Poisson frais

Poisson frais

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Des nouveaux venus dans votre poissonnerie ?

L’essentiel des débarquements de la pêche mondiale est capturé sur les plateaux continentaux entre 0 et 200 m de profondeur.

Quelques pêcheries s’étendent au-delà, sur la pente continentale. Elles y recherchent des espèces que l’on trouve aussi par fonds moindres, par exemple le merlu Merluccius merluccius et la lingue franche ou julienne Molva molva.

D’autres espèces ne se rencontrent qu’au delà des accores rupture entre le plateau et la pente.

C’est le cas, par exemple, de la langouste rose Palinurus mauritanicus présente par 200 à 600 m.

Cependant, l’appellation pêche profonde ne s’applique que lorsque l’activité se développe au-delà de 400 m, définition du Conseil International pour l’Exploration de la Mer.

Petit squale ou le Centrophorus squamosus.
Dans les eaux européennes les principales espèces exploitées sur la pente continentale supérieure, par 400 m et plus, sont la lingue franche et sa cousine la lingue bleue ou la Molva dypterygia, le phycis de fond ou le Phycis blennoides, des sébastes les Sebastes spp. et Helicolenus dactylopterus dactylopterus, les baudroies et les cardines.

Au-delà, sur la pente moyenne entre 750 à 1500 m, les principales espèces recherchées sont le grenadier de roche Coryphaenoides rupestris, l’empereur l’Hoplostethus atlanticus, le sabre noir ou l’Aphanopus carbo et des petits squales les Centrophorus squamosus, Centroscymnus coelolepis parfois commercialisés sous l’appellation siki et présentés sur les marchés sous forme de saumonnettes.

Au-delà de 1500 m l’activité de pêche décroît parce qu’elle devient de plus en plus coûteuse en particulier à cause du temps nécessaire pour que le chalut atteigne et remonte du fond tandis que l’abondance des ressources décline.

Il n’y a pas de pêche commerciale au-delà de 2000 m ni, a fortiori, sur les plaines abyssales.

Les poissons profonds commerciaux sont donc ceux de la pente continentale.

Ils présentent une grande diversité de taille, de forme, de couleur et de mode de vie.

L’empereur est une espèce grégaire qui forme des bancs denses, par exemple au voisinage de monts sous-marins, alors que le grenadier semble vivre dispersé sur le fond.

Le premier se nourrit de proies de grande taille comme les grandes crevettes nageuses, céphalopodes, poissons, alors que le second mange de petites proies comme les crustacés et les petits poissons.

Certaines espèces réalisent des migrations verticales jusqu’à plusieurs centaines de mètres au dessus du fond alors que d’autres restent à son voisinage.

Plusieurs espèces profondes atteignent des âges très élevés comme l’empereur qui peut atteidre 120 ans ou plus, le grenadier 60 ans ou plus et, à l’exception du sabre noir, la grande longévité semble un caractère fréquent chez les poissons profonds.

Grenadier ou le Coryphaenoides rupestris

Empereur Hoplostethus atlanticus
Les espèces profondes commerciales sont de taille relativement grande.

Le grenadier atteint 2kg, l’empereur 6kg et les petits squales sont des requins de 5 à 15 kg pour une longueur maximale d’environ 1,20m.

Ces grands poissons sont les principaux prédateurs dans l’écosystème de la pente continentale où de nombreuses autres espèces sont de trop petite taille pour pouvoir être commercialisées.

Dans les eaux européennes, les espèces d’intérêt commercial sont surtout abondantes à l’ouest des îles britanniques mais certaines sont présentes et exploitées dans plusieurs océans mondiaux.

Ainsi, l’empereur est exploité autour de la Nouvelle-Zélande, au sud et à l’est de l’Australie, au sud de Madagascar, au large de la Namibie et du Chili.

En France, ces espèces sont exploitées par de grands chalutiers hauturiers dit chalutiers de pêche industrielle basés surtout dans les ports de Boulogne-sur-mer, Concarneau et Lorient.

Leurs zones principales de pêche sont à l’ouest de l’Ecosse et autour des îles Féroé.

Les poissons sont capturés dans de grands chaluts de fond, puis conservés à bord sous glace.

Au débarquement, ces produits sont dirigés vers des ateliers de mareyage afin de les présenter à l’étal sous forme de filet de poisson frais.

Dans les eaux européennes, les navires français ont été les premiers à exploiter l’empereur, le grenadier, le sabre noir, la lingue bleue et les squales profonds au cours des années 90.

Ces dernières années, d’autres pays comme l’Espagne, Irlande, Grande-Bretagne ont développé leur activité dans ce domaine, mais la France garde une place de premier rang.

Rascasse de profondeur ou la Trachyscorpia critulata echinata.

En 2000, les chalutiers français en ont capturé environ 25 000 tonnes d’espèces profondes.

Ces captures seront moindre à l’avenir avec la mise en place de quotas de pêche européens depuis le 1er janvier 2003.

Une gestion des captures de la pêche profonde est en effet nécessaire car ces populations qui appartiennent à un écosystème peu productif, se renouvellent lentement.

A l’échelle mondiale de nombreux stocks de poissons profonds ont déjà été surexploités.

Les espèces profondes ne peuvent, en effet, supporter que des taux d’exploitation très limités.

Leur gestion dans le cadre de la Politique Commune des Pêches PCP ou “Europe Bleue” est destinée à ne pas dépasser ces taux en fixant des quotas de pêche et en limitant les flottilles autorisées à pêcher.

POISSON FRAIS – VERTUS

Teneur en protéines graisses et énergie des poissons comestibles
Il s’agit pour ces données de valeurs moyennes. La teneur en graisses des poissons est soumise à des variations saisonnières. Elle est maximale chez les jeunes et chez les reproducteurs entre les périodes du frai.

Dénomination, Protéïnes %, Graisses % KJ/100 GR KCAL/100 GR
Requin-taupe commun 17,5 1,5 397 95
Petite Rousette 14,4 0,7 351 84
Aiguillat galludo 17,6 9,5 651 156
Raie bouclée 20,7 0,2 355 85
Anguille 15,0 24,5 1250 220
Congre 17,9 5,3 497 119
Hareng commun 18,2 14,9 927 222
Hareng de la Baltique 18,1 9,2 697 167
Sardine 19,4 5,2 563 135
Sprat 16,7 16,6 967 231
Anchois 20,1 2,3 461 110
Baudroie 14,9 0,7 301 72
Morue 17,7 0,4 342 82
Morue pacifique 16,7 0,8 309 74
Eglefin 17,9 0,2 334 80
Lieu noir 18,3 0,8 368 88
Merlan 17,4 0,3 301 72
Lingue bleue 19,0 0,1 321 77
Merlu blanc 17,2 0,9 350 84
Grenadier 19,0 0,3 330 79
Orphie 20,9 2,5 443 106
Saint-Pierre 17,8 1,4 367 88
Rascasse rouge 20,1 1,3 409 98
Grand Sébaste 18,2 3,6 479 114
Morue-Lingue 18,0 0,9 342 82
Poisson sable 12,9 15,2 785 188
Bar commun 18,2 1,4 374 89
Badèche bonaci 20,4 0,7 367 88
Chinchard commun 19,1 1,8 393 94
Pompano 22,0 1,5 426 102
Carangue coubali 21,5 2,2 401 96
Grande Castagnole 19,7 0,8 359 86
Vivaneau Campèche 20,2 2,6 434 104
Dorade royale 19,7 1,9 401 96
Bogue 21,5 0,4 376 90
Marbré 19,4 1,3 478 112
Pageot acarné 18,0 2,2 405 97
Maigre commun 15,9 3,6 401 96
Tambour rouge 19,0 1,0 355 85
Rouget de vase 20,1 2,0 450 107
Mulet à grosse tête 20,4 4,3 546 131
Grande Vive 19,4 0,7 393 94
Loup de mer 15,8 2,8 402 96
Maquereau commun 18,7 11,9 817 195
Thon rouge 23,5 8,0 714 171
Bonite à dos rayé 23,0 6,0 610 146
Espadon 19,4 4,4 532 127
Flétan 20,1 2,3 461 110
Flétan noir 14,5 9,5 601 144
Limande-Sole 16,7 1,2 326 78
Turbot 16,7 18 376 90
Plie 17,1 0,8 343 83
Flet 16,5 0,7 332 79
Sole commune 17,5 1,4 377 90
Saumon atlantique 19,9 13,6 907 217
Saumon rouge 20,3 6,9 597 143
Saumon coho 21,1 5,7 568 136
Saumon royal 17,9 11,6 760 182
Saumon argenté 20,4 4,6 514 123
Truite arc-en ciel 19,5 2,7 172 67
Corégone 17,8 3,2 435 109
Brochet 18,4 0,9 373 89
Tanche 17,7 0,8 355 85
Carpe 18,0 4,8 522 125
Silure glane 15,3 11,3 731 175
Perche 18,4 0,8 371 89
Sandre 19,2 0,7 382 91

POISSON FRAIS – SAVOIR ACHETER

Afin de réussir vos plats de poisson, il y a quelques règles d’achat à respecter.

Au moment de l’achat, il faut être particulièrement attentifs aux critères de fraîcheur, et donc contrôler la peau, les yeux, les nageoires et l’odeur.

Dans cette partie du site je voudrais vous montrer exactement comment effectuer de bon achats de poisson afin d’obtenir une qualité optimale pour vos mets.

Une fraîcheur totale ou une saveur optimale. La mort du poisson entraîne un raidissement, qui va de pair avec un dégagement d’acide lactique, dû à la dégradation du glucose sanguin.

Le raidissement commence à la tête et s’étend progressivement jusqu’à la queue.

Les signes extérieurs qui l’accompagnent, dureté de la chair, manque de souplesse du corps, dépression des opercules, se manifestent après un laps de temps plus ou moins long selon les espèces et en règle générale, ils diminuent au bout de quelques heures.

Quand la rigidité cadavérique disparaît, la chair du poisson retrouve son élasticité.

Plus longtemps on conserve le poisson, même à la glace, plus sa chair s’amollit.

La chair du poisson est à son meilleur goût juste après l’achèvement du processus de raidissement.

Mais, c’est après seulement que la dégradation de l’ATP adénosine-triphosphate permet la libération des arômes. Lorsque le poisson est conservé à la glace, ce phénomène n’a lieu que le deuxième ou le troisième jour après la pêche.

De façon générale, la transformation du poisson en filets à bord des navires-usines a lieu avant l’apparition de la rigidité cadavérique et des processus de maturation qui l’accompagnent et qui sont déterminants pour la saveur du poisson.

C’est pourquoi, par rapport au poisson frais conservé à la glace, le poisson qui sort du surgélateur peut être très fade.

La peau:
Elle doit être naturellement brillante, non décolorée, sans taches ni lésions.

En outre selon l’espèce du poisson et la méthode de pêche, elle doit être soigneusement écaillée.

Le hareng et le maquereau, ainsi que d’autres poissons qui nagent en bancs, perdent généralement leurs écailles dès leur capture.

Quand le poisson est de bonne qualité, la mucosité qui recouvre la peau est claire et transparente. Lorsque la peau est jaune ou grise et la mucosité trouble, voire sanguinolente, le poisson doit être déclaré impropre à la consommation.

Les nageoires:
Elles doivent être intactes, si elle sont abîmées, c’est probablement que le poisson a été traîné trop longtemps dans un chalut trop plein.

Lorsque le poisson est conservé dans de mauvaises conditions, les nageoires peuvent devenir visqueuses et coller les unes aux autres.

Les yeux:

Ceux-ci doivent être légèrement proéminents, rond et clairs.

Comparer l’oeil du pinchard pas frais est clair, rond et a un éclat de verre Contraste net avec l’autre pinchard ci-dessous.

L’oeil est trouble et voilé et indique une fraîcheur médiocre.

Les ouïes représentent un critère essentiel pour apprécier la fraîcheur d’un poisson.

La couleur rouge vif des ouïes est un des indices les plus importants et les plus clairs de la fraîcheur du poisson.

Les lamelles branchiales doivent être claires et nettement séparées.

Elles ne peuvent être ni tachetée ni visqueuses

Cet anneau de plastique plombé est ce qu’on appelle un sceau de qualité.

Aux États-unis, le bar rayé, un poisson migrateur très cher, est ainsi doté d’une bague avec numéro et date. Cette pratique constitue une garantie de qualité et de fraîcheur.

La cavité abdominale.
Celle-ci doit être propre et sans odeur. S’il reste des traces de sang, elles doivent être rouge vif.

Les viscères: Plus un poisson est frais et plus on peut distinguer les organes les uns des autres.

Plus le poisson vieillit, plus il est difficile de les distinguer.

L’odeur des viscères d’un poisson frais n’a rien de désagréable mais, au fur et à mesure que le poisson vieillit, la puanteur qui s’en dégage est de moins en moins supportable.

Pour contrôler l’odeur du poisson, le mieux est de la chercher dernière l’opercule.

Le poisson ne doit pas sentir mauvais, ni dégager une odeur aigre ou huileuse.

POISSON FRAIS – CUISINE TRADITIONNELLE

En cuisine le manque de fraîcheur donne d’énormes différences

Ces ouïes là ne donnent pas envie d’acheter ce poisson. Pas besoin de vous dire que selon l’état de fraîcheur de votre poisson, votre cuisine sera plus ou moins réussie. Un poisson aura d’autant d’allure qu’il se tiendra parfaitement dans l’assiette ou dans le plat. Un cabillaud, un merlu, un sparidé moins frais risqueront de partir en quenouille après la cuisson, surtout si vous le laissez quelques minutes de trop Et vous courrez dans le plat après les morceaux. Le goût sera plus fade, plus farineux parfois vaseux et il vous faudra des trésors d’imagination pour inventer des sauces qui le rendront à peine acceptable. Je ne décris ici que des phénomènes qui arrivent sur des poissons encore consommables, les autres sont à détruire inexorablement. Si un poisson est collant, flasque, décoloré, que son anus est dessèré méfiez-vous votre poisson est une repasse de la veille ou de l’avant veille. Attention aux petits malins qui passent leurs poissons aux blancs d’oeufs pour les rendre poisseux, brillants et glissants dans les mains. Vous serez en présence de poisson qui ont déjà plusieurs jours. Une autre technique consiste à lever les filets pour que vous n’ayez pas à le faire… Les filets levés, c’est à dire détachés de l’arête centrale et prêt à cuire sont vendus plus cher et c’est les trois quart du temps de la repasse de plusieurs jours. Vous êtes certains que ce poisson là n’est jamais frais et il est plus cher. Si les filets doivent être levés que le poissonnier le fasse devant vous, sinon un bon conseil changer de poissonnier.

Pour faire cuire un poisson en filet sans la peau à la poêle roulez-le dans la farine tamisée avant. Si vous avez gardé la peau ne passer dans la farine que le côté sans peau. A la poêle essayez de cuire le poisson du côté peau et laissez la chaleur monter dans le poisson. Ce sera plus long et bien meilleur. La meilleur cuisson pour un poisson est de le sous-cuire, rose à l’arête. Vous préserverez toutes ses vitamines et il conservera le goût noisette de l’iode qui lui donne toutes ces particularités quand il est frais. Il faut savoir que l’iode à le goût de son propre environnement. L’iode des landes aura un arrière goût de pin, celle de Bretagne sentira les embruns et chaque poisson aura quand il est frais le goût de son environnement et des éléments dans lequel il vivait. La fraîcheur d’un poisson est donc capitale et la façon de le cuire sera primordial. Les papillotes, le micro-ondes auront tendances non seulement à conserver ses goûts mais le système de cuisson les épurera et donnera l’impression en bouche qu’ils ont été augmentés. En réalité, ils auront été sublimés par le talent du cuisinier. Si le poisson est bien frais il n’a pas besoin d’aromates ou de sauce emberlificoté, il n’a besoin que de lui même et par son propre goût, il vous séduira. les sauces ont été inventé pour cacher la misère, c’est une perte de temps. Il faut vivre pour le produit, rien que pour le produit.

POISSON FRAIS – MICRO-ONDES

Vous obtiendrez des cuissons parfaites et délicieuses

Il est certain que la meilleur des cuissons que l’on puisse faire est avec un micro-ondes. Cet appareil grace à son principe de fonctionnement va cuire votre poisson à la vapeur. Mais le micro-ondes ne fabrique pas de source de vapeur, il va par son propre fonctionnement extraire l’eau contenu dans les cellules de la matière à cuire, la transformer en vapeur et c’est cette vapeur qui va cuire car comme toute vapeur elle sera à 90°. Pour garder cette vapeur et l’optimiser, il faudra couvrir le plat de cuisson et l’idéal est d’utiliser du film étirable.

car vous cuirez comme pour une papillote, avec la vapeur de la matière donc avec le propre goût de ses saveurs. Je ne connais pas de meilleur cuisson que la papillote car elle préserve les vitamines, la conception organoleptique de la matière et améliore sensiblement ses goûts. Il y a aussi des cuissons qui peuvent être réalisées avec les appareils modernes, les micro-ondes mixtes qui cuisent en combinant la cuisson traditionnelle et celle du micro-ondes. Ces appareils peuvent griller, cuire les viandes et même les pâtisseries.

Lingue bleue

Lingue bleue

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LINGUE BLEUE – HISTOIRE

Caractères distinctifs :

Elle possède 2 nageoires dorsales, 1 nageoire anale,

L’extrémité des nageoires pelviennes n’atteint pas le niveau de celle des nageoires pectorales.

Sa mâchoire inférieure est proéminente, le barbillon mentionnier a une taille inférieure au diamètre de l’?il.

Confusions possibles :
La lingue bleue peut être confondue avec la lingue franche ou la lingue espagnole.

Elle se différencie de la lingue franche par sa mandibule proéminente et par la grande taille de son ?il dont le diamètre est presque égal à la longueur du museau mâchoire suprieure proéminente et diamètre de l’?il égal à environ la moitié seulement de la longueur du museau chez la lingue franche.

Elle se distingue de la lingue de la lingue espagnole par la petite taille de ses nageoires pelviennes dont l’extrémité n’atteint pas celle des nageoires pectorales dépasse largement l’extrémité des nageoires pectorales chez la lingue espagnole.

Maturité sexuelle :
La lingue bleue atteint sa première maturité sexuelle vers 75 cm
9 ans chez le mâle, vers 88 cm, 11 ans chez la femelle.

Taille maximale : 1,55m

Taille commune : 60cm – 1,20m – Taille minimale autorisée : 70cm
en Mer du Nord, Manche et Golfe de Gascogne

Limande commune

Limande commune

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LIMANDE COMMUNE – HISTOIRE

Autre appellation de vente admise : limande
Anglais : Common dab
Espagnol : Limanda
Limanda limanda classe : osteichthyens ordre : pleuronectiformes famille : pleuronectidés

Caractères distinctifs :
les yeux se situent sur le côté droit, la bouche terminale est petite : elle n’atteint pas vers l’arrière le centre de l’?il, la ligne latérale présente une courbe marquée au niveau de la pectorale. Elle possède parfois des taches jaunâtres orangées.
Confusions possibles :
La limande peut être confondu avec les poissons plats aplatis sur le côté droit et à petite bouche, plus particulièrement avec le flet et la plie. Elle peut être confondu également avec le balai. Elle se distingue du flet et de la plie par la courbure de sa ligne latérale et l’absence de tubercules épineux ou osseux. Elle se différencie du balai également par la courbure de sa ligne latérale, mais également par la petite taille de sa bouche et par la forme arrondie du bord postérieur de sa queue (ligne latérale peu courbée, bouche fendue jusqu’au centre de l’?il et bord postérieur de la caudale angulaire chez le balai).
Maturité sexuelle : Elle atteint sa maturité sexuelle à la fin de sa 2ième année chez le mâle, vers12 cm, et à la fin de sa 2ième ou 3ième année chez la femelle, vers 12 à 26 cm.
Taille maximale : 40 cm
Taille commune : 20-30 cm .
TAILLE CALIBRAGE CEE
(Poisson vidé ou entier)
1 250g et plus
2 130 g à 250 g exclu

LIMANDE

Hippoglossoïdes platessoïdes, Pleuronectes limanda
Classification Poissons plats – Les larves pélagiques ont un corps symétrique et évoluent en position verticale. Plus tard, un des yeux se déplace sur l’autre face du corps en passant par le haut de la tête dont le squelette se transforme. Les jeunes commencent à nager de travers sur un côté et s’adaptent à la vie sur les fonds. La face pourvue des yeux est sombre, l’autre incolore. Les nageoires dorsales et anales sont longues à rayon mous. Absence de vessie natatoire. Pleuronectidés.
Caractéristique Ligne latérale s’incurvant en demi-cercle au-dessus de la nageoire pectorale. Écailles rugueuses sur la face oculaire
Longueur/Poids Longueur maximum 50 cm, moyenne 20/30 cm (600grs) – Poids 0,5/1 kgs, isolément 1,5 kgs.
Nourriture Petits oursins, Ophiures, vers, mollusques, gobies…
Reproduction Fraye de janvier à Août à proximité des côtes (françaises) – 50.000 à 150.000 oeufs – Éclosion au bout de 8/15 jours. Maturité sexuelle en mer du Nord 2-3 ans (15-20 cm)
Zone d’évolution Très commune en mer du Nord – Fonds sablonneux
Distribution Atlantique de la Norvège septentrionale au Golfe de Gascogne ; Islande.
Pêche Chalut ou ligne. Taille minimum en mer du Nord (20 cm).

Lieu Noir

Lieu Noir

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Lieu noir ou colin.

Autres dénominations de vente admises : lieu, colin au naturel pour les conserves sous réserve de la mention lieu dans la composition et colin lieu pour les filets surgelés ainsi que les préparations faites à partir de ces mêmes filets.

Anglais : Saithe, Coley, Coalfish
Espagnol : Carbonero, Bacalao
Italien : Merluzzo, Nero
Pollachius virens classe :
osteichthyens ordre : gadiformes famille : gadidés

Caractères distinctifs :
3 nageoires dorsales, 2 nageoires anales, 1 ligne latérale de coloration claire, droite même au niveau des pectorales, mandibule légèrement proéminente, pourvue d’un très petit barbillon mentonnier pouvant disparaître chez les adultes.

Confusions possibles :
Le lieu noir peut être confondu avec le lieu jaune.

Il se distingue du lieu jaune par sa ligne latérale claire et droite de coloration noirâtre ou vert sombre et incurvée au niveau des pectorales chez le lieu jaune.

Maturité sexuelle :
Le lieu noir atteint sa maturité sexuelle entre 5 et 10 ans selon les individus (de 61 à 97 cm).

Taille maximale : 1,30m
Taille commune : 30cm-1,10m – Taille minimale autorisée :
35 cm en Mer du Nord, Manche et Golfe de Gascogne.

TAILLE CALIBRAGE CEE(Poisson vidé
ou entier) . Entier, vidé, Etêté, Filet, Darne ,Prêt à trancher .
1 plus de 5kg
2 de 3kg à 5kg exclu
3 de 1,5kg à 3kg exclu
4 de 300g à 1,5kg exclu 4-1
4-2 de 850g à 1,5kg exclu
de 300g à 850g exclu

Son nom latin ou scientifique est le Pollachius virens, Gadus virens. Sa classification se retrouve parmi les Gadidés.

Il a des nageoires à rayons souples et 1, 2 ou 3 nageoires dorsales.

Les nageoires ventrales se trouvent sous la gorge, en avant des nageoires pectorales.

C’est une espèce de fond.
Caractéristique:

Sa mâchoire inférieure proéminente, il possède un petit barbillon qui est parfois absent.

Sa ligne latérale claire. Son anus se situe au niveau de l’extrémité postérieure de la première dorsale.

Sa longueur peut atteindre 70cm dans sa 5e année, mais la longueur maximale connu à ce jour a été de 1m30 environ 27ans.

Comme nourriture:

Ce sont des carnassiers voraces se nourrissant d’harengs, sprats et divers jeunes poissons.

Les jeunes se nourrissent de crevettes et d’alevins.

Reproduction:

Leur maturité sexuelle est entre 5 et 10 ans.

Il se reproduit à la saison froide. Ils pondent chacun 5/8 millions d’oeufs.

Sa zone d’évolution Pélagique:

Ils vivent en ban à des profondeurs d’environ 100 à 200 m une température de 6 à 8°. Poisson très très grégaire, on les trouvent souvent qui suivent les bancs de harengs.

Sa distribution:

Il vivent dans la partie septentrionale de l’Atlantique, près côtes européennes du Golfe de Gascogne jusqu’à la mer de Barents, côtes sud du Groenland jusqu’au 67° de latitude nord, côtes occidentales de l’Atlantique de l’Hudson à New York.

Il se pêche à ,l’hameçon, la senne, le chalut et aux filets de fond.

Lieu jaune

Lieu jaune

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LIEU JAUNE – HISTOIRE

Lieu jaune, appelé aussi lingue franche ou julienne.

Anglais : Pollack, Lythe
Espagnol : Abadejo
Italien : Merluzzo giallo
Pollachius pollachius classe : osteichthyens ordre : gadiformes famille : gadidés

Caractères distinctifs :
3 nageoires dorsales, 2 nageoires anales, 1 ligne latérale sombre (noirâtre ou verte) sensiblement incurvée au niveau des pectorales, mandibule nettement proéminente, dépourvue de barbillon mentonnier.
Confusions possibles :
Le lieu jaune peut être confondu avec le lieu noir ou un merlan de taille comparable.
Il se distingue du lieu noir par sa ligne latérale de coloration noirâtre ou verte et incurvée (de coloration claire et droite au niveau des pectorales chez le lieu noir).
Il se distingue du merlan par sa mandibule proéminente et par l’absence de tache noire à la pectorale.
Taille maximale : 1,30m
Taille commune : 22-75cm
Taille minimale autorisée :30cm en Mer du Nord, Manche et Golfe de Gascogne
TAILLE CALIBRAGE CEE Poisson vidé
ou entier, ,Etêté, , Filet Darne ,Prêt à trancher .
1 plus de 5kg
2 de 3kg à 5kg exclu
3 de 1,5kg à 3 kg exclu
4 de 300g à 1, kg exclu 4-1
4-2 de 850g à 1,5kg exclu
de 300g à 850g exclu

Eglefin

Eglefin

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EGLEFIN – Les vertus d’un bon poisson

Melanogrammus aeglefinus. L’églefin ressemble à la morue mais il est plus petit. Il habite des deux côtés de l’Atlantique Nord. Sa chair blanche et maigre est savoureuse. Elle est plus fragile et plus douce que celle de la morue. En France, l’églefin souvent fumé porte le nom de haddock. Mais il se retrouve aussi sous le nom de Saint-Pierre.

L’églefin mesure environ 50cm et pèse 2kg. C’est une espèce très prisée des pêcheurs et consommateurs européens et nord-américains. Bien que les disponibilités aient fortement baissé, ce poisson est toujours très demandé pour le fumage.

L’églefin s’apparente au Saint-Pierre, bien qu’il soit plus petit. Il est pêché aux environs de 400 m de profondeur à une température entre 4°C et 10°C.

Il migre sur de très longues distances, croît très lentement et a un faible taux de reproduction. Les principales zones de pêche se trouve dans l’atlantique est. On le trouve localement au Canada, aux USA etr en Europe.

Le plus gros églefin a été pêché en Islande, il mesurait 1,12m et pesait 16,8kg.

L’églefin est particulièrement apprécié dans le Nord de l’Angleterre et en Ecosse pour les “fish & chips” et pour le fumage.

EGLEFIN – HISTOIRE

Eglefin ou le Melanogrammus aeglefinus. Classification Gadidés. Il à des nageoires à rayons souples et 1 2 ou 3 nageoires dorsales. Les ventrales se trouvent sous la gorge, en avant des nageoires pectorales. Espèces de fond. Caractéristique Grande tâche noire au-dessus des nageoires pectorales. Ligne latérale noire. Sa longueur est de 30/40 cm à 3-4ans de maturité. Il mesure 40/65cm à 4-8 ans maturité eaux norvégiennes. Il atteint au Maximum 1m et pèsera12kgs. durée de vie 20ans. Sa nourriture est faite de Ophiures, Mollusques, Vers, frai de clupéidés et de Loddes, alevins. Leurs zones d’évolution est tout près des fonds à 10/200 m de profondeur à une température 4 à 10°C. Sa reproduction se fait en hiver les églefins matures gagnent les fonds de frai en mer du nord septentrionale, Norvège, sud-ouest de l’Islande et près des Féroé. Ils frayent de mars à juin aux endroits à forte salinité à une température de 5 à 7°C et à une profondeur de 50 à 150m Ils pondent de 100 000 à 1 million d’oeufs. Les oeufs montent à la surface, les larves éclosent au bout de 2 semaines environ et sont entraînées par les courants. Les jeunes gagnent les fonds en atteignant 5/10cm de long.
La pêche en mer du Nord est une pêche excessive mais égale un épuisement des stocks.

Classification Gadidés – Nageoires à rayons souples et 1, 2 ou 3 nageoires dorsales.

Les nageoires ventrales se trouvent sous la gorge, en avant des nageoires pectorales.

Espèces de fond
Caractéristique Grande tâche noire au-dessus des nageoires pectorales.

Ligne latérale noire. Longueur 30/40 cm (3-4ans maturité) – 40/65cm (4-8 ans maturité eaux norvégiennes) Max 1m (12kgs) durée de vie 20ans.

Nourriture Ophiures, Mollusques, Vers, frai de clupéidés et de Loddes, alevins
Zone d’évolution Tout près des fonds (10/200 m de profondeur température 4/10°C).

Reproduction En hiver les aiglefins matures gagnent les fonds de frai mer du nord septentrionale, Norvège, sud-ouest de l’Islande et près des Féroé.

Frayent de mars à juin aux endroits à forte salinité (température 5/7°C) profondeur: 50/150m) 100 000/1M d’oeufs.

Les oeufs montent à la surface, les larves éclosent au bout de 2 semaines env. et sont entraînées par les courants.

Les jeunes gagnent les fonds en atteignant 5/10cm..

Pêche Mer du Nord Pêche excessive = épuisement des stocks.

EGLEFIN – Melanogrammus aeglefinus.

Classification Gadidés. Nageoires à rayons souples et 1, 2 ou 3 nageoires dorsales. Les nageoires ventrales se trouvent sous la gorge, en avant des de nageoires pectorales. Espèces de fond
Caractéristique Grande tâche noire au-dessus des nageoires pectorales. Ligne latérale noire. Longueur 30/40 cm à 3/4ans de maturité et 40/65cm à 4/8 ans maturité eaux norvégiennes Max 1m; 12kgs durée de vie 20ans. Nourriture Ophiures, Mollusques, Vers, frai de clupéidés et de Loddes, alevins
Zone d’évolution Tout près des fonds de 10 à 200 m de profondeur température 4/10°C. Reproduction En hiver les aiglefins matures gagnent les fonds de frai (mer du nord septentrionale, Norvège, sud-ouest de l’Islande et près des Féroé. Frayent de mars à juin aux endroits à forte salinité pour une température de 5 à 7°C; profondeur: entre 50 et 150m. 100 000/1M d’oeufs. Les oeufs montent à la surface, les larves éclosent au bout de 2 semaines env. et sont entraînées par les courants. Les jeunes gagnent les fonds en atteignant 5/10cm..

Melanogrammus aeglefinus de la famille des Gadidés. C’est un poisson à chair maigre, assez couramment commercialisé fumé sous le nom de haddock, se consommant également à l’état frais. Il se capture au chalut de fond 9 000 t/an, principalement en mer du Nord.
Description: L’églefin a un corps fusiforme, un petit barbillon mentonnier, une tache sombre caractéristique sur la ligne latérale, en dessous de la première nageoire dorsale. Son dos est gris à vert olive, les flancs argentés, le ventre blanc. Il atteint 1 m de longueur pour un poids de plus de 10 kg. Habitat: Il vit généralement près du fond, mais aussi en bancs en pleine eau, dans des zones froides de 1 à 10°C.
Alimentation: Proies de petite taille : poissons, mollusques, crustacés et vers.
Reproduction: La ponte a lieu de février à juin, dans des eaux froides. Une femelle pond jusqu’à 600 000 oeufs qui flottent en pleine eau. Les larves resteront également en pleine eau pendant 3 mois. Ayant atteint une taille de 40 mm, les alevins rejoignent le fond.

Bar

Bar

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BAR – HISTOIRE

Si au pays des pêcheurs le Bar est roi, il l’est aussi au pays des gastronomes. Sa robe argentée et ses larges écailles brillantes illuminent les étals, sa chair fine et goûteuse enchante nos papilles.

Le Bar jouit d’une prestigieuse réputation, sa renommée en fait une espèce très recherchée. Un poisson noble de la famille des Percichthyidae, ordre des Perciformes,
le bar est représenté par deux espèces proches l’une de l’autre, le bar commun Dicentrarchusabrax et le bar tacheté Dicentrarchus punctatus. Espèce côtière présente en Atlantique Nord Est, de la Norvège au Maroc, en Méditerranée et en Mer Noire, il se retrouve sous le nom de “Loup” sur les côtes méditerranéennes et “Loubine” sur les côtes atlantiques.

Le bar commun se reconnaît à son corps fusiforme, ses deux nageoires dorsales séparées et ses opercules protégeant ses branchies. De couleur argentée, il possède de larges écailles brillantes, mesure communément de 40 à 70 cm mais peut exceptionnellement atteindre les 100 cm.

Le bar tacheté, comme son nom l’indique, présente de nombreuses tâches noires sur le corps. On ne le trouve qu’assez rarement sur nos côtes. Le bar vit dans les rochers ou près des plages de sable à vagues déferlantes où il recherche les eaux riches en oxygène.

Toutefois, il lui arrive de pénétrer dans les estuaires ou de fréquenter les étangs saumâtres. Il se déplace en bancs dès la fin de sa vie larvaire, mais les bancs ne vivent pas tous au même niveau, les plus jeunes restant plutôt à la surface de l’eau alors que les plus grands sont dans les profondeurs. Eurytherme, le bar supporte des variations de température pouvant aller de 2 à 32°, euryhalin, il peut subir de grandes variations de salinité.

Les périodes de ponte changent en fonction du milieu : De décembre à mars en Méditerranée, de février à mai dans le golfe de Gascogne et de mai à juin en Irlande. Les frayères sont en général situées dans les anfractuosités des rochers, à moins de 10 mètres de profondeur. A la sortie des étangs, sur le littoral méditerranéen, des concentrations apparaissent dès la première lune suivant le 1er novembre. Elles s’en vont pondre en pleine mer. Après la ponte, vers février, les bars se regroupent et regagnent les étangs, c’est le phénomène de “repasse”.

Très jeune, le bar se nourrit de tout petits crustacés, lorsqu’il atteint 20 cm, il mange des crevettes et des crabes. Devenu adulte il absorbera surtout des poissons sardines, anchois, sprats, harengs, tacauds, mais mollusques et céphalopodes viendront sans problème agrémenter ses menus. Vorace, le bar mange indifféremment le jour ou la nuit, ce qui lui a probablement valu son nom de loup dans certaines régions.

La légende dit que les Romains achetaient le bar à prix d’or, surtout quand il était de grande taille. Aujourd’hui, il a gardé sa réputation de poisson noble et pour l’acheter dans les meilleures conditions, mieux vaut attendre la pleine saison, février ou mars.

BAR – VERTUS

Le Bar, s’il est bar de pêche, pris au chalut, à la senne, à la palangre ou à la ligne, il a chassé pour se nourrir dans les eaux fraîches, entre la déferlante et le rocher.

La teneur de sa chair est en conséquence faible en lipides moins de 3 % et en énergie moins de 100 Kilo calories pour 100 grammes, riche en revanche en protéines près de 20 %.

Tout au long de sa croissance qui peut durer jusqu’à six ans pour atteindre 1 Kg en Atlantique, le bar de de pêche, sauvage et tonique, s’est nourrit d’eau iodée, d’algues microscopiques, de petits crustacés, céphalopodes et poissons. Il y a puisé oxygène, minéraux, oligo-éléments et vitamines. Ce sont tous ces éléments de haute qualité nutritionnelle que le consommateur retrouve dans le bar.

Pour les préserver, la préparation et la cuisson sont de la plus grande importance. Il est essentiel de cuire le poisson avec sa peau et ses écailles, barrière naturelle.

s’il est d’aquaculture, il faut savoir que la teneur de sa chair en lipides autour de 10 %, même si elle reste en deçà de celle de la plupart des viandes, est néanmoins supérieure à celle du poisson sauvage.

Les éleveurs en sont conscients. c’est la raison pour laquelle Aquanord, à Gravelines dans le Nord, le numéro Un des producteurs de bars d’élevage en France soit 1 200 tonnes par an, mène depuis 1995 une démarche de certification.

BAR – SAVOIR ACHETER

Confusions possibles : Le bar commun peut être confondu avec le bar tacheté ou avec le maigre. Le bar commun ne possède de dents que devant:

Caractères distinctifs : Il possède 2 nageoires dorsales séparée, à opercule armé de 2 épines et à préopercule fortement dentelé postéroventralement. Les adultes ne présentent pas de tâches noires. Le palais n’est recouvert de dents que dans la partie antérieure.
Le bar tacheté a des tâches noires sur le corps et des dents sur tout le vomer.

Le maigre possède un préopercule peu ou pas dentelé et un opercule sans épine bien visible. La seconde dorsale est de taille bien supérieure à celle du bar commun 1 + 23 à 25 rayons épineux contre 1 + 12 à 13 rayons épineux chez le bar commun.

A propos de fraîcheur : Attention, la fraîcheur ne s’apprécie pas toujours au brillant de la peau des poissons: Un vieux truc consistant, principalement avec les poissons plats, à répandre sur la partie visible par la clientèle du blanc d’oeuf délayé dans un peu d’eau, pour justement faire briller les poissons les moins frais.

C’est pourquoi, je le redis, n’achetez jamais de poisson ne possédant plus de tête. Néanmoins les poissonniers honnêtes présentent les lottes dépouillées et sans têtes, car les queues prennent moins de place sur l’étalage et à ce propos, les têtes de lotte énormes sont excellentes pour faire de la soupe de poissons en les mélangeant avec d’autres sortes de têtes de poissons bien entendu.

Quelques trucs : Un poisson frais n’est jamais sec mais poisseux, les yeux sont bien remplis, la peau est normalement brillante, sans excès, les branchies sont rouge foncé et d’aspect mouillé quand elles rosissent, avec les franges blanchâtres: attention !, la queue est plutôt flasque et surtout elle ne doit pas être desséchée !

BAR – CUISINE TRADITIONNELLE

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le poisson n’est nullement trop salé. Le sel relève le goût de la chair et laisse au poisson tout son moelleux.

Il faut savoir bien préparer son poisson avant de le cuisiner, des notions simples mais qui ont une extrême importance : L’écaillage doit être soigneux, avec un couteau, une coquille St Jacques, ou autre. Mais si c’est Monsieur qui opère attention à bien nettoyer le plan de travail ensuite, car les foutues écailles sautent et se collent partout.

Ouvrir le poisson de la bouche à l’anus, le vider, garder les foies, ils sont généralement délicieux. Si l’on poêle les poissons, inutile de garder les têtes car c’est un mange-beurre.

Laver le poisson à l’eau courante et le sécher, sinon, si vous le conservez mouillé au frigo, il perdra son goût.
Ne jamais mettre un poisson au frigo sans l’avoir nettoyé, il est très difficile ensuite de l’écailler et de le nettoyer correctement.

Note sur la préparation : Je rappellerai ici, une fois de plus, que les bons produits pour être appréciés doivent être consommés avec le moins de préparation possible pour que nous puissions en déguster toute la substance, la subtilité.

Araignée

Araignée

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ARAIGNEE – HISTOIRE

Araignée de mer et Maïa squinado. Elle a le corps ovoïde, peu convexe, plutôt déprimé près des bords latéraux. Rostre formé de deux épines. La carapace comporte des piquants représentés par des épines petites et grandes, dont deux grandes entre les deux yeux. On note la présence de soies. l’araignée de mer possède 5 paires de longues pattes ambulatoires. La paire antérieure se termine par des pinces d’égale grosseur. Les autres pattes sont velues sauf la cinquième paire.

l’araignée vit sur l’étage infralittoral dans quelques mètres d’eau jusqu’à 50 m de profondeur. On la trouve aussi bien sur les fonds sableux ou sablo-vaseux que sur des fonds de graviers ou rocheux recouverts de différentes algues, mais elle préfère les rochers couverts de goémon. Adulte, elle est solitaire et assez agressive pour défendre le trou ou l’abri qui lui sert de refuge.

La période de frai a lieu en juillet, moment où les araignées se regroupent en grand nombre. Durant ce mois s’effectue la fécondation des femelles juste après la mue de celles-ci qui, dépourvues d’une carapace solide, se regroupent au milieu du rassemblement pour se protéger des prédateurs. La ponte se fait en janvier et les oeufs sont portés par les femelles durant neuf mois, après lesquelles naissent des larves.

La couleur de la carapace varie beaucoup selon l’habitat, elle peut être rouge foncé, brique, rose ou même blanc délavé. l’araignée de mer a un fort pouvoir de camouflage et il est souvent difficile de la repérer, car sa carapace se couvre parfois de petites algues, de mousse ou même de petites éponges.

l’araignée de mer juvénile se nourrit de plancton. A l’âge adulte, son alimentation est composée essentiellement d’algues, d’échinodermes, oursins, étoiles de mer, de polypes hydroïdes et poissons morts.

La première reproduction n’intervient que l’année suivant la mue terminale, et ce sur une large gamme de taille puisqu’une femelle adulte peut peser de 300 grammes à plus de 1,5 kg et un mâle de 300 grammes à plus de 2,5 kg.

ARAIGNEE – SAVOIR ACHETER

Male ou femelle comme d’habitude ?

Ordre inférieur: Brachyura

C’est un crabe épineux qui vit dans les fonds marins sablonneux et que les pêcheurs vont chercher jusqu’à 50 m en profondeur.

Ses pattes longues et fines sont disposées comme celles de l’araignée, d’où son nom.

Sa carapace très bombée est ronde, presqu’en forme de coeur, de 10 à 20 cm de large, avec deux petites pointes vers l’avant.

Il peut atteindre 30-35 cm de long. De couleur jaune rosé à beige, elle prend les teintes du sable avec parfois des reflets châtain-rouge.

Outre sa couleur dans les tons de sable, il se camoufle en se plaçant de petites touffes d’algue à l’arrière.

On les retrouve sur la côte Atlantique, notamment au Portugal.

En Amérique, c’est l’espèce la plus abondante qui fréquente les eaux de la côte de la Floride en hiver, au grand détriment des pêcheurs de crabes de roche et de crabes bleus car ils arrivent à se faufiler dans les cages, gobent l’appât et s’en retournent tranquillement.

Très sensible à la salinité des eaux, ils fuient l’embouchure des fleuves.

Il se nourrit surtout d’anémones de mer.

C’est un balayeur de fonds consciencieux qui joue un rôle vital dans l’écosustème sousmarin.

Appelée crabe en Bretagne, elle ne doit être achetée que vivante, elle se choisit à la densité comme un melon ! Le plus fort poids possible en fonction du volume.

Chair très fine, surtout chez la femelle
cuire comme n’importe quel crabe dans l’eau bouillante avec une pincée de sel et quelques gouttes de vinaigre.

L’araignée femelle est de loin la plus fine au goût, les pinces ou “grosses pattes” sont plus petites que chez le mâle et à cette saison la poche ventrale regorge d’oeufs.

Le mâle est très bon aussi mais son goût est plus fort, plus sauvage.

ARAIGNEE – CUISINE TRADITIONNELLE

La cuisson est simple : Mettre à bouillir de l’eau salée en quantité suffisante pour recouvrir l’araignée. L’eau étant en pleine ébullition y plonger la bête, les pattes vers le fond. Quand l’eau bout à nouveau, compter environ 25 minutes. Je vous rappelle que l’araignée est bien meilleure chaude que froide.

Recette salade d’araignée de mer

J’ai bien envie de vous proposer la salade d’araignée de mer, c’est relativement simple, la préparation sera de 30 minutes, la cuisson de 20 minutes avec un temps d’attente de 2 heures.

Pour 4 personnes , prenez 4 araignées de mer, 2 oeufs durs, 4 feuilles de laitue, 1 demi botte de persil, 1 échalote, 6 cl d’huile d’arachide, 4 cl de vinaigre de cidre, 1 brin de thym, 2 feuilles de laurier, du sel et du poivre.

Faire cuire les araignées pendant 20 minutes dans de l’eau bouillante salée avec le thym et le laurier. Les égoutter et les décortiquer. Mettre la chair des pattes, des pinces et de la tête dans un saladier, verser l’huile et laisser gonfler pendant 2 heures au frais. Laver les feuilles de laitue, éplucher et émincer l’échalote. Ecaler et hacher les oeufs durs. Pour le service, ajouter le vinaigre, le persil ciselé et l’échalote dans le saladier. Saler, poivrer et mélanger. Garnir le fond des carapaces avec les feuilles de salade, les oeufs durs. Y déposer la chair de l’araignée.

Ange de mer

Ange de mer

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ANGE DE MER – HISTOIRE

L’ange de mer squatina squatina, en anglais Angel shark est un requin benthique très plat. Il doit son nom à la forme de ses nageoires. Il est migrateur et se déplace vers le nord en été. On le rencontre sur les côtes tempérées d’Europe et d’Afrique du nord, du rivage jusqu’à une profondeur de 150 mètres.

D’activité nocturne, il passe ses journées enfoui dans la vase ou le sable, ne laissant dépasser que ses yeux. Sa méthode de chasse est basée sur l’embuscade : Lorsqu’un poisson passe près de lui, il ouvre grand la bouche et, créant ainsi un fort courant d’eau, l’aspire et l’avale. Il se nourrit de poissons divers (beaucoup de poissons plats, de crustacés et de mollusques). Le plus grand ange de mer capturé mesurait 2,44 mètres. Il est ovovivipare.

Ces requins sont des requins plats et rassemblant beaucoup à des raies mais leur corps n’est pas tacheté. Les épines dorsales sont présentes en faibles quantités ou absentes, et elles sont positionnées sur la ligne moyenne du corps jusqu’aux ailerons dorsaux. Certaines épines se trouvent au-dessus des yeux et du museau. La surface ventrale est couverte de tentacules. Les extrémités arrières des nageoires pelviennes s’étendent jusqu’à l’origine du premier aileron dorsal.

La bouche est en position terminale et non ventrale comme les raies. Les fentes brachiales sont en position latérales. Leur dos est soit de couleur pétrole soit brun verdâtre avec l’existence parfois de quelques tâches plus foncées.

En moyenne, ces requins mesurent 1,7 mètres mais leur taille peut avoisiner les 2,5 mètres. A la naissance, ils mesurent entre 20 et 30 cm.

Veau: Tendrons

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VEAU: TENDRONS – HISTOIRE

Le veau est une viande blanche dont la qualité peut réserver de grands plaisirs, mais aussi de grandes déceptions quand la chair se révèle filandreuse et dure sous la dent.
Les animaux les plus savoureux, mais aussi les plus rares sur le marché et les plus chers, sont les veaux élevés sous la mère.

Le veau de première qualité a une chair rosée, ferme, aux reflets légèrement nacrés, au grain serré, entourée d’une graisse ferme et très blanche.
Le veau de seconde qualité est plus rose, son grain plus lâche et sa graisse moins ferme.
Le veau broutard (qui a brouté l’herbe) a une chair plus foncée, particulièrement savoureuse.

Qu’y a-t-il dans le veau ?
Comme pour les autres viandes de boucherie, le veau est riche en protéines (28 à 31 g/100 g).
Sa chair est une des plus pauvres en lipides (3 à 12 % selon les morceaux).
noix (escalope) . 3 g/100 g // filet (rôti) : 5,2 g // bas de carré (sauté) : 8 g
// épaule (rôti): 12,5 g.
Même si la chair du veau est blanche, elle est aussi ‘nourrissante? que les viandes rouges. Elle est simplement un peu moins riche en fer (1 à 1,5 mg/100 g).

VEAU: TENDRONS – VERTUS

Les morceaux à griller et à rôtir carré (ensemble des 13 premières côtes), côtes (côtes du carré séparées), longe (vertèbres lombaires), noix et sous noix (partie arrière du haut de la cuisse), noix pâtissière (partie avant de la cuisse), quasi (haut de la cuisse), épaule.

Les morceaux à braiser : flanchet (sous l’abdomen), haut de côtes, jarret (pour l’osso bucco), poitrine, tendron.
Les morceaux à bouillir : (blanquette) : flanchet, haut de côtes, jarret, poitrine, tendron.
Comment cuisiner.
Même si le veau, comme toutes les viandes blanches, doit être cuit Plus longuement que les viandes rouges, on a souvent le tort de le faire trop cuire et de rendre sa chair dure et sèche.
Les grillades et les rôtis peuvent même être servis légèrement rosés, ils y gagnent en saveur et en tendreté.
Comme pour les autres viandes, veiller à éliminer l’excès de graisses visibles.

Veau : Tête de veau

Veau : Cervelle

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VEAU : TETE DE VEAU – HISTOIRE

La tête de veau en tortue est une préparation accompagnée de diverses garnitures, cervelle, croûtons frits, et d’une sauce tortue au vin blanc et à la tomate, sauce conçue, à l’origine, pour la tortue, dont plusieurs espèces sont comestibles.

La tête de veau préalablement désossée, roulée et blanchie par le tripier – doit être mangée avec sa peau. Cuite dans un blanc avec sa cervelle, elle se sert froide, tiède ou chaude, avec différentes sauces.

Les vrais gastronomes doivent se procurer une tête entière ou une demi-tête garnie de la langue et de la cervelle. Pour plus de commodité, il est recommandé de faire enlever, par le tripier ou le boucher, la mâchoire inférieure, et d’abattre l’os du bout du nez afin de faciliter le logement dans la marmite. Emballée dans un torchon, la tête va cuire, puis être désossée au moment de servir. C’est un peu long à préparer, mais quelle différence de saveur avec la tête achetée désossée et roulée !
Historique : la tête de veau était autrefois un plat de fête. Grimold de la Reynière disait qu’elle contenait à elle seule plus de cervelle que vingt têtes de femme? ce qui reste à prouver ! La tête de veau en tortue*, très en faveur jadis, a à peu près disparu des tables bourgeoises; on la trouve encore parfois au restaurant.

VEAU : TETE DE VEAU – SAVOIR ACHETER

Il faut compter 150 à 200 g par personne, si elle est désossée, auxquels il convient d’ajouter la langue et la cervelle.

La tête de veau en tortue est une préparation accompagnée de diverses garnitures, cervelle, croûtons frits, et d’une sauce tortue au vin blanc et à la tomate, sauce conçue, à l’origine, pour la tortue, dont plusieurs espèces sont comestibles.

Veau : Rognons

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VEAU : ROGNONS – HISTOIRE

On appelle aussi rognon de veau, la longe ou le filet de cet animal, qui prend le nom de rognonnade dans quelques régions, lorsque le rein y reste attaché.

Le rognon est le terme culinaire employé pour désigner les reins des animaux de boucherie. Les rognons sont ” un manger délicat ” dont la finesse et la tendreté sont fonction de l’âge de l’animal et de la cuisson. Selon leur provenance, leur forme varie : les rognons de boeuf et de veau sont lobés, ceux du veau plus fortement, tandis que ceux de mouton et d’agneau ont la forme d’un gros haricot sec.
Les rognons de boeuf et de mouton ont un goût très prononcé et il est préférable de les cuire en sauce; ceux de veau et d’agneau, très fins mais aussi plus chers, s’accommodent de multiples façons.

VEAU : ROGNONS – SAVOIR ACHETER

Il faut prévoir 150 à 200 g par personne ou encore un rognon de veau pour deux et deux rognons d’agneau par personne.

Comme tous les produits tripiers, les rognons doivent être consommés très frais. A l’achat ils doivent être bien fermes, d’une belle couleur uniforme.
s’ils sont vendus avec leur graisse, celle-ci doit être ferme et blanche, gage de leur fraîcheur.

VEAU : ROGNONS – Recette de Rognons blancs de veau aux pois chiches et oignons

Qui sont à eux seuls un accompagnement idéal pour un met aussi succulent!

Laissez-moi vous conter cette recette divine.
Pour 6 personnes, prévoir 2 kg de rognons blancs, 1 verre de pois chiches trempés la veille puis pelés, 1 kg d’oignons émincés, 1 cuillerée à soupe de persil haché, 100 g de beurre, 1 pincée de safran, 1/2 cuillerée à café de poivre, et du sel.

Retirer la peau des rognons, les brasser légèrement avec le sel puis les rincer dans plusieurs eaux.
Les découper en gros dés puis les cuire dans la cocotte avec le beurre, un oignon émincé, le poivre, le safran, les pois chiches et 2 verres d’eau. Couvrir et cuire 1 h et demi à feu doux.

Ajouter alors les oignons restant, le persil et un peu de safran, mélanger et faire réduire la sauce à feu plus vif pendant la cuisson des oignons. Rectifier l’assaisonnement. Et voilà c’est fini!