L’asperge le printemps les ramène et c’est tant mieux

Connaitre les asperges

L’asperge en soupe ou en crème, c’est un véritable bonheur.

Grillée et assaisonnée d’une sauce au yogourt et aux fines herbes, elle n’a pas son pareil.
Servie avec des quartiers d’orange et des noix de pecan, elle surprend agréablement.
C’est une excellente source de folate, une vitamine particulièrement nécessaire aux femmes enceintes ou qui allaitent.
Ce légume fortement antioxydant peut aider notre organisme à combattre les radicaux libres, responsables de maladies liées au vieillissement.

L’asperge est un légume consommé un peu partout à travers le monde. Il en existe plusieurs centaines d’espèces, mais seulement un petit nombre est comestible. Même si aucune étude n’a été réalisée sur la consommation spécifique d’asperge, ce légume vert, blanc ou violet contient des principes actifs qui pourraient être bénéfiques pour la santé. La présente fiche se consacrera à l’espèce Asparagus officinalis, celle que l’on retrouve dans nos assiettes.

Principes actifs et propriétés des asperges

Jus d’asperge
Oui, le jus d’asperge existe! Ce produit relativement nouveau aux États-Unis est déjà sur le marché en Asie. D’un point de vue nutritionnel, le jus d’asperge est très intéressant, entre autres grâce à son contenu en antioxydants. D’ici à ce qu’il soit commercialisé au Québec, il est possible se concocter un tel jus au centrifugeur et ainsi profiter de ses propriétés santé!

Antioxydants.
Les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.

Composés phénoliques.
Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de légumes et de fruits diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. Quelques mécanismes d’action ont été proposés pour expliquer cet effet protecteur. La présence de composés phénoliques dans les légumes et les fruits pourrait y jouer un rôle. Les principaux composés phénoliques (substances antioxydantes présentes dans les aliments d’origine végétale) de l’asperge sont les flavonoïdes (principalement la rutine) et les acides phénoliques (dont l’acide hydroxycinnamique) qui contribuent à sa capacité antioxydante.
L’asperge a été rapporté comme étant le légume ayant la plus grande quantité et qualité d’antioxydants parmi plusieurs légumes consommés couramment en Europe et aux États-Unis3,4. Par contre, puisque la consommation d’asperges est plus faible que celle d’autres légumes, il en résulte un impact moins important de ses antioxydants sur la santé globale. Des chercheurs ont observé que la quantité de composés phénoliques était plus élevée dans les asperges vertes et les violettes, que dans les blanches5. L’endroit et les conditions de culture des différentes variétés d’asperges influencent le contenu en composés phénoliques de celles-ci.

Caroténoïdes.
Les caroténoïdes sont aussi des composés possédant des propriétés antioxydantes. Ainsi, la consommation d’aliments riches en caroténoïdes serait reliée à un moindre risque de développer certains cancers6. Les pigments caroténoïdes contenus dans l’asperge sont principalement le bêta-carotène, la lutéine, la zéaxanthine et la capsanthine. Durant le mûrissement de l’asperge, les concentrations de lutéine et de bêta-carotène ont tendance à diminuer, tandis que les quantités de zéaxanthine et de capsanthine augmentent. Jusqu’à présent, aucune étude n’a été réalisée sur l’impact que pourrait avoir la consommation des caroténoïdes de l’asperge chez l’humain.
Composés sulfurés. Un composé sulfuré nommé dimer a été détecté dans quelques légumes, dont l’asperge. Cette molécule a récemment démontré des propriétés antioxydantes et a été retrouvée dans l’urine et le plasma humain. Ces résultats sont prometteurs et d’autres recherches devront être réalisées afin de mieux connaître l’impact de ce composé chez l’humain.

Thiols.
Il existe différents thiols biologiques, des composés présents dans les aliments qui possèdent différentes propriétés antioxydantes. En évaluant les quantités de thiols présents dans une quinzaine de légumes, des auteurs ont observé que l’asperge arrivait au premier rang quant à son contenu en deux types de thiols (soit le glutathion et l’acétylcystéine). Le glutathion, que l’on retrouve dans une variété d’aliments, pourrait augmenter l’élimination de cholestérol oxydé, ce dernier étant très dommageable pour les artères. De plus, la consommation d’aliments ayant un contenu élevé en ce thiol pourrait diminuer le risque de cancers du haut du tube digestif. Comme ces résultats ne sont pas reliés à l’ingestion spécifique d’asperges, davantage d’études devront être réalisées afin de connaître l’impact de la consommation des thiols de ce légume.

Saponines.
La principale saponine contenue dans l’asperge est la protodioscine, un composé connu entre autres pour ses effets toxiques sur certaines cellules cancéreuses humaines in vitro. Bien que cet effet n’ait pas été évalué sur la consommation d’asperge, des chercheurs ont observé que la section inférieure (base) de ce légume contenait jusqu’à 100 fois plus de protodioscine que la partie supérieure (pointe). Comme la base de l’asperge est souvent coupée avant sa consommation, il y a ainsi une perte d’un composé qui pourrait avoir des effets bénéfiques pour la santé. Les saponines jouent également un autre rôle : elles contribuent à l’activité antioxydante des asperges.

Phytoestrogènes.
L’asperge contient de petites quantités d’isoflavones et de lignans, deux types de phytoestrogènes. Ces composés, dont la structure est similaire aux oestrogènes, pourraient réduire le risque de certains cancers. Il faut noter que le contenu en isoflavones des asperges est considérablement plus faible que celui des produits à base de soya. Par exemple, les asperges contiennent environ 200 fois moins d’isoflavones que le tofu et 90 fois moins que le lait de soya. Par contre, la quantité de lignans présents dans les asperges est généralement égale ou plus élevée que celle des produits du soya. De plus, la cuisson des asperges n’aurait pas d’impact majeur sur leur concentration en phytoestrogènes. Les asperges pourraient donc contribuer à augmenter l’apport alimentaire en phytoestrogènes.

Excellente source de folate
Les asperges possèdent une teneur en folate élevée, ce qui les situe au cinquième rang, après le foie de boeuf et certains types de légumineuses. Concrètement, cinq asperges cuites fournissent environ 25 % des besoins quotidiens en folate pour la population en général, et de 15 % à 20 % pour les femmes enceintes ou celles qui allaitent. Il est intéressant de noter que les asperges en conserve contiennent pratiquement autant de folate que les asperges fraîches.

Folate.
L’asperge est une excellente source de folate (vitamine B9). Celui-ci participe à la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les globules rouges. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la production du matériel génétique (ADN, ARN), dans le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies. Comme le folate est nécessaire à la production de nouvelles cellules, une consommation adéquate est primordiale durant les périodes de croissance et pour le développement du foetus.

Vitamine K.
L’asperge est une excellente source de vitamine K. La vitamine K est nécessaire pour la fabrication de protéines qui participent à la coagulation du sang (autant dans la stimulation que dans l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus de se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries de l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.

Fer.
L’asperge en conserve est une bonne source de fer pour l’homme et une source pour la femme, leurs besoins étant différents. L’asperge bouillie est une source de fer pour l’homme. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Il est à noter que le fer contenu dans les végétaux est moins bien absorbé par l’organisme que celui contenu dans les aliments d’origine animale. Son absorption est favorisée par la consommation de certains nutriments, telle la vitamine C.

Cuivre.
L’asperge bouillie est une bonne source de cuivre tandis que l’asperge en conserve en est une source. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Phosphore.
L’asperge est une source de phosphore (voir notre fiche Palmarès des nutriments Phosphore). Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence des tissus et aide à maintenir à la normale le pH du sang. Finalement, le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.

Zinc.
L’asperge en conserve est une source de zinc pour la femme. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Le zinc interagit également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en réserve et à la libération de l’insuline.

Manganèse.
L’asperge est une source de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.

Sélénium.
L’asperge bouillie est une source de sélénium. Ce minéral travaille avec l’une des principales enzymes antioxydantes, prévenant ainsi la formation de radicaux libres dans l’organisme. Il contribue aussi à convertir les hormones thyroïdiennes en leur forme active.

Vitamine B1.
L’asperge est une source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, la vitamine B1 fait partie d’une coenzyme nécessaire à la production d’énergie principalement à partir des glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de l’influx nerveux et favorise une croissance normale.

Vitamine B2.
L’asperge est une source de vitamine B2. La vitamine est aussi connue sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, elle joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.

Vitamine B3.
L’asperge est une source de vitamine B3. Appelée aussi niacine, cette vitamine participe à de nombreuses réactions métaboliques et contribue particulièrement à la production d’énergie à partir des glucides, des lipides, des protéines et de l’alcool que nous ingérons. Elle agit aussi dans le processus de formation de l’ADN, permettant une croissance et un développement normaux.

Vitamine B6.
L’asperge est une source de vitamine B6. Aussi appelée pyridoxine, la vitamine B6 fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse des neurotransmetteurs (messagers de l’influx nerveux). Elle contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle aide au bon fonctionnement du système immunitaire. Cette vitamine joue enfin un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de récepteurs hormonaux.

Vitamine C.
L’asperge est une source de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes; elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.

Vitamine A.
L’asperge bouillie est une source de vitamine A (sous forme de bêta-carotène) tandis que l’asperge en conserve est une source pour la femme seulement. Dans l’organisme, le bêta-carotène se transforme en vitamine A, une vitamine qui joue plusieurs rôles. Elle favorise, entre autres, la croissance des os et des dents. Elle maintient la peau en santé et protège contre les infections. De plus, elle joue un rôle antioxydant et favorise une bonne vision, particulièrement dans l’obscurité.

Vitamine E.
L’asperge bouillie est une source de vitamine E. Antioxydant majeur, la vitamine E protège la membrane qui entoure les cellules du corps, en particulier les globules rouges et les globules blancs (cellules du système immunitaire).

Précautions
L’asperge contient des quantités élevées de vitamine K. Cette vitamine, nécessaire entre autres à la coagulation du sang, peut être fabriquée par l’organisme en plus de se retrouver dans certains aliments. Les gens prenant des médicaments anticoagulants, par exemple ceux mis en marché sous les appellations Coumadin®, Warfilone® et Sintrom®, doivent adopter une alimentation dans laquelle le contenu en vitamine K est relativement stable d’un jour à l’autre. L’asperge fait partie d’une liste d’aliments qui doivent être consommés au maximum une fois par jour. La portion recommandée est de 250 ml (1 tasse) chaque fois. Il est fortement conseillé aux personnes sous anticoagulothérapie de consulter une diététiste-nutritionniste ou un médecin afin de connaître les sources alimentaires de vitamine K et de s’assurer d’un apport quotidien le plus stable possible.

La grande drague……………………………………Episode 33

Les jeunes dinosaures sont comme de jeunes fous. Ils courent n’importe où. Ils se tapent les uns contre les autres, flan contre flan, jouant au premier arrivé, tournant dans tous les sens autour du pré devant le grand étang. Ils essaient de se faire tomber. On dirait deux voitures en cascades poursuite, qui se rapprochent et se heurtent ou de gros chiens fous en pleine liesse.

Le plus petit s’arrête. Il se dresse très fier la tête haute comme pour montrer qu’il est déjà très fort et très grand. Il pousse un vagissement énorme, qui fait passer un frisson d’effroi dans l’échine de nos spectateurs médusés. Puis, il court au bord de l’eau.

De sa longue et belle petite tête allongée, il sort une langue toute rose, et lape de grandes gorgées d’eau claire. Il a grand soif, la course dans le bois lui a séché le gosier. Leur mère arrive enfin au milieu du spectacle, elle ferme la marche beaucoup plus lentement sachant que ses progénitures sont sous l’œil de son mâle.

La peur constante du danger, même s’ils sont les rois de la terre est toujours réelle et permanente. Elle surveille constamment sa petite famille. Elle entre dans l’eau et va jusqu’au milieu de l’étang, bientôt rejointe par son mâle, ils se laissent glisser dans l’eau et se retourne dans les flots uniquement remués par le poids des mastodontes heureusement très profond à cet endroit. Le mâle se roule dans les vagues qu’ils provoquent , il éclabousse sa femelle qui s’est simplement assise sur son céans au fond de l’étang et tient dans sa gueule, un énorme nénuphar qu’elle est allée chercher sur le bord de la berge.

Ils poussent l’un et l’autre de petits cris de joie. Melchior observe les dinosaures. Lui-même ne se rappelle pas en avoir vu de si près. Ils sont de couleur kaki , un peu bariolé. Ils ont un cou de girafe, une toute petite tête qui contraste avec le corps énorme, aussi gros que celui d’un éléphant prolongé d’une longue queue de crocodile. Il y a dans cet animal du caïman, de l’éléphant, de la girafe de l’hippopotame mais la petitesse de la tête ne peut en faire qu’un animal de très faible intelligence.

Le mâle sort de l’eau , il secoue son corps pour s’égoutter. Il regarde autour de lui pour s’assurer que tout va bien et, nonchalamment part vers la forêt en quête de quelques nourritures. La route et le bain lui ont creusé l’estomac. Le terrain libre, les petits dinosaures se jettent à l’eau, et s’amusent comme des fous. Leur mère se fait copieusement arrosée. Elle sort de l’eau pour profiter des rayons chauds du soleil . Elle est là , couchée sur le côté, le cou remonté vers le ciel, elle somnole, tout en jetant un œil discret sur son entourage et surtout ses progénitures.

Les chose de ce monde sont faites aujourd’hui pour se fixer sur une pellicule en souvenirs de moments exceptionnels, pour la mémoire comme un témoignage plus précis, plus réel, plus fantastique qui défiera le temps, relais de quelques paires d’yeux exorbités. Tapioca plus logique que tous en a profité pour marqué sa mémoire artificielle d’un mitraillage de clics avec son instantané kodack.

Les yeux des uns comme des autres presque sortis de la tête, ne perdent rien d’un spectacle grandiose, unique, exceptionnel, qui s’offre à eux. Chacun retient son souffle, mais pas une seconde du moment n’échappe à nos voyeurs bien cachés, ils en ont oublié la peur. Seule, Tapioca toujours lucide continue d’ immortaliser sur son petit appareil des images d’un autre temps et dans l’action et le vacarme personne n’entend le léger clic de son appareil.

Mais, l’arrivée d’un autre dinosaure, aventurier solitaire débouchant comme un promeneur égaré sur le pré fait remonter d’un cran l’intensité du moment, et plus encore l’adrénaline de chacun.

« Qui va à la chasse perd sa place », pense Umaguma sans rien dire. Il a dû s’arrêter un peu plus loin et observer la scène de la baignade. Quand le vieux mâle a quitté la clairière, il s’est risqué dans la place, l’air dandy en quête d’une belle fortune amoureuse. Il est beaucoup plus jeune, plus vigoureux et avoisine les 25 tonnes et les 15/20 mètres de long.

Il s’approche de la femelle, s’arrête à quelques dizaines de mètres d’elle en poussant de petits cris comme pour la séduire. Il entreprend autour d’elle une série de ronds de jambes, comme le font certains animaux quand ils veulent étonner leurs belles .

A chaque tour, le cercle se resserre. Il exécute un pas de danse pataud pas très loin du sirtaki, danse grecque des années 60. Son long cou effleure parfois le corps de la femelle qui ne dit mot, mais laisse faire. Qui ne dit rien consent doit t’il penser. Les femelles aime être courtisées, séduites c’est bien connu.

Elles n’aiment pas non plus être délaissées par leur mâle surtout quand elles sont en famille,. même pour une petite faim. C’est sans aucun doute ce quelle devait se dire dans ce moment de solitude et de prélassement. Elle semble assez satisfaite de cette rencontre fortuite. Elle aime être coursée, admirée . Ce flirt avec ce cousin plus jeune n’est pas pour lui déplaire.

En se dépêchant peut être pourront-ils copuler ensemble, se dit elle. Le jeune mâle semble plein de vigueur. Le sien est un peu vieux mais si jamais il revient trop tôt, malheur à l’un ou à l’autre. Mais ici c’est la loi de cette jungle féroce, inhumaine, c’est la loi du plus fort…

Il y aura une grosse bagarre. La loi restera au plus vigoureux. Si le sien est battu ou tué, tans pis pour lui ? Elle sera mieux protégée par un plus jeune, plein de force et de santé et de longévité.

Ce dernier se sentant encouragé, pousse quelques cris maladroits qui ne doivent pas manquer d’alerter son alter ego. Pendant ce temps, les jeunes dinosaures se sont arrêter de jouer. Que vient faire cet intrus qui tourne autour de leur mère. Ils sortent de l’eau et courrent se réfugier de l’autre côté de la mare. Si leur père revient , il sera en colère. Il va le chasser de leur environnement familial. Une fois déjà, ils ont assisté à une scène identique .

Leur père arrivé à l’improviste s’était battu. Il avait mordu son adversaire et l’autre s’était enfui, blessé, dans un concert symphonique de musique moderne non orchestrée de cris, de douleurs et de sang. Ils avaient eu très peur, mais depuis gardent une très grande fierté pour leur géniteur.

La famille voit les choses un peu autrement . Dans la loi de la jungle ou de la forêt il faut être fort, la moindre défaillance se paie très cher, c’est le rôle du mâle et il le sait. La concurrence est grande et il doit montrer l’exemple si il veut survivre et conserver sa famille intacte.

Le Père des dinosaures, malgré sa petite tête n’est pas quand même pas complètement idiot, il a du vécu et a de l’expérience. Dès qu’il entend les cris, il ne reconnaît pas ceux de ses petits ni de sa femelle , ils ne leur ressemblent pas et ne peuvent venir que d’un intrus. Il connaît, la loi de la jungle, il sait que l’étang est apprécié par d’autres qui viennent se désaltérer.

C’est aussi pour certains animaux un lieu de chasse, un terrain de rencontre idéal pour des mâles esseulés.. Il comprend que quelque chose d’anormal se passe. Il fait aussitôt demi-tour, très rapidement. Il regagne en quelques minutes par le ruisseau, qu’il arpente jusqu’à l’étang.

L’autre tout épris de sa danse amoureuse, ni ne le voit, ni ne l’entend arriver. Le Vieux dinosaure arrive par ses arrières et se jette sur lui de ses 30 tonnes de viande dans un fracas assourdissant. Avec sa gueule ouverte, il mord de toutes ses forces le bas de son cou. Sous son poids, le jeune mâle est plaqué au sol, couché, les quatre fers en l’air. En piteuse posture, le dragueur est à moitié groggy par le poids qu’il a sur lui et le retient prisonnier. Il sent de profonds crocs le déchirer. Il doit réagir sinon il ne sera pas longtemps en état de combattre, il y va de sa vie.

Le vieux mâle sait que la surprise lui a donné un sérieux avantage, mais son adversaire semble plus jeune, très fort, s’il le lâche, il aura beaucoup de mal à en venir à bout. Il doit l’épuiser encore. Le sang en giclant a inondé les deux mâles et la terre ou ils se battent se remplit d’un liquide rouge qui se mélange à l’eau stagnant sur le pré.

Il redouble de violence en resserrant ses mâchoires. Un cri énorme, lugubre, retentit. La terre tremble force 7, comme pour un ouragan ou pour un tremblement de terre. Les queues frappent avec violence le sol et le laboure comme le ferait une bombe en explosant. Tout s’arrache sous eux, les arbres plient comme des fougères, c’est la guerre.

Le sang du jeune mâle gicle de tous les côtés et la grosse tache rouge s’étend petit à petit sur le sol et arrive jusque dans l’étang. La femelle s’est retirée auprès de ses petits pour les protéger. Elle les a caché derrière elle . Elle est fière de son vieux mâle. Il tient encore la route, elle a fait le bon choix. S’il est battu, elle le regrettera, il les aura protégé jusqu’au bout en grand seigneur, mais le vainqueur sera grand, très grand.

A Suivre…Le combat du siècle…..dans le 34 épisode.

Les dinosaures en folie……………………………Episode 32

Depuis qu ‘il est sur terre le Docteur Melchior remplit une mission. Il conduit les légions humaines que Dieu a créé pour l ‘harmonisation du temps. Cette connaissance du passé, permettra de mieux découvrir l’ avenir. Pendant toute sa vie il a lutté pour préserver celle des autres, et faire que chaque homme qui meurt transmette avant à ses descendants les meilleurs choses de lui même.

La mission que Dieu nous confie, doit réussir, pour que la terre et l’ humanité continuent de vivre ensemble. Ainsi le temps défile de génération en génération. Jamais il n’a eu à se retourner sur son passé et encore moins à regretter ce qu’il a fait ou générer.

Là, il vient de faire un bon de 10000 ans en arrière. Il se rend compte que les années lui ont fait perdre un peu de son bon sens et se fait la promesse de s ‘en souvenir désormais.

Il est tiré de sa réflexion par Umaguma qui le frappe doucement sur l’ épaule. Il lui montre un nuage de poussière qui monte par dessus les arbres droit devant lui à quelques centaines de mètres. Plus à droite, mais beaucoup plus loin il en aperçoit un autre. Les monstres sont bien là. Par sécurité, il vérifie son arme, et la remet dans sa poche.

Ils vérifient la barricade rapidement installée. Ils en font un tapis en forme de demi couronne qui va de l’étang jusqu’à leur repaire. En cas de besoins les monstres seront contenus par le feu suffisamment longtemps pour qu ‘Umaguma et les siens puissent s’échapper.

Après il faudra improviser, les minutes de gagnées seront précieuses.

Umaguma découpe quelques branchages verts. Il s’en sert de toit et de porte, pour mieux se camoufler. Les odeurs de feuilles fraîchement coupées cacheront les leurs. Heureusement que les vents portant poussent dans dans le bon sens pense t’il.

Gros Lard:

– ” Heureusement que Tapioca ne va pas à la messe aujourd’hui !”

Tapioca:

– ” Pourquoi ?” répondit-elle.

Tapioca:

– ” Car quand tu vas à la messe, tu te parfumes tellement que tu empestes l’eau de Cologne à dix pas.”

Tapioca

– ” Ce n’est pas vrai se fâche t-elle.”

Gros Sel:

– ” Sur que c ‘est vrai , ton frère m’a même dit que ta mère était obligée de couper l’ eau de Cologne avec l’eau du robinet car tu te vidais toujours la bouteille sur la tête.”

Tapioca haussant les épaules:

– Menteur ! Mon frère et toi vous êtes des menteurs .Elle est devenue rouge comme une pivoine, son frère ne perd rien pour attendre…

Le Docteur

– ” ça suffit ! dit le docteur. Silence, vous êtes malade ou quoi, ce n’ est pas le moment de vous disputer ou de faire du bruit” et les enfants se taisent , honteux.

Leur travail terminé, Umaguma, Uma et ses fils viennent s’ abriter avec les autres . Il monte sur la branche d ‘un arbre au-dessus de la cabane. De sa position dominante mais bien caché, il observe le terrain.

Des pas réguliers, lents résonnent maintenant tout près. Le fracas des branches éclatées sur le passage des mastodontes, parvient jusqu’à leurs oreilles, de petits claquements secs éclatent de partout.

Gros Sel:

– ” On dirait qu’ils tirent avec des pistolets à bouchon”

Ils commencent à entendre les galopades des petits qui courent derrière leurs parents. Leurs pas précipités ressemblent au roulement d ‘un tambour. Ce petit monde avoisine les 50 tonnes, ils se dirigent tout droit vers l’étang pour y faire trempette, s’ y rafraîchir un peu et s ‘amuser beaucoup.

Ils arrivent partout en monstres dominants, égoïstes et ne laissent de leur place à personne d’autre. De toute façon vu leur taille aucun autre animal ne relèverait le défi. Tout leur est du. Autrefois, ils se battaient même contre des mammouths, maintenant ‘ils se sont retirés dans des contrées plus hostiles, lointaines voire inaccessibles et ils ont disparu.

Quelques fois les hyènes s’ en prennent aux plus petits, mais les femelles veillent. Seuls, leurs oeœufs sont la proie des rongeurs, des renards et de bien d ‘autres prédateurs. Dès qu ‘ils pondent, les dinosaures les cachent dans la terre mais ils sont si gros qu’ils ont beaucoup de mal pour les faire disparaître complètement. Leur taille peut atteindre un mètre de haut et 40 cm de large.

Derrière les rochers, angoissés, tous attendent l ‘apparition des monstres.

Ce moment est aussi exaltant que celui d’ Aldrin et Armstrong faisant leurs premiers pas sur la lune, pour ceux qui le vécurent devant la télévision….

Maintenant les monstres sont tout près. On entend leurs souffles, ils sont aussi puissants que les rafales du vent pendant une tempête et entrecoupés de râles et de cris énormes qui s amplifient portés par les vagues de l’écho de l ‘immense forêt du temps.

Tapioca:

– ” Mais c’est horrifiant…”

Pierrot la prenant par les épaules en homme protecteur:

– ” N’aie pas peur nous, nous avons le Docteur Melchior.Avec lui, rien ne peut nous arriver, il est immortel et c’est notre protecteur”.

Tapioca:

– ” je veux bien te croire, mais ce bruit est terrifiant.”

Mais tous pensent:

– ” Que va-t-il se passer si les dinosaures se battent, si ‘ils sont découverts ?” Tous se tiennent coi désormais, interloqués, aujourd’hui dans le langage de la jeunesse on dirait qu ‘ils sont scotchés, cloués mais passionnés par la suite imminente qui s’approchent. Ils ont le regard concentré, leurs petites mains sont serrées les unes dans les autres, ou posées sur leurs genoux, d ‘autres tordre leurs doigts dans tous les sens.

Les ‘Umagums sont pris par l’ attente insoutenable du spectacle imprévu, même si les bruits de la forêt il y a longtemps qu ‘ils les entendent, mais jamais il ne furent aussi près de vivre ces moments en live. Ils voient eux aussi leur premier dinosaure. Leurs parents leur ont décrit la bête. Uma en a même dessinés sur le sol, mais ils ne se sont jamais aventurés si loin et si près à la fois. C’est leur baptême du feu . La terre tremble sous le poids des mastodontes. Un véritable tremblement de terre avant l’apocalypse…

Les arbres s ‘affalent sur leur passage ils pulvérisent la flore luxuriante et toute la faune dans une galopade échevelée a depuis longtemps fuit cette adversité. Les cris des petits qui sentent la fraîcheur de l’ eau redoublent d ‘intensité, ils savent qu ‘ils vont dans quelques minutes se vautrer dans de l’ eau claire et fraîche. Ensuite, leur maman les essuiera à coups de langues pendant que leur père assurera la garde. Puis, ils feront tous la sieste sous le soleil avant de regagner leur repaire tout en haut de la montagne aride .

Quelques fois, quand il a faim, le mâle fait un petit tour pour se rasséréner et se remplir la panse. La bande est arrivée tout prêt, à 50 mètres peut être. Ils les aperçoivent parfois à travers les feuillages entre les troncs comme une masse sombre qui se devine à travers les feuillus.

Les rayons du soleil, sont au zénith, dans le ciel ils traversent la cime des arbres comme le ferait un filtre. Nous les voyons en forme d ‘arc. Ils semblent arroser la mare et la plage comme savent si bien le faire les techniciens lumière lors des concerts de rock. Nous avons aussi notre musique. C ‘est une percussion lourde, lente, sourde, régulière, puissante, écrasante provoquée par les pas des lourds mastodontes sur le sol.

Soudain le spectacle éclate là, sous nos yeux, à peine à trente mètres comme exploses les premières fusées d’un feu d’ artifices. Le vieux mâle entre le premier dans la clairière, il est énorme. Il soulève un mur de poussières et de feuilles mortes, il déracine quelques arbres qu’il lance , disloqués en l ‘air. On dirait un rideau de feuilles qui monte vers le ciel, un drôle de théâtre, mais le rideau s’ affale sur le côté, déchiqueté. Le mâle regarde autour de lui, pèse la sécurité et pousse un cri énorme, déchirant pour indiquer que le terrain est libre, sans danger. La famille peut prendre possession de l’endroit et que le spectacle commence…

Mais avant qui sont ces dinosaures….se dit Le Docteur Melchior de quelle famille sont ils issues…parmi les carnivores on trouve…

Parmi les Saurischiens, on retrouve des dinosaures carnivores les thèropodes, des omnivores les prosauropodes et les grands Herbivores Sauropodes. Les premiers carnivores thèropodes, comme l’éoraptor, étaient de petits bipèdes dotés d’une longue queue, d’un cou flexible, et d’une grosse tête avec de grands yeux et des dents acérées.Leurs mains étaient pourvues de griffes permettant de tenir les proies.

De grands carnassiers comme les Allosaurus et les Tyranosaurus, avaient une grosse tête très lourde une mâchoire énorme, un cou court et de petits bras.

D’autres théropodes comme le velociraptor ou le deinonichus avaient une griffe extrêmement grande au niveau des pattes arrière. Ce dernier groupe est étroitement apparenté aux oiseaux, apparus là a fin du jurassique. On a même trouvé en 1996 des fossiles de Theropodes datant du Crétacé inférieur dans le nord de la Chine, sur certains on peu observer les traces d’un plumage primitif. ce duvet ne lui permettait pas de voler mais de conserver sa chaleur corporelle. cela tend à prouver que les dinosaures carnivores étaient à sang chaud tout comme les oiseaux actuels. Grâce à ces découvertes on comprend mieux la succession des transformations menant aux oiseaux actuels.
Le Tyrannosaurus

Le Tyrannosaurus est probablement le dinosaure le plus connu! Sa féroce réputation de plus méchant carnivore de tous les temps exerce, il est vrai, une certaine fascination.

En effet, les gueules de babouins ou des tigres sont effrayantes, alors qu’elles n’ont que 4 canines. Imaginez maintenant une gueule garnie uniquement de dents en forme de poignard d’environ 20cm de longueur, aux bords crénelés… Vous seriez tout simplement en face d’un Tyrannosaure…et ce pourrait être ici le cas

Son profil est donc célèbre: énorme carnivore bipède, avec de petits bras, une queue suffisamment longue pour lui servir de balancier,… Ses bras paraissent ridiculement petits par rapport au reste du corps: si courts 75cm qu’ils ne peuvent atteindre le menton. on pense qu’ils lui servaient à se relever lorsqu’il était couché sur le ventre, ou à agripper ses proies. Mais il y a une autre hypothèse, plus probable. Ses mains se seraient atrophiées pour compenser l’énorme poids de la tête et éviter le déséquilibre.

Ses mains étaient munies de deux doigts griffus et à ses pieds, on retrouve trois énormes griffes plus une toute petite et inutile à l’arrière du pied. D’ailleurs, les premières illustrations des Tyrannosaurus sont fausses: elles les représentent marchant sur quatre doigts aux pattes postérieures.

Pour supporter un poids de près de 10 tonnes, les jambes du Tyrannosaure étaient des montagnes de muscles. Ainsi, côté puissance, elles ressemblaient à celles de l’éléphant, mais elles sont plutôt comparables à celles de l’autruche: même nombre d’orteils, même façon de se déplacer. Le tyrannosaure marchait ainsi sur la pointe des pieds au lieu de marcher sur les talons comme nous. Et sans être aussi rapide que l’autruche, on pense qu’il pouvait au moins atteindre la vitesse de 25 km/h. C’est en tout cas ce que semblent confirmer des traces d’empreintes retrouvées, dont plusieurs mesurent 75cm en longueur et 45cm en largeur… Ses enjambées devaient donc faire à peu près 3,75 m !

Certains petits dinosaures carnivores comme le Deinonychus, vivaient et chassaient ensemble. Récemment, on à découvert des squelettes de gigantesques Tyrannosaures adultes avec leurs petits, ce qui nous fait penser qu’eux aussi vivaient et chassaient en groupes.
Certaines caractéristiques du Tyrannosaure, tel sa couleur, son cri ou sa parade nuptiale, resteront probablement inconnues, mais leur comportement alimentaire est accessible grâce aux fossiles. Ces derniers nous ont permis de réexplorer la grande question des années 1980 : T.rex était-il un prédateur ou un charognard ?

Les Prosauropodes
Ils furent présents sur tous les continents à la fin du Trias et au début du jurassique il s’agissait de quadrupèdes à long cou, comme les sauropodes mais ceux ci étaient omnivores, il pouvaient donc grace à leur dentition mixte de mâcher des plantes et aussi de manger de la viande. par exemple le “Plateosorus”.

Les prosauropodes sont une … super-famille de dinosaures, regroupant les familles primitives appartenant au sous-ordre des sauropodomorphes :
• famille des anchisauridés : bipèdes-quadrupèdes primitifs en Amérique du Nord ils mesuraientt 2,50 m.
La famille des thécodontosauridés sont des bipèdes primitifs en Europe.
La famille des platéosauridés ne sont que des plateosaurus .
La famille des mélanorosauridés qui furent les premiers dinosaures géants, mesurant jusqu’à 12 m de long et se sont répandus sur tous les continents.
La famille des yunnanosauridés : le yunnanosurus en Chine, mesurait 7 mètres.
Les prosauropodes étaient herbivores. Ils ont vécu entre le Trias et le début du Jurassique, et ont été ensuite remplacés par les sauropodes, gigantesques herbivores quadrupèdes ?

Le Platéosaurus est un dinosaure Européen.
En voyant ces animaux en face de lui, à quelques pas le Docteur Melchior a fait appel à sa vieille mémoire et se remémore ses connaissances en matière de dinosaures. Il aura beaucoup de questions de la part des enfants et devra y répondre sans se tromper. Il n’a rien d’autre à faire qu’à réfléchir, se cacher, veiller aux enfants et analyser l’évolution de la situation de cette famille qui est en réalité des Platéosaurus en liberté….
A suivre pour le 33 ième épisode.

La Fève de Tonka le bonheur des gourmets

Avec les fêtes de Pâques qui approchent à grand pas… le Chocolat et le bon devient un sujet de gourmandise mais aussi l’étalage de savoirs, tours de mains et saveurs qui dépendront avant tout de la qualité des matières premières utilisées. La Fève de Tonka fait partie de ses produits indissociables d’une certaine qualité: La meilleure….

La fève tonka est apparue dans l’ assiette des grands chefs il y a quelques années seulement.
Depuis, elle est devenue une épice incontournable des foodistas parfumant entremets et desserts de son
arôme très fort, qui rappelle celui de la vanille, du foin fraîchement coupé,
du caramel et de l’ amande amère.

D’où vient la fêve de tonka, où va-t-elle ?…

La fève tonka est originaire d’ Amérique du Sud. Elle est contenue dans le fruit du teck
brésilien, également appelé en langage local coumarou ou kumarú, Gaiac de Cayenne de la
famille des Fabacées. On en trouve surtout au Venezuela, en Guyane et au
Brésil.

Le teck brésilien Dipteryx odorata est un arbre tropical de plus de 20
mètres de haut. Ses fruits sont ramassés une fois tombés au sol puis mis à
sécher pendant un an. Après cette période de maturation, la coque est cassée
pour récolter la graine, une fève noire et ridée de 2-3 cm.

Etymologie
Le mot tonka vient d’une langue amérindienne tupi de Guyane française et du Brésil, qui désigne l’arbre lui-même.

Utilisation de la fêve de tonka

Avant d ’être utilisée dans l’alimentaire, la fève tonka était très prisée des parfumeurs. Guerlain a été l’un des premiers parfumeurs à l ’utiliser, en arôme de synthèse pour son parfum « Jicky de Guerlain », ancêtre de Shalimar, en 1889 et lance en février 2010, une Eau de parfum « Tonka Impériale ». La fève tonka est également utilisée dans des produits cosmétiques. Autrefois, on en ajoutait au tabac à priser pour l’odeur forte et caractéristique d ’un de ses composants, la coumarine, aujourd’hui décriée. on en trouve encore dans les cigarettes indiennes et les cigarettes aux clous de girofle indonésiennes.
Elle s’utilise aujourd’hui principalement dans la préparation de desserts pour parfumer des crèmes,
entremets ou gâteaux. Elle s’associe très bien avec le chocolat. On peut
également s’en servir dans la préparation des pâtes, pâtes à crêpes, pâtes à
tarte.

Il faut la râper finement, par exemple avec une râpe à parmesan comme la râpe microplane, et l’ utiliser
en très petites quantités, souvent ½ fève suffit par dessert pour sublimer vos plats.

Comme avec la vanille on peut en râper un peu et la mélanger au sucre en poudre pour le parfumer.

Dans les plats salés, on peut l’utiliser comme la noix de muscade, en la laissant infuser râpée dans du
lait ou entière dans des plats en sauce.

Définitivement très aromatique, à la saveur originale et épicée, son utilisation en cuisine n’ est
pas fortuite. Reste à la faire découvrir avec parcimonie, pour ne pas irriter
les papilles les plus délicates et ne pas effacer les autres saveurs de vos
plats…

Propriétés médicinales

À faible dose, la fève tonka possède certaines vertus
médicinales, notamment antiœudématiques, mais consommée en très grandes
quantités, elle peut avoir des effets toxiques, dus à la coumarine qu’ elle
contient. Si la plupart des réglementations l’ ont ainsi interdite comme
adjuvant dans l ’alimentation, notamment le codex alimentarius, il faut relever
que tout est question de dosage : beaucoup d ’épices sont toxiques consommées en
très grandes quantités, par exemple la noix de muscade, ce qui n’est
jamais le cas. Il faut noter pour être complet que la dose journalière
acceptable de coumarine contenue à hauteur de 1 à 4% dans une fève tonka est
de 0,1 mg de coumarine/kg de poids corporel.

Où trouver la fêve de tonka ?

Comme pour la vanille on en trouve de plusieurs qualités, brute, givrée ou
cristallisée, mais l’ effet de mode rend son prix assez cher.
Où acheter des épices en ligne

Recettes avec la fêve de tonka

Crème de choux-fleur à la fève tonka
– Crème renversée à la fève tonka
Truffes en chocolat à la fève tonka

De la fève Tonka au galanga, de la maniguette au macis, des mélanges de curry aux
multiples variétés de poivres ou de piments… de tout temps les épices ont
suscité fascination et convoitises. Elles font désormais partie intégrante de la
cuisine de tous les gourmets.

Pour tous ceux qui n’ont pas le temps de faire la queue, ceux qui ne peuvent se
déplacer, ou qui veulent trouver le plus grand choix possible en un minimum de
temps, voici un petit guide pour trouver toutes les épices sur Internet, cette liste est non
exhaustive.

Vente d’épices par correspondance

Bahadourian, en ligne très prochainement
Goumanyat & son Royaume,
La boutique de la Maison Thiercelin
Safran de la Font Saint Blaise
Le véritable safran du Limousin.

Voir aussi des adresses : pour tous ceux qui ont un peu de temps et sont à Paris,
l’incontournable Izrael dans le Marais, l’épicerie de Bruno, rue Tiquetonne près des
Halles (vente par correspondance) et bien sûr Tang Frères pour les épices asiatiques.