Huile Marocaine – Huile d’Argan

Huile Marocaine

Les huiles d’argan.

Dans l’arrière-pays d’Essaouira prolifère un arbre qui ne se rencontre qu’au Maroc: l’arganier dont est tiré l’huile d’argan. Quelques moutons paissent les herbes jaunes qui poussent, rares et drues, au bas de cet arbre épineux; il a quelque chose de particulier: Les chèvres l’escaladent avec une aisance surprenante, s’accrochent aux branches, s’y installent afin d’y manger l’argan, un fruit qui ressemble à une olive dont la pulpe est nourrissante.

Quant au noyau, très dur, il est rejeté. Les habitants de ces régions éloignées n’hésitent pas à récupérer ces noyaux qui contiennent une amande dont on extrait cette huile incomparable.

Cette anecdote est purement locale mais savoureuse, une petite histoire de village où les cueilleurs ont quatre pattes.

En effet, les principes de cueillette ressemblent à ceux de l’olive. Les fruits sont ensuite séchées et débarrassées de leur écorce verte et tendre. Le noyau est pressé pour en extraire l’huile testée en laboratoire pour en vérifier la qualité.

L’huile possède la couleur miellée du sable du désert. Elle est très douce et, suivant le même principe que dans les pays méditerranéens, on en verse dans une coupole pour y tremper son pain. Elle se sert nature et n’aime pas fréquenter un filet de vinaigre. On dirait, en bouche, du beurre avec un arrière goût noisetté qui est un pur enchantement.

Mais saviez-vous que’elle renferme des propriétés extraordinaires’ Deux cuillerées à jeûn chaque matin vous fera, dit-on, retrouver la taille de guêpe de vos vingt ans. Attendre une heure ou deux avant le petit déjeuner.

Huile d’Argan – Les produits Targanine.

Arbre spécifiquement marocain, couvrant une superficie de 823 000 ha l’arganier pousse dans les zones arides et semi-arides du sud-ouest marocain.L’arganier est très résistant à la chaleur et peut atteindre 8 à 10 m de hauteur. Le tronc est court et tortueux. Les rameaux sont épineux. les feuilles sont alternes en forme de spatule ou lancéloées, longues de 2 à 3 cm. Le fruit a la grosseur d’une noix, il est jaune parfois veiné de rouge. Il est formé d’un péricarpe charnu ou pulpe qui couvre le noyau très dur ou noix .

La noix d’Argan renferme une à trois amandes albuminées et huileuses renfermant jusqu’à 55% d’huile. L’arganier est un arbre multi-usages, chaque partie ou production de l’arbre est utilisable et est une source de revenu ou de nourriture pour l’usager. son bois: utilisé comme combustible et pour la menuiserie ses feuilles et la pulpe pour le fourrage, ses amandons pour l’huile d’argan, le tourteau pour l’engraissage du bétail. Cette relique du tertiaire constitue une réserve mondiale au Maroc où il joue un rôle socio-économique et environnemental très important.

Role socio-économique:
Elle offre le pâturage, l’huile alimentaire et le bois de chauffage, l’arganeraie assure la subsistance de quelques trois millions de ruraux. Elle permet ainsi de stabiliser les populations des campagnes et donc de limiter le phénomène de l’exode rural 20 millions de journées de travail par an.

Role environnemental:
L’arganier joue un rôle irremplaçable dans l’équilibre écologique. Grâce à son système racinaire puissant, il maintient les sols, entretient leur fertilité et les protège contre l’érosion hydrique et éolienne qui menacent de désertification une bonne partie du Maroc.

HUILE MAROCAINE – SAVOIR ACHETER
La production artisanale est vendue
souvent au bord des routes dans des bouteilles usagées en plastique.

Les coopératives Targanine proposent:
Arganati, huile alimentaire
ARGANIUM, sérum de beauté et
AMLOU BELDI, crème à tartiner ou
gourmandise à la cuillère. Rare et précieuse: L’huile d’argan, extraite du fruit de l’arganier, est connue depuis des siècles par les berbères de l’atlas pour ses vertus cosmétiques, pharmaceutiques et alimentaires.

L’huile d’argan régénératrice par excellence est conseillée à des fins multiples:
Pour l’équilibre des peaux sèches et déshydratées
Pour prévenir le vieillissement précoce dû aux agressions externes soleil, intempéries, stress, etc…
Pour lutter contre le vieillissement cutané naturel. L’huile d’argane est particulièrement recommandée pour les soins des ongles cassants et dédoublés qu’elle fortifie. Pour les cheveux secs, ternes et cassants, elle donne éclat et brillance. En massage corporel, pour assouplir et saturer la peau; Des études scientifiques ont démontré que l’huile d’argan redynamise la peau, relance les fonctions vitales des cellules, restaure la barrière cutanée et neutralise les radicaux libres.

Outre son usage cosmétique, l’huile d’argan est très utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement de la varicelle, de l’acné juvénile et des rhumatismes. Elle présente des propriétés hypocholestérolémiantes et elle est conseillée chez des patients présentant des risques d’athéroscléroses. Sa finesse de texture et son goût de noisette en font une huile des plus prisées pour aromatiser les salades et le couscous ou relever des plats d’oeufs. Le mélange huile d’argan-amandes-miel, connu sous le nom d’amlou, accompagne délicieusement et des plus sainement le pain du petit déjeuner. De type oléique-linoléique, l’huile d’argan renferme 80 % d’acides gras insaturés comme l’huile d’olive. Elle possède néanmoins une nette primauté sur celle-ci à cause de sa richesse en acides gras essentiels acide linoléique : 34 %. Ces acides gras confèrent à l’huile d’argan des valeurs nutritionnelles et diététiques certaines et justifieraient son emploi pour les maladies cardio-vasculaires et le dessèchement et le vieillissement physiologique de la peau.

Caractéristiques de l’huile
Indice d’acide 0.46
Indice de peroxyde 2.79
Indice de réfraction 1.4688
Taux d’insaponifiable 1
Coupe d’acides gras
Ac Palmétique C16:0 12.6
Ac Stéarique C18:0 5.9
Ac Oléique C18:1 42.8
Ac Linoléique C18:2 36.8
Composition originale de l’insaponifiable
Tocopherols: 620 mg/Kg vitamine E est majoritaire
Stérols rarement rencontrés dans les huiles végétales
Triterpènes

HUILE D’ARGAN – L’extraction artisanale.

L’huile d’argan est extraite artisanalement par les femmes de l’arganeraie selon un procédé très ancestral. Ce procédé se répartit sur plusieurs étapes, nécessitant de nombreuses heures de laborieux travail. Il s’agit d’abord d’enlever la pulpe du fruit, puis de casser la noix pour obtenir l’amandon, qui sera ensuite torréfié sur feu doux avant d’être broyé dans un moulin à bras traditionnel.

la pâte ainsi obtenue est malaxée manuellement avec de l’eau tiède, puis pressée entre les mains pour en extraire l’huile au goût de noisette. L’extraction artisanale d’un litre d’huile nécessite une moyenne de 20 heures de travail Targanine: Une extraction optimale.
L’extraction s’effectue par pressage mécanique de l’amande de l’arganier. Dans les coopératives, l’extraction de l’huile d’argan suit les mêmes étapes, à l’exception de la mouture et du malaxage qui sont remplacés par une presse mécanique. Cette technologie permet de diminuer le temps et la pénibilité d’extraction, d’améliorer le rendement et la qualité de l’huile et d’assurer la reproductabilité des résultats obtenus. L’huile ainsi obtenue est filtrée puis azotée afin d’assurer une longue conservation. Elle est ensuite conditionnée dans des bouteilles avec un label qui garantit sa pureté. Le concasse est fait de manière traditionnelle, l’huile est extraite ensuite par première pression à froid.

Huile de noix

Huile de noix

tags :

Huile de noix : Huile vierge Première pression

Composition : Elle ne contient pas de cholestérol Elle est riche en acides gras insaturés :

1) acide oléique 18,6 g/100 g d’huile
2) acide linoléique 58,6 g/100 g d’huile
3) acide linolénique 12,7 g/100 g d’huile
C’est une huile polyinsaturée puisque les acides gras linoléique et linolénique représentent 70 % des acides gras totaux.
Elle comprend de la vitamine E qui a un rôle actif dans la reproduction et contre le rancissement de l’huile.
Valeur alimentaire : Elle est intéressante sur le plan diététique : elle abaisse le taux de cholestérol. Donc elle a une action préventive contre les maladies cardio-vasculaires (infarctus, mort subite…) et elle réduit les risques de thrombose en fluidifiant le sang.

Utilisation : Il ne faut pas la cuire, mais l’utiliser pour l’assaisonnement de toutes vos salades (endives, chicorées, mâches, laitues, pissenlits, pommes de terre, gésiers de volailles, … et de vos crudités tomates, concombres, céleri, betteraves rouges, carottes râpées, haricots blancs, maïs, soja, asperges, ..

Conservation : Au frais et à l’abri de la lumière ou au réfrigérateur.

Son histoire est directement liée a celle de la noix. Elle remonte a de longues années. L huile de noix était l’huile du pauvre par rapport à la culture des olives qui était reconnue par l’histoire. Petit à petit les gastronomes, découvrirent se produit exceptionnel. Ils le firent découvrir, et depuis elle a rattrapé son retard sur l’huile d’ olive pour le plaisir de tous ceux qui l’on découvert.

HUILE DE NOIX – VERTUS

Propriétés santé de l’huile de noix.

Protection des cellules nerveuses et cérébrales. Contre le durcissement des artères et des maladies cardio-vasculaire en général.

Elle à des vertus toniques et antianémiques
laxatives et purgatives.
Dans le passé on utilisait cette huile pour guérir certain nombre de maux : calculs rénaux , rachitisme.

HUILE DE NOIX – CUISINE TRADITIONNELLE

L’huile de noix des émotions…

Comment ne pas utiliser l’huile de noix en cuisine. Elle est la fraicheur des régions de France avec autant de goûts qu’il y a de terroirs. Un produit indispensable à la bonne cuisine.

La bonne cuisine c’est d’abord trouver de bons produits.Les grands chefs le savent. Mieux ils savent ou les trouver, souvent on le leur amène.

Mais vous , dans votre cuisine quels sont vos repères, que choisir, comment ne pas se tromper dans vos choix? Dans ces lignes nous avons pour vous passé les produits au crible. Notre connaissance , ici nous la mettons à votre disposition pour que vous sachiez à votre tour, ce qu’il faut acheter, comment choisir les produits et même ou les trouver. Les choix que nous faisons sont sans intérêt, il nous arrive de ne pas connaitre personnellement les producteurs, par contre quand nous conseillons un produit c’est qu’il a été testé, goûté et apprécié. Aucun des produits que nous mettons en valeur ne peut être trouvé dans les usines à prions que sont les super marchés. avis personnel de chef de cuisine reconnu.

HUILE DE NOIX – IDEES ACCOMPAGNEMENTS
Les noix ont cette vertu de pouvoir se marier avec tout ou presque.
La noix est comme les caméléons, si elle ne change pas de couleur en fonction des situations, elles préfèrent se marier avec différents vinaigres, ou aromatiser quelques plats où les saveurs douces feront merveilles.

Quand on a la chance de posséder des produits sains il faut les utiliser. Il y a les vertus traditionnelles des graisses nécessaires à l’organisme, que sont les graisses végétales. Mais pour la cuisine, la qualité primordiale des huiles de noix sont ses arômes, et ses saveurs. Une salade ne sera jamais la même avec ou sans huile de noix, mais elles ont la vertu de donner aux plats en cuisson quelque chose de plus. Un petit goût d’amandes grillées, quand quelques minutes avant la fin de cuisson vous aurez arroser d’une cuillère à soupe d’huile de noix votre poulet ou votre rôti. Une autre cuillère dans la purée avant de la servir lui donnera une saveur très appréciée de tous.

HUILE DE NOIX – ASTUCES ET RESTES
Les noix ont cette particularité, en plus d’avoir leur propre utilité en tant que gourmandise agréable, elles viennent donner à vos restes une dimension de tout autre intérêt.

Quand vous ouvrirez votre réfrigérateur il vous restera bien quelques feuilles de salades et vous aurez une sympathique entrée . Vous pouvez même rajouter de petits lardons grillés. Une petite tartelette aux noix pourra agrémenter votre fin de repas. Pour les enfants vous leur ferez des tartines grillées, après les avoir recouvertes de confiture vous déposerez dessus des cerneaux frais et ils se régaleront.
Mais l’huile de noix peut elle, se déguster en vinaigrette, en mayonnaise, en sauces diverses en émulsion ou autres. Elles donneront à vos plats cette dimension qui fait la différence.

Huile

Huile

HUILE – HISTOIRE

Si elle n’avait pas existé, nous l’aurions surement inventée !

L’huile est une matière grasse onctueuse, insoluble dans l’eau et généralement liquide à la température de la pièce. L’huile est utilisée depuis les temps anciens. La première matière grasse utilisée par l’homme primitif fut la graisse fondue des carcasses d’animaux. L’olivier était cultivé en Méditerranée il y a 6 000 ans. L’huile n’avait pas que des utilisations alimentaires, on s’en servait également notamment pour s’éclairer.

L’huile est une matière grasse onctueuse, insoluble dans l’eau et généralement liquide à la température de la pièce. L’huile est utilisée depuis les temps anciens. La première matière grasse utilisée par l’homme primitif fut la graisse fondue des carcasses d’animaux. L’olivier était cultivé en Méditerranée il y a 6 000 ans. L’huile n’avait pas que des utilisations alimentaires, on s’en servait également notamment pour s’éclairer. Les premières huiles à être pressées furent probablement l’huile de sésame et l’huile d’olive. À l’échelle mondiale, les huiles les plus importantes aujourd’hui sont l’huile de soya, l’huile de palme et l’huile de colza (canola). La culture et l’usage d’une huile en particulier varient d’un pays à l’autre. Ainsi au Canada, il s’agit principalement de l’huile de colza; en Europe on préfère les huiles de colza, de tournesol, de soya et d’arachide, tandis que les pays de la ceinture du Pacifique utilisent surtout les huiles de palme et de soya.

En alimentation, on se sert surtout d’huiles végétales obtenues des légumineuses (soya, arachide), des graines (tournesol, colza, citrouille), des céréales (maïs), des fruits (olive, palme, noix, noisette, pépins de raisin, amande douce) et du coton. Il existe aussi des huiles animales (ex.: de baleine, de flétan, de morue, de phoque) surtout considérées comme suppléments alimentaires, et des huiles minérales (des hydrocarbures) dont seule l’huile de paraffine est comestible (elle ne doit jamais être chauffée) mais indigeste.

L’extraction de l’huile végétale fut longtemps effectuée de façon artisanale; elle est maintenant réalisée de façon industrielle, à grande échelle. Peu importe la matière de base utilisée, la fabrication de l’huile débute toujours par le nettoyage et le décorticage, suivis du pressage qui varie selon le type d’huile, et le raffinage, pour les huiles dites commerciales.

La première étape de l’extraction proprement dite consiste à nettoyer et à décortiquer certaines des matières oléagineuses (arachides, graines de tournesol, amandes, noisettes, par exemple). On procède ensuite au broyage qui transforme la substance en pâte qui subira alors une extraction mécanique par pressage à froid ou à chaud.

Le pressage à froid s’effectue à l’aide de presses hydrauliques à une température maximale de 60 °C. Il fut longtemps le seul procédé utilisé. L’extraction à froid doit se faire avec des graines ou fruits contenant au moins 30% de matières grasses pour être rentable. Les graines doivent avoir été cultivées selon les principes de la culture biologique; l’extraction mécanique doit se faire de manière à ne pas élever la température à plus de 60 °C et l’huile est ensuite décantée et filtrée avant d’être embouteillée dans une bouteille opaque. Les huiles pressées à froid ne subissent pas de raffinage supplémentaire. Il faut souligner que la mention «pressé à froid» ne fait l’objet d’aucune définition légale et que les huiles dites «pressées à froid» peuvent ne pas l’être.

Lorsque l’on parle d’huile de «première pression», on fait référence à l’huile obtenue lors de la première extraction; l’huile «extra-vierge» désigne une huile de première pression qui contient moins de 1% d’acidité, alors que l’huile «vierge» est une huile de première pression qui peut contenir jusqu’à 3% d’acidité. L’huile «fine» est un mélange des deux. L’appellation 100% pure ne fait pas référence à la première ou à une seconde pression; cette dénomination précise seulement que l’huile provient d’une seule source, et donc qu’elle n’est pas le résultat d’un amalgame d’huiles diverses. Elle provient souvent d’une deuxième pression. Si le pressage à froid est moins courant, c’est qu’il laisse environ un tiers d’huile dans les résidus, alors que l’utilisation de la chaleur diminue les pertes à environ 5% et que l’ajout d’un solvant l’abaisse jusqu’à 1%. Le solvant le plus couramment utilisé est une solution d’hexane (hexane, acétone et eau).

Le pressage à chaud s’effectue mécaniquement par le passage de la pâte dans des presses à vis chauffées à une température se situant entre 80 °C et 120 °C. L’huile ainsi obtenue est de l’huile brute (aussi appelée huile crue, huile non raffinée et parfois huile naturelle), et le résidu est nommé tourteau de pression; il sera traité ultérieurement avec un solvant pour en extraire l’huile encore présente. L’huile brute pressée à chaud ne peut être utilisée telle quelle; elle doit subir une longue série de traitements tels le dégommage, le raffinage ou neutralisation, la décoloration, parfois l’hydrogénation, le fractionnement, la désodorisation et le traitement contre l’oxydation.

Le dégommage vise à retirer des acides gras libres, de petites quantités de protéines, des phospholipides et autres substances qui contribuent à l’instabilité et à la production de mousse et de fumée lors de grande friture.

Le raffinage ou neutralisation consiste à ajouter une substance alcaline (souvent de la soude caustique) à l’huile dégommée, afin de transformer les acides gras libres de l’huile en savon, extrait par centrifugation.

La décoloration a pour but de retirer les pigments présents dans l’huile crue.

L’hydrogénation consiste à ajouter de l’hydrogène au niveau des liens insaturés; ce qui prévient l’oxydation et qui convertit les huiles liquides en shortenings fluides ou solides. Plus le degré d’hydrogénation augmente, plus la fermeté et la saturation de la matière grasse augmente.

Le fractionnement a pour but d’éviter la cristallisation des huiles lorsqu’elles sont à des températures fraîches, comme au réfrigérateur. On retire les cristaux par filtration après refroidissement de l’huile.

La désodorisation produit une huile à saveur neutre qui ne transmet pas de saveur spécifique aux aliments; ce procédé élimine les restes de substances susceptibles de faire rancir l’huile, ce qui prolonge sa durée de conservation durant l’entreposage après son emballage.

Le traitement contre l’oxydation consiste habituellement en l’ajout d’antioxydants synthétiques qui préviennent l’oxydation aussi longtemps que le contenant demeure scellé. L’oxydation est une réaction chimique qui s’effectue au niveau des liaisons insaturées des acides gras. C’est une réaction qui a lieu quand un corps gras non saturé entre en contact avec l’oxygène. Un antioxydant naturel, la vitamine E, est toutefois présent dans l’huile et les matières grasses végétales. Il y en a plus dans l’huile pressée à froid que dans l’huile pressée à chaud; les huiles ne sont protégées contre l’oxydation que jusqu’à ce que les antioxydants naturels soient épuisés, par la suite les acides gras commencent à se détériorer. C’est pourquoi les huiles pressées à froid doivent être conservées avec encore plus de soin que les huiles raffinées. Dans des conditions adéquates d’entreposage, l’oxydation s’effectue à un rythme très lent. Cependant, lorsqu’elle débute, elle s’effectue rapidement et donne un goût âcre à l’huile qui doit être jetée.

Les huiles non raffinées sont plus foncées que les huiles raffinées et leur saveur est plus prononcée; il ne faudrait pas confondre cette saveur et ce goût avec celui du rancissement. Le raffinage agit sur la nature et sur la quantité des acides gras, sur la teneur en vitamines et en minéraux ainsi que sur la couleur, la saveur et les qualités de cuisson de l’huile. À cet effet, après le raffinage on ajoute un antioxydant (vitamine E ou additif) si la teneur en vitamine E n’est pas suffisante pour protéger l’huile contre l’oxydation. Et contrairement aux huiles raffinées, les huiles pressées à froid contiennent plusieurs substances tels des acides gras libres, des pigments, susceptibles de favoriser l’oxydation. D’autre part, une huile hydrogénée peut perdre jusqu’à 50% de ses acides gras polyinsaturés, ce qui diminue son acide gras linoléique, acide essentiel que le corps ne peut fabriquer.

HUILE – VERTUS

Indispensable à l’organisme, il ne faut cependant pas en abuser.

L’huile est dépourvue de protéines et de glucides. Elle contient des matières grasses et des vitamines A, D et E, et elle fournit de l’énergie. Les huiles végétales sont dépourvues de cholestérol.

L’huile est dépourvue de protéines et de glucides. Elle contient des matières grasses et des vitamines (A, D et E), et elle fournit de l’énergie. Les huiles végétales sont dépourvues de cholestérol.
Composées principalement de matières grasses, toutes les huiles sont énergétiques car les matières grasses fournissent beaucoup plus de calories que les protéines et les glucides, soit 9 calories par gramme (les protéines et les glucides fournissent 4 calories par gramme). Toutes les huiles ont la même valeur énergétique: 15 ml d’huile fournissent 122 calories et contiennent 14 g de lipides.

Chaque huile renferme une combinaison de plusieurs acides gras dans des proportions qui lui sont propres. Les acides gras peuvent être saturés, monoinsaturés ou polyinsaturés. Les acides gras monoinsaturés et polyinsaturés sont considérés meilleurs pour la santé que les acides gras saturés. Ainsi, il est recommandé de consommer avec modération des huiles qui ont une forte teneur en acides gras monoinsaturés ou polyinsaturés, et de limiter au minimum l’usage des huiles contenant une grande part d’acides gras saturés.

L’huile de palme et l’huile de noix de coco sont surtout composées d’acides gras saturés et sont solides à la température ambiante (tout comme les graisses animales). La plupart des huiles végétales (d’arachide, de carthame, de colza, de maïs, de lin, de noix, de sésame, de soya, de tournesol) sont constituées en grande partie d’acides gras polyinsaturés et sont liquides à la température de la pièce. L’huile d’olive, l’huile de colza (canola), l’huile d’arachide et l’huile de noisette sont surtout composées d’acides gras monoinsaturés. On a longtemps cru que les acides gras polyinsaturés étaient meilleurs pour la santé. Des recherches récentes indiquent que les acides gras monoinsaturés seraient plus bénéfiques, ce qui explique pourquoi la consommation de l’huile d’olive est de plus en plus souvent recommandée. Parmi les huiles recommandées, on retrouve les huiles à forte teneur en acides gras monoinsaturés telles que l’huile de canola qui contient aussi des acides gras oméga-3, l’huile d’olive et l’huile d’arachide que l’on conseille toutefois d’utiliser avec modération. Parmi les huiles à forte teneur en acides gras polyinsaturés, on retrouve l’huile de maïs, l’huile de carthame, l’huile de soya, l’huile de tournesol et l’huile de sésame qui possède une saveur bien distinctive.

L’huile végétale a plusieurs usages. Elle remplace souvent le beurre, aussi bien pour faire revenir certains aliments que pour en confectionner un grand nombre (sauces, gâteaux, muffins, biscuits). Elle change parfois la saveur et la texture des aliments cependant.

L’huile est l’ingrédient principal de la vinaigrette. L’usage de l’huile de noix pour une vinaigrette laisse un goût très agréable. De même l’huile de sésame utilisée dans les mets asiatiques a une saveur très caractéristique.

L’huile entre dans les marinades qui attendrissent la viande, la volaille, le poisson et le gibier. Elle devrait s’utiliser parcimonieusement pour badigeonner les aliments grillés ou cuits au barbecue. Elle sert d’agent de conservation, recouvrant notamment de l’ail en purée, des tomates séchées et des fines herbes.

L’huile s’émulsifie lorsqu’elle est battue, c’est de cette façon qu’on obtient la mayonnaise. Pour une émulsion efficace, les ingrédients qui composent la mayonnaise doivent tous être à la température de la pièce. Choisir une huile au goût peu prononcé afin de ne pas masquer la saveur de l’oeuf et du vinaigre (ou du jus de citron).
Éviter de chauffer l’huile à une température trop élevée qui risque de l’entraîner au-delà du point de fumée, c’est-à-dire au moment où apparaît une mince couche de fumée au-dessus de l’huile et où cette dernière commence à se décomposer et produit des substances toxiques irritantes pour les voies respiratoires et le système digestif, indice que l’huile peut prendre feu incessamment.
Pour diminuer l’apport des matières grasses, cuire à la vapeur au lieu de rissoler, de frire ou de sauter les aliments. On peut aussi remplacer l’huile par du bouillon, de la sauce tamari, du jus de tomates.

HUILE – SAVOIR ACHETER

Le marché offre une très grande variété d’huiles, raffinées ou pressées à froid. Certaines sont exemptes d’additifs, les autres en contiennent quelques-uns. Leur nombre varie d’une marque à l’autre; il faut consulter la liste des ingrédients qui apparaissent sur l’étiquette. Dans le cas des huiles pressées à froid, il vaut mieux vérifier s’il y a une date de pressage ou de péremption sur l’étiquette.

L’extraction de l’huile végétale fut longtemps effectuée de façon artisanale; elle est maintenant réalisée de façon industrielle, à grande échelle. Peu importe la matière de base utilisée, la fabrication de l’huile débute toujours par le nettoyage et le décorticage, suivis du pressage qui varie selon le type d’huile, et le raffinage, pour les huiles dites commerciales.

Lorsque l’on parle d’huile de «première pression», on fait référence à l’huile obtenue lors de la première extraction; l’huile «extra-vierge» désigne une huile de première pression qui contient moins de 1% d’acidité, alors que l’huile «vierge» est une huile de première pression qui peut contenir jusqu’à 3% d’acidité. L’huile «fine» est un mélange des deux. L’appellation 100% pure ne fait pas référence à la première ou à une seconde pression; cette dénomination précise seulement que l’huile provient d’une seule source, et donc qu’elle n’est pas le résultat d’un amalgame d’huiles diverses. Elle provient souvent d’une deuxième pression. Si le pressage à froid est moins courant, c’est qu’il laisse environ un tiers d’huile dans les résidus, alors que l’utilisation de la chaleur diminue les pertes à environ 5% et que l’ajout d’un solvant l’abaisse jusqu’à 1%. Le solvant le plus couramment utilisé est une solution d’hexane (hexane, acétone et eau).

Conservation
Conserver l’huile à l’abri de l’air, de la lumière et de la chaleur dans un endroit frais. Le contenant devrait être étanche, étroit et profond. S’il s’agit d’huiles pressées à froid, le contenant doit être opaque ou foncé et de petit format. Ces dernières doivent être conservées au réfrigérateur, elles s’y conserveront un an, mais seulement quelques mois après l’ouverture. L’huile de lin ne se conserve que quelques mois avant son ouverture et que quelques semaines après. Une huile pressée à froid conservée au réfrigérateur aura tendance à se solidifier et à former des amas blanchâtres comme des «flocons», ce qu’on appelle le floconnage. Ce phénomène n’altère aucunement la qualité ni le goût de l’huile qui redevient liquide à la température de la pièce.

HUILE – CUISINE TRADITIONNELLE

Que serions nous sans elle? Elle nous aime, et nous lui rendons bien!

Certaines huiles ne supportent pas la chaleur dont l’huile de noix, l’huile de lin et les huiles de carthame, de maïs et de soya pressées à froid. De façon générale, il est préférable de ne pas trop faire chauffer les huiles pressées à froid à chaleur directe et de les réserver pour les vinaigrettes.

Certaines huiles ne supportent pas la chaleur dont l’huile de noix, l’huile de lin et les huiles de carthame, de maïs et de soya pressées à froid. De façon générale, il est préférable de ne pas trop faire chauffer les huiles pressées à froid à chaleur directe et de les réserver pour les vinaigrettes; la plupart supportent très bien la chaleur indirecte comme pour la cuisson des produits de boulangerie.

Éviter de chauffer l’huile à une température trop élevée qui risque de l’entraîner au-delà du point de fumée, c’est-à-dire au moment où apparaît une mince couche de fumée au-dessus de l’huile et où cette dernière commence à se décomposer et produit des substances toxiques irritantes pour les voies respiratoires et le système digestif, indice que l’huile peut prendre feu incessamment. La nature des acides gras de l’huile détermine le point de fumée, ce qui indique les possibilités d’utilisation. Ainsi, plus une huile a un point de fumée élevé, plus elle est résistante à la chaleur. C’est pourquoi une huile adéquate pour la friture devrait posséder un point de fumée supérieur à 218 °C. L’huile de tournesol, l’huile d’arachide et l’huile de canola respectent ce critère. Les acides gras polyinsaturés ne supportent pas bien les hautes températures ni les fritures répétées, ils s’oxydent et se détériorent, produisant des substances toxiques.

Parce que le point de fumée est variable, il devrait être indiqué sur le contenant; c’est cependant rarement le cas. Toute friture abaisse le point de fumée et détériore l’huile, qui devient impropre à la consommation suite à un nombre plus ou moins élevé de fritures, nombre qui varie selon la nature de l’huile. Certaines conditions doivent être remplies afin que l’huile soit réutilisée sans danger:

‘ ne pas dépasser le point de fumée, c’est-à-dire maintenir la température en deçà de 195 °C pour plus de sûreté;

‘ filtrer l’huile (filtre à café, mousseline) après usage afin de retirer les particules d’aliments ou autres;

‘ conserver l’huile dans un contenant opaque et hermétique dans un endroit frais;

‘ ne pas utiliser l’huile à plus de 5 à 7 reprises;

‘ éviter l’utilisation d’ustensiles en cuivre, en bronze ou en laiton qui peuvent favoriser la détérioration de l’huile par oxydation, utiliser de préférence l’acier inoxydable;

‘ jeter toute huile qui a fumé, qui est trop foncée, qui a une odeur rance, qui ne bouillonne pas lorsqu’on ajoute les aliments, ou qui mousse.

Le fait d’ajouter de l’huile fraîche dans une huile qui a déjà servi n’améliorera pas la qualité de celle-ci. Égoutter ou bien essorer les aliments avant de les frire afin d’éviter les éclaboussures d’huile bouillante.

Le thermomètre à cuisson est un outil précieux, il permet de connaître précisément la température à laquelle on doit plonger les aliments, de contrôler la chaleur durant la cuisson, et d’éviter d’atteindre le point de fumée; le thermostat de la friteuse contrôle également la chaleur. Ne pas cuire une trop grande quantité d’aliments à la fois car la température de l’huile baisse lorsque les aliments sont ajoutés; ceux-ci absorberont alors plus de gras et ne seront pas aussi savoureux. C’est pourquoi il est préférable de cuire de petites portions d’aliments afin d’obtenir une cuisson bien dorée à l’extérieur et cuite à point à l’intérieur.

Mettre des huiles sur le feu.
L’utilisation des huiles en cuisine est un art. Chaque huile a son goût, ses propriétés sous l’effet de la chaleur, ses conséquences sur la santé. Sans une formation en chimie, on peut s’y perdre. Il faut donc bien comprendre les huiles avant d’en faire l’achat

Achat et conservation:
La première étape de cet apprentissage est simple. Si vous ignorez l’âge des huiles que vous possédez ou si vous décelez une odeur désagréable, mieux vaut s’en départir. Il est recommandé d’utiliser la grande majorité des huiles, olive, canola, maïs dans les six à huit mois suivant l’ouverture ducontenant. Les huiles de noix ont une vie de seulement trois ou quatre mois. Il ne faut pas acheter une huile en fonction du prix mais plutôt en évaluant la période de temps que l’on prendra pour s’en servir.

Lors de l’achat, il faut tenir compte du point de fumée d’une huile. Le point de fumée est la température à laquelle l’huile commencera à produire de la fumée. Si de la fumée se dégage de votre huile c’est qu’elle se rapproche de son point de combustion, qu’elle ne va pas tarder à prendre feu. Si on désire faire de la friture, les huiles de canola ou de maïs sont recommandées, leur point de fumée se situant à environ 230°. L’huile d’olive vous servira pour faire sauter des aliments, mais attention son point de fumée n’est qu’à 190°.

À chaque huile, sa fonction.
La plupart serviront à la cuisson ou à la friture. Certaines, comme les huiles de noix, seront utilisées surtout pour aromatiser et ne seront pas exposées à la chaleur.

Cuisson: beurre ou huile?
Comme l’huile tolère de plus fortes températures que le beurre, tout dépendra du type de cuisson que vous choisirez. Les viandes ont généralement besoin d’être saisies à la poêle. Cela signifie une cuisson à température élevée; donc l’huile s’impose. Vos légumes, vos fruits et vos pâtes bénéficieront par contre du goût que seul le beurre peut donner aux aliments.

Un choix santé?
Toutes les huiles sont végétales et contiennent 100% de matières grasses mais certaines sont nettement meilleures pour la santé. Le pourcentage de gras mono insaturé (le “bon” gras) de l’huile d’olive est de 75%, de 40% pour l’huile de sésame et de 8% pour l’huile de palme. L’huile d’olive serait donc le meilleur choix santé. Il faut faire attention à deux mots: hydrogéné et saturé. Ces mots sont associés aux gras qui causeraient des problèmes de santé liés au cholestérol.

Les huiles en aérosol
Certaines personnes préfèrent les huiles en aérosol parce qu’elles sont pratiques et économiques. En effet, la quantité utilisée est moindre qu’avec une huile normale. Mais, côté environnement, à moins d’utiliser un atomiseur à pompe, il faut être conscient que du butane et du propane sont libérés à chaque utilisation et que la gestion de la canette vide n’est pas évidente.

Huiles et corps gras

Corps gras
Substances liquides ou solides dont on se sert pour cuire les aliments, les assaisonner, les lier, les émulsionner ou les conserver. Ces corps gras sont d’origine animale (beurre, graisse de porc, graisse de boeuf, suif, graisse d’oie) ou végétale (graisse végétale, la plupart des margarines, huile de maïs, de tournesol, de noix). La quantité de matières grasses ingérées, et plus particulièrement celle des gras saturés, doit être prise en considération.

Ghee
Graisse animale clarifiée, très populaire dans les pays arabes et en Inde, traditionnellement obtenue à partir de beurre de lait de bufflonne. Plus souvent préparé à partir de beurre clarifié, le ghee est utilisé comme graisse de cuisson, en pâtisserie et pour confectionner des sauces. Assez coûteux et de contenu élevé en cholestérol, on le trouve dans les épiceries spécialisées.

Huile d’arachide
Huile de couleur claire, pressée à partir d’arachides et utilisée depuis des centaines d’années en Amérique du Sud. Très résistante à la chaleur, elle accepte des températures aussi élevées que 230 °C; cette caractéristique en fait une huile idéale pour les fritures. Sa saveur peu prononcée convient aux salades et sert dans la préparation de margarines, de mayonnaises et de vinaigrettes.

Huile d’olive
Symbole des cuisines italiennes et grecques, l’huile d’olive est l’une des premières huiles à avoir été pressées. Puisqu’elle est surtout composée d’acides gras monoinsaturés, sa consommation est souvent recommandée; elle est largement utilisée dans les cuisines méditerranéennes dont elle est un ingrédient incontournable. Les Européens s’en servent aussi bien pour la cuisson que pour assaisonner nombre de préparations. Les huiles de Toscane sont très réputées; elles sont fruitées et légères. À l’achat d’une huile de première pression, il est important de vérifier la date de péremption sur l’étiquette, car cette huile est plus fragile que les huiles raffinées.

Huile de canola
Nom de commerce de l’huile de colza. La plus utilisée au Canada, cette huile possède la plus faible teneur en gras saturés (6%). Elle aurait pour effet de diminuer le taux de cholestérol sanguin en plus d’avoir des effets bénéfiques sur le cerveau. Sans goût, elle convient aussi bien pour la cuisson, les vinaigrettes que pour les pâtisseries, mais dégage une odeur désagréable à haute chaleur.

Huile de carthame
Extraite des graines du carthame, plante originaire d’Orient, cette huile au parfum prononcé est surtout utilisée à froid. L’huile non raffinée, à douce saveur de noisette est jaune ambré foncé alors que la version raffinée, à saveur neutre, est jaune très pâle. L’huile de carthame est pauvre en graisses saturées et s’oxyde très rapidement.

Huile de germe de blé
Huile obtenue par pressage des germes à froid ou à l’aide de solvants. On l’ajoute aux aliments où elle sert de supplément vitaminique; elle est une excellente source de vitamine E.

Huile de coprah
Aussi appelée « huile de noix de coco », cette huile obtenue à partir de la chair de la noix de coco est solide à température ambiante. Très utilisée dans l’industrie alimentaire pour la confection de chocolat, de crèmes glacées et de margarines, et comme huile de cuisson, on la retrouve aussi dans l’industrie cosmétique où elle entre notamment dans la composition de savons. Son contenu en gras saturés en très élevé.
Huile de maïs
Huile de couleur ambrée des plus utilisées au monde, obtenue à partir du maïs. Relativement inodore et sans saveur, elle est un ingrédient très pratique pour la cuisson et s’utilise aussi pour la préparation de vinaigrettes, de margarine et pour la friture. Elle est très riche en graisses polyinsaturées et contient des acides gras qui permettent de lutter contre le cholestérol. On la trouve en versions raffinées ou non-raffinées.

Huile de noix
Huile au goût très fruité, utilisée comme assaisonnement et pour préparer des vinaigrettes. Utilisée en pâtisserie pour parfumer certains gâteaux, elle aromatise aussi les mets de poissons, de volailles et de légumes. La production de l’huile de noix est restreinte, ce qui en fait une huile très coûteuse. Cette huile faible en gras saturés se conserve peu de temps, même dans une bouteille qui n’a pas été ouverte.

Huile de pépins de raisin
Huile pâle et délicate extraite des pépins de raisin provenant principalement de France et d’Italie. Grandement appréciée pour son goût léger et fruité, elle est généralement utilisée à froid, notamment pour faire macérer les viandes et pour préparer des vinaigrettes. L’huile ne figeant pas au réfrigérateur, elle est donc tout indiquée pour la préparation de mayonnaises. L’huile de pépins de raisin est faible en gras saturés et s’oxyde rapidement.

Grande consoudre

Grande consoudre

tags :

GRANDE CONSOUDRE – Découverte

Les vertus thérapeutiques de la consoude sont telles que tout le jardin d’herbes se doit d’en abriter au moins un massif. Même si vous n’avez aucune envie de tester ses propriétés médicinales, vous pouvez tout de même vous servir de son feuillage comme ingrédient de choix pour enrichir un compost, ce que font de nombreux jardiniers écologistes.

La grande consoudre est suffisamment élégante pour décorer une bordure herbacée. Ses grappes de fleurs rose-mauve en clochettes s’ouvrent au tout début de l’été et tiennent plusieurs semaines. Les fleurs apportent une touche de couleur à ce massif plutôt modeste et tout en feuilles, d’environ 60 cm de haut. La consoude pousse à l’état sauvage dans les terres humides, aux abord des rivières;
Corps: un sol humide et fertile produira donc de plus hautes plantes et donnera une meilleur récolte de feuilles éclatantes. Le procédé le plus simpe et le plus rapide de multiplication de cette vivace est la division. Les plants issus de semis sont souvent lents à parvenir à maturation. Prévoyer de protéger la plante des assauts des limaces et des escargots, s’ils vous posent un problème dans votre jardin ou parterre d’herbes.

Géranium

Géranium

GERANIUM – Découverte

Les pélargoniums à feuilles parfumées sont des espèces hybrides appartenant au même genre que les plantes de bordures si populaires, connues sous le nom de géraniums. Chez certaines espèces , le parfum exhalé par des feuilles froissées est très reconnaissable, mais on a plus de peine à définir le parfum d’autres espèces plus insaisissable. Ainsi, l’un parlera de parfum d’orange, l’autre décrira une odeur de citron, ou même de rose!

La majorité des géraniums à feuilles parfumées font 30 0 60 cm de haut mais, en revanche, la forme et la taille des feuilles varient énormément; certaines variétés panachées sont très décoratives. Leurs fleurs manquent de charme comparées à l’étalage spectaculaire offert par les variétés tapissantes de pélargoniums, les géraniums-lierres d’été.
Tous les géraniums à feuilles odorantes constituent des plantes en pot parfaites pour la maison ou la serre mais, à l’extérieur, ils pèchent par leur manque d’éclat, par rapport à leurs cousins plus florissants. A condition qu’il n y ait pas de risques de gel, on peut toutefois les planter pour l’été dans un jardin d’herbes. C’est une plante gélive vivace ensoleillée ou en pleine lumière, le terrain doit être bien drainé, aéré, il se multiplie par le bouturage. On utilise ses fleurs et ses feuilles en cosmétologie, dans les arts culinaires, les recettes de cuisine et les usages domestiques.

GERANIUM – Culture

Pour bien les apprécier, il faut les connaitre et apprendre à les bien les élever. Ils se cultivent simplement en les regroupant en baquettes, peut être un patio ooù vos hôtes seront enchantés de comparer leurs parfums! Déracinez les plants à l’automne et taillez-les environ au deux tiers avant de leur faire passer l’hiver à l’abri du gel.

Gardez-les au sec durant tout l’hiver. Peut être trouverez plus pratique de les cultivez en pots tout au long de l’année, puis de les enterrer, pot compris avant l’été. Si les plantes s’étendent trop, pincez les bouts de pousses afin de leur garder une allure ramassée et de stimuler les ramifications.
Donnez- leur de l’engrais durant tout l’été, qu’ils soient en pots ou dans le jardin. Les boutures prélevées à l’automne et au printemps prennent facilement racine. La plupart des horticulteurs vendent des géraniums à feuilles parfumées, mais pourquoi ne pas élargir votre assortiment en achetant de nouveaux plants chez un pépiniériste spécialisé? On trouve une foule d’espèces et de variétés autres que celles que nous vous avons répertoriées. Elles ont souvent des parfums différents.

Les espèces de géranium

Le pelargonium x Asperum
Il a une bonne odeur de pin peu apprécié d’ailleurs par certaines personnes, il a les fleurs lilas et les feuilles gris-vert peu élégantes.

Le Pelargonium Capitatum
Il a un parfum de rose, et les fleurs sont de couleur rose-pourpr aux feuilles velues; il est parfois vendu sous l’appellation de “Attar de roses”. Il est disponible en variété panaché

Le Pelargonium x Citrosum
Il a un parfum d’orange et la couleur de ses fleurs est mauve

Le Pelargonium Crispum
Il a un parfum de citron, ses fleurs sont mauvesses petites feuilles sont froissées, il existe des variétés panachées. Certains sont vendus, sous l’appellation “Géranium rince doigts” car on les utilisait pour parfumer les rince doigts.

Le Pelargonium x Fragrans
Il a un parfum de muscade ou d’épices, ses fleurs sont blanches et ses petites feuilles sont d’une couleur gris-vert; disponible également en variétés panachées à fleurs mauves

Le Pelargonium Graveolens
Il a un parfum complexe à identifier, il a une odeur de citron, d’orange, ou de rose, selon les individus; Fleurs roses ou pourpres, feuilles gris-vert” Lady Plymouth est une variété panachée

Le Pelagonium Grossu larioides
Il a un parfum de noix de coco, il a des fleurs pourpres et des petites feuilles. C’est un spécimen rampant

Le Pelargonium “Mabel Grey”
Il a un parfum de citron, ses fleurs sont mauves; il y a d’autres variétés hybrides, elles offrent elles aussi un parfum plus discrêt de citron, dont le “Lemon Fancy” et le”Little Gem”

Le pelargonium x nervosum
Le parfum de citron vert aux fleurs de lavande aux petites feuilles froissées

Le Pelargonium odoratissimum
Il a un parfum de pomme et des petites fleurs blanches. C’est un spécimen couvrant

Le pelargonium tomentosum
Il a un parfum de menthe poivrée, à petites fleurs blanches aux feuilles vert pâle.

Fleurs comestibles

Fleurs

tags :

FLEURS COMESTIBLES – UTILISATION

Plusieurs fleurs peuvent être utilisées dans les vinaigrettes, les trempettes ou les sauces. On peut cuire les fleurs de hosta comme on cuit d’autres légumes et on peut les frire dans une pâte pour en faire des beignets bien légers.
Certaines composent des salades délicieusement différentes et d’autres parfument les sucres, sirops, miels, beurres, confitures, gelées et vinaigres.

Cristallisées, elles décorent joliment gâteaux et tartes. Séchées et infusées, certaines permettent d’obtenir de délicates tisanes ainsi que des thés très aromatisés. Nous donnons ici quelques recettes de cuisine, mais de nombreux livres suggèrent de nombreuses autres façons de les apprêter.

Des fleurs de Cucurbitacées en entrée
Dès la mi-août, on les trouve dans certains marchés publics et ce, tant qu’il fait chaud.
Voici une recette simple pour les cuisiner :
Préparez deux plats, un qui contient de la farine blanche et une pincée de sel et l’autre un oeuf battu. Trempez les fleurs courgette ou autre dans l’oeuf puis dans la farine. Faites-les sauter dans du beurre aromatisé d’oignon et de persil. C’est rapide et délicieux!
Pour une entrée plus consistante, vous pouvez farcir les fleurs de riz, de poulet, de carotte ou de fromage.
Une mise en garde cependant: évitez de manger le point de jonction des pétales et du pédoncule, il a un goût amer.

Les tisanes se préparent à partir de fleurs séchées

Des tisanes et des limonades fleuries
Pour préparer une limonade avec des fleurs Achillea, Melilotus, Mentha, Melissa, Bourago, Calendula, etc., utilisez une à deux poignées de fleurs fraîches par litre d’eau, sucrez au goût et laissez macérer une nuit.

Filtrez et réfrigérez immédiatement. Vous pouvez ajouter du citron ou des morceaux d’orange, ainsi que du miel. La limonade maison ne se conserve pas longtemps. Les tisanes se préparent à partir de fleurs séchées. Il est préférable d’effeuiller les fleurs pour faciliter le séchage et de ne pas les faire sécher au soleil. Conservez les fleurs séchées dans des pots en verre à l’abri de la lumière vive.

Fines herbes ou fleurs de vertu

La plupart des fines herbes permettent d’utiliser et la fleur et la feuille quoique cette dernière soit de goût plus prononcé. Plusieurs fleurs de légumes, comme celles des courgettes et du pois, sont aussi comestibles, à l’exception des tomates, pommes de terre, aubergines, piments, asperges et quelques autres.

Certaines fleurs d’arbres et d’arbustes, tels le magnolia, le rosier et le cerisier sont aussi très appréciées pour leur goût plus particulier.
Plusieurs fleurs peuvent être utilisées dans les vinaigrettes, les trempettes ou les sauces. On peut cuire les fleurs de hosta comme on cuit d’autres légumes et on peut les frire dans une pâte pour en faire des beignets bien légers. Certaines composent des salades délicieusement différentes et d’autres parfument les sucres, sirops, miels, beurres, confitures, gelées et vinaigres. Cristallisées, elles décorent joliment gâteaux et tartes. Séchées et infusées, certaines permettent d’obtenir de délicates tisanes ainsi que des thés très aromatisés. Nous donnons ici quelques recettes de cuisine, mais de nombreux livres suggèrent de nombreuses autres façons de les apprêter.

FLEURS – SAVOIR ACHETER

Il est important de ne pas utiliser des fleurs récoltées sur des plants traités aux pesticides. Ne consommez jamais de fleurs achetées chez le fleuriste. La récolte s’effectue idéalement tôt le matin, par une journée chaude, une fois la rosée évaporée et avant que le soleil ne soit trop chaud, ou en début de soirée, juste avant le coucher du soleil. Un excès d’humidité peut décolorer la fleur et même causer une perte de saveur. Le soleil peut aussi dessécher la fleur et diminuer son goût.

Secouez chaque fleur pour déloger les insectes cachés dans les replis des pétales. Lavez les fleurs, après avoir retiré les étamines, sous un fin jet d’eau ou dans une passoire placée dans un grand bol d’eau. Égouttez et laissez sécher sur du papier absorbant. Elles vont conserver leur parfum et leur couleur pour autant qu’elles sèchent vite et ne sont pas exposées directement aux rayons du soleil. Si un paillis a été utilisé, les fleurs ont rarement besoin d’être lavées.

Certaines composent des salades délicieusement différentes et d’autres parfument les sucres, sirops, miels, beurres, confitures, gelées et vinaigres. Cristallisées, elles décorent joliment gâteaux et tartes. Séchées et infusées, certaines permettent d’obtenir de délicates tisanes ainsi que des thés très aromatisés. Nous donnons ici quelques recettes de cuisine, mais de nombreux livres suggèrent de nombreuses autres façons de les apprêter. La plupart des fines herbes permettent d’utiliser et la fleur et la feuille quoique cette dernière soit de goût plus prononcé. Plusieurs fleurs de légumes, comme celles des courgettes et du pois, sont aussi comestibles, à l’exception des tomates, pommes de terre, aubergines, piments, asperges et quelques autres. Certaines fleurs d’arbres et d’arbustes, tels le magnolia, le rosier et le cerisier sont aussi très appréciées pour leur goût plus particulier.

FLEURS – HISTOIRE

Les fleurs comestibles….

Manger des fleurs n’est pas vraiment une nouveauté. En effet, au fil des siècles, utilisées fraîches, séchées ou sous forme de poudre, elles ont agrémenté et parfumé différents mets. Certaines sont appréciées depuis l’antiquité grecque. Les Romains vénéraient la bourrache et le souci pour leurs vertus gastronomiques.

Au Moyen Âge, les roses tenaient une place importante sur les tables des rois.
En Extrême- Orient, plus particulièrement au Japon, pays de toutes les surprises culinaires, un grand nombre de délices repose encore sur l’utilisation des fleurs.

L’introduction de la réfrigération et la grande variété d’aliments disponibles éliminèrent progressivement les fleurs des menus. Récemment, les chefs cuisiniers ont recommencé à les employer comme garniture et, de plus en plus, leur consommation est à la page de la fine cuisine. Les fleurs comestibles offrent aux amateurs une nouvelle palette de couleurs, de formes, de textures, de fragrances et de saveurs.

Ainsi, bien que l’on cultive des fleurs pratiquement à tous les coins de rues, elles ne se retrouvent pas pour autant dans les assiettes. Chaque espèce possède une saveur différente, à vous de les découvrir…, mais attention, toutes ne sont pas comestibles.

Place au dessert : Crème glacée nappée d’un sirop de violette

Laissez mijoter pendant 15 minutes à petit feu 2 tasses de fleurs de violette tricolore, 1 cuiller à soupe de jus de citron, 1½ tasse de sucre et 3 tasses d’eau.
Filtrez le jus et conservez-le sous forme de sirop dont vous vous servirez pour napper une boule de crème glacée. Vous pouvez aussi ajouter de la gélatine pour en faire une gelée. Les deux préparations se congèlent très bien.

Fenugrec

Fenugrec

tags :

FENUGREC – Découverte

Les graines oléagineuses moulues font partie de nombreux currys et rentrent dans la fabrication du ras-el-hanout.
nom latin : trigonella foenum-graecum
famille: légumineuses
arôme et saveur : La plante a une odeur de foin fraîchement coupé. Les graines et les feuilles ont une saveur amère qui rappelle le céleri. Inde
Histoire et légendes : Dans l’ancienne Egypte, le fenugrec est utilisé pour embaumer les morts. Les Romains le cultivent pour nourrir leur bétail et les chevaux, d’où son nom latin “foenum-grecum” qui signifie “foin grec”. C’est encore l’usage qu’on en fait en Inde et dans le bassin méditerrannéen. Au Moyen Age, on l’utilise pour traiter la calvitie.

Apparence et culture : Originaire d’Inde et du sud de l’Europe, le fenugrec est une plante annuelle qui peut atteindre 20 cm de haut. Ses feuilles découpées en 3 lobes ressemblent à celles du trèfle et ses fleurs sont blanches tirant vers le jaune. Elles se transforment en longues gousses pointues et légèrement recourbées qui contiennent une douzaine de graines. Ces graines très dures, oblongues et anguleuses sont beiges. Le fenugrec apprécie les climats doux, non pluvieux. Il pousse à l’état sauvage en Afrique du nord. On le cultive en Inde, en Egypte, au Liban, en Argentine et en France.

Cuisine : Le fenugrec est très utilisé dans les cuisines d’Afrique et d’Inde. Ses feuilles accompagnent les légumes tels les épinards et les pommes de terre. Ses graines entrent dans la préparation des currys. Le fenugrec est peu utilisé dans la cuisine occidentale. Vous pouvez en accomoder un plat de poisson ou une salade. Les feuilles peuvent être utilisées fraîches et sont amères. L’amertume des graines peut être atténuée si on les fait griller légèrement, avant de les moudre. Veillez cependant à ne pas trop les laisser sur le feu sous peine d’accentuer cette amertume.

Diététique : Le fenugrec est un stimulant du métabolisme qui aide à réguler le diabète et l’hypotension artérielle. Il a des propriétés digestives et combat l’anémie, par sa forte teneur en fer. Il est riche en vitamines, sels minéraux et protéines. divers : Riche en azote, le fenugrec fournit un fumier naturel de bonne qualité. On l’utilise aussi pour teindre en jaune les textiles.

FENUGREC – SAVOIR ACHETER

Cette plante gélive annuelle, la Trigonelle foenum-graecum dite le Fenugrec a un port dressé qui atteindra 45 à 60 cm de haut si vous le laissez aller à sa maturité. Mais, le plus souvent, on le récolte avant qu’elle ne développe une pousse, parce que le Fenugrec est principalement cultivé comme “une graine germée”. Pourtant, les graines sont un des ingrédients majeurs de la poudre de curry, à laquelle elle apporte sa couleur jaune. Les plants à maturité, comme ci-contre ont de nombreuses propriétés culinaires et médicinales. Utilisez les graines germées, parvenues à un stade avancé de croissance pour relever une salade ou agrémenter un sandwich. Malgré leur goût fort et amer les feuilles arrivées à maturité entre dans la composition de certains plats indiens. Si vous voulez cultiver votre fenugrec dans votre jardin, faites partir vos semis sous cloche et repiquez-les ensuite, quand ne subsiste plus aucun risque de gel, ou bien semez directement dehors à la fin du printemps.

Pour produire les germes au goût de curry, faites germer les graines sous les couches de papier essuie-tout humides, bien éclairées, à l’intérieur de la maison. Maintenez ce papier humide, et récoltez les graines germées lorsqu’elles sont prêtes, ce qui ne prendra pas plus de six jours. Lavez-les et égouttez-les. Vous pourrez vous procurer des pots spéciaux pour faire germer les graines, ou plus simplement vous les mettrez dans un pot en verre, recouvert d’un morceau de tissu et fermé par un élastique. Le secret consiste à garder les graines humides, mais à enlever l’excès d’eau, de façon que les graines ne pourrissent pas. Dans cette plante on utilise les feuilles, les graines et les graines germées, pour l’art culinaire et ses recettes de cuisine, les usages domestiques et la pharmacologie.

Farine

Farine

FARINES – Découverte

Produit de la mouture d’une ou de plusieurs céréales ou de certains végétaux, tels les châtaignes, les pois chiches ou les lentilles, ainsi que les pommes de terre, les arachides ou le manioc. Toute céréale peut être considérée comme une farine potentielle; cependant, en général, le terme «farine» est associé au blé et on précise la nature de la farine lorsqu’il s’agit d’une autre céréale (farine d’avoine, de seigle, de sarrasin, etc.).

Il semble que la préparation de farine grossière contenant le germe et le son aurait débuté il y a 75 000 ans. Les grains comestibles étaient grillés puis broyés entre deux pierres. Puis, à un certain moment entre cette époque et le début de l’agriculture (soit il y a 10 000 ans), l’homme a préparé pour une première fois une pâte à partir de farine de céréale et l’a fait cuire sur une pierre chauffée pour donner la première forme de pain.

Afin de séparer les grains des épis moissonnés, on avait recours à une pierre; le grain était écrasé manuellement. Plus tard, avec le pilage des grains par des boeufs et ensuite avec l’invention de la meule et du moulin hydraulique, on put augmenter les rendements et passer à la panification.

Les Romains produisirent plusieurs qualités de farine, dont une plus blanche qu’antérieurement; elle était tout de même moins blanche que celle que l’on consomme aujourd’hui. Son prix élevé fit que seuls les nantis pouvaient s’en procurer. La farine blanche devint un symbole de haut rang social et de richesse; plus la farine était blanche, plus elle se vendait cher, car elle était scrupuleusement tamisée.

Le premier moulin à vent fut construit en Angleterre au XIe siècle et par la suite en Belgique, au Luxembourg et en Hollande au XIIe siècle. Les énergies hydraulique et éolienne étaient utilisées par les premiers habitants de l’Amérique pour moudre le maïs nécessaire à la fabrication du pain de maïs.

Entre-temps, d’importants développements dans la production de farine se produisirent de chaque côté de l’Atlantique. À la fin du XVIIIe siècle, l’écossais James Watt inventa le moteur à vapeur pouvant être utilisé pour actionner un moulin. À peu près au même moment, l’Américain Oliver Evans inventa un moulin hautement mécanisé permettant la mouture de la farine dans une opération continue.

Vint ensuite la révolution industrielle qui donna naissance aux gigantesques meuneries. Au XIXe siècle, sur une période de 50 ans, on inventa des appareils de plus en plus sophistiqués, qui permirent le broyage et la pulvérisation plus poussés des grains avec des rouleaux d’acier, et non plus à l’aide de meules. On put séparer plus efficacement le germe et le son.

Dans les meuneries modernes, le blé subit plusieurs opérations afin d’être transformé en farine. Les grains sont d’abord nettoyés, finement broyés, pulvérisés et tamisés pour être débarrassés du son (couches extérieures) afin d’obtenir une farine plus fine. On retire aussi le germe afin que la farine se conserve mieux; celui-ci peut être laissé tel quel ou transformé en huile. La partie qui sera transformée en farine se nomme l’endosperme ou albumen farineux.

Les caractéristiques du blé utilisé détermineront la farine obtenue. Ainsi, un blé tendre contient peu de gluten; la farine de blé tendre sera tout indiquée pour la confection de gâteaux. Le blé dur contient une proportion plus grande de gluten; c’est pourquoi on réserve la farine de blé dur à la confection de pains.

Peu importe le type de farine, celle-ci développe une meilleure valeur boulangère si elle est entreposée quelques semaines après la mouture; avec cette maturation, elle acquiert aussi une blancheur par un processus naturel d’oxydation.

Afin d’accélérer ce processus et d’en contrôler le développement, l’industrie ajoute aujourd’hui (selon le type de farine) des agents de blanchiment (bioxyde de chlore) et de maturation (bromate de potassium, bioxyde de chlore).

Afin de compenser la perte d’éléments nutritifs survenue lors de la mouture (si l’on a débarrassé les grains du son et du germe), on procède à l’enrichissement de la farine en lui ajoutant diverses vitamines (thiamine, riboflavine, niacine) et minéraux (fer).

La farine obtenue est plus blanche et plus pauvre en éléments nutritifs si elle n’est pas enrichie de vitamines et de minéraux (ce qui est obligatoire au Canada et aux États-Unis pour la farine blanche).

Le son et le germe sont vendus séparément et servent notamment à nourrir le bétail. La farine raffinée et les produits fabriqués avec cette farine peuvent être entreposés beaucoup plus longtemps puisqu’ils rancissent moins vite, étant donné que le germe a été enlevé.

Il existe sur le marché toute une gamme de farines, dont la farine de blé entier, la farine tout usage, la farine à gâteaux, la farine levante, la farine non blanchie, la farine de gluten et la farine de boulangerie.

La farine de blé entier est le produit de la mouture du grain entier (l’endosperme, le germe et le son du grain), ce qui lui confère une couleur brunâtre et un léger goût de noisette. Certaines farines de blé à grains entiers sont encore moulues à l’ancienne entre des pierres. Dans plusieurs pays, elle est surtout vendue dans les magasins d’aliments naturels.

Il est important de lire attentivement l’étiquette et de rechercher les mots «blé entier», si l’on désire un produit de blé entier, car une farine enrichie additionnée de son ne la transforme pas pour autant en farine de blé entier malgré sa coloration plus foncée. La farine de blé entier peut remplacer la farine blanche dans la plupart des recettes, mais il faut par contre quelquefois en augmenter légèrement la quantité. La préparation obtenue sera plus nourrissante mais sa couleur, sa saveur et souvent son volume ne seront pas tout à fait les mêmes; la couleur sera plus foncée, la saveur plus prononcée et le volume moindre.

La concentration plus élevée en son est responsable de la perte de volume car le son renferme de la glutinase, un enzyme qui fait perdre de l’élasticité au gluten. Pour obtenir des produits légers, tamiser la farine à quelques reprises avant de l’utiliser, en prenant soin de réintégrer dans la farine le son recueilli par le tamis.

La farine graham porte le nom d’un Américain, le nutritionniste Sylvester Graham qui, au XIXe siècle, fit une croisade sur le rôle essentiel du son pour le maintien d’une bonne santé. Il était indispensable pour lui de ne fabriquer le pain qu’à partir de farine complète.

On ne distingue pas toujours la farine graham de la farine de blé entier; elle contient habituellement des flocons de son moulus plus ou moins finement, et le germe est généralement enlevé afin que la farine se conserve plus longtemps. Cette farine est utilisée seule ou combinée avec d’autres.

La farine tout usage ou farine ménagère provient de la mouture et du mélange de diverses variétés de blé dur et de blé tendre. Comme son nom l’indique, la farine tout usage a une utilisation variée tant pour faire le pain que la pâtisserie. Pour de meilleurs résultats cependant, utiliser plutôt de la farine de blé dur pour le pain et de la farine de blé mou pour les pâtisseries et les gâteaux.

La farine à gâteaux est une farine blanche faite exclusivement de blé tendre moulu très finement. Elle est très douce au toucher, presque satinée. Elle provient pratiquement toujours des dernières moutures, elle est donc très raffinée. Possédant un pourcentage plus élevé en amidon et étant moins riche en protéines, donc en gluten, elle donne des gâteaux très légers et ne peut être utilisée pour fabriquer des pains à la levure. Elle peut servir pour remplacer la farine tout usage; 250 ml de farine tout usage peuvent être remplacés par environ 300 ml de farine à gâteau.

La farine à pâtisserie provient essentiellement de blés tendres, parfois de blés durs. De faible teneur en gluten, elle est finement moulue mais sans atteindre la finesse de la farine à gâteaux; elle sert à confectionner pâtisseries, biscuits, gâteaux, etc. Elle ne peut servir à faire du pain à la levure.

La farine levante est de la farine tout usage à laquelle on a ajouté du sel et des agents levants, habituellement du bicarbonate de sodium accompagné de pyrophosphate acide de sodium ou de phosphate monocalcique. Ces additifs alimentaires augmentent le contenu en sodium.

La farine levante vise à faire gagner du temps car selon la recette choisie, elle élimine ou réduit l’ajout de levure chimique ou de bicarbonate de sodium et de sel; 250 ml de farine préparée (125 g) contiennent 7 ml de levure chimique et 2 ml de sel. La farine préparée n’est pas recommandée pour les pains à levure.

La farine non blanchie est une farine qui n’est pas blanchie artificiellement. Habituellement, la farine est blanchie à l’aide d’additifs alimentaires pour des raisons esthétiques et économiques; autrefois, il était nécessaire de faire vieillir la farine par un entreposage et une manipulation pour lui permettre d’être exposée à l’oxydation par l’air. Aujourd’hui, ce vieillissement peut être obtenu à l’aide d’agents de blanchiment sans nécessiter un entreposage prolongé. L’oxydation de la farine rend le gluten plus fort ou plus élastique et entraîne de meilleurs résultats à la cuisson. De plus, certains agents de blanchiment contiennent du calcium ou du phosphore et peuvent donc augmenter quelque peu la valeur nutritive de la farine; la farine non blanchie possède un goût plus naturel car elle ne contient pas d’additifs alimentaires. La présence d’agents de blanchiment donne un produit plus léger, au volume plus gros, à grain plus fin et de couleur moins foncée car il est possible d’utiliser plus de gras et de sucre.

La farine de gluten est une farine de blé à grains entiers débarrassée de son amidon et contenant un taux élevé de gluten. Pour obtenir de la farine de gluten, on lave de la farine de blé dur à haute teneur protéinique pour lui enlever son amidon, on l’assèche, puis on la moud à nouveau. La farine de gluten est habituellement composée de 45% de gluten et de 55% de farine blanche. Elle peut être utilisée avec de la farine de blé à grains entiers ou avec de la farine à faible teneur en gluten (seigle, orge, avoine).

La farine de boulangerie ou farine à pain provient d’un mélange de blés durs. Elle est légèrement granuleuse et sa teneur très élevée en protéines (gluten) est trop élevée pour l’usage domestique; on ne l’utilise qu’en boulangerie.

FARINE – SAVOIR ACHETER

Acheter les farines dans des magasins où l’écoulement des stocks est rapide afin de s’assurer un maximum de fraîcheur. On retrouve habituellement la véritable farine de blé à grains entiers dans les magasins d’alimentation naturelle, mais il est toujours préférable de lire les étiquettes, car toutes les farines n’ont pas la même valeur nutritive.

Acheter les farines dans des magasins où l’écoulement des stocks est rapide afin de s’assurer un maximum de fraîcheur. On retrouve habituellement la véritable farine de blé à grains entiers dans les magasins d’alimentation naturelle, mais il est toujours préférable de lire les étiquettes, car toutes les farines n’ont pas la même valeur nutritive.
La farine de blé entier, qu’elle soit moulue sur pierre ou non, doit se conserver au réfrigérateur afin que soient retardés la destruction de la vitamine E et le rancissement de l’huile contenue dans le germe. Elle peut se congeler. À la décongélation, la mettre dans un sac de papier car un contenant hermétique ou un sac en plastique retiennent l’humidité, ce qui la fait moisir.

conservation
Les farines raffinées se conservent dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière, des insectes et des rongeurs.

FARINE – CUISINE TRADITIONNELLE

De la farine pour toutes les sauces.

On se sert de la farine en boulangerie, en pâtisserie et en cuisine pour préparer une grande variété d’aliments crêpes, gaufres, brioches, beignes, tartes, puddings, muffins, biscuits, tempura.

On se sert de la farine en boulangerie, en pâtisserie et en cuisine pour préparer une grande variété d’aliments crêpes, gaufres, brioches, beignes, tartes, puddings, muffins, biscuits, tempura. L’action épaississante de la farine est mise à contribution pour donner de la consistance à plusieurs aliments, notamment aux fondues au fromage, à des sauces, des soupes, des sirops et des crèmes pâtissières. La farine a aussi des usages non alimentaires, notamment la fabrication.

FARINE – VERTUS

La valeur nutritive de la farine varie en fonction de la céréale utilisée, du degré de maturation de la farine et surtout du taux d’extraction. Le taux d’extraction indique la portion du germe et du son encore présente après la mouture du grain; un taux de 100% désigne une farine complète.

La valeur nutritive de la farine varie en fonction de la céréale utilisée, du degré de maturation de la farine et surtout du taux d’extraction. Le taux d’extraction indique la portion du germe et du son encore présente après la mouture du grain; un taux de 100% désigne une farine complète. Les pertes de valeur nutritive sont directement reliées au taux d’extraction: plus le chiffre est bas, plus le grain a perdu de ses éléments nutritifs qui sont concentrés dans le son et le germe. Le taux d’extraction courant de la farine blanche dans les pays industrialisés est de 60 à 72%.

Depuis le milieu du XXe siècle, les meuneries enrichissent la farine blanche pour compenser les pertes survenues lors de l’extraction du son et du germe. On ajoute de la niacine, de la riboflavine, de la thiamine et du fer dans des proportions prescrites par la loi. Le calcium et la vitamine D peuvent aussi être ajoutés à la farine et aux pains de façon optionnelle mais suivant des quantités prescrites. Les nutriments restitués constituent une compensation partielle car le contenu en minéraux (notamment le magnésium, le zinc et le cuivre) et en fibres a diminué lors du retrait du son et du germe. Cependant, le contenu des vitamines ajoutées (niacine, riboflavine et thiamine) est, quant à lui, généralement plus élevé pour la farine enrichie que pour la farine non enrichie, qu’elle soit complète ou non.

L’enrichissement de la farine s’effectue couramment dans certains pays, dont le Canada, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Il n’est pas permis dans d’autres, dont la France.

La farine de blé entier est une excellente source de magnésium, de niacine, de thiamine, de potassium, de zinc, de phosphore et de fer; et une bonne source d’acide folique, de vitamine B6 et de cuivre; elle contient de l’acide pantothénique et de la riboflavine.

La farine blanche tout usage est une excellente source de thiamine, de niacine et de fer ainsi qu’une bonne source de riboflavine; elle contient de l’acide folique, du phosphore, du potassium, du magnésium, du zinc, du cuivre et de l’acide pantothénique.

La farine de gluten est une excellente source de niacine; elle contient du phosphore, de l’acide folique et du potassium.

Epices

Epices

EPICES – HISTOIRE

Les épices sont souvent employés indistinctement pour désigner une même catégorie d’aliments.

L’épice c’est: Une “substance d’origine végétale, aromatique ou piquante, servant à l’assaisonnement des mets”; le condiment est une :”substance de saveur forte destinée à relever le goût des aliments”; l’aromate une : “substance végétale odoriférante” et l’assaisonnement est une : “action, manière d’accommoder un mets avec des ingrédients”.

Assaisonnement, condiments, aromates A la lecture de toutes ces définitions, on voit que les uns et les autres termes peuvent être également utilisés pour qualifier les épices. Le mot “épices” vient du latin “species” qui signifie “espèce, substance”, intégré en langue française au milieu du 12ème siècle. Longtemps, le mot épices a eu une connotation religieuse puis médicinale et aphrodisiaque très marquée, de même qu’une aura de mystère, d’exotisme et de rareté. Les épices n’évoquent guère plus aujourd’hui que l’exotisme, connotation méritée puisqu’elles ont une certaine prédilection pour les climats tropicaux. Le caractère médicinal des épices est lui aussi encore de mise et des disciplines comme l’aromathérapie ou l’aromacologie étudient leurs effets sur notre organisme, y compris leurs effets aphrodisiaques. Quant à la rareté des épices, elle a disparu au siècle dernier avec la banalisation des échanges commerciaux internationaux.
Les épices peuvent provenir du fruit de la plante (piment, piment de la Jamaïque, genévrier, poivre), des graines (muscade, cardamome, cumin, pavot), des boutons floraux (clou de girofle, câpres), des racines (raifort, curcuma, gingembre) ou de l’écorce (cannelle, casse). Certaines épices proviennent du mélange de plusieurs autres épices (currys, massalas, sambals).

Evitez d’acheter vos épices en poudre. Nombre d’entre elles conservent leur arôme plus longtemps entières. Il suffit de les moudre en fonction de vos besoin, au fur et à mesure.
Certaines épices comme le gingembre ou les tiges de citronnelle ont un parfum complètement différent une fois sèches. C’est pourtant fraîches que ces épices accompagnent les plats, la plupart du temps.

Le safran étant l’épice la plus chère, elle mérite une attention particulière. Souvent falsifiée, veillez bien à ce que figure sur l’emballage la date de sa récolte qui doit être de la dernière saison. Il est en outre recommandé d’acheter les filaments (ou stigmates) de safran plutôt que la poudre qui a plus de chance d’être frelatée.

préparer
Afin de faire rendre aux épices le maximum de leur saveur, il convient de les râper, les faire frire, les griller, les moudre, les écraser, les émincer ou les infuser. Vous devez donc vous munir d’ustensiles qui doivent être utilisés en fonction de la forme des épices mais aussi de la nature de la préparation culinaire.

matériel utile
Le matériel de base comprend : une poêle à fond épais, un mortier et un pilon, une râpe, un mixeur, un moulin à poivre ou à café, un presse-ail, des gants de cuisine (pour les piments) et un robot de cuisine électrique (pour les pâtes d’épices).
Pour un usage fréquent, vous pouvez aussi vous procurer des ustensiles spécifiques tels une râpe à muscade ou à gingembre, des pilons chinois, indiens ou plats…

griller
Les graines comme le cumin, la coriandre, le fenouil, la moutarde, le pavot exhalent leur saveur lorsqu’elles sont grillées à sec dans une poêle à fond épais. Pour cela, il suffit de faire chauffer la poêle à feu moyen pendant une minute, de verser les épices que vous laisserez cuire pendant 2, 3 mn en remuant constamment, avant de les piler.

frire à l’huile
Faîtes simplement revenir vos épices dans de l’huile avant de les incorporer aux autres ingrédients. Vous pouvez aussi vous servir uniquement de l’huile parfumée ainsi obtenue.
Cette dernière technique est particulièrement conseillée pour la préparation des piments, afin d’épicer vos plats sans pour autant que le piment neutralise le goût des autres ingrédients.

moudre
Les épices fraîchement moulues sont celles qui dégagent le plus de saveur. Essayez de moudre vos épices au dernier moment, juste avant la réalisation de la recette ou avant de servir le plat. Dans tous les cas, ne les préparez pas plus de 1 ou 2 jours à l’avance.
Les épices les plus tendres telles le carvi, le cumin, le fenouil ou le clou de girofle peuvent être moulues dans un mortier avec un pilon, en petites quantités à la fois et en effectuant un mouvement de rotation. Ceci s’applique aussi pour les épices fraîches comme le gingembre, l’ail ou les piments. Attention cependant au pouvoir irritant de ces derniers.
Pour des épices plus dures telles la coriandre, le piment de la Jamaïque et le fenugrec, utilisez un moulin à poivre ou un moulin à café électrique. Les épices les plus dures comme la cannelle, la casse, le curcuma et le gingembre séché pourront elles, être achetées en poudre.
Pour réaliser des pâtes d’épices, utilisez un robot de cuisine électrique.

râper
Les racines d’épices fraîches comme le raifort ou le gingembre, de même que la noix de muscade doivent être rapées avant consommation, avec une râpe à légume ordinaire. Pelez les racines de raifort et de gingembre, avant de les râper.

écraser
L’ail est idéalement écrasé sans épluchage préalable, dans un presse-ail… Le gingembre et les baies de genièvre doivent être légèrement écrasées pour dégager leur arôme. De même, les gousses de cardamome, pour qu’elles libèrent leurs graines. Utilisez un mortier et un pilon pour écraser légèrement les baies de genièvre et les gousses de cardamome.
Pour écraser le gingembre ou la citronnelle, utilisez mortier et pilon ou bien la lame d’un couteau sur une planche à découper. Mettez-les ainsi écrasées à cuire avec les autres aliments et retirez-les avant de servir.

émincer
Tranchez les racines de gingembre dans le sens de la longueur, après les avoir pelé, avant de les émincer finement sur une planche à découper.
Tranchez quelques feuilles de lime sauvage maintenues ensemble sur une planche, avec un couteau à fine lame.

infuser
Faîtes infuser 5 mn les filaments de safran dans de l’eau ou du lait bouillant (selon la préparation), pour parfumer et colorer votre plat, sans retirer les filaments en fin d’infusion.
L’anis pourra parfumer par infusion un thé, un grog ou un vin chaud.
Faites infuser 10 mn un petit morceau de pulpe de tamarin dans un bol d’eau chaude, pressez avec les doigts pour extraire les graines de la pulpe et filtrez.

conserver
Fragiles, les épices perdent leur goût au contact de l’humidité, de la chaleur et de la lumière.
Les épices fraîches se conservent dans un récipient hermétique, dans le bac à légume du réfrigérateur. C’est ainsi que la citronnelle, les feuilles de lime sauvage ou de curry, les piments et le gingembre se conservent 1 à 2 semaines.
Les épices sèches se conservent elles aussi dans des récipients hermétiques, au frais, au sec et à l’abri de la lumière. Ainsi conservées, les épices entières se gardent plus de 6 mois et les épices en poudre entre 5 et 6 mois.
Les épices en pâte telles la moutarde, la purée d’ail ou de gingembre se conservent très longtemps dans la mesure où le pot n’a pas été ouvert (ex : 1 an pour la moutarde). Après ouverture, il faut les conserver au frais et rapidement.
Les gousses de vanille et le tamarin sec se conservent quant à eux dans un endroit frais et à l’abri de la lumière pendant plus de 2 ans.
Il est possible de congeler les tiges de citronnelle et les graines de cardamome.

EPICES – ASTUCES ET RESTES

Les épices et plantes aromatiques sont fragiles et vieillissent mal. Leur utilisation demande quelques précautions. Les aromates contiennent très souvent des essences volatiles qui n’aiment ni la chaleur, ni l’humidité. Aussi ne faut-il pas les laisser trop près du piano et encore moins au-dessus. Pour les mêmes raisons, il faut les acheter par petites quantités. Le supplément de coût que cela engendre est largement couvert par la qualité des produits récemment achetés. Ceci est valable autant pour les produits déshydratés que pour les herbes fraîches.

Pour les produits déshydratés, il faut penser à réhydrater ceux qui le nécessitent. Ces dernières années ont vu l’apparition de nouvelles présentations: herbes en pâte, herbes surgelées prêtes à l’emploi et produits lyophilisés. Les herbes en pâte sont conservées au sel et à l’huile. Leur emploi dans les cuissons et les sauces donnent d’excellents résultats à condition de ne pas trop saler le plat.

L’utilisation des herbes surgelées est peut-être un peu plus délicate. Ce type de produit déteste en effet la chaleur et décongèle très rapidement. Il ne faut surtout pas tenir un sachet au-dessus d’un plat chaud, à moins d’utiliser d’un coup tout son contenu. Les herbes ont tendance à noircir si on les laisse à l’air libre, par exemple, en décoration sur un hors d’oeuvre.

Les produits lyophilisés, qui doivent impérativement être réhydratés avant usage, restituent quant à eux bien mieux le goût que les mêmes aromates déshydratés. Le prix de ces trois produits est un peu plus élevé que leurs équivalents déshydratés mais leur meilleure qualité justifie amplement le coût supérieur. Rappel: Il faut utiliser chaque fois qu’on le peut les herbes fraîches. Rien n’égale leur arôme et leur parfum.

La grande majorité des plantes citées dans ce site possède des vertus médicinales reconnues et utilisées depuis très longtemps. Je n’en ai pas fait mention systématiquement car ce serait le sujet d’un autre ouvrage.

Aux doses utilisées en cuisine toutes les plantes citées sont bonnes pour la santé. Certaines épices facilitent la digestion des mets lourds, soit par les tanins contenus qui favorisent la sécrétion biliaire, soit parce qu’elles contiennent des lipases ou des protéases qui pré-digèrent les aliments qu’elles accompagnent.

Certaines plantes doivent être ajoutées en début de cuisson, d’autres ne doivent pas cuire sous peine de perdre toutes leurs qualités. Je l’ai mentionné chaque fois que cela était nécessaire. En règle générale, il faut ajouter les épices aux trois quarts de la cuisson. Dans une épice on ne peut pas avoir de reste. Cuisine diététique certes mais gustative quand même !

Epices et micro-onde

Un mariage tout aussi réussi…

Au micro-ondes, toutes les épices se marient parfaitement avec les produits à cuire car la cuisson à la vapeur développe les goûts ce qui bien sûr améliore la finalité des plats.

Au micro-ondes, toutes les épices se marient parfaitement avec les produits à cuire car la cuisson à la vapeur développe les goûts ce qui bien sûr améliore la finalité des plats.

Cuisine diététique certes mais gustative quand même !
Au micro-ondes, toutes les épices se marient parfaitement avec les produits à cuire car la cuisson à la vapeur développe les goûts ce qui bien sûr améliore la finalité des plats.

Dolique

Dolique

tags :

DOLIQUE Découverte

Son nom est Dolique mais son nom scientifique est la
DOLICHOS LABLAB.

C’est une plante de type Annuelle. Elle peut atteindre une dimension de 3 à 4 m de hauteur. On laisse un espacement : 30 cm entre.

Cette plante aime les expositions en plein soleil. Elle avit dans des terrains au sol modérément fertil et léger.

Pour la la récolte on utilise les feuilles, les fleurs et les fruits.

En cuisine, toute la plante est condimentaire et est utilisée dans la cuisine indienne et vietnamienne.

En aménagement paysager cette plante est grimpante à croissance rapide pouvant servir d’écran végétal à un treillis ou une clôture.

Ses fleurs roses-lilas sont parfumées. On l’utilise beaucoup en fleurs coupées.

Curcuma

Curcuma

tags :

CURCUMA – Une épice de fond

Dans l’art culinaire tout comme dans la pharmacopée des Antilles, les épices occupent une place prépondérante. Senteurs connues ou mystérieuses, chargées de douceur ou d’amertume, elles parfumeront votre séjour en Caraïbe et le lent apprentissage de leur utilisation en prolongera, sans nul doute, le bon souvenir.

Très utilisé dans la cuisine végétarienne, c’est l’épice de fond pour parfumer et colorer les plats de viandes et de poissons, ainsi que les lentilles et les haricots, le riz pilaf, les sautés de légumes. Ne piquant pas, il est apprécié des enfants.

Coriandre

Coriandre

tags :

CORIANDRE – Découverte

Mieux connaître pour mieux l’ utiliser

La coriandre arbore un feuillage duveteux et dentelé ainsi qu’une multitude de minuscules fleurs blanches, légères et aériennes, au début et au milieu de l’été. Haute d’environ 6O cm, elle est mieux mise en valeur plantée isolément et entourée d’herbes colorées, tel que le souci en pots, ou regroupée en touffes denses, dans un coin sauvage du jardin. On peut aussi la cultiver en bacs ou en jardinières, à condition de la semer in situ. Du meilleur effet dans une bordure d’herbes, et soutenu par d’autres plantes, son feuillage duveteux comblera toutes les trouées. Les feuilles ont une odeur prononcée que l’on peut situer entre celle du zeste de citron et celle de la sauge..odeur déplaisante pour beaucoup. Les feuilles fraîches sont souvent appelées persil chinois, référence à leur présence dans de nombreuses préparations culinaires chinoises. Les graines, isues de fleurs blanches teintées de mauve, sont elles aussi très parfumées, mais cet arôme est bien plus agréable. Ces graines font parties des épices traditionnelles utilisées depuis des siècles.

Plantez les graines de cette plante annuelle facile à cultiver au milieu du printemps, sur le lieu même de la culture. Choisissez une exposition abritée des vents violents, car les tiges sont délicates et les plants ont tendances à s’affaisser: problème qui se résout facilement par la pose de petits tuteurs. Arrosez régulièrement par temps sec, surtout si vous voulez une réserve satisfaisante de feuilles fraîches. La coriandre est une plante annuelle facile d’entretien qu’il vaut mieux cultiver en touffes denses. Plantée isolément, elle peut ressembler à de la mauvaise herbe. Elle aime les endroits ensoleillés, les terrains peu exigeants mais bien drainés, se multiplie à travers des semis. On utilise ses feuilles, ses graines surtout en cuisine, pour certains ouvrages domestiques et en médecine pour améliorer la santé.

CORIANDRE – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

De bien bons accompagnements

Son goût est soutenu, marqué. Il surprend. Aussi doit-on, si on ne connaît pas la coriandre, l’utiliser avec parcimonie la première fois et ajuster le niveau de sa présence selon notre degré d’attirance. Si vous éprouvez quelque difficulté, remplacer les feuilles de coriandre par …
Les feuilles fraîches s’utilisent comme le persil dans les salades, les sauces, etc. Il est préférable de les ajouter dans les dernières minutes de cuisson pour leur conserver leur plein arôme. A cause de leur goût très prononcé, il est préférable d’en utiliser qu’une infime quantité au début, le temps d’apprivoiser son parfum. Les graines sont généralement macérées dans l’eau froide pendant une dizaine de minutes et égouttées pour en dégager toute leur saveur. Les graines de coriandre sont utilisées natures. Faciles à broyer lorsqu’elles sont très mûres, on peut les réduire en poudre. Pour ce faire, il est préférable d’échauffer les graines quelques minutes dans une poêle anti-adhésive avant de les piler au mortier ou de les moudre pour en exciter tout le parfum. La racine peut être écrasée et utilisée à défaut d’ail ou en combiné. Elle s’accommode facilement des plats mijotés longtemps.

Valeur nutritive pour 15 ml ou 1 cuillère à soupe: Fer: O,O7mg
Vitamine C:O,1O mg Parties comestibles
Toute la plante est comestible. feuilles, graines, même la racine. Celle-ci, râpé apporte un parfum de coriandre en plus subtil.

Achat: Feuilles fraîches, racines, graines entières
Conservation: La coriandre fraîche se conserve 2 à 3 semaines dans un petit verre d’eau pour maintenir la tige mouillée. Il est préférable de recouvrir le verre d’un sac de plastique et de le maintenir fermement avec un élastique.

Congelé: feuilles fraîches ciselées dans un bac à glaçons recouvert d’eau
Substituts: sauge et citron
feuilles de céleri

CORIANDRE – ASTUCES ET RESTES

Il change le goût des restes

Fraîche, la coriandre possède un goût pénétrant légèrement anisé qui n’est pas apprécié de tout le monde. Elle aromatise les poissons, les volailles, les soupes, les ragoûts, les légumes frais et frits, les sauces à base de tomate, le yaourt. Les feuilles parfument traditionnellement le chutney vert et les fleurs, la cuisine indienne, pakistanaise, chinoise, latino-américaine et les chutneys aux fruits. Les graines aromatisent le curry, le chili et les chutneys indiens . Elles entrent dans la composition des marinades de type grec, les ragoûts. Les graines sont très aromatiques, sucrées, avec un arrière-goût qui rappelle le zeste de I’orange. Elle dégage une agréable odeur de sauge et de citron qui conquiert plus facilement nos papilles occidentales.
L’huile obtenue par distillation parfume de nombreuses liqueurs dont l’Eau de mélisse, l’Eau des Carmes, la Chartreuse et l’Izarra et on la retrouve parfois dans le cacao de qualité inférieure pour en augmenter le goût. Fraîche, les marchands vous l’offrent comme on tend un bouquet. Les feuilles sont très appréciées des peuples méditerranéens comme l’Espagne, le Portugal et influent toute la cuisine moyen-orientale. Dans le Nord de l’Europe, on a choisi ses graines pour la confection du gin.

Les graines de coriandre font partie des épices traditionnelles et parfument la cuisine indienne notamment le chutney qui consiste en feuilles de coriandre, chilis, huile de moutarde et sel. La poudre de coriandre échauffée dans quelques gouttes d’huile donne ce goût caractéristique des curries. Il suffit de l’échauffer 5 minutes à feu doux pour que toutes ses arômes soient exacerbés. Si on l’échauffe sur un feu vif, elle brûle et devient collante. Par contre, si la coriandre est sautée dans la poêle pour assaisonner une viande, l’humidité qui se dégage de la viande permet de prolonger la cuisson un autre 5 minutes sans qu’elle perde ses qualités. Au Mexique et en Amérique du Sud, elle côtoie, depuis l’époque des conquistadores, les chilis, les guacamoles, les salsas et le riz bien relevé. La coriandre fraîche dont l’utilisation est très courante en cuisine portugaise est, sans nul doute, un des héritages culturels sémites qui parsèment la gastronomie de mon pays. Jadis, quand le Royaume almoravide s’étendait jusqu’aux rives du Tage et même au-delà, beaucoup de coutumes d’Afrique du Nord et d’Orient ont été implantées dans la péninsule ibérique mais, si les siècles ont passé, nous n’avons pas perdu l’empreinte de ces lointaines origines dont l’utilisation de la coriandre qui viennent parfumer le potage, le bouillon, le poisson, le riz et bien d’autres plats traditionnels.

Les Thailandais utilisent abondamment toutes les parties de la plante même les racines en les broyant avec de l’ail. La saveur poivrée des feuilles se retrouve dans la plupart des recettes, que ce soient les rouleaux printaniers, les salades, la marmite d’aubergine, la fondue du pays, les crevettes à la canne à sucre. Elle se marie souvent avec la menthe, au gingembre et fouette la douceur du lait de coco. Quant aux graines, elles rehaussent marinades et potages.