Nos coups coeur de Mars 2011 ……(3 mars 2011)

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Il est des rencontres qui ne nous laissent pas insensible.

Voici donc trois vins découverts par Pierre Marchesseau.

Il en a fait son coup de coeur de la semaine. 3 vins, Un coup de coeur pour des prix très alléchants et des mariages culinaires de raison. A commander vite car ils ne resteront pas longtemps dans les caves des vignerons. Polo, notre sommelier maison a qui nous avons confier la dégustation, ici sur la photo est entrain de goûter la cuvée Aégidiane des Costières de Nimes…Il semble l’apprécier à sa juste valeur.

Le top des blancs…moins de 20 euro

Cuvée des Conti 2008 Bergerac
Château Tour des Gendres, France

Prix: 11.90 euro

Plein et rond en bouche, un vin savoureux et
persistant doté d’une fraîche acidité. Un blanc charmeur suffisamment riche
pour accompagner la poutine au foie gras.

Région: France /
Dordogne

Variété : Sémillon,
Sauvignon Blanc, Muscadelle

Appellation :
Château Tour des Gendres, Famille De
Conti

Année : 2008

Alcool: 13.5

Catégorie : Blanc

Château La Tour de l’Évêque 2007 Côtes de Provence
Régine Sumeire

Prix: 13.20 euro

Savoureux à souhait et de bonne persistance, ce
beau blanc équilibré se mariera à merveille avec les pétoncles grillés
légèrement safranés.

Région :
France / Provence

Variété: Sémillon

Appellation: Régine Sumeire, Château La Tour de l’Évêque

Année: 2007

Alcooll: 13.5

Catégorie:
Blanc

Les Bonnes affaires à moins de 25 euro

Cuvée Aegidiane

2005 Costières de Nîmes
Château Lamargue, France

Prix 14.80 euro
Typique de son terroir chaud, ses saveurs mûres
charment. Structuré et de bonne persistance, il accompagnera à merveille le
gigot d’agneau aux herbes de Provence.

Région:

Provence
Costières de Nîmes

Variété : Shiraz – Syrah, Grenache Noir

Appellation : Domaine de Lamargue

Année : 2005

Alcool : 14.0

Catégorie :
Rouge

La Mode du Dim Sum ou la Cuisine fusion à l’asiatique

Avant, il fallait s’aventurer à Belleville ou glisser jusqu’au bout de la ligne 7 pour aller déguster délices vapeur et raviolis frits. Jusqu’à la récente apparition du dim sum sauce bobo, qui fleurit dans les beaux
quartiers et divise les amateurs de chinoiseries.

Dim sum

Yoom a ouvert le débat en posant ses assiettes asiatico-design en bas de la rue des Martyrs à la
rentrée 2010. Depuis, le mot « dim sum » est sur toutes les lèvres avides de sauce soja. On y trouve les classiques Har gau à la crevette et raviolis pékinois, mais l’on s’y risque aussi à des hybrides type poulet au satey, bœuf-champignon voire esturgeon-sésame noir. Normal, puisque l’un des deux fondateurs est le fils d’Armen Petrossian. Légers on y croise en conséquence les actrices du quartier.

Vite avalés mais rassasiants, ils sont accompagnés d’un riz sauté aux champignons : un peu comme si on mangeait des tartines avec un plat de pâtes en Italie…, ces dim sum là, pour enjôleurs qu’ils soient, laissent en bouche un goût très consensuel.

Dans un esprit plus fast food:
Manifestement pensé pour se décliner en chaîne, Sum ajoute des dim sum à l’éternelle panoplie de salades servies ici sous la forme de wraps de galettes de riz, esprit rouleau de printemps. Dim sum crevette, au bœuf, à la dinde ou végétarien servent mignonnement de prétexte à un déjeuner sur le pouce sans grand relief.

Plus savoureux, ceux de la cantine-fusion:
Mitsou côtoient parmentier de canard à la patate douce et plats du jour en se revendiquant poids plume. Car l’argument parisien du dim sum, c’est sa légèreté : tous sont cuits à la vapeur, ce qui n’est le cas que d’une petite partie des vrais dim sum cantonais. Et la plupart utilisent des viandes maigres alors que les véritables dim sum sont essentiellement au porc ! Ce dernier est cependant autorisé chez Lily Wang, la dernière adresse parisienne des Costes : les raviolis frits, dits jian jiao y sont garnis de saucisse de Morteau ! En bouche, le résultat légèrement fumé est délicieusement savoureux, bien que très éloigné des réalités cantonaises.

Premier grief :
Le dim sum sauce bobo semble condamné au panier vapeur, et plutôt au salé. Or, les vraies de vraies pâte de navet, croquettes de taro, soupes sucrées de tapioca et autres tartelettes au flan conjuguent cuisson au four, à la poêle ou en friture, et n’ont pas peur de s’afficher sucrées.

Deuxième grief :
Le dim sum n’est pas forcément léger, loin de là. Car le porc en est la star incontestée. Le thé que l’on déguste en même temps, de préférence du Pu-Er aide d’ailleurs à les digérer et constitue un délicieux accord.

Par étonnant, donc, que Mr Lung gastronome blogueur originaire de Hong Kong, s’avère plus que perplexe devant ces lieux en manque d’authenticité. Son repaire à dim sum ? Le Pacifique, à Belleville, où la variété de dim sum est impressionnante et faite maison. Même son de cloche chez Sophie Brissaud, auteure de La table du thé chez Minerva et de nombreux ouvrages gastronomiques.

Après de nombreux voyages en Chine, elle est formelle :
Pour avoir à Paris un aperçu du dim sun cantonnais direction Tricotin, dans le 13e, où l’on retrouve le goût, le moelleux et l’esprit du dim sum, plus comfort food que finger food, dans un authentique décor de cantine.

Il faudra peut être attendre le début de l’été et l’ouverture du brunch dim sum au Shangri-La pour déguster de vrais dim sum dans un décor élégant. En espérant que ces chic sum restent authentiques.

Bon à savoir : une sélection sera également présente 7 jours sur 7 à l’apéritif au bar de l’hôtel.

Affûtez vos baguettes !

La source de cet article qui nous a été adressé par un internaute est le Figaro Madame.
Nous les remercions l’un et l’autre de la qualité de ce texte.

Voyage en ballon un rêve enfin réalisé………Episode 16

Nous montons vers le ciel, nous sommes déjà à quatre ou cinq mètres de haut. Peter et Ralph nous font des signes de la main pour nous dire au revoir . Ils répondent sans réfléchir, tant ils sont pris par la magie du moment. Le ballon continue de grimper, glissant dans l’air avec l’agilité d’un gros oiseau il est maintenant au niveau de la cime des arbres.

Pierrot lève la tête, il voit un grand trou béant et une grande flamme bleue qui chauffe bruyamment. Le ballon a pris de la hauteur, 20 mètres peut être. …Ralph et Peter sont devenus tout petits. La piscine est là sous leurs yeux ébahis. Le toit du château est maintenant sous eux. L’’aéronef s’’accélère encore un peu, porté par les courants chauds de l’été.

Le docteur lâche quelques sacs de sable qui retombent dans le parc. Il remonte très vite les grosses cordes qui pendent encore vers la terre. Il les enroule autour d’une roue placée là, tout exprès.

Le Docteur Melchior:
-” Voilà tout est en place dit-il. Direction sud ouest. Paré pour le voyage…”

Il a placé l’’Intemporel, grâce à une manœuvre œdélicate, face au vent tiède qui nous caresse le visage et le ballon commence à dériver vers le sud ouest …

Les enfants ne disent pas un mot, ils sont subjugués, l’’Intemporel dépasse les murs du château et porté par le vent, il se glisse au-dessus de la campagne.

Tapioca:
-” Que c’’est beau !.”

Le Docteur Melchior:
-” oui les enfants et vous n’avez rien vu attendez un peu. Pour le moment découvrez votre village vu d’en haut.”

Pierrot:
-” Regardez la ferme où j’’habite, la route de Lozay , la gare, le château du Docteur, l’’église, le terrain de foot, le château d’’eau, la place, on dirait une carte postale.”

Nous volons en direction du bois de Saint-Martial. Le ballon se balance tout doucement comme un bateau sur une mer calme qui subit le roulis de la mer, il semble suspendu dans les airs.

En bas, les maisons deviennent des maisons de poupée, les voitures, des boites d’’allumettes et les champs, des taches de peintures vertes ou jaunes. Les vaches dans les champs ressemblent à des santons de Provence. Les blés ondulent sous le soleil comme des déferlantes, longues et régulières.

Tout semble un mécanisme bien huilé, mis place par une main magique, comme un puzzle assemblé sur une surface infinie. Ils voient loin, très loin, jusqu’à l’endroit où le ciel rejoint la terre en une ligne invisible qu’e tous nous appelons l’’horizon.

Tapioca:
– “Quelle beauté divine. Vous aviez raison, c’’est inimaginable d’’en bas”.

Des oiseaux les accompagnent comme pour les saluer. Des hirondelles zèbrent le ciel , déroutantes et vives. Quelques rapaces, toutes ailes déployées, planent dans le silence des airs, l’œ’œil en exergue, prêts à plonger sur leur proie.

L’’intemporel aussi est devenu oiseau, mais le plus saisissant, c’’est le silence, le calme. Le ballon est maintenant à 300 mètres du sol. Ils peuvent apercevoir leur village au loin, tout petit, mais le docteur leur montre aussi Villeneuve la Comtesse, Lozay, Courant, Dampierre, la Boutonne qui serpente, calme et sereine sous le soleil et tout au loin Saint-Jean d’Angély avec ses tours, ses églises et ses vieux vestiges. Tout un poème mais tout une page d’histoire de la France.

Saucisse:
-” Moi j’ai déjà compté 16 cimetières et 18 églises…”

Le Docteur Melchior:
– “C’’est bien, mais il y a quand même d’’autres choses à contempler, lui répond le docteur.”

L’’ambiance est gaie à bord du vaisseau, ils sont heureux d’être là, heureux d’être libres, heureux de découvrir la vie. Quelle bonne idée ils ont eu d’’avoir décidé d’’envahir le château.

Ils sont partis depuis déjà un bon quart d’’heure. Le docteur règle son cap sur le vent . Nous glissons dans un calme olympien. Rien ne peut leur arriver ou presque. Les sécurités sont mises en place. Ce sont des barres métalliques accrochées à la nacelle par des courroies de cuir. Si , pour une raison quelconque le ballon oscille ou bascule personne ne peut être projeté à l’’extérieur. En vol, ils sont comme dans une cage sauf si par hasard…

Le Docteur Melchior:
-” Les enfants, vous pouvez vous détacher maintenant, tout va bien.”

Ils ne se le font pas dire deux fois.

Le Docteur Melchior:
-” Vous pouvez vous promener dans la nacelle.”

Saucisse:
-” Docteur, que mettez-vous dans la malle?”

Le Docteur Melchior:
-” Ce sont toutes les choses dont nous pourrions avoir besoin au cours du vol. Des outils, des cordes, des cartes et plein d’autres choses essentielles quand je voyage”

Saucisse qui aime fouiner partout:
-” Je peux regarder…”

Le Docteur Melchior:
– “Ouvre la si tu veux, mais ne touche à rien. Ce ne sont pas des jouets.”

Il ouvre la malle, retrouve leurs sacs bien rangés au centre. Fixés au couvercle, il y a une trousse de survie prête à servir, une hache, une scie, un marteau, une clé à molette, des pointes, du fil de fer, des cordages, une massue. Sur les côtés, plusieurs fusils, des boites de cartouches, deux pistolets, des boites de balles, des cordages et plein d’’autres choses que n’’auraient pas désavoué certaines panoplies du plus parfait bricoleur.

Pierrot:
-” Pourquoi emmenez-vous tout ça docteur demande t’il ?

Le Docteur Melchior:
-” Je fais parfois de longs voyages. Je dois me protéger, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je veux être capable de faire face à toutes les éventualités.”

Si les enfants doutaient encore du sérieux de leur sécurité, les dernières explications du docteur et ses précautions les ont satisfaits.

Tapioca:
“Docteur, pourquoi avoir choisi de mettre le Petit Prince sur votre ballon…”

Le Docteur Melchior:
-“Tout d’abord, Claudine…”

Tapioca:
-“Je ne m’appelle pas Claudine….”

Le Docteur Melchior:
– “Oh excuse moi, ma mémoire me trahit parfois, c’est Béatrice je crois…”

Tapioca:
– “Oui Docteur”

Le Docteur Melchior:
– ” je te disais donc que si j’ai mis Le Petit Prince en exergue c’est que Saint- Exupéry était un ami qui est mort tué par un allemand dans son avion au dessus de la mer méditerannée. j’ai eu beaucoup de peine et depuis quand je voyage il est toujours auprès de moi. Aujourd’hui, je pense que c’était une idée prémonitoire, le Petit Prince est à sa place ici avec nous pour nos petits voyages et je crois qu’il va nous protéger. Les choses de la vie ne se font jamais par hasard. Nous faisons des rencontres qui nous conduisent à faire des choses dont nous comprenons les raisons que bien plus tard mais nous indique et nous prouve que nous sommes bien sur le chemin qui nous a été confié sur la terre.”

Les enfants:
-” Oui d’accord mais comment connaître et savoir la route que l’on doit prendre? Il y en a beaucoup”…

Le Docteur Melchior:
-” je sais , je sais mais sans le savoir le grand architecte vous met sur la voie, il nous fait se rencontrer, nous reconnaître, partager nos valeurs, associer nos idées et les choses se font et défont au fur et à mesure que les jours passent…”

Saucisse:
-“C’est quoi un grand architecte, moi je suis allé en voir un avec mon Père à Saintes, il n’était pas grand du tout, mais gros et il parlait tout le temps, je me suis ennuyé à mourir pendant deux heures.”

Le Docteur Melchior:
-” Il ne s’agit pas de ces architectes là, quoiqu’ ils peuvent avoir des points communs
il s’agit de philosophie, certains les appellent Dieu, d’autres autrement disons que ce sont ceux qui ont créé le monde. Moi je l’appelle le Général Nature et personne n’a pu à ce jour lutter contre la nature sans perdre. Tout ce qui est ou vit autour de nous, nous mêmes, sommes cette émanation que la nature a conçue et c’est pourquoi il faut la respecter. C’est notre mère à tous”.

Gros sel:
-“Ma Mère va être jalouse, déjà qu’elle ne supporte pas que quelqu’un me fasse des câlins.”

Gros Lard:
-” Tu n’es pas forcé de lui dire que tu as une autre Mère”

le Docteur s’amuse des bons mots des enfants. Il se délecte de cette nouvelle félicité que la nature lui a apporté et qui le réconcilie avec le monde des vivants.

Tapioca:
-“C’est quoi en réalité la philosophie?”

Le Docteur Melchior:
“C’est un art de pensée, d’explication de la vie, des choses, c’est un art de vivre,
c’est une façon de parler, de partager, de comprendre, d’apprendre pour s’aider soi même pour mieux aider les autres.”

Le Docteur parle lentement, choisi ses mots, l’ordre dans lequel ils sont dispensés de façon à être certain qu’ils les comprennent, même les petits et surtout que tous s’en souviennent.

Pierrot:
-” Par exemple?”

Le Docteur Melchior:
-“La vie d’une femme ou d’un homme est comme un escalier qui comprend un certain nombre de marches que nous allons grimper une à une. Chaque marche pour est un effort que chacun doit faire et il va durer un certain temps qui ne dépendra que de vous. Plus vous apprendrez vite, plus vite vous passerez sur une autre marche. Chaque marche a une clef secrète qui est au fond de vous cachée. Pour pouvoir vous élever, il va donc falloir descendre à l’intérieur de vous même pour vous donner les forces nouvelles vous permettant de chercher et de trouver cette clef.”

Saucisse:
-“Descendre dans mon corps, et passer par ma bouche mon derrière ne passera jamais!!!”

Gros Lard:
-“Il va falloir tous maigrir!!! Même Tapioca qui a un corps de libellule”…

Le Docteur Melchior:
-“Il ne s’agit pas de descendre physiquement, il s’agit de descendre avec votre cervelle. Sans le savoir vous avez déjà tous ouvert la première porte puisque vous êtes là, assis devant moi.

Gros sel:
-“Elle est ou cette porte que j’ai ouverte”

Le Docteur Melchior:
La première porte que nous ouvrons, c’est celle de la vie quand vous décidez de sortir du ventre de votre mère. C’est vous qui avez décidé de ce choix le jour ou vous vous êtes senti assez fort pour le faire. Ce jour là vous avez trouvé la clef dans votre subconscient et ouvert la porte de la liberté et de la vie sur terre. Ce fut votre première initiation d’être humain et l’arrivée sur la première marche. Imaginez l’effort que vous avez du faire pour passer seul d’une vie d’assisté à celle que vous avez choisie. Celle de la lumière du jour et de l’air ambiant.

Pierrot:
-“Et aujourd’hui nous sommes sur quelle marche dit il?”

Le Docteur Melchior:
-“je ne sais pas, mais une chose est sûr, c’est que nous sommes vous et moi entrain de passer un palier et qu’il va falloir y réfléchir…

Tapioca:
-” C’est ça la philosophie.!!!”

Le Docteur Melchior:
-“Cela en fait partie, la philosophie s’est le sens et l’explication que l’on donne aux choses que l’on vit ou que l’on voit ou entend. C’est une science en fait…

A suivre… j’ai raccourci les épisodes de chaque jour à la demande des internautes lecteurs qui les trouvaient trop longs et devaient les lire en plusieurs fois. Beaucoup d’entre vous les lisant à partir du travail et n’ayant pas que cela à faire… Je vous ai donc écouté.

A demain pour la suite de nos astraunautes en herbe et du Docteur Melchior dans son aéronef l’intemporel…

Un verre de vin rouge par jour éloignerait le médecin

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Le vin rouge de la fontaine de la jeunesse ou un poison?

Est-ce en dégustant un verre de vin rouge au le dîner chaque soir serait bénéfique pour votre santé?

Les recherches actuelles suggèrent qu’un verre de vin rouge chaque jour pourrait peut être vous fournir plus qu’un peu de détente.

Quels sont les avantages pour la santé de boire du vin rouge?

Depuis plus de 10 ans, la recherche a indiqué que la consommation modérée d’alcool améliore la santé cardiovasculaire. En fait, en 1992, des chercheurs de Harvard inclus consommation modérée d’alcool comme l’un des «huit moyens éprouvés pour réduire les risque de maladies coronariennes.” Toutefois, des recherches ont suggéré que le vin rouge est précisément la plus bénéfique pour votre santé cardiaque. L’effet cardioprotecteur a été attribuée à des antioxydants présents dans la peau et les pépins de raisins rouges.

Les scientifiques croient que les antioxydants, appelés flavonoïdes, peuvent réduire le risque de maladie coronarienne de trois façons:

– en réduisant la production des lipoprotéines de basse densité
(LDL) (aussi connu sous le «mauvais» cholestérol)

– en stimulant des lipoprotéines de haute densité (HDL)
cholestérol (le bon cholestérol)

– en réduisant la coagulation du sang. En outre, la consommation d’un verre de vin avec un repas peut
influencer favorablement vos profils lipidiques suivantes ce repas.

Récemment, les chercheurs ont constaté que consommation modérée de vin rouge peut être bénéfique à plus que votre cœur. Une étude a montré que le resvératrol antioxydant, qui est répandu dans la peau des raisins rouges, peut inhiber le développement de tumeurs dans certains cancers.

Une autre étude a montré que le resvératrol a aidé à la formation des cellules nerveuses, que les experts estiment peut être utile dans le traitement des maladies neurologiques comme la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.

Quels vins devraient vous consommez afin de récolter le plus d’avantages ?

Des chercheurs de l’Université de Californie, à Davis ont testé une variété de vins de déterminer quels types ont les plus fortes concentrations de flavonoïdes. Leurs résultats ont conclu que le favori flavonoïde est le Cabernet Sauvignon, suivie de près par les Petit Syrah et le Pinot Noir. Les deux Merlots et zinfandels rouge ont moins de flavonoïdes que leurs prédécesseurs plus puissant. Le vin blanc avait des quantités significativement plus petites que les variétés de vin rouge. La ligne du bas est le vin le plus doux , moins il ya de flavonoïdes.

Combien de vin rouge dois je boire?

Un verre de quatre onces de vin équivaut à une portion. Les hommes bénéficieront d’une consommation à deux portions par jour. Les femmes devraient consommer une seule portion par jour pour récolter le maximum
d’avantages. Cela ne veut pas dire que vous devriez commencer à boire de l’alcool si vous n’avez pas
actuellement. Occasionnels ou buveurs excessifs des taux de mortalité plus élevés que ceux qui boivent modérément sur une base régulière. Chez ceux qui consomment trois verres ou plus par jour, il ya un risque accru de triglycérides sériques élevés (gras dans le sang). À long terme, la consommation excessive d’alcool peut endommager les cellules nerveuses, le foie et le pancréas. Les gros buveurs sont également à risque de malnutrition, que l’alcool peut se substituer à des aliments plus nutritifs.

Que faire si j’ai d’autres problèmes de santé?

Recommandations: Consommer des quantités modérées de vin sont limitées aux personnes ayant un certificat de bonne santé. Il est clair que les gens ayant des problèmes médicaux et sociaux aggravés par l’alcool ne devraient pas consommer d’alcool du tout. Hypertryglyceridemia, pancréatite, une maladie du foie, hypertension artérielle non contrôlée, la dépression et l’insuffisance cardiaque congestive sont des maladies qui peuvent être aggravées par l’alcool. Les personnes à risque pour ces conditions devraient consulter leur médecin avant de consommer d’alcool du tout.

Qu’en est-il du jus de raisin et de vin non alcoolisées rouge?

En 1997, des chercheurs de l’Université du Wisconsin a conclu que le jus de raisin pourpre a également réduit la coagulation du sang. Une autre étude menée par des chercheurs de l’Université de Californie à Davis, a confirmé les conclusions que non alcooliques du vin rouge contient le même profil antioxydant que le vin rouge. Toutefois, dans une étude de 1998, des chercheurs japonais ont trouvé que, bien que le jus de raisin avait encore des
avantages antioxydante, elle n’a pas significativement plus faible taux de cholestérol LDL par rapport au vin rouge.

Le débat se poursuit afin de savoir si ce sont les composantes du vin, la façon dont le vin est consommé, ou les traits de style de vie qui sont le plus responsable de la longue durée de vie sain des buveurs de vin. Toutefois,
la preuve semble claire que la pratique régulière, la consommation modérée de vin rouge est bénéfique pour votre santé. Voici donc un toast à votre santé!

De toute façon le vin quoiqu’il arrive est à consommer avec modération. Chacun est tenu de respecter le taux d’alcoolémie en vigueur prévu par la loi.

Trucs et astuces (2 Mars 2011)

Comment éviter que l’huile de friture ne déborde…

Faire cuire des frittes ou faire une fondue bourguignonne, l’huile a tendance de passer par-dessus bord.

Pour éviter cela, jeter dedans des morceaux d’oignon.
Le bouillon diminuera et se transformera en un simple frémissement.

Comment récurer une casserole oubliée sur la flamme…

La casserole a été oubliée sur le feu et le fond a brûlé en formant une croûte noire !

Inutile de frotter pendant des heures, voici la solution :
Verser un peu d’eau et de Javel , mettre 2/3 d’eau dans le fond de votre casserole, suffisamment pour que la croûte soit complètement recouverte et porter à ébullition.

Après quelques minutes, la croûte noire se décollera pour venir flotter à la surface !

Comment attendrir une viande…

Le boucher a vendu un steak trop dur !
Tout n’est pas perdu cette astuce va permettre d’attendrir la viande.
Enduire le steak d’huile sur chaque face et le laisser se reposer ainsi, à température ambiante et ceci pendant une heure.

Il devrait être un peu plus moelleux !

Comment rendre les frites moins grasses…

Une fois les pommes de terre découpées, les tremper dans du lait pendant une vingtaine de minutes avant de les jeter dans l’huile de friture.

Elles seront moins grasses car le lait empêche la pomme de terre d’absorber trop d’huile en cours de cuisson.

Penser au taux de cholestérol, à essayer !!!

Comment enlever les mauvaises odeurs du réfrigérateur…

Pour éviter les mauvaises odeurs qui ont envahit votre réfrigérateur, placer quelques bouchons de liège, ils absorberont les effluves désagréables.

Autre solution : placer dans le réfrigérateur un verre de lait, celui-ci absorbera toutes les mauvaises odeurs.

Autre astuce efficace : Placer à l’intérieur, une coupelle avec deux cuillères à soupe de café moulu, il produira un effet désodorisant.

Comment Sécurisé son congélateur…

Il peut arriver qu’un congélateur s’éteigne et se remette en marche sans que l’on s’en rende compte.

Les aliments décongelés puis recongelés sont alors truffés de bactéries et cela peut être dangereux de les consommer !

Cette astuce vous permettra de savoir si cela s’est produit : remplir un bouchon (ex : bouchon de laque, de déodorant…) d’eau au 3/4 de sa contenance.
Le placer dans le congélateur, une fois que l’eau est congelée, placer une pièce de monnaie dessus, si une panne d’électricité a coupé le congélateur, la pièce ne se trouvera plus sur le dessus mais au fond du bouchon !

Comment faire une pâte à tarte moins collante et croustillante…

Pour que la pâte â tarte soit moins collante, utiliser de l’eau glacée lors de sa confection.

Pour qu’elle soit bien croustillante, à l’aide d’un pinceau, enduire votre pâte d’une couche de blanc d’œuf puis la recouvrir de papier Aluminium maintenu en versant dessus des grains de café ou des haricots secs.

Enfourner votre plat 10 minutes Thermostat à 180° avant d’y mettre la garniture.

Comment dégivrer rapidement son réfrigérateur…

Pour dégivrer votre freezer en un clin d’œil, faire bouillir de l’eau dans une casserole.

Mettre l’appareil hors tension puis placez la casserole directement sur la glace, rester à distance pour surveiller l’évolution.

La chaleur fera fondre le givre accumulé sur les parois très rapidement.

Comment empêcher le lait d’accrocher sur le fond de la casserole….

Le lait laisse souvent de vilaines taches difficiles à nettoyer, dans le fond des casseroles.

Agir en prévention, avant de verser le lait, remplir votre casserole d’eau puis la vider, sans la sécher.

Procéder ensuite comme à votre habitude, le lait n’attachera plus au fond.

Comment éviter que les mites n’attaquent vos céréales….

Lorsque l’humidité envahit less farines, des petits insectes apparaissent : les mites des céréales.

Celles-ci n’écloront jamais si les farines sont conservés dans un bocal hermétique avec quelques gros clous neufs.

Attention, vérifier régulièrement que les clous ne rouillent pas car ils contamineraient less farines.

L’émotion d’un premier départ vers le ciel……..Episode 15

Le lendemain matin à 9h15, nos cinq aventuriers se retrouvent d’avant la grille. Le jardinier les attend.

– “Bonjour les enfants. C’est bien, vous êtes à l’heure. Le docteur va être content, depuis 5 heures ce matin, il est sur notre dos, il tient à ce que tout soit prêt. ”

– ” Bonjour Ralph “dit Tapioca.

Ils ont tous un sac à dos, dans lequel ils ont enfermé toutes sortes de choses : bouteilles d’eau, pulls, imperméable, lunettes, jumelles, couteaux, canifs. Gros lard a mis une demie baguette , une tablette de chocolat et Tapioca quelques livres dont un d’histoire qu’elle a glissé dans son sac pour en parler avec le docteur pendant leur long voyage

Ralph.

– “Vous voilà bien équipés ” leur lance t-il, en voyant leurs sacs à dos gonflés à bloc

Pierrot:
– ” Nous sommes prévoyants ”

Ils pénètrent dans le château. Les chiens sont là en remuant leur fouet de bonheur en reconnaissant les enfants, c’est plus marrant depuis qu’ils sont là se disent t’ils sans doute. Ils les attendent debout sur leurs pattes arrières , celles de devant sont posées à plus de 1.80 mètre du sol sur les barres du petit portail de l’entrée.

Ils aboient par petits jappements. Les enfants sont leurs copains désormais. et veulent être les premiers à recevoir leurs mamours dès qu’ils pénétreront dans le parc.

Dès leur entrée, c’est la fête, à coup de langues, ils essaient de les lécher. Très vite Gros Lard et Gros Sel se retrouvent sur les fesses, dans l’herbe. Ils crient , ils rient, se relèvent et , bruyamment accompagnés par Peter et les chiens, ils marchent vers le château.

Au coude du chemin entre les deux cyprès élancés, ils découvrent un spectacle ahurissant. Au milieu du parc, s’élève tout droit, bien gonflé, un ballon énorme, jaune et bleu. Souvent ils l’ont vu passer en l’air , mais cette fois il est là, majestueux, éclatant dans la lumière et le soleil droit comme un I . Ils se balance au grès du vent.

Ses jupes sont descendues et la flamme bruyante d’un gros réchaud chauffe l’air qui pénètre dans la corole de toile bariolée.

La nacelle en osier tressée est retenue au sol par des cordes tendues. Elles sont aussi grosses que les mollets de Tapioca. Des sacs de sable sont accrochés à des esses métalliques sur tout le pourtour .

A mesure qu’ils s’approchent, leurs yeux s’écarquillent. Ils enjambent les cordages accrochés aux pieds des arbres. Ils sont à moins de trois mètres de la nacelle. Elle leur paraît immense. Un escabeau de bois est accroché à elle, il permet de se hisser à l’intérieur.

Le Docteur Melchior est là lui aussi, donnant des ordres, secs, brefs, précis. Chacun fait son travail. Il vérifie, la pression des manomètres placés sur un pupitre. Il règle son ordinateur de bord. Il a dans les mains une grande feuille sur laquelle il pointe des cases, c’est son check list.

Comme dans une fourmilière, chacun s’affaire avec précision.

Le docteur se retourne et aperçoit les enfants.. »A mes petits ! », s’écrit-il, vous êtes arrivés, je suis à vous dans un instant, je termine. Je n’en ai que pour quelques minutes.

Quelques minutes plus tard,

– “Voilà, j’ai terminé, Ah ! Tapioca, mais vous êtes chargés comme des bourricots

Le Docteur Melchior:

– ” Peter ”

– “Oui Docteur”

Le Docteur Melchior

– “Prenez les affaires des enfants et mettez-les dans la grande malle derrière la nacelle”.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Les cinq sacs disparaissent dans le fond d’une grande male en osier, posée et accrochée par des lanières de gros chanvre sur le plancher de la nacelle. Leur est ouvert.

Tout est prêt.

Le docteur retourne sa feuille de route et coche les dernières cases. Le check list est plein, les vérifications sont terminées et le départ est imminent.

Il monte dans la nacelle, s’approche du pupitre, contrôle les dernières mesures…Celle du vent, de la pression, la température, il regarde le baromètre, tout lui semble parfait.

Le Docteur Melchior:

– ” Tout va bien” dit-il. Peter, Ralph embarquez tout le monde, Allez en route,”

Ces derniers empoignent les petits par les hanches et les hissent à l’intérieur du grand panier d’osier. Plus grand , Pierrot, Tapioca et Saucisse se glissent à l’intérieur en se servant de l’escabeau.

Le Docteur Melchior:

– “Asseyez-vous là et attachez vos ceintures” .

Ils font basculer les sièges, s’assoient et s’attachent avec de grosses ceintures qui claquent quand on les clipse.

Le Docteur Melchior:
– “Vous êtes bien installés”.

Les enfants:
– “Oui docteur” ! répondent-ils tous en chœur.

le Docteur vérifie une à une les ceintures de nos amis et satisfait se retourne vers Ralph et lui dit:

– “C’est bon, nous pouvons partir à Bientôt”

Ralph:

-“Bon voyage Docteur, bon voyage les enfants” leur répond t’il en faisant un petit geste d’adieu de la main.

Peter s‘approche de la nacelle, décroche l’anneau de son étrier, pendant que Ralph fait la même chose de son coté.

Le ballon, toujours attaché par deux autres gros cordages tangue un peu n’étant plus retenu et glisse sur le sol poussé par le vent mais ne peut encore s’envoler.

Ralph et Peter sont maintenant au pied des arbres et défont un à un les nœuds de marin et libèrent la corde. Elle glisse le long du tronc, comme un serpent autour d’une branche.

Le ballon s’élève, tout doucement pendant quelques secondes puis, rapidement nous sentons une petite accélération.

Le Docteur Melchior tire une petite manette au-dessus de sa tête et augmente la puissance de chauffe, le bruit du brûleur augmente et le ballon s’élève cette fois nettemment du sol comme une fauille emportée vers le ciel par le vent chaud de l’été.

Les enfants sont médusés, ils ont les mains sur le rebord de la nacelle, le menton posé dessus, et ils observent ce départ que le plus rêveur d’entre-eux n’aurait jamais oser espérer.

Un sentiment d’orgueil les envahit mais chacun ne peut se pencher de penser ne serait ce qu’un instant, si nos parents nous voyaient…Seule pragmatique comme toujours Tapioca prend quelques photos…

Nous montons vers le ciel, nous sommes déjà à quatre ou cinq mètres de haut. Peter et Ralph nous font des signes de la main pour nous dire au revoi

Ils répondent sans réfléchir, tant ils sont pris par la magie du moment. Le ballon continue de grimper, glissant dans l’air avec l’agilité d’un gros oiseau il est maintenant au niveau de la cime des arbres.

Pierrot lève la tête, il voit un grand trou béant et une grande flamme bleue qui chauffe bruyamment. Le ballon a pris de la hauteur, 20 mètres peut être.

Ralph et Peter sont devenus tout petits. La piscine est là sous leurs yeux ébahis. Le toit du château est maintenant sous eux. L’’aéronef s’’accélère encore un peu, porté par les courants chauds de l’été.

Le docteur lâche quelques sacs de sable qui retombent dans le parc. Il remonte très vite les grosses cordes qui pendent encore vers la terre. Il les enroule autour d’une roue placée là, tout exprès.

Le Docteur Melchior:
-” Voilà tout est en place dit-il. Direction sud ouest. Paré pour le voyage…”

Il a placé l’’Intemporel, grâce à une manœuvre œdélicate, face au vent tiède qui nous caresse le visage et le ballon commence à dériver vers le sud ouest …

Les enfants ne disent pas un mot, ils sont subjugués, l’’Intemporel dépasse les murs du château et porté par le vent, il se glisse au-dessus de la campagne.

Tapioca:
-” Que c’’est beau !.”

Le Docteur Melchior:
-” oui les enfants et vous n’avez rien vu attendez un peu. Pour le moment découvrez votre village vu d’en haut.”

Pierrot:
-” Regardez la ferme où j’’habite, la route de Lozay , la gare, le château du Docteur, l’’église, le terrain de foot, le château d’’eau, la place, on dirait une carte postale.”

Nous volons en direction du bois de Saint-Martial. Le ballon se balance tout doucement comme un bateau sur une mer calme qui subit le roulis de la mer, il semble suspendu dans les airs.

En bas, les maisons deviennent des maisons de poupée, les voitures, des boites d’’allumettes et les champs, des taches de peintures vertes ou jaunes. Les vaches dans les champs ressemblent à des santons de Provence. Les blés ondulent sous le soleil comme des déferlantes, longues et régulières.

Tout semble un mécanisme bien huilé, mis place par une main magique, comme un puzzle assemblé sur une surface infinie. Ils voient loin, très loin, jusqu’à l’endroit où le ciel rejoint la terre en une ligne invisible qu’e tous nous appelons l’’horizon.

Tapioca:
– “Quelle beauté divine. Vous aviez raison, c’’est inimaginable d’’en bas”.

Des oiseaux les accompagnent comme pour les saluer. Des hirondelles zèbrent le ciel , déroutantes et vives. Quelques rapaces, toutes ailes déployées, planent dans le silence des airs, l’œ’œil en exergue, prêts à plonger sur leur proie.

L’’intemporel aussi est devenu oiseau, mais le plus saisissant, c’’est le silence, le calme. Le ballon est maintenant à 300 mètres du sol. Ils peuvent apercevoir leur village au loin, tout petit, mais le docteur leur montre aussi Villeneuve la Comtesse, Lozay, Courant, Dampierre, la Boutonne qui serpente, calme et sereine sous le soleil et tout au loin Saint-Jean d’Angély avec ses tours, ses églises et ses vieux vestiges. Tout un poème mais tout une page d’histoire de la France.

Saucisse:
-” Moi j’ai déjà compté 16 cimetières et 18 églises…”

Le Docteur Melchior:
– “C’’est bien, mais il y a quand même d’’autres choses à contempler, lui répond le docteur.”

L’’ambiance est gaie à bord du vaisseau, ils sont heureux d’être là, heureux d’être libres, heureux de découvrir la vie. Quelle bonne idée ils ont eu d’’avoir décidé d’’envahir le château.

Ils sont partis depuis déjà un bon quart d’’heure. Le docteur règle son cap sur le vent . Nous glissons dans un calme olympien. Rien ne peut leur arriver ou presque. Les sécurités sont mises en place. Ce sont des barres métalliques accrochées à la nacelle par des courroies de cuir. Si , pour une raison quelconque le ballon oscille ou bascule personne ne peut être projeté à l’’extérieur. En vol, ils sont comme dans une cage sauf si par hasard…

Le Docteur Melchior:
-” Les enfants, vous pouvez vous détacher maintenant, tout va bien.”

Ils ne se le font pas dire deux fois.

Le Docteur Melchior:
-” Vous pouvez vous promener dans la nacelle.”

Saucisse:
-” Docteur, que mettez-vous dans la malle?”

Le Docteur Melchior:
-” Ce sont toutes les choses dont nous pourrions avoir besoin au cours du vol. Des outils, des cordes, des cartes et plein d’autres choses essentielles quand je voyage”

Saucisse qui aime fouiner partout:
-” Je peux regarder…”

Le Docteur Melchior:
– “Ouvre la si tu veux, mais ne touche à rien. Ce ne sont pas des jouets.”

Il ouvre la malle, retrouve leurs sacs bien rangés au centre. Fixés au couvercle, il y a une trousse de survie prête à servir, une hache, une scie, un marteau, une clé à molette, des pointes, du fil de fer, des cordages, une massue. Sur les côtés, plusieurs fusils, des boites de cartouches, deux pistolets, des boites de balles, des cordages et plein d’’autres choses que n’’auraient pas désavoué certaines panoplies du plus parfait bricoleur.

Pierrot:
-” Pourquoi emmenez-vous tout ça docteur demande t’il ?

Le Docteur Melchior:
-” Je fais parfois de longs voyages. Je dois me protéger, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je veux être capable de faire face à toutes les éventualités.”

Si les enfants doutaient encore du sérieux de leur sécurité, les dernières explications du docteur et ses précautions les ont satisfaits.

Tapioca:
“Docteur, pourquoi avoir choisi de mettre le Petit Prince sur votre ballon…”

Le Docteur Melchior:
-“Tout d’abord, Claudine…”

Tapioca:
-“Je ne m’appelle pas Claudine….”

Le Docteur Melchior:
– “Oh excuse moi, ma mémoire me trahit parfois, c’est Béatrice je crois…”

Tapioca:
– “Oui Docteur”

Le Docteur Melchior:
– ” je te disais donc que si j’ai mis Le Petit Prince en exergue c’est que Saint- Exupéry était un ami qui est mort tué par un allemand dans son avion au dessus de la mer méditerannée. j’ai eu beaucoup de peine et depuis quand je voyage il est toujours auprès de moi. Aujourd’hui, je pense que c’était une idée prémonitoire, le Petit Prince est à sa place ici avec nous pour nos petits voyages et je crois qu’il va nous protéger. Les choses de la vie ne se font jamais par hasard. Nous faisons des rencontres qui nous conduisent à faire des choses dont nous comprenons les raisons que bien plus tard mais nous indique et nous prouve que nous sommes bien sur le chemin qui nous a été confié sur la terre.”

Les enfants:
-” Oui d’accord mais comment connaître et savoir la route que l’on doit prendre? Il y en a beaucoup”…

Le Docteur Melchior:
-” je sais , je sais mais sans le savoir le grand architecte vous met sur la voie, il nous fait se rencontrer, nous reconnaître, partager nos valeurs, associer nos idées et les choses se font et défont au fur et à mesure que les jours passent…”

Saucisse:
-“C’est quoi un grand architecte, moi je suis allé en voir un avec mon Père à Saintes, il n’était pas grand du tout, mais gros et il parlait tout le temps, je me suis ennuyé à mourir pendant deux heures.”

Le Docteur Melchior:
-” Il ne s’agit pas de ces architectes là, quoiqu’ ils peuvent avoir des points communs
il s’agit de philosophie, certains les appellent Dieu, d’autres autrement disons que ce sont ceux qui ont créé le monde. Moi je l’appelle le Général Nature et personne n’a pu à ce jour lutter contre la nature sans perdre. Tout ce qui est ou vit autour de nous, nous mêmes, sommes cette émanation que la nature a conçue et c’est pourquoi il faut la respecter. C’est notre mère à tous”.

Gros sel:
-“Ma Mère va être jalouse, déjà qu’elle ne supporte pas que quelqu’un me fasse des câlins.”

Gros Lard:
-” Tu n’es pas forcé de lui dire que tu as une autre Mère”

le Docteur s’amuse des bons mots des enfants. Il se délecte de cette nouvelle félicité que la nature lui a apporté et qui le réconcilie avec le monde des vivants.

Tapioca:
-“C’est quoi en réalité la philosophie?”

Le Docteur Melchior:
“C’est un art de pensée, d’explication de la vie, des choses, c’est un art de vivre,
c’est une façon de parler, de partager, de comprendre, d’apprendre pour s’aider soi même pour mieux aider les autres.”

Le Docteur parle lentement, choisi ses mots, l’ordre dans lequel ils sont dispensés de façon à être certain qu’ils les comprennent, même les petits et surtout que tous s’en souviennent.

Pierrot:
-” Par exemple?”

Le Docteur Melchior:
-“La vie d’une femme ou d’un homme est comme un escalier qui comprend un certain nombre de marches que nous allons grimper une à une. Chaque marche pour est un effort que chacun doit faire et il va durer un certain temps qui ne dépendra que de vous. Plus vous apprendrez vite, plus vite vous passerez sur une autre marche. Chaque marche a une clef secrète qui est au fond de vous cachée. Pour pouvoir vous élever, il va donc falloir descendre à l’intérieur de vous même pour vous donner les forces nouvelles vous permettant de chercher et de trouver cette clef.”

Saucisse:
-“Descendre dans mon corps, et passer par ma bouche mon derrière ne passera jamais!!!”

Gros Lard:
-“Il va falloir tous maigrir!!! Même Tapioca qui a un corps de libellule”…

Le Docteur Melchior:
-“Il ne s’agit pas de descendre physiquement, il s’agit de descendre avec votre cervelle. Sans le savoir vous avez déjà tous ouvert la première porte puisque vous êtes là, assis devant moi.

Gros sel:
-“Elle est ou cette porte que j’ai ouverte”

Le Docteur Melchior:
La première porte que nous ouvrons, c’est celle de la vie quand vous décidez de sortir du ventre de votre mère. C’est vous qui avez décidé de ce choix le jour ou vous vous êtes senti assez fort pour le faire. Ce jour là vous avez trouvé la clef dans votre subconscient et ouvert la porte de la liberté et de la vie sur terre. Ce fut votre première initiation d’être humain et l’arrivée sur la première marche. Imaginez l’effort que vous avez du faire pour passer seul d’une vie d’assisté à celle que vous avez choisie. Celle de la lumière du jour et de l’air ambiant.

Pierrot:
-“Et aujourd’hui nous sommes sur quelle marche dit il?”

Le Docteur Melchior:
-“je ne sais pas, mais une chose est sûr, c’est que nous sommes vous et moi entrain de passer un palier et qu’il va falloir y réfléchir…

Tapioca:
-” C’est ça la philosophie.!!!”

Le Docteur Melchior:
-“Cela en fait partie, la philosophie s’est le sens et l’explication que l’on donne aux choses que l’on vit ou que l’on voit ou entend. C’est une science en fait…

A suivre… j’ai raccourci les épisodes de chaque jour à la demande des internautes lecteurs qui les trouvaient trop longs et devaient les lire en plusieurs fois. Beaucoup d’entre vous les lisant à partir du travail et n’ayant pas que cela à faire… Je vous ai donc écouté.

A demain pour la suite de nos astronautes en herbe et du Docteur Melchior dans son aéronef l’intemporel…

Paulo notre sommelier

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

Paulo, tout le monde en parle il est donc temps que nous vous le présentions. Nous nous sommes connus sur les routes du monde…Lui Sommelier, il était parti à la découverte des vins du monde, moi je faisais la même chose avec la cuisine…Coup de coeur, rencontre coup de foudre sur les pentes de la grande et sublime Cordillière des Andes à Mendozza sur les bords de la route 40. Pour ceux qui la connaisse, ils savent ce que représente la route 40. Elle a son et ses histoires, sa légende et son décor naturel qui fait rêver quand on la découvre.

Naissance de Paulo le sommelier

J’ai fait croqué Paulo par un grand dessinateur humoriste péruvien aux traits de crayons inimitables afin de l’avoir encore plus près de moi. Depuis nous avons ensemble couru le monde et ses merveilles gouleyantes et charpentées…
L’Afrique du sud et ses merveilleux vignobles, l’Australie et les secrets de ses immenses étendues sauvages, La Californie et ses stars de cinéma mais aussi ses liquides colorés qu’ils ont su si bien imiter, L’argentine et Mendozza la superbe, l’incomparable, Salta et sa montagne aux sept couleurs dont les vignobles sont juchés à 3200 mètres d’altitude, Les vignobles du Chili et du Pérou…Mais aussi la France où pas une appellation ne nous a échappé…du nord au sud ou d’est en ouest. Nous avons traversé la France en vélo pour être plus près du terrain. 3 années de pédalage sur les routes de France…Il voulait continuer ailleurs avec le même moyen de locomotion:
– ” Nous resterons jeunes me disait il” …
Moi j’en ai eu vite marre car les distances entre les villes de la Cordillière des Andes sont à chaque fois et au minimum la distance de Lille à Nice. Nous avons donc fini par prendre l’avion. Mais, arrivé sur place il a loué deux bicyclettes et j’ai du me taper les pentes ardues des montagnes Sud Américaines.
Là bas, toute la viticulture ou presque est en altitude sauf les vignobles autour de Mendozza qui eux sont dans la plaine. Je peux vous certifier qu’à 65 ans j’ai des mollets de jeune homme, mais j’en suis fier.
Polo est un sentimental, il ne parle que des choses qu’il connait donc qu’il a vu et visité…Je me rappelle à Mendozza chez Rutini nous avons visité son musée du vin exceptionnel par ailleurs, en goûtant un élixir dont j’ai encore le souvenir du goût dans ma tête. Pendant huit jours à l’hôtel il me vaccina des vins de leur gamme qu’on nous avait offert.
N’oubliez pas ce nom RUTINI c’est déjà un grand du vin. Faites confiance à Polo sa discrétion est devenue légendaire mais son talent et ses compétences méritent bien la réputation qu’il s’est faite.
En Afrique du sud il m’a fait une sélection qui était en tout point excellente. En voici quelques fleurons….V

Stellenrust – Cellar Selection Red 2010 , SizananiI- Pinotage 2008, Groot Eiland – Shiraz 2007, Groot Eland– Merlot 2008, Bellevue- Morke- Tumara- 2005, Villiera- Shiraz- 2005, Fort Simon- Merlot 2007, Fort Simon- Pinotage 2007, etc et il y en a beaucoup d’autres ailleurs…

C’est notre Paulo à nous chez Recettes-et-terroirs de France et nous sommes fiers de l’avoir comme partenaire, conseiller et ami pour le bonheur de ceux qui nous lisent, nous suivent et nous font confiance.

Trucs et Astuces (1 mars 2011)

Comment peler les tomates……

Pour peler facilement les tomates, faites bouillir de l’eau,

Marquer les tomates d’une croix avec la pointe d’un couteau au niveau du pédoncule et l’autre côté. Plonger les tomates dans l(eau bouillantes puis les retirer dès que la peau commence à craqueler.

Les sortir de l’eau avec un écumoire et les mettre dans une bassine rempli d’eau glacée.

Tirer simplement sur la peau à l’aide d’un petit couteau celle-ci se retire très facilement.

Sinon pour un résultat encore plus rapide, planter une fourchette dans votre tomate, la passer au-dessus d’un brûleur allumé en prenant soin de présenter tous les côtés, très rapidement la peau se craquelle et se retire également très simplement.

Conserver les bananes……

Pour que les bananes ne mûrissent pas trop vite, les emballer séparément dans une feuille de papier journal, puis les disposer dans la corbeille à fruits mais ne pas les mettre au réfrigérateur.

Pour empêcher un boudin d’éclater…

Pour empêcher un boudin d’éclater lors de la cuisson, le tremper préalablement dans du lait tiédi ou également
l’emballer dans du papier aluminium à condition de le cuire sur une grille au barbecue.

Pour extraire le jus d’un citron plus facilement……

Pour extraire plus facilement le jus d’un citron, le passer dans un premier temps sous de l’eau chaude
puis le rouler sur une surface rigide en appuyant doucement dessus.

Cela aura pour effet de ramollir la peau et ainsi de le presser plus facilement.

Blanchir la chair du poisson……

Pour que la chair de vos poissons soit bien blanche, les faire tremper quelques minutes dans du lait
ou si vous devez les pocher utiliser également du lait plutôt que de l’eau.

Le résultat est surprenant, on obtiendra une chair d’un blanc immaculé, cela n’en sera que plus appétissant !!!

Rafraîchir rapidement une bouteille de vin……

Pour qu’une bouteille de vin se rafraîchisse plus rapidement, ajouter une poignée de gros sel, aux glaçons qui figurent dans le seau.

Le sel accélère les échanges entre l’eau fraîche du seau et le contenu de la bouteille.

Dessaler une Morue…

Pour dessaler une morue, la mettre dans une passoire, qui sera immerger dans un récipient rempli d’eau tiède.

S’il s’agit d’un filet avec peau, ne pas oublier de tourner la peau vers le haut.

Le sel va se déposer automatiquement dans le fond du récipient.

Pour un bon dessalage, renouveler l’eau trois fois en laissant tremper votre poisson 4 heures chaque fois.

Ne pas pleurer en épluchant des oignons……

Passer les une heure au congélateur avant de les utiliser.

C’est imparable et vos yeux n’auront plus de chagrin.

Comment conserver son vin sans cave……

Etre amateur de bon vin mais sans avoir de cave…
Pour le conserver au mieux, entourer les bouteilles de papier journal, puis les ranger dans des cartons en les couchant de manière à ce que le vin dans les bouteilles soit en contact avec les bouchons.

Les stocker dans cette position, dans l’endroit le plus frais de votre habitation, à l’abri des vibrations.

Pour de plus amples informations, consultez les articles de notre magazine sur le vin.

Nous vous souhaitons une bonne dégustation !!!

Comment rattraper un plat trop salé……

La sauce ou la soupe, sont trop salées pas de panique !!!
Comment rattraper le coup?
Faire réchauffer votre plat en y ajoutant une pomme de terre épluchée coupée en deux, elle absorbera l’excédent de sel.

S’il s’agit de légumes cuit à la vapeur, les rincer à l’eau bouillante ou ajouter une cuillère de crème fraîche au moment de servir, le goût du sel sera amoindri

Comment améliorer le goût de son chocolat….

Pour améliorer et faire en sorte que les chocolats chauds et autres desserts au cacao soient plus savoureux, en ajoutant un peu de café.

– Une cuillerée à café dans le chocolat chaud avant d’y intégrer le lait.
– Dans les carrés de chocolat lorsqu’ils fondent au bain-marie.

Régalez-vous !!!

La chasse aux papillons ……….Episode 14

Pierrot et Tapioca se regardent. Leurs regards en dit long. Ils ont eu chaud, très chaud et Saucisse mérite des félicitations.

Pendant la leçon de choses, quand le Maître voit les papillons il reste bouche bée, il s’’arrête de parler, surpris.

Le Maître d’école:
– “Dis-moi Pierrot d’’où viennent ces papillons ?”

Pierrot:
– “Monsieur, c’’est hier, nous les avons trouvés, nous les avons attrapés et mis en boite comme vous nous l’’avez appris.”

Le Maître d’école:
– “Vous en avez trouvé combien?”

Pierrot
– “25, nous nous les sommes partagés entre nous.”

Le Maître d’école en fronçant les sourcils:
– “Moi je veux bien Pierrot, mais ces papillons sont très rares, ils valent très chers. Ils ne sont pas d’ici, je voudrais bien comprendre.Comment est-ce possible qu’ils soient venus jusqu’à vous ? Ils viennent d’Asie si j’en crois ce que je vois…

La classe est en haleine. Les papillons posent quand même un sacré problème à Pierrot. Comment avaient t’ils fait pour se procurer une si jolie collection de papillons qui viennent en plus du bout du monde ?

Le Maître d’école:
– “Écoutes Pierrot, tu ne connais pas les noms de ceux que l’ ’on voit tous les jours ici dans la campagne et tu as marqué à l’ ‘encre sur une étiquette des noms que seuls les savants connaissent. Tu peux m’’expliquer.”

Le filet se referme sur Pierrot. Jusqu’où allait il tenir ?

Tapioca recherche son regard, elle a soudain une idée. Elle dit en s’adressant à Pierrot :

Tapioca:
– Dis-le Pierrot, on nous a aidé.

Le Maître d’école:
– Et qui vous a aidé ? Peut-on savoir ?

La classe est aux anges, ils vont être obligés de dévoiler leur terrain de chasse.

Le Maître d’école:
– Mais qui vous a aidé, Il faut que tu me le dises. Ces papillons font parties au moins d’une collection privée, soit ils ont été volés, soit ils ont été perdus, mais c’est impossible que vous les ayez trouvés. Dans tous les cas ils doivent retourner chez leur propriétaire ?

Pierrot se tait toujours et pour cause et ne comprend rien à l’intervention de Tapioca. Il ne sait pas quoi dire, et ne dit rien. Il verra bien. Le maître veut surtout savoir au niveau scientifique, comment ces papillons sont parvenus jusqu’ici. C’’ est la première fois qu’il voit des insectes avec une carte d’identité et c ‘est ce qui le chiffonne le plus. Mais, d’où peu venir cette collection de papillons très rare et unique à sa connaissance.

Le Maître d’école:

– “Alors Béatrice tu seras peut être la plus loquace.”

Tapioca
– “C’ est un monsieur.”

Le Maître d’école:
– “Un monsieur, quel monsieur ?”

Tapioca:

– “Nous ne le connaissons pas, hier nous sommes partis à la chasse, mais nous n’avons rien trouvé ou presque comme les autres. Il s’est mis à pleuvoir et nous avons pensé aller nous abriter dans la salle d’attente de la gare qui n’était pas très loin en attendant que la pluie cesse.”

Le Maître d’école:

– “Et alors le chef de gare les avait dans le tiroir de son bureau ?”

Tapioca:

-” Non mais un vieux Monsieur allait vers la gare avec ses valises, il avait du mal à marcher avec sa canne. Nous lui avons proposé de l’aider et Pierrot et moi avons porté ses valises jusqu’à la gare. Il était trempé. Il nous a fait de la peine et c’est normal que nous l’ayons aidé.”

Le Maître d’école:

-” Et alors, cela nous explique pas l’arrivée des papillons, ceci dit je retiens le beau geste que vous avez fait. C’est bien d’aider les personnes âgés surtout quand elles sont en difficultés…”

Tapioca:
– ” Non Maître, mais le vieux Monsieur en attendant le train s’est approché de nous et nous a montré sa collection.”

Le Maître d’école:
– “Comment cela?”

Toute la classe est aux anges d’entendre ce récit rocambolesque mais passionnant et tous attendent la suite et le dénouement…

Tapioca:
Il s ‘’est approché de nous, il avait une valise comme les directeurs de l ’usine chez Malvaux. Il l’ a ouverte et nous a dit : – « Regardez, il y avait 25 papillons à l’’intérieur.

Tapioca:

J’ai dit ils sont très beaux. Nous nous sommes allés à la chasse aux papillons cet après midi et on n’a rien trouvé, aucun.

Le vieux Monsieur me répondit:

-” Mais on ne va pas à la chasse aux papillons quand il pleut voyons, il ne sortent jamais. Cela leur abîmerait leurs jolies ailes voyons. c’est fragile un papillons et sa vie est courte, très courte. Vous savez je suis vieux et je n’en ai plus besoin. je cherchais à les offrir mais je ne savais pas a qui les donner. Ici je ne connais personne. Vous m’avez aidé vous êtes de bons petits. Si vous les voulez, je vous les offre à une seule condition…Que vous me promettiez d’en prendre bien soin car ils sont rares et valent chers, de les laisser dans votre école pour que vos petits camarades en profitent et que vous travailliez bien à l’école…Si vous me le promettez ils sont à vous et portez les vite à votre Maître.”

Tapioca:

-” Nous avons promis et il nous a sorti les boîtes de sa valise et nous les a données. Il y avait une liste avec leurs noms dessus. Nous n ’avons eu qu’ à les recopier. Ils sont très rares et il faudra y faire très attention, ils viennent de très loin a-t-il répété avant de nous quitter.” Il nous a donné les boites puis il est reparti à pied avec sa canne et ses valises en direction du quai de la gare car son train arrivait. Nous lui avons dit merci et nous sommes rentrés à la maison pour les préparer.”

Le Maître, bien que surpris par cette histoire est heureux de posséder pour son école les plus beaux spécimens de papillons qui peuvent exister et qu’on peut rêver. Le flou de cette histoire bizarre mais possible, ne l’’intéresse pas au fond, il est trop content d’avoir d’aussi beaux papillons.

Le Maître d’école:

– “Et bien Pierrot, tu ne pouvais pas le dire. Il faut savoir garder un secret, je suis d’accord, mais, le plus important

c’ ’est d’’ avoir cette collection de papillons. Elle est unique dans la région et vaut certainement très chère. C’est bien d’avoir respecté votre parole et de nous l’avoir rapportée. Si le vieux Monsieur se renseigne il verra qu’il a bien fait de vous faire confiance. C’est important la confiance. Le Maître ne manque jamais une occasion de faire la morale aux enfants. Voilà ce que nous allons faire, nous allons les conserver à

l ‘école. Je te la rendrai à la fin des classes avant de partir en vacances. A moins que vous ne les ’offriez à l’école, ce serait un très beau cadeau pour tous les élèves présents et à venir.

Pierrot admiratif de l’idée de Tapioca. Elle ira loin pense t’il…

– « Pas bête l ’instituteur, il retombe bien sur ses pieds.

Quand au vieux Monsieur donateur, il n’est pas près de vérifier la chose. Mais l’’important a été préservé grâce à Tapioca. L’’honneur est sauf, il n’’a pas menti à ses copains, il leur a juste montré les bêtes, il garde le beau rôle et sont mêmes devenu quelque part les petites vedettes de l’école.”

A la récréation suivante, Pierrot, Tapioca et les autres deviennent la cible de leurs petits camarades.

Jacques Perrault:
-” D’accord vous ne nous avez pas menti, mais la vérité est bien différente de celle qu’ on croyait.”

Tapioca:
– “Pourquoi crois-tu qu ’on ne voulait pas parler, un secret, c ’est un secret.”

Les trois autres garnements sont dans une autre classe. Ils ne sont pas au courant de ce qui vient de se passer , ils ne comprennent rien à ce tumulte. Pas question d’’avoir une explication en public. Il vaut mieux qu’’ils se taisent . Ils comprendront à la sortie de l’’école à 5 heures, pour le moment attendons et observons… en silence surtout qu’il reste entre eux et Pierrot un contentieux à régler.

Jacques Perrault:
– “D’accord pour le secret, mais le voile est levé, autant tout nous raconter.”

Tapioca
– “Et tout Loulay sera au courant.”

Jacques Perrault:
– “Vous en avez trop dit ou pas assez. De toute façon tout le monde est déjà au courant, mieux vaut parler.”

Pierrot, l’’air désabusé avisant les petits qui les ont rejoint et eux ne savent rien des diatribes de Tapioca doivent être informés…:

– “Bon d’accord, Tapioca raconte ce qui nous est arrivé hier.”
Il n’y pas grands risques et Pierrot le sait. C’est bien normal. Mais deux alertes en une heure, le secret devient lourd à porter et il reste encore six jours à attendre.

Tapioca
– “Dans l’’après-midi, nous sommes partis nous promener vers le terrain de foot. Nous cherchions des papillons, mais nous n’ en avions vu aucun. C “est normal il pleuvait. Au bout d’une heure nous en avions marre…. Quand la pluie a redoublée, il ne nous restait que la salle d’attente de la gare pour nous abriter.”

Un vieux monsieur se promenait sur la route, il scrutait le ciel. Il avait deux grandes valises. elles semblaient lourdes et il marchait difficilement avec sa canne. Quand il est arrivé à notre hauteur, nous lui avons dit bonjour.

Il nous a répondu en souriant .
– “Bonjour les enfants. Que faites vous, Vous vous promenez avec ce temps là…”

Saucisse lui a répondu
– Nous sommes partis à la chasse aux papillons.

Le vieux monsieur
– “Par ce temps vous n’avez pas du chasser grand chose”.

Saucisse:
– Oui, et c ’est plutôt embêtant, les Maîtres en ont besoin demain pour la leçon de chose et ils ne seront pas contents.

Tapioca
– “Nous serons peut être punis. Puis,nous lui avons pris ses valises Pierrot et moi et la avons portées jusqu’à la gare.”

Le vieux Monsieur qui marchait lentement est arrivé derrière nous et nous a dit:

-” Merci les enfants.”
– Vous êtes de bons élèves studieux,et de braves petite, je vais vous aider. Vous me rappeler mes petits enfants. Ils habitent si loin que je ne les vois plus. Ils me manquent beaucoup.”

L’’histoire tournait au mélo. …Certains avaient même des larmes qui pointaient au coin de l’oe’œil.

Pierrot:
-” Le vieux monsieur ouvre sa valise et nous montre la collection de papillons que vous avez vu.

Gros Lard ou Gros Sel ou saucisse lui on dit:
– Qu’ils sont beaux , j’aimerai bien en avoir des comme ça.

Le vieux Monsieur:
– Mais je vous les donne, dit le vieux monsieur.

Tapioca:
– Nous étions contents, si contents que je lui ai fait une grosse bise sur la joue. Je vous l’ai raconté en détail tout à l’heure, mais nous avons tous parlé un peu avec le vieux Monsieur tellement nous étions content. Même saucisse, Gros Lard et Gros Sel on discuté avec lui…alors qui a dit ceci ou cela, je ne suis pas un magnétophone…

Les autres enfants crédules:
– Mais qui c ‘était ?

Pierrot:
– Personne de nous le connaissait, je lui ai demandé s’’il avait besoin de quelque chose, ce que nous pouvions faire pour lui .
Il a regardé sa montre en disant :
– « j’ai un train à prendre, mais faites en bon usage. Il est parti, heureux de nous avoir fait plaisir….sur le quai car le train de 18 heures30 arrivait.

Jacques Perrault:
– Il n’’a rien dit d’’autre ?
– Non, vous en savez maintenant autant que nous…. Les papillons sont dans la classe et tout le monde peut les voir et en profiter. Oublions cette affaire pour nous c’’est déjà du passé.

Le soir au village, le vieux monsieur est le sujet principal des enfants autour de la table. Quelques mamans réprimandent leurs chérubins en leur disant :
– «N’’acceptez pas de cadeaux de n’’importe qui » mais tous les parents , concernés ou non essayent le lendemain de voir les papillons.Chacun est un peu jaloux que ce ne soit pas leurs chérubins qui aient ramené les papillons à l’école.

Toutes les raisons possibles sont inventées pour voir le Maître et pouvoir entrer dans la classe. Ce dernier en a vite assez et décide de présenter officiellement la collection le samedi suivant et publiquement dans la bibliothèque de l’école :

Il fait placarder des affiches dans le village, fait passer le tambour du garde champêtre qui annonce:

– « A voir ce samedi à l’école à partir de 14 heures une collection de papillons uniques et rare ».

Un droit d’entrée de dix francs est perçu pour en financer l’organisation.

Pas une famille ne manque l ’exposition et le directeur de l’’école récupère un beau magot. Les gens se déplacent sur plus de 30 kms à la ronde car l’Angérien libre, petit journal local a repris l’information au vol.

Le directeur de l’école s’e sert de cet mane imprévu pour améliorer l’appareillage scientifique de l’école. Fort de son expérience, il fait circuler la collection dans tout

l’’arrondissement et la somme récoltée s’allonge chaque semaine un peu plus.

Au bout du compte, c’est tout le département qui en profite. la somme totale récoltée permet aux enfants des écoles de faire un beau voyage au gouffre de Padirac à la fin de l’année.

Les papillons font les colonnes de la une des journaux locaux. Tout les habitants de la commune sont fier de nous.Seuls, nos cinq aventuriers savent la vérité.

Mais la cloche sonne la fin de cette nouvelle récréation, tous les enfants doivent regagner leur classe. Pierrot tape sur l’’épaule de Tapioca, les petits savent maintenant ce qu’’ils ont à dire. Leur secret restera toujours bien gardé. Mais qu’ils ont eu chaud encore pour cette fois.

Quand au vieil homme, qui marchait dans la campagne avec sa canne, il est bien vite oublié. Personne n’’a envie de le voir revenir rechercher sa collection de papillons. je ne crois pas que le risque soit bien grand.

De toute façon, il avait pris le train le soir même. …Même le chef de la gare, interrogé par quelques parents plus curieux, se rappelait de lui. Ils avaient longuement parlé en attendant le train. Il lui avait parlé de la gentillesse de ses enfants qui l’avait aidé. Il avait un chapeau, des gants en peau et une canne très jolie avec un pommeau d’or. Il avait pris la micheline pour Niort. Ce n’est pas tous les jours que de tels clients prennent le train. Il s’’en souvenait, comme si c’’était hier…

Il était donc parti, et bien parti. Une seule chose était sure, il n’ était pas près de revenir… et les enfants le savaient bien.Ce témoignage imprévu et crédible enterrine à jamais cette histoire qui s’estompe rapidement.

Chaque soir, les enfants deviennent des assidus de la météo. Quand le présentateur annonce une dépression, une haute pression, ils se font vite expliquer par leurs parents ce que cela veut dire.

Quand ils découvrent que le grand beau temps s’’installe sur la France pour une quinzaine de jours, ils sautent de joie. Il ne leur reste plus qu’’à attendre le grand jour. Le voyage en ballon s’annonce bien.

Après un dernier point, à la sortie de l’’école du mercredi soir, ils se donnent rendez-vous devant la grille du château à 9 h15 le lendemain.

Tapioca:

-” Mieux vaut arriver chacun de notre côté et un par un, ce sera beaucoup plus discrêt dit t’elle.

Pierrot:

Couvrez-vous, prenez des pulls, un imperméable et tout ce que vous pourrez trouver. Lunettes de soleil, chapeaux, jumelles , couteaux, appareils photos etc.

Ce sont les derniers conseils dispensés par Pierrot et ils se quittent le coeœur plein d’espérance.

A SUIVRE… Chaque jour la suite de l’histoire. Mais comme je l’écris chaque jour soyez indulgents car il me faut du temps beacoup de temps…

MERCI A TOUS

PIERRE

La Chasse au papillons……..Episode 13

Nonchalamment Le Prince Melchior regagne son château et s’ allonge dans son fauteuil où très vite il s ’endort. Le jardinier Ralph raccompagne les enfants à la porte d’entrée.

Ils saluent tout le monde et redescendent vers le village par la route de la gare. Ils marchent en silence, les uns derrière les autres. Ils n’ entendent même pas leur copains qui arrivent dans l’autre sens. Mais d’ où venez-vous tous les cinq?
Les papillons, c ’est dans l’autre sens. Ils sont tellement pris dans leurs réflexions qu ’ils ne leur répondent même pas. Ils sont ailleurs, peut-être avec les chevaliers du temple.
Le autres garnements:
-“Oh, eh ! Vous venez avec nous ?”
Mais nos cinq nouveaux chevaliers ne répondent toujours pas, ils ont la tête ailleurs, déjà dans les étoiles sans aucun doute…
Les autres:
-” Vous faites la gueule ou quoi ? Vous avez vu une apparition, ou vous avez croisé un fantôme du château, regardez vos têtes. ”
– A l’ attaque dirigée indirectement contre le Docteur et le château Tapioca
s’ emporte:
Tapioca:
-” Espèces de tordus, imbéciles, bougres d’ânes, tu le connais, toi, le Docteur du Château pour le traiter de vieux fou ou de fantôme.”
Tapioca:
– ” Oh, Tapioca, c ’est toi qui est cinglée nous, on rigole.”
La moutarde leur monte rapidement au nez et ils se jettent sur leur trois copains partant à la chasse aux papillons, comme s ’ils voulaient effacer d’un seul coup d’un seul tous les malheurs et insultes faites au vieux docteur par les villageois.
Surpris les trois compères ne comprenant pas la réaction de leurs camarades. Ils se sauvent en courant, sans demander leur reste. Tous pour un ou un pour tous s’écrient tous en coeœur les cinq chevaliers.
Les autres ne comprennent pas la réaction de nos cinq amis d’habitude très sympa et plutôt bons copains.
Les autres enfants en s’éloignant en courant:
-” Mais ils sont devenus fous, je ne comprend rien à ce qu ’ils racontent dit l’un d’entre eux dans leur fuite.”
Pierrot et sa bande se lancent à leur trousse, mais ils perdent rapidement du terrain car les petits ne suivent pas et il n’est pas question de les abandonner. A bout de souffle, les petits s ’arrêtent rapidement et rebroussent chemin.
Ne voulant pas les laisser seuls, les grands les rejoignent. La chasse aux papillons ne les intéresse plus, ils ont d’autres chose à faire. Avant de quitter le château, Ralph leur a remis cinq poches en plastique pleines, semblables à celle de prisunic. Pris par l’ émotion personne n’ a pensé à regarder dedans.
Saucisse:
– ” Qu ’as-tu dans ton sac gros sel…”
Gros Sel:
– “Rose a du nous mettre des gâteaux ou des fruits, c’ est une grosse boîte carrée.”
Gros Lard:
Moi aussi, dit il, ce sont peut-être des confitures de prunes, elles sont si bonnes. Mais ça m’étonnerai de Rose, ce n’est pas notre copine.”
Pierrot:
-” Mais on a tous les mêmes.”
Tapioca la saisit dans sa main et enlève le couvercle.”
Tapioca:
– “Oh ! regardez ! dit-elle. Au fond, il y a piqué par une épingle, cinq papillons d ’une étrange beauté. Ayant ouvert les cinq boites, ils découvrirent 25 papillons, tous aussi différents les uns que les autres. Ils sont d ’une beauté à vous couper le souffle. ”
A l ’école demain, quand ils les sortiront pendant la leçon de chose ce seront certainement les plus beaux, au grand dam de leurs copains ou de leurs copines.
Pierrot:
-“C ’est vraiment gentil de sa part. Regarde, même leurs noms sont écrits à la main. Il n’ y en a pas deux pareils. Ceux-là, j’espère que ma mère ne les passera pas par la fenêtre. ”
Tapioca:
– “Elle n’est pas folle quand même.”
Pierrot:
– Parfois, je me le demande.”
Les petits en coeur:
Cool, cool le Docteur, cool….”

Arrivés à la fontaine près de l’église, ils se précipitent au robinet pour boire un peu d’ eau fraîche. Saucisse en profite pour arroser tout le monde. Tapioca crie mais tout rentre rapidement dans l’ ordre.
Assis sur les bancs en ciment situés de chaque côté de l’église, ils devisent encore une bonne dizaine de minutes, puis chacun regagnent le centre du village pour rentrer chez lui.
Pierrot raccompagne avec son petit frère Tapioca chez elle. Saucisse passe par la charcuterie de ses parents et Gros lard va chez sa grand-mère pour l’embrasser puis, rentre à la maison.
Les enfants sont tous fatigués par leurs émotions, ils s’ allongent sur leurs lits et s’ endorment rompus par tant de surprises. Germaine est pourtant rentrée de bonne heure. Elle est surprise de voir leurs vêtements et leurs chaussures au pied de l’escalier. Ils sont déjà rentrés pense t-elle. D’ habitude ils n’arrivent jamais avant 18 heures. N’entendant aucun bruits là-haut elle se décide à jeter un oeil.
Elle monte doucement l’escalier grinçant en bois, et va vers la chambre pour les surprendre. Elle ouvre la porte et les trouve endormis. Elle est très étonnée, inquiète même. Elle referme la porte tout doucement, mais elle est devenue très soucieuse.
Elle attend qu ’ils se réveillent, mais vers 20 heures, quand vient l ’heure du dîner elle est obligé de les réveiller. Elle caresse doucement leur visage pour vérifier qu’ils ne sont pas trop chauds. Rassurée sur ce point, elle les appelle doucement. Aussitôt ils ouvrent les yeux tout surpris de s’ être endormis. Ils ont même l’impression d ’avoir fait un rêve, un beau rêve.
A la vue des papillons sur leur table de nuit ils sont soulagés. Ce n’ était pas un rêve.
Germaine:
-“Il est l ’heure de dîner dit-elle. ”
Pierrot:
-“Dîner, mais quelle heure est-il maman ?”
Germaine:
– “Il est 20 heures et ton père ne va pas tarder à rentrer.Vous êtes fatigués qu’ ‘avez-vous fait ?”
Pierrot:
-” Nous sommes allés à la cure, mais on s’ ennuyait, il ne faisait pas beau, nous sommes rentrés plus tôt, et je me suis endormi.”
Germaine:
-” Ton petit frère aussi, mais lui il est déjà à table.
Pierrot:
– ” Oui, les émotions creusent.”
Germaine:
– ” Quelles émotions dit-elle surprise…
Pierrot:
-” Rien maman, mais à la chasse aux papillons on s’est un peu « frité » avec les copains, ils voulaient prendre les nitres et on ne s’est pas laissé faire.”
Germaine:
– ” Ce sont ceux-là ?”
Pierrot:
– ” Oui maman.”
Germaine:
– ” Mais ils sont très beaux, où à tu trouvé les boites ?”
Pierrot:
-“C’est Tapioca qui les a ramené de chez elle.”
Germaine:
– ” Tapioca, tu étais encore fourré avec elle, mais on va bientôt vous marier tous les deux, vous ne vous quittez plus…”
Pierrot:
– ” ça va pas Maman, elle est trop chiante.”
Germaine:
– ” On dit ça, on dit ça…”
Pierrot:
-“Mais elle a toujours raison et il n’y a qu’elle qui compte et elle n’arrête pas de parler…”
Germaine:
-“Ah tu sais les femmes de nos jours dit elle en se marrant…”
Pierrot hausse les épaules.
Germaine:
-” Allez debout, j’ entend ton père qui arrive.
Elle quitte la chambre en riant , décidément elle a de bons enfants et elle en est très fière. Pierrot se lève et enfile ses pantoufles. Il descend à la cuisine au moment où son père rentre.
André:
– “Salut mon fils, ça va ?”
Pierrot:
– “Oui, et toi papa ?”
André:
– La journée s ’est bien passée, qu’as-tu fait aujourd’hui avec ton petit frère ?”
Pierrot:
– “Nous avons chassé les papillons, et avec gros sel nous avons ramené des espèces très rares, on les a piqué et placé dans une boite. Il faudra me les montrer, j’ adore les papillons depuis que je suis tout petit. Quand j’’avais ton âge, j’’en faisais la collection. Je pourrais même te donner quelques conseils. Fais quand même attention, ils sont très fragiles.”
Germaine:
– Ils en ont trouvé de très beaux.”
Pierrot va s’asseoir à la table après avoir fait un bisou à sa Gand mère qui tricote toujours.
La Grand-Mère:
-” On ne t’a pas beaucoup vu aujourd’hui dit-elle.”
Pierrot:
-“Oui Mémé, j ’avais des choses à faire.”
La Grand-Mère:
– “Pas des bêtises, j’espère.”
Pierrot:
– ” Ce n’est plus de mon âge grand-mère ?”
Gros Sel:
– Surtout maintenant qu’il est chevalier… grince Gros Sel !!!”
Au regard que lui jette Pierrot, il comprend qu ’il vaut mieux qu ’il se taise.
Tout le monde se met à table et le repas se déroule dans la bonne humeur. Au menu, soupe aux choux et gigourit, confiture de lait et noix du Périgord en dessert.
Tout le monde va ensuite se coucher de bonne humeur et très vite les lumières s’ éteignent dans la maisonnée qui s’endort aussitôt. Le sommeil des justes est tombé sur la maison dans le noir de la torpeur d’une campagne semblable à des milliers d’autres..
Le lendemain, pendant la récréation il se passa un Evénements qui aurait pu remettre ne question leur secret. Nos cinq aventuriers s ’assoient sous le préau pour échanger leurs impressions et discuter du château, sagement assis.
Ils ne voient pas arriver comme des vampires une dizaine de leurs camarades. Parmi eux, les trois trublions qui hier n ’ont eu leur salut que dans la fuite. Rancuniers, ils les montrent du doigt. Ce sont eux, ils nous ont coursés parce que nous leur avons parlé du vieux fou, ils le protègent, ils sont maudits.
Ils se retrouvent aussitôt entourés de leurs copains d’école très menaçants. Surtout qu’ici on n’aime pas les clans et… Justement…
L’un des trois d’hier…
-“On est moins fier qu ’hier, vous ne la ramenez pas aujourd’hui. A cinq contre trois, vous vous sentiez forts, mais là, on s ’écrase les forts en gueule dit l’un deux.”
Tapioca
– “Pourquoi as-tu insulté les gens du château, tu les connais ?”
Le petit Jeunot agressif, avec arrogance
– ” Vous entendez, elle est amoureuse des gens du château, il t’a montré son cul le vieux ?”
Tapioca:
– Imbécile, tu devrais avoir honte, mal poli.”
Le petit Jeunot:
– Il t ’a peut être pincé les fesses ? de toute façon, j ’ai toujours pensé que tu étais une salope.
Pierrot d’un bon se lève et menaçant:
– ” Arrête connard ou je t’ en mets une.
Le petit Jeunot:
– Vous avez vu les mecs, il l’ a couve, c’ est son amoureux.”
Tapioca:
-” Tu es jaloux parce que je ne veux pas de ton frère. Celui qui sent mauvais…” Elle est devenue toute rouge de colère.
…Le petit Jeunot en chantant:
– ” Elle avoue , elle avoue. Mon frère te pisse au cul, il les a toutes après lui.”
Tapioca:
– “Toutes sauf moi, et ça t ’emmerde…”
Saucisse se lève et dit en parlant très fort:
-” Ne les écoutez pas je vais vous dire pourquoi, il est en colère après nous ce gros sac. Hier, il voulait nous emmener aux papillons, il disait avoir trouvé un endroit. Vous y êtes tous allés. Vous en avez attrapé ?”
Les autres:
-“Non pas un seul, ils étaient cachés.”
Le petit Nanou Vezzozo:
– ” Non, en plus il pleuvait.”
Saucisse montrant son sac:
– Pas pour tout le monde, regardez… il sort de son sac la boite où sont piqués les coléoptères. Regardez, nous on en a trouvé de très beaux, on a un endroit secret. Il y en a pleins. Il voulait nous voler notre coin et on l’a bien eu. Maintenant, il nous en veux…”
Ils regardent et poussent un Oh de surprises.
-“Ils sont beaux, Mais où les avez-vous trouvés ?”
Gros Sel:
-“Ils voulaient venir avec nous et nous avons refusé. Nous sommes engueulés et comme ils ne voulaient pas nous lâcher, nous leur avons fait peur et ils se sont sauvés. ça tenait debout.”
Les trois garnements trublions:
-“Menteurs, ce n’est pas vrai s’écrient les trois autres.”
Jacques Perrot:
– ” D’ accord, nous voulons bien vous croire, mais vous en avez trouvé beaucoup?”
Gros Lard
– ” Oui, il y en a 25″
Jacques Perrot:
– ” D’accord nous vous croyons, mais montrez-les tous.”
Le petit Jeunot:
– ” Ce sont des menteurs. Vous allez voir ce ne sont que des menteurs, ils sont faux.”
Pierrot se rapproche et met ses copains derrière lui.
– ” D ’accord dit-il. Ceux qui nous croient derrière nous, ceux qui ne nous croient pas derrière Jeannot qui s’exclame:
– ” Ce gros sac ne se sent fort qu ’entouré de 10 copains dit il…”
Pierrot:
-“Hier nous n’étions pas dix et vous êtes partis en courant. Il n’y avait que nous deux, une fille et deux petits, pourtant vous avez eu très peur et vous êtes partis en courant…”
Tapioca:
– ” C’est pour ça que tu t ’es sauvé tu as eu la frousse poltron.”
Pierrot:
– “Allez, faites vite, la récré va se terminer ou vous voulez les voir ou pas.
Un puis deux, puis trois, quatre, cinq, six de leur camarades changent de camp et se rangent derrière Pierrot.”
Pierrot:
– ” Et toi Jacques”
Jacques Perrot:
– ” Moi je te connais, je sais que tu dis la vérité.”
De toute façon Gros Lard me les a montré ce matin, en venant à l’ école.”
Pierrot fusille Gros Lard du regard qui baisse la tête.é
Pierrot:
– Je réglerai ça à la cantine, il ne peut jamais tenir sa langue celui-là.”
Gros Lard:
– “J’ai eu peur qu’il me batte pour hier.”
Jacques Perrot:
– ” J ’ai l ’habitude de battre les petits moi, c’est toi qui est venu me les montrer, je ne te demandais rien, comment j’aurai su que tu avais des aussi jolis papillons, je ne suis pas voyant.”…
Pierrot:
– ” Nous verrons ça tout à l’heure… Alors les voyous qui sont les menteurs en montrant les cinq boîtes de papillons tous plus beaux les uns que les autres…
Et, maintenant vous vous cassez ailleurs, et vous nous foutez la paix ».
Vexés, Jeannot, Jacky et Toto tournent les talons et s’ en vont vers la classe car de toute façon la cloche va sonner d’un instant à l’autre en se disant:
– ” On les aura bien on les aura bien un jour…et Ils ne pensaient pas être aussi près de la vérité.”
Pierrot à ses camarades:
– Faites voir vos papillons et pas de commentaires. Tous s ’exclament à leur vue…”
Mais il est l ’heure de rentrer, la cloche sonne, la récréation est terminée et elle cloche égraine ses quelques coups de marteau qui se prolongent en écho dans le lointain.
Nos cinq amis sont entourés par leurs copains mais ressentent bien cette marque de sympathie nouvelle des gens très intéressés. Tous sont portés par l’envie de découvrir leurs lieux de la chasse ou chacun espère bien faire une chasse aussi miraculeuse….et en attendant quelques discrètes confidences. Gros sel et Gros Lard eux sont dans leurs petits souliers pour avoir divulgué quelques informations interdites.
A suivre chaque jour la suite des aventures de nos jeunes amis et du vieux Docteur Melchior. Comme je l’écris au fur et à mesure soyez indulgents car c’est beaucoup de temps et de concentration. Merci à tous.