Le goût Pinocchio ça n’existe Pas. Le corps humain ne possède pas une glande ou un endroit du circuit digestif. Ces sensations de bien-être ou d’impression d’une mauvaise approche ou d’une sensation de grande déception. en voici la belle histoire…
Le goût c’est quoi Pierre?
LE GOUT ? DE QUOI ON PARLE !!!
On peut établir une carte des goûts dans le cerveau. Des chercheurs américains de l’Université de Columbia à New-York avaient déjà découvert que certaines régions du cortex répondent préférentiellement au sucré et d’autres au salé, à l’amer etc…
Ils le confirment dans un récent numéro de la revue scientifique « nature » en montrant que cette spécialisation est déjà présente dans le premier relais sur le chemin qui conduit l’influx nerveux de la Langue au cerveau.
L’EXPÉRIENCE MODIFIE LA PERCEPTION
A l’université de Genève Alain Carleton et ses collègues du département de neurosciences fondamentales se sont eux aussi, intéressés à la manière dont le cerveau perçoit les différentes saveurs.
Il y a quelques années, ils ont montré que certaines zone du cortex gustatif étaient spécialisées dans un goût particulier « il ne s’agit pas cependant de territoires strictement délimités, mais plutôt de chablons d’activités cérébrales spécifiques des différents goûts » précise Alain Carleton.
Mais le plus étonnant est que cette carte cérébrale peut se modifier. Les chercheurs Genevois ont montré que si un rat tombe malade après avoir mangé un produit sucré, « le hablon d’activité, induit par la molécule sucrée dans son cortex ressemblera à celui suscité par l’amer » qui est une saveur déplaisante.
Au bout de quelques heures voir quelques semaines, les mauvais souvenirs sont effacés et le chablon du sucré retrouve son allure initiale.
Preuve selon le chercheur que les cartes du goût présentes dans le cerveau « peuvent être influencées par l’expérience ».
CINQ SAVEURS FONDAMENTALES ET DES GOUTS SECONDAIRES …
Il n’existe que 5 saveurs fondamentales : Le sucré, le salé, l’acide, l’amer et l’umami.
Ce dernier terme, sans équivalent en français, « signifie délicieux » en japonais et c’est ce que l’on perçoit en mangeant de la viande ou les moisissures d’un fromage, précise Alain Carloton Chercheur à l’université de Genève au département de neurosciences fondamentales.
Pourtant , nous sommes capables de reconnaître aussi l’astringent, le piquant, le métallique, et même le gras ou l’eau.
Sont-ils pour autant des goûts à part entière ?
La question fait débat car, contrairement aux cinq saveurs primaires, ils n’ont pas de récepteurs, ni de cellules réceptrices spécifiques connus dans les papilles.
Une chose est cependant sûre : Contrairement à une vieille croyance, les diverses régions de la langue ne sont pas associées à une saveur particulière.
Le bout, le fond ou les bords de l’organe buccal peuvent chacun détecter tous les goûts…
Un dispositif sensoriel est une partie du dispositif nerveux responsable de la sensation. Il regroupe les récepteurs sensoriels, les voies nerveuses, et les parties du cerveau responsables du traitement de l’information sensorielle.
La totalité des dispositifs sensoriels se divisent en sensibilité générale ou somesthésie et en sens dits spécifiques : la vision, l’odorat, le goût, l’ouïe et le toucher.
Fonctions Codage Les dispositifs sensoriels encodent différents aspects d’un stimulus sur la base de ses propriétés physiques qui dépendent de la modalité sensorielle reconnue.
Ainsi un même stimulus peut être capté par différents dispositifs sensoriels.
A titre d’exemple, le Soleil émet à la fois de la lumière perçue par les yeux et de la chaleur perçue par les thermorécepteurs de la somesthésie.
Mais même au sein d’un dispositif sensoriel donné différentes dimensions peuvent traitées scindément.
Ainsi, dans le dispositif, la position spatiale d’une source sonore est déterminée à la fois par la détection du délai interaural, c’est-à-dire la différence de temps entre l’arrivée du son à une oreille puis à l’autre, mais la localisation sonore peut aussi utiliser des indices monoauraux comme l’atténuation du son par le pavillon auriculaire.
Ces deux types d’indices sont traités de façon assez scindée au niveau des voies auditives jusqu’au aires auditives primaires du cerveau.
Modalité Il y a diverses modalités de stimulus :
• lumière • son • pression • température • goût…
Le type de récepteur sensoriel réactivé par un stimulus joue le rôle essentiel dans le codage de la modalité du stimulus.
Ainsi la pression mécanique peut activer deux types différents de mécanorécepteurs suivant son intensité et par conséquent deux dispositif sensoriels différents au sein de la modalité tactile qui induisent deux sensations différentes.
Dispositif sensoriel humain Les récepteurs sensoriels humains sont : • Chimiorécepteur ou chémorécepteurs • Mécanorécepteur • Nocicepteur • Photorécepteur • Thermorécepteur
Définitions : • Celui des cinq sens par lequel on discerne les saveurs ; Saveur ; Odeur; Vision ; Toucher et l’ouÏe
• Appétence des aliments, plaisir qu’on trouve à boire ainsi qu’à manger…
Le goût est le sens qui permet d’identifier les substances chimiques sous forme de solutions par l’intermédiaire de chimiorécepteurs.
Chez les animaux, il joue un rôle important dans l’alimentation en permettant d’analyser la saveur des aliments.
En réalité ce qu’on appelle le goût, n’est qu’une explication de certains enregistrements de la mémoire gustative, olfactive, voire auditive et peut être de la vue ou du toucher.
Sans mémoire il n’y aurait pas de goût. L’odorat, qui sert à détecter les substances chimiques volatiles, est un sens proche de celui du goût. Il n’existe d’ailleurs pas de distinction entre goût et odorat en milieu aquatique.
Les insectes peuvent reconnaître les goûts grâce aux chémorécepteurs au sein des soies présentes sur leurs pattes et leurs pièces buccales.
Les soies renferment toutes quatre chémorécepteurs, chacun étant spécifiquement sensible à un certain type de substance (sucré, salé…), dont les dendrites s’étendent jusqu’au pore, à l’extrémité de la soie.
Les insectes possèdent aussi des soies olfactives, généralement situées sur leurs antennes, qui leur permettent de détecter les substances chimiques volatiles.
Zone corticale préfrontale : goût et odeur Les cellules sensorielles spécialisées dans la gustation sont des cellules modifiées de L’épithélium qui portent une vingtaine de microvillosités sur le côté apical. Elles sont regroupées dans des structures sphériques, nommées calicules ou bourgeons gustatifs, dont la composition fluctue selon la localisation.
Chez l’homme, il en existe à peu près 4 000 (extrêmes : 500 – 20 000), essentiellement situés sur la face dorsale de la langue(75 %) ; le reste étant distribué sur le palais mou, le pharynx et même la partie supérieure de l’œsophage.
Sur la langue, les bourgeons sont localisés dans l’épithélium au niveau des papilles linguales (caliciformes, fungiformes et filiformes).
Chaque bourgeon compte 50 à 150 cellules sensorielles entourées par des cellules de soutien. Le bourgeon gustatif s’ouvre vers la cavité buccale par un pore.
La portion antérieure de la langue est innervée par le nerf facial (VII bis) et véhicule préférentiellement les informations en réponse à une stimulation sucrée.
La portion postérieure de la langue est innervée par le nerf Glossopharyngien (IX) et l’épiglotte par le nerf vague ou pneumogastrique (X), cette région a une tendance à transmettre le message amer.
En fait chaque type de récepteur gustatif peut être stimulé par une large gamme de substances chimiques mais est spécifiquement sensible à une certaine catégorie (sucré, salé, acide, amer, umami.
Plusieurs mécanismes interviennent dans la traduction des stimuli, aboutissant tous à une dépolarisation de la cellule réceptrice.
La membrane plasmique des chémorécepteurs sensibles à la salinité (surtout aux ions Na+) ainsi qu’à l’acidité (c’est-à-dire à la présence d’ions H+ que produisent les acides), possèdent des canaux ioniques que ces ions peuvent traverser.
L’entrée d’ions Na+ ou H+ provoque une dépolarisation de la cellule réceptrice. Dans le cas des récepteurs de l’umami, la fixation de l’acide glutamique aux canaux ioniques à Na+ ouvre ces canaux, le Na+ diffuse ainsi dans la cellule réceptrice, induisant une dépolarisation.
Pour les chémorécepteurs sensibles à l’amertume les molécules amères (la quinine par exemple) se fixent aux canaux ioniques à K+ ce qui entraînent leur fermeture.
Ainsi, la membrane de la cellule réceptrice devient moins perméable aux ions K+, provoquant une dépolarisation de la cellule réceptrice.
Enfin, les chémorécepteurs sensibles au sucré possèdent des récepteurs protéiques pour les glucides.
Quand une molécule de glucide se fixe à un récepteur, cela établit une voie de transduction du stimulus qui provoque une dépolarisation.
Dans l’ensemble des cas, cette dépolarisation induit la libération d’un neurotransmetteur d’un agissant sur un neurone sensitif, qui achemine les potentiels d’actions vers le cerveau.
C’est ensuite au niveau du cortex cérébral, dans la région préfrontale du cerveau, que toutes ces informations, et celles de l’odorat, sont traitées par l’organisme.
Le cerveau parvient à percevoir les saveurs complexes en intégrant les stimuli différents des différents types de récepteurs]. Classification des saveurs primaires
Emplacement des récepteurs des saveurs : 1) amer ; 2) acide ; 3) salé ; 4) sucré
AU XIX siècle le physiologiste Adolphe fick a défini quatre saveurs primaires ou principales qui seraient liées à quatre types de récepteurs sensoriels et quatre localisations sur la langue.
On en définit quelquefois cinq, en rajoutant l’umami (savoureux), identifié en 1908 par un scientifique japonais : • Sucré comme le saccharose (sucre). • Salé comme le chlorure de sodium ou l’eau de mer. • Amer comme la quinine. • Acide comme le citron. • Umami comme les glutamates.
Certaines théories font appel à une conception moins segmentée et plus synthétique, basée sur une vision globale.
Ainsi dès 1939, Carl Pfaffmann a remis en cause cette classification respectant les traditions, mais il a fallu attendre 1980 pour qu’on démontre définitivement que les molécules sapides sont toutes reconnues de manière spécifique par le cerveau.
Selon Hanig (1901), les goûts primaires sont perçus par l’ensemble des papilles, quelle que soit leur localisation. Des études récentes ont développé cette hypothèse par application d’une goutte de substance salée ou sucrée au même lieu, le témoin parvenait à reconnaître la saveur, la cartographie des saveurs sur la langue serait alors fausse.
La classification des goûts en quatre goûts primaires est réductrice. Il y a d’autres saveurs qui n’entrent pas dans cette classification : • Saveur astringente (airelles, thé, tanins) ; • Saveur piquante (piment gingembre • Saveurs métalliques (Sulfate ferreux hydrate) ; • Saveur grasse ; • Saveur de l’amidon.
En outre, les réponses gustatives fluctuent selon les individus. Ainsi, par exemple, le goût du phénylthiocarbamide ou (saveur amère) n’est pas perçu par à peu près 35 % de la population. Les molécules sapides ne génèrent une sensation qu’au-delà d’une certaine concentration, on parle de seuil de détection.
Les saveurs amères sont celles qui ont le seuil de détection le plus bas. Avantage adaptatif envisageable si on considère que la majorité des poisons végétaux sont amers.
La sapidité ne forme à peu près que 10 % de la totalité des informations sensorielles perçues lors de la mise en bouche d’un aliment. Outre la texture et la température des aliments, entrent aussi en ligne de compte :
Flaveurs : l’olfaction rétro-nasale c’est-à-dire l’excitation des récepteurs olfactifs du nez par des molécules dégagées lors de la dégustation, ou simplement lors de la déglutition. Le sens de l’odorat entre ainsi en jeu dans la détermination des saveurs : un nez « bouché » suite à un rhume réduit énormément la faculté de goûter, car cela empêche la circulation rétro-nasale et par conséquent l’identification des caractéristiques aromatiques.
Piquant : activation de récepteurs de la douleur par certaines molécules comme la capsaïcine (récepteur TRPV1) du piment ou la pipérine ou du poivre. Cette sensation est connue aussi sous le terme de sensation de pseudo-chaleur.
Fraîcheur : activation des récepteurs du froid de la cavité buccale par liaison de molécules de menthol avec les canaux ioniques de type TRP (TRPM8) [2] aussi activés par le froid indolore (températures comprises entre +5 et +30°C). Cette sensation est connue aussi sous le terme de sensation de pseudo-chaleur. Cet effet peut aussi être généré par diverses substances synthétiques. Une réaction endothermique peut aussi générer, dans la bouche, une sensation réelle de froid, comme lors de la dissolution de certains sucres (fructose) et polyols xylitol, mannito et érythriol en particulier quand ces derniers sont moulus particulièrement fin, offrant ainsi une grande surface pour la dissolution.
Astringence : activation des récepteurs tactiles par une action de resserrement des tissus sous l’effet de certaines substances comme les tanins du vin.
Le vocabulaire français entretient une confusion au niveau du terme « goût » car, dans le langage familier, on dit par exemple « goût de fraise » ou «goût de fumée» pour désigner des arômes, quand ils sont perçus par rétro-olfaction.
Le terme arôme qui conviendrait en l’occurrence, est sous-utilisé et fréquemment compris comme arôme ajouté ou même synthétique (comme dans « chewing-gum arôme banane »).
De plus, dans certaines circonstances, le terme arôme serait particulièrement étonnant (on dit « ce vin a un goût de bouchon » plutôt que « ce vin a un arôme de bouchon », tandis que, sensoriellement parlant, cette dernière formulation serait la bonne.
On pourra parler d’un « vin bouchonné » pour résoudre le dilemme).
Le sens du mot goût fluctue par conséquent selon son contexte. Le goût est particulièrement culturel, il est particulièrement dépendant des habitudes alimentaires : un enfant, par exemple, qui a été habitué à manger sucré, ainsi qu’à grignoter dès son plus jeune âge, aura énormément de mal à changer d’habitudes : tout ce qui est légèrement amer par exemple fera l’objet d’un rejet.
D’autant que tout ceci débute dès la gestation : le fœtus/enfant est habitué à recevoir des molécules liées aux aliments consommés par sa mère.
La transmission du message nerveux Influx nerveux
Le temps est de 150 millisecondes pour que les premières informations de la simulation gustative arrive au cortex cérébral. Un nerf est en réalité un regroupement d’axones, également appelées fibres nerveuses. Ces axones sont un prolongement neuronal particulier. Il existe en effet deux types de prolongement des neurones: les axones et les dendrites.
En effet les dendrites s’affinent et se divisent, ce qui leurs donnent un aspect arborescent. Les neurones sont reliés entre eux à des endroits que que l’on appelle les synapses. C’ est au niveau de ces zones dites synaptiques que les neurones communiquent entre eux.L’axone est riche en mitochondries et en vésicule synaptique contenant les neurones transmetteurs. Les neurones transmetteurs sont des messagers chimiques qui vont permettre l’envoi du message d’une cellule à une autre au niveau des synapses. Le goût du pétillement active active donc les neurones dopaminergiques du mescenphales (région du tronc cérébral relié au cerveau).
Les neurones vont par le biais de plusieurs nerfs coopérer les uns avec les autres. On va donc ressentir le goût, ici le pétillant du bonbon, instantanément après qu’il y ait eut contact avec la langue. C’est grâce à la rapidité avec laquelle les messages du bonbon vont être transmis que cela est possible; donc grâce aux neurones. En effet la structure des neurones permet de se déplacer à grande vitesse : une fois que les messages chimiques sont transformés en messages nerveux, ces derniers vont parcourir le neurone d’un bout à l’autre. Les dendrites et l’axone (prolongement du neurone) sont recouverts de gaines de myélines (ce sont des cellules qui entourent le neurones et les messages savent ces gaines une à une ce qui explique la rapidité du message. Les messages atteignent très vite la cible et le ressenti est quasi-instantané.
Le deuxième message se dirige lui vers l’hypothalamus, la zone cérébrale du plaisir inconscient où il est donc associé à une valeur émotionnelle. Il passe ensuite dans l’hippocampe, zone d’archivage du goût et du plaisir, où l’information est mémorisée et comparée au souvenirs. Une fois cette mémorisation effectuée, le message dans son intégralité part pour les lobes frontaux) où il retrouve le premier message. Cette réunion des deux messages gustatifs dans l’air corticale primaire permet donc à notre organisme de reconnaître l’aliment grâce aux différentes informations reçues. Cette reconnaissance entraîne le plaisir d’y goûter ou au contraire son rejet.
Le premier message part en direction du thalamus noyau volumineux de la base du cerveau,qui sert de relais entre les voies sensitives et le cortex du cerveau. Ici, le message gustatif est mélangé aux informations provenant de l’olfaction (odorat) et du toucher, permettant déjà au mangeur de s’en faire une image approximative. Celle-ci se dirige ensuite vers les lobes frontaux où elle est complétée par chacun des autres sens. Nous avons donc une image multi-sensorielle de l’aliment.
Les nerfs crâniens conduisent l’information émise par les capteurs jusqu’au cerveau, mais le message se sépare pour rejoindre deux zones:
Le thalamus, situé à la base du cerveau, ou les nerfs convergent, c’est l’endroit où la nature du message est donné ainsi que son intensité, c’est le centre conscient de l’analyse des sensations. Les neurones, grâce à des liaisons synaptiques, vont aussi relayer l’information jusqu’à l’aire corticale du goût. C’est ici que l’on a la sensation du goût. Le système limbique, qui se trouve sous le cortex près du thalamus, va aussi être par les nerfs mais le message va, cette fois, être pris comme une émotion. Il va passer dans l’hypothalamus, qui est la zone de plaisir inconscient.
Puis dans l’hippocampe, zone de la mémoire. C’est grâce à cette partie du cerveau qu’on peut ressentir de la joie, de la colère, du dégoût, etc. On peut donc associer un goût à un moment que l’on a vécu, donc a une émotion. Au niveau du tronc cérébral, le message gustatif se dédouble en deux messages nerveux qui empruntent deux chemins différents.
Origine des informations de Pierre Marchesseau 1. (fr) Neil Campbell, Jane Reece, Biologie, 7e édition, 2007, (ISBN 978-2-7440-7223-9) , Neil Campbell, Jane Reece, Biologie, 7e édition, 2007, (ISBN 978-2-7440-7223-9) , p. 1147-1149. 2. en) Leffingwell JC. (Updated April 19, 2007) Cool without Menthol & Cooler than Menthol and Cooling Compounds as Insect Repellents www. leffingwell. com 3. ↑ R Ancellin, «Glucides et santé : Etat des lieux, évaluation et recommandations» surhttp ://www. afssa. fr, 2004, Afssa, p. 1-167. Consulté le 07/10/2008. [pdf] • Site pour les enseignants au primaire (école élémentaire) sur le goût et l’odorat • [pdf] Les papilles Gustatives sous le microscope • (en) Taste recognition chemistry par Robert S. Shallenberger
Calories : 160 Kcal 22g de protéines 0,3g de glucides 8g de lipides
Combien de calories dans l’Anchois ?
L’anchois est un petit poisson de mer qui mesure entre 12 et 14 cm. De manière générale, on le trouve très rarement sur les étals des poissonniers. Le plus souvent, une fois péché, l’anchois est transformé pour être vendu sous forme de conserves, salés ou marinés. L’anchois est un poisson gras essentiellement composé d’acides gras mono et polyinsaturés. Il s’agit de bonnes graisses, dites bénéfiques pour la santé car elles réduiraient les risques cardio-vasculaires. L’anchois apporte également des protéines complètes. Il faut compter 160 kcal pour 100 grammes d’anchois.
L’anchois, un poisson menacé
La surpêche, provoquée par la modernisation de la flotte, est à l’origine du déclin des anchois. Ainsi, en Méditerranée, l’anchois a pratiquement disparu. Dans le golfe de Gascogne, face à une présence de plus en plus réduite de l’anchois, la pêche a été interdite pendant 5 ans. Ceci afin de permettre à l’espèce de se reproduire et de revenir coloniser les côtes. Dernièrement, il semble que les mesures prises, entre quotas et interdiction de pêche, aient porté leurs fruits. Néanmoins, la population d’anchois reste encore fragile face à la consommation mondiale. Rien qu’en Europe, entre les Espagnols, Italiens et Français, on estime à 23 000 tonnes les besoins en anchois. La plus grande prudence est donc de mise pour préserver cette espèce de poissons.
Comment choisir et préparer l’anchois ?
Pour bien choisir votre anchois frais, vous devez vous fier à sa couleur. De couleur d’origine vert foncé tirant vers le noir, un anchois le plus foncé possible, sur l’étal du poissonnier, vous assurera le maximum de fraîcheur. Si l’anchois est d’une couleur claire, passez votre chemin. Il faut également qu’il ait le corps ferme et l’œil brillant. La quantité estimée d’anchois par personne est de 10. Ensuite, il vous reste à les vider et à les nettoyer. Côté cuisine, vous pouvez les faire frire à la poêle, les cuire au four et même au barbecue.
L’anchois, bon pour le régime ?
L’anchois apporte une quantité moyenne de calories, qu’il faut donc prendre en compte dans un régime. Cependant, c’est un aliment très intéressant en raison des bons lipides qu’il apporte ainsi que des vitamines et minéraux qu’il confère à l’organisme. Sa consommation, contrairement à d’autres poissons, n’est pas problématique car l’anchois reste une espèce très peu polluée. La présence de substances toxiques, comme le mercure, est moindre que chez d’autres espèces. Malgré tout, en raison de sa possible disparition, mieux vaut éviter d’en manger trop souvent.
Chocolat est le cuisinier qui créa cette en 1965 cette recette à Esnandes en Charente-Maritime.
Conseils de notre chef pour votre mouclade du cuisinier Chocolat
Ce plat se déguste avec du bon pain chaud, vous pourrez alors saucer à votre convenance et si d’aucun vous dit que ça ne se fait pas répondez lui qu’il aille voir ailleurs car saucer ce plat c’est une des plus grandes merveilles gustatives du monde.
Conseils de notre sommelier Paulo pour votre mouclade du cuisinier Chocolat
Je serai simple, sur ce plat et le velouté de la sauce, je prendrai un vin fruité comme le Gewustraminer, mais il existe en Charente, des vins Charentais qui seront parfaits. Mais, pour le fin du fin, avec le safran, il n’y a rien de mieux qu’un verre bien frais de Pineau blanc des Charentes. Mais ce mariage-là Madame et Monsieur, c’est le panache des vrais connaisseurs. Bon appétit.
On ne cuit pas une viande pour la faire dorer, mais on la dore en la cuisinant.
Il y a dans la viande rouge du collagène qui agit de la même façon que les omégas, mais ne possèdent pas les mêmes propriétés. Le collagène comme les omégas ne supportent pas les températures élevées et se désagrègent rapidement. Il fuit donc les sources de chaleur importante.
Pourquoi dorer une viande rouge?
Lorsqu’un morceau de viande doit être grillé ou poêlé nous avons vu comment il faut faire. Lorsque la viande est découpée le couteau tranche les chairs mais aussi les veinules où circule le sang encore suspension. Hors, le sang fuit les sources de chaleur et à la moindre élévation de la température il va chercher tous les espaces échappatoires de la matière ou il se trouve. Si la veinule n’est pas cautérisée, il va s’échapper par l’orifice laissé ouvert et se retrouver au fond de la poêle. Vous aurez un peu de sang caillé à côté de votre pièce de viande. On rencontre souvent ce phénomène quand on met la viande dans une poêle pas assez chaude. Au contraire si la poêle est très chaude les chairs vont être saisies et cautérisées par la chaleur. Les veinules vont se souder et le sang restera prisonnier à l’intérieur du morceau de viande. Il va chercher une autre issue tout en continuant d’irriguer la pièce de viande. Hors c’est lui qui transporte les goûts, les saveurs, le gras et fixe les goûts jusqu’à ce que la chaleur le liquéfie. La pièce de viande pourra alors être cuite selon le souhait du cuisinier. La chaleur va réchauffer le collagène. ce dernier qui n’aime pas va chaleur va lui aussi essayer de s’éloigner de cette chaleur. Il va s’élever entre les chairs de la pièce de viande jusqu’à la surface. En élevant sa température, il devient gras et brillant et c’est lui qui va donner la couleur dorée à la viande et sa brillance. On ne dore pas une viande pour son aspect, mais sa couleur dorée n’est que la conséquence de la cuisson. Ce phénomène a été expliqué par un chimiste Monsieur Maillard et cette loi s’appelle le phénomène de Maillard.
Une bonne cuisson est donc réalisée si on respecte la manière de la cuire. le respect des lois de cette transformation vont permettre aux saveurs, au sang, aux vitamines, de circuler à l’intérieur des matières en permettant un partage et un mélange de ses différentes composantes. Si par une agression, nous empêchons cette translation, les partages ne se feront pas et les saveurs ne créeront pas l’osmose dont a besoin chaque transformation organoleptique.
Les cuissons douces sont donc importantes :
La qualité des cuissons que nous recherchons au niveau des saveurs, mais aussi dans le respect des conservations, des vertus nutritives pour que le corps et ses moteurs puissent les utiliser pour mieux fonctionner. Tous les éléments qui viendront de la nourriture absorbée Le corps n’aura pas à les fabriquer et les organes fonctionneront plus facilement sans avoir à se fatiguer constamment.
Maintenant cuisons des légumes dans une casserole dans de l’eau.
Très vite elle va s’évaporer de la casserole volatilisée par la chaleur, prouvant ainsi que même à 90°C la puissance calorifique de la chaleur et très importante et peut cuire n’importe qu’elle aliment rapidement. On verra par ailleurs ce phénomène avec la cuisson à la vapeur. Nous restons donc avec 90° la température maximale de cuisson autorisée par la nature.
Il est interdit de dépasser en cuisson cette température sans que vous détruisiez les éléments importants comme les vitamines qui composent une partie des aliments.
Mais me direz vous pourquoi les fours électriques, à gaz vont au-delà.
C’est simple à comprendre ,les fours et tous les appareils de cuisson sont faits par des hommes, des techniciens qui n’ont pas les mêmes objectifs et les mêmes connaissances que nous les cuisiniers qui savons ce que la nature nous permet. On leur a appris et demandés de faire des appareils pour gagner du temps à la cuisson. Ils ne connaissent pas par contre la nutrition donc ils en ont négligé les méfaits. C’est simple comme bonjour.
Principe du phénomène de cuisson d’un produit animal ou végétal…
Prenons un exemple simple. Dans notre vie nous nous sommes au moins tous chacun brûlé un peu au moins plusieurs fois. Au moment de la brûlure nous ressentons une vive douleur qui souvent nous fait crier en français Aïe ! On observe à ce moment une agression violente qui provoque une forte contraction et une forte poussée d’adrénaline. Cette contraction permet d’avoir l’impression que la douleur est immobilisée au centre de l’agression calorifique de cette contraction. Elle provoque un effet de blocage instantané de toute circulation sensorielle.
Prenons maintenant un steak, un filet de poisson ou un légume. Mettons une poêle à chauffer à fond quelques minutes.
Pendant cet intermède, réfléchissons… Le morceau de viande vient d’une bête qui est passée par l’abattoir et a été abattu selon les normes en vigueur. Puis, elle a été désossée et découpée en différents morceaux.
La viande rouge est classée en différentes catégories. 1 – La viande à griller 2 – Les morceaux à braiser 3 – La viande à bouillir 4 – Les Abats…
Le steak est donc classé viande à griller, catégorie de viande N° 1. Le steak est posé sur le fond de la poêle très chaud et va se trouvé saisi par la chaleur et va accrocher le fond de la poêle en y déposant des sucs. La bête est morte et pourtant, le morceau de viande va avoir une réaction et il va se tordre sous l’effet de la chaleur qui vient l’agresser. Résultat énorme contraction qui se voit à l’oeil nu et chacun peut en faire l’expérience chez lui.
Pourquoi ce phénomène ? La bête est morte depuis plusieurs jours car elle mûrit souvent pendant 15 jours dans une chambre froide ventilée avant de les vendre. Pourtant, si il y a réaction, c’est que la matière est toujours vivante et possède des cellules qui réagissent à l’agression et elles le montrent par une réaction de convulsion. Si vous la retournez il se passera la même chose de l’autre côté et ce phénomène existera avec un filet de poisson ou un légume, une saucisse, une escalope, un poireau ou une cuisse de poulet. On sait que la matière se purifie rapidement si elle n’est pas conservée selon des règles d’hygiène précise de conservation. Donc cette matière vie certes à l’état végétatif, mais elle vit et réagit. Mais si il y a contraction des chairs, c’est qu’il y a des contractions nerveuses qui entraînent une contraction généralisée. Résultat cette contraction puissante va empêcher toute circulation du sang donc des graisses qui transportent le goût et les saveurs, mais aussi toutes les circulations internes qui établissent et permettent une unification des goûts et des saveurs nouvelles dues à ce mélange à l’intérieur des chairs. Il va donc vite arrêter ce carnage gustatif, retirer les morceaux à cuire de la poêle, les déposer dans une assiette froide pour que la chaleur se diffuse à l’intérieur de la matière et se repose, se refroidisse extérieurement. Elle va alors se détendre pendant une quinzaine de minutes. Saisie mais détendue, on pourra alors la reprendre en cuisson pour la terminer. On utilisera la même poêle et on laissera la pièce de viande remonter en température pour finir de cuire. On la terminera au four ou au sautoir ou à la poêle à une température maximum 90°C pendant le temps qu’elle atteigne à cœur 45°C pour l’avoir bleue à cœur, 52/53°C pour l’avoir saignante à cœur, 57/60°C pour l’avoir à point à cœur et 60/70°C à cœur pour l’avoir bien cuite. C’est donc uniquement le temps de cuisson qui fera la différence.
Prenons l’exemple du Rosbeef
D’abord on choisira un bon boucher et une viande de qualité. Le filet même si il est très tendre n’est pas le meilleur choix pour le goût. Le filet est une viande maigre et il aura moins de goût que certains morceaux plus persillé. Puis on demandera à son boucher de ne pas le barder, à moins que vous trouviez normal de payer la barde au prix du boeuf. Sachez aussi que la barde est très lourde. On ne le salera pas avant de le faire revenir sur toutes ses faces. Le sel c’est du sodium qui va effrayer le sang. Les veinules n’étant pas encore cautérisées, tout le sang va s’écouler rapidement au fond du sautoir ou de la cocotte. Donc à cru on va le déposer dans un récipient au fond très chaud. On va saisir toutes les faces pendant quelques minutes. Selon son goût, on peut ou ne pas mettre de corps gras. Une fois bien saisi, le rosbeef aura ses veinules bien cautériser et le sang restera prisonnier à l’intérieur des chaires. Puis, il sera retiré de la cocotte et sera laissé au repos pendant 15 minutes par livre. (Une livre est égale à 500 grammes). Une fois refroidi extérieurement, il va falloir le reprendre pour finir la cuisson et en fonction du choix de chacun pour la température à cœur. On a vu plus avant quelles sont ces températures, ce sont donc les mêmes. Le rosbeef sera ensuite repris dans la cocotte et sera passé à four chaud pendant 20 minutes par livre. Certes on doit convenir que mes types de cuissons sont plus longs mais le goût n’aura plus rien à voir avec ce que vous connaissez et la texture des produits non plus.
Si vous le cuisez au four traditionnel la technique sera la même. Il faudra partir d’un four froid après qu’il est été passé à la poêle pour respecter le phénomène de maillard. Cuisson maximum 90/100°C ou th 3. Le laisser une trentaine de minutes pour que la température monte à l’intérieur de la pièce à cuire selon la cuisson désiré. Bleu, saignante, à point et bien cuite. Quand à l’accompagnement et au jus de cuissons ne rien changer à vos habitudes, mais respectez les températures conseillés par la nature.
Enregistrement du magazine cuisine et recettes janvier 2019 de radio zechef, la radio du goût – Produits de saison – Recettes : lentilles à la libanaise, vinaigrettes, encornets à la sauce américaine, sauce chimi churri Présenté par Pierre Marchesseau
Acceptez nos cookies, ils ne sont pas gourmands et nous permettent de continuer à mieux vous servir gratuitement.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web à des fins de marketing similaires.