Sel de cuisine

Sel de cuisine

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Ce produit est si familier qu’il en apparaît banal et sans aucun mystère. Et pourtant les multiples usages du sel mettent en oeuvre des principes scientifiques fondamentaux.

Pourquoi le sel est-il blanc ?

En réalité, lorsque le sel est à la fois très pur et parfaitement cristallisé, il est totalement incolore! Un monocristal de sel est transparent: on l’obtient par lente cristallisation contrôlée. Les impuretés emprisonnées dans les cristaux de sel, à commencer par l’humidité, sont responsables de sa coloration blanche, par diffusion, réfraction et réflexions multiples de la lumière à l’intérieur des cristaux. Certaines formes de sel ont d’autres couleurs, provenant d’autres impuretés que l’eau. Par exemple, le sel gris de Guérande, qu’affectionnent les gourmets, est de teinte grisâtre, car il a cristallisé en colonnes verticales à partir du fond du marais salant, et il s’est donc contaminé de particules de divers minéraux.

Comment les mines de sel se sont-elles formées?

Le sel peut s’obtenir par évaporation à l’air libre de l’eau de mer dans des marais salants, lorsque le climat le permet, c’est-à-dire lorsque la belle saison ensoleillée n’est pas entrecoupée de pluies qui viendraient détruire la récolte. C’est l’une des plus belles utilisations de l’énergie solaire. Certaines mers (Caspienne, Mer Morte, Grand Lac Salé) ont de fortes salinités, car l’évaporation l’emporte sur l’apport par les rivières et fleuves des sels minéraux lessivés des sols par les pluies. À l’extrême, lorsqu’une mer a ainsi disparu, il ne reste plus à sa place qu’une évaporite de sel. Lors des temps géologiques, petit à petit, les couches de sel d’évaporites marines (premier stade) furent écrasées par des sédiments plus denses (second stade). Aussi, on assiste ensuite au cours des temps géologiques à une remontée du sel par les fissures de l’écorce terrestre, un peu comme de la crème venant surnager sur du lait. Ce mouvement d’un minéral, un solide dur et rigide pourtant, est un écoulement lent du sel. Il s’effectue, à l’échelle microscopique, par glissement des plans contenant les atomes, le long des lignes de dislocation du cristal. Se forment ainsi des colonnes de sel remontant des basses couches de l’écorce terrestre. Ces colonnes de sel (ou diapirs) se coiffent, près de la surface, de chapiteaux en forme de dômes. Ce sont ces “chapeaux de champignons” de sel qu’on exploite pour ce minerai dans les mines de sel. Par exemple, on trouve de tels gisements en Lorraine, en Pologne et au Texas. On les exploite par des forages, suivis de l’injection d’eau bouillante et du pompage de la saumure ainsi produite.

Pourquoi la glace des poles est-elle de l’eau douce?
L’eau de mer est une solution saline. En moyenne, sa salinité est de 35 g par litre.Lorsqu’on fait s’évaporer un tel liquide, qui est un mélange, on assiste d’abord au départ de la composante la plus volatile. En l’occurrence, c’est l’eau. Vous pouvez vous en convaincre facilement, par l’expérience suivante: goûtez un peu du givre formé sur les parois internes à votre réfrigérateur. Il n’a aucun goût salé, il est fait d’une eau en fait très pure, bien qu’il provienne des fruits, légumes et autres denrées contenues dans l’armoire frigorifique, toutes constituées de mélanges aqueux. L’évaporation a fourni un liquide pur, que le froid a condensé en cristaux sur les parois. En cas de besoin, on peut faire fondre ce givre et obtenir une eau distillée et déminéralisée, par exemple pour en alimenter la solution acide de l’accumulateur d’une voiture.De même, en montagne, la neige et la glace sont aussi de l’eau pure, une eau distillée trop pauvre en sels pour être potable telle quelle. Or les précipitations atmosphériques sur les sommets, qui les garnissent de névés, glaciers et autres neiges éternelles, viennent des nuages, c’est-à-dire de vapeur d’eau pompée par la chaleur du soleil, aux océans en majeure partie.Plus généralement, lorsqu’un mélange tel que l’eau salée s’évapore, ou cristallise, il fournit un corps pur. C’est une méthode de purification très efficace qu’on nomme, suivant le cas, distillation ou cristallisation. Ainsi, la glace de la banquise est-elle une eau très pure: elle résulte, elle, d’une cristallisation. On a d’ailleurs proposé de remorquer des icebergs, c’est-à-dire des excroissances de glaciers, pour fournir en eau potable des régions désertiques telles que le Golfe Persique; mais de tels projets restent du domaine de l’utopie.

Comment dessale-t-on l’eau de mer?
Puisque remorquer des icebergs n’est guère envisageable, pour son coût, comme pour la sécurité de la navigation, dessaler l’eau de mer est indispensable pour fournir en eau de boisson une population, confinée dans un lieu clos comme un sous-marin nucléaire, ou vivant dans une région aride, comme l’Arabie Saoudite ou la Sud Californie. L’un des procédés de dessalement les plus utilisés à présent consiste donc à chauffer l’eau de mer dans une chaudière et à la distiller. Lorsque la vapeur a été condensée, on peut recueillir une eau très pure. Pour fixer les idées, au départ d’eau de mer dont la salinité, mesurée en ppm (parties par million) est 35 000, l’eau douce de distillation ne contient plus qu’une quantité infime, entre 1 et 50 ppm seulement de sel.Une variante est le procédé de distillation à effet multiple: il tire parti de ce que la vaporisation de l’eau se fait à des températures largement inférieures à 100oC sous un vide partiel. Un autre procédé thermique de dessalement lui aussi, est la distillation éclair. Si on chauffe de l’eau à 100oC, et si on la maintient sous pression, avant de l’introduire dans une enceinte où on a fait le vide, on assiste à une transition très rapide, le liquide se transforme en un éclair en vapeur. Ces deux autres procédés thermiques, distillation à effet multiple, et distillation éclair, fournissent aussi une eau très pure (1-50 ppm de sels). Il existe d’autres procédés de dessalement.

Pourquoi le sel tue les limaces ?
Saupoudrez du gros sel sur une limace: vous la retrouvez morte, dans une petite flaque d’eau salée. Cet animal est fait de cellules, dont chacune est un sac microscopique, avec une solution aqueuse à l’intérieur. Or, les parois de ces cellules, ou membranes, sont perméables. Elles laissent passer l’eau. Lorsque une membrane cellulaire sépare deux compartiments aux teneurs en sel différentes, sa perméabilité les fait communiquer: de l’eau migre de la solution la moins salée vers la solution la plus salée. Ainsi, la limace perd tant d’eau, lorsque ses cellules l’expulsent pour s’efforcer de diluer le sel environnant, qu’elle en meurt. C’est ce qui rend l’eau de mer modérément toxique à la boisson: elle cause, paradoxalement, une plus grande déshydratation encore. C’est l’un des dangers pour les rescapés d’un naufrage ; le Dr. Alain Bombard, “naufragé volontaire” prouva néanmoins la possibilité de survivre, en ne buvant que de menues quantités d’eau de mer.

Pourquoi le sel fait-il dégorger les concombres ?
Pour la même raison qu’il extrait l’eau des limaces: le concombre épluché et découpé en rondelles, lorsqu’on les met au contact de sel, l’avidité de celui-ci pour l’eau (imputable à celle des cations sodium Na+ et anions chlorure Cl- qui le composent) fait se dissoudre les cristaux de sel dans l’eau issue des cellules du concombre. Le processus de dégorgement (une déshydratation donc) est accéléré au soleil et à la chaleur.Plus généralement, saler une denrée alimentaire permet d’en oter une part de l’eau qu’elle contient. Le sel a de plus un rôle désinfectant: il ne tue pas que les limaces!

Quel est le rôle du sel dans les salaisons ?
La toxicité du sel n’est pas restreinte aux organismes pluricellulaires. Le sel, s’il est prodigué en abondance, tue aussi la plupart des bactéries. L’humanité en a tiré parti, depuis les temps préhistoriques, pour protéger ainsi de la corruption la viande excédentaire, qu’elle veut conserver. Le sel permet ainsi, en complément à ou à la place de la réfrigération (elle aussi très ancienne), la conservation de nombreux aliments. Encore de nos jours, on consomme couramment de telles protéines animales ainsi protégées à l’égard de la prolifération de micro-organismes toxiques: citons, entre autres, le jambon de montagne ou de Bayonne, le saucisson (l’étymologie du mot reflète d’ailleurs sa préparation), la morue salée … Le caquage, c’est-à-dire la salaison du hareng, découvert aux Pays-Bas au XIVe ou au XVe siècle, aida l’expansion du commerce maritime néerlandais; et permit les grands voyages de découverte des XVIe-XIXe siècles. De même, la salaison du poisson péché permit les pèches au long-cours des pécheurs européens, malouins entre autres, au large de Terre-Neuve, à partir du XVIIe siècle.

Pourquoi saler l’eau de cuisson des aliments?
À l’inverse du dégorgement par le sel de la limace ou du concombre, on veut éviter d’assister à un engorgement des cellules de l’aliment, animal ou végétal, placé par omission dans une eau de cuisson non salée, par l’eau faisant irruption à l’intérieur de ces cellules. Faites cuire un oeuf dur dans de l’eau douce, sa coquille éclatera, c’est probable.D’autre part, l’eau salée bout à température plus élevée que l’eau pure; le temps de cuisson est donc diminué.

Pourquoi sale-t’on une route enneigée?
L’eau salée a non seulement une température d’ébullition plus élevée, mais une température de fusion du solide (glace) plus basse. Cela vient de ce ce que, si glace et vapeur d’eau sont des corps purs, l’eau salée est un mélange, donc désordonné et ce, d’autant plus qu’on a mis davantage de sel.Ainsi, certains mélanges réfrigérants (eau + sel + glace) ont-ils des températures de fusion comprises entre – 15 et -20oC. Si vous souhaitez rafraîchir plus rapidement votre champagne, salez le contenu de votre seau à glace.C’est la même raison qui fait épandre du sel sur les routes enneigées: l’eau demeure liquide à température plus basse, et la route reste donc exempte de verglas.

Pourquoi une carence en sel donne-t’elle des crampes musculaires’
Revenons à la migration d’eau au travers des membranes des cellules, d’une solution diluée vers une solution concentrée. Elle se poursuit jusqu’à l’équilibre, lorsque les concentrations ont pu s’égaliser de part et d’autre de la membrane. La concentration est la quantité de matière (ici la quantité de sel dissous) par unité de volume.

Ainsi, les cellules des organismes éjectent le sodium Na+ et font entrer le potassium K+. De ce fait, d’importantes différences de concentration existent entre l’intérieur et l’extérieur d’une cellule, d’un facteur 10 pour chacun de ces ions, comme on le voit. Outre ces différentiels de concentration, les cellules utilisent un moteur mu par l’énergie, leur venant de l’hydrolyse de l’adénosine triphosphate (ATP), pour pomper ces ions potassium et sodium, dans un rapport de trois sodium pour deux potassium. La conséquence est de doter la cellule de charges électriques négatives sur son pourtour, à l’intérieur de la membrane, et positives à l’extérieur.C’est le cas des cellules nerveuses, ou neurones: au repos, elles montrent un potentiel électrique au niveau de l’axone le tube reliant les deux extrémités d’un neurone, avec les dendrites d’un côté et les synapses de l’autre d’environ – 50 mV. Lorsque le neurone est excité, le potentiel électrique augmente très rapidement, passe par la valeur zéro, grimpe jusqu’à + 50 mV environ, puis revient à sa valeur de repos en fait, en passant par un minimum plus bas encore, d’environ – 60 mV. La montée vers le maximum, ou potentiel d’action, provient de l’irruption d’ions sodium dans l’axone; les concentrations initiales dans un rapport 10 justifient une variation de + 58 mV. Elle s’accompagne de l’expulsion d’ions potassium, ce qui explique la redescente vers un minimum, avant le retour à la position de repos. Ces entrées et sorties d’ions sont schématisées dans la Figure 2:

Le fonctionnement de notre système nerveux, représentatif en cela de toutes les autres cellules du corps, exige donc le maintien d’une quantité suffisante de sel. C’est la raison pour laquelle nous ingérons un à deux grammes de sel par jour. Une déficience en sel, provenant en général d’une trop grande excrétion (nous excrétons 90-95% du sel ingéré, sous forme d’urine et de sueur), se fait immédiatement sentir: en particulier par des crampes musculaires nocturnes, des mollets entre autres. C’est un signal d’alarme. Il nous rappelle que le sel est indispensable à la vie.

D’où vient le goût salé?
Chimiquement parlant, le sel est un composé; c’est du chlorure de sodium. La saveur détectée par les récepteurs du goût, sur la langue, est celle des cations sodium Na+. Le bicarbonate de sodium (ou, comme préfèrent dire les chimistes, le carbonate acide de sodium), et d’autres sels sodiques ont aussi une saveur salée.

Pourquoi l’industrie chimique a-t-elle besoin de sel’
Le sel est une importante matière première pour l’industrie chimique. Elle en tire à la fois le chlore et la soude: l’électrolyse d’une saumure, c’est-à-dire d’une solution aqueuse de sel, fournit la soude NaOH à l’une des électrodes baignant dans la solution, et le chlore Cl2 à l’autre électrode. C’est l’une des rares coproductions de la chimie lourde: en effet, il est rare que les périodes de forte demande économique en chlore et en soude coïncident. Le chlore sert, entre autres, à transformer l’éthylène en chlorure de vinyle, qui est à son tour polymérisé en polychlorure de vinyle ou PVC, qui est l’une des matières plastiques les plus utilisées, dans la construction en particulier.La soude a elle aussi de nombreuses utilisations: par exemple, elle sert à hydrolyser, c’est-à-dire à couper en fragments plus petits, les polymères naturels que sont la cellulose et la lignine des arbres pour en faire de la pâte à papier.

SEL DE CUISINE – HISTOIRE

Si le sel est connu comme un produit permettant d’améliorer le goût des aliments, il a également beaucoup d’autres usages. Il est vital pour l’Homme chez qui des carences en sel peuvent occasionner des troubles physiologiques graves. Il a longtemps été utilisé comme agent de conservation jusqu’à l’invention du réfrigérateur. Il est une matière première pour l’industrie chimique. On l’utilise aussi pour dégeler les routes.

C’est pour toutes ces raisons que le chlorure de sodium a pris une place importante dans l’histoire de l’humanité. Le sel se trouve à l’origine dans la mer. Pourquoi ne le voit-on se déposer qu’en des lieux privilégiés comme GUÉRANDE ou NOIRMOUTIER ? Il semble que ceci soit dû à : DES CONDITIONS GÉOLOGIQUES PARTICULIERES
Comment l’homme a-t-il fait pour maîtriser ce phénomène naturel ?

Nous avons, pour cela, essayé de comprendre :
COMMENT FONCTIONNE UN MARAIS SALANT ?
La richesse des couleurs observées dans les différents bassins est due à des être vivants. On s’est demandé comment la vie peut se développer dans un milieu aussi inhospitalier.

LA VIE DANS UN MILIEU EXTREME
Des conditions géologiques particulières
L’histoire ancienne de la région de Guérande s’explique par une série d’événements qui ont façonné son relief.
On peut distinguer quatre épisodes successifs :
– Au cours du Précambrien, avant -600 millions d’années, la mer recouvrait cette région et des sédiments s’y déposaient.
– Il y a environ 600 millions d’années, de profonds bouleversements ont plissé et métamorphisé ces sédiments créant à cet endroit des reliefs montagneux. Des massifs de granite se sont mis en place au sein de ces sédiments transformés.
– Entre -600 et -300 millions d’années l’érosion a raboté la chaîne de montagnes qui s’était formée et dégagé les affleurements de granite qu’on voit aujourd’hui.
– Vers -300 millions d’années des phénomènes plus tardifs de tectonique cisaillante ont cassé ces massifs en créant des failles de direction Nord-Ouest / Sud-Est.
Ces failles, qui ont rejoué au Tertiaire il y a environ 60 millions d’années, sont responsables du relief en “marches d’escalier” que l’on voit aujourd’hui et à qui on doit la formation des marais de Guérande.

Cette reconstitution de l’histoire ancienne de cette région permet de mieux comprendre
l’histoire récente du bassin de Guérande qui a conduit à la formation des marais salants.

La circulation de l’eau dans le marais
L’eau de mer entre dans la vasière à marée haute puis circule dans les autres bassins (comme le cobier ou les fares) grâce à la simple force gravitationnelle, en effet les bassins sont placés de plus en plus bas sans jamais descendre en dessous du niveau des plus basses eaux ; ce qui permet de vider partiellement ou complètement l’oeillet (à marée basse) lorsqu’il est rempli d’eau douce ou en fin de saison.

La précipitation du sel
Le paludier nous a dit que le sel précipite dans les oeillets lorsque la concentration atteint 280 grammes par litre. Or théoriquement, d’après les données physiques et chimiques, on sait que le taux de saturation de l’eau en chlorure de sodium est de 367 g / l à 30°C (température moyenne dans les oeillets). Cela pose donc un problème : pourquoi dans les marais, le sel cristallise-t-il avant son taux de saturation normal ?

On a remarqué que l’eau des oeillets où le sel précipite n’est pas un milieu chimiquement pur. On peut se demander si cette anomalie de précipitation n’est pas due à la présence des micro-organismes qui vivent dans les marais salants. Pour tenter de l’expliquer, nous avons d’abord fait une série de mesures de salinité dans les différents bassins.

L’eau, en circulant dans le marais, a une concentration en sel qui augmente grâce à l’évaporation. Or, on nous a dit, lors de la visite, que la récolte du sel était plus ou moins importante suivant que les vents venaient de l’est ou de l’ouest. Nous avons voulu savoir quelle était l’influence du vent sur la précipitation su sel.

SEL DE CUISINE – CUISINE TRADITIONNELLE

Il n’est guère possible de cuisiner sans sel.

Ou succédané de sel. Le sel est un produit minéral plutôt qu’une épice, mais sa saveur est l’une des plus importante en cuisine. Mélangé à des herbes et des épices, c’est un élément précieux à avoir en réserve.

Il existe différentes sortes de sels:
Le sel marin a la saveur la plus fine: le pur sel de gemme, vendu en bloc et le sel de table qui s’écoule facilement parce que qu’on lui ajoute du carbonate de magnésium, mais qui, trop raffiné, manque de saveur. Le sel gris est un sel grossier et impur, obtenu par évaporation de l’eau de mer au soleil, et sert pour les salaison et comme composant de pot-pourri humide et de certain médicament à base d’herbes.
Servez des sels aromatisés pour en frotter viande ou poisson avant de les rôtir ou de les griller, ou pour assaisonner légumes et sauces. Pilez du sel marin dans un mortier avec des graines aromatiques comme le céleri, le fenouil, le cumin, ou mélangez le sel avec des gousses d’ail séchées et moulues. Jugez ensuite de la différence?
Sel épicé: Mélangez 500 g de sel marin ou de sel de gemme avec 30 g de grains de poivres noirs moulu, 30 g de graines de coriandre moulues, 3 feuilles de laurier moulues, 5 clous de girofles moulues et 2 cuillères à soupe de basilic séchés’ Essayez, vous en mettrez partout?

SEL DE CUISINE – Epice ou aromate ?

Le sel n’est rien de tout cela.
Fruit de la mer et des profondeurs de la terre, le sel est définitivement inclassable. Essentiel à l’organisme, le sel est un élément mythique pour bien des civilisations. La Bible lui accorde une grande place, compagnon d’errance de Jésus et de Jean-Baptiste dans le désert. Les Germains et les Saxons en font même la divinité-mère de l’aïeul de Bure, le roi des dieux.

Depuis la nuit des temps, son caractère essentiel au développement du corps humain fait du sel une richesse convoitée.
Au Maghreb, il est monnaie d’échange, en Pologne, la possession de mines de sel provoque des conflits régionaux. Aujourd’hui encore, c’est un trésor convoité. Sa quasi disparition des étalages cubains a provoqué ces dernières années de nombreuses malformations infantiles et de graves séquelles cérébrales chez les adultes.

Sauge

Sauge

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SAUGE – Découverte

La sauge c’est plus de 20 plantes à la fois pour ses vertus. Les grecs, les romains et les arabes s’en servaient comme tonique et comme remède contre les morsures de serpent. Au Moyen-Age elle soignait tous les maux. Son nom vient du latin “salvus” qui signifie “sauvé”.
Elle reste l’une des plantes médicinales les plus renommées.

La sauge sclarée dont la saveur est particulièrement forte était utilisée autrefois par certains marchands de vin allemands pour donner à leur vin une agréable odeur de muscat.
Ses propriétés médicinales
La sauge est tonique, antispasmodique, antiseptique, diurétique et antisudorale. On oublie pas le célèbre dicton : « qui a la sauge dans son jardin, n’a pas besoin de médecin ! »
La sauge c’est plus de 20 plantes à la fois pour ses vertus, stimulantes, toniques, digestives, résolutives’ en infusion avec du miel, elle aide à prévenir et guérir les troubles respiratoires.
Attention: l’essence de sauge peut etre toxique et epileptisante à faible dose.
En cuisine, elle intervient dans la cuisson des viandes blanches, des volailles (l’oie, le porc, le veau) et des plats typiquement italiens tels que : piccata, saltimbocca, osso-buco et minestrone. Au Moyen Orient elle accompagne le mouton rôti et les chinois s’en servent pour parfumer le thé.
On l’utilise également lors de la cuisson des topinambours ,des fèves pour limiter l’apparition des flatulences.

La sauge est de toute les sauces

La sauge est originaire de la côte nord de la Méditerranée Autrefois, on associait la plante avec l’immortalité et la longévité. Elle sert essentiellement pour aromatiser les sauces ou les bouillons. Elle est très recherchée en cuisine ou ses nombreuses variétés font merveilles.

Nom botanique Salvia sp.Nom français Sauge Nom anglais Sage de la famille
des Labiées. Certains groupes d’Amérindiens mélangeait la sauge avec de la graisse d’ours pour guérir les problèmes de peau. On a aussi utilisé la plante pour traiter les verrues. L’huile essentielle de sauge est utilisée pour arrêter la transpiration excessive. Certains lui reconnaissent des qualités antiseptique et astringente. La sauge contient entre autre du terpène, du camphre et de la salvène. La sauge est une plante surtout reconnue pour ses qualités condimentaires et elle est souvent associée avec la dinde. Elle est aussi très utilisée dans l’industrie de la parfumerie dans les savons et les cosmétiques.
Autres espèces ou variétés S. officinalis ‘Berggarten’; S. officinalis ‘Extrakta’; S. officinalis ‘Aurea’ (sauge doré); S. officinalis ‘Dwarf’; O. officinalis ‘Holt’s Mammoth’; S. officinalis ‘Purpurea’ sauge pourpre; S. officinalis ‘Tricolor’ sauge tricolore; S. greggi; S. clevelandii; S. fulgens; S. repens repens; S. dorisiana sauge fruitée; S. fruticosa; S. lyrata; S. elegans sauge ananas; S. viridis; S. miltiorrhiza sauge chinoise, Tan Shen); S. involucrata; S. discolor sauge du Pérou
Caractéristiques Plante vicace. Zone de rusticité: 3-8. Hauteur: 45-100 cm. Feuillage vert gris. Floraison: début de l’été.

SAUGE – VERTUS

La sauge est une labiée aromatique, plante médicinale très commune. Elle représente sous la forme d’un buisson avec de nombreuses tiges dressées parfois rampants. Les feuilles sont nombreuses de forme allongées, assez grandes (jusqu’à 3 cm) et de couleur bleu violacé. Il existe plusieurs variétés, sauvage, ou cultivée. Toute la plante dégage une odeur puissante, mais cependant certains la trouvent amère.

Cette plante célèbre depuis toujours possède les plus belles lettres de noblesse parmi la flore médicinale : la sauge, c’est plus de 20 plantes à la fois pour ses vertus.
Utilisée de tous temps comme condiment aromatique chez les Grecs, les Romains, en Perse et aux Indes. c’était l’herbe sacrée, celle qui prévenait de tous les maux. Très à la mode au Moyen âge, avant l’arrivée des épices, elle tient dans le monde une place très importante à la cuisine. En Provence, elle complète les bouquets garnis pour parfumer la viande de porc en particulier, aromatiser les marinades, les farces, les ragoûts, la soupe à l’ail et à l’huile d’olive.

La sauge c’est plus de 20 plantes à la fois pour ses vertus, stimulantes, toniques, digestives, La sauge est réputée pour ses vertus médicinales depuis très longtemps. Elle a la réputation de prolonger la vie mais il faut se méfier de ses effets épileptisants à forte dose. Il paraît que Louis XVI en prenait tous les jours.
Le goût prononcé de la sauge a tendance à masquer les autres aromates et il est préférable de l’utiliser seule. Elle se marie bien avec les viandes grasses, le gibier et toutes les grosses volailles. On utilise en principe les feuilles mais les fleurs ont elles aussi un usage culinaire en accompagnement des salades qu’elles relèvent. Son nom vient du latin “salvus” qui signifie “sauvé”. Salvia officinalis,la sauge est une plante vivace des régions tempérées à fleurs bleues et à l’arôme très prononcé. Il en existe environ 500 variétés. Elle fut utilisée en médecine bien avant de l’être en cuisine.
Autres noms :Thé de Provence,Thé de Grèce,Herbe sacrée.

SAUGE – CUISINE TRADITIONNELLE

A un goût prononcé, fortement aromatique. La sauge est idéale pour accompagner les aliments à saveur forte. Elle facilite la digestion des graisses.

Elle se marie bien avec les légumes de la soupe. On peut en mettre un peu dans les farces. Mais nous vous conseillons de mettre dans l’eau de cuisson des pâtes un peu d’huile d’olive et quelques feuilles de sauges.Quelques idées: utilisez ses feuilles dans la soupe à l’oignon, dans les tomates cuites, les omelettes, les petits pains parfumés aux herbes et le pain; incorporez-les dans une gelée de sauge, dans le beurre ou le vinaigre. Si elle est séchée, la sauge doit être de haute qualité car, dans le cas contraire, elle acquiert une saveur de moisi désagréable.

SAUGE – ASTUCES ET RESTES

Autre nom : Sauge toute-bonne. Les charcutiers utilisent souvent la sclarée à la place de la La sclaréesauge et apprécient ses qualités antioxydantes

La salvia icterina
Parfois appelée la salvia variegata, elle est répertoriée en tant que sauge dorée et offre une couleur particulièrement lumineuse. Le jeune feuillage de printemps est marbré de jaune dorée et de vert et, jusqu’à l’hiver, la plante arbore uncontraste éclatant d’or et de vert.

La salvia purpurascens
Cette sauge pourpre aux feuilles veloutées gris-vert est toute teintée de pourpre. En été, des fleurs bleu-violet peuvent apparaître. Cette sauge est unexcellent voisinage pour les plantes à feuillage jaune, avec lesquelles elle compose de magnifiques contrastes

Thé de france, de Grèce, de Provence

Thé de Provence
Thé de Grèce: Herbe sacrée, la sauge est réputée pour ses vertus médicinales depuis très longtemps. Elle a la réputation de prolonger la vie mais il faut se méfier de ses effets épileptisants à forte dose. Il paraît que Louis XVI en prenait tous les jours.

Le goût prononcé de la sauge a tendance à masquer les autres aromates et il est préférable de l’utiliser seule. Elle se marie bien avec les viandes grasses, le gibier et toutes les grosses volailles. On utilise en principe les feuilles mais les fleurs ont elles aussi un usage culinaire en accompagnement des salades qu’elles relèvent.

Sarriette

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SARRIETTE – Un compagbon idéal pour les viandes.

Elle a toujours été connue en cuisine pour ses propriétés aromatiques et antitoxiques, elle serait un des meilleurs correctifs des gibiers faisandés. Elle sert à condimenter les fromages frais de chèvre et de brebis et est idéale pour la cuisson des légumes secs, indispensable avec les fèves, ainsi que le veau grillé, le lapin rôti et le carré de porc.

Leur parfum poivré rappelle un peu celui du thym. Autrefois, les Romains appréciaient une préparation à base de vinaigre et de sarriette annuelle, assez proche de nos actuelles sauces à la menthe. Cette herbe se marie très bien avec tous les légumes secs, mais aussi avec les saucisses, les farces et les mélanges d’herbes.

Réglisse

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REGLISSE – Découverte

Elle est sauvage et de la famille des Papilionacées. On l’appelle aussi, l’herbe aux tanneurs, Bois doux
On n’utilise que les racines.
Elle est un peu le délice des enfants, c’est la bouée de sauvetage des fumeurs, le cauchemar des hypertendus et le régal des amateurs d’anisette. La réglisse est excessivement utilisée en confiserie et liquoristerie. Son nom anglais n’est-il pas Liquorice.

Le coco, extrait de réglisse a été une boisson populaire pendant plus de 2 siècles jusqu’aux années 1950, détrôné par le Coca-Cola autre boisson médicinale. Déjà connu des anciens égyptiens, le bois de réglisse a prouvé son action sur les ulcères de l’estomac en 1950. Les rhizomes sont récoltés sur des plantes de 3 ans.
Ses propriétés en usage interne: C’est un antispasmodique digestif et bronchique, Antihistaminique, Pectoral, Tonique corticosurrénales, Estrogénique.
Ses propriétés en usage externe:Anti-inflammatoire, Antihistaminique
Indication en usage interne: Toux, Bronchites, Trachéites, Gastrites, Ulcère gastroduodénal, Spasmes intestinaux, Constipation, Cystite, Troubles de la ménopause
Indications en usage externe: Inflammations bucco-pharyngées, Conjonctivites, Eczémas et dermatoses
Comment l’utiliser en usage interne: Sous forme de gélules, tisanes, granulés, pastilles, solutés ou comprimés en pharmacie et en magasin de diététique à la dose de 1 à 10g de racine par jour.
Comment l’utiliser en usage externe: En lotions, bains de bouche, collyres, crèmes et cosmétiques, principalement sous la forme de dérivés de l’acide glycyrrhizique.

Précautions / Contre-indications La racine entière ou en poudre ne pose pas de problèmes particuliers, mais les extraits zanâ, bonbons noirs, pâtes de réglisse, apéritifs anisés, cachous… doivent être utilisés avec modération : risque d’hypertension irréversible.

Raifort

Raifort

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Rable de lièvre au raifortSauce au raifort

Pour 4 personnes
Préparation et cuisson : 20 mn.
Ingrédients :
70 g de beurre +15 g pour le service
70 g de farine
1 litre de lait
100 g de crème fraîche
1 brin de thym
1 feuille de laurier
noix de muscade râpée
sel, piment de Cayenne ou poivre du moulin

Préparation :
Faites bouillir le lait avec le thym et le laurier. Faites fondre le beurre dans une casserole de taille moyenne, à fond épais, sur feu très doux, et incorporez-lui la farine.
Laissez cuire 4 à 5 minutes, en continuant de remuer avec la spatule en bois, pour éviter les grumeaux.
Laissez refroidir le roux obtenu, puis, hors du feu, versez dessus le lait bouillant. Mélangez avec un fouet à sauce, jusqu’à obtention d’une sauce très lisse.
Faites ensuite cuire, sur feu moyen, pendant une dizaine de minutes, sans oublier de remuer assez souvent.
Une fois cette béchamel réalisée, incorporez-lui la crème fraîche sur feu très doux, puis hors du feu, du raifort frais râpé (en quantité selon le goût).
Salez, poivrez, ajoutez 1 pincée de noix de muscade.

Primevère

Primevère

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PRIMEVERE – Découverte

Elles ne sont pas loin les premières corolles de primevère! En tous les cas dans les magasins elles vous tendent les bras en abondance.

La Primula acaulis appelée, à juste titre aussi primevère de jardin, est l’espèce la plus cultivée. Les nombreux hybrides, sélections et cultivars mis sur le marché offrent une diversité fantastique de couleurs, de formes de fleurs et de grandeurs de plantes variant à l’infini. Ces primevères sont à elles seules annonciatrices du printemps, à tel point que les horticulteurs les “hâtes”, afin de pouvoir les offrir de plus en plus tôt. Cette espèce se plaît au frais à une température située entre 10 et 12 degrés; c’est souvent à l’extérieur sur le rebord de la fenêtre qu’elles se développent le mieux.
Pour annoncer le printemps et peut-être chasser l’hiver, nous vous suggérons d’en planter une petite caissette que vous rentrerez la nuit, lorsque la température descendra au-dessous de zéro degré.

Les primevères
Fidèles au rendez-vous les primevères de jardin sont en fleurs chez les horticulteurs bien avant l’arrivée du printemps. Les Primula acaulis ou vulgaris sont des plantes vivaces d’extérieur que l’on cultive en pots pour la décoration des façades et des bacs au printemps. En janvier déjà, leurs premières corolles multicolores sont offertes sur les étalages.
J’allais écrire dommage! Car ces primevères ne se plaisent pas en appartement et le froid du balcon est encore trop mordant pour que ces espèces résistent.
On vous rappelle donc que les primevères apprécient la lumière et même le soleil et qu’elles sont au mieux quand la température se situe vers 12 à 15 degrés.
Gardées et choyées au frais les primevères des jardins vous offriront des fleurs durant de nombreuses semaines surtout si vous ne leur donnez pas trop à boire. En général, un arrosage par semaine leur suffit, sauf bien entendu si vous les laissez dans leurs petits pots de cultures, dans pareil cas, il faut les abreuver plus souvent.
Dès que les primevères ont terminé leur floraison, vous pouvez les mettre en terre au jardin, vous les retrouverez au printemps suivant. Il faut parfois attendre que l’hiver soit terminé pour planter les primevères; dans ce cas, faites-les patienter à l’abri.

La primevère officinale

Une non peu connu qui cache une fleur commune. Tout le monde ou presque connaît le coucou, la fleur, pas l’oiseau!. Il s’agit de la même plante.
Comment la reconnaître:
C’est une plante dont la fleur est de couleur jaune. Elle ressemble beaucoup à sa cousine, la primevère élevée mais elle a le bord de la corolle creusé et de couleur jaune soufre tandis que la primevère élevée a le bord de sa corolle étalé à plat.
Elle mesure de 10 à 30 cm.
Les fleurs sont très odorantes et le calice est en forme de cloche.
Quand la rencontrer ?
Le nom de genre Primula vient du latin primus qui signifie premier. Les primevères font partie des premières fleurs du printemps. Ses fleurs apparaissent du mois de mars au mois de mai.

Où la rencontrer ?
Elle apparaît dans les prés, les forêts clairsemées, les lisières de bois, au pied des buissons et affectionne les pelouses calcaires maigres jusqu’à une altitude de 1 400 mètres dans presque toute l’Europe.
C’est une plante qui aime la lumière et la chaleur.
Utilisation ancienne
Ses feuilles sont riches en vitamine C mais contiennent également des saponines. Cette plante ne peut donc pas servir de nourriture aux hommes mais ses racines étaient utilisées autrefois comme remède.

Poivre, les faux…

Poivre, les faux...

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POIVRE, LES FAUX… – Découverte

Les autres noms de cette petite baie du moyen orient sont les cheveux de vénus, le cumin noir ou la nigèle. Elle remplace souvent le poivre dans les curry ou dans la cuisine égyptienne.
Cheveux de Vénus, Cumin noir, La nigèle
Originaire du Moyen Orient, cette baie est surtout utilisée en Egypte et en Inde où elle remplace le poivre dans les poudres de curry.

Piment d’Espelette

Piment

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PIMENT – Découverte

Espelette, ce n’est pas seulement un piment qui est venu mettre sa signature sur la cuisine basque mais un petit village niché au pied de la montagne aux rues serpentantes décorées du rouge éclatant des piments enfilés manuellement sur des cordes, fruit par fruit.

Les tresses de piments sont suspendues en guirlandes sous les avants toits des fermes basques toutes blanches, les piments prenant un peu de soleil avant d’être réduit en poudre. A Espelette, le dernier week-end d’octobre, le piment est roi, lors d’une fête annuelle. C’est dire si ce petit légume est bien implantée dans la gastronomie basque. Produit traditionnellement cultivé dans cette région du Pays Basque depuis des temps très anciens, les piments sont reconnus comme faisant partie des poivres et il fut d’abord utilisé pour relever certaines recettes de chocolat, Bayonne étant au XVIIième siècle la première ville chocolatière du royaume. C’est également au XVIIième siècle que le père Larramendy établit la relation entre le piper mina (poivre piquant) castillan, le pimenton espagnol, et le bipergorria (poivre rouge) basque qui désigne désormais la poudre de piment considérée comme une épice. Dès le XVIIIième siècle, les jambons du Pays Basque en sont recouverts avant le séchage.

Utilisation – Cf. aussi les variantes
Haché, il assaisonne la piperade
Il sert à l’affinage du fameux jambon de Bayonne
en omelette
dans la ratatouille
Dans les préparations de veau, de lapin, ou d’agneau (l’Axoa) en pot au feu.
Avec du poisson grillé ou à la mode espagnole.
En salade avec des tomates et de l’oignon.
Mûr, devenu rouge et piquant, il sera séché et réduit en poudre. Il remplacera alors avantageusement le poivre et donnera un accent tonique à différentes recettes, sans pour autant en altérer la saveur.
il est aussi utilisé pour les boudins, pâtés, saucisses et autres charcuteries
réduit en sauce ou en purée, on l’utilise pour remplacer la moutarde forte dans certaines préparations. Ainsi, au Pays Basque, il est d’usage de “monter” une mayonnaise avec une purée de piment en lieu et place de la moutarde, qu’on appelle ici une “bayonnaise”
À l’échelle de Scoville
Il en existe une douzaine de variétés. Vert, jeune et peu piquant. Gustativement, le piment d’Espelette se situe entre le piment de Cayenne et le piment Doux et se situe au niveau 4 de l’échelle Scoville qui en comporte 10 .
Doux Medium Fort
1 = Doux;
2 = Chaleureux 4 = Chaud;
5 = Fort 8 = Torride
3 = Relevé 6 = Ardent;
7 = Brûlant 9 = Volcanique;
10 = Explosif

De nos jours, plusieurs compagnies offrent le piment d’Espelette sous différentes formes à partir de Piment d’Espelette broyé. Assemblé avec du piment doux rouge du pays basque, des légumes et des épices, il sera possible de dompter la force du piment d’Espelette et de mettre en valeur sa saveur et son parfum.
En Purée,pour une sauce parfumée au goût puissant

En Poudre – c’est le résultat du lent séchage des piments, puis d’un bref passage au four pour terminer leur déhydratation avant le broyage final. Toutes les utilisations de la poudre, mais aussi celles d’une moutarde, sur les grillades ou dans les sauces. Mais aussi dans les pâtes, le riz ou la purée, sur les oeufs, dans les sandwichs, dans la vinaigrette. En “Bayonnaise” en remplacement de la moutarde dans la mayonnaise. Avec de la crème fraîche, du fromage blanc voir du yaourt. En déglaçage et élaboration de sauces chaudes. En bord d’assiette avec viandes froides ou chaudes, poissons et rôtis.

En Crème pour une sauce parfumée et relevée. Cette préparation est moins forte que la Purée de Piments d’Espelette. Elle s’utilise comme une mayonnaise relevée sur des crudités, poissons, viandes chaudes ou froides, sur des toasts. Dans les pâtes pour les colorer et les parfumer. En bord d’assiette avec viandes froides ou chaudes, poissons.

En Saumure – Les Piments entiers sont préparés en saumure pour les piments d’Espelette et les Piments Doux du Pays Basque.

Au Vinaigre pour les jeunes Piments d’Espelette. Passez par Espelette si vous êtes en Pays Basque car, tout comme son piment, le village a une saveur sans pareille. C’est aussi un centre pour l’élevage de Pottocks, un petit cheval costaud autrefois utilisé dans les mines en Angleterre.

PIMENT – RECETTES

Ailes de poulet aigres-douces et piquantes

Temps de préparation total : 35 minutes, 4 portions
Ingrédients
32 ailes de poulet
125 ml (1/2 tasse) de sirop d’érable
90 ml (6 c. à soupe) de vinaigre balsamique
90 ml (6 c. à soupe) d’huile d’olive
4 gousses d’ail pelées, écrasées, hachées
2 ml (1/2 c. à thé) de piment broyé
jus de 2 citrons
poivre fraîchement moulu

Préparation
Couper la pointe des ailes de poulet à l’articulation et la jeter. Mettre les ailes dans un grand bol et bien les assaisonner.
Dans un autre bol, mélanger le reste des ingrédients, bien en enrober les ailes de poulet, couvrir et réfrigérer 1 h.
Préchauffer le four à 320 °C
Disposer les ailes de poulet dans une rôtissoire. Couvrir d’un papier d’aluminium et cuire au four 8 minutes.
Retirer le papier d’aluminium et poursuivre la cuisson 8 à 10 minutes. Rectifier le temps de cuisson, au besoin. Servir.

Axoa d’agneau

L’Axoa d’agneau est une recette typique du pays basque, préparée de la même façon qu’un ragoût”.
“Je vous suggère comme vin d’accompagnement un Château Lynch Bages 1993 Pauillac”
Temps de préparation: 15 min.
Temps de cuisson: 1 heure
Coût: raisonnable
Difficulté: facile

Ingrédients pour 4 personnes
1 épaule d’agneau
4 langues d’agneau
4 pieds d’agneau
2 oignons
1 gros poivron rouge
8 piments verts doux
2 gousses d’ail
2 feuilles de laurier
piment d’Espelette en poudre

Préparation
blanchir les pieds et les langues d’agneau; peler les langues;
tailler l’épaule d’agneau en cube de 1 cm sur 1 cm ainsi que les oignons, le poivron rouge et les piments;
dans une cocotte, faire suer les oignons, le poivron, les piments, l’ail, le laurier avec un peu de graisse;
faire sauter l’épaule dans une poêle; mélanger la viande dans la cocotte avec la garniture; ajouter les langues, les pieds et le piment en poudre;
mouiller à hauteur avec un peu d’eau ou de blanc d’agneau;
couvrir à ébullition; cuire l’épaule 20 à 25 minutes puis décanter;
finir la cuisson des pieds et des langues en laissant mijoter à découvert.

Sauce à l’encre

Temps de préparation: 30 minutes
Temps de cuisson: 30 minutes
Coût: raisonnable
Difficulté: relativement facile
N.B. la sauce à l’encre d’accompagnement demande 24 heures de marinade et 2 heures de cuisson.
Ingrédients pour 6 personnes
6 rougets de 180 gr à 200 gr
600 gr de chipirons (petits)
100 gr de riz à risotto extra
30 cl de fumet de poisson
10 cl de crème fleurette
10 dl de beurre monté
6 feuilles de persil plat frit
1 cuillère à soupe de persil haché
25 cl de sauce à 1’encre
une pincée de piment d’Espelette
sel, poivre
huile d’olive

Préparation
Ecailler, essuyer et lever les filets de rougets.
A l’aide d’une pince à épiler, retirer soigneusement toutes les arêtes des filets de rouget.
Rangez-les sur un plat. Arroser d’huile d’olive; couvrir d’un papier film et laisser au frais.
Préparer les chipirons
En tirant lentement, séparer la tête des chipirons du coffre. A l’aide d’une paire de ciseaux et à hauteur des yeux, couper les tentacules et réserver.
Jeter les entrailles. Garder la poche d’encre.
Enlever délicatement le cartillage ou plume qui se trouve à l’intérieur du chipiron. Rincer les coffres et les tentacules à grande eau.
Couper en lanières les coffres. Garder les tentacules entières. Réserver au frais.
Préparation du risotto
Dans un petite casserole, chauffer une cuillère d’huile d’olive et ajouter le riz; nacrer doucement.
Mouiller avec le fumet de poissons. Assaisonner et cuire à couvert pendant 16 mn.
Hors du feu, ajouter la crème fleurette, et, ensuite le beurre monté. Vérifier l’assaisonnement.
Frire à l’huile d’olive les feuilles de persil et égoutter sur un papier absorbant.
Assaisonner les chipirons de sel et de piment d’Espelette. Dans une grande poêle, chauffer un peu d’huile d’olive et faire sauter vivement 2 mn.
Egoutter et ajouter le persil haché.
Finition et Dressage
Chauffer la sauce à l’encre.
Poêler à l’huile d’olive les filets de rougets assaisonnés durant 4 à 5 minutes.
Disposer sur les assiettes chaudes le risotto, les chipirons, les filets de rougets, la sauce à l’encre autour.
Décorer d’une feuille de persil frit.

Thé

Thé

Comment vivre le thé autrement ?

Il reste mille et une façon de prendre le thé, chaque pays a ses us et ses coutumes. Au Maroc, on s’assoit pour prendre le thé, on s’enfonce dans des divans bas. Cela veut dire qu’on n’est pas prêt de se relever. Plaisir et volupté. Le rythme est lié au thé. Et pour le préparer il faut du temps. Le temps du thé est un temps de recueillement, de méditation, un moment de recharge en pleine turbulence.

Tout arrêter pour aller se préparer une tasse de thé. Bien qu’il existe une liste de règles élémentaires pour réussir un thé parfait, elles nécessitent d’être adaptées à chaque pays, au type de thé et à la théière utilisée. Voici néanmoins quelques règles de base.
Quand on verse de l’eau chaude sur du thé vert, ou de l’eau frémissante sur du Oolong ou du thé noir, les composants du thé, la théine, les polyphénols, et des composants volatiles variés comme les huiles essentielles . sont diffusés dans l’eau selon un taux de concentration qui diminue progressivement avec le temps.
Pour faire ressortir pleinement le goût du thé, il est impératif que l’eau utilisée pour l’infusion contienne beaucoup d’oxygène. Les thés noirs et les Oolong demandent une eau qui a juste atteint son seuil d’ébullition, c’est-à-dire qui est à une température adéquate de 95°C, mais qui a toujours son oxygène. Les thés blancs et verts préfèrent généralement une eau entre 70 et 95 °C. Bien qu’il existe des règles élémentaires pour réussir un thé parfait, elles nécessitent d’être adaptées au type de thé et à la théière utilisée.

Nous ne résistons pas au plaisir de vous faire partager les devoirs du buveur de thé.
1. Le buveur de thé se doit d’être patient et exigent.
2. Le buveur de thé doit favoriser les notions d’harmonie et de respect avant de commencer à préparer le thé.
3. Le buveur de thé prépare sa boisson favorite dans les silence.
4. Le buveur de thé choisit le thé en fonction du moment de la journée où il va le boire, des hôtes avec qui il le boira, avant d’utiliser un service à thé qui lui corresponde.
5. Le buveur de thé veille à utiliser une eau particulière pour l’infusion : filtrée ou minérale mais la moins minéralisée qui soit.
6. Le buveur de thé fait chauffer l’eau dans une casserole ou une bouilloire électrique sans que la température ne dépasse 95 degrés(70 degrés pour les verts). L’eau doit frémir et non bouillir pour ne pas brûler les feuilles de thé.
7. Le buveur de thé choisit une théière adaptée au thé utilisé (céramique, faïence, porcelaine, fonte).
8. Le buveur de thé préfère utiliser chacune de ses théières pour une catégorie de thé spécifique. Une théière pour les thés noirs d ‘Inde et de Ceylan, une autre pour les thés noirs (non fumés) de Chine, une autre encore pour les thés verts chinois ou japonais, et une autre pour le Earl Grey ou le Goût russe (thé aux sept agrumes).
9. Le buveur de thé prend soin de chauffer le fond de la théière quelques instants ( en versant de l’eau à l’intérieur, puis en la retirant) pour que celle-ci soit bien imprégnée d’une chaleur tournante. Ainsi, les feuilles de thé donnent toute leur puissance au contact de la vapeur qui se forme.

10. Le buveur de thé verse deux ou trois cuillers à café de thé environ (trois grammes minimum) dans le filtre à thé (coton ou papier)qu’il met en place dans la théière.
11. Le buveur de thé verse alors l’eau chaude sur les feuilles de thé jetées dans le filtre et les recouvre bien avant de poser le couvercle de la théière par-dessus.
12. Le buveur de thé calcule le temps nécessaire à l’infusion, en fonction du thé fermenté, du thé vert ou du thé semi-fermenté utilisé. Il peut calculer ce temps à l’aide d’une minuterie. Celui-ci varie de 2 minutes pour certains thés semi-fermentés, à 3 minutes pour un thé rouge (noir) ou certains thés verts, à 7 minutes pour un grand Oolong ou à 15 minutes pour un thé blanc de Chine.
13. Le buveur de thé boit une première gorgée pour tester le thé préparé. S’il n’est pas à sa convenance, il peut décider de la jeter ou, s’il le trouve trop ” faible “, prolonger l’infusion. Il peut verser le thé dans une ou deux tasses et le reverser aussitôt après dans le filtre de la théière pour que les feuilles soient légèrement agitées. Il recommence alors à goûter l’infusion.
14. Le buveur de thé, ayant décidé d’arrêter l’infusion, retire le filtre à thé et sert alors les invités en veillant à ne remplir les tasses qu’aux trois quarts, ou même à la moitié pour certains grands thés de Chine (dans des bols minuscules, de préférence) afin de leur permettre d’exprimer tous leurs arômes.
15. Le buveur de thé veille attentivement à ce que chaque invité soit servi ou resservi quand il le souhaite.

L’EXTRAORDINAIRE PREPARATION DU THE KUNG-FU

Le mot Kung-Fu ne s’applique pas seulement aux arts martiaux mais à toutes les activités qui nécessitent du temps et des efforts pour les maîtriser, qu’il s’agisse d’entraînements physiques taoïstes ou d’une forme méticuleuse de préparation de thés fins, forme à peine modifiée depuis un millier d’années ou plus. Dans la province de Fou-kien, les grades supérieurs de ses meilleurs thés sont sélectionnés pour devenir des thés Kung-Fu. La plupart des amateurs de thé Kung-Fu vivent au sud de cette province et au nord de la province voisine du Kouang-tong. Jadis des mélangeurs de talent gagnaient leur vie en élaborant des mélanges spéciaux correspondant aux goûts de chaque famille des environs. Bien que ces mélanges se trouvent rarement de nos jours, les meilleures qualités de thé oolong (y compris les grades supérieurs de la Déesse en fer de la Miséricorde) et quelques thés verts remarquables sont encore préparés à la manière compliquée des thés Kung-Fu aussi bien en Chine continentale qu’à Taiwan. De plus, des émigrants de familles consacrées à cet art qui vivent maintenant à Hong Kong, en Thaïlande, en Malaisie ou à Singapour restent fidèles à cette pratique. Qu’ils soient riches ou relativement pauvres, ils en possèdent tous les accessoires. Dans la mesure du possible, les vieilles traditions sont minutieusement préservées sinon on utilise toutes sortes de subterfuges pour camoufler les innovations discordantes du xx’ s. Par exemple, les réchauds électriques utilisés parfois pour remplacer les réchauds à charbon de bois sont placés dans des récipients carrés de terre cuite d’un brun rouge gravés d’inscriptions poétiques qui les masquent et qui s’accordent avec l’apparence ancienne des autres accessoires. Ainsi, I’on maintient l’atmosphère des temps anciens. Le thé préparé de cette façon étant infiniment plus fort que le thé ordinaire, il est savouré comme une liqueur et bu dans des tasses minuscules. Comme il est très fort, il a de fortes chances d’être amer. Peu de gens l’apprécient d’emblée mais il vaut la peine d’en cultiver le goût.

La façon de chauffer la théière
Après que l’on a vigoureusement attisé le feu, la bouilloire étant posée directement sur le charbon de bois ou sur un trépied bas de métal planté dans les charbons – L’eau commence de bouillir. La bouilloire est alors retirée du feu et un peu d’eau chaude utilisée pour chauffer la théière avant d’y mettre les feuilles de thé. Cette opération de chauffer la théière est essentielle car les théières utilisées pour le thé Kung-Fu sont si minuscules que la petite quantité d’eau nécessaire à chaque infusion refroidit très vite. On peut éviter cet inconvénient en chauffant la théière avec de l’eau bouillante de la manière suivante: on verse de l’eau dans la théière vide qui déborde dans le ” bateau à thé ” dans lequel elle se trouve jusqu’à ce que théière et ” bateau ” soient pleins; ainsi, la théière est chauffée simultanément à l’intérieur et à l’extérieur. Cinq secondes plus tard, la théière est retirée du ” bateau ” et l’eau jetée par les trous du couvercle du ” plat à thé ” (ou dans le crachoir). On fait de même pour l’eau du ” bateau à thé “.

Première infusion
On prend maintenant avec la cuillère les feuilles de thé de la boite à thé et on les met dans la théière en quantité suffisante pour la remplir à moitié s’il s’agit d’un thé semi-fermenté (oolong), au tiers s’il s’agit de thé vert. (Ces proportions de thé par rapport à l’eau peuvent sembler énormes mais l’eau ne repose sur les feuilles qu’un très court instant avant chaque service.) La bouilloire est alors enlevée du feu pour la deuxième fois et on remplit d’eau chaude la théière et le ” bateau à thé ” comme la première fois. Le couvercle est tout de suite remis en place et la bouilloire posée sur son petit support à portée de la main droite de l’hôte. Bien que l’eau versée la première fois soie presque bouillante, sa température baisse immédiatement de quelques degrés lorsqu’elle est dans la théière chauffée car la quantité est très petite. On la verse en tournant avec la main qui tient la bouilloire afin que l’eau tombe uniformément sur toutes les parties du tas de feuilles de thé. (On fera de même pour toutes les infusions suivantes.) On remet rapidement le couvercle de la théière. Aussi étrange que cela paraisse, on ne boit pas cette première infusion que l’on jette immédiatement par les trous du couvercle du ” plat à thé ” ou dans le ” crachoir “. Cela s’appelle ” laver les feuilles “.

Deuxième infusion
Elle suit immédiatement. La théière est remplie et le thé continue d’infuser pendant que l’hôte chauffe, avec de l’eau chaude, l’intérieur et l’extérieur des tasses qu’il fait égoutter par les trous du couvercle du ” plat à thé “. Cette opération doit être faite dans les trente secondes, sinon l’eau dans la théière reposera trop longtemps sur la masse relativement énorme de feuilles et le breuvage sera trop fort. Les tasses sont alors placées tout près les unes des autres sur le ” plat à tasses ” pour faciliter le service.

Comment verser le thé
On verse le thé en tournant également afin de remplir graduellement chaque tasse au lieu d’en remplir complètement une seule pendant que les autres attendent leur tour. S’il reste du liquide dans la théière, il faut le jeter promptement dans le ” plat à thé ” (ou dans le ” crachoir “) pour éviter une infusion trop forte. Pendant ce temps, chaque personne prend une tasse et commence de boire le thé à petites gorgées. Comme les tasses sont rarement plus grandes que la partie supérieure du pouce, on peut être tenté d’en avaler le contenu en une seule gorgée, mais cela serait contraire à la minutie avec laquelle on a préparé le thé afin qu’il donne le maximum de sa fragrance et de sa saveur. Il faut savourer le thé lentement.

Les infusions suivantes
Dès que l’on a posé les tasses, on prépare une autre infusion avec l’eau encore brûlante de la bouilloire. On peut préparer quatre infusions en tout: la première (en ne comptant pas celle qui est jetée immédiatement) doit infuser pendant trente secondes, les trois autres pendant dix secondes seulement.

Le thé vert Kung-Fu
Le thé vert est utilisé plus rarement que le thé semi-fermenté pour faire du Kung-Fu. La méthode de préparation est identique si ce n’est que les feuilles doivent remplir le tiers de la théière au lieu de la moitié comme nous l’avons déjà dit.

Le nettoyage des accessoires
Après que le thé a été bu, feuilles et liquide sont rapidement jetés. L’hôte, sans se lever de son siège, essuie les ustensiles avec la serviette jusqu’à ce qu’ils soient secs et sans taches. La serviette propre posée avec la cuillère sur le petit plateau peut n’avoir eu aucun rôle spécial à jouer avant ce moment-là. Cependant, comme on peut laisser tomber des gouttes lorsque l’on prépare du thé Kung-Fu sans en avoir encore maîtrisé toutes les règles compliquées, il est bon d’avoir à portée de main une serviette propre pour les essuyer.

Précautions à prendre
L’idéal serait naturellement de voir un expert préparer du thé Kung-Fu avant de s’y essayer soi-même, mais cela est plus facile à dire qu’à faire en Europe et en Amérique. Toutefois, cela n’est en fait pas très difficile. En utilisant un thé ordinaire et bon marché pour s’exercer et en suivant avec soin les instructions, on peut rapidement apprendre à le faire parfaitement. Un ” plat à thé ” peut être difficile à trouver, mais on peut utiliser un chauffe-plats dans la mesure où la partie supérieure a des trous; autrement, on peut le remplacer par une assiette plate et avoir un crachoir sur le sol pour y mettre les eaux qui ont servi.

Pour clore ce chapitre sur la préparation du thé, nous vous souhaitons avant tout autant de plaisir à préparer votre thé, que de plaisir à le partager et à le boire.

Quelle théière choisir ?

Accompagner son thé de vaisselle de luxe ne gâtera certainement pas la fête du thé.Avec des thés de Chine verts ou noirs, une théière de Yixing est parfaite, car elle fera pleinement ressortir la saveur du thé. L’idéal est de posséder une théière pour chaque type de thé, car le dépôt qui en tapisse l’intérieur donnera un goût supplémentaire au thé.
L’étain, la fonte, l’argent et la terre cuite conviennent aux thés corsés, comme le Ceylan, le thé africain et l’Assam. La porcelaine dure et la porcelaine anglaise tendre sont idéales pour les thés plus légers comme les Darjeeling, les Oolong et les thés verts. La solution serait de posséder plusieurs théières, une pour le thé noir non fumé, une pour le thé fumé, une pour le thé parfumé et une pour le thé vert.

Comment nettoyer une théière.
Ne mettez jamais une théière au lave-vaisselle ou dans une bassine d’eau savonneuse. Videz-la de son thé, rincez-la à l’eau claire et faites-la égoutter en la retournant. Essuyez l’extérieur uniquement. Pour enlever le tanin d’une théière émaillée, en verre ou en argent, remplissez-la d’eau bouillante additionnée de 2 cuillerées à soupe de bicarbonate de soude et laissez reposer toute une nuit. Le matin, videz-la, rincez-la bien et faites-la sécher.

Si vous utilisez une théière de Yixing non émaillée, ne lavez jamais l’intérieur. Le dépôt est essentiel pour réussir un bon thé.

Les théières de yixing.
Depuis l’an 2500 av. J.-C., on fabrique à Yixing, au sud de Shanghai, de la poterie raffinée. C’est, dit-on, un moine d’un temple avoisinant qui aurait créé la première théière de Yixing non émaillée, en zisha (sable pourpre), autour de l’an 1500. La terre avait la propriété de garder le thé plus chaud que la porcelaine: les théières brun-rouge ou vertes devinrent très populaires en Chine comme au Japon. Elles avaient des formes fantasques de fleur de lotus, de narcisse, de fruits, de tronc de bambou ou bien très simples, qui laissaient la beauté de la terre parler d’elle-même. Aujourd’hui, elles sont encore très prisées par les connaisseurs. La terre non émaillée est censée mieux révéler l’arôme des thés chinois, particulièrement fins. Il faut un certain temps pour que les parois intérieures d’une théière neuve se tapissent d’un dépôt brun qui donnera son propre parfum au thé; dans l’idéal, une telle théière en terre cuite ne devrait être utilisée que pour un seul type de thé. Faites infuser le thé selon la méthode habituelle, en observant les règles d’or.
THE – MICRO-ONDES
Idées fortes et plaisirs spéciaux.

Le thé se boit mais se mange aussi: découvertes et dégustations…
IL s’est conservé l’usage, en vogue jadis aux marches de la Chine, de consommer le thé comme un légume, non comme un breuvage. Du thé à manger: Au Xishuangbanna (Chine), en Thaillande, et en Birmanie

Miang en dai, myam en palawng (môn-khmer) désignent une choucroute de thé. Après cueillette, les feuilles sont cuites à la vapeur, serrées dans des feuilles de bananier, ou des sections de bambou, et mises à fermenter, entassées dans des jarres, pendant plusieurs mois voir un an. Au terme du processus, elles sont lavées avec soin, puis marinées dans l’huile de sésame, assaisonnée de citron, de sel et d’ail et parfois de piment.

Dégustée à la fin du repas, en guise de pause-café, la choucroute de thé est restée largement répandue en Birmanie. On la déguste arrosée d’huile de sesame, agrémentée d’un assortiment de friandises croustillantes: pois et ail frits, sésame grillé et crevettes séchées. Elle sert aussi de nourriture à ceux qui on peut d’argent car c’est un excellent coupe faim que l’on trouve partout dans les petites gargottes.

Sucre

Sucre

L’histoire de l’industrie du sucre.

Dès le 14e siècle, le sucre a été introduit en Europe, en petites quantités, via le Proche-Orient et l’Italie. On l’appelait d’ailleurs “le sel indien” . Il était surtout utilisé pour ses vertus médicinales et était donc vendu à l’once par les apothicaires.

Puisque le sucre était trop dispendieux, le miel est demeuré, en Europe, le principal édulcorant jusqu’au 18e siècle. Ce n’est donc que depuis qu’on cultive la canne à sucre de façon industrielle, que le sucre est devenu un produit répandu et accessible.

La culture de canne à sucre aurait débuté en Nouvelle-Guinée pour s’étendre ensuite dans toute la région du Pacifique Sud, en Asie du sud-est et en Inde. Puis, elle s’est répandue en Chine et dans l’ancien monde arabe. Grâce au commerce avec les arabes, on aurait fait pousser de la canne à sucre en Sicile, dès le 12e siècle. Les portuguais l’aurait ensuite importé de Sicile pour en faire la culture à Madère, au début du 15e. Mais, la canne à sucre ne peut pousser que dans des terres riches et sous un climat humide (de type tropical ou subtropical). C’est donc lorsque les explorateurs espagnols et portuguais ont implanté la canne à sucre, dans leurs nouvelles colonies d’Amérique, que la production de sucre a pu enfin prendre son essor et devenir, au début du 17e siècle, la plus grande et la plus lucrative industrie du monde.

La canne à sucre est demeurée l’unique source de sucre brut jusqu’au 18e siècle. À ce moment là, un chimiste allemand du nom d’ANDREAS MARGGRAF découvrit que le saccharose (qu’on appelle aussi sucrose), le saccharose, donc, de la betterave avait exactement la même composition chimique que celle contenue dans la canne à sucre. La betterave à sucre avait été cultivée à Babylone et en Egypte. Et en Europe, on s’en servait comme légume pour l’alimentation du bétail. Mais cette betterave contenait moins de 4% de sucre. Des chercheurs allemands ont donc effectué une culture sélective pour développer une betterave pouvant contenir jusqu’à 20% de sucre. Puis quand un des étudiants du docteur MARGGRAF (FRANZ KARL ARCHARD) trouva la méthode pour extraire le sucre de la betterave, la culture de celle-ci se répandit rapidement en France, en Autriche-Hongrie et en Russie. En 1803, la première usine de sucre de betterave apparut en Allemagne puis la culture de betterave sucrière se dévelloppa dans toute l’Europe. L’Europe était alors sous l’emprise de NAPOLÉON BONAPARTE, et la France devait faire face à un blocus britannique qui empêchait toute relation commerciale avec les Antilles.

Même si au départ, le sucre ne faisait pas ou peu partie de l’alimentation humaine, il s’est assez rapidement incrusté dans les habitudes alimentaires, grâce à ses qualités énergétiques et son goût, d’abord en Europe puis dans le monde entier. Le sucre est donc devenu une matière de première importance dans les stratégies géo-politiques et économiques. Il a, par exemple, servi au commerce triangulaire britannique. Des bateaux chargés de produits manufacturés arrêtaient d’abord en Afrique occidentale pour échanger leurs biens contre des esclaves. Ces esclaves étaient ensuite envoyés en “Inde occidentale” (qui sont en fait les Caraïbes) en échange de sucre qu’on ramenait en Angleterre. Au fur et à mesure que florissait ce commerce, les navires ont fait de plus en plus souvent escale en Nouvelle-Angleterre aussi. Là, les Américains en avaient besoin pour leur usage domestique mais, surtout, les distilleries en avaient besoin pour leur rhum. Eu Europe, on a aussi souvent payé des armes avec d’importantes quantités de sucre. L’histoire de l’Amérique latine, en particulier, a été très fortement marquée par les aléas de l’industrie du sucre. Au Brésil, de 1630 à 1654, les Hollandais ont occupé les terres de cannes à sucre, qui appartenaient alors aux Portuguais, dans l’espoir de prendre le contrôle de la production et de la distribution du sucre en Europe. La plupart des pays d’Amérique latine ont abandonné la culture de subsistance pour la culture d’exportation, de sucre mais aussi de cacao, d’ananas et autres fruits exotiques. Ce système économique a maintenu des milliers de personnes en esclavage et complètement transformé les rapports ethniques, créant de nombreuses guerres meurtrières entre Noirs, autochtones, blancs et métisses. Cuba, quant à elle, a dû s’allier avec l’URSS pour pouvoir continuer à exporter le sucre que les Américains refusaient -et refusent évidemment encore- de leur acheter.

Aux États-Unis, le lobby du sucre a été et demeure encore immensément puissant. Il a fait s’affaiblir, en 1895, la loi SHERMAN interdisant le monopole. (votée en 1890) L’American Sugar Refining Company avait alors acheté quatres autres manufactures pour ainsi contrôler 98% de l’industrie du raffinage du sucre. Elle a gagné le procès que lui faisaient les États-Unis d’Amérique en interprétant à son avantage la définition que donnait la Constitution de la notion de “commerce”.

Le sucre naturel de la betterave et de la canne s’appelle “saccharose” (ou sucrose) et est constitué de l’union moléculaire du jus des plantes (fructose) avec une substance appelée “glucose”. Le glucose a également un goût sucré, mais ce goût est moins prononcé que le saccharose (70%). En 1811, on a découvert que le glucose pouvait être produit en hydrolysant l’amidon de blé, de riz ou de maïs. À partir de 1920, le glucose tiré de l’amidon entra donc en compétition avec le saccharose de la canne à sucre et de la betterave sucrière. À la même période, fut développée la saccharine, un produit artificiel et non-nutritif 300 fois plus sucré que le sucre de canne. On commença à produire commercialement de la saccharine dès 1901. Lors de la Première Guerre Mondiale, elle fut même utilisée pour remplacer le sucre, qui se faisait plus rare du fait que le transport par mer était plus hasardeux. Les effets de la saccharine sur le métabolisme humain ayant suscité de nombreuses controverses, le Canada en vint à interdir son utilisation. (Il est encore utilisé en Asie) Puis vint le cyclamate, 30 fois plus sucré que le sucre. Cet autre produit artificiel devint populaire dans les années 60 avant d’être également banni, dès 1970, cette fois-ci par les États-Unis.

Les désavantages du glucose et de ces produits sucrants artificiels ont permis de laisser l’industrie du sucre traditionnel relativement tranquille. Mais, à partir de 1967, un concurrent de taille allait Bientôt s’imposer : le HFCS (High Fructose Corn Syrup). Depuis 1985, les Américains consomment plus de HFCS que de sucre traditionnel. Les producteurs de sucre américains n’en ont pas trop souffert parce que c’est l’importation qui diminua radicalement. Ce qui donna un dur coup aux entreprises étrangères voisines. En même temps que le HFCS, d’autres produits artificiels ont été créés : l’aspartame (commercialisé sous le nom de NutraSweet), l’acesulfame et le stevioside, avec des pouvoir sucrant 200 fois plus grand que le sucre naturel. Alors que la production mondiale de sucre brut s’élève maintenant à 100 millions de tonnes, celle des nouveaux produits sucrants atteint maintenant 7,5 millions de tonnes, les États-Unis en produisant les trois-quart.
Comme on retrouve aujourd’hui du sucre et des dérivés de sucre dans presque tous les produits alimentaires, du pain aux bonbons en passant par les boissons gazeuses, dans plusieurs produits pharmaceutiques, ainsi que dans des produits de lessive et certains adhésifs, l’industrie du sucre est un acteur incontournable dans l’élaboration des stratégies commerciales. Ainsi, quand Coca-Cola a annoncé, au début des années 80, qu’elle allait remplacer le sucre de sa recette secrète par un nouveau produit sucrant, le sirop de maïs, le prix du sucre à la Bourse a chuté et plusieurs industries utilisant des produits concurrents au sucre ont dû s’ajuster. Devancée, Pepsi Cola n’a pas pu faire ce type de changement alors qu’elle l’avait prévu depuis quelque temps déjà. Coca-Cola, bénéficiant d’une baisse des prix pendant quelques années, a pu continuer à utiliser le sucre dans sa recette industrielle tout en développant de nouveaux produits (Diet Coke, Cherry Coke).

Les industries du sucre, face aux développements récents de nouveaux produits sucrants, ont également dû diversifier leurs activités. Une des plus importantes compagnies productrices de sucre, la Tate & Lyle Corp. (basée en Angleterre mais associée à Archer Daniels Midland, des États-Unis), produit maintenant des produits synthétiques sucrant pour les céréales, de la melasse pour nourrir les animaux ainsi que de l’HFCS dans des usines des État-Unis (Illinois, Montana Colorado, Nebraska et Wyoming), d’Europe (Portugual, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Turquie, Angleterre et Écosse), d’Afrique (Zimbabwe, Zambie) et de Chine.

Depuis 35 ans, l’industrie du sucre est en profonde mutation. Grosso modo, le nombre d’usines a diminué mais la production a augmenté. Ceci est évidement dû à des améliorations techniques. Par exemple, on a développé une machine qui coupe la canne à sucre, la lave et la charge en une seule opération continue. Pour ce qui est de la production de betteraves, on a introduit des variétés génétiquement modifiées qui ne forment qu’une seule pousse, évitant ainsi d’avoir à éclaircir régulièrement les plantations. On peut ajouter à ces améliorations techniques, l’automatisation des usines et la mise au point d’un processus de cristallisation en continue.

SUCRE – VERTUS

Les glucides regroupent les glucides simples, monosaccharides et disaccharides et les glucides complexes oligosaccharides et polysaccharides.Les monosaccharides: Le glucose est l’unité de base de la molécule d’amidon. Il est obtenu industriellement par hydrolyse totale des amidons de maïs, de blé ou de pomme de terre. Le fructose se trouve principalement dans les fruits. Il est obtenu industriellement par hydrolyse du saccharose ou par isomérisation du glucose. Les disaccharides: Le saccharose, glucose + fructose est le sucre extrait de la betterave ou de la canne. Il est constitué à parts égales de molécules de glucose et de fructose. Le lactose, galactose + glucose se trouve dans le lait des mammifères. Le maltose, glucose + glucose, est obtenu par hydrolyse de l’amidon. Les monosaccharides et les disaccharides constituent le groupe des “glucides simples”. Seuls les glucides simples confèrent aux aliments une saveur sucrée. Les oligosaccharides
Les fructo-oligosaccharides sont présents en faible quantité dans certains fruits et légumes artichauts, oignons. Ils sont obtenus industriellement à partir du saccharose ou de l’inuline, petit polymère de fructose contenu dans les racines de chicorée. Ils sont constitués de courtes chaînes associant une molécule de glucose à quelques molécules de fructose de 2 à 9. Ils possèdent une faible saveur sucrée.

Les polysaccharides: Les amidons constituent l’essentiel des “glucides complexes” de notre alimentation. L’amidon est composé de longues chaînes de molécules de glucose, que la cuisson et la digestion vont scinder en unités glucose. La cellulose est un polysaccharide non digestible par les enzymes de l’intestin. Le terme glucide dérive du mot grec “glukos” qui signifie “doux, sucré”. Pourtant seuls les glucides simples, comme le glucose, le fructose, le lactose et bien sûr le saccharose, apportent aux aliments une saveur sucrée. Avec ou sans “S” ?
Le SUCRE sans “s” ou saccharose est la référence du goût sucré. Le sucre est, en effet, choisi comme “mètre-étalon” pour mesurer l’intensité et la qualité de la saveur sucrée. Sur les étiquettes de nos aliments, les glucides simples sont regroupés sous la dénomination SUCRES avec “S”. Ce terme englobe également des glucides qui n’existent pas à l’état naturel : les sirops de glucose et les isoglucoses, utilisés comme ingrédients alimentaires.
Les sirops de glucose sont des mélanges liquides de glucose, maltose et de glucides complexes provenant d’une hydrolyse partielle de l’amidon.
Les isoglucoses sont des sirops de glucose dont une partie du glucose est transformée ou “isomérisée” en fructose.

Le sucre est une excellente source de glucose, nutriment du cerveau. Depuis toujours, le sucre se distingue en vous éveillant au plaisir du goût. le sucre est une excellente source de glucose, nutriment énergétique des muscles. le sucre contribue à répondre à vos besoins quotidiens en glucides. Une véritable épopée: La saveur du sucre à toujours exercé sur l’homme un attrait instinctif et l’histoire du sucre ce confond avec celle de la nature qui, généreuse, a mis à notre disposition des milliers de plantes et de fruits contenant des substances sucrées. Au cours des millénaires qui ont précédé notre aire industrielle, la canne à sucre c’est imposée, à côté du miel, comme fournisseur de sucre à l’humanité. En effet, elle renfermait un sucre facilement accessible sous forme d’un sirop fortement concentré, d’extraction artisanale aisée, de conservation facile.

Un “miel” de roseau sucré à d’abord été utilisé à l’état sauvage avant d’être cultivé, cette culture remontant d’ailleurs à la plus haute antiquité. Les théories les plus récentes font remonter sont origine botanique au Saccharum robustum de la Nouvelle Guinée et des îles proches. De ce berceau la canne aurais émigré d’abord vers l’est, s’implantant dans les Nouvelles Hébrides, la Nouvelle-Calédonie, les îles Fidji, avant de ce diriger plus tard vers l’ouest et le nord-ouest pour atteindre les Philippines, l’Indonésie, la Malaisie, l’Inde, l’Indochine et la Chine.

La tradition indienne nous apprend que la canne à sucre était connue et utilisée depuis la plus haute antiquité par les habitants du golfe du Bengale. On trouve, près de Radjamahal, les ruines d’une ville qui portait le nom de fur, sucre et le Bengale lui-même fut appelé autrefois fur ou faura (pays du sucre. De très anciens poèmes indiens attestent des vertus du sucre auquel la mythologie attribuait une origine divine. Les chinois connurent également le sucre, ce “miel de roseau”, plusieurs millénaires avant Jésus-Chist, les hébreux en faisait usage et l’ancien Testament site à plusieures reprises ce doux roseau importé de l’Inde ou de la Chine. C’est semble-t’il par Néarque, amiral d’Alexandre Le Grand, que les peuples d’Occident apprirent l’existence de la canne à sucre, 325 ans avant Jésus-Christ. Néarque, qui par la vallée de l’Indus alla explorer la mer des Indes, parle dans la relation de son voyage d’un “roseau donnant du miel sans le concours des abeilles”. Quoi qu’il en soit, il est certain que le mot sucre à une étymologie Indienne. C’est en effet le termes sanscrit “SARAKARA qui a donné naissance à toutes les versions du mot sucre dans les langues indo-européennes : Sukkar en arabe, Saccharum en latin, Zucchero en italien, Seker en turc, Zucker en allemand, Sugar en anglais, etc.

Les caravanes du sucre: C’est vers le troisième siècle avant Jésus-Chist que des marchands indiens et perces commencent à importer du sucre sur les rivages de la Méditéranée orientale, en Arabie et en Egypte. Plusieurs écrivains de l’antiquité parlent alors de cette substance et de ses usages dans l’alimentation et la médecine.
Au premier siècle après Jesus-Chist, Pline l’Ancien de son histoire naturelle parle du sucre en ces termes : “L’Arabie produit du sucre, mais celui des Indes est plus renommé. C’est un miel recueilli sur des roseau, il est blanc comme la gomme, cassant sous la dent, les plus gros morceaux sont comme une aveline. On l’emploie seulement en médecine”. Hustoria Naturalis, livre II, 17. Ce texte indique bien que le sucre est déjà produit sous forme solide ce qui facilite son transport par caravane à travers l’Asie Mineure jusqu’aux ports de la Méditérranée d’où il gagne la Grèce puis l’Empire Romain. Néanmoins, l’usage du sucre reste extrêmement limité jusqu’à ce que les arabes qui ont envahi l’Asie au VIIème siècle, en rapporte la canne à sucre et entreprennent de l’acclimater dans les pays méditerranéens qu’ils occupent. C’est ainsi que la canne s’implante tout d’abord en Egypte, dans la vallée du Nil et en Palestine, sur les bords du Jourdain. Les Arabes ont appris des Perses l’art de fabriquer du sucre solide. Sous leur influence la canne gagne bientôt la Syrie, toute l’Afrique du Nord, Chypre, Rhodes, les îles Baléares, puis l’Espagne du Sud.
Cependant l’Europe chrétienne ignore pratiquement ce produit exotique qui n’arrive qu’au compte-gouttes dans les cours royales et chez certains apothicaires, venant de la lointaines Asie au fil de caravanes et de transports aventureux. Ce sont les Croisés qui, à partir du XIIème siècle vont véritablement faire connaître le sucre, dont l’usage ce répand peu à peu. Il découvrent, en Syrie et en Palestine, les plantations de canne à sucre cultivées par les Arabes. Rapporté par leur soins, le précieux roseau ne tarde pas à s’implanter dans l’archipel grec, en Sicile, dans le sud de l’italie et même dans le midi de la France. La nouvelle “épice” est vendue chez les apothicaires à des prix très élevés et sous des formes très variées : pains, cassons, pains informes, cracs, sucre réduit en poudre, etc.

Les marchands de Venise: Cependant l’Orient reste le grand fournisseur de sucre du monde occidental dont les besoins ne cessent de croître. Le commerce sucrier se développe et Venise qui exerce un quasi-monopole du commerce avec la Méditerranée orientale devient la grande capitale sucrière de l’Europe. Aux XIVème et au XVème siècles, les marchands vénitiens vont chercher à Alexandrie la mer qui arrive de l’Inde. Ce sucre est traité et purifié à Venise ou naît au milieu du XVème siècle, l’industrie européenne du raffinage. Une fois moulé en pains; le sucre est expédié dans toute l’Europe. Des documents nous apprennent que dès 1319 Venise expédiait vers l’Angleterre des chargements de 100 000 livres de sucre à la fois. Dès le début du XVème siècle la canne gagne les île de l’Atlantique. Don Henri, régent du Portugal, fait la conquête de Madère en 1420 et y acclimate avec un grand succès la canne à sucre, dont les plants viennent de Sicile, les Espagnols à leur tour, introduisent le cannes au Canaries. La production des îles atlantiques concurrence désormais celle du Levant. En 1497 Vasco de Gama découvre le Cap de bonne Espérance, ouvrant la route des Indes aux navigateurs portugais qui bientôt vont supplanter les Vénitiens dans le commerce du sucre. Lisbonne à son tour devient capitale du raffinage et fournit en sucre une grande partie de l’Europe.
L’Amérique…La découverte du Nouveau Monde marque un tournant dans l’histoire du sucre. En effet, dès son deuxième voyage, Christophe Colomb introduit à Hispaniola Saint-Dominique des plants de canne à sucre provenant des Canaries. C’est aux environs de 1505 que pour la première fois du sucre va être fabriqué dans cette île, devenant le berceau de la production sucrière du Nouveau Monde. En 1518 on compte déjà à Saint-Dominique 28 fabrique de sucre et les fonds procurés par les droits d’importations du sucre en Espagne permettent la construction des palais de Charles Quint à Madrid et à Tolède. De Saint-Dominique la culture de la canne s’étend entre 1510 et 1520 à Porto-Rico, Cuba et la Jamaïque.

Simultanément, la canne est introduite au Mexique par Fernando Pizzaro en 1533, et au Brésil par les Portugais en 1520. L’élan est donné, tous les pays découverts et colonisés entre le XVIème et le début du XVIIème siècle vont se couvrir de plantations de canne à sucre. Dans la relation de son périple à travers les colonies espagnoles en 1620, Antonio Vasquez de Espinoza va rapporter qu’il a rencontré dans presque tous les pays traversés, depuis le Mexique jusqu’à la région de San Juan au Chili, en passant par le Venezuela, la Colombie, l’Équateur, le Pérou et le Paraguay, des plantations équipée de moulin à sucre. Au début du XVIIème siècle ce sont les Français qui vont introduire la canne à sucre à la Martinique et à la Guadeloupe, alors que les Anglais la font pénétrer à la Barbade. Et, la canne à sucre va poursuivre sont périple autour du monde : en 1751 les Français l’implante en Louisiane, puis on la trouve dans les îles françaises de l’océan Indien, l’île de France,île Maurice et l’île Bourbon, La Réunion, ensuite elle envahit l’Indonésie, Formose, les Philippines, Hawaï, bouclant son tour du monde à l’aube de XIXème siècle. Le Blocus continental à l’origine du sucre de betterave. Mais vient le Blocus Continental institué par Napoléon. En 1808, le sucre est introuvable, l’idée de produire du sucre à partir d’une autre plante commence à voire le jour. Déjà dès 1575 Olivier de Serres dans son “Théatre de l’agriculture” e mentionné la richesse en sucre de la betterave. En 1745, le chimiste allemand Marggraf a présenté un rapport à l’Académie des Sciences de Berlin sur ces travaux. En 1786, un de ses élèves, Frédéric Achard, a construit une fabrique expérimentale dont les résultats sont si satisfaisant que plusieurs sont édifiés dans les années suivantes en Silésie et en Bohème. La notoriété de Achard grandit. En France, deux petites usines sont à leur tour construites à Chelles et à Saint-Ouen, dans la région parisienne. De nombreux savants vont se pencher sur l’amélioration de la fabrication. En 1811, Napoléon ordonne que 92 000 hectares de terre soient livré à la culture de la betterave distribuant une somme de un million de francs d’alors entre les agriculteurs acceptant de tenter le jeux. La raffinerie du sucre elle-même progresse et le 2 janvier 1812, Benjamin Delessert raffineur à Passy, reçois le Légion d’honneur pour avoir réussit à obtenir des pains de sucre de betterave aussi purs et aussi blancs que des pains de sucre de canne.
A la chute de l’Empire, le sucre des colonies revient en force et en quelques jours le sucre de betterave perd 75% de sa valeur, ce qui entraîne la fermeture d’un grand nombre d’usine. Ce ne sera que provisoire, en 1828 la France compte 585 sucreries de betteraves réparties sur 44 départements. Cédant aux plaintes des producteurs et négociants coloniaux, le gouvernement propose une loi fort soutenue par Lamartine pour interdire la fabrication du sucre de betterave ; le projet est repoussé mais la fabrication du sucre de betterave atteint 450 000 tonnes, devenant la première production européenne ; l’Allemagne est au second rang.

Aujourd’hui, malgré les polémiques diététiques, sucre de canne et sucre de betterave se retrouvent sur nos tables, mais il semble que pour la confection des entremets sucrés, le sucre de betterave soit le plus employé.

SUCRE – TRADITION

L’extraction du sucre est effectuée selon des procédés industriels dans les sucreries. Le principe de l’extraction du sucre, qu’il s’agisse de canne à sucre ou de betterave sucrière, est quasi-identique et consiste à isoler le saccharose en éliminant par étapes, les autres constituants de la plante.

Le travail des sucreries est une suite de procédés physiques : extraire le sucre des cellules végétales, le séparer des impuretés, éliminer l’eau dans laquelle il est en solution, et enfin, parvenir à le faire cristalliser. On obtient ainsi directement du sucre blanc. Le sirop restant est soumis à de nouvelles cuissons qui donneront du sucre plus coloré, blond ou roux, du fait de réactions de caramélisation.
De la canne et de la betterave au morceau de sucre, du champ à l’usine, suivons la molécule de sucre.

SUCRE – CUISINE

En général le sucre employé pour la confection des desserts est le sucre semoule dit encore sucre en poudre. Toutefois pour certaines préparations : glaçage, sauce, sorbets, ou autre recettes, le sucre glace ou le sirop de sucre selon le cas sont à préférer. Autrefois lorsque le sucre était impur, les pâtissiers devait clarifier le sirop de sucre avec des blanc d’oeufs, aujourd’hui cela n’est plus nécessaire.

Précautions à prendre pour la cuisson
Il faut procéder dans un récipient en cuivre ou être cuit dans un micro-ondes. Le sucre doit d’abord être dissous dans un peu d’eau. Le mélange sucre eau doit être porté à ébullition, on peut, au départ, remuer de temps à autre en remuant le récipient afin que le sucre cuise uniformément mais il faut cesser lorsque l’ébullition se produit pour éviter la cristallisation (les spécialistes disent que le sucre pourrais mourir). Le temps de cuisson est plus ou moins prolongé selon le stade à atteindre ; pendant l’opération — toujours pour éviter une éventuelle cristallisation — il est conseillé d’essuyer les projections de sucre sur la paroi du récipient, ce qui ce fait avec un pinceau humidifié. Si l’on opère sur le flamme du gaz (à préférer car facilement réglable) il faut veiller a ce que la flamme ne dépasse pas le fond du récipient pour lécher le côté. Selon l’utilisation du sucre cuit, la densité du sirop obtenue peut être différente. Pour réussir parfaitement le sirop désiré, il est mieux de ne pas mettre au départ plus d’eau que nécessaire afin de ne pas avoir à trop prolonger la cuisson. Le tableau ci-dessous donne des indications quant au stades de cuisson et quant aux quantités. La plus simple méthode pour mesurer le point de la cuisson est d’utiliser un thermomètre spécial à sucre ou un thermomètre densimétrique. Autrefois on mesurais en degrés Baumé — ce qui n’est plus autorisé — mais bien des ménagères possèdent encore un pèse-sirop ainsi gradué.

TABLEAU DE CUISSON
Sirop de sucre: Faire cuire 500 g de sucre avec 50 cl d’eau pendant 1 min. On obtient environ 80 cl de sirop à 28° Baumé ou 1 241 degrés centimétriques, 100° Celsius, on obtient le sirop “universel” de conservation dit à la nappe.
Filet ou lissé: Faire cuire 500 g de sucre avec 25 cl d’eau. A 29° Baumé ou 1 250° centimétriques ou 101° Celcius, le sirop est au petit filet ou petit lissé. A 30° B ou 1 260° DC ou 102°C, on obtient le grand filet ou grand lissé. En trempant une écumoire elle-même préalablement trempée dans l’eau froide, puis dans le sirop et en prélevant le sirop avec les doigts mouillés on a lorsqu’on écarte les doigts un petit filet visqueux dans le premier cas (pour la pâte d’amande), un fil plus résistant dans le second cas (pour les crèmes au beurre, certains glaçages).

Perlé ou soufflé: Dans les mêmes proportions que ci-dessus, en poussant la cuisson jusqu’à 33° B ou 1 296 DC ou 103 à 105° C, on arrive au stade du petit perlé, le fil est large, solide, ne casse pas (pour les confitures). A 35° B 1 320 DC ou 107° C, on est au stade du grand perlédit encore soufflé, en soufflant à travers l’écumoire le sirop forme des bulles restant attachées par un petit filament (pour confiture également, fondant, fruits déguisés, glaçage des gâteaux).
Boulé: La cuisson poussée jusqu’à 37° B ou 1 344 DC ou 109 à 116°C, amène au stade du petit boulé, les bulles ne restent plus attachées, le sirop peu former entre les doigts une boule gluante, molle (pour la meringue italienne). A 38° B ou 1 357 DC ou 120 à 126°C, le sirop est au grand boulé, en soufflant à travers l’écumoire le sucre ne s’envole plus en bulles, mais en flocons neigeux, ou encore roulé entre les doigts, il forme une boule plus dure (pour la même utilisation, un peu plus ferme).

Cassé: Faire cuire 500 g de sucre avec 12,5 cl d’eau. A 39° Baumé ou 1 369° centimétriques ou 129 à 133° C, on arrive au stade du petit cassé la préparation prélevée sur l’écumoire se détache des doigts en une pellicule qui casse ou encore une goutte de sirop versée dans l’eau glacée fige immédiatement en restant néanmoins collante. A 40° B ou 1 383 DC ou 149 à 150° C, la goutte versée dans l’eau glacée devient très dure, le sucre est cassant comme du verre, très légèrement coloré (pour la décoration, le sucre filé, certains bonbons).

Caramel: Faites chauffer 500 g de sucre avec seulement 8 cl d’eau. Les 150° C dépassés, la coloration du sucre s’accentue, on obtient d’abord le caramel clair (pour la caramélisation des moules, le glaçage de certains gâteaux, la nougatine, la crème caramel). Vers 170° C, le caramel est foncer (pour colorer certaines préparations, dont le bouillon). Le caramel peut aussi être obtenu sans ajout d’eau : on fait fondre le tiers du sucre en remuant puis on lui incorpore peu à peu le reste en continuant à remuer.

Les différents sucres

Sucre blanc et sucre roux
Betterave Canne à sucre. Le principe même de l’extraction du sucre, qu’il soit de canne ou de betterave, est d’isoler la saccharose en éliminant les composants résiduels de la plante. Plus le sucre est blanc, plus il est pur : plus il est d’un roux foncé, plus il contient de résidus de la plante.
L’extraction peut se faire en plusieurs turbinages donnant successivement des sucres de 1 er, 2 em, voire 3 em jet, le sucre étant de plus en plus roux.La pureté: ainsi celle des sucres de deuxième et troisième jets peut aussi être obtenu par une opération supplémentaire, de raffinage. Les résidus, d’extraction ou de raffinage, jusqu’aux mélasse, sont parfois recherchés pour des préparations particulières, car il faut savoir que si certaines recherches le sucre blanc souvent indispensable a certaines préparations délicates, d’autres aimes les arômes secondaire que donne le sucre roux. Le sucre est préparé sous différentes présentations à connaître :
Le sucre cristallisé blanc
Il est recueilli dans les turbines après concentration sous vide et cristallisation des sirops, au stade final de l’extraction en sucrerie de cristaux fins. Le coefficient de pureté détermine le classement commercial.

Le sucre semoule
Semoule Obtenu par tamisage ou broyage du sucre cristallisé blanc. Se présente en cristaux d’environ 0,4 mm.
Le sucre glace
Glace Sucre réduit en poudre obtenu par tamisage ou broyage du sucre cristallisé blanc. Se présente en cristaux inférieurs à 0,15 mm. Addition de 3 % d’amidon pour éviter sa prise en bloc.
Morceaux de cristaux blancs
Morceaux blancs Cristaux encore chauds et humides sortant des turbines, compressés automatiquement dans des moules et agglomérés par séchage — tailles de 1 à 4 un morceau n° 3 pesant environ 7 g et un morceaux n° 4 environ 5 g.
Morceaux de sucre blanc traditionnel
Blancs en morceaux de luxe Obtenu par cristallisation lente de sirops très purs en moules parallélépipédiques, les plaquettes obtenues étant sciées en gros lingots puis cassés en morceaux — tailles n° 1 et 2, cristaux très brillants.

Cassonade en morceaux ou en cubes
Morceaux roux de canne Cristaux de sucre roux de canne cassonade compressés encore chauds et humides dans des moules, agglomérés par séchage, en calibre de 3 ou 4.
Morceau de sucre blanc moulé
Dés blanc ou cubes moulés Comme les morceaux blancs, mais en cubes réguliers de petit calibre.

Grêlons de sucre blanc
Grêlons Grains de forme arrondie obtenus par concassage de morceaux ou de lingots de sucre raffiné très pur — Les grains sont classés en numéro par tamisage.
Cassonade de cristaux
Cassonade Cristaux obtenus dans les turbines par concentration sous vide du jus de la canne à sucre. Sucre brun roux.

Sucre vergeoise de raffinerie
Vergeoise Produit de raffinerie à consistance moelleuse, coloré par les composants naturels de la plante vergeoise blonde provenant d’un premier sirop d’épuisement, la vergeoise brune, plus colorées, provient d’un second sirop d’épuisement.

Sucre Candi
Les sucres candi sont de très gros cristaux obtenus par cristallisation lente d’un sirop de sucre très pur pour le candi blanc, coloré par caramélisation pour le candi brun. Le sirop concentré est chaud 100 ° C est mis à refroidir dans des bacs tendus de fil de lin ou de coton.
Pain de sucre conique
Pain Masse cuite et chaude versée dans un moule conique dont le pointe est percée pour permettre l’élimination de l’eau-mère, le pain refroidi dans le moule est ensuite essoré, claircé et séché en étuve..

Sirop de sucre liquide
Sucre liquide ou sirop de sucre Solution d’eau et de sucre, se présentant comme un liquide épais de incolore à blond, dans lequel une quantité plus ou moins importante de saccharose a été transformée en sucre inverti.

Sucre inverti ou interverti
Sucre inverti ou interverti se présentant sous forme demi-pâteuse blanche, d’une concentration sensiblement identique à celle du miel, il est obtenu par hydrolise du saccharose.

Sucre gélifiant cristallisé blanc
Sucre gélifiant Cristallisé blanc additionné de pectine de fruits et acide citrique alimentaire.

Sucre vanillé Sucre semoule parfumé
avec de l’extrait ou de l’essence de vanille naturelle doit comporter au moins 10 g de vanille par 100 g de produit en sachet de 8 g.

Sucre vanilliné Sucre semoule additionné de vanilline synthétique 0,7 % au moins du mélange ou d’éthyl vanillé synthétique 0,2 % au moins du mélange en sachet de 8 g.

Sucre fondant
Fondant Sirop de sucre travaillé à un certain stade de cuisson pour présenter un aspect de pâte épaisse très blanche.

Caramel
Caramel Obtenu industriellement à partir du sucre pur ou de sucre et de glucose, restant liquide.

Souchet des Indes

Souchet des Indes

SOUCHET DES INDES – CURCUMA

Beaucoup utilisé dans les curry et les carri

Le curcuma est originaire de Java mais il est cultivé partout dans le Sud-Est asiatique.
Dans la Pacifique certaines tribus attribuent au curcuma des propriétés magiques pour chasser le mauvais esprit
Pour les Birmans l’univers et sorti de cette plante
En Inde on s’en teint le corps et saupoudre les lieux sacré de racine de curcuma pilé.
Plusieurs études ont démontré que le curcuma prévient la formation de caillots sanguins.
Des études pakistanaises ont démontré que l’huile essentielle de curcuma lutte contre les infections fongiques
Une étude faite sur des rats a montré une diminution significative des pierres aux reins grâce à l’ajout de curcuma dans la ration alimentaire des bêtes
Des chercheurs ont observé un effet anti-inflammatoire, anti-démique et anti-arthritique chez des animaux à qui l’on avait administré de l’huile essentielle de curcuma
Des tests ont démontré que le curcuma réduit le taux de cholestérol, protège le foie contre les toxines, abaisse le taux de glucose sanguin chez des diabétiques et qu’il lutte efficacement contre le cancer

Contre-indications
En cas de calculs biliaires ou d’obstruction des voies biliaires, consulter d’abord son médecin

curry

Le curcuma est le composant essentiel de la poudre de curry
poudre de racine de curcuma…………………………….3 cuillères à soupe
poudre de racine de gingembre ………………………..1 cuillères à soupe
poudre de graines de fenugrec ………………………….1 cuillères à soupe
poudre de graines de cumin ………………………………1 cuillères à soupe
poudre de piments de cayenne ………………………….1 cuillères à soupe
mélanger les poudres conservez le curry à l’abri de la lumière.

carvi

le carvi indien aurait dans sa composition
Coriandre en poudre …………………………….60 parties
curcuma ……………………………………………….15 parties
poivre noir …………………………………………….10 parties
poivre enragé ………………………………………..15 parties

Sorbier des oiseleurs

Sorbier des oiseleurs

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SORBIER DES OISELEURS – Découverte

Chutney de sorbier des oiseleurs ou le Sorbus aucuparia.

Faites cuire les fruits du sorbier des oiseleurs détachés de leur grappe, puis passez-les au moulin à légumes.
Dans une casserole, faites revenir des oignons et ajoutez la purée de fruits (sorbes). Ajoutez ensuite du vinaigre, de l’ail haché, des raisins secs, du miel et du piment fort. Salez.
Vous pouvez aussi cueillir les fruits, si les oiseaux ne les ont pas mangés avant vous, dès l’apparition des vraies gelées au début de l’hiver.

Petits trucs pour reconnaître le sorbier : petit arbre de 10 à 20 m, jeunes rameaux luisants, feuilles alternes, composées et entièrement découpées un des seuls à avoir ces caractéristiques là !, importantes et nombreuses grappes de fruits de couleur rouge orange.

Le sorbier des oiseleurs ou sorbier sauvage est commun en Europe méridionale, mais rarement au-dessus de 700 mètres d’altitude. Il croît dans les bois, les forêts, les haies, les marécages de montagnes jusqu’à 2400 mètres, dans une grande partie de la France, dans toute l’Europe jusqu’en Islande, en Asie occidentale et boréale, et au Japon. Le sorbier est un arbre pouvant atteindre 10 à 12 mètres. Ses fleurs sont blanches. Le fruit globuleux et charnu, en forme de pomme, est petit, rouge corail, non comestible, persistant en hiver. Il a des propriétés adoucissantes et antioxydantes. De ce fait, il est réputé pour ses vertus anti-âge. C’est d’autre part un bon astringent et possède une activité exfoliante