigouroux, vigneron quercynois (Lot)
http://www.g-vigouroux.fr/

– La vieille prune Distillerie Louis Roques (Souillac)
http://www.lavieilleprune.com/

– Musée du vin de Cahors et de la table lotoise (Le), à Cahors
http://www.lavieilleprune.com/

VIN DE CAHORS – HISTOIRE

Apprécié dès la plus haute antiquité, le vin de Cahors a acquis au fil du temps ses lettres de noblesse : vin de messe des Popes en Russie, notre liqueur de feu comme la nommait Clément Marot natif de Cahors, a tenu une place privilégiée dans l’histoire de France.

En 1971, le vin de Cahors cultivé sur les terrasses abritées de la vallée du Lot et sur les plateaux du causse devient Appellation d’Origine Contrôlée.

Cette qualité n’est pas le fruit du hasard. La sélection des cépages est rigoureuse et les contrôles opérés par les organisations professionnelles du vin de Cahors sont sévères.

Rubis sombre, le Cahors exale des parfums de fruits rouges, avec parfois de la réglisse.

Il est gras, tonique,charpenté, ample en bouche et au vieillissement il développe des arômes fins et complexes.

Les cépages
L’aire de production est volontairement limitée et s’étend sur 5 500 hectares.

Pas de grand vin sans un bon cépage, le Vin de Cahors est ainsi composé, d’Auxerrois, le Cot noir qui apporte ce goût tannique tant apprécié, lui donne sa couleur rouge sombre et toutes ses qualités de vieillissement.

Le complément peut se faire soit en Merlot, qui confère au vin sa rondeur, soit en Tannât qui augmente les qualités propres de l’Auxerrois.

Le Malbec ou l’auxerrois ou le cot noir. Présentation de ce cépage rouge original.

Il est de couleur noir et est d’Origine du Sud-Ouest.

Le cépage malbec est un cépage précoce qui donne des vins colorés, tanniques, aptes au vieillissement. Les vinifications en rosé donnent également de bons résultats.

A Cahors, il prend le nom d´Auxerrois et à Bordeaux de Malbec.

Il est aujourd´hui très planté en Argentine, où son état de maturité permet de produire des vins à grand potentiel.

Autres noms pour ce cépage : grifforin, vesparol, gros noir, pressac à Saint-Emilion, prolongeau.

Ce cépage est aujourd’hui planté que quelques 6 000 hectares en France, même s’il a beaucoup régressé depuis les années 1950.

Le premier producteur mondial de Malbec est l’Argentine, avec un peu plus de 10 000 hectares, suivi par la France puis le Chili avec 1 000 hectares.

Au total, ce sont 18 000 hectares de malbec plantés dans le monde.

Vin de Bourgueil

Vin de Bourgueil

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VIN DE BOURGUEIL – Vignoble

Situé en plein coeur du Val de Loire, le vignoble Bourgueillois étend son emprise sur 1300 hectares.

Les sols sont constitués de ” tufs ” – de nature argilo-calcaire ? ou de sable et de cailloux (appelés localement ” graves “).

l’aire d’appellation de Bourgueil couvre les communes de : Restigné, Benais, Ingrandes de Touraine, Saint-Patrice, Chouzé-sur-Loire, La Chapelle-sur-Loire et Bourgueil.

Lexique aromatique:

Floral : rose, pivoine, violette,
fruité : cerise griotte, framboise, groseille, cassis, pruneau,
épices : poivre, réglisse, noix,

Comme une étoffe de soie pourpre de rose et de lilas, faite pour parer les rois, Bourgueil comme au sortir du bois offre son coeur à Dame Loire, omniprésent toujours grand.

Histoire

La culture de la vigne dans cette région remonte sans doute à l’époque romaine. Mais c’est à l’abbaye de Bourgueil, fondée à la fin du premier millénaire, que se développa véritablement le vignoble.

Les moines bénédictins savaient faire apprécier à leurs hôtes la finesse et le bouquet de leurs vins.

En 1089, l’abbé Baudry, prieur de l’abbaye louait les charmes de son monastère? et du vin qu’il y récoltait.

Chaque année, il invitait ses amis à venir boire le vin qu’il avait en abondance : Si j?ai un bon vin en réserve, je vous le donnerai.

En 1152, le cépage Breton Cabernet Franc fit son apparition grâce à l’union politique de l’Anjou et de l’Aquitaine.

Au fil des siècles, le vignoble se développa autour de l’abbaye et inspira les poètes. Le vin de Bourgueil et son amour pour Marie Dupin, fille du seigneur de Vaux, inspira à Ronsard ces quelques vers :

Verson ces roses près de ce vin
Près de ce vin verson ces roses
Et boivon à l’autre afin
Qu’au c’ur nos tristesses encloses
Prennent en boivant quelque fin. ”

Aujourd’hui, le vignoble de Bourgueil est cultivé avec des équipements modernes, mais dans le respect des traditions séculaires.

VIN DE BOURGUEIL – rouge et rosé

En rouge:
Les vins de graviers :

Ils sont agréables dès leur premières années.
Souples et fruités, ce sont des vins qui atteignent rapidement leur maturité.

Température de service : 14°C.
Ils se marient idéalement aux viandes blanches et aux rôtis.

Les vins de tuffeau :
Corsés et tanniques, ces vins peuvent ce conserver de longues années.

Plus charpentées que les vins de graviers, les cuvées élaborées à partir de vignes reposant sur le tuffeau méritent de se reposer quelques années avant d’être dégustées.

Température de service : 17°C

Ils accompagnent avantageusement les viandes rouges en sauce et le gibier.

Quelque soit leur âge, vins de graviers et vins de tufs s’expriment parfaitement sur les fromages, et particulièrement sur le Sainte-Maure-de-Touraine, une autre appellation d’origine, mais en fromage de chèvre cette fois-ci.

En rosé:
Température de service : 10°C
Les vins de rosé de Bourgueil, assez rares, s’acoquinent merveilleusement des charcuteries et des grillades.

VIN DE BOURGUEIL – AOC

A.O.C BOURGUEIL, classée depuis 1937 : 1300 hectares de vignes en production, récolte moyenne 60 à 70 000 hectolitres.

Cépage: Cabernet franc

Derniers grands millésimes: 2003 – 1997 – 1996 – 1990 – 1989

Temps de garde :

– De 2 à 5 ans pour les vins de graviers
– De 3 à 10 ans pour les vins de coteaux

Température de service: Servir chambré soit 16 à 17°C

Plats en accompagnement: Charcuterie, volailles pour les vins jeunes, viandes en sauce et plateau de fromages pour les vins plus corsés, plus vieux.

On trouve sur l’AOC Bourgueil, deux variantes de terroir, donc deux nuances de vins:

Sur la terrasse de graviers:
On obtient des vins plus fruités, plus parfumés, plus légers, intéressants dès leur jeunesse et pouvant vieillir de 2 à 5 ans.

Ils peuvent être servis légèrement frais. Ce sont les vins de printemps.

Sur les coteaux argilo-calcaires ou tuffs:

On obtient des vins aux tannins plus présents, avec une bonne charpente, méritant de vieillir 1 ou 2 ans pour commencer à s’épanouir et pouvant donner de très belles bouteilles au bout de 10 ou 15 ans, voir plus pour les grands millésimes.

Ce sont les Vins de garde.

Bourgueil est un terroir de vin rouge.

Il est semblable au Chinon. Vous devez être un expert afin de distinguer les deux.

C’est parce que Bourgueil et Chinon partagent les mêmes spécificités du terroir, l’histoire et les traditions vinicoles.

Cependant, il semble que certains vins de Bourgueil maturent plus longtemps que leurs voisins de Chinon.

Surtout ceux qui viennent du sud de l’appellation et appelés les vins de cÔtes.

Bourgueil est souvent comparé aux vins du Médoc à Bordeaux. Les cépages Cabernet sont utilisés pour produire ces deux vins.

Information sur le vin de Bourgueil:
Appellation:

Appellation Bourgueil Controlée
Appellation Saint Nicolas de Bourgueil Controlée

Situation:
Ouest de la ville de Tours, et Est de Saumur.

Lieu: Bourgueil, Saint Nicolas de Bourgueil et Restigné, Benais, Ingrandes de Touraine.

Sol: CalcairE, Sable, Graviers.

Superficie: 1,200 ha.

Production: 9 million de bouteilles.

Cépages: Cabernet Franc ou Petit Breton.

Type de vin: Vin rouge fruité.

Rosé sec moins de 5% de la production.

Age: Bourgueil: 3 à 10 ans

Saint Nicolas de Bourgueil: 2 à 5 ans.

Millésimes: recommandés 2003, 199.7

Arômes: Fruits rouges, Cassis, Poivron vert.

Déguster avec: Avec une entrée

Fromage:
– Port Salut
– Reblochon
– Saint Nectaire
– Valencay
– Gouda

Vin de Bordeaux

Vin de Bordeaux

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VIN DE BORDEAUX – HISTOIRE

Le vignoble de Bordeaux est en partie ancien, et en partie récent. On sait peu de choses des vignobles antiques girondins, sinon que c’est sous les règnes de César er de Néron que les Bordelais commencèrent à planter la vigne et à exporter leur vin. Les seuls écrits sont ceux d’Ausone au 4e siècle, et ceux de Sidoine Apollinaire un siècle plus tard. Par Ausone, nous connaissons “les coteaux couverts de vignes et de feuillage qui se reflètent dans la blonde Garonne”, sous un “ciel doux et clément, où la terre toujours arrosée est bonne et féconde, où le printemps est long et l’hiver est bref”. Nous apprenons aussi que le vignoble est blanc et qu’il produit un vin réputé jusqu’à Rome.

Sidoine Apollinaire nous montre les coteaux de Burgus (Bourg) entièrement consacrés à la culture de la vigne.
Puis ce furent les siècles noirs des invasions barbares, le chaos…

Au 12e siècle, au temps d’Henri Plantagenet et d’Aliénor d’Aquitaine, le vignoble se développe sous l’influence du marché anglais, pour échapper à la dépendance du Narbonnais. 25.000 hectares sont plantés (mais pas dans le Médoc) pour satisfaire la demande à l’exportation, l’Aquitaine étant alors le cellier de l’Angleterre.

On y fait le claret, un rosé par mélange de cépages, avec macération courte,
ce qui donne un primeur à boire avant juin. En 1206, Jean-Sans-Terre exempte les bourgeois de Bordeaux de toute coutume sur les vins et les marchandises.

Les 36 Actes du Grand Privilège consacrent l’omnipotence de la Jurade, qui
apprécie le mûrissement du raisin afin de décider le ban des vendanges.
L’exportation des vins de Bordeaux passe par un maximum en 1308-1309 :
900.000 hectolitres. C’est à peu près à cette époque que l’on prend
l’habitude de jauger les navires d’après leur capacité en tonneaux bordelais
(1 tonneau contient environ 900 litres).

A partir du 16e siècle, le vignoble évolue sous l’influence des Flamands. Ceux-ci -agronomes déjà experts en matière de bière, gin, genièvre- développent la production des vins blancs doux naturels et des “black wines”, afin d’avoir des vins de bonne conservation.
C’est encore au 16e siècle qu’apparaissent les premiers oenologues du monde : la famille de Pontac, propriétaire du Haut-Brion, ouvre des restaurants à Londres pour écouler leur précieux liquide. D’autres familles suivent rapidement : Yquem, Ségur, etc.

Ce n’est qu’au 17e siècle que le Médoc trouve la vocation que nous lui connaissons. La famille Bourdieu apporte des améliorations sensibles à la culture de la vigne (le bourdieu désigne une vigne en rangs palissés).
Le vieillissement existait déjà, mais il se généralise, et les chais font leur apparition.
C’est aussi au 17e que sont créées les Chambres de Commerce et d’Agriculture, et l’Académie des Sciences et des Arts.

Jusqu’au milieu du 18e, le vin était vendu “en cercles”, mais des négociants londoniens commencent à élever eux-mêmes des vins qu’ils vendent en bouteilles cachetées. C’est alors que l’industrie du verre connait un essor considérable, et le vin va désormais être exporté en bouteille. Au 18e encore, les Hollandais assèchent les marécages du nord du Médoc et assainissent la presqu’île; toutes les conditions sont alors réunies pour permettre l’essor du Médoc tel que nous le connaissons.
En 1797, Château Lafite inaugure le vieillissement du vin en bouteille, mais il faudra attendre encore un siècle avant que la mise en bouteilles se développe sur une grande échelle.

Le Libournais, relativement éloigné de Bordeaux, restait à l’écart de ce mouvement et stagnait par la faute d’une aristocratie pauvre et timorée. Le développement du chemin de fer, à partir de 1860, lui permit de sortir enfin de son isolement. Peu après, précédée par plusieurs attaques de mildiou, la crise phylloxérique allait éclater…

Pour en savoir davantage sur l’histoire viticole de 1750 à 1950, on visitera avec intérêt le Musée d’Aquitaine, Cours Pasteur, à Bordeaux.

Aujourd’hui, Bordeaux est synonyme de vin pour le monde entier. Rien ne se passe à Bordeaux qui n’ait de rapport direct ou indirect avec le vin. Le vin qui contribue à faire de Bordeaux un haut lieu de l’art de vivre, en droite ligne de celui célébré par Ausone voici seize siècles.

Le vignoble de Bordeaux s’étend sur 107.000 hectares plantés, dont 101.000 en AOC, c’est à dire presque deux fois la superficie du vignoble australien, autant que le vignoble allemand ou que celui d’Afrique du sud. Sa production ne représente cependant que 2% du vin fait dans le monde. Elle est due à 13.000 vignerons, dont 5.000 associés en coopératives. Le tiers de la production vient de domaines de 25 hectares et plus. Notons que 5.000 domaines seulement ont le droit de s’intituler Châteaux.
En 1989, la production était de 5,2 millions d’hectolitres, dont 4,7 en AOC (3,4 en AOC rouge).

Vin de Blaye

Vin de Blaye

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VIN DE BLAYE – HISTOIRE

Le Blayais a produit du rouge et du blanc dans des proportions qui ont beaucoup varié au cours de son histoire. Aujourd’hui, 4.100 ha plantés fournissent en moyenne 22 millions de bouteilles en rouge, 5 millions en blanc. La constitution moyenne des rouges est de 60% en merlot, 25% en cabernets, et 15% en malbec.

Les blancs peuvent être faits de sauvignon, sémillon, muscadelle, et colombard. Contrairement à ce qui se passe en Bordeaux générique, le sauvignon est beaucoup plus répandu que le sémillon; et le colombard est beaucoup plus répandu que dans le reste du Bordelais, aussi le Blayais distille-t-il un peu de Fine de Bordeaux.

L’appellation Côtes de Blaye désigne des blancs secs, alors que les appellations Premières Côtes de Blaye et Blayais qui n’est guère employée désignent des rouges et des blancs.

Les Premières Côtes de Blaye ont fait de gros progrès, ces vingt dernières années, et méritent indiscutablement mieux que leur réputation. Ce sont en tout cas, pour leur prix, d’excellents achats.

La nouvelle appellation Blaye répond à l’exigence de qualité accrue visée par les vignerons du Blayais. Elle impose une densité de plantation de 6.000 pieds à l’hectare, un rendement limité à 51hl/ha, et un élevage de dix-huit mois au terme desquels le vin subit une dégustation d’agrément.

Vin d’Anjou

Vin d'Anjou

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VIN D’ANJOU – les cépages

Vin rouge – AOC – Cépages: cabernet franc, cabernet sauvignon
Accompagne : Viandes et gibiers
– dégustation : 14°C à 17°C

Vin rosé – Cépages: cabernet franc, caberbet sauvignon
Accompagne : Charcuterie, viandes blanches
– dégustation : 10°C à 12°C

Vin blanc sec, demi-sec, moelleux – Cépages: chenin, chardonnay, sauvignon
Accompagne : Poissons et charcuterie
– dégustation 10°C à 12°C

Anjou – Gamay
Vin rouge AOC – Cépage unique : gamay noir
Accompagne : charcuterie
– dégustation : 12°C à 14°C

Anjou – village
Vin rouge – Cépage unique: gamay noir
Accompagne : Viandes et gibiers
– dégustation : 14°C à 16°C

Anjou – coteaux de la Loire
Couleur avec reflets verts. AOC
Vin blanc demi-sec – Cépage : chenin
Accompagne : Poissons et entrées chaudes
– dégustation : 10°C à 12°C

Bonnezeaux
AOC
Vin blanc liquoreux – Cépage unique : chenin
Accompagne : Foie gras, desserts
Température de dégustation : 10°C

Cabernet d’Anjou
(Parfois en apéritif après quelques années)
Vin rosé demi-sec AOC – Cépages: cabernet franc, cabernet sauvignon
Accompagne : Entrées et desserts pas trop sucrés
– dégustation : 10°C à 12°C

Cabernet de Saumur
Vin fin et élaboré. AOC
Vin rosé – Cépage: cabernet
Accompagne : Grillades et entrées
– dégustation : 12°C à 10°C

Coteaux de l’Aubance
Vin rouge AOC – Cépage : cabernet
Accompagne : Viandes et fromages
– dégustation : 14°C à 16°C

Vin blanc moelleux AOC – Cépage : chenin
Accompagne : Foie gras, apéritif
– dégustation : 10°C

Coteaux du Layon
Fort potentiel de vieillissement
AOC – Vin blanc demi -sec, moelleux, liquoreux – Cépage : chenin
Accompagne : Foie gras, apéritif, desserts
– dégustation : 10°C

Coteaux de Saumur
AOC – Vin blanc liquoreux – Cépage unique: chenin
Accompagne : Apéritif et desserts
– dégustation : 10°C

Quart de Chaume
Bonne aptitude au vieillissement.
AOC – Vin blanc moelleux – Cépage unique: chenin
Accompagne : Foie gras, desserts
– dégustation 10°C

Rosé d’Anjou
Vin rosé léger, dit le “rouget”.
AOC – Vin rosé demi-sec – Cépage : grolleau
Accompagne : Grillades, entrées
– dégustation : 10°C à 12°C

Vin rouge
Cépages: cabernet franc – Accompagne : Viandes et fromages
– dégustation : 14°C à 16°C

Vin blanc sec
Cépages : sauvignon, chenin
Accompagne : Poissons et charcuterie
– dégustation : 10°C à 12°C

Vin blanc mousseux
Cépages : sauvignon, chenin
Accompagne : Apéritif, desserts
– dégustation : 8°C

Saumur – Champigny
AOC Vin rouge
Cépage: cabernet franc
Accompagne : Viandes, écrevisses et fromages
– dégustation 13°C à 16°C

Savennières Roche-aux-Moines

Savennières Coulée-de-Serrant
l’égale des plus grands crus de France.
AOC Vin blanc moelleux – Cépage unique: chenin
Accompagne : Foie gras et desserts aux fruits
– dégustation 10°C

VIN D’ANJOU – Le vignoble

Les vignes d’Anjou se trouvent autour de la ville d’Angers. Les vins d’Anjou étaient très populaires dès le 6ème siècle.

Durant les 13ème et 14ème siècles, Anjou était l’un des vins les plus populaires en Angleterre, et même en Hollande ou Belgique.

Aujourd’hui Anjou est fameux pour son Rosé d’Anjou. Le rosé représente la moitié de la production en Anjou. Nous devons aussi recommander le vin blanc d’Anjou.

De nouvelles techniques et le vieillissement en barrique de chêne ont contribué à l’amélioration du vin. Le vin rouge d’Anjou mérite également un note spéciale.

Appellation:

Appellation Anjou Rouge Controlée
Appellation Anjou Gamay Controlée
Appellation Anjou Villages Controlée
Appellation Cabernet d’Anjou Controlée
Appellation Rosé d’Anjou Controlée
Appellation Anjou Blanc Controlée
Appellation Anjou Mousseux Controlée

Situation: Sur le département de Maine et Loire, à l’ouest de la Touraine.

Lieu: Beaulieu sur Layon, Thouarcé, Martigné Briand, Saint Lambert du Lattay, La Pommeraye, Faye d’Anjou, Rochefort sur Loire, Rablay sur Layon, Brissac Quincé

Sol: Divers

Superficie: 9,000 ha

Production: 55 million de bouteilles

Cépages:
Rosé et rouge: Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Grolleau

Blanc: Chenin blanc, Sauvignon, Chardonnay

Type de vin:
– Rosé léger
– Vin blanc sec
– Vin rouge léger ou medium

Age:
– Rouge: 2 à 6 ans
– Blanc: 1 à 3 ans
– Rosé: maintenant et jusqu’à 2 ans

Millésimes: recommandés 2003, 1997

Arômes: Rouge: Cassis et fruits noirs, Fruits rouges

Blanc: Fleurs blanches, Abricot

Déguster avec:

– Rouge: Viande rouge

– Blanc: Poisson

– Rosé: Viande froide

Fromage:

– Blanc: Chabichou du Poitou

– Rouge: camembert, Crottin de Chavignol

ANJOU

La vallée de la Loire en Anjou n’aurait pas cette élégance sans les couleurs des vignes pour parer sa chevelure.

Le vignoble d’Anjou-Saumur longe le fleuve d’est en ouest et s’étire sur sa rive sud autour de 2 rivières : le Layon et l’Aubance.

Avec 20 000 hectares, c’est le plus étendu du Val de Loire.
Formant une mosaïque de terroirs, 28 appellations se côtoient en toute complicité. 2 cépages dominent : le chenin pour les blancs, Coteaux du Layon, Bonnezeaux et Quarts de Chaume, Coteaux de l’Aubance, Savennières’

le cabernet pour les rouges, Anjou, Saumur, Saumur-Champigny et pour les rosés, Cabernet d’Anjou, Rosé de Loire et Rosé d’Anjou. Les terrains sont essentiellement schisteux et argilo-calcaires.

Vins de cérémonie, vins de fête, certains de longue garde, d’autres à boire frais sous les tonnelles, les Anjou et Saumur accompagnent toutes les envies.

Autour d’un bon verre, les langues se délient, les esprits s’apaisent, et l’on ne parle pas seulement du vin, on partage une culture.
St-Aubin-de-Luigné, J-P. Guyonneau

La route touristique du vignoble offre 170 km d’une promenade rythmée au c’ur des paysages viticoles, tantôt dominant le fleuve comme sur la corniche angevine, tantôt s’en éloignant pour parcourir des coteaux parfois abrupts, traverser de pittoresques villages vignerons et embrasser les vignes à perte de vue.

Une belle opportunité pour découvrir la richesse du patrimoine angevin.

La découverte du vignoble est indissociable du plaisir de rencontrer le vigneron dans l’antre où il est le mieux à même de parler de son travail : sa cave.

Au fil des dégustations, les questions sur l’art du vin trouvent des réponses où l’on sent tant l’expérience des générations que la recherche personnelle, voire l’approche toute scientifique du terroir.

Les maisons de Saumur élaborent leurs vins effervescents dans de grandes galeries souterraines de plusieurs kilomètres au c’ur du tuffeau.

Toutes les étapes de ce travail patient sont détaillées au cours des visites où, sous la fraîcheur de la voûte calcaire, l’excellence du Saumur brut se révèle à l’occasion de pétillantes dégustations.

Pousser la porte d’un vigneron, découvrir un site, randonner sur les chemins, mais aussi faire la fête?

Pour mêler distraction, ?nologie et gastronomie, une quinzaine de fêtes s’offrent à vous.

Du sage folklore traditionnel à l’événement culturel, en passant par de subtiles associations du divin nectar à diverses formes de l’art, le vignoble angevin est une inépuisable source de plaisirs.

A Saint-Lambert-du-Lattay , on ne manquera pas de visiter le musée de la vigne et du vin pour une découverte à la fois technique et ludique qui intéressera grands et petits.

Pour le conseil, la dégustation et même les achats, l’interprofession viticole gère 2 Maisons des vins, qui sauront vous accueillir, à Angers et à Saumur.

Vous obtiendrez également de bons conseils auprès des offices de tourisme, particulièrement ceux du Puy-Notre-Dame et de Brissac qui proposent des visites accompagnées et des randonnées commentées, ou encore à Chalonnes où vignoble et coteau peuvent être découverts à partir d’un petit train touristique.
J-P. Guyonneau

Pour quelques degrés de plus, l’Anjou compte deux distilleries majeures ouvertes au public : Cointreau aux portes d’Angers et Combier à Saumur.

Mondialement connue, la première distille, depuis 1849, sa célèbre liqueur aux oranges douces et amères. Dans la salle des alambics aux couleurs flamboyantes s’élabore le Cointreau aux arômes subtils.

La seconde montre une fabrication traditionnelle : Combier est la plus ancienne distillerie du Val de Loire en activité.

Autre maison angevine bien connue, la distillerie Giffard, avec ses nombreux sirops et liqueurs dont la réputée menthe pastille.

Un dernier conseil ? Sur le terrain, en passant, entrez dans un jeu de boule de fort, typique de l’Anjou’

VIN D’ANJOU – Rouges, rosés et blancs

LES VINS ROUGES

L’Anjou-Gamay
C’est un vin rond, fruité, souple, avec des arômes de groseille. Depuis 1986, une partie est vinifié en primeur, ce qui en fait un vin frais, aromatique et très agréable.

L’Anjou
C’est un vin léger, fruité, de couleur rubis, avec des arômes végétaux. Il développe des notes de fruits rouges, souvent épicées, et se caractérise en bouche par sa fraîcheur et la finesse de son tanin.

L’Anjou- Villages
C’est un vin avec des arômes complexes, de type fruits noirs et sous-bois. Sa couleur est d’un rouge profond, il est charpenté, aux tanins soyeux, apte au vieillissement.

Le Saumur
C’est un vin à l’arôme à dominante de fruits rouges, frais et agréable, à consommer dans les 5 ans.

Le Saumur-Champigny
C’est un vin charmeur qui peut être bu jeune, sur son «fruit», et possède une excellente aptitude à la garde. Il développe des arômes complexes de fruits rouges, et en vieillissant des arômes épicés et empyreumatiques. Il se caractérise par une robe pourpre aux éclats rubis.

LES VINS BLANCS DE MOUSSE

L’Anjou Mousseux
Les vins ayant droit à l’appellation mousseux peuvent être produits sur l’ensemble de l’aire d’appellation Anjou. Ils sont élaborés selon la méthode traditionnelle qui implique une seconde fermentation en bouteilles.

Le Saumur Mousseux
Les Saumur vinifiés selon la méthode traditionnelle en blanc et parfois en rosé sont fins légers et aromatiques (notes de fruits blancs), bruts et parfois demi-secs.

Le Crémant de Loire
Blanc ou rosé, sa mousse est fine, et les arômes sont délicats variant selon les terroirs.

LES VINS ROSÉS

Le Rosé d’Anjou
C’est un vin frais et léger aux arômes fruités, à la robe saumon ou cerise

Le Cabernet d’Anjou
C’est un vin demi-sec qui prend une nuance plus soutenue en vieillissant, il développe des arômes de framboise.

Le Cabernet de Saumur
C’est un vin sec, frais et aux arômes de petits fruits rouges.

Le Rosé de Loire
C’est un vin franc, léger et très rafraîchissant, dominé par des notes

LES BLANCS MOELLEUX

Le Coteaux du Layon
C’est un vin liquoreux, rond, souple, sa robe est de couleur or pâle parfois tirant sur le vert, aux arômes de miel et d’acacia

Le Coteaux de l’Aubance
C’est un vin demi-sec à moelleux, aux arômes floraux, de gelée de coings, d’abricots secs, avec une pointe de vanille.

Le Bonnezeaux
C’est un vin parmi les plus célèbre crus de l’Anjou. Vin blanc liquoreux.

Quarts de chaume
C’est un vin donnant un équilibre entre le moelleux et l’acidité, aux arômes d’abricot et de miel.

Anjou – Coteaux de la Loire
C’est un vin blanc demi-sec ou moelleux, aux arômes complexes, des notes animales et des nuances minérales.

Coteaux de Saumur
C’est un vin blanc liquoreux, aux arômes fruités et floraux (pêche) d’une grande finesse.

LES GRANDS MILLÉSIMES
1997, 1996, 1995, 1990, 1989, 1985, 1983, 1982, 1979, 1978, 1976, 1975,
1971, 1970, 1969, 1964, 1961, 1959, 1955… et 1921.

LES RAISINS DES VINS
– Rosé de Loire : Cabernet, Gamay, Cot, Grolleau, Pineau d’Aunis
– Blanc sec Anjou : Chenin blanc, associé ou non au Sauvignon ou au Chardonnay.
– Rosé d’Anjou : Gamay, Cot, Grolleau. Cabernet d’Anjou rosé : Cabernet
– Anjou-Gamay : Gamay noir à jus blanc.
– Saumur rouge, Saumur-Champigny et Anjou rouge :
– Cabernet-Sauvignon et/ou Cabernet franc.
– Saumur blanc nature, Coteaux-du-Layon (moelleux),
– Quarts-de-Chaume (moelleux), Bonnezeaux (moelleux),
– Savennières (sec), Coteaux-de-l’Aubance (demi-sec),
– Coteaux-de-Saumur (demi-sec), Anjou-Coteaux-de-la-Loire,
– demi-sec, Coteaux-du-Layon-Villages
– moelleux : Chenin blanc.