Découverte de la flore et la faune d’avant, mais………..Episode 31

En s’approchant du bord de l’eau là ou l’étang fait une jolie petite anse, ils aperçoivent des oiseaux posés sur de grosses fleurs, ressemblant à nos nénuphars de chez nous, mais trois fois plus gros.

Tapioca:

– ” De loin je ne les avais pas vu si gros dit t’elle” en les enregistrant dans sa boîte noire.

Gros Sel:

– ” Moi n’on plus…”

Gros Lard:

– ” Regardez tout ces oiseaux, c’est quoi ” …

Ils ont des plumages blancs, gris,bariolés blancs et gris, foncés même. Ils sont posés en bande et sont venus se rafraîchir.

Umaguma n’est pas rassuré et regarde autour de lui, un étrange sentiment l’envahi. Bien qu’inquiet, sur son qui vive il observe chaque millimètre de la nature qui l’entoure mais ne voit rien et n’entend rien.

Derrière une barrière de roseaux verdoyants douze paires d’yeux observent les oiseaux… Il sont gros, avec de longues pattes très fines.

Ils piquent de leurs longs becs les verres vivant dans la vase. De temps en temps ils plongent la tête dans l’eau et la ressortent aussitôt en la secouant. En silence le Docteur Melchior s’approche d’un buisson de ronces qui le cache un peu plus de l’étang.

Saucisse:

– ” C’est quoi ces oiseaux” ?.

Tapioca:

– ” On dirait des cigognes. Ils sont beaux et d’une rares élégances dit elle en les photographiant”.

Gros lard:

– ” Tu n’en as jamais vu de sa vie en vrai, sauf celles photographiées par ta cousine au cours d’un voyage en Alsace. Elle les a prises la veille de son départ de Mulhouse, je m »en souvient très bien car elle fut surprise par le long bec des animaux. Elle me les as montré en revenant, elle était drôlement fière la cousine et ses photos étaient super jolies…”

Tapioca:

– ” je sais je les ai vu elle ne faisait qu’en parler et les montrait à tout le monde, j’avais honte pour elle…”

Gros Sel la coupant:

– ” Honte ou jalouse…”

Le Docteur Melchior coupant leur conversation qui semble s’envenimer:

– ” Ce n’est ni le moment ni l’endroit de vous envoyer des vannes. Regardez comme vos petits amis Umagums sont respectueux de la nature, il regardent, écoutent mais ne parlent pas. Ils font corps avec la nature, ils l’aiment, apprenez à faire comme eux, à vivre avec.Ce ne sont pas des cigognes, pas par ici et pas à cette époque.”

Pierrot

– ” Mais ce sont quoi Docteur… Melchior ces oiseaux ? Ils ne ressemblent pas aux autres que nous voyons dans le ciel ?”

Le Docteur

– ” Non, ceux ci ne volent et se déplacent que quand les autres ne sont pas là, ils n’en feraient qu’une bouchée. Ils vivent en groupe et ne se déplacent qu’en groupe toujours autour d’un point d’eau ou ils sont sûrs de trouver du poisson. C’est leur nourriture favorite avec de petits vers qu’ils trouvent dans la boue au bord de l’eau. Je crois que nous observons l’ancêtre du héron, ce sont des hérons à la pêche. ”

Le petit groupe s’approche encore plus curieux tout doucement et surtout désormais chacun se tait.

Gros Sel en chuchotant:

– ” Il y en a un tout près à cinq mètres.”

Même le clic de l’appareil photo s’est fait discret

Le Docteur Melchior se retourne vers eux et pose le doigt sur sa bouche pour imposer le silence.

On n’entend plus que les bruits de la forêt et pas très loin d’ici de formidables barrissements.

Le Docteur Melchior observe les oiseaux, ils ont un cou très long, très droit, de couleur noire et vert foncé d ‘un ensemble parfait. Une petite tête, grosse comme une agathe bariolée laisse apparaître un oeœil vif, brillant, clair, qui observe et semble tout percevoir à la vitesse de la lumière. d’autres sont tout blanc, et d’autres encore sont blancs et gris. c’est un panachage sobre de couleurs simples qui leur permet de se cacher facilement de toutes présences intempestives et dangereuses.

A peine, une ombre s ‘approche t-elle du fond de l’eau, qu ‘il plonge son long bec pointu et remonte avec un petit poisson qui frétille en travers de leur bec.

D ‘un coup de tête, il fait tourner le poisson entre les deux pinces de son long bec et l’ avale d ‘une seule traite, jusqu’ au plus profond de son gosier. Son ‘estomac fera le reste.

L’ autre à côté n’ a pas les mêmes goûts. Délaissant les vers de vase et les poissons, il ne s ‘intéresse qu ‘aux portefaix. Ce sont de petites racines creuses remplis de petits vers blancs. Ils deviendront plus tard des larves avant de se transformer en alevins, puis en poissons.

Ces portefaix ont la particularité d ‘être très nourrissant, de très bon goût et pleins de richesses en calcium qui fortifient les os des ailes des animaux volants. Les oiseaux en font de véritables cures pour mieux se défendre dans cette faune et cette flore hors du temps.

Mais les hérons ont du sentir une présence incongrue, car très vite après un signe d’inquiétude de l’ un d’eux, ils s’ envolent à tire d’aile vers un endroit plus tranquille à l’autre bout de l’étang et se posent sur les plus hautes branches d’un grand sapin. Avec ce qui va suivre ils auront nous allons comprendre rapidement qu’ils auront eu bien raison.

Umaguma regarde le Docteur Melchior et son visage se rembrunit. Il se tape sur la poitrine et dit au Docteur Melchior qu ‘un grand danger va arriver.

Tapioca:

– ” On dirait que le sol résonne…”

Jetant un coup d oe’œil aux alentours, Umaguma repère un groupe de rochers rapprochés un peu plus haut. Il demande au docteur d’ y conduire la petite troupe et de se cacher en silence surtout.

Gros Lard:

– ” Que se passe-t-il ?.”

Tapioca

– ” Je ne vois rien, mais la terre semble trembler par moments…”

Le Docteur Melchior:

– ” Silence et suivez-moi vite.”

Umaguma ramasse quelques herbes et les jètent en l’air en disant au Docteur melchior:

– ” Cachez vous bien et silence surtout.”

Le Docteur Melchior ne comprend pas, mais est sûr d ‘une chose, le changement d’ attitude totale et l’ angoisse qui s’ est peinte instantanément sur le visage d ‘Umaguma laisse présager le pire, il vaut mieux l’ écouter et se retrancher sans attendre.

Tapioca très inquiète de ce brusque changement d’attitude:

– ” Pourquoi Umaguma a jeté de l’herbe en l’air, Docteur Melchior ?

Le Docteur Melchior:

– ” C’ est pour prendre la direction du vent, il souffle de l’étang vers nous. C’est une sécurité qu’il a pris.”

Le Docteur Melchior se dit qu’ après ce repli bien caché, il sera toujours temps de voir et de poser des questions a Umaguma qui s’active de plus en plus. Il a collé au sol son oreille sur le sol à la façon des indiens dans les films et avec sa main libre il montre une, puis deux directions.

Il est en train d’ écouter des bruits qui viennent de notre droite. Il devine que les arrivants ne sont qu’ à quelques centaines de mètres d ‘ici. Ils viennent dans notre direction, sans doute pour se désaltérer. Il a reconnu la démarche pataude et lourde des dinosaures. Il en compte plusieurs. Ils arrivent de deux endroits différents.

Les familles dinosaures ne se séparent jamais. Il y a au moins deux familles. Elles ne s ‘aiment pas entre elles . Si ce ne sont que des femelles et leur petits, tout se passera très bien. Mais si ce sont des couples et leurs petits, les choses risquent de dégénérer et une grosse bagarre n’ est pas à exclure voir inévitable.

C’est le premier arrivé qui occupera la place et l’autre n’aura qu’à chercher un autre endroit de l’autre côté de l’étang ou engager un duel de mâle qui risque de faire de très gros dégâts.

Le Docteur Melchior a imité le geste d’Umaguma et il se met à genoux l’oreille collée au sol. Il comprend tout de suite le danger, Uma et ses enfants font de même. Ils reconnaissent tous le pas des mastodontes.

La terre résonne de leurs pas lourds et puissant. Le téléphone préhistorique fonctionne bien et sans coupure. Quant à nos cinq naufragés, ils ont bien collé leurs oreilles par terre pour faire comme tout le monde ils ne distinguent rien, sauf le bruit sourd d ‘un train qui arrive mais ils n’ ont vu ni gare, ni rails , ni wagons et encore moins de chef de gare……

Tapioca

– ” Vous cherchez des champignons ou vous avez perdu quelque chose ?”

Pierrot

– ” Idiote, tais toi, tu ne sais pas ce que tu dis, écoute plutôt.”

Tapioca

– ” Oh, toi, la ferme , je plaisante.”

Pierrot

– ” Ce n’ est ni le lieu, ni le moment.”

Le Docteur Melchior:

– ” Chut, dit le docteur on va dire rester silencieux.

Umaguma regagne leur retraite derrière les rochers et il observe le paysage. L ‘arrivée de dinosaures n ‘inquiète pas que nos voyageurs, au fur et à mesure qu ‘ils se rapprochent, la nature change. Les oiseaux s’ envolent tous, ils fuient la clairière et le silence se fait totalement.

Saucisse:

– ” Quel silence, on entendrait une mouche volée…”

Une chaleur moite s ‘installe. Une ambiance bizarre gagne le groupe et une forte angoisse nait dans le coeur de chacun. L ‘humeur badine et joyeuse qui les animait depuis ce matin s’ est envolée et semble remplacer par une concentration sérieuse comme pour leur rappeler qu ‘ils ne sont pas en week-end prolongé, mais qu ‘ils vivent une véritable aventure.

Le moindre dérapage et c’ est le cours même de l’histoire qui peut être changé. Observateur oui, acteur certainement pas. Le docteur réfléchit. Doit il rester ici ou partir se cacher ailleurs avec les enfants. Il se doit de redoubler de prudence et de méfiance. Il en fait part à Umaguma . Ce dernier est d’ accord avec lui et mesure d’ un regard la situation géographique de l’ endroit, mais elle semble le rassurer.

Malgré tout, ils vont peut-être devoir rester une heure, voire deux ou trois. Si le vent tourne, il portera immanquablement leurs odeurs vers les dinosaures. Ils sont si friands de chair humaine qu ‘ils les débusqueront et les chasseront ..à moins que… …

Le Docteur Melchior a deux armes redoutables. …Son briquet et son pistolet. Le feu impressionne tous les animaux, si le vent tourne il faudra vite allumer un feu de barrage pour se protéger. Il les contiendra loin d’eux, peut être les fera t-il fuir..

Si cela ne suffit pas, le Docteur n’ aura aucune autre solution qu’e de se servir de son arme, bien viser le centre de l’œil du mâle, et l’ abattre….Il demande aux enfants de ramasser tout le bois mort et sec qu’ils trouvent et de dresser une barricade devant les rochers.

Mais il leur demande de ne surtout pas s’éloigner de plus de cinquante pas. Vu le nombre de mains disponibles, en quelques minutes c’est fait. Il y a au moins de quoi faire une belle flambée. De toute façon elle les protégera et fera peur à n’importe quel animal sauvage chasseur.

Umaguma et le Docteur Melchior savent à quel point tous les animaux sauvages ont peur du feu et ils n’attendent jamais qu’il soit proche pour s’échapper. La moindre odeur de fumée les alerte, et les fait fuir a des kilomètres des flammes, il n’attendent même pas de les voir, la simple odeur leur suffit..

Le Docteur Melchior réfléchit, si par contre doit tirer, il devra viser juste. Surtout ne pas blesser l’animal et dès la première balle, le tuer. Blesser un animal sauvage est plus dangereux encore. La douleur le rend complètement fou et il dévaste tout.

Le Docteur Melchior sait tout cela, il en est conscient. Mais d’un autre côté, il n ‘est pas venu du bout du temps pour tuer des bêtes, fussent-elles sauvages… surtout avec des armes d ‘un autre âge dans lequel il a quand même pris la précaution de placer des balles explosives.

La nature a tout prévu, tout organisé, tout, sauf le mélange des temps. Le Docteur Melchior se doit d ‘intervenir que pour protéger son petit monde, mais en respectant les règles, pas en jouant avec la mort.. Hier, il a tué l’ ours sous les hourra de tous, mais il l’ a regretté aussitôt. Il a tiré sans réfléchir, par réflexe, comme l ‘aurait fait un chasseur dans un safari.

Lui, il a une mission de protection et de conservation de l’art de vivre il n ‘ a pas le droit de vie ou de mort. Il a le pouvoir du temps, il est immortel. Il a au cours de sa longue vie subi d’ autres situations autrement plus graves. Il s’ en est toujours tiré à son avantage. Il est là pour protéger la vie. Il ne doit en aucun cas la supprimer. La mort de l’ ours fut une erreur, elle ne doit plus se reproduire, sauf en cas extrême de vie ou de mort de personnes dont il doit assurer la protection. Il n’avait pas la charge de la protection d’Uma et il a commis une erreur qui ne doit plus se reproduire. Le feu reste donc son meilleur moyen de défense et le seul…

A suivre pour le 32 ième épisode…

Le Sport et le Diabète

Famille diabète

Si le sport et l’activité physique en général sont recommandés pour les diabétiques, il faut adapter ses pratiques en fonction de son profil. Le sport n’est pas toujours possible lorsque des complications sont présentes : hypertension mal contrôlée, maladie coronarienne, rétinopathie évoluée…

Si le sport n’est pas conseillé, il reste de nombreuses activités physiques du quotidien faciles à pratiquer et sans danger : marcher, bricoler, jardiner, promener son chien, jouer à la pétanque… autant de pratiques « douces » qui permettent de « bouger » régulièrement et à tout âge.

Quel sportif êtes-vous ?

Mode d’emploi de la fiche :

Il est possible de pratiquer une activité physique régulière en fonction de :

son emploi du temps
sa personnalité
ses habitudes
son mode de vie

Parmi tous ces portraits, quel type de “sportif du quotidien” êtes-vous ?

Liste des portraits
Portrait 1 – Je veux commencer à bouger, à prendre soin de ma santé et me faire plaisir…
Portrait 2 – Je n’ai pas le temps de pratiquer une activité physique
Portrait 3 – Les activités que je voudrais pratiquer ne me sont pas accessibles
Portrait 4 – Je marche avec une canne / j’ai les articulations raides
Portrait 5 – Je ne veux pas pratiquer une activité seul(e)
Portrait 6 – J’ai peur qu’on se moque de moi / j’ai honte de montrer mon corps
Portrait 7 – Il est trop tard pour commencer
Portrait 8 – L’activité physique, ça ne m’intéresse pas !
Portrait 9 – Je crains de sortir en hiver
Portrait 10 – Mon cœur est fragile, je ne suis pas rassuré

Le portrait n° 1 indique les recommandations générales et les portraits suivants exposent des conseils personnalisés.

Portrait 1 – Je veux commencer à bouger, à prendre soin de ma santé et me faire plaisir…

Vous êtes convaincu que l’activité physique jouera un rôle important dans l’équilibre de votre diabète et l’amélioration de votre état de santé général.
Comment concilier activité physique, emploi du temps, plaisir et santé ?
Pour un bon équilibre entre vos dépenses énergétiques et vos apports caloriques, les recommandations nationales actuelles conseillent d’effectuer au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide par jour.

Même si vous n’êtes plus tout jeune ou présentez un surpoids, il existe de nombreuses occasions de se dépenser dans la journée. Commencez par en parler à votre médecin puis repérer les moments et les lieux où vous pouvez bouger sans apprentissage, sans frais et sans matériel sophistiqué.

Être actif, bouger, ça peut-être notamment :

Marcher chaque fois que vous en avez l’occasion.
Être le plus souvent en mouvement
Prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur.
Descendre du bus ou du métro deux stations avant votre arrêt
Danser
Passer l’aspirateur
Faire ses courses tous les jours à pied (plutôt qu’une fois par semaine en voiture)
Adopter un chien que vous promènerez chaque jour
Trouver une activité physique en ville dans un club, une association…
Commencez chaque activité par des petits mouvements, en douceur, puis progressez à votre rythme.

Le moindre exercice compte : plus vous serez actif, mieux vous vous porterez. Au fur et à mesure, votre corps s’adapte à ce nouveau mode de vie et vous pourrez augmenter la fréquence et l’intensité des séances.

Outre les avantages à long terme, vous constaterez des avantages immédiats qui vous donneront envie de continuer… avec plaisir.

Vous pourrez faire de nouvelles rencontres.
Vous vous sentirez plus détendu, dormirez mieux et profiterez davantage de la vie…

Portrait 2 – Je n’ai pas le temps de pratiquer une activité physique

Un emploi du temps surchargé, de nombreuses activités professionnelles ou bénévoles, des contraintes familiales… vous n’avez pas le temps de pratiquer une activité physique.
Prenez le temps d’analyser votre emploi du temps et de voir les aménagements possibles.

Choisir des activités qui plaisent est indispensable pour se motiver et les intégrer dans le planning quotidien.

Portrait 3 – Les activités que je voudrais pratiquer ne me sont pas accessibles

Vous avez fait votre choix d’activité mais pour des raisons médicales ou de coût, vous ne pouvez pas les pratiquer.
Il n’est pas nécessaire de vous inscrire dans un club pour pratiquer une activité physique ! (voir le Portrait n°1). Mais si vous préférez le cadre d’un club ou d’une salle de sport, pensez aux possibilités de paiement en plusieurs fois, voyez si la mairie, une association locale ou le centre social ne propose pas la même activité à moindre coût.

Certaines municipalités proposent des chèques activité physique.

Si l’obstacle est médical, envisagez avec votre médecin les solutions alternatives. Restez modeste quant aux objectifs et procédez par étapes.

Portrait 4 – Je marche avec une canne / J’ai les articulations raides

Vous avez l’impression que vos moyens sont réduits du fait de ces contraintes physiques…
Les activités d’assouplissement et de renforcement sont indispensables pour conserver des muscles et des articulations en bonne santé. Plus vous serez sédentaire, plus vos articulations seront raides. Au besoin, faites appel à un professionnel pour savoir quels exercices vous conviennent.

Voici quelques activités recommandées :

Les exercices d’étirement à la maison
Les programmes d’aquagym
La natation
Les promenades à pied
Le Taï Chi
La danse
Le yoga

Portrait 5 – Je ne veux pas pratiquer une activité seul(e)

Vous trouvez que pratiquer une activité seul, c’est triste et pas très motivant.
Rapprochez-vous des associations qui proposent des activités physiques, des sorties, des randonnées… vous y ferez de nouvelles rencontres.

Informez-vous des programmes existants dans votre ville. Pensez aux personnes de votre entourage (amis, membres de la famille, voisins…) qui pourraient vous accompagner.

Portrait 6 – J’ai peur qu’on se moque de moi / J’ai honte de montrer mon corps

Vous avez du surpoids et exposer votre corps au regard des autres vous pose problème notamment à la piscine.
Dites-vous que ce moment est le vôtre, qu’il est bon pour vous, pour votre corps, et faites fi du regard des autres…

Bouger vous aidera à vous sentir mieux dans votre corps, à mieux l’accepter, c’est le plus important !

Portrait 7 – Il est trop tard pour commencer

Vous croyez qu’à votre âge, reprendre une activité physique n’aura aucun effet sur votre santé.
Il n’est jamais trop tard pour se mettre à l’activité physique. La plupart des gens (même chez certains centenaires !) constatent que l’activité physique contribue à une nette amélioration de leur force, de leur endurance et de leur souplesse. Les personnes qui reprennent une activité physique en ressentent spontanément les bienfaits. Ils éprouvent une plus grande facilité à se mouvoir.

Et les personnes physiquement actives conservent plus longtemps leur autonomie.

Portrait 8 – L’activité physique, ça ne m’intéresse pas !

Vous ne voulez pas faire d’exercice. Vous considérez que cela n’est pas utile ou qu’il s’agit d’une perte de temps.
Rappelez-vous que l’activité physique quotidienne vous détendra et prolongera votre autonomie future. Fixez-vous des objectifs faciles à atteindre.

Demeurer actif permet de garder son équilibre physique et mental. Choisissez des activités qui vous plaisent avec des personnes que vous appréciez.

Vous pouvez essayer de nouvelles activités ou augmenter celles que vous pratiquez déjà.

Portrait 9 – Je crains de sortir en hiver

Le froid et le mauvais temps vous transforment en marmotte. Vous avez tendance à hiberner en attendant les jours meilleurs.
Le secret, c’est de demeurer actif, en été comme en hiver. La régularité est indispensable pour sentir les bienfaits de l’activité physique. . En hiver, il est important de s’équiper contre la pluie, le vent, la neige…

Et si vous avez peur de tomber, d’attraper froid…il existe des alternatives : pensez au vélo d’appartement, aux clubs ou aux associations qui proposent des activités « en salle »… Faites le tour du pâté de maison, marchez dans les corridors de votre immeuble si vous ne voulez pas trop vous éloigner.

Portrait 10 – Mon coeur est fragile, je ne suis pas rassuré

Vous craignez que l’activité physique vous fasse plus de mal que de bien.
Si vous êtes cardiaque, votre médecin vous aura conseillé une activité qui vous convient et qui vous plaît. N’hésitez pas à lui parler de vos inquiétudes. Marcher vous sera sans doute recommandé car c’est une pratique douce et efficace pour le cœur. La marche fait fonctionner les muscles, améliore la circulation sanguine, renforce la capacité respiratoire et donne le moral !

Pour commencer, faites l’inventaire des sentiers pédestres de votre ville et empruntez un nouveau sentier chaque jour. Demandez à un ami, à un membre de votre famille de se joindre à vous, et faites de votre promenade un moment de plaisir partagé.

Autres suggestions :

La natation
La danse
Le vélo

Comment utiliser un siphon

Des mousses aériennes avec un siphon

Pour préparer des mousses aériennes, des écumes ou espuma spectaculaire, des crèmes originales, franchissez la première étape de la cuisine moléculaire en apprenant à vous servir d’un siphon !

Un siphon est une bombe à chantilly. Selon le modèle, on peut préparer des crèmes chantilly mais aussi des mousses, espuma ou sauces froides et chaudes.

Le terme espuma est emprunté à la langue espagnole désignant une préparation mousseuse, ou écume, montée dans un siphon.

Conseils d’utilisation du siphon

Pour la préparation d’espuma ou chantilly, le plus important est de bien filtrer la préparation pour qu’il ne reste aucun grumeaux avant de la verser dans le siphon. Pour cette même raison, il est préférable d’utiliser les
ingrédients les plus solubles possibles, sucre glace au lieu de sucre semoule par exemple ou préalablement dilués.
Pour la préparation de crèmes chantilly, utiliser de la crème entière.

La préparation liquide est rendue aérienne avec le gaz injecté.
Pour emprisonner les bulles d’air il faut de la matière grasse : soit les préparations sont à base de crème entière, huile, blancs d’oeufs, soit on ajoute un gélifiant agar-agar ou lécithine, c’est une feuille de gélatine.

Pour une préparation froide, mettre le siphon ouvert au réfrigérateur le temps de préparer ou mettez de l’eau froide dedans pour le refroidir.

Faire la préparation, la mixer dans un blender ou un mixeur pour réduire au maximum en liquide puis filtrer en passant au tamis ou dans une passoire très fine.

Verser la préparation dans le siphon mais ne pas le remplir au-delà des 2/3.
Vérifier qu’il y a le joint d’étanchéité dans la tête du siphon et la visser.

Placer la cartouche de gaz dans le porte-cartouche et le visser sur le siphon jusqu’à ce qu’on entende le gaz pénétrer, c’est ce qu’on appelle “gazer”.

Si 2 cartouches sont nécessaires en fonction de la texture souhaitée pour certaines préparations et pour le siphon de 1 l, ôter la 1ère cartouche, en mettre une nouvelle et procéder comme indiqué précédemment.

Retirer la cartouche de gaz et mettre le cache rond sur l’embout, on peut aussi laisser la cartouche.

Secouer le siphon plusieurs fois la tête en bas puis le placer horizontalement au réfrigérateur durant deux heures au minimum, il peut s’avérer utile de le secouer régulièrement pendant ce temps.

Au moment de servir, secouer énergiquement le siphon 3 ou 4 fois, le positionner la tête en bas, bien verticalement, et appuyer sur le piston.

Avant de remettre le siphon au réfrigérateur pour le conserver quelques jours, enlever la douille et la nettoyer avant de la repositionner sur le siphon.

Si les espuma sont servis chauds, le siphon est utilisable immédiatement. S’il n’est pas isotherme, le conserver au bain marie, ou au four à 65° C, avant de servir.

A noter : le siphon de 50 cl est largement suffisant. Si vous avez un siphon de 1l, ne le remplir qu’à moitié, en respectant les proportions données le plus souvent pour un siphon de 50 cl, mais il faut impérativement mettre 2 cartouches de gaz.

Définition d’espuma ou le tour de main préparer un espuma avec de l’agar-agar.

Recette sucrée

Pour la préparation d’espuma le plus important est de bien filtrer la préparation pour qu’il ne
reste aucun grains avant de la verser dans le siphon.

L’Agar ne se dissout pas à froid et nécessite une étape de chauffe au-delà de 90°C. Il faut incorporer l’agar en fin de préparation et uniquement dans un liquide proche de l’ébullition comme dans l’utilisation de maïzena. Pour une utilisation facilitée, on peut dissoudre l’agar dans un petit volume d’eau portée à ébullition puis l’incorporer dans la préparation au dernier moment.

Préparer la solution.

Mixer pour la réduire au maximum en liquide puis filtrer en passant au tamis.

Si la préparation n’est pas chaude, la faire chauffer jusqu’aux premiers signes d’ébullition puis……

Ajouter l’agar-agar et remuer pour assurer la dissolution.

Verser la préparation dans le siphon.

Vider une cartouche de gaz dans le siphon de 50 cl 2 cartouches dans un siphon de 1 litre), ôter la cartouche du porte-cartouche.
Placer le siphon à l’horizontal au réfrigérateur durant deux heures au minimum et agiter régulièrement

Après réfrigération, secouer énergiquement le siphon avant de servir au dernier moment.

Si les espuma sont servis chauds, conserver le siphon au bain marie ou en four à 65°C avant de servir.

Exemple de recettes : Espuma de pommes vertes, chantilly à la truffe

Menus fibres pour diabétiques

Famille diabète

Menus Fibres

Ce menu de printemps allie fraîcheur et plaisirs gustatifs. Les fèves et les asperges apportent la richesse en fibres de ce menu, où les féculents sont, malgré tout, peu représentés farine du crumble et des choux. Ce qui permet un dessert d’une grande douceur.

Apéritif
Mini verrines de mousse d’avocat, pics de pamplemousse et crevettes

Entrée
Méli mélo de crudités printanières, vinaigrette à la coriandre

Plat
Volaille rôtie accompagnée d’un crumble d’asperges vertes

Dessert
Chouquettes de mousse au chocolat

Une excursion fort agréable……………………Episode 30

Le Docteur Melchior est surpris, autre époque, mêmes techniques ? Umaguma montre en pointant son doigt, deux arbres éloignés de quelques centaines de mètres, juste un peu plus bas. Ils sont très hauts, plein sud . Il explique qu’il a tendu un grand filet, sur plus de 10 mètres de haut.

Les oiseaux migrateurs recherchent la chaleur des vents du sud pour mieux être portés par les courants d’air chaud ils planent et viennent se prendre dans les mailles du filet.

Chaque soir il les redescend et ramasse les petits oiseaux. Pour mieux se faire comprendre il imite leur cri et les appelle, ça fonctionne bien. Le Docteur Melchior et les enfants l’ écoutent et voient une bande oiseau qui s’approchent des filets inconscient du danger qui les guette.

Gros sel:
– ” Mon Père fait la même chose quand il va à la chasse à la tonne pour attraper les canards.”

Tapioca:
– ” je ne vais pas à la chasse mais les techniques n’ont pas beaucoup changé il me semble.”

le Docteur Melchior sourit…Umaguma vient de marquer des points. Le docteur est médusé de découvrir son intelligence pratique.

Umaguma fait signe au docteur de le suivre, il contourne la cabane, arrive dans un champ labouré où poussent pèle mêle du millet, des arbres pleins de fruits. Il y a deux pommiers sauvages, un poirier et une treille qui grimpe le long de branchages séchés.

Le Docteur Melchior est de plus en plus stupéfait de voir l’évolution de son ami. Umaguma est fière de son potager. C’est surtout Uma qui s’en occupe mais c’est lui qui lui apprend ce qu’elle doit faire. Il rappelle au Docteur Melchior qu ’il est issu d ’une tribu vivant sur la montagne juste en face. Il en est parti depuis longtemps, il n’ était pas d’accord avec ses frères. Un vieux sage lui a enseigné toutes ces chose. De temps en temps, il le voit et lui demande encore des conseils. Il lui a appris à tresser les filets. C ‘est de lui qu’il tient tout son savoir.

Umaguma cueille un peu de millet, le met dans le creux de la main du Docteur Melchior qui le porte à sa bouche pour en apprécie le goût. Sa tête oscille de haut en bas. En connaisseur, il note son approbation.

Le temps s’écoule, la soirée est bien avancée, il est temps de rentrer à la caverne pour se préparer pour le dîner. Une odeur de friture flotte autour d’eux. Chouette du poisson ! dit Pierrot . On va se régaler. Sur le foyer de pierre et de cendres rougies à même le sol ,Uma a préparé le dîner. Il cuit en dégageant des odeurs très alléchantes.

Plusieurs sagaies de bois sont dressées, placées de chaque côté du feu coincés à leurs bases entre trois grosses pierres. Deux sont verticales avec une fourche à chaque extrémité, le troisième n’est pas fourchue mais taillée en pointe sur une de ses extrémité. Elle est posé horizontalement sur les deux fourches des sagaies verticales. les quatre autres servent d’étais pour consolider l’édifice de bois.

De gros poissons traversés de part en part, surplombent le feu, à peine léchés par le haut de flammes dansantes. Ils cuisent en dégageant des effluves flattant les narines de la nombreuse famille.

Saucisse:
C’est un barbecue ! dit il en s’exclamant ! !

Le Docteur Melchior:
– ” Presque lui répond t’il sauf qu’ici on cuit à la distance, c’est la chaleur montante qui cuit, il n’y a pas comme dans un barbecue un contact sur le métal de la grille qui marque et brûle les aliments; C’est une chaleur ambiante beaucoup plus digeste et oxygénée pour les chairs. Ce sont les bases chez nous de la cuisson utilisée par les péruviens en Amérique du sud. Il la pratique encore aujourd’hui de façon naturelle.Tout est cuit de cette façon. C’est une cuisson à la distance pas au degré. Plus on rapproche l’aliment de la source de chaleur plus il cuit vite et fort. Mais l’aliment n’est jamais en contact direct avec le feu ou son support.”

Tous écoutent avec discernement les explications du Docteur Melchior qui sait vraiment beaucoup, beaucoup de choses très diverses.

Tapioca:
– ” On ne vous colle jamais Docteur Melchior”

Le Docteur Melchior:
– ” Le savoir, ma Belle ne tient qu’ à toi, par la lecture, l’observation, l’écoute, le regard, l’attention et le respect des choses. Je t’ai déjà dit que c’était en forgeant qu’on devient forgeron c’est une métaphore, ce que vous apprenez auprès de moi vous vous en servirez chaque jour demain et votre savoir sera reconnu. Il faudra savoir le diffuser en restant humble, très humble car ce sera une chance pour vous comme pour ceux que vous côtoierez. On ne peut donner que ce que l’on a appris ne l’oubliez jamais et peu importe la source de cette érudition. Ce sera votre secret pour toujours.”

Pendant le discours du Docteur Melchior les poissons finissent de cuire et la famille Umagum se raille de notre équipe de naufragés comme le font nos naufragés quand ils parlent des Umagums. Ils ont commencé d’apprendre quelques mots et ils se les répètent dans d’énormes éclats de rire.
On peut entendre Pa aapapa, maaamman, main, piiiiied, yyyyeux, bras etc mais quand on commence les R ou les 3 syllabes cela devient plus difficile et donne des rires tonitruants. Même Umaguma joue avec ses enfants pendant ce moment de détente hilarant.

A la fin de la cuisson, Uma place devant chacun d’entre eux une pierre plate, creuse au milieu.

Elle prend un morceau de bois taillé, court et elle fait glisser un poisson sur chaque pierre.

Elle l’arrose ensuite avec un jus de feuillage qui bouillonne à petit feu entre deux pierre posée sur la cendre rougie. Umaguma saisit un pic de bois, il pique le poisson en plein travers, le porte à sa bouche, et le dévore à belles dents.

Chacun l’imite timidement d’abord, puis sans aucune retenue. C’est vrai qu’ils ont tous grand faim.

Gros lard :
– “C’est bon, mais c’est plus pratique à table avec une fourchette et un couteau.”

Saucisse:
– ” Pour une fois que tu peux manger avec tes doigts, profites-en.Au moins ici personne ne te diras rien ”

Tapioca :
– ” Ce n’est pas une raison pour vous tenir comme des cochons que vous êtes, tout est bon pour vous laissez aller. De toute façon,moi je préfère les fruits, mais j’ai très faim.”

Tous se régalent de ce festin de poissons frais que Umaguma a été pèché de très bon matin avant qu’ils ne se réveillent.

Le Docteur Melchior s’amuse de voir les enfants découvrir la vie d’ici, et s’enrichir d’une aventure qu’ils n’oublieront jamais. mais il remarque également qu’à chaque repas les petits Umagums essaient de les copier à table. Ils se tiennent de mieux en mieux et mangent de plus en plus proprement.

Le repas terminé, ils vont dormir. Ils sont si fatigués que leurs yeux se ferment dès qu’ils se sont allongés, tous s’endorment très vite. La nuit sera bonne et récupératrice pense le docteur.

Le Docteur Melchior et Umaguma restent seuls. Ils entreprennent un long tête à tête. Il explique à Umaguma qu’ils repartiront dans trois jours par la voie des airs. Il aura besoin de lui pour réparer le ballon. Si Umaguma l’aide, il sera récompensé. Il lui donnera son secret du feu et son appareil qui coupe.

Umaguma réfléchit, il est fier et content de pouvoir rendre service à son vieil ami et décide de retourner à son village dès le lendemain matin pour demander de l’aide aux vieux sages et à sa famille. Ils partiront dès les premières lueurs du jour.

Umaguma explique au Docteur Melchior:
– ” Nous devrons traverser la forêt près du marécage, ce sera dangereux, il y a des bêtes sauvages, énormes, carnivores plus particulièrement une famille de dinosaures. Ils ont mangé plus d’un être humain. Le voyage sera difficile, mais nous emmènerons tout le monde par sécurité.”

Le Docteur Melchior est très satisfait de cet entretien. Ses enfants vont pouvoir rencontrer d’autres Umagums et vivre de nouvelles aventures et il ne savait pas encore à quel point se serait passionnant…

Il se lève pour rejoindre son lit de feuilles séchées, mais avant, il regarde les étoiles, et vérifie une nouvelle fois si ses calculs sont exacts. Il doit absolument retrouver son passage qui le fera revenir vers le XX siècle. il vérifie aussi chaque soit si Lucifer ne le surveille pas et ne lui prépare pas quelques mauvais coups de dernière minute. Ne le voyant pas il se couche, en pensant que deux précautions valent mieux qu’une et s’endort presqu’ aussitôt.

Le lendemain matin Uma réveille tout son monde juste avant les premières lueurs. Tous ne sont pas de bonne humeur de ce réveil matinal et le font savoir.

Tapioca:
– ” Mais il ne fait même pas encore jour!!! ou va t’on de si bonne heure ?

Pierrot:
– “Prépare toi rapidement on va aller voir le lever du jour en haut de la colline tu feras de superbes photos..”

Dès qu’on parle de photos à Tapioca, on obtient d’elle tout et son contraire tant elle est passionnée.

Tapioca:
– ” Dans ce cas dit elle je pars au bout du monde…”

Pierrot:
– ” Pourquoi ou penses tu que nous sommes dans ton jardin ? je ne sais pas ou il faudra t’emmener.”

Tapioca lui fait un sourire qui en dit long, -“avec toi partout se dit elle…”

Pierrot devient rouge de confusion surtout que Saucisse rajoute derrière eux:
– ” allez les amoureux en route, on a autre chose à faire que de se sourire aux anges !!! ”

Les deux maintenant sentent le rouge les envahir jusqu’aux oreilles

Tapioca:
– ” j’ai chaud dit elle.”

Pierrot:
– ” Moi aussi dit il en riant et en pensant, voici une belle journée qui commence”

Tapioca n’est pas loin de penser la même chose.

Après quelques fruits juste cueillis, engloutis rapidement, et un bouillon d’herbes chaudes très agréable, ils montent tous au sommet de la colline pour assister au lever du jour.

Avant de partir, Umaguma ferme la cabane. Il tend ses filets avec beaucoup de précautions. Les enfants ont enfilé presque tous leur sac à dos, le Docteur Melchior est déjà prêt et donne le signal du départ.

Uma les avait tous placés devant l’entrée pour ne pas les oublier.

Les enfants:
– “Mais où allons-nous”.

Docteur Melchior:
– ” En excursion. Nous avons tant de choses encore à voir et à faire dit il en avançant rapidement pendant que les derniers endossent leurs sacs…”

Ils n’ont qu’à se dépêcher à suivre le mouvement, ils verront bien se dit il à nouveau silencieux.

Il ne peuvent plus rien demander au docteur, il est déjà à 200 mètres devant. Tous l’ont maintenant rejoint tout en haut de la colline. Le ciel est comme un incendie incandescent, pourpre rouge. Les couleurs semblent vouloir engloutir l’horizon. Une boule ocre, rouge, monte tout doucement vers le ciel, d’abord on en devine ses contours, puis ils se précisent et le gros noyau orange passe enfin tout entier l’horizon.

Il lâche alors ses rayons puissants qui picorent doucement le visage de chacun. Puis la chaleur augmente au fur et à mesure qu’il grossit. Le regard ne peut presque plus soutenir cette apparition. Le spectacle est grandiose et le Docteur Melchior l’apprécie pendant que Tapioca fait un maximum de photos.

Le Docteur Melchior:
Attention Béatrice à ne pas griller ta pellicule, le soleil est vif et tu n’as pas ce qu’il te faut pour prendre ces photos. Il te faudrait un filtre sinon tu risques la catastrophe. Ne prend surtout pas le soleil de face…

Tapioca:
– ” Merci Docteur Melchior…”

Mais il est temps de partir, la route sera longue. Au lieu de redescendre vers la caverne, Le Docteur Melchior suit Umaguma en disant:
– ” Allez en route, ne perdons pas de temps.”

Pierrot:
– ” Où va t-on docteur ? .”

Le Docteur Melchior:
– ” Nous allons chercher de l’aide dans la tribu d’Umaguma, nous avons besoin d’aides pour repartir. suis-moi de près, ne vous écartez pas et surveille les petits.”

Les enfants comprennent mieux pourquoi Umaguma a refermé la grotte et mis en place ses filets de sécurité. Il n’a pas de chemin défini mais il semble connaître parfaitement la route qu’ils doivent prendre.

Uma marche à ses côtés. Elle porte sur son dos la plus petite de sa tribu. La peste…

Derrière, suivent le docteur et tous les enfants deux par deux. Le Docteur Melchior et Pierrot ferment la marche. les petits sont devant eux. Il fait beau et chaud.

La colonne serpente à travers les arbres, les fougères. On entend dans le lointain le barrissement des bêtes sauvages. Au dessus de la forêt des rapaces tournent en vol glissé, circulaire planant au-dessus de la tête des arbres, cherchant leur proie.

Un photographe aurait pu prendre une photo surréaliste pour fixer sur la pellicule ce que personne ne croira jamais. C’est ce que fait Tapioca, elle se met en arrière de la colonne, sort de sa poche son petit appareil photo et emprisonne en quelques secondes des images plus réalistes que n’importe quel témoignage.

Umaguma atteint rapidement le petit bois. La tête verte des sapins oscillent au gré de vent. Il se retourne souvent pour vérifier que personne ne manque. Il compte son monde de son regard noir et pénétrant. IL semble satisfait, mais demande à tous de se rapprocher plus de lui.

Il veut pouvoir intervenir très vite, sur tout danger intempestif d’animaux mal intentionnés. Le Docteur Melchior fait tournoyer sa canne et Umaguma reprend sa marche en avant.

Soudain il s’arrête, montre un arbre de son doigt tendu…Par gestes, il explique que des serpents très gros font la sieste, se laissant caresser par les rayons du soleil montant. Leur corps froid se réchauffe sous la chaleur, ils sont « benèze » les diables.

L’arrivée d’intrus sous leur nez risque de les déranger, de les énerver. Une morsure de ces énormes bêtes à la mâchoire décrochable peut faire de graves blessures, surtout à des enfants.

Avec son gourdin de bois, il frappe le tronc des arbres. Nous voyons un énorme serpent, invisible au premier abord, se détendre, son œil s’ouvre et une langue fourchue apparaît.

Umaguma a fait retirer sa troupe de plusieurs pas, il montre du doigt, la bête énorme qui n’apprécie pas d’être dérangée, mais l’ennemi est trop loin pour être attaqué, voir attrapé.

– ” Dommage se dit-il sans doute dans son œil courroucé, la petite tête blonde m’aurait fait un délicieux repas…”

L’œil restant aux aguets à demi ouvert, il repose sa tête sur la branche et resserre ses anneaux qui se confondent très vite avec la couleur des branchages et du feuillage. Il est redevenu invisible.

Même pour un œil averti il est désormais presque impossible de l’apercevoir. La troupe repart en faisant un écart prenant soin d’éviter tous les arbres dont les branches se trouvent au niveau de leurs têtes.

Ils arrivent près d’un étang où viennent se désaltérer les animaux. Cette mare est alimentée par un petit cours d’eau venant du ventre de la terre en formant une petite cascade qui chante “un glou glou” plein de fraîcheur. Elle s’écoule sur des mousses vertes parfois noircies pas le temps. Plus au loin tout autour de l’étang de superbes nénuphars la tige courbée et tendue comme un arc égaient l’endroit d’une rare élégance discrète .

Tapioca prend quelques photos et dit:
– ” Cet endroit est magique, il est beau, frais on dirait qu’il a été dessiné, tout est juste et baigné de douceur. Ce n’est que du bonheur qui se dégage de cet endroit…”

Gros Lard et Saucisse admiratifs en sifflant:
– ” Quelle poésie…”

Le Docteur Melchior:
L’eau est retenue prisonnière en nappe naturelle. Elle s’infiltre à nouveau par un siphon situé quelque part dans le fond de l’étang, sinon la nappe s’agrandirait chaque jour puis elle ressort plus loin comme une source nouvelle.

Cette terre ressemble à celle utilisée par Uma pour faire ses poteries dit il en continuant pendant qu’Umaguma remplit les gourdes pour que l’eau soit meilleure et les gourdes pleines. On ne sait jamais.

Les enfants sans boire en profite pour se rafraîchir la nuque, les bras, les mains les jambes et la tête comme leur a appris désormais le Docteur Melchior. Ils se sont d’ailleurs aperçus qu’il avait raison et qu’ils récupéraient davantage et plus rapidement que quand il se remplissait le gosier d’eau froide et indigeste. Les Umagums font de même mais eux le savent depuis toujours par simple observation…

L’étang se trouve juste en dehors de la forêt et les animaux viennent chaque jour ici pour se désaltérer et se baigner. Avec le temps, ils ont foulé le bord de l’étang de leur poids et ont tassé le sol qui descend désormais en pente douce sur une cinquantaine de mètres de largeur jusqu’à l’eau qui vient mourir en vaguelettes sur la terre de glaise rouge…

Ailleurs la rive surplombe d’un bon mètre le niveau de l’eau et une végétation luxuriante recouvre la terre sur tout le reste du pourtour de l’étang.

Gros Sel:
– ” C’est ici que se cachent les grenouilles…. il voit virvolter des papillons multicolores attendant de pouvoir trouver leurs formes définitives.
– “Dommage que nous n’avons pas le temps dit il. Il se voyait déjà à la tête d’une collection unique au monde.

A suivre le 31 ième épisode…

Mon équilibre alimentaire de diabétique

Famille diabète

Une alimentation équilibrée et variée est indispensable dans le traitement de son diabète, au même titre que les médicaments (oraux, en injection) et l’activité physique.

Aujourd’hui, on ne parle plus de régime pour personnes diabétiques.Pour équilibrer ses repas, il suffit de respecter certains principes diététiques simples, d’acquérir quelques connaissances sur les aliments et connaître leurs apports nutritionnels.

Les grands groupes d’aliments

Selon leurs apports nutritionnels, les aliments sont classés en 7 grands groupes contenant diversement : des glucides (les sucres), des lipides (les graisses) et des protéines (viande, poisson)

Groupe 1 – Les boissons

Ce groupe apporte des minéraux et des oligo-éléments.
Consommation recommandée : de 1 à 1,5 litre de boisson par jour. Elle doit être augmentée en cas de fortes chaleurs ou d’activité physique prolongée.
Seule l’eau est indispensable. Dépourvue de calories, elle peut être consommée sous forme pure, en café, thé, tisane, bouillon, potage, aromatisée ou « zestée »
Certaines boissons « light » peuvent être consommées. Elles contiennent des édulcorants et n’apportent pas (ou peu) de calorie. Limiter les boissons sucrées riches en sucre et hypoglycémiantes.

Groupe 2 – Les fruits et les légumes

Ils apportent essentiellement des glucides et sont riches en vitamines, minéraux et fibres.

Consommation recommandée: 5 portions de fruits et légumes par jour dont 2 à 3 fruits

Varier la nature des fruits consommés sous toutes les formes (crus, cuits, nature ou préparés, frais, surgelés ou en conserve)

Groupe 3 – les pains, céréales, féculents et légumes secs

Ils apportent des glucides, des protéines végétales, des fibres et fournissent l’essentiel de l’énergie dont l’organisme a besoin.

Consommation recommandée: à chaque repas selon son appétit

Favoriser les aliments céréaliers complets ou le pain bis

Groupe 4 – Le lait et les produits laitiers

Ces aliments apportent des protéines animales et des graisses. Ils sont très importants au quotidien pour leur richesse en calcium.

Consommation recommandée : à chaque repas, soit 3 à 4 fois par jour.

Limiter la consommation de fromage car ce produit laitier est plus gras que les autres

Groupe 5 – Les viandes, poissons et œufs

Ces aliments apportent surtout des protéines animales, mais aussi des graisses, du fer et des vitamines du groupe B dont la vitamine B12 (peu ou pas présente dans les autres groupes d’aliments.
Consommation recommandée : 1 à 2 fois par jour.
A consommer en quantité inférieure à l’accompagnement.
Concernant les viandes, variez les espèces et privilégiez les morceaux moins gras.
Pensez à consommer du poisson au moins deux fois par semaine, dont une fois par semaine du poisson gras (saumon, sardine, thon, maquereau…) pour leur richesse en acides gras essentiels.

Groupe 6 – Les matières grasses

Les matières grasses sont essentiellement composées de lipides, elles apportent des acides gras essentiels et les vitamines A et E. Très riches en énergie, elles sont à limiter.
Consommation recommandée : 1 à 2 cuillerées à soupe par repas.
Ne consommer qu’un seul aliment à forte teneur en graisses dans le même menu
Parmi les matières grasses, privilégiez celles d’origine végétale, par exemple l’huile d’olive, de colza, de soja ou de noix
Limitez les graisses d’origine animale (beurre, crème fraîche…) et utilisez-les de préférence crues car plus digestes

Groupe 7 – Les produits sucrés

Ils apportent… du sucre non indispensable d’un point de vue nutritionnel !

Beaucoup d’aliments classés dans ce groupe apportent une quantité négligeable de matières grasses : les biscuits, les pâtisseries, le chocolat, etc. Très denses en énergie, ils sont donc à consommer occasionnellement et toujours dans le cadre d’un repas pour limiter l’effet hyperglycémiant.

Au quotidien, comment utiliser les groupes d’aliments ?

Dans l’idéal, dans un déjeuner ou un dîner équilibré, tous les groupes d’aliments doivent être représentés :

1 crudité au moins (un fruit ou légume cru)
Portion de viande ou poisson ou œufs
1 accompagnement à base de légumes cuits et/ou féculents
1 produit laitier
Du pain et de l’eau

Pour plus d’informations :
Vous pouvez consulter les repères de consommation du Programme National de Nutrition Santé (PNNS) ainsi que le guide sur l’alimentation publié par l’INPES.