Cerfeuil commun

Cerfeuil commun

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CERFEUIL COMMUN – Tous les goûts sont dans la nature.

Cette haute herbe vivace également nommée Myrrhis des jardins atteint 1,50 m de haut environ. Elle est constituée d’un magnifique feuillage finement ciselé et petites fleurs blanc crème disposées en ombelles, de la fin du printemps au début de l’été. Au printemps, c’est l’une des premières plantes à produire de nouvelles pousses. Elle garde pourtant son feuillage jusqu’au milieu de l’hiver. Ses longues graines brun foncé, regroupées en grappes semblables à des pinces, sont remarquables mais, si vous cultivez le cerfeuil musqué uniquement pour ses feuilles, taillez les sommités fleuries pour empêcher la germination. Feuilles et graines dégagent un arome prononcé, subtil mélange de de réglisse et d’anis. Cette herbe se sent mieux en zone semi ombragée, dans un sol aéré permettant à ses racines pivotantes, pouvant être consommées comme des légumes, de mieux pénétrer la terre.

Elle n’apprécie pas les endroits trop ensoleillés et secs, comme la plupart de ses congénères. Si vous ne disposez pas dans votre jardin d’un espace approprié, cultivez-la derrière une bordure herbacée ou un assortiment de plantes. son feuillage vert contrebalance l’éclat de plantes plus colorées qui, en retour, lui offrent leur support, le cerfeuil ayant tendance à s’affaisser. les graines peuvent parfois tarder à germer, mais il ya toujours, à proximité de la plante, quelques jeunes plants issus d’une autogermination, prêts â être transplantés. Plantés au printemps, de petits morceaux de racine s’épanouiront bien, pourvu qu’ils portent un bourgeon, ou un oeil, mais la plante mère ne survivra pas à un déracinement.

CERFEUIL COMMUN – Il accompagne presque tous les plats

Ses feuilles, crues, confèrent une note raffinée et anisée aux salades, aux omelettes et aux soupes.
Plante bisannuelle, dont les tiges striées, bien dressées, portent un feuillage vert clair, finement découpé. Une saveur anisée avec une pointe d’amertume, les feuilles ciselées parfument de nombreux plats: potages, légumes, poissons, omelettes, salades, sauces, fromage blanc. Astuce: Les feuilles de Cerfeuil s’ajoutent juste avant de servir, car toute cuisson altère leur saveur.

Ses feuilles, crues, confèrent une note raffinée et anisée aux salades, aux omelettes et aux soupes.
Plante bisannuelle, dont les tiges striées, bien dressées, portent un feuillage vert clair, finement découpé. Une saveur anisée avec une pointe d’amertume, les feuilles ciselées parfument de nombreux plats: potages, légumes, poissons, omelettes, salades, sauces, fromage blanc. Astuce: Les feuilles de Cerfeuil s’ajoutent juste avant de servir, car toute cuisson altère leur saveur.

Carvi

Carvi

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CARVI – Découverte

Son arôme et sa saveur s’apparente au cumin et à l’anis, on l’utilise dans le pain, les potages, les fruits cuits, le munster… il aide à la digestion , il est carminatif et galactogène. Les graines de carvi entrent dans de nombreuses préparations culinaires, on les emploie dans les potages, les ragoûts de viande, les légumes cuits à l’étouffée. Le carvi est toujours utilisé pour aromatiser certains fromages et il accompagne très bien les charcuteries, la choucroute et les pâtisseries salées.

Le carvi est une herbe inestimable, a intégrer absolument dans votre jardin, malgré ses airs de mauvaise herbes. Les feuilles filiformes, d’un vert vif, ressemblent à des fanes de carotte et elles ont une saveur délicate entre aneth et persil. Les tiges de 45 à 75 cm de haut, sont surmontées de petites fleurs blanches regroupées en ombelles qui produisent des graines nervurées, utilisées pour parfumer les confiseries , les biscuits, les gâteaux et les pains. Même ses racines fuselées , semblables à celles du panais , se consomment. Le carvi s’adapte mieux à une culture en massifs, ou en touffes, permettant ainsi aux plants de méler leurs ramifications et de se servir mutuellement de tuteur, ce qu’ils ne feraient pas planter en rangées. C’est une plante bisannuelle et le carvi peut être semer à la fois en automne et au printemps, vous aurez ainsi toujours de jeunes feuilles.Mais dans tous les cas vous saurez que que les plants ne fleuriront que l’été suivant. Le carvi ne se transplante pas facilement, ausi, semez toujours les graines à l’endroit choisit pour la plante. Espacez les plants tous les 15cm lorsqu’ils atteignent 0 peu près 8 cm de haut. récoltez les graines avant leur chute, mais laissez quelques plants perdre eux-mêmes leurs graines, afin d’avoir toujours de jeunes pousses d’avance, issues d’une autogermination: Il faut bien sûr que l’espace le permette.

Café

Café

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CAFE – Découverte

Floraison et fructification

Le caféier donne sa première floraison au bout de trois ans et sa première récolte au cours de sa cinquième année.
Floraison et fructification.

Le caféier donne sa première floraison au bout de trois ans et sa première récolte au cours de sa cinquième année.
La Fleur:
” C’était une vision radieuse que celle du nuage de craie suspendu dans la brume au-dessus de mes six cents arpents.

La fleur de café a un parfum délicat et légèrement amer qui rappelle celui de la fleur de prunellier.” de K.Blixen dans La Ferme Africaine.

La fleur du caféier se compose de 5 à 6 pétales de couleur blanche et embaume le jasmin.

Éphémère, elle fane en moins de deux jours pour être remplacée par le fruit que l’on appelle la cerise ou drupe par analogie de forme et de couleur.

La Cerise:
La nouaison qui est la formation du fruit dure de 6 à 7 mois.
Elle adhère à 2 graines ovales qui forment en quelque sorte le noyau central.

Ces graines, une fois débarrassées de la pulpe le dépulpage donneront deux grains de café vert.

Parfois la cerise ne renferme qu’un seul petit grain rond : le Caracoli.

Commercialisé sous cette appellation (suivi de son origine il donne, sans que cela puisse se justifier scientifiquement, un excellent café.

Cycles de floraison :
D’une région à l’autre, selon l’altitude et le climat les périodes de floraison varient.

Le caféier ayant la particularité de fleurir après chaque pluie, il arrive fréquemment que l’on trouve sur un même rameau fleurs, cerises vertes et cerises rouges.

Ce particularisme ajoute à la difficulté de la récolte : dans les meilleures plantations où seuls les fruits mûrs sont cueillis, 6 à 8 passages dans l’année sont parfois nécessaires !

La production annuelle d’un caféier est de 2,5 kg de cerises, qui donneront 500g de café vert soit 400g de café torréfié, soit l’équivalent de 40 tasses par arbre et par an.

Agneau en Croûte de Café

Ingrédients
– 1 épaule d’agneau désossée,
– 500 grammes de farine,
– 220 grammes de beurre en pommade,
– 80 grammes de sucre en poudre,
– 10 grammes de sel fin de cuisine,
– 15cl de café noir très serré,
– Gros sel,
– 3 grammes de cardamome.

Préparation
Confectionner la croûte de café en mélangeant la farine, le beurre, le sucre, le sel et le café.

Laisser reposer 1 heure au frais.

Colorer l’épaule d’agneau rapidement sur toutes les faces, la relever de gros sel et de cardamome.

Une fois refroidie, la voiler en l’enveloppant dans la pâte au café finement étalée sur 2 à 3 millimètres, bien cicatriser la croûte pour une cuisson hermétique.

Poser l’épaule sur la lèchefrite et enfourner thermostat 7 ou 180° pendant 55 minutes pour une épaule moyenne.

Servir avec un copeau de céleri rave et un copeau de beurre salé.

Sole au Café, Noisettes et Romarin

Ingrédients pour 4 personnes.
– 8 petites solettes de 100 grammes chacune,
– 1 jaune d’oeuf bien frais,
– 50 grammes de poudre de noisettes,
– 50 grammes de café moulu,
– 1 branche de romarin,
– 100 grammes de beurre,
– 15 grammes de sel fin de cuisine,

Préparation
Passer le côté peau noire au jaune d’oeuf avec un pinceau.

Bien paner le tronçon de sole côté doré avec la poudre de café, la poudre de noisette et le romarin.

Poêlez doucement 2 minutes minutes de chaque côté et servir.

Poêlée de Pomme et Mangue au Café,

Ingrédients pour 4 personnes,
– 20 grammes de beurre,
– 60 grammes de sucre semoule,
– 10 grammes de café en poudre,
– 4 pommes Jonagold, ou Jubilé ou Reinette,
– 1 mangue,
– 1 gousse de vanille fendue et coupée en 4,
– 120 grammes de pâte sablée ou feuilletée,

Préparation
Éplucher les pommes et la mangue et les couper en gros quartiers.

Les faire blondir dans une poêle avec le beurre et le sucre.

Veiller à ne pas laisser trop cuire.

Dans 4 moules à tartes individuels répartir la poudre de café et 1/4 de gousse de vanille fendue et écrasée.

Disposer en rosace pommes et mangue.

Recouvrir d’un rond de pâte un peu plus large que le moule et faire cuire 12 à 15 minutes au four.

Démouler et servir bien chaud, éventuellement flamber au Calvados et l’accompagner d’une glace à la vanille.

Un bon café ça ne s’invente pas.

La première règle pour réussir votre café est d’utiliser une mouture homogène et adaptée au mode de fonctionnement de votre cafetière.

La première règle pour réussir votre café est d’utiliser une mouture homogène et adaptée au mode de fonctionnement de votre cafetière : Une mouture trop fine donnera une boisson âcre et trouble, trop grosse l’eau passera rapidement au travers avec pour résultat une boisson sans corps ni arôme.

De plus, avec une granulométrie conforme vous pouvez économiser de 20 à 30% de café par rapport aux moutures standardisées de la grande distribution.

Préparation: du café Turc:
Cafetière italienne, filtre permanent, Mouture Turc ou Farine Mouture Moyenne , Cafetière électrique, Expresso, Cafetière à piston, Cafetière à dépression
Cafetière traditionnelle. Mouture Fine, Mouture grossière.

Les moulins:
Pour recueillir la pleine saveur de votre café, il est

préférable de le moudre à la dernière minute, mais encore faut-il avoir un moulin.

Il faut éviter les moulins à lames qui en surchauffant la fève brûlent son parfum . D’autre part la mouture obtenue est souvent hétérogène les grains étant pulvérisés au lieu d’être moulus. Il est préférable d’opter pour un broyeur qui moud sans échauffer et permet l’obtention d’une mouture précise à la granulation régulière.

Pour les nostalgiques, il existe également des petits moulins à main qui, outre leur aspect décoratif , moulent correctement le café.

Si vous ne souhaitez pas investir dans ce type d’appareil, laissez le soin à votre torréfacteur de moudre votre café.

Exigez toutefois que la mouture soit faite devant vous. De la cafetière traditionnelle de facture gentiment rétro, à l’expresso sophistiqué en passant par “l’alambiquée” cafetière à dépression : petite revue des différents modèles présents sur le marché.

Cafetière Traditionnelle:
Le plus souvent en porcelaine, elle est constituée d’une verseuse surmontée d’un cylindre dont la base est percée de trous très fins le filtre et d’un couvercle.

L’eau chaude est versée directement sur la mouture placée dans le filtre. L’infusion s’écoule dans la verseuse. Bonne extraction des arômes.
Mouture grossière: 12 grammes par tasse de 10 cl.

Cafetière à Piston:
Elle est composée d’un récipient en verre et d’une tige métallique dont l’extrémité inférieure est équipée d’un filtre permanent.

Le café moulu est placé au fond du pot en verre, on ajoute alors l’eau frémissante et on laisse infuser 3 minutes en remuant de temps en temps pour améliorer les échanges entre l’eau et la mouture.

Pour filtrer, on pousse doucement la tige métallique vers le fond du récipient. Bonne extraction des arômes mais infusion un peu trouble.

Mouture grossière: 12 grammes par tasse de 10 cl.

Cafetière à Filtre Papier:
Manuel ou électrique, le principe est identique à celui de la cafetière traditionnelle le filtre papier remplaçant le filtre en porcelaine.

Pour la cafetière électrique la qualité de la tasse varie selon les modèles. Veillez à ne pas laisser l’infusion trop longtemps sur la plaque chauffante.

Mouture fine: 10 à 12 grammes par tasse de 10 cl.

Cafetière à Dépression:
Elle se compose de deux globes de verre reliés hermétiquement par un tube creux.

La mouture est placée sur un filtre dans le globe du haut la tulipe. Le globe inférieur le ballon à moitié rempli d’eau est chauffé par un réchaud à alcool.

En chauffant l’eau produit de la vapeur qui ne peut pas s’échapper et l’oblige donc à remonter dans le tube de la tulipe ou elle se mélange avec la mouture.

Les échanges sont améliorés par un rapide brassage et après 2 à 3 minutes d’infusion on éteint le réchaud. La vapeur se condense alors créant une dépression qui aspire le liquide infusé vers le bas au travers du filtre.

Après avoir retiré la tulipe, le ballon est utilisé comme verseuse. Cafetière de dégustation par excellence, elle combine l’infusion et la percolation. Spectaculaire !

Mouture grossière: 12 grammes par tasse de 10 cl.

Cafetière à l’Italienne:
Elle est composée de deux cônes vissés hermétiquement au niveau d’un entonnoir métallique où l’on dépose la mouture.

La cafetière est directement posée sur une source de chaleur. L’eau placée dans la partie inférieure bout. La vapeur remonte dans la partie supérieure après avoir traversé la mouture. La boisson est prête lorsqu’un léger bouillonnement se fait entendre.

Mouture moyenne: 10 g par tasse de 10 cl.

Cafetière Expresso:
L’eau chaude est poussée à travers la mouture placée dans le porte filtre, par une pompe qui la soumet à une forte pression.

Cette pression émulsifie les huiles présentes dans le café et donne à la tasse cette onctuosité et ce corps caractéristique.

La pression idéale se situe entre 14 et 15 bars: En deçà l’extraction est insuffisante, à l’inverse une pression trop élevée casse la boisson.

Mouture fine et surtout très homogène:
7 grammes par tasse de 7cl:

Ristretto : 7 grammes par tasse de 4 cl.

Expresso et Caféine:
Le café est composé de près d’un millier d’éléments chimiques dont le plus connu est la caféine.

Cet alcaloïde également présent dans le thé, le kola ou encore le maté possède à condition d’en boire raisonnablement de nombreuses vertus…

Panorama des bienfaits du café :

Il stimule le corps et aiguise l’esprit.

La caféine est un excitant du système nerveux. Elle améliore l’endurance mais pas les performances physiques et retarde l’apparition des sensations de fatigue.

Le café permet également une meilleure coordination des mouvements et allonge la durée de concentration et de mémorisation.

Il facilite la digestion en augmentant la sécrétion de la bile et du liquide gastrique, le café favorise la digestion des graisses. De plus il facilite le transit en amplifiant la motricité intestinale.

Il améliore les états migraineux.Des anesthésistes anglais ont remarqué que l’ingestion d’une tasse de café avant une intervention chirurgicale évitait à la plupart des opérés de se réveiller avec des maux de tête.

Ceci serait dû à l’action vasoconstrictrice de la caféine sur la circulation cérébrale. Il aide à mincir
Le café accroît la sécrétion d’adrénaline ce qui facilite l’élimination des graisses.

C’est aussi un puissant diurétique qui, non sucré, n’apporte que 3 calories par litre.

Questions fréquentes :
Les renseignements qui suivent sont fournis à titre indicatif.
Pour toutes questions relatives à votre santé, seul votre médecin traitant est habilité à vous répondre.

Je suis enceinte, est ce que je peux consommer du café? Durant la grossesse, la forte imprégnation hormonale ralentit le processus d’élimination de la caféine qui passe de 8 heures environ chez un individu moyen à plus de 13 heures pour la femme enceinte. Il est donc recommandé de ne pas dépasser la dose de 400 mg de caféine par jour.

Un expresso contient-il moins de caféine qu’un café filtre? La caféine est le seul élément soluble dans l’eau. Plus on injecte d’eau et plus longtemps on le fait plus la quantité de caféine extraite est importante.

L’infusion d’un café express ne durant que 20 à 25 secondes on obtient ainsi une tasse avec beaucoup de corps et de parfum mais peu chargée en caféine.

En résumé, plus votre café est serré et moins il contient de caféine.

La consommation de café a-t-elle une influence sur le sommeil ?
Selon la sensibilité de chacun, la consommation de café en fin d’après-midi ou le soir retarde la période d’endormissement et rend le sommeil plus léger.

Toutefois, chez les consommateurs habituels cet effet disparaît après une durée variable selon les individus.

Pour éviter les inconvénients d’une consommation importante de café, il est conseillé de la répartir au cours de la journée

Est ce que le café au lait est plus indigeste que le café noir ?
Oui, car les tanins contenus dans le café agissent sur la caséine du lait et la rendent plus difficile à digérer.

La caféine engendre-t-elle une dépendance ?
Non, la caféine ne s’accumule pas dans l’organisme et n’engendre pas d’augmentation constante de la dose. On peut aisément cesser sa consommation sans ressentir d’effets secondaires.

Qu’est ce que le caféisme ?
Le caféisme recouvre un ensemble de troubles causés par absorption d’une trop grande quantité de café : insomnie, nervosité, anxiété ou arythmie cardiaque. Le corps médical recommande de ne pas dépasser la dose de 10mg de caféine par kilo et par jour soit pour une personne de 70kg : 700 mg de caféine par jour.

Tableau des teneurs en caféine
Tasse de 150 ml de café : 60 mg à 100mg en moyenne
Tasse de 150 ml décaféiné : 3 mg
Tasse de 150 ml de thé : 30 mg en moyenne
Tasse de 150 ml de chocolat : 4 mg
Verre de 180 ml de cola : 18 mg
28 g de confiserie au chocolat : 1,5 mg à 6 mg

Le café a son lexique et ses habitudes:

Acide Goût fin et acidulé caractérisant les bons cafés arabica de haute altitude. Sensible sur le bout de la langue, se ressent dès le contact avec le café.

Acre Saveur légèrement piquante, acidité désagréable.
Aigre Acidité trop prononcée rappelant le lait tourné.
Ambrée 2ième intensité de torréfaction parmi les 4 répertoriées.
Amertume Sensible dans l’arrière bouche, impression laissée après la dégustation comme le goût amer de l’endive.
Âpre Boisson dure ayant du corps.
Arabica Fruit du Coffea arabica, il représente 75% de la production mondiale.
Arôme S’analyse avec le nez. On parle d’arômes fleuris, poivrés…
Arrière-goût Impression laissée après la déglutition.
Assemblage Mariage de différents crus.
L’assemblage est avec la torréfaction l’activité principale de notre profession et relève de la connaissance et de l’inspiration.

B
Biologique Mode de culture du café sans aucun produit chimique engrais, pesticides. Notons que beaucoup de petites plantations, faute de moyens, n’utilisent pas de produits chimiques, sans pour autant porter le label “biologique”.
Blonde 1ère intensité de torréfaction parmi les 4 répertoriées.
Broche En jargon technique : quantité de café vert chargé dans le torréfacteur. Équivaut à la fournée du boulanger.
Brûlé (Goût de) Explicite, café trop grillé.
Brûler Torréfier les grains de café vert. (syn. Griller).
Brune 4ième intensité de torréfaction parmi les 4 répertoriées.

C
Caféier Arbuste tropical de la famille des Rubiacées. Il en existe une cinquantaine d’espèces différentes mais 2 seulement sont communément commercialisées : l’Arabica et le Canephora (communément appelé Robusta).
Caféière Plantation de caféiers.
Caféine Alcaloïde du café, présent aussi dans le thé et le kola, utilisé comme tonique.
Caféisme Tendance à absorber de grandes quantités de café.
Caracoli Anomalie de la cerise de café qui ne renferme qu’un seul grain de café au lieu de deux. Ce grain en raison de sa forme ronde est appelé caracoli (de l’espagnol caracol : escargot).
Cardamome Plante d’Asie dont les graines à la saveur poivrée aromatisent le café dans certains pays du Moyen-Orient.
Cerise Baie du caféier renfermant 2 grains de café. Elle doit son nom à son aspect très proche de celui des fruits du cerisier. (syn. Drupe)
Cezve
(prononcer djèzvé) Petit récipient métallique à long manche, servant à la préparation du café Turc.
Chapola Sac en plastique ou jarre en terre où la jeune pousse de caféier est mise à développer jusqu’à l’apparition de la 6ième paire de feuilles.
Chocolaté Saveur caractéristique de certains arabicas comme le Papouasie Nelle Guinée.
Coque (café en) Nom donné à la cerise ratatinée (après 2 à 3 semaines de séchage au soleil) des cafés traités par la voie sèche.
Corps Tasse qui a de la force en opposition avec légère. Évoque une impression de plénitude du goût.
Cru Tout comme pour le vin, on parle de “grands crus” pour désigner des arabicas d’exception.

L’Art du torréfacteur

Sélection et assemblages
Sélectionner des variétés, des origines, des récoltes est un métier qui exige de réelles compétences. L’expertise en la matière est le fruit d’une longue expérience, d’expérimentations constantes, d’une vigilance extrême, d’une philosophie fondée sur l’exigence et l’amour du café.

L’expérience
Elle se transmet et s’enrichit sans cesse. Celle d’un grand professionnel est le résultat de toute une vie consacrée au café.

Il connaît les forces et les faiblesses de chaque espèce, de chaque variété de chaque région de production, de chaque plantation.

Il sait comment marier les crus pour qu’ils se complètent et s’enrichissent mutuellement.
L’expérimentation

Un grand torréfacteur est comme un grand cuisinier. Il a ses recettes mais il en crée toujours de nouvelles.

Une torréfaction un peu plus poussée ou un peu plus légère, une variation même subtile dans les proportions d’un assemblage, l’essai d’une nouvelle variété obtenue par hybridation, etc.

Les variables peuvent se multiplier presque à l’infini. Le laboratoire est le lieu où s’élaborent en permanence ces alchimies raffinées.

La vigilance:
Le caféier et son fruit sont vivants. L’arabica est un arbuste délicat.

D’une année à l’autre, la qualité du café varie en fonction des conditions climatiques ou d’aléas imprévisibles. Là encore, l’attention doit être toujours en éveil.

L’exigence:
Un grand café, c’est toujours un petit miracle que nous offre la nature, le savoir-faire et le labeur des hommes.

Il faut comprendre et respecter tout ce qui rentre de chance et de soins dans une tasse parfumée à souhait, aux arômes bien développés, à la rondeur et à l’onctuosité parfaites.

Mais il faut savoir aussi que la déception menace sans cesse, que le compromis est forcément nuisible, que la plus haute qualité est une conquête de tous les instants.

L’amour du café: On imagine mal un vigneron ou un maître de chai qui n’aimerait pas le vin. Les hommes et les femmes du café sont, eux aussi, des passionnés.

En fait, leur ambition se résume en une phrase. Ils rêvent de vous faire aimer le café autant qu’ils l’aiment eux-mêmes.

L’Art du torréfacteur:
Les contrôles de qualité. Le laboratoire du torréfacteur a un double rôle.

En amont, il évalue des récoltes, fait des essais, teste des assemblages.

En aval, il surveille la qualité du produit final. Goûteurs, chimistes, traders travaillent la main dans la main. Ce travail d’analyse est fondamental pour éviter écarts et dérives dans l’équilibre et la perfection d’un produit conçu pour le plaisir de ceux qui le consomment.

La torréfaction:
Elle consiste à faire griller les grains de café pour permettre de développer tous leurs arômes.

L’opération se déroule dans un grilloir circulaire ou cylindrique, en rotation permanente pour que les grains, toujours en mouvement, soient torréfiés de façon uniforme.

Il existe trois techniques de torréfaction, qui se distinguent par leur durée et par la chaleur à laquelle les grains sont soumis.

La torréfaction flash:
C’est la plus utilisée pour les qualités courantes. Les grains subissent une température de 880° C durant 90 secondes, ce qui donne une cuisson inégale et ne favorise pas le développement des arômes …

La torréfaction rapide:
Elle dure 10 minutes à une température de 600° C et permet d’exprimer la totalité des arômes.

La torréfaction à l’ancienne:
Elle permet un développement parfait des arômes du grain. C’est celle que privilégie Malongo.

La torréfaction proprement dite s’effectue au cours des 10 premières minutes, le développement des arômes lors des 10 minutes suivantes.

A la température de 170°, le café commence à perdre de son humidité. Sa couleur devient jaune puis rousse.

Entre 200 et 230°, commence la décomposition pyrogène.
La fumée qui fuse prend une teinte bleutée, le café devient brun et double pratiquement de volume. Il est alors temps d’interrompre l’opération. Les gaz dégagent un puissant arôme.

Si l’on dépasse ce stade, le café noircit, devient friable et n’est plus propre à la consommation. Pendant la durée de l’opération, une sonde plongée à l’intérieur du cylindre permet de surveiller le processus.

En effet, si le processus est piloté par un appareillage électronique très précis et très fiable, l’homme est seul en mesure de juger de l’instant précis où la torréfaction doit être interrompue.

Pour finir, le café est rapidement refroidi par brassage d’air afin d’obtenir la condensation des produits aromatiques dans les grains.

Chromatogramme:
De nombreux composants aromatiques se forment dans le café au cours de la torréfaction.

Pour analyser l’arôme final, synthèse de l’apport de chacun des composants, le café torréfié est soumis à une analyse chromatographique.

Chaque pic des courbes obtenues correspond à la présence d’un composé aromatique spécifique.

Légende du visuel chromatogrammes de cafés torréfiés:

Influence du degré de torréfaction sur une tasse de café de Colombie
– Medellin Excelso. Salé-Vert-Acide-Fruité
– citron-Doucereux-Céréale-Corps–Cendré-Amer-Brûlé fumé-Chimique-Astringent-

Torréfaction légère
– blonde Torréfaction moyenne
‘froc de moine?
Torréfaction foncée, continentale
La fraîcheur, qualité fondamentale

Après la torréfaction, le café continue à vivre, un peu comme le vin dans ses fûts ou ses bouteilles. Il travaille en fait de deux façons.

D’abord les arômes libérés par la torréfaction s’exhalent. D’où la délicieuse odeur qui règne chez un torréfacteur.

Ensuite, il vieillit, mais contrairement au vin, ce processus ne lui est pas favorable.

Au contact de l’air, la cire et les graisses qu’il contient s’altèrent. Un café en grain s’oxyde en vingt jours, un café moulu en cinq. Il est donc essentiel de le protéger de cette oxydation.

C’est pourquoi les cafés sont moulus et emballés sous vide aussitôt après la torréfaction. Ainsi protégés, ils peuvent alors se conserver sans problème plusieurs mois, voire plusieurs années.

Une date figure d’ailleurs sur chaque emballage pour indiquer la date limite conseillée de consommation. Cependant, dès que l’emballage est ouvert, l’oxydation reprend.

Les torréfacteurs s’appliquent donc à créer des conditionnements qui préservent la mouture du contact avec l’air.

Il est cependant conseillé de ne pas trop tarder à consommer le café d’un emballage ouvert et de conserver ce dernier au réfrigérateur.

Chez certains importateurs, ils utilisent des boîtes métalliques dotées d’une double fermeture.

Au couvercle s’ajoute la fermeture operculée de l’emballage sous vide.

Ainsi les cafés conservent-ils toute leur fraîcheur et leurs qualités.

A signaler qu’il arrive fréquemment qu’avant son ouverture l’opercule soit légèrement bombée.

C’est un signe de qualité qui résulte du travail des arômes après la torréfaction, la mouture et le conditionnement.

CAFE – Le café sous toutes ses formes.

Noir c’est noir mais c’est une bonne chose et le petit noir est à la vie de tous les jours ce que les bulles sont au champagne.

Café Viennois:

Dans une grande tasse soigneusement chauffée à l’avance, verser un café très chaud, très fort et très sucré.

Juste avant de servir, ajouter 1 cuillerée de crème fraîche fouettée.

Décorer avec quelques grains de café en chocolat.

Café Viennois Épicé,

Ingrédients pour 4 personnes
– 75 cl de café chaud,
– 2 bâtons de cannelle,
– 4 clous de girofle,
– 1/2 cuillerée à café de grains de poivre de la Jamaïque.

Pour la décoration
– 15 cl de crème,
– 1 cuillère à soupe de sucre semoule,
– 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre.

Préparation
Préparer d’abord la décoration.

Fouetter la crème puis ajouter lentement le sucre.

La placer au réfrigérateur.

Dans une petite casserole, la chauffer sans porter à ébullition le café, la cannelle, les clous de girofle et le poivre.

Laisser chauffer une dizaine de minutes à petit feu.

Verser dans de grands verres, napper de crème et saupoudrer de cannelle.

Consommez sans attendre.

Café Brûlot Diabolique,

Ingrédients pour 4 personnes
– 8 clous de girofle,
– 1 bâton de cannelle,
– Le zeste d’une orange,
– Le zeste d’un citron,
– 3 cuillères à soupe de sucre,
– 15 cl de Cognac,
– 75 cl de café chaud,
– 5 cuillères à soupe de Cointreau.

Préparation
Dans un récipient profond et résistant à la chaleur, déposer les clous de girofle, la cannelle, les zestes d’orange et de citron ainsi que le sucre.

Chauffer le cognac par petites quantités et le faire flamber avant de le verser sur le contenu du récipient.

Ajouter petit à petit le café chaud et mélanger jusqu’à ce que les flammes s’éteignent.

Verser le Cointreau et servir aussitôt bien chaud.

CAFE – L’art de tout utiliser.

Des idées café pour le monde entier. Un monde de saveurs et de plaisirs pour le plaisir des amateurs.

Le café peur entrer dans beaucoup de préparations culinaires et on peut arranger une sauce avec cet arôme qui pour beaucoup est un nectar.

Café Turc

Matériel

– 1 cafetière en cuivre large du fond, étroite dans le haut et pourvue d’un long manche (cezve). Il est essentiel que le
col soit étroit pour faire bouillir le café très rapidement.
– Petites tasses à moka

Préparation
Prendre une petite tasse à moka et mesurer la quantité d’eau selon le nombre de tasses désir.

Verser dans le cezve.

Ajouter 1 cuillère à café de sucre par tasse et porter à ébullition.

Verser alors 1 bonne cuillerée de café moulu très finement par tasse.

Reporter au point d’ébullition.

Dès que le liquide monte jusqu’au bord, le retirer immédiatement et le servir aussitôt.

Dans certaine région, on laisse redescendre l’écume hors du feu et on répète l’opération 3 fois.

Verser peu de café à la fois dans les tasses pour répartir l’écume uniformément.

Le marc se dépose au fond de chaque tasse créant des formes dans lesquelles on peut dit-on, lire le passé et l’avenir.

Café-crème à la Menthe

Ingrédients pour 1 personne
– 5 cl de crème de menthe blanche,
– 1 cuillère à café de sucre,
– 25 cl de café chaud,
– 10 cl de Crème fouettée,
– Fins copeaux de chocolat noir amer.

Préparation
Réchauffer un verre à cognac.

Verser la liqueur de menthe et le sucre.

Ajouter le café chaud et mélanger.r
Posez délicatement la crème à la surface en la faisant descendre sur le dos bombé d’une grande cuillère.

Décorer avec les copeaux de chocolat.

Déguster sans mélanger.

CAFE – MICRO-ONDES

Un monde tout café

Réchauffer vite, mais réchauffer bien, des idées comme s’il en pleuvaient, d’une goutte de talent et en prime des plaisirs indémodables.

Irish Coffee

Ingrédients pour 1 personne
– 1 tasse de café bien chaud,
– 4 cl de whisky irlandais,
– 2 cuillères à soupe de crème fouettée,
– 2 cuillères à café de sucre roux en poudre.

Préparation
Fouetter la crème jusqu’à ce qu’elle soit onctueuse.

Verser le café très chaud dans un verre à Irish Coffee.

Verser le sucre et remuer légèrement pour le faire fondre.

Ajouter le whisky et verser délicatement la crème fraîche en la faisant descendre sur le dos bombé d’une grande cuillère, de façon à ne pas mélanger le café et la crème.

Consommer immédiatement.

Pour varier les plaisirs,remplacer le whisky par un autre alcool : grand-marnier, cognac, amaretto…

Café Mexicain

Ingrédients pour 1 personne
– 1 carré de chocolat noir amer,
– 1 cuillère à café de crème fraîche,
– 1 pincée de cannelle,
– 2 cuillères à café de cognac,
– 25 cl de café bien chaud,
– 2 cuillères à soupe de crème fouettée

Préparation
Mettre les 4 premiers ingrédients dans une tasse avant de verser le café très chaud.

Mélanger jusqu’à ce que le chocolat soit complètement fondu.

Recouvrir de crème fouettée et consommer sans attendre.

Café Hawaïen

Ingrédients pour 8 personnes
– 1 noix de coco râpée,
– 75 cl de lait,
– 75 cl de café chaud très fort,
– Sucre à volonté.

Préparation
Chauffer la noix de coco et le lait à petit feu jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux.

Après avoir filtré, réserver le lait et disposer la noix de coco sur la plaque du four.

Faire brunir légèrement sur la position grill pendant 1 ou 2 minutes.

Ajouter le lait chaud au café, sucrer et servir le mélange décoré de la noix de coco.

Cacao et Chocolat

Cacao et Chocolat

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CACAO ET CHOCOLAT – VERTUS

Le chocolat est-il un aliment aphrodisiaque ?
Oui et non : Cette réputation remonte à la période des Aztèques lorsque le roi Moctezuma en buvait 50 tasses par jour avant d’aller honorer les femmes de son harem. Mais à cette époque, le chocolat mexicain était riche en épices diverses, ce qui pouvait expliquer l’origine de cet effet tonique sexuel. Le chocolat d’aujourd’hui ne contient plus que du cacao, du sucre et des traces de vanille pour lui donner un arôme agréable, mais il a certes conservé son action euphorisante et stimulante.

Les vertus du chocolat.
Bonne nouvelle pour les diabétiques, il existe de l’excellent chocolat sans sucre. “Lorsqu’on l’a bu, on peut voyager toute une journée sans fatigue et sans avoir besoin de nourriture” Diaz del Castillo compagnon de Cortes
Energétique. Les qualités nutritives et énergétiques du chocolat sont fort appréciées, déjà par les Espagnols au temps de la colonisation de l’Amérique mais aussi par les sportifs pendant l’effort. Ses constituants: magnésium, fer, lipides, glucides, font du chocolat un excellent reconstituant.

Aphrodisiaque
Depuis le temps des Aztèques et des Mayas qui ont initié la consommation du cacao, le chocolat a toujours été considéré comme un excitant sexuel.
L’Empereur aztèque Moctezuma lui-même en buvait “pour avoir accès aux femmes”.
Le théologien Fransiscus Rauch écrit en 1624 : “Ce breuvage bu dans les couvents y enflamme les passions”.

Antidépresseur
Au seizième siècle, les dames de la noblesse espagnole en consommaient jusque dans les églises. Cela les aidaient-elles à supporter la longueur et la monotonie des offices ?
On sait aujourd’hui que le chocolat contient de la phényléthylamine qui aurait une action positive en cas de dépression nerveuse. Le chocolat pour diabétique: Bonne nouvelle pour les diabétiques, il existe de l’excellent chocolat sans sucre ! Le sucre traditionnel – constituant important du goût du chocolat – est remplacé par le maltitol. Le maltitol est un sucre contenu dans l’orge germée qui présente une tolérance accrue pour l’estomac et les intestins. Inoffensif pour les personnes diabétiques Consultez votre médecin pour de plus amples renseignements. L’amande ou fève de cacao renferme
diverses substances dont des protéines, des matières grasses beurre de cacao, des glucides, des xanthines caféine et théobromine, des tanins, de la cellulose, de l’acide oxalique, des minéraux en petites quantités, notamment du phosphore, du potassium et du fer, et des vitamines A et B en quantité négligeable. Le cacao traité avec le procédé hollandais voit son contenu en potassium augmenter.

Le cacao et le chocolat contiennent entre 10 et 20% de protéines.
Le chocolat contient environ 50% de matières grasses et le cacao de 10 à 22%, selon le pourcentage de beurre de cacao qu’on en a extrait. L’industrie retire fréquemment ce gras utilisé en cosmétique notamment et le remplace souvent par du beurre de coco ou de l’huile de palme. Le cacao en poudre et le cacao en poudre à faible teneur en gras sont tous les deux d’excellentes sources de cuivre, potassium, vitamine B12 et fer; de bonnes sources de phosphore; ils contiennent de la riboflavine, acide pantothénique, niacine et thiamine ainsi que des traces de calcium et de vitamine B6. Ils sont des sources très élevées de fibres. Le nombre de calories varie cependant selon la composition du chocolat. Cacao et chocolat contiennent des excitants, soit de la théobromine et de la caféine. Ainsi, 30 g 90 ml de cacao contiennent 617 mg de théobromine et 72 mg de caféine alors que 30 g de chocolat au lait fournissent 51 mg de théobromine et 7,5 mg de caféine. Un carré de chocolat non sucré 30 g contient 351 mg de théobromine et 59 mg de caféine alors que le semi-sucré 30 mg ne contient que 138 mg de théobromine et 18 mg de caféine. La quantité de ces excitants est moindre que dans le café, ce qui en diminue l’intensité, mais leurs effets demeurent les mêmes. Il est faux de croire que le fait de consommer du chocolat avant un exercice physique procurera plus d’énergie, car les muscles utilisent l’énergie emmagasinée dans le corps depuis au moins 18 heures et ce, sous forme de glycogène. Il est même conseillé d’éviter les aliments sucrés avant un exercice. Le chocolat contient du phényléthylamine, une substance chimique qui agit sur les neurotransmetteurs du cerveau. Il s’agit d’une bio-amine, semblable aux amphétamines, qui est responsable de l’état d’euphorie de la personne amoureuse. Le chocolat est un symbole de volupté. L’amande ou fève de cacao renferme diverses substances dont des protéines, des matières grasses beurre de cacao, des glucides, des xanthines caféine et théobromine, des tanins, de la cellulose, de l’acide oxalique, des minéraux en petites quantités, notamment du phosphore, du potassium et du fer, et des vitamines A et B en quantité négligeable. Le cacao traité avec le procédé hollandais voit son contenu en potassium augmenter.

Le cacao et le chocolat contiennent entre 10 et 20% de protéines.

Le chocolat contient environ 50% de matières grasses et le cacao de 10 à 22%, selon le pourcentage de beurre de cacao qu’on en a extrait. L’industrie retire fréquemment ce gras utilisé en cosmétique notamment et le remplace souvent par du beurre de coco ou de l’huile de palme. Le cacao en poudre et le cacao en poudre à faible teneur en gras sont tous les deux d’excellentes sources de cuivre, potassium, vitamine B12 et fer; de bonnes sources de phosphore; ils contiennent de la riboflavine, acide pantothénique, niacine et thiamine ainsi que des traces de calcium et de vitamine B6. Ils sont des sources très élevées de fibres. Le nombre de calories varie cependant selon la composition du chocolat. Cacao et chocolat contiennent des excitants, soit de la théobromine et de la caféine. Ainsi, 30 g 90 ml de cacao contiennent 617 mg de théobromine et 72 mg de caféine alors que 30 g de chocolat au lait fournissent 51 mg de théobromine et 7,5 mg de caféine. Un carré de chocolat non sucré 30 g contient 351 mg de théobromine et 59 mg de caféine alors que le semi-sucré 30 mg ne contient que 138 mg de théobromine et 18 mg de caféine. La quantité de ces excitants est moindre que dans le café, ce qui en diminue l’intensité, mais leurs effets demeurent les mêmes. Il est faux de croire que le fait de consommer du chocolat avant un exercice physique procurera plus d’énergie, car les muscles utilisent l’énergie emmagasinée dans le corps depuis au moins 18 heures et ce, sous forme de glycogène. Il est même conseillé d’éviter les aliments sucrés avant un exercice. Le chocolat contient du phényléthylamine, une substance chimique qui agit sur les neurotransmetteurs du cerveau. Il s’agit d’une bio-amine, semblable aux amphétamines, qui est responsable de l’état d’euphorie de la personne amoureuse. Le chocolat est un symbole de volupté. Le cacaoyer. Le theobroma cacao Sterculiaceae cacao compte plus de vingt espèces. Utilisations : des fèves, riches en amidon, en matières grasses et en alcaloïdes théobromine et caféine , on extrait le cacao. On les laisse fermenter jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à la préparation qui donnera le chocolat. Elles fournissent aussi le beurre de cacao, utilisé en confiserie, en pharmacie et en cosmétique. La théobromine est extraite des germes et des téguments de la graine pour ses propriétés diurétiques.

A Tahiti, mais aussi aux Marquises, on tenta d’en rationaliser la culture au temps de la colonisation, mais la concurrence sud-américaine a eu vite fait de faire sombrer cette initiative dans l’oubli. Les arbres, pour leur part, ont subsisté et l’on peut encore récolter, sur leur tronc, ces cabosses emplies de graines pour en extraire l’arôme du chocolat.

CACAO ET CHOCOLAT – HISTOIRE

Le cacao sert de base à toutes les préparations nommées chocolat.
Le cacao est originaire d’Amérique du sud où les Incas l’utilisaient bien avant l’arrivée des Espagnols. Depuis ce milieu du XIXe siécle, l’industrie de la chocolaterie n’a cessé de se développer dans le monde entier. Le cacahualt désignait le cacao chez les Aztéques et le xocoalt signifiait chocolat pour les Mayas.
Le mot «cacao» est dérivé de la langue parlée par les Mayas. «Cacao» viendrait de cacahuaquchtl, mot qui désignait le cacaoyer et surtout l’arbre des dieux mayas. «Chocolat» serait dérivé de tchocoatl, nom d’une boisson chocolatée très appréciée des Aztèques et signifiant «eau amère». Cette boisson faite avec les fruits séchés contenait également du piment, du musc, du miel, de la vanille, et il était épaissi et coloré avec du jus de rocou, ce qui donnait une boisson de la couleur du sang. Le cacaoyer est cultivé depuis plus de 3 000 ans. Son fruit occupa une place importante chez les Mayas et par la suite chez les Toltèques puis chez les Aztèques, ils l’utilisaient autant comme tribut que comme aliment. Ainsi 100 fèves permettaient d’acheter un esclave. Ces peuples lui attribuaient diverses propriétés dont celle d’être aphrodisiaque. Selon la légende aztèque, c’est à Quetzalcoatl, dieu de la forêt, que l’on doit l’Arbre, le cacahuaquchtl; cet arbre donnait fortune et force.

Lorsque Cortez débarqua au Mexique, on lui présenta des montagnes de cacao alors qu’il espérait de l’or. Le conquistador rapporta donc le cacao en Espagne en 1527, et on remplaça les épices et les parfums par de la vanille, du sucre et de la crème. Cortez sema des cacaoyers dans plusieurs pays, notamment dans les Caraïbes, dans les îles de l’Afrique de l’Ouest et à Trinidad. Cette culture importante de cacaoyer créa un monopole du commerce du cacao par l’Espagne qui dura presque un siècle. En 1737, le grand botaniste Carl von Linné classa le cacaoyer sous le genre theobroma, signifiant «nourriture divine».
Le cacao gagna l’Afrique vers 1822. Les plus grands pays producteurs sont maintenant de ce continent Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun et Nigeria ainsi que de l’Amérique du Sud Brésil et Équateur. L’apparition sur le marché de la première tablette de chocolat (noir) remonte à 1847. La firme anglaise Fry and Sons a la paternité de cette innovation, ayant eu l’idée de mélanger du beurre de cacao, de la liqueur de chocolat et du sucre. La Suisse, spécialisée dans la production de chocolat, devint reconnue pour l’excellence de son chocolat. Aux États-Unis, la hausse du développement du cacao et du chocolat est due à Milton Snavely Hershey qui ouvrit une usine en Pennsylvanie en 1888. La Suisse demeure encore le pays où la consommation de chocolat par habitant est la plus élevée; en 1994, elle était de 10,9 kg par personne. Les Belges, quant à eux, dégustent 7,8 kg de chocolat par an; les Anglais 7,5 kg et les Allemands 7 kg. Il existe une vingtaine d’espèces de cacaoyers généralement divisés en deux groupes: les cacaoyers qui produisent du cacao de qualité supérieure et qui poussent surtout en Amérique du Sud; et les cacaoyers qui donnent un bon rendement mais du cacao de qualité ordinaire et qui est surtout destiné à l’industrie, il provient de l’Afrique. Le 30 juillet 1502 Christophe Colomb reçut des fèves de cacao apportées en présent par des indigénés qui accostèrent la Santa maria. A l’époque,les fèves de cacao étaient considérées comme monnaie d’échange. En 1585, le premier chargement de cacao provenant de Veracruz Mexique arriva en Espagne.

En 1594, le cacao sera connu des italiens,des allemands en 1641 et des anglais en 1657. Il entre en France en même temps qu’Anne d’Autriche, fille de PhilippeIII d’Espagne à la suite de son mariage en 1615 avec Louis XIII. En 1770, la première entreprise industrielle est fondée”la compagnie des chocolats et Thés Pelletier et Cie.
En 1819, Pelletier construit à Paris la première usine à vapeur.Dans le même temps,François-louis Cailler fondait en Suisse la première chocolaterie. En 1824, Antoine Brutus Meunier installe à Noisiel sur Marne la première chocolaterie mondiale.Philippe Suchard fondait sa première chocolaterie à Neuchâtel en Suisse. En 1831,le suisse Amédée Kohler fonde sa première usine à Lausanne;puis ce sera le tour de Daniel Peter,de Lindt,de Tobler. On doit le chocolat au lait au Suisse Jean Tobler.Sa petite usine était voisine d’Henri Nestlé,ce qui lui donna l’idée de mélanger du lait avec du chocolat. Ses recherches commencées en 1862 aboutiront en 1870. À maturité, le cacaoyer atteint sa taille maximale d’environ 8 m et produit alors des feuilles, fleurs et cabosses à longueur d’année. Ses longues feuilles mesurent jusqu’à 30 cm de long et de 7 à 12 cm de large. D’abord rose pâle, elles deviennent vert très foncé à maturité, elles sont alors brillantes et prennent l’aspect du cuir. Le cacaoyer pousse seulement dans les climats tropicaux humides, dans la ceinture équatoriale. Les principaux pays cultivant le cacaoyer sont la Côte d’Ivoire, le Brésil, la Malaisie, le Ghana, le Nigeria et l’Indonésie. Le cacaoyer fleurit continuellement, mais les fleurs sont plus abondantes deux fois dans l’année. Ses petites fleurs de couleur rose, jaune, blanc, rouge brillant ou safran clair teinté de rose selon les espèces, croissent en petites touffes sur le tronc et les branches basses. Un total de 30 à 40 fleurs seront pollinisées durant l’année.

Le fruit, appelé cabosse, est une baie plus ou moins oblongue mesurant jusqu’à 30 cm de long et de 7 à 13 cm de large. Sa surface lisse ou verruqueuse durcit à mesure que le fruit mûrit et change de couleur, devenant jaune, vermillon, rouge ou dans différents tons de vert selon les espèces. Ces cabosses sont recueillies à l’aide d’un couteau. La cabosse renferme une pulpe mucilagineuse rosâtre qui abrite de 30 à 40 graines (fèves) roses ou pourpre pâle. Ces graines peuvent mesurer jusqu’à 2,5 cm de large; elles sont composées d’une amande, d’un tégument et d’un germe. Seules les amandes sont consommées et uniquement après traitement car elles sont très amères. Le procédé comporte plusieurs étapes: la fermentation, le triage, la torréfaction, le refroidissement, le concassage et le broyage. La fermentation provoque une modification de la composition des graines. Elle dure généralement de 3 à 9 jours à une température pouvant atteindre 50 °C, ce qui tue les bactéries et active les enzymes responsables de la production des substances donnant la saveur caractéristique de chocolat; après la fermentation, les fèves sont ensuite séchées au soleil jusqu’à l’obtention de 6 à 8% d’humidité. Le triage sépare les corps étrangers roches et débris de toutes sortes et permet le calibrage des fèves, tandis que la torréfaction, une étape très importante, transforme une partie des tannins, réduisant l’amertume et permettant le développement de la saveur de la fève, ce qui éventuellement déterminera la saveur et la couleur du produit final; selon l’usage prévu et la variété de fève, la torréfaction peut être plus ou moins importante. On procède ensuite au refroidissement. Le concassage permet de débarrasser les fèves de leurs coques pour les mettre au jour, en les broyant entre des cylindres d’acier à une température élevée entre 50 °C et 70 °C. La pâte obtenue se nomme pâte de cacao, liqueur de chocolat ou masse de chocolat; elle est composée d’environ 53% de beurre de cacao, matière grasse jaune pâle. On obtient la poudre de cacao en pressant la masse de chocolat afin d’en extraire le beurre de cacao; la pâte obtenue (tourteau) est refroidie, broyée puis tamisée. La poudre de cacao peut contenir de 10 à 25% de matières grasses. Le procédé hollandais consiste à extraire le beurre de cacao de la fève puis à le saponifier, ce qui le rend soluble et ce, par l’addition de composés chimiques alcalins tels que carbonate ou hydroxyde de sodium, potassium ou magnésium, à la liqueur de chocolat avant le pressage. Ce procédé appelé aussi procédé de solubilisation a été inventé par Van Houten en 1828, il donne un cacao plus foncé et plus amer.

Fabrication du chocolat: La fabrication du chocolat est un art complexe, car le sucre et le cacao ont des propriétés physiques dissemblables qui rendent ardue l’obtention d’une pâte homogène.

La fabrication du chocolat comporte plusieurs étapes; on mélange d’abord la masse de chocolat pâte de cacao à du sucre et du beurre de cacao; après le chauffage et l’agitation conchage qui donne à la pâte une texture moelleuse, puis le refroidissement ou tempérage qui amène le cacao à une température de cristallisation, on obtient le chocolat.

Il existe divers produits chocolatiers définis selon leur teneur en cacao et les ingrédients qu’on leur ajoute. La réglementation des dénominations en fonction de leur composition relève des gouvernements et chaque pays édicte ses normes. Le chocolat non sucré ou pâte de cacao est la masse de chocolat solidifiée sans addition de sucre ou de solides du lait. On l’utilise chez les chocolatiers et les confiseurs pour la cuisson; sa saveur amère, chocolatée, mais non sucrée le rend non comestible tel quel. Le chocolat noir comprend le chocolat amer et le chocolat mi-sucré; ils contiennent entre 35 et 70% de pâte de cacao ainsi que du beurre de cacao, du sucre et parfois des émulsifiants. Ces chocolats se mangent nature ou s’utilisent en cuisine. Le chocolat au lait renferme une certaine quantité de poudre de lait, du sucre et des aromates (vanille) sont mélangés au beurre de cacao, ce qui donne du chocolat de saveur douce et de texture onctueuse; il ne doit cependant pas être utilisé en cuisine car les solides du lait qu’il contient brûlent à la cuisson. Le chocolat blanc ne contient pas de masse de chocolat; il est fait à partir de beurre de cacao auquel on incorpore du lait concentré ou du lait en poudre, du sucre et de l’essence de vanille. Ce chocolat a une saveur plus douce et une texture plus crémeuse que le chocolat brun. Il est peu utilisé en confiserie. On fabrique aussi de nombreux substituts de chocolat, quelques-uns contiennent une certaine quantité de cacao, les autres en sont dépourvus. On leur ajoute divers additifs afin d’imiter la couleur, la texture et la saveur du véritable chocolat Produit extrait de la fève du cacaoyer ou cacaotier, arbre originaire d’Amérique tropicale. Le cacao est l’ingrédient de base du chocolat.

Le mot «cacao» est dérivé de la langue parlée par les Mayas. «Cacao» viendrait de cacahuaquchtl, mot qui désignait le cacaoyer et surtout l’arbre des dieux mayas. «Chocolat» serait dérivé de tchocoatl, nom d’une boisson chocolatée très appréciée des Aztèques et signifiant «eau amère». Cette boisson faite avec les fruits séchés contenait également du piment, du musc, du miel, de la vanille, et il était épaissi et coloré avec du jus de rocou, ce qui donnait une boisson de la couleur du sang. Le cacaoyer est cultivé depuis plus de 3 000 ans. Son fruit occupa une place importante chez les Mayas et par la suite chez les Toltèques puis chez les Aztèques, ils l’utilisaient autant comme tribut que comme aliment. Ainsi 100 fèves permettaient d’acheter un esclave. Ces peuples lui attribuaient diverses propriétés dont celle d’être aphrodisiaque. Selon la légende aztèque, c’est à Quetzalcoatl, dieu de la forêt, que l’on doit l’Arbre, le cacahuaquchtl; cet arbre donnait fortune et force. Ainsi, lorsque Cortez débarqua au Mexique, on lui présenta des montagnes de cacao alors qu’il espérait de l’or. Le conquistador rapporta donc le cacao en Espagne en 1527, et on remplaça les épices et les parfums par de la vanille, du sucre et de la crème. Cortez sema des cacaoyers dans plusieurs pays, notamment dans les Caraïbes, dans les îles de l’Afrique de l’Ouest et à Trinidad. Cette culture importante de cacaoyer créa un monopole du commerce du cacao par l’Espagne qui dura presque un siècle. En 1737, le grand botaniste Carl von Linné classa le cacaoyer sous le genre theobroma, signifiant «nourriture divine».
Le cacao gagna l’Afrique vers 1822. Les plus grands pays producteurs sont maintenant de ce continent Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun et Nigeria ainsi que de l’Amérique du Sud Brésil et Équateur. L’apparition sur le marché de la première tablette de chocolat (noir) remonte à 1847. La firme anglaise Fry and Sons a la paternité de cette innovation, ayant eu l’idée de mélanger du beurre de cacao, de la liqueur de chocolat et du sucre.

La Suisse, spécialisée dans la production de chocolat, devint reconnue pour l’excellence de son chocolat. Aux États-Unis, la hausse du développement du cacao et du chocolat est due à Milton Snavely Hershey qui ouvrit une usine en Pennsylvanie en 1888. La Suisse demeure encore le pays où la consommation de chocolat par habitant est la plus élevée; en 1994, elle était de 10,9 kg par personne. Les Belges, quant à eux, dégustent 7,8 kg de chocolat par an; les Anglais 7,5 kg et les Allemands 7 kg. Il existe une vingtaine d’espèces de cacaoyers généralement divisés en deux groupes: les cacaoyers qui produisent du cacao de qualité supérieure et qui poussent surtout en Amérique du Sud; et les cacaoyers qui donnent un bon rendement mais du cacao de qualité ordinaire et qui est surtout destiné à l’industrie, il provient de l’Afrique. À maturité, le cacaoyer atteint sa taille maximale d’environ 8 m et produit alors des feuilles, fleurs et cabosses à longueur d’année. Ses longues feuilles mesurent jusqu’à 30 cm de long et de 7 à 12 cm de large. D’abord rose pâle, elles deviennent vert très foncé à maturité, elles sont alors brillantes et prennent l’aspect du cuir. Le cacaoyer pousse seulement dans les climats tropicaux humides, dans la ceinture équatoriale. Les principaux pays cultivant le cacaoyer sont la Côte d’Ivoire, le Brésil, la Malaisie, le Ghana, le Nigeria et l’Indonésie. Le cacaoyer fleurit continuellement, mais les fleurs sont plus abondantes deux fois dans l’année. Ses petites fleurs de couleur rose, jaune, blanc, rouge brillant ou safran clair teinté de rose selon les espèces, croissent en petites touffes sur le tronc et les branches basses. Un total de 30 à 40 fleurs seront pollinisées durant l’année.

Il existe divers produits chocolatiers définis selon leur teneur en cacao et les ingrédients qu’on leur ajoute. La réglementation des dénominations en fonction de leur composition relève des gouvernements et chaque pays édicte ses normes. Le chocolat non sucré ou pâte de cacao est la masse de chocolat solidifiée sans addition de sucre ou de solides du lait. On l’utilise chez les chocolatiers et les confiseurs pour la cuisson; sa saveur amère, chocolatée, mais non sucrée le rend non comestible tel quel. Le chocolat noir comprend le chocolat amer et le chocolat mi-sucré; ils contiennent entre 35 et 70% de pâte de cacao ainsi que du beurre de cacao, du sucre et parfois des émulsifiants. Ces chocolats se mangent nature ou s’utilisent en cuisine.

Le chocolat au lait renferme une certaine quantité de poudre de lait, du sucre et des aromates: vanille sont mélangés au beurre de cacao, ce qui donne du chocolat de saveur douce et de texture onctueuse; il ne doit cependant pas être utilisé en cuisine car les solides du lait qu’il contient brûlent à la cuisson. Le chocolat blanc ne contient pas de masse de chocolat; il est fait à partir de beurre de cacao auquel on incorpore du lait concentré ou du lait en poudre, du sucre et de l’essence de vanille. Ce chocolat a une saveur plus douce et une texture plus crémeuse que le chocolat brun. Il est peu utilisé en confiserie. On fabrique aussi de nombreux substituts de chocolat, quelques-uns contiennent une certaine quantité de cacao, les autres en sont dépourvus. On leur ajoute divers additifs afin d’imiter la couleur, la texture et la saveur du véritable chocolat.

Le cacao est principalement employé en pâtisserie et, bien sûr, dans l’industrie du chocolat. Certaines recettes espagnoles et sud-américaines le marient avec les volailles et le mouton. Les graines de cacao ne sont pas sucrées.

LA CULTURE DU CACAOYER

La longévité de ces arbres en plantation atteint 25 à 30 ans. Les premiers fruits apparaissent seulement 4 à 7 années après la plantation. De petites fleurs apparaissent en toutes saisons entre leurs feuilles grasses, soit sur les branches, soit sur l’écorce du tronc. Celles qui ne tombent pas donnent, 5 à 7 mois après, un fruit semblable à un petit ballon de rugby. Sa taille se situe entre 12 et 15 cm de long, mais peut atteindre 30 cm pour un diamètre de 10 à 15 cm. Son poids varie entre 300 et 600 grs.
Ces fruits sont appelés cabosses et il peut y en avoir 150 par arbre et par année. On trouve trois grandes espèces de cacaoyers: le forastero :originaire d’Amazonie, il représente plus de 70% de la production mondiale. Cette variété est utilisée pour les cacaos amers, aux arômes légèrement acides.

le criollo : il représente 5 à 8% de la production mondiale.Les cacaos obtenus à partir du criollo sont plus aromatiques et plus fins.
le trinitario :cultivé partout dans le monde, il est obtenu par croisement entre les deux variétés précédentes. Il donne des cacaos fins et riches en matières grasses. La fleur est petite, blanche et présente sur l’arbre pratiquement toute l’année. On trouve en permanence, des fleurs, des feuilles et des fruits ensemble sur l’arbre. On distingue deux récoltes par an. Le fruit appelé « Cabosse », de couleur jaune orangé, mesure environ 25 cm de long, 15 cm de large et pèse 500 gr. Cette cabosse contient entre 20 et 50 graines. A maturité, la récolte comprend les opérations suivantes : cueillette des cabosses cabossage, c’est à dire l’ouverture des cabosses La mise en fermentation des graines, pendant 2 à 7 jours Le séchage, c’est à partir de ce moment là, que la graine s’appelle fève de cacao. Origine : Amérique tropicale, bassins de l’Amazone et de l’Orénoque. Découvert par l’expédition de Fernando Cortez, en 1519. Habitat : pays tropicaux. Le cacaoyer exige un terrain bien drainé, chaud, humide, et couvert dans son jeune âge propriété qu’il partage avec le caféier et le quinquina. On plante, en même temps que les cacaoyers, des arbres de couvert, le plus souvent des érythrines, que l’on appelle couramment mères du cacao. Taille maximale : 10 m. pour des raisons d’exploitation agricole, il est taillé plus bas. Feuillage persistant. Feuilles alternes, oblongues, vert brillant, à pétiole muni d’une articulation qui leur permet de s’orienter en fonction de l’intensité lumineuse.

Fleurs : blanches ou jaunes, apparaissent directement sur le tronc ou sur les vieilles branches , ou le Sterculea de la même famille. Fruits : grosses baies ovoïdes de 10 à 15 cm, appelées “cabosses”, à enveloppe lisse ou verruqueuse, rouge-brun à maturité. Leur pulpe molle renferme de 25 à 75 graines de 2 à 2,5 cm de longueur, appelées fèves en raison de leur forme et de leur dimension. Utilisations : des fèves, riches en amidon, en matières grasses et en alcaloïdes théobromine et caféine , on extrait le cacao. On les laisse fermenter jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à la préparation qui donnera le chocolat. Elles fournissent aussi le beurre de cacao, utilisé en confiserie, en pharmacie et en cosmétique. La théobromine est extraite des germes et des téguments de la graine pour ses propriétés diurétiques.

Acheter le Cacao est presque un art.

Les fèves de cacao ressemblent d’ailleurs à celles du café.
Le cacaoyer est un arbre qui vit sous les tropiques. Elancé, à l’écorce mince et satinée, sa hauteur à l’âge adulte varie entre 5 à 10 m. Les cacaoyers ont besoin d’un climat humide et chaud.

La culture du cacaoyer: La longévité de ces arbres en plantation atteint 25 à 30 ans. Les premiers fruits apparaissent seulement 4 à 7 années après la plantation. De petites fleurs apparaissent en toutes saisons entre leurs feuilles grasses, soit sur les branches, soit sur l’écorce du tronc. Celles qui ne tombent pas donnent, 5 à 7 mois après, un fruit semblable à un petit ballon de rugby. Sa taille se situe entre 12 et 15 cm de long, mais peut atteindre 30 cm pour un diamètre de 10 à 15 cm. Son poids varie entre 300 et 600 grs.
Ces fruits sont appelés cabosses et il peut y en avoir 150 par arbre et par année.
On trouve trois grandes espèces de cacaoyers:
le forastero :originaire d’Amazonie, il représente plus de 70% de la production mondiale. Cette variété est utilisée pour les cacaos amers, aux arômes légèrement acides.
le criollo : il représente 5 à 8% de la production mondiale.Les cacaos obtenus à partir du criollo sont plus aromatiques et plus fins.
le trinitario :cultivé partout dans le monde, il est obtenu par croisement entre les deux variétés précédentes. Il donne des cacaos fins et riches en matières grasses.
Les principaux pays producteurs de cacao.

Le chocolat de qualité a une odeur agréable, est de couleur brune ou brun foncé, il est luisant et se brise en laissant une cassure nette et mate, exempte de petites bulles éclatées ou de points blancs; il fond uniformément dans la bouche ou immédiatement au contact de la chaleur de la main. Un chocolat tendre et moelleux contient plus de beurre de cacao qu’un chocolat dur et cassant. Écarter le chocolat terne, grisâtre, blanchâtre ou cristallisé, il manque de fraîcheur, a été gardé dans de mauvaises conditions ou renferme du gras autre que du beurre de cacao. Toutefois une apparence blanchâtre à la surface du chocolat, signe qu’il a été soumis à des variations de température, n’altérera pas son goût.
Si possible, vérifier la composition du chocolat pour s’assurer qu’il s’agit de véritable chocolat et non d’un succédané.

Conservation
Le chocolat se conserve à la température de la pièce (environ 18 °C); on peut le conserver plusieurs mois s’il est bien enveloppé à l’abri de l’humidité et de la chaleur et si la température demeure constante. On peut aussi mettre le chocolat au réfrigérateur ou même au congélateur, mais il peut en résulter l’apparition d’une trace blanchâtre due au beurre de cacao qui fait surface, ce qui n’altère en rien la saveur et disparaît lorsqu’on fait fondre le chocolat. Éviter l’humidité autant pour la cuisson que pour la conservation du chocolat.

Comme pour un grand vin, la dégustation d’un chocolat est “multi-sensorielle” :
Ouvrez l’oeil :
distinguez le banal de l’exceptionnel ! Sa couleur ne trompe pas ! Parfaitement uni, brillant, dense et lisse… un Grand Chocolat doit être acajou foncé mais jamais noir. Un chocolat au lait est ocre blond, avec une touche plus brune s’il est très riche en cacao.

Humez-le :
son parfum chatouille délicieusement le nez et excite les papilles.

Cassez-le :
sa brisure est toute nette, son parfum s’intensifie.

Croquez-le :
d’un bruit sec, il craque et se brise.

Croquez encore :
voyez comme sa texture est fine, moelleuse sans être grasse, légère… et comme il fond doucement sans empâter.

Appréciez son bouquet et sa longueur en bouche :
percevez-vous les notes subtiles et riches des fèves Criollos d’Amérique du Sud, celles plus corsées des fèves Trinitarios des Caraïbes qui persistent délicieusement sous le palais…
La combinaison subtile des notes amères et des notes sucrées.
Une amertume sans âcreté avec une acidité tout juste perceptible, servie par une saveur sucrée dont le rôle exact est de rendre l’amertume plus fine et plus nuancée.

Afin de découvrir les finesses de chaque chocolat, dégustez-les de préférence du plus doux au plus amer.

En chocolaterie, la qualité dépend principalement de celle des matières premières employées.
En ce qui concerne le cacao, l’origine des fèves a une très grande importance et pour les autres ingrédients, comme les amandes et les noisettes, leur provenance joue un rôle essentiel.

Les grands crus de cacao
Les différents types de fèves de cacao
La connaissance des produits accroît le plaisir que l’on prend à les déguster.
Il est donc important de connaître quelques définitions :
Le chocolat est un mélange intime de pâte de cacao, de sucre et dans le cas du chocolat au lait de produits laitiers en proportions variables.
Un bon chocolat est composé de fèves d’origine différentes, américaines pour une part et possède une teneur en cacao relativement élevée.

La couverture
La couverture désigne, quant à elle, une variété de chocolat plus riche en beurre de cacao. Elle constitue l’enrobage des bonbons de chocolat en une couche qui doit être fine. Elle peut également comporter du lait.

Le fourrage
Pour les fourrages – coeur des bonbons – voici la définition des principaux :

Ganache
Mélange intime de chocolat en menus morceaux et de crème fraîche portée à ébullition.
La ganache est utilisée telle quelle (ganache nature) ou diversement aromatisée (café, thé, cannelle, épices, alcool…), elle peut aussi comporter de la pulpe de fruit.

Praliné
Il est composé suivant la méthode traditionnelle d’un mélange de sirop et d’amandes et/ou de noisettes (à raison d’environ 50 %) qui est cuit à feu doux jusqu’au caramel, puis refroidi et broyé plus ou moins finement.
A ne pas confondre avec la praline qui en France désigne une amande enrobée de sucre caramélisé, friandise inventée au XVIIIe siècle par le cuisinier du Duc de Praslin, en Belgique.

Gianduja
Mélange très onctueux de chocolat, de sucre glace et de noisettes grillées, broyées et incorporées à sec et à cru, ce qui donne une texture et une consistance particulières à cette préparation proche du praliné.
Le Gianduja est aussi vendu sans enrobage : le bobon de forme triangulaire est alors enveloppé individuellement.

Nougatine
Sucre cuit au caramel, additionné d’amandes grillées ou effilées. Le mélange confère toujours une consistance croquante ou croustillante à la bouchée.

Tout chocolatier soucieux de la qualité de ses bonbons au chocolat se refuse à employer d’autres matières grasses végétales que le beurre de cacao dans sa couverture comme dans ses fourrages.

CACAO ET CHOCOLAT – CUISINE TRADITIONNELLE

Les décorations et la cuisine.

Copeaux,feuilles,formes décoratives
Caraques. Le chocolat permet de créer de multiples décorations sur les gâteaux et les entremets. Elles sont à manier avec délicatesse car très fragiles.

Comment faire fondre du chocolat
Cassez en morceaux la quantité de chocolat nécessaire. Mettez-la dans une jatte au bain-marie et faites chauffer à feu doux. Laissez ainsi, jusqu’à ce que le chocolat soit onctueux, en remuant. Lorsqu’une recette précise 50g de chocolat, cela correspond à la quantité de chocolat que vous devez fondre.
Copeaux:Utilisez un éplucheur pour détacher des copeaux directement d’une tablette de chocolat. Assurez-vous que le chocolat n’est pas trop froid, sinon les copeaux se formeront mal et s’émietteront.

Feuilles:A l’aide d’un pinceau fin, enrobez de chocolat fondu l’envers de petites feuilles de rosier, lavées et séchées. Laissez durcir le chocolat et retirez
les feuilles:Formes décoratives
Etalez le chocolat fondu sur du papier sulfurisé et laissez-le se raffermir, sans qu’il soit trop dur. Découpez-y des formes avec un emporte-pièce ou un couteau pointu et une règle. Laissez durcir complètement. Retirez délicatement la feuille de papier.
Caraques:Versez une mince couche de chocolat fondu sur une plaque de marbre ou une surface froide, et étalez à l’aide d’une palette jusqu’à ce qu’il commence à prendre. Avec un couteau à lame fine incliné à 45%, raclez le chocolat pour former un long rouleau.

La conservation du chocolat
Comme le vin, le chocolat craint l’humidité et la chaleur, il est donc préférable de la garder dans un endroit frais (entre 15 et 18°C) et sec.
Un chocolat exposé à l’humidité se détériore et des traces blanches (sucre) vont apparaître : c’est un signe que la cristallisation des matières grasses n’est plus homogène.
La chaleur et les changements de température provoquent un blanchissement et peuvent entraîner une perte de goût. La lumière l’oxyde et le rancit. Le chocolat est un aliment qui a du caractère et il exige à ce titre un traitement hautement privilégié.

Le chocolat craint :
L’humidité qui fait apparaître un blanchissement dû à la cristallisation partielle du sucre en surface.
La chaleur et les changements de température, qui provoquent un blanchissement du à la remontée des matières grasses en surface et peut entraîner une perte de goût.
La lumière qui l’oxyde et le rancit.
Les précautions à prendre :
– conserver le chocolat entre 15 et 18 degrés,
– à l’abri de l’humidité,
– à l’abri des odeurs
– protégé de la lumière,
– et laissé dans son emballage.

Temps de conservation :
On peut conserver un bon chocolat noir pendant 1 an.
Le chocolat en tablette doit être consommé dans les 12 mois après sa fabrication.
Les chocolats au lait ou fourré se conservent quant à eux 6 ou 8 mois.
Les confiseries comme les rochers ou les truffes ne se conservent théoriquement pas plus de 48 heures.

Comment faire fondre le Chocolat.
Faire fondre le chocolat est une opération qui requiert une chaleur douce. Une chaleur trop forte fera effectivement fondre votre chocolat mais vous risquez, en le brûlant, d’altérer son goût et son homogénéité.

Nous vous recommandons l’une des deux solutions suivantes :

– au bain-marie à 40° C :
placer votre chocolat en morceaux (ou mieux, haché finement) dans une jatte que vous pourrez placer dans un récipient plus grand.
Remuez le chocolat noir régulièrement dés qu’il commence à fondre.
Pour le chocolat au lait et le chocolat blanc, ne pas cesser de remuer.

– au four à micro-ondes :
entre 1 et 4 minutes selon la quantité et toujours sur la position faible, voire en utilisant la fonction décongélation.
Remuez le chocolat noir à sa sortie du four.
Ne pas laisser le chocolat blanc et le chocolat au lait plus d’une 1 minute 30 sans remuer.
Si on l’ajoute à d’autres ingrédients en cours de cuisson, il faut faire attention à ne pas dépasser 50 degrés, sans quoi il risque de se désagréger, avec formation de grains ou épaississement.

Le Cacao mène partout.

La fabrication du cacao en poudre
AlcalinisationOn fait subir au cacao liquide une opération improprement appelée solubilisation, afin d’extraire le beurre de cacao.
Pour dégraisser la pâte de cacao, on la réchauffe à une température de 100 à 110 degrés, puis elle est soumise à une pression longue et puissante sur des presses hydrauliques.

Le cacao et le chocolat parfument une grande variété d’aliments gâteaux, tartes, puddings, biscuits, sauces, glaçages, crème glacée, mousses, flans, pains, bonbons, sirops, lait, boissons, digestifs. Le gâteau de la Forêt-Noire et la Sachertorte sont des spécialités à base de chocolat. Le chocolat en tablette peut contenir divers ingrédients: arachides, amandes, noisettes, caramel, cerises, biscuits, nougat, pâte de fruits, alcool. On trouve également les truffes et les oeufs de Pâques moulés.

Dans certains pays, en Espagne et au Mexique par exemple, on cuisine le chocolat avec des mets salés. Le chocolat assaisonne des sauces qui nappent fruits de mer, poulet, canard, lapin et dinde, dont le célèbre mole poblano, un ragoût de dinde au chocolat amer, piment et sésame.
La fondue au chocolat, originaire de la Suisse, est préparée à partir de chocolat aux amandes, au nougat et au miel que l’on fait fondre et dans lequel on incorpore de la crème et un soupçon d’alcool. On trempe ensuite fruits frais, morceaux de pain et biscuits secs dans ce délicieux chocolat. Le beurre de cacao qui s’écoule est filtré, puis refroidi. Reste un “tourteau” qui pour avoir droit à l’appellation “cacao en poudre” doit contenir au moins 20% de matière grasse. A la sortie des presses, les tourteaux passent dans des concasseurs à dents de scie puis dans des moulins qui les pulvérisent. La poudre est ensuite refroidie puis tamisée.
La poudre va être traitée, on doit lui donner la propriété de se dissoudre facilement dans l’eau ou le lait.
La fabrication du chocolat. Le chocolat n’est en fait qu’un mélange de cacao non dégraissé, de sucre, et suivant les cas de lait et d’aromates. Il existe une grande variété de chocolats : indépendamment du chocolat au lait, il existe des chocolats fondants riches en beurre de cacao, des chocolats de ménage qui sont un mélange de cacao et de sucre et une importante gamme de chocolats fourrés dont l’intérieur est constitué par une pâte fine à base d’amandes, de noisettes, de fruits etc… La qualité des chocolats dépend de la préparation mais aussi du choix judicieux des sortes de fèves et des mélanges. Généralement on emploie deux ou trois sortes de fèves de cacao.
Pour les qualités plus fines, on ajoute même du beurre de cacao, celui qui provient de l’excédent de la fabrication de la poudre.
Le mélange: La pâte de cacao et le sucre broyé sont admis dans des mélangeurs jouant le rôle de rouleaux compresseurs. Cette opération constitue le “revenu” de la pâte qui libère une partie de son beurre et redevient fluide. Le mélange a pour but d’obtenir une pâte homogène.
Broyage-raffinage: Il s’agit de réduire la granulation de ce mélange. Des broyeuses-raffineuses évoquent un train de laminage disposé verticalement. Le but est de faire subir à la pâte un broyage complet et de plus en plus serré. La finesse des particules doit être en moyenne de 15 microns.
Le conchage: Pour donner au chocolat toute sa fin-esse et son onctuosité il faut le sou-mettre à l’action des conches. Ce sont des bassins de fonte groupés par quatre dans un même bloc. A l’intérieur des galets en forme de rouleaux vont et viennent sans arrêt, écrasant la pâte pour l’étirer, lui donner souplesse et velouté.
La qualité de la rapidité de cette étape est un des gages principaux de la délicatesse du chocolat. En cours de conchage, il est nécessaire de rajouter du beurre de cacao pour donner à la pâte sa fluidité. Dans les grande chocolateries modernes, ces 3 dernières opérations s’effectuent dans des installations automatisées à la chaîne.

Le tempérage: Avant d’être admise dans un moule, la pâte doit être tempérée pour amener la température favorable pour la cristallisation du beurre de cacao. Opération essentielle pour obtenir un brillant onctueux et stable.
Les tempéreuses sont de petites cuves munies d’un brasseur qui reçoivent la pâte de chocolat dans un réservoir à 45 degrés.

Le moulage: La pâte est ensuite distribuée automa-tiquement en lamelles égales dans des moules entraînés par un tapis roulant et soumis à une trépidation continue, ainsi la pâte ne contient pas de bulles d’air et se répartit parfaitement.

Les moules arrivent ensuite dans un tunnel refroidissant, puis on opère au démoulage des tablettes. La fabrication du chocolat au lait. Les fèves de cacao sont dans le moulin, sous forme de masse très fluide. On en fait un tout homogène et on lui incorpore du lait, du sucre raffiné. Le tout est versé dans des mélangeurs, sortes de tablettes circulaires sur lesquelles roulent des cylindres de granit. Ensuite le chocolat suit les mêmes étapes que le chocolat noir.

CACAO ET CHOCOLAT – Les arts sont partout.

Avant d’arriver au consommateur, la fève de cacao parcourt un long chemin et doit être soumise à une série de manipulations complexes et délicates, ce qui justifie son prix élevé.

Les fèves doivent :
Ne pas présenter d’odeurs ou de saveurs étrangères
Etre dépourvue de tout corps étrange, tels des insectes
Présenter une homogénéité de masse
Ne pas dépasser une certaine teneur en eau
Ne pas contenir plus d’un certain pourcentage de fèves défectueuses

NETTOYAGE DES FEVES
Un triage est nécessaire pour retirer toutes les pierres ou poussières qui se seraient infiltrées.
Une machine ingénieuse effectue ce travail, puis les fèves passent sur un tapis roulant ou des ouvriers retirent les corps étrangers.

TORREFACTION
Tout comme on rôti les grains de café vert, les fèves sont rôties dans de grosses sphères métalliques, animées d’un mouvement rotatif, les fèves de cacao perdent ainsi de 5 à 10 % de leur poids. Le degré de torréfaction varie suivant la qualité du chocolat et l’opération doit être surveillée en permanence. La torréfaction des fèves de cacao développe l’arôme et facilite les opérations suivantes.

CONCASSAGE
Grillées puis refroidies à l’aide d’un ventilateur, les fèves de cacao prennent ensuite le chemin du CONCASSEUR, sorte de moulin mécanique. Là le cacao est réduit en menus morceaux, séparés selon leur grosseur grâce à des tamis successifs placés sur les sacs. Pendant cette opération la pellicule se détache, puis aspirée par un appel d’air, est recueillie à part.

DEGERMAGE
Mais il reste encore dans chaque fève de cacao un germe ligneux qui n’est pas comestible.
Une autre machine, la dégermeuse, munie d’un tamis cylindrique, parvient à l’éliminer.
Ensuite c’est par le concassage et le nettoyage qu’on obtient le cacao pur.

MOUTURE
Décortiquées et concassées, les fèves sont soumises à une série de broyages dans des moulins à cacao d’où elles sortent sous une forme de pâte assez fluide. Cela tient du fait que les fèves contiennent plus de 50% de matière grasse sous forme de beurre de cacao. La graisse de cacao est très précieuse car elle contient des substances aromatiques qui confèrent au chocolat et au cacao des qualités de conservation remarquables. La finesse des produits à base de cacao découle de la bonne mouture des fèves en vue d’obtenir la pâte de cacao. A partir de cette étape, la pâte de cacao suit deux chemins différents suivant qu’elle doit devenir du cacao en poudre ou du chocolat. Cette pâte de cacao contient environ 50% de matière grasse, 14% de matière protéiques et environ 4% d’amidon. On y trouve aussi de la caféine, ainsi que des principes tanniques qui lui donnent sa couleur foncée.

CACAO ET CHOCOLAT – MICRO-ONDES

Faire fondre le chocolat.

Faire fondre le chocolat est une opération qui requiert une chaleur douce. Une chaleur trop forte fera effectivement fondre votre chocolat mais vous risquez, en le brûlant, d’altérer son goût et son homogénéité.
Nous vous recommandons l’une des deux solutions suivantes : au bain-marie à 40° C : placer votre chocolat en morceaux ou mieux, haché finement dans une jatte que vous pourrez placer dans un récipient plus grand.

Remuez le chocolat noir régulièrement dés qu’il commence à fondre.

Pour le chocolat au lait et le chocolat blanc, ne pas cesser de remuer.

au four à micro-ondes :
entre 1 et 4 minutes selon la quantité et toujours sur la position faible, voire en utilisant la fonction décongélation. Remuez le chocolat noir à sa sortie du four. Ne pas laisser le chocolat blanc et le chocolat au lait plus d’une 1 minute 30 sans remuer.
Si on l’ajoute à d’autres ingrédients en cours de cuisson, il faut faire attention à ne pas dépasser 50 degrés, sans quoi il risque de se désagréger, avec formation de grains ou épaississement.

Bouquet garni

Bouquet garni

BOUQUETS GARNIS – indispensables

Ils sont indispensables à toutes les préparations en sauce. Persil, thym et laurier en composent la base mais on peut y ajouter du céleri, du poireau et bien d’autres aromates. Le bouquet garni se fait avec des plantes aromatiques attachées les unes aux autres pour colorer le goût d’une sauce, d’un bouillon, d’un fumet, ou d’un plat.

On peut toujours varier la composition d’un bouquet garni, mais pour l’essentiel il se compose de branches de thym, de laurier, de persil, et laurier sauce. On peut changer le thym car il y en a une multitude, on peut rajouter de la sauge. Il faut l’attacher avec une petite ficelle. Evitez l’élastique, car s’il est de mauvaise qualité, il donnera un très mauvais goût de caoutchouc grillé très désagréable en bouche.

Les vertus du bouquet garni, en plus d’être réalisé avec des légumes ou des herbes frais regorgeant de bonnes vitamines il apportera une coloration gustative des matières pour améliorer, ou faire ressortir les saveurs des mets principaux du plat. La cuisine à besoin d’avoir, grâce aux herbes, aux légumes un autre personnalité que celle qu’on lui voit tout les jours. L’arrivée des herbes apporte un plus gustatif indéniable, mais nous oblige à des recherche et des mises au point pas toujours évidentes. La complexité des systèmes végétaux nous apporte de vraies et bonnes solutions. On peut rester comme ici dans la simplicité, mais de grands chefs comme Bras, Gagnaire font de véritables recherches et obtiennent des résultats gustatifs surprenants.

Réaliser un bouquet garni

Ingrédient : 1 tronçon de poireau, 3 feuilles de laurier, quelques branches de thym, ficelle.

Remplissez le tronçon de poireaux évidé de son coeur des feuilles de laurier et du thym.
Commencez par enrouler la ficelle tout autour du tronçon.

Effectuez plusieurs tours en serrant modérément le bouquet garni.

C’est la seconde phase du bouquet garni.
Attacher en partant du bas avec de la ficelle de cuisine.

Bouquet garni, phase 3
Avec le reste de la ficelle préparer un noeud coulant qui immobilisera les 2 morceaux de poireau.
Quand le noeud est fait serrer bien fort pour bloquer le tout définitivement.
Attention quand même à ne pas serrer trop fort pour éviter que la ficelle ne déchique le poireau enserrant les ingrédients. Quand le noeud est fait l’ensemble doit rester ferme et droit. Ne pas obstruer les deux extrémités du bouquet pour permettre au jus ou aux sauces de venir s’imprégner des goûts et des odeurs émanant des produits qui composent le bouquet garni.

Finir le bouquet
Le bouquet est maintenant terminé. Il se tient bien droit, il est bien attaché. Il va falloir le poser sur la planche à découper et rogner avec un couteau bien affûter chaque extrémité pour qu’elle soit bien nette et propre. On les retaille pour éviter quand on le ressortira que des brins qui dépasseraient dégoulinent de partout ou que des graisses restent accrochées. Il est maintenant prêt à être utilisé.

Berberis

Berberis

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BERBERIS – Oxyacantha, Vinettier, Epine-aigrette

On utilise les baies bien mûres de la berberis en confiserie, en pâtisserie et avec le gibier à la place des airelles. Les baies vertes sont employées avec les sauces piquantes et les viandes rôties qu’elles relèvent grâce à leur goût acidulé.

Basilic

Basilic

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BASILIC – VERTUS

Ocymum basilicum, nom latin. Un peu d’histoire, son nom vient du grec “basileus” roi et rend compte de son importance au fil des siècles.

Il existe environ 150 variétés de basilic -anisé, à grandes feuilles, à petites feuilles, à feuilles pourpres etc-. On l’appelle aussi l’oranger des savetiers ou “herbe royale”. Il serait originaire d’Asie mais on le trouve dans les deux hemisphères.

Ses propriétés médicinales : Il est surtout tonique et antispasmodique mais c’est également un antiseptique intestinal.

En cuisine, on le trouve évidemment et surtout dans la cuisine méditerranéenne ou il se marie admirablement avec la tomate, l’huile d’olive et l’ail. Il entre dans la composition du célèbre “pistou” ou “pesto” qui peut varier selon les régions mais qui comporte généralement du basilic frais écrasé au pilon, de l’huile d’olive, de l’ail et du parmesan. Admirable avec les spaghettis, les oeufs, la soupe, le poulet, le poisson, les viandes grillées -en particulier sous forme de beurre manié- et les marinades. Il se conserve très bien dans l’huile d’olive et gardera sa saveur tout en parfumant l’huile.

BASILIC – CUISINE TRADITIONNELLE

Le basilic est une herbe qui chante la couleur de la Provence. Elle s’accommode de sauces, rôtis, viandes blanches,et même des soupes.

Le pistou soupe ou potage emblématique de la Provence. Beaucoup en parlent, peu le font. Il est vrai que ce plat n’est pas évident à réaliser. Il faut beaucoup d’ingrédients, et les préparer avec minutie, éplucher, tailler, couper, assaisonner et faire cuire à point. Soupe dans laquelle on mélangera une petite sauce au pistou à base d’huile d’olive et basilic. On rajoutera quelques légumes en tempura et on servira le potage froid en été et chaud en hiver. La table, l’espace de vie et l’esprit embaumeront alors d’un plaisir impartageable des saveurs que chaque convive sera le seul à connaître, plaisir qu’il ne sera pas prêt d’oublier. Ce sont les senteurs de la Provence, celles là mêmes que les murs ont absorbés comme pour les transmettre jalousement aux générations futurs.

BASILIC – Découverte

Herbe très utilisée dans les cuisines méditerranéenne, thaïlandaise et vietnamienne. Ses feuilles sont de couleur verte, rougeâtre ou pourpre. Le basilic est l’herbe par excellence pour relever les tomates et les pâtes alimentaires. C’est l’assaisonnement de base de la soupe au pistou et du pesto italien. Il aromatise délicatement l’huile. On peut mettre le basilic dans le bac à glaçons recouvert de liquide et ajouter ces cubes aux soupes, sauces et ragoûts.

Selon la variété, le basilic rappelle le citron, l’anis, le thym, le jasmin ou le gingembre. Les feuilles fraîches du grand basilic et du basilic nain ont un petit goût de clou de girofle.

Le basilic thaï possède plus de caractère. Il est préférable d’acheter le basilic frais et non séché car il perd facilement de sa saveur, les feuilles doivent être vertes, lisses et sans taches.

Mariage d’amour et de raison :
Éminemment méridional et partenaire des vacances soleil, le basilic a conquis les cuisines italienne, méditerranéenne et thaïlandaise. Il rehausse la saveur du veau, du poulet de l’agneau, du porc et du lapin. Il fouette vigoureusement le goût des pâtes et du riz, de la tomate, des oeufs, des potages que du fromage. Il adore côtoyer l’ail, le citron, le thym, l’huile d’olive. Il ajoute du caractère aux grillades, aux légumes comme les champignons, aux vinaigrettes, aux sauces à base de crème sûre, parfume agréablement les salades, les potages, les terrines de poisson et devient indispensable dans certaines recettes régionales.

BASILIC – HISTOIRE

Autres noms : Pistou, Herbe royale, Herbe aux sauces , Calament.
Cette plante savoureuse est originaire du Moyen orient et de l’Inde, nous la trouvons de nos jours en Italie et dans le sud de la France. elles aromatise les préparations à base de tomate. Le basilic doit être ajouté juste au moment de servir et il supporte très mal la déshydratation. Il faut l’utiliser frais ou bien l’acheter en pâte.

Les graines peuvent également avoir une utilisation condimentaire. Très cultivé dans le midi depuis très longtemps, le Basilic est une plante connue et reconnue. Dans les jardins il forme des touffes denses, de taille moyennes et couleurs différentes selon l’espèce. Il a les feuilles vertes ou bordeaux, des feuilles ovales, et glabres. Le vert de l’espèce principale, la plus connue est beau, brillant, très aromatique.

Les petites fleurs sont blanches, quelquefois rosées et la corolle de forme bien particulière est d’un caractère sûr de détermination. Les propriétaires terriens en plantent dans les massifs sous leurs fenêtres pour pouvoir les laisser ouvertes le soir à l’heure où les moustiques se mettent en chasse. Souvent on en trouve séché dans les magasins mais c’est bien dommage car on en trouve désormais partout et, toute l’année. Il est même possible d’en trouver en pot, ce qui permettra aux amateurs d’en avoir en ville, sur leur balcon. Je ne garantis pas toutefois que ce Basilic là sera le meilleur du monde? Plante aromatique annuelle originaire de l’Inde. Très odorant, le basilic est depuis toujours une herbe fort appréciée.

Les anciens Grecs, notamment, le tenaient en haute considération, on le disait réservé aux souverains. Le terme basilic est d’ailleurs dérivé du grec basilikon signifiant «royal». Le basilic est abondamment utilisé dans les cuisines méditerranéenne, thaïlandaise, vietnamienne et laotienne. Il en existe environ 60 variétés. Cette plante trappue forme un petit buisson qui peut mesurer entre 20 et 60 cm de haut. Ses feuilles rondes ou lancéolées sont de couleur verte, plus ou moins foncée, rougeâtre ou pourpre. Fragiles, elles ont une saveur piquante qui atteint son maximum avant que des épis de fleurs blanches n’apparaissent aux extrémités des tiges. La saveur diffère selon les variétés. Elle peut rappeler le citron, le camphre, le jasmin, le clou de girofle, l’anis et le thym. La cueillette des feuilles doit s’effectuer avant la floraison, sinon les feuilles perdent leur arôme.

Barbotine

Barbotine

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BARBOTINE – Herbe aux vers, Tanaisie.

Famille : Tanacée.

La Barbotine est utilisée en Grande-Bretagne et plus généralement dans les pays d’Europe du Nord. Son goût amer est du plus bel effet avec les grosses volailles, les oeufs et avec les marinades de poisson. Les sommités jaune vif de fleurs en boutonde cette plante contrastent bien avec ses feuilles vert foncé duveteuses, au goût si prononcé. Le feuillage, souvent élégant, mérite d’être taillé pour en faire des compositions de bouquets, secs ou frais.

Les fleurs elles aussi peuvent être séchées pou servir à des composition ornementales. La culture de cette herbe vivace rustique est peu exigence sur la composition des terrains ou elle vit. Elle aime les situations ensoleillées. Si, elle n’est pas protégée, elle risque de se déchirer, et d’être, après de fortes rafales de vent, un peu ébouriffée. Il vous suffira de poser quelques tuteurs auprès des plantes à la fin du printemps por éviter ce petit désagrément.

La Barbotine forme un massif de plantes dense d’environ, 1m à 1,20 mètres de haut. Elle s’étale rapidement grâce à ses rhizomes. Nous vous conseillons de diviser et repiquer les plants en place tous les deux ou trois ans. On peut également multiplier la plante à partir de semis. Attention la Barbotine ne doit pas être consommé par les femmes enceintes.

Bambou

Bambou

BAMBOU – Découverte

Les pousses de bambou sont rencontrées fréquemment dans l’alimentation chinoise et indienne. Elles sont issues du rhizome du Bambou. On peut s’en procurer fraîches dans les épiceries spécialisées asiatiques, ou en conserve dans certaines grandes surfaces. Elles peuvent être mélangées aux légumes ou à la viande hachée. Le coeur est sauté, frit ou braisée. De couleur jaune pâle, son agrément réside dans sa texture croustillante et sa saveur sucrée. Symbole de longévité, elles apparaissent sur la table des festivités.

Bajan

Bajan

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BAJAN – HISTOIRE
Une préparation fort sympathique et, pleine de goût. Mélange bajan de la Barbade. Ce mélange typique de la Barbade se retrouve dans les épiceries spécialisées mais il est très facile de le faire soi-même. Idéal pour assaisonner une volaille ou un poisson.

Bajan maison

1 échalote hachée
1 cuillère à thé de jus de citron vert
1 petit piment fort haché
Thym frais , marjolaine fraîche
quelques gouttes de sauce Worcestershire
sel et poivre
Ciselez le thym et la marjolaine. Prélevez une pincée de chaque. Mélangez avec les autres ingrédients.

Baies de genièvre

Baies de genièvre

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L’histoire des épices débute 4000 ans avant notre ère sur la côte de Malabar au sud-ouest de l’Inde. Le premier homme à cueillir du poivre pour améliorer le goût de son riz fut le précurseur d’une course folle dans la recherche de nouvelles flaveurs permettant d’agrémenter sa nourriture de base.

Baies de genièvre les Juniperus communis
Un peu d’histoire, le genévrier est un arbuste originaire d’Europe, du nord de l’Asie, d’Afrique du nord et d’Amérique du nord. C’est un ingrédient de plusieurs recettes médicinales très anciennes qui nous sont parvenues grâce à des papyrus égyptiens datant de 1550 av J.C. C’est un antiseptique urinaire, un diurétique et un antidiabetique. En usage externe il est parasiticide et cicatrisant. Les baies de genièvre grillées sont un excellent désinfectant des habitations. En Europe centrale, l’huile extraite des baies était utilisée contre la typhoide, le choléra, la dyssentrie et les vers intestinaux. L’huile de cade extraite par distillation sèche du bois de cade autre espèce de genévrier est souvent utilisée dans les affections chroniques de la peau eczema et psoriasis.

En cuisine

Il faut broyer les baies pour en libérer leur parfum puissant qui se marie agréablement avec les gibiers à poils et à plumes. On les retrouvera donc dans les marinades, les sauces, les farces, les plats cuits à l’étouffée, les patés, les saucisses et le chou. Elles figurent aussi dans les mets dits “à la liégeoise” ou “à l’ardennaise”.
Les baies les plus parfumées viennent d’Europe méridionale. Elles entrent également dans la composition de certains alcools tels que le gin ou le genièvre. On rencontre le genévrier en Europe et en Amérique. C’est ce cousin des cyprès qui produit de petits bijoux ronds : les baies de genièvre. Elles ont une couleur violette et expriment quand on les écrase une odeur douce-amère, résineuse et piquante. Tous les deux à trois ans, une fois les fleurs des arbustes femelles pollinisées, une gaine protectrice se forme autour des graines. L’automne venu, on procède à la cueillette puis on fait sécher les baies, à moins de 35°, de manière à préserver tout l’arôme. On s’accorde à reconnaître aux baies de genièvre des vertus diurétiques et anti-inflammatoires. En dehors des applications culinaires, on les retrouve parmi les ingrédients du gin. Elles sont cueillies en Adriatique ex-Yougoslavie, Albanie…

BAIES DE GENIEVRE – VERTUS

C’est ce cousin des cyprès qui produit de petits bijoux ronds : les baies de genièvre. Elles ont une couleur violette et expriment quand on les écrase une odeur douce-amère, résineuse et piquante. Tous les deux à trois ans, une fois les fleurs des arbustes femelles pollinisées, une gaine protectrice se forme autour des graines. L’automne venu, on procède à la cueillette puis on fait sécher les baies, à moins de 35°, de manière à préserver tout l’arôme.

On s’accorde à reconnaître aux baies de genièvre des vertus diurétiques et anti-inflammatoires. En dehors des applications culinaires, on les retrouve parmi les ingrédients du gin. Elles sont cueillies en Adriatique ex-Yougoslavie, Albanie…

BAIES DE GENIEVRE – UTILISATION

Il faut broyer les baies pour en libérer leur parfum puissant qui se marie agréablement avec les gibiers à poils et à plumes. On les retrouvera donc dans les marinades, les sauces, les farces, les plats cuits à l’étouffée, les patés, les saucisses et le chou. Elles figurent aussi dans les mets dits “à la liégeoise” ou “à l’ardennaise”.

Les baies les plus parfumées viennent d’Europe méridionale. Elles entrent également dans la composition de certains alcools tels que le gin ou le genièvre. On rencontre le genévrier en Europe et en Amérique. C’est ce cousin des cyprès qui produit de petits bijoux ronds : les baies de genièvre. Elles ont une couleur violette et expriment quand on les écrase une odeur douce-amère, résineuse et piquante. Tous les deux à trois ans, une fois les fleurs des arbustes femelles pollinisées, une gaine protectrice se forme autour des graines. L’automne venu, on procède à la cueillette puis on fait sécher les baies, à moins de 35°, de manière à préserver tout l’arôme. On s’accorde à reconnaître aux baies de genièvre des vertus diurétiques et anti-inflammatoires. En dehors des applications culinaires, on les retrouve parmi les ingrédients du gin. Elles sont cueillies en Adriatique ex-Yougoslavie, Albanie…

Aspérule odorante

Aspérule odorante

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ASPERULE ODORANTE – Découverte

Les Allemands apprécient l’amertume de cette plante dont ils utilisent les feuilles séchées et moulues. L’aspérule relève les viandes braisées et elle est souvent employée pour aromatiser les vins cuits et les liqueurs. l’Aspérule Odorante.

C’est une plante vivace à long rhizome ramifié, grêle, rampant, à tiges dressées de 25 cm de hauteur pour les plus hautes. La floraison terminée apparaissent des fruits de 2/3 mm couverts de poils crochus. Cette plante spéciale aux forêts de feuillus à humus doux, commune en France souvent en masse se récolte à la floraison vers la mi-juin.

ASPERULE ODORANTE – VERTUS

Propriétés Médicinales.

Peu odorante quand elle est fraîche l’aspérule prend en séchant une odeur agréable et sent le foin. Elle développe en séchant une substance chimique la Courmaline.

Cette dernière substance hypnotique, et anticoagulante confère aux préparations médicinales des propriétés antispasmodiques et sédatives applicable dans les cas d’insomnies chez les enfants.

Recette de tisane du professeur Leclerc.
l’infusion d’Aspérule se prend le soir à la place du thé. En Allemagne ils font infuser avec du vin blanc un peu sucré les fleurs récoltées au tout début de l’épanouissement. Ils obtiennent un vin de mai. Ce vin a des vertus toniques et digestives indiscutable. l’Aspérule sert aussi à aromatiser des liqueurs, par macération de la plante entière, à parfumer le linge dans les armoires pour en chasser les insectes.

Le galium odoratum était répandu sur le sol des pièces sentant le renfermé mais, de nos jours elle est cultivée à l’extérieur, dans les zones ombragées, pour composer des parterres. Au printemps apparaissent des grappes de petites fleurs blanches, délicatement parfumées, rehaussées de verticiles de feuilles lancéolées posées sur des tiges quadranculaires. Les plants, dont la croissance est lente, peuvent atteindre 15 à 30 cm de haut environ. Sylvestre, cette plante ne se plait pas dans les endroits trop chauds et ensoleillés, conditions pourtant appréciées par la majorité des herbes.

Utilisez plutôt l’aspérule pour constituer une bordure élégante, dans la partie ombragée d’un jardin d’herbes, et fertilisez généreusement la terre de terreau riche en humidité, de fumier ou de feuilles en décomposition, avant de la planter. A l’automne, ses feuilles se flétrissent et exhalent une douce odeur de foin coupé. Ce parfum si particulier, à peine sensible au printemps et en été, ne se développe que lorsque l’herbe sèche. divisez les plants au printemps, sinon, mettez les graines à germer au printemps, mais attendez vous à une germination lente. Vous pouvez trouver de l’aspérule odorante sous son ancienne appellation, Asperula odorata.Cette plante est rustique vivace, elle aime les terrains humides et riche en humus. On utilise ses feuilles en cuisine et pour les usages domestiques.