Asperge Sauvage

Asperge Sauvage

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ASPERGE SAUVAGE – tout se mange

L’asperge sauvage n’a rien de commun avec la grande asperge des jardins.
Le seul point qui les rapproche c’est l’épi qui ressemble à celui du blé au bout d’une longue tige. De couleur vert claire, jaune dès qu’elles sont raffraichies, elles se mangent en accompagnement de plat divers, en salade, en potage, en beignet… C’est aussi un légume ou une herbe de décor. Tout se mange dans l’asperge sauvage, aussi bien la tige que l’épi. Ce légume est une variété typiquement française. Il se récolte dans le nord-est de la France. On le cueille à la lisière des forêts ou sur le bord des chemins de campagne, sur les talus, dans les champs en friche. La vie de l’asperge est courte, elle ne se récolte qu’au mois de mai. La cuisson est très rapide maximum quelques minutes, deux ou trois , à la vapeur et être utilisée ensuite.

C’est depuis peu de temps que la et consommation de l’asperge sauvage est devenue a pris des proportions importantes et est devenue la coqueluche des cuisiniers de France. Personnellement j’ai découvert ce légume dans les années 1990 au Petit Bedon. Je l’ai accommodé à bien des sauces, et il est vrai qu’en accompagnement de poisson comme le saint-Pierre, le turbot ou la barbue font un mariage de belle facture. L’asperge est un légume qui se congèle très bien quand il est frais, ce qui permet de pouvoir allonger fortement la durée d’utilisation dans le temps de cette herbe sauvage au goût excellent.

Arrow-root

Arrow-root

ARROW-ROOT – HISTOIRE

Étymologie mot anglais signifiant racine à flèche. Les Indiens Arawaks utilisaient les rhizomes pour extraire le poisson des blessures faites par des flèches empoisonnées. Les Européens qui vinrent s’établir dans le Nouveau Monde, continuèrent cette pratique et apportèrent cette tradition dans leur pays d’origine. Il vient de la famille des Marantacées, et son origine vient sans doute des forêts humides et chaudes d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud.

Arrowroot, soit le même mot sans trait d’union des arrow-roots moins authentiques …
Arrow root indien de l’Inde, ou Aircuma arrow-root, un dérivé du rhizome du Aircuma qui appartient à la famille des zingibéracées à laquelle appartient le gingembre.
Arrow-root du Queensland qui provient de la canne
Arrow-root brésilien ou tapioca – qui provient du manioc
Arrow-root de Floride – qui provient du sago
Arrow-root hawaïen – qui provient du pia
Aux Antilles, les Arawaks considèrent l’arrow-root comme un ingrédient essentiel dans la diète quotidienne. On en retrouve la trace, aussi loin que vers les années 1600. Ils le surnomment “aru-aru,” qui signifie mets entre les mets. Ils cultivaient aussi cette plante pour ses propriétés curatives. L’arrow-root est une fécule brute, très digeste, qui est extraite des rhizomes ou des bulbes de certaines plantes tropicales. On mélange souvent dans notre esprit l’arrow-root et le tapioca. Il arrive souvent que certains manufacturiers vendent de la poudre de tapioca sous le nom d’arrow-root car le processus de transformation est moins exigeant, par conséquent, son coût de revient est moins dispendieux.

L’arrow-root authentique provient de la Maranta arundinacea; le tapioca, par contre, est extrait du rhizome du manioc ou cassava – Manihot utilissima ou Manihot esculenta. Seule la fécule provenant de la Maranta peut bénéficier de l’appellation “arrow-root”. Les autres provenances doivent s’appeler “fécule” suivi du produit dont elle est extraite – fécule de maïs, de tapioca, etc.
Les grains d’arrow-root sont un peu plus gros que ceux du tapioca.

Culture et Transformation: La Maranta arundinacea est une plante vivace. Il faut de 6 à 12 mois pour pouvoir récolter les rhizomes à la main. On doit procéder à la transformation dans les 48 heures sinon, le rhizome pourrit. Chaque rhizome contient environ 20% de fécule dont 17 à 18% peuvent être extraite dépendant de la qualité d’extraction.

Les rhizomes sont tout d’abord mis à tremper dans l’eau chaude, puis pelés afin de leur enlever leur écorce fibreuse et leur amertume. Ensuite, on les coupe puis on les pile pour obtenir une pulpe. Cette étape permet de détacher la fécule des composantes fibreuses. La pulpe est lavée puis passée au tamis. Pour obtenir une plus grande pureté, on passe la fécule obtenue à la centrifugeuse ou dans un tamis plus fin. Elle est ensuite séchée et moulue en poudre. On les utilise pour épaissir les liquides, les potages ou les sauces, etc.

Apiculture

Apiculture

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APICULTURE – HISTOIRE

Des douceurs aux vertus thérapeutiques, valeurs vraies, goûteuses, pleines des réalités quotidiennes de la vie de nos amies les abeilles. L’homme pour une fois n’intervient pas dans sa fabrication. Ce mot prend un autre sens aujourd’hui, puisque cent pour cent naturel. Le miel existe depuis plus de 7000 ans avant J-C , il a traversé les ans comme un élixir de jouvence, comme médicament parfois, mais surtout comme douceur prisée des gourmets.

Le miel est une substance sucrée, utilisée par les êtres humains depuis les temps anciens, fabriquée à partir du nectar des fleurs par les abeilles qui en emploient une partie pour se nourrir. L’apiculture est pratiquée depuis le VIIe siècle avant notre ère.

En Occident, le miel fut pendant des millénaires le seul édulcorant connu, alors qu’en Orient on cultivait la canne à sucre. Tout au long de l’histoire, une mythologie s’est développée autour du miel, soulignant ses nombreuses propriétés médicinales (le miel serait purificateur, antiseptique, tonifiant, sédatif, fébrifuge, apéritif et digestif) et l’érigeant en symbole de vie et de richesse. À l’origine, le miel était rare et fut d’abord réservé au culte religieux, aux nantis et à des utilisations médicinales. On s’en servait entre autres pour vénérer les dieux, pour baptiser, pour nourrir les animaux sacrés, pour soigner, pour embellir la peau, pour embaumer les morts et comme tribut. L’homme pour une fois n’intervenant pas dans sa fabrication. Ce mot prend un autre sens aujourd’hui, puisque cent pour cent naturel. Le miel existe depuis plus de 7000 ans avant J-C , il a traversé les ans comme un élixir de jouvence, comme médicament parfois, mais surtout comme douceur prisée des gourmets. Historique et description.

Le miel est une substance sucrée, utilisée par les êtres humains depuis les temps anciens, fabriquée à partir du nectar des fleurs par les abeilles qui en emploient une partie pour se nourrir. L’apiculture est pratiquée depuis le VIIe siècle avant notre ère.

En Occident, le miel fut pendant des millénaires le seul édulcorant connu, alors qu’en Orient on cultivait la canne à sucre. Tout au long de l’histoire, une mythologie s’est développée autour du miel, soulignant ses nombreuses propriétés médicinales. Le miel serait purificateur, antiseptique, tonifiant, sédatif, fébrifuge, apéritif et digestif et l’érigeant en symbole de vie et de richesse. À l’origine, le miel était rare et fut d’abord réservé au culte religieux, aux nantis et à des utilisations médicinales. On s’en servait entre autres pour vénérer les dieux, pour baptiser, pour nourrir les animaux sacrés, pour soigner, pour embellir la peau, pour embaumer les morts et comme tribut.

Dans les préparations culinaires, l’utilisation du miel dénotait un certain raffinement. Son usage en cuisine relevait du privilège. Le miel a longtemps servi d’agent de conservation pour les fruits et a peu à peu cédé sa place au sucre; depuis le Moyen Âge, le miel est réservé aux confiseries et à une utilisation médicinale en Europe. La production du miel par les abeilles est fascinante. D’abord, les abeilles récoltent le nectar à l’aide de leurs pièces buccales adaptées; elles lèchent le nectar des fleurs et le projettent jusqu’au jabot, une poche située dans le tube digestif, où le nectar et la salive de l’abeille s’accumulent. Une transformation du nectar en miel s’opère par l’action enzymatique de la salive et du suc gastrique qui convertit le sucrose du nectar en glucose et en fructose. Ce nectar est alors déposé par les abeilles dans les alvéoles de la ruche pour être ensuite ventilé à grands battements d’ailes afin de diminuer le taux d’humidité entre 14 et 20%. Cette ventilation peut prendre jusqu’à 20 minutes. Le miel est alors prêt à être consommé. La provenance du nectar fait varier les proportions de glucose et de fructose qui influencent ainsi la consistance du miel. Environ 5 litres de nectar sont nécessaires pour obtenir 1 litre de miel; un seul litre de nectar représente entre 20 000 et 100 000 voyages pour l’abeille. Une colonie d’abeilles, 30 000 à 60 000 peut entreposer près d’un kilo de miel par jour. La quantité et la qualité du miel sont déterminées par des facteurs géographiques, saisonniers et botaniques. Les abeilles ont tendance à récolter une seule sorte de nectar, ce qui contribue à la production de miels distincts, de saveur spécifique. Toutefois, il est important de souligner que les appellations «miel de trèfle» ou autres ne sont pas contrôlées dans tous les pays, y compris au Canada. Il existe une très grande variété de miels. Certains sont faits à partir du nectar d’une seule variété de fleur, tandis que d’autres sont mélangés; on nomme ces miels toutes fleurs, les abeilles ont butiné plusieurs espèces de plantes, ou alors le producteur a combiné plus d’une variété de miel. L’origine florale du nectar influence la couleur du miel, sa saveur et sa viscosité. La couleur du miel varie du blanc au presque noir, en passant par les teintes de brun, de roux et de blond. La saveur varie autant que la couleur; règle générale, plus le miel est foncé, plus sa saveur est prononcée. Parmi les miels les plus courants, les miels de trèfle, de colza et de luzerne sont pâles et de saveur modérée, le miel de bruyère est roux et de saveur forte, tandis que le miel d’acacia est très doux, transparent et liquide.

APICULTURE – VERTUS DU MIEL

Les trois quart de son poids le composant sont énergétiques.

Nutrition: Les glucides du miel contiennent en moyenne 5% de saccharose, 25 à 35% de glucose, 35 à 45% de fructose et 5 à 7% de maltose. À volume égal, le miel renferme plus de calories que le sucre: 5 ml de miel donnent 64 calories et 15 ml de sucre, 48 calories; tandis qu’à poids égal il en contient moins: 21 g, 15 ml, de miel donnent 64 calories et 21 g, 25 ml de sucre, 84 calories. Cette différence provient de son contenu en eau.
Le miel ne contient que des traces de vitamines et de minéraux; du point de vue nutritionnel, le seul avantage qu’il détient sur le sucre est son pouvoir sucrant plus élevé; on le consomme donc en quantité moindre.
Le miel procure une énergie que les sportifs apprécient .Il se digère à cent pour cent , en tous les cas mieux que les sucres divers et ne dégage aucune toxine dans les organismes.Dans le temps il était apprécié par les peuplades anciennes étant considéré comme source de longévité. Comme médicament, ses sécrétions ont la propriété d’accélérer la cicatrisation des brûlures, mais uniquement en application cutanée. Le miel permet de calmer les irritations de la gorge. C’est d’ ailleurs une de ses premières utilisations.

APICULTURE – SAVOIR ACHETER SON MIEL

Bien savoir quelle utilisation vous voulez en faire !
Chaque consommation de miel correspond à produit bien spécifique.Il faut d’abord savoir ce qu’est le miel.le nectar prélevé par les abeilles sur les fleurs , est liquide,pur,et naturel.Les abeilles emprisonnent le miel dans des alvéoles de cire. Il sera donc nécessaire de l’extraire par des méthodes artisanales. Autrefois,les apiculteurs les faisaient fondre par la chaleur aujourd’hui ils l’ extraient en centrifugeuses.Un robinet permet la récupération du liquide. Une fois extrait,le miel se cristallise de façon plus ou moins rapide. Cela dépend de sa teneur en glucose. Seul le miel d’acacia riche en lévulose resta indéfiniment liquide.

Contrairement aux opinions reçues la consistance d’un miel n’a rien à voir avec sa qualité. Le miel n’a jamais la même teinte,la encore sa qualité n’est pas en cause.
Si vous êtes inconditionnel du miel liquide, il suffit de le passer au bain marie quelques minutes sans le faire bouillir.(Maximum 30 degrés} Le miel peut donc être ambré, doré, ou translucide. Achat: Le miel est commercialisé liquide ou crémeux et souvent pasteurisé afin de détruire les levures présentes et d’ainsi éviter que le miel ne fermente. Le miel crémeux est obtenu par l’addition de miel finement cristallisé, ce qui amorce la cristallisation du miel liquide. Ce miel aura une texture fine. À l’achat, s’assurer que le miel est pur à 100% en lisant l’étiquette. Cette appellation fait référence au fait qu’il ne s’agit que de miel et non au fait qu’il n’a pas subi de pasteurisation.

Conservation: Le miel se conserve presque indéfiniment bien scellé et placé dans un endroit frais et sec car son pH acide et sa teneur élevée en sucre le rendent inhospitalier pour les micro-organismes. Le froid épaissit le miel et le cristallise, tandis qu’une température élevée change sa saveur et peut affecter sa couleur, la rendant plus foncée. Le miel se congèle.

APICULTURE – Découverte du miel

Sept fois millénaires, le miel a traversé les âges sans prendre une ride! La récolte du miel se passe en deux temps. La récolte de printemps fin mai- début juin dont le miel provient d’arbres tels que: les arbres fruitiers, le Saule, le Sainfoin, le Luzerne, le Colza, l’ Aubépine et le Pissenlit etc. La récolte d’été, de fin juillet- début aout dont le miel extrait provient: d’Acacia, de Trèfle, de Phacélie, de Mûrier ainsi que de Trèfle blanc. Pour s’y retrouver sachez que le sucre issu du milieu industriel, provient de la bettrave. Il est transformé en morceau puis en poudre ou bien cristallisé.
Le sucre se compose de Saccharose à 100% dénaturé.Il est devitalisé et blanchi au bleu d’Idantrène RS.
A contrario le miel issu du nectar de fleurs est riche et vivant.

Il se compose de Fructose, Glucose, Vitamines, Sels minéraux, Oligo-éléménts, Hormones, diastases, substances aromatiques diverses produits par les abeilles.
Utilisation: Le miel entre dans une variété presque infinie de mets tant sucrés pâtisseries, gâteaux, flans, crèmes, yogourts, biscuits, bonbons, nougats, sirops, pain d’épice et baklava grec, que salés poulet, charcuterie, agneau, canard, couscous. On le met sur les tartines, dans le thé, le café et les tisanes. On l’utilise pour préparer des sauces aigres-douces. Le miel se mesure plus facilement quand il est tiède et si on le verse dans un récipient huilé l’huile l’empêche de coller. Il est l’élément de base de l’hydromel, boisson obtenue par la fermentation alcoolique du miel additionné d’eau. L’hydromel peut également être distillé ou être transformé en vinaigre. Le miel entre également dans la fabrication d’une multitude de produits non alimentaires, notamment de médicaments et de produits de beauté.

Il n’est pas conseillé de donner du miel à un enfant de moins d’un an, une toxine, Clostridium botulinum, pouvant y être présente. Ce type de botulisme ne se produit pas chez les enfants âgés de plus d’un an ni chez les adultes.

Idée gourmande: Le pain d’épices

Ingrédients: 500g de farine de blé, ou 300g et 200g de seigle; 3 cuillères à soupe de sucre brun; 500g de miel liquide, ou tiédir; 1 sachet de levure chimique; 2.5dl de lait; 1 orange
épices; 1/2 cuillère à café: anis, gingembreclous de girofle, cannelle, noix de muscade; une cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger
Faire bouillir le lait avec une pincée de sel, mettre à feu doux ajouter le miel puis laisser tiédir.Dans un récipient, tamiser la farine, la levure, le sucre brun et les épices, bien mélanger. Râper le zeste de l’orange et l’eau de fleur d’oranger, ajouter le mélange lait et miel et bien mélanger, mettre dans un moule beurré et laisser reposer une heure.
Faire cuire le pain d’épices au milieu du four préchauffé pendant 1H30 à 130°C.
Démouler, faire refroidir sur une grille.

APICULTURE – MICRO-ONDES ET MIEL

Du sommet de ma ruche 7000 ans nous séparent pourraient dire madame la reine au sieur micro onde.

Le micro onde peut être utilisé pour faire fondre le miel cristallisé en plaçant le pot de miel solide dans le four pendant 5 min au maximum.
Le miel peut aussi être cuit au micro ondes pendant quinze minutes il permet alors de faire des caramels trés goûteux. Il permet également de cuire le pain d’épices qui serra lus moelleux.

APICULTURE – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

Toujours fréquentable le miel à ses fidèles et ses serviteurs.

Le miel serait plutôt accompagnateur, du fromage blanc, de crème fouettée, il sucrera mieux que la saccharose et avec plus de goût et se sera beaucoup plus sain. Le miel accompagnera avec merveille un canard et pour le fin du fin, une lamproie à la romaine sera certainement très appréciée des vrais gourmets.

Biscuits au miel et aux amandes.

Temps de préparation total: 1 h,
pour 80 biscuits
Ingrédients:
750 ml, 3 tasses, de farine
5 ml, 1 c. à thé, de levure chimique
4 oranges non pelées hachées et leur jus
430 ml, 1 3/4 tasse de sucre
5 ml, 1 c. à thé de gingembre
250 ml, 1 tasse de miel
180 ml, 3/4 tasse d’amandes hachées
125 ml, 1/2 tasse d’huile
le zeste d’un citron râpé
7 ml, 1/2 c. à soupe de cannelle
4 ml, 3/4 c. à thé de clou de girofle
1 pincée de muscade moulue
1 l, 4 tasses de sucre glace
90 ml,, 1/3 tasse de jus de citron

Mélanger la farine et la levure chimique. Réserver. Mettre les oranges, 250 ml, 1 tasse de sucre et le gingembre dans une casserole. Laisser mijoter de 20 à 30 minutes, jusqu’à ce que les oranges soient tendres.
Mesurer 250 ml, 1 tasse de cette préparation et laisser dans la casserole. Conserver le reste pour un usage ultérieur. Ajouter le miel, le reste du sucre, les amandes et l’huile. Faire mijoter, tout en mélangeant, jusqu’à ce que le sucre ait fondu. Retirer du feu. Ajouter le zeste, la cannelle, le clou de girofle et la muscade. Incorporer graduellement la farine réservée. Mélanger jusqu’à consistance lisse et homogène.
Préchauffer le four à 180 °C.
Verser la préparation dans deux plaques à pâtisserie beurrées. Faire cuire 15 minutes. Laisser tiédir un peu.
Mélanger le sucre glace et le jus de citron. Etaler sur la pâte, puis couper celle-ci en carrés de 2 cm, 3/4 po de côté avant qu’elle ne refroidisse complètement. Si désiré, garnir de chocolat fondu.

APICULTURE – Les abeilles et le pollen

Il est dans la nature des choses que l’homme ne peut imiter,mais que certains insectes aux pouvoirs créatifs réalisent naturellement. Le pollen qui n’est que poussière à le pouvoir divin de féconder les fleurs. Il est indispensable aux colonies d’abeilles, il est leur nourriture. C’est aussi celle du couvain et ,sans le pollen les larves ne verraient jamais le jour.Les abeilles récoltent le pollen en tricotant avec leurs pattes pour en faire des pelotes.Cette poussière est souvent portée au gré du vent. Les abeilles travaillent à toute vitesse et le pollen tombe sur le pistil des fleurs et les fécondent dans tous les sens ,même n’importe où. Par contre les butineuses ne fréquentent qu’une sorte d’espèce de plante en même temps d’ou la possibilité de sélectionner les différentes sortes de goûts. Elles accélèrent la pollinisation des fleurs,et leur rôle dans la nature est de ce fait primordial.Pour s’en convaincre certains scientifiques ont fait l’expérience suivante. Ils ont entouré les fleurs d’un arbre fruitier,d’un filet aux mailles très étroites, dessous des ruches habitées avaient été déposées.Libérées, les abeilles essayèrent de butiner les fleurs des arbres.Le filet les en empêcha, elles allèrent donc sur les arbres voisins.A la récolte, ils constatèrent que dans les arbres protégés les fruits étaient rabougris, pauvres en couleurs et peu appétissants.

Par contre dans les autres, les fruits étaient restés très beaux, brillants et pleins d’éclats. L’expérience fut recommencée plusieurs années durant. A chaque fois les même constatations furent établies.Ce phénomène est d’autant plus important que les arbres fruitiers pour se féconder doivent être croisés entre eux.Grace aux abeilles et aux pollens le croisement artificiel n’est plus nécessaire. Une ruche peut produire 25 kg de miel par saison.Une abeille butineuse ramène parfois un kilo de pollen dans une seule journée. Nous pouvons alors imaginer et calculer le nombre de voyages effectuer par une abeille dans une seule journée sachant que 150 pelotes de pollen pèsent 1 gramme.Une colonie d’abeilles peut à elle seule visiter donc féconder 5000 000 de fleurs par jours. Parmi les restes à ne pas négliger chez les abeilles existe un produit naturel le PROPOLIS. On l’obtient en grattant les cadres placées à l’intérieur de la ruche.Ce produit naturel dont les romains autrefois faisaient commerce était utilisé par les Incas pour soigner la fièvre, et il était également très prisé dans les médecines populaires. On redécouvre aujourd’hui ses vertus dans les pays de l’est. Il était aussi connu des luthiers italiens de la grande époque,car il donnait une sonorité spécial aux violons.

Stradivaruis le célèbre luthier a malheureusement emporté ses secrets dans sa tombe. Les vertus de ce produit miracle sont nombreuses. En médecine, il cicatrise les plaies,et certaines maladies de peau. Il est utilisé pour cacheter les bouteilles,ou pour cirer le matériel agricole. Autrefois on vernissait les cercueils avec ce produit et la légende raconte que les abeilles accompagnaient les apiculteurs dans leur tombe. Aujourd’hui , on pense plutôt qu’elles suivaient le cercueil attirées par l’odeur du vernis à base de propolis étendu sur le bois que depuis quelques heures.Il est également désinfectant et une version alcoolisé du propolis pourrait remplacer le mercurochrome.La gelée royale est utilisée par les abeilles pour nourrir les larves des cellules royales qui deviendront reines. Les forces magiques de la gelée royale sont la proie des chercheurs,mais à ce jour il à été impossible à l’homme de définir la composition génétique de la gelée royale. Ils ont découverts que,quelques composants aident à l’activation et à la régularisation de notre métabolisme,mais sans faire de miracle. Pourtant la gelée royale augmente la longueur de vie des abeilles , pourquoi ne le ferait elle pas, chez les hommes.

Anis étoilé

Anis étoilé

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ANIS ETOILE – Badiane de Chine

Appelé encore badiane de Chine et de son nom latin , illicum anisatum, il est fourni par le badianier, arbre de plus de 10 m de hauteur de la famille des Magnolias en Chine Méridionale. Son écorce est blanche et ses fleurs sont jaunâtres ou rosées.
Ses fruits se composent de huit à douze coques dures disposées de manière à constituer une sorte d’étoile régulière. Lorsque ces fruits arrivent à maturité, ils s’ouvrent et laissent apparaître des graines ovales, brillantes, rouge acajou.

Quinze siècles avant Jésus Christ on utilisait «l’esprit d’anis» dans les rites sacrés en l’honneur de la déesse Athor. Aux Indes, dans le Bhâgavata- Pourânâ, livre sacré du brahmanisme, il est écrit que l’étoile d’anis fut donnée à Kardoma en réponse de sa foi.
c’est plus tard sous Charlemagne, que les grandes caravanes asiatiques apportèrent dans le port de Marseille l’Anis étoilé de Chine. c’est en 851 qu’il est mentionné pour la première fois dans les archives françaises lorsque les moines de l’Abbaye de Flavigny en offrirent 3 livres au Pape Jean VIII… La plante ne quittait toujours pas le domaine du sacré…

Apaisant : Pythagore -VI e siècle avant J-C- prétendait que l’anis était doté de toutes sortes de vertus et en particulier pour la digestion.
De nos jours, la pharmacie fait souvent appel à l’anis qui entre dans la composition des espèces purgatives du Codex, dans la teinture d’anis, dans l’élixir parégorique, dans la liqueur ammoniacale anisée, dans des gouttes contre le coryza ainsi que dans la composition de certains dentifrices et de nombreux autres médicaments.
Le fruit est en effet utilisé dans les digestions difficiles. Il contient un tanin catéchique et une huile essentielle aux vertus stomachiques, carminatives et antispasmodiques. d’un goût agréable, l’anis fait partie des plantes dites « digestives » avec la verveine et la menthe. Attention ! elle ne soigne ni les gastrites, ni les ulcères d’estomac, ni le reflux gastrique. Demandez conseil à votre pharmacien. Les fleurs étoilées sont utilisées en tisanes : Il faut ajouter 6 à 10 étoiles de Badiane à 1 demi- litre d’eau, laisser infuser 10 minutes, filtrer. Boire après les repas.

ANIS ETOILE – VERTUS

Ses propriétés médicinales.Carminatif, expectorant, stimulant et diurétique.

Ses propriétés médicinales: Ce sont les même que l’anis vert, il soigne l’aérophagie, les vomissements nerveux, les migraines, il est aussi diurétique. Utilisé dès l’antiquité pour ses vertus médicinales, très convoité depuis le moyen age.
Marco Polo garda longtemps le secret sur son origine -sud-est de la Chine nord Vietnam, car elle se vendait à prix d’or.

Famille des Magnoliacées
L’odeur de l’anis étoilé rappelle celle de l’anis et du fenouil. Anis vert et anis étoilé ont sensiblement le même goût. La cosse de la carpelle est plus parfumée que la graine. Sud-est de la Chine. La cuisine médiévale faisait grand cas de saveurs anisées. Il n’en est pas de même aujourd’hui sauf en nouvelle cuisine, où les chefs le remettent au goût du jour pour les plats de coquillages et de poissons.

Apparence et culture : Originaire de Chine, la badiane est un arbuste à feuilles persistantes. Ses fleurs jaunes, très décoratives, donnent naissance à des fruits secs en forme d’étoiles à 8 branches, appelées carpelles. Chacune de ces 8 carpelles contient une graine allongée et dure. Ceuillis avant maturité, les fruits sont séchés au soleil, pour devenir bruns et la graine, de couleur ambrée. L’arbuste ne commence à produire qu’au bout de la 6ème année, donne son plein rendement au bout de 25 ans et ce, jusqu’à l’âge de 100 ans. On cultive la badiane en Chine, au Japon et dans les régions chaudes d’Amérique.

Cuisine : L’anis étoilé est très utilisé dans l’ensemble de la cuisine chinoise. En Inde, il entre dans le mélange d’épices destiné au curry. Les plats sucrés-salés de la cuisine orientale en font usage. Chez nous, il est utilisé dans la confection de confiseries, pains d’épices, gâteaux, liqueurs d’anisette et de pastis. On utilise la graine, ou la cosse de la carpelle ou bien les deux, pour fabriquer l’épice moulue. Il faut l’utiliser avec modération car trop d’anis étoilé donne une saveur amère. Il donne toute sa saveur moulu juste avant la préparation du plat.

Diététique : L’anis étoilé purifie l’haleine et aide à lutter contre la toux. Pour apporter une touche d’exotisme, introduisez une étoile d’anis étoilé entière et un oignon à l’intérieur de vos canard et poulet, juste avant de les faire rôtir.

Le rôle des herbes et des épices dans votre alimentation :
La vertu des épices et des plantes aromatiques a été répertoriée depuis des millénaires et c’est au printemps que le corps a le plus besoin de se refaire une santé. Que ce soient pour leurs vertus toniques, diurétiques, “dégraissantes”, ces herbes et épices ont, depuis des millénaires, été reconnues comme médecine douce naturelle. Modifiez vos habitudes et puisez dans ce répertoire de nouveaux assaisonnements.
De nombreuses pousses printanières ont la réputation de purifier et de nettoyer le sang. Elles étaient traditionnellement consommées à la Pâques chrétienne ou à la Pâque juive selon les croyances. Ce sont généralement des herbes amères qui ont la propriété d’augmenter la sécrétion des sucs digestifs, de stimuler l’estomac paresseux et d’ouvrir l’appétit. Ces herbes doivent être consommées en très petites quantités sinon elles ont, sur l’organisme, un effet contraire.Il est inutile de réduire l’anis en poudre, il suffit de retirer les capitules .

ANIS ETOILE – HISTOIRE

Son utilisation est fortement répandue en Inde, notamment dans le Cachemire et le Chettinad.

L’anis étoilé ou Anethum graveolens : Epice en forme d’étoile. Anis étoilé, Anis de Sibérie,Fenouil de Chine. L’anis étoilé ou faux anis est le capitule de la fleur séchée de la badiane, un arbuste de la famille du magnolia , un arbuste à feuilles persistantes originaire de Chine et pouvant atteindre 8 m de haut. L’arbuste ne commence à donner des fruits qu’au bout de 6 ans mais ensuite il peut en produire pendant plus d’un siècle ! Ses fleurs jaunes donnent des fruits en forme d’étoile à huit branches contenant chacune une graine au goût anisé un peu moins prononcé que la cosse elle même. Rapporté en Europe par les anglais à la fin du XVIème siècle, elle n’a jamais joué un grand rôle dans la gastronomie occidentale.
Chakraphool ou badian: Son utilisation est fortement répandue en Inde, notamment dans le Cachemire et le Chettinad.

Elle a un goût de réglisse, utiliser avec parcimonie pour parfumer la viande ou les plats mijotés.
traditionnellement associé à la cuisine asiatique, notamment chinoise.

ANIS ETOILE – UTILISATION

Aromatique, l’Alsace et les pays septentrionaux ont pour tradition lors des fêtes de Noël, de préparer l’odorant «Vin chaud» aux épices avec bien sûr l’anis étoilé qui embaume les rues des villages -à consommer avec modération, cela va sans dire-.

Car, pays de la gastronomie, la France a toujours réservé à l’anis une place importante dans sa cuisine. Au Moyen Age, la badiane est utilisée pour épicer les produits de la boulangerie. Déjà au XIVe siècle le célèbre Taillevent mettait de la badiane dans les tartes aux pommes. De nos jours les grands cuisiniers font entrer l’anis dans la composition de très nombreux plats tels les poissons comme les bars, rougets etc, entremets et desserts .

Décoratif, la Badiane décore joliment et parfume les plats orientaux à base de porc, de poulet ou de canard, les légumes, mais aussi les poissons, crustacés et potirons. Pour les fêtes de fin d’année, des couronnes traditionnelles d’épices sont fabriquées à base d’étoiles d’anis, de clous de girofle, de noix de muscade et de cannelle et suspendues avec des rubans multicolores dans les pièces pour les parfumer. Vous pouvez également vous en servir à l’élaboration d’un pot-pourri.

Recette pour pot-pourri sec :
Tous les végétaux doivent être secs comme des flocons de maïs. Prenez 4 tasses soit 1 litre de pétales de roses rouges ou fuschia, de feuilles de roses, de fleurs odorantes variées au goût et quelques boutons floraux séchés.

1/2 tasse soit 125 ml de feuilles de géranium odorant séchées. 1 c. à table soit 15 ml chacun de clous de girofle et d’anis étoilé entiers, de piment de la Jamaïque en poudre, de grains de poivre -vert, rouge ou rose- et de graines de cardamone. Quelques feuilles de menthe et de thym écrasées, ainsi que leurs boutons floraux entiers séchés. 2 tasses soit 500 ml de pétales de pivoines rouges séchés. 3 feuilles de laurier brisées en morceaux.
3 ou 4 bâtons de cannelle, brisés en pièces d’environ 1/2 pouce. Des morceaux d’écorces de bois, récupérées sur des branches d’arbustes du jardin, coupées lors de la taille du printemps -pas sur des arbustes vivants-.
4 onces soit 112 grammes de poudre de racine d’iris versicolor ou paluda ou de tubéreuse. Quelques gouttes d’huile essentielle de rose, de jasmin ou de géranium odorant – ou une combinaison d’huiles essentielles au goût.

Quelques pelures d’agrumes -oranges, citrons ou limettes-, séchées et réduites en petits morceaux. Mélanger tous les ingrédients dans un grand bol et brasser 2 à 3 fois par semaine durant un mois. Lorsque le mélange est entièrement sec, il est prêt à placer dans de beaux bols, bonbonnières ou encore pour confectionner des sachets parfumés. Chaque item peut être remplacé par un autre. Si plusieurs items sont manquants ou difficiles à trouver dans son propre jardin, ne pas hésiter à se procurer un petit paquet de pot-pourri du commerce afin de compléter la recette avec ce que l’on a déjà.

Recette pour pot-pourri humide :
C’est la même recette que le pot-pourri sec mais les végétaux doivent être partiellement séchés, c’est-à-dire, qu’ils doivent être secs mais non-cassants. Au mélange des végétaux partiellement séchés, on ajoute ensuite les ingrédients suivants: 1 tasse soit 250 ml de sel, 1/2 tasse soit 125 ml de cassonade blonde ou brune, 1/4 de tasse soit 60 ml de brandy ou d’un autre alcool du même type. Mélanger parfaitement tous ces ingrédients, puis les placer dans un contenant qui ferme hermétiquement. Brasser le mélange tous les jours. Au bout d’un mois, répartir le mélange dans les petits pots à pots-pourris et conserver le reste dans le contenant qui ferme hermétiquement.

Lorsque le pot-pourri perd un peu de son arôme ou se déshydrate, ajouter quelques gouttes de brandy afin de raviver les huiles essentielles et brasser légèrement.

À noter: On peut fabriquer sa propre poudre d’iris. Au printemps, lors du nettoyage, il suffit d’enlever quelques racines d’iris -on en profite pour éclaircir-. Laver les racines, les brosser, les tailler en petits dés, puis les faire sécher. Un ou deux mois plus tard, vérifier si c’est sec et les passer au petit moulin puis ensuite, au moulin à café pour en faire une poudre.

Cette poudre se vend également sur le marché, il suffit de s’informer.

ANIS ETOILE – CUISINE TRADITIONELLE

Sacré : Les Pains d’épices de notre enfance. Du XI ème au XVI ème siècle cette friandise ne se fabriquait que dans les cloîtres et les abbayes. c’est en 1789 que cette spécialité a été importée de Nuremberg en Alsace -A Gertwiller- où elle est préparée encore de façon artisanale traditionnelle.

Recette classique :
250 grammes de sucre, 125 grammes de beurre, 250 grammes de noix,3 oeufs entiers, 250 grammes de miel coulant, 1 verre de schnaps, 1 kg de farine, 20 grammes de bicarbonate de sodium -pour la levée- et 20 grammes d’épices « Spécial pains d ?épices » -anis vert et anis étoilé, cannelle, clous de girofle, gingembre et muscade- Battre sucre et beurre en mousse, ajouter oeufs, miel, autres ingrédients et la farine tamisée. Bien mélanger et laisser reposer la pâte une nuit. l’étaler en fines couches et découper des formes. Cuire 5 minutes au four à 6/7. Décorer de sucre glace à la sortie du four.

Pêches à l’anis : Un dessert pour 4 personnes, prenez 4 pêches, 30 cl de crème anglaise, 20 cl de crème liquide,
4 étoiles de badiane ou anis étoilé,
4 cuil à café de sucre en poudre. Prêt en 15 minutes, cuit en 15 minutes également. Faites bouillir la crème, ajoutez la badiane. Couvrez et laissez infuser. Pelez les pêches puis coupez-les en tranches. Disposez les tranches dans un plat. Mélangez la crème anglaise avec la préparation à la badiane. Répartissez sur les pêches, saupoudrez de sucre. Mettez au four th 8 soit 240° C, jusqu’à ce que le dessus dore un peu. Servez tiède ou froid.

Peu utilisé en occident, il sert essentiellement a parfumer les boissons, en infusion et à confectionner des liqueurs.

Les pays nordiques s’en servent aussi en patisserie. En revanche c’est une épice courante et largement utilisée dans la cuisine orientale notamment dans les plats à base de porc, de canard, de poulet ainsi que les poissons et crustacés. Il entre dans la composition du mélange “5 épices” chinois.
Qu’entend-t-on par Cinq parfums-cinq épices ?

C’est un mélange traditionnel asiatique que l’on retrouve sur le marché sous cette appellation. Réduit en poudre, il comprend

-Anis étoilé
-Graines de fenouil
-Clous de girofle
-Cannelle de Chine appelée aussi fausse cannelle ou cassia
-Poivre sichuanais ou fagara

Cuisine : L’anis étoilé est très utilisé dans l’ensemble de la cuisine chinoise. En Inde, il entre dans le mélange d’épices destiné au curry. Les plats sucrés-salés de la cuisine orientale en font usage. Chez nous, il est utilisé dans la confection de confiseries, pains d’épices, gâteaux, liqueurs d’anisette et de pastis. On utilise la graine, ou la cosse de la carpelle ou bien les deux, pour fabriquer l’épice moulue. Il faut l’utiliser avec modération car trop d’anis étoilé donne une saveur amère. Il donne toute sa saveur moulu juste avant la préparation du plat.
Diététique : L’anis étoilé purifie l’haleine et aide à lutter contre la toux. Divers : Pour apporter une touche d’exotisme, introduisez une étoile d’anis étoilé entière et un oignon à l’intérieur de vos canard et poulet, juste avant de les faire rôtir.

Aneth

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ANETH – Comment la reconnaître ?

Cette plante aromatique à feuilles filiformes vert bleuté donne en été des fleurs jaunes disposées en ombelles, fleurs minuscules regroupées en petits parasols et, produit des graines plates, ovales et striées à saveur anisée. On consomme aussi bien les feuilles que les fleurs et les graines. L’aneth ressemble beaucoup au fenouil : Mêmes feuilles, mêmes fleurs, mais leurs graines sont différentes. Côté saveur, l’aneth est moins anisé, et ses graines sont légèrement mentholées et amères. On le trouve toute l’année, en provenance du Maroc, d’Égypte et d’Israël. Il est aussi cultivé en France du printemps à l’automne.

Si vous avez la chance de trouver de l’aneth fleuri sur les marchés l’été, ou si vous en cultivez, n’hésitez pas à mélanger les feuilles et les fleurs. En plus de l’effet décoratif, les fleurs possèdent un léger croquant qui ajoute à l’effet fraîcheur de l’aneth. Ciselez les feuilles ou les fleurs avec des ciseaux, en éliminant les tiges. Les graines ont un parfum puissant, il faut donc avoir la main légère. On les ajoute entières dans les cuissons de viandes ou de légumes, dans les courts-bouillons de poissons ou de crustacés. On peut aussi en placer quelques-unes dans le moulin à poivre. Elles sont aussi réputées pour faciliter la digestion si on en croque un peu après le repas, ou préparées en infusion. Et glissées dans les taies d’ oreiller, elles apaiseraient les ronflements des dormeurs. A tester, mais c’ est sans garantie?

Il se conserve quelques jours au réfrigérateur dans un sac non hermétique : les sacs fraîcheur percés de petits trous sont parfaits pour les fines herbes. Il se congèle très bien, sans perdre ses qualités aromatiques. Il vaut mieux congeler les branches entières, rincées et séchées dans un papier absorbant, à plat sur une plaque. Dès qu’ elles sont gelées, on regroupe les branches dans un sac ou une boite hermétique, elles y gardent tout leur parfum pendant deux à trois mois. Attention a la décongélation : Les feuilles d’aneth sont si fines que le simple contact avec l’ air ambiant les décongèle très rapidement. Veillez à ne pas laisser le paquet hors du congélateur.

ANETH – CUISINE TRADITIONNELLE

Les Russes le considèrent comme un aphrodisiaque et on raconte que les innombrables femmes qui voulaient séduire Raspoutine mettaient des graines d’aneth dans leur bain.

Pour parfumer avec un goût d’anis,
adore macérer dans le vinaigre avec les cornichons, parfume le gravlax de Scandinavie, cotoie tous les poissons en grillade, en papillote, en court-bouillon ou la sauce d’accompagnement.

Mariage d’amour et de raison.
Son parfum dégage un peu celui du persil mais son goût est réellement comparable à l’anis mais en plus doux que son cousin, le fenouil. Adoré par les Russes, les Scandinaves et les Allemands, il parfume le concombre anglais à la crème, les pommes de terre à la scandinave. L’aneth aime autant le beurre et la crème, les boulettes de viande, les blanquettes que les préparations acides tels le vinaigre et les marinades, la crème sûre, les cornichons. L’aneth est à la cuisine scandinave, ce que le basilic est à la cuisine italienne. Les Scandinaves en ont fait leur épice nationale. Ils en parsèment sur tous leurs canapés. Ils ont même mis au point un alcool renfermant une légère touche d’aneth afin de le déguster avec leur célèbre gravlax : l’Aquavit. Ici, l’aneth est indissociable des poissons marinés – truite, hareng et le saumon ne saurait s’en passer. Il parfume les pommes de terre, le court-bouillon et pousse spontanément dans ces pays du Nord. Les graines pilées truffent pains et pâtisseries. Dès le mois de mai, il envahit les marchés.
En Europe centrale et en Europe de l’Est : Une touche d’aneth est de tradition. Les graines se retrouvent dans le pain, le ragoût, la choucroute hongroise, les feuilles de vigne farcies à la roumaine, le frikkadel néerlandais et le vadin buto yougoslave. On l’utilise pour parfumer les épinards, d’autres légumes en feuilles et les dhansak. Les Indiens Sindhs ont un plat d’épinards connu sous le nom de sai bhaji et un riz parfumé à l’aneth. Il adore macérer dans le vinaigre avec les cornichons cotoie tous les poissons en grillade, en papillote, en court-bouillon ou la sauce d’accompagnement. L’aneth est déchiqueté ou ciselé à l’état cru,
ne jamais faire bouillir les branches d’aneth, jeter dans un bouillon ou une sauce chaude à la dernière minute sur feu doux. Plus douces et moins amères que les graines, les feuilles fraîches d’aneth dégagent aussi plus de saveur

Trucs et astuces: L’aneth est une herbe aromatique toute en finesse qui accepte mal les saveurs dominantes comme l’ail et l’huile d’olive.
Substitut : Fenouil en grande quantité ou mieux, un mélange de fenouil et de carvi avec une légère touche de menthe.
Il est préférable d’acheter l’aneth frais car tout autre mode de conservation ou de présentation lui enlève l’essentiel de ses saveurs
Frais: Au réfrigérateur dans un sac de plastique.
Séché: Dans un contenant hermétiquement fermé à l’abri de la lumière
Congelé: Ciselé dans un bac à glaçons et recouvert d’eau au vinaigre.
Graines : Dans un contenant hermétiquement fermé à l’abri de la lumière. Léger et frais, l’aneth peut devenir puissant selon la quantité qu’on utilise. Il parfume les poissons mais essayez quelques rameaux dans la salade de fruits en été sur la terrasse. Il relève aussi les salades d’hiver un peu insipide, non pas de la laitue au goût prononcé comme la niçoise, la scarole mais une Boston, une pommée. Il faut en ciseler grossièrement une botte pour un pied de laitue. L’aneth rehausse les sauces crème, les oeufs, les viandes blanches, un simple sauté de légume. Toujours l’utiliser en fin de cuisson sinon la saveur tombe. L’aneth offre 2 composants culinaires bien distincts : Les graines et les feuilles plus connues sous le nom de fenouil amer. Les feuilles fraîches sont utilisées dans les salades, les plats à base de poisson et les sauces. Pour les amateurs de saveurs particulières, quelques feuilles d’aneth finement ciselées parfument délicieusement une confiture de pêche. Condiment dans l’utilisation de certaines conserves et dans la fabrication de liqueurs digestives. Comme c’est le cas pour la plupart des plantes aromatiques, la congélation n’altère en rien l’arôme de l’aneth. Une précaution s’impose cependant, ne jamais laisser bouillir l’aneth.

ANETH – osez des alliances étonnantes!

L’aneth peut être associé de façon moins conventionnelle avec :
Les agrumes, en particulier l’orange et le pamplemousse en salade.
On parsème d’aneth ciselé, qui donne une fraîcheur anis-menthol, ou on saupoudre de graines d’aneth moulues pour un parfum plus fort.
Les oeufs brouillés, que l’on parfume de feuilles ciselées avant de servir avec du saumon fumé. Les soupes de poisson, que l’on relève de feuilles ou de graines d’aneth.
Les pâtes a l’huile d’olive, agrémentées de feuilles ciselées et d’ail émincé légèrement frit.

Aneth, ail et orange : Mélanger dans un saladier 500 grammes d’olives de Kalamata avec 3cuil. à soupe d’aneth frais, grossièrement haché, 1 gousse d’ail écrasée, 4 fines rondelles d’orange coupée en huit et 2 feuilles de laurier. Remplir un bocal stérilisé de 1 litre, muni d’un couvercle, puis verser 440 ml d’huile d’olive, suffisamment pour recouvrir entièrement les olives. Fermer, garder au réfrigérateur 2 jours. Consommer dans un délai de trois mois.

Sauce : Pour accompagner le poisson, prenez 1 tasse de yogourt nature
3 c. à table de feuille d’aneth frais émincées, 1 c. et demi à thé de moutarde de Dijon. Mélanger le tout et servir avec du poisson.

Le saumon mariné à l’Aneth ou Gravlax :
Se munir de deux filets de saumon désarétés , on l’aura écaillé et rincé à l’eau claire. Quelques branches d’aneth nettoyées, des graines de Dill ces deux éléments si on aime leur goût et l’odeur légèrement anisée. Se munir de quelques graines de coriandre, 200 grammes de gros sel, 200 grammes de sucre, 50 grammes de mélange poivre/ coriandre,baies roses et poivre vert . Concasser et mélanger ces éléments.
Placer le filet sur un plat long, de préférence un torpilleur, côté peau . Placer uniformément quelques branches d’aneth -si vous aimez !- sur la chair apparente. Répartir le mélange d’aromates le sel et sucre sur les branches d’aneth si vous avez choisi de l’utiliser et recouvrir du deuxième filet -chair sur chair-.
Recouvrir d’un film alimentaire. Plaquer un autre plat au dessus avec un poids. Mise au frais au moins 36 heures, au delà le goût serait à mon avis trop fort et corromprait la saveur mélangée du saumon cru. Régulièrement retourner le poisson et arroser de la marinade obtenue, la chair du poisson et replacer le système de presse.
Lorsque la chair a pris de la rigidité, on débarrassera la surface des grains de poivre, de coriandre et des branches d’aneth, ensuite on laissera sécher en surface après avoir rincé puis tamponné avec un torchon propre. Ce procédé peut être réduit à un minimum technique en réduisant le temps, il s’agira seulement de sécher le saumon au sel.
Etonnant ! J’ai fait l’expérience étonnante de sécher au sel des filets de saumon au sel. Dix a douze heures suffisent à préparer le saumon. Il s’agira de recouvrir le saumon de gros sel, le retourner toutes les deux heures, et de le rincer à l’issue du temps conseillé. Bien sûr cru, la chair est quand même salée, mais servi avec des blinis, de la crème, du jus de citron c’est assez agréable !

ANETH – Fenouil bâtard, Dill.

Née, quelque part, entre Istanbul et Odessa, l ‘aneth est mentionnée dans un traité médical égyptien, il y a de cela plus de 5 000 ans. Longtemps sédentaire elle ne subit pas de rayonnement à travers l’Europe au début de notre ère. Même si les Romains raffolaient de son odeur anisée et en avaient fait un symbole de vitalité, cette dentelle échevelée a pris quelques temps à conquérir le pays nordiques. Ils conservent jalousement cette herbe aromatique que l’on retrouve aussi bien dans la pitance des gladiateurs que dans les recettes les plus élaborées d’Apicius, deuxième du nom, qui préféra mettre fin à ses jours lorsque ses finances ne lui permirent plus d’acheter sans limite la multitude d’épices qui trouvait grâce à ses yeux. Utilisée maintenant à profusion en Russie et en Scandinavie, elle parfume la cuisine de Stockholm à Helsinki.

Elle a séduit les Anglo-Saxons qui l’embarquèrent avec eux dans leur longue traversée de l’Atlantique et inventèrent les ” dill pickles “.

Confondue avec le fenouil, elle tire son nom du grec anethon qui signifie fenouil. Au Moyen Age, une branche d’aneth équivalait à un talisman contre la sorcellerie qui s’infiltrait partout. Pour lui conserver son arôme, il faut faire attention à ne jamais le faire cuire. l’aneth odorant est une herbe masculine. Nous devrions dire un aneth. Originaire d’Asie centrale, l’Aneth s’est parfois ensauvagé dans le sud de la France à la suite d’anciennes cultures. Nous reconnaissons toutefois que depuis quelques années l’Aneth fait la joie des agriculteurs de toute la France qui se sont lancé dans la culture des herbes aromatiques.

Cette plante d’un aspect proche de celui du fenouil, il en a les fleurs jaunâtres, et les feuilles filiformes. Il s’en distingue d’abord par sa couleur. Elle est bleutée, son odeur est forte, et peu agréable. Ces odeurs lui valurent des surnoms tel que Aneth puant, fenouil bâtard, ils sont encore usités aujourd’hui dans certains endroits. Nous utilisons les fruits qu’il donne à la maturité de ses ombrelles.

Quand les fruits sont à maturité, il faut prendre une paire de ciseaux, vérifier que les fruits soient bruns et que ceux du centre de l’ombrelle principale se détachent facilement. Il faut les couper délicatement avec les ciseaux. Il faudra les laisser pendant trois jours à l’air sous abri, puis les battre sur une toile. Ensuite il faudra les trier en les vannant et en les tamisant. La récolte faite il faudra conserver les fruits recueillis dans un sachet de plastique hermétique ou dans une boîte métallique. Pour les faire sécher penser à bien les étaler en couche mince. Nous obtiendrons ainsi des grains d’Aneth séchés qui s’utilisent écrasés ou moulus.

ANETH – VERTUS

L’Aneth partage avec les autres ombellifères aromatiques des vertus stimulantes, stomachiques et carminatives qui le recommande dans tous les problèmes d’atonie digestive, les flatulences et les digestions difficiles. Aneth: Bien connue sous le nom de dill, cette appellation n’est pas anglaise mais scandinave: dilla en norvégien signifie calmer, bercer, apaiser et correspond aux propriétés sédatives de l’aneth.

Supposé aphrodisiaque, chasseur de vents et de sorcières, l’aneth est une des plantes les plus anciennement connues en Occident. Sa réputation d’herbe magique, de remède et de condiment l’a rendu très populaire dès le Moyen Age dans les cuisines du nord de l’Europe. Mais en France, on ne l’utilise que depuis qu’il s’ est fait connaître avec le fameux gravad lax suédois : le saumon mariné à l’aneth.

Attention : Toutes les indications données ici ou ailleurs dans les vertus ne sont que des indications documentaires prises dans des livres ou dans des textes de gens sérieux ayant une éthique professionnelle. En aucun cas il ne s’agit d’indications médicales vous autorisant ou vous conseillant en matières de soins médicaux. Fort de ces informations il serait judicieux de vous rendre chez un herboriste dont c’est le métier ou mieux encore chez un médecin herboriste qui vous conseillera, diagnostiquera et sera plus à même de régler votre problème. Nous nous contentons de relever les vertus de la plante et de ses possibilités mais en aucun cas nous souhaitons nous substituer à la médecine ou au travail des professionnels ayant pignon sur rue. Par sécurité nous ne répondrons de quelque façon que se soit à toute question directe ou indirecte sur le sujet. L’Aneth peut se boire en infusion. Il se prend alors en tisane 5 à 8 grammes par litre d’eau bouillante. L’eau d’aneth préparée à base de cette herbe a été utilisé pendant des générations pour faciliter la digestion et ouvrir l’appétit.Cette herbe rentre dans la composition de calmants et autres remèdes pour l’enfant pour soulager les flatulences. En cuisine pour certaines sauces il est possible de l’associer au fenouil et au cumin comme galactogène. l’aneth est avant tout un aromate.

Déjà chez les Romains il avait une place privilégié car ils avaient découvert ses propriétés principales. l’Aneth accroît les énergies physiques, et les gladiateurs en consommaient énormément mélangés à tous leurs aliments. Les feuilles de l’Aneth hachées et ses semences pulvérisées au moulin à poivre parfumeront ostensiblement tous les plats. Employé comme le fenouil il parfumera avec un égal bonheur les sauces des poissons, et comme l’estragon il donnera aux vinaigres de vin une saveur unique. Il corse les confitures et peut entrer dans la confection de pleins de liqueurs digestives. Désormais l’Aneth n’existe pratiquement plus à l’échelon sauvage. Par contre il siège dans beaucoup de potager ou il ne nécessite aucun entretien particulier, à part le binage pour enlever les mauvaises herbes.

L’Aneth et ses propriétés médicinales :
D’hier …
L’aneth a d’abord remonté l’Europe jusqu’en Suède avant de traverser en Amérique. Bien connue sous le nom de dilla en norvégien signifie apaisement, bercer, apaiser et correspond aux propriétés sédatives de l’aneth. Dans tous les vieux traités d’herboristerie, on retrouve l’aneth comme remède contre le hoquet.

A aujourd’hui …
Digestive et stimulante,quelques graines mâchées après le repas sont excellente pour le bon fonctionnement de l’estomac et des intestins et diminue la mauvaise haleine. Antispasmodique en Infusion.
Recettes de base, Infusion :
Faire bouillir une tige complète d’aneth dans 1 tasse d’eau et laisser infuser quelques minutes. Retirer la tige et boire chaud.

Eau d’aneth : Laisser tremper 1 c. à t. de graines d’aneth broyées dans 1 tasse d’eau bouillante pendant quelques heures. Filtrer et sucrer avec du miel.
Dosage, adulte: 1 c. à s.

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AMANDE – HISTOIRE

L’amande enfermée dans sa coque est le symbole de la réalité cachée sous les apparences, de la Vérité qu’il faut découvrir. C’est aussi le symbole du noyau indestructible de l’être.

En Grèce des amandes ont été retrouvées à des niveaux de fouilles allant du paléolithique supérieur au néolithique récent. A l’époque des Ptolémées, les égyptiennes de la haute société se massaient le corps avec un onguent à base d’huile d’amande douce, de miel, de vin aromatique et de cannelle.

Fruit de l’amandier, arbre qui serait originaire d’Asie et d’Afrique du Nord, l’amande est appréciée depuis la plus haute Antiquité. Des vestiges datant du temps des Assyriens et de la Perse ancienne démontrent l’existence de la culture de l’amande. On la mentionne dans les écrits anciens, notamment dans la Bible.

L’amande est citée à de nombreuses reprises dans la Bible. Dans la Genèse, les fils de Jacob offrent des amandes à Joseph, devenu l’intendant du pharaon quand ils se rendent en ambassade auprès de lui. D’après l’Ancien Testament, Joseph reçoit des corbeilles d’amandes de ses compagnons après avoir guidé leurs pas hors d’Egypte.

Selon la tradition juive, c’est par la base d’un amandier, appelé luz en hébreu, que l’on pénètre dans la ville souterraine et mystérieuse de Luz, séjour d’immortalité. C’est le nom de la ville où Jacob eut sa vision et qu’il nomma Beith-el, ou maison de Dieu. ” Il a un songe : une échelle est dressée sur la Terre et son sommet atteint les cieux, les messagers de Dieu la gravissent et la descendent. Et voici que le Seigneur se tenait devant lui et disait. Je suis le Seigneur, le Dieu d’Abraham ton père, le Dieu d’Isaac. Je te donnerai la terre sur laquelle tu es couché, à toi et à tes descendants. Jacob s’éveille alors et dit: C’est la maison de Dieu , en vérité et la porte qui s’ouvre sur le ciel. Que ce lieu est redoutable . L’amandier était pour les Hébreux le symbole de l’immortalité du dieu d’Abraham, Isaac et Jacob. Il annonce une vie nouvelle, car il est le premier à fleurir au printemps, ce dont témoigne ce texte de Jérémie: “Que vois-tu Jérémie? Dit l’Eternel, Jérémie répond: Je vois une branche d’amandier et l’Eternel déclare: Tu as bien vu, car je me hâte d’exécuter ma parole.” L’amande intervient aussi dans l’histoire de la verge d’Aaron qui bourgeonna en une nuit. ” Il avait fait surgir un bourgeon, éclore une fleur et mûrir des amandes “.

Mythologie grecque: Phyllis, princesse de Thrace était amoureuse du fils de Thésée, Acamas qui dût partir pour la guerre de Troie et promit à Phyllis de revenir bientôt. Lorsque le retour de la flotte des Achéens fut annoncé, Phyllis alla guetter le navire de son bien-aimé sur le rivage. Hélas, elle ne vit rien venir, et, désespérée, elle mourut de chagrin sans savoir qu’il s’agissait d’un simple retard dû à une avarie. Héra, prise de pitié, la transforma en amandier. Ses pieds se figèrent et s’enracinèrent, sa chevelure devînt ramure, sa douceur se fit écorce. Lorsque Acamas débarqua le lendemain, il embrassa l’écorce sous laquelle il entendait battre le coeur de sa bien-aimée, et à chacun de ses baisers des fleurs apparurent sur l’arbre qui ne portait pas encore de feuilles, ce qui le distingue d’autres arbres fruitiers puisque les fleurs apparaissent les premières dès l’orée du printemps. Phyllis veut dire “feuillu” et le mythe laisse entendre que c’est à la suite de cette métamorphose que l’amandier porte des fleurs avant la venue des feuilles. La floraison est très précoce au début du printemps et c’est un signe de la renaissance de la nature, c’est aussi un symbole de fragilité, car les fleurs, ouvertes les premières sont les plus sensibles aux derniers frimas.

Pour les Grecs, le lait d’amande symbolisait l’énergie créatrice et le sperme. Un autre mythe explique que Zeus laissa tomber sa semence sur le sol pendant son sommeil et qu’il en naquit un monstre hermaphrodite, Agditis, que les dieux effrayés résolurent de châtrer au plus vite. Agditis devint alors Cybèle. Du sang répandu pendant l’émasculation naquirent un amandier et un grenadier. C’est en mangeant une amande ou en portant une grenade à son sein que la vierge Nana, fille du fleuve Sangaros, devint enceinte et conçut Attis. Bien plus près de nous, mais dans le même ordre d’idée, dans certaines parties de l’Europe, une légende, très vivace, disait qu’une jeune fille vierge qui s’endort sous un amandier en rêvant à son fiancé a des chances de se retrouver enceinte à son réveil.

Tradition chrétienne: Dans le langage ésotérique du Moyen âge, l’amande mystique désigne au contraire la virginité de la Vierge Marie. Dans l’iconographie traditionnelle, en peinture ou sculpture, dans les images pieuses, l’amande mystique, motif appelé la mandore, auréole les figures du Christ et de la Vierge Marie en majesté, et celle des Saints, et participe de la vision béatifique. C’est le Christ dont la nature divine demeure cachée sous l’apparence humaine. Chez les mystiques, l’amande enfermée dans sa coque est le symbole de la Réalité cachée sous les apparences, de la Vérité qu’il faut découvrir. C’est aussi le symbole du noyau indestructible de l’être.

Pourquoi, on offre des dragées au cours des baptêmes: ” L’amande de la dragée symbolise en effet le sacrement par lequel le baptisé, à l’instar d’une graine d’amande, restauré et lavé de la faute originelle, est appelé, après un long et lent processus de croissance, à devenir un arbre superbe, épanoui dans l’éternité. L’amande devient une graine d’immortalité comme le petit enfant dont elle commémore le baptême et dont elle symbolise la virginité retrouvée de la première condition humaine “.
Il semble que les Grecs furent les premiers à la cultiver, les Romains nommeront d’ailleurs l’amande la «noix grecque». Celle-ci servit autant à des fins alimentaires que médicales.

Fruit de l’amandier, arbre qui serait originaire d’Asie et d’Afrique du Nord, l’amande est appréciée depuis la plus haute Antiquité. Des vestiges datant du temps des Assyriens et de la Perse ancienne démontrent l’existence de la culture de l’amande. On la mentionne dans les écrits anciens, notamment dans la Bible. L’amandier mesure généralement de 6 à 9 m de haut. Il ressemble au pêcher, un arbre de la même famille. Son fruit est sec cependant, il n’est pas charnu comme la pêche. Très sensible au froid, l’amandier pousse dans les régions au climat méditerranéen, on le cultive notamment en Europe, mais aussi en Amérique du Sud, en Californie et en Australie. L’amande est composée d’une graine ovale amande de couleur blanchâtre. Cette graine, recouverte d’une mince pellicule brunâtre, est nichée dans une coque plus ou moins dure selon les variétés plus de 100 en Californie. Cette coque est couverte d’une enveloppe fibreuse et coriace le brou, de couleur verte, qui éclate à maturité. Habituellement seule dans sa coque, l’amande peut avoir une soeur jumelle, on parle alors d’amandes philippines. Par extension, le terme «amande» désigne toute graine contenue dans le noyau d’un fruit.

Les amandes se divisent en 2 groupes comprenant les amandes amères et les amandes douces: L’amande amère P. amygdalus var. amara renferme diverses substances plus ou moins toxiques, dont l’acide cyanhydrique responsable de son amertume. On en extrait une huile essentielle que l’on traite pour éliminer les éléments toxiques lorsqu’on la destine à des fins alimentaires. Cette huile incolore sert alors d’agent aromatisant essence d’amandes ainsi qu’à la fabrication de liqueurs, telle l’amaretto.

AMANDE – Découverte

De la famille des Rosacées, l’amandier est un arbre aux feuilles caduques qui appartient au genre prunus comme le pêcher, le cerisier, l’abricotier ou le prunier. Il possède une écorce lisse, des feuilles lancéolées à bords dentés. Généralement l’amandier est autostérile, et, à moins de faire des greffes, il doit y avoir à proximité d’autres amandiers pour sa pollinisation par les abeilles. Les fleurs blanc-rose, très sensibles aux gelées printanières apparaissent au printemps, avant les feuilles, sur des rameaux formés l’année précédente.

Étymologie: Prunus amygdalus Amara soit l’Amande amère, Prunus amygdalus Dulcis soit l’Amande douce.
Origine incertaine: Proche-orient ou Asie. Famille des rosacées, cultivé en France depuis le XVI° siècle.
Climat chaud de type méditerranéen très sensible au froid. L’amandier en fleurs a toujours émerveillé l’homme. Cet arbre fruitier, de 5 à 12 m, à racine puissante se couvre de fleurs blanches ou roses que viennent polliniser les abeilles dès le mois de février. Le fruit,l’amande, est une drupe à chair fumée non comestible fibreuse et coriace, de couleur verte, qui éclate à maturité. Le noyau contient une, parfois deux amandes comestibles de forme ovale et de couleur blanchâtre recouverte d’une mince péllicule brunâtre. On distingue les variétés douces dont l’amande est utilisée comme fruit frais ou sec.
Les variétés amères, toxiques, dont on tire une essence très parfumée, utilisée en pharmacie et en agro-alimentaire. La Californie est le plus gros producteur d’amande. Aucun caractère extérieur ne permet de distinguer les amandes amères des amandes douces. Les amandes sèches en coque se vendent toute l’année, les amandes vertes, de juin à fin septembre. Une amande verte pèse en moyenne 5 grammes et une amande sèche 2 grammes. La récolte a lieu lorsque les fruits sont mûrs, vers la fin de l’été, par gaulage ou secouage mécanique. Aussitôt après la récolte on pratique l’écalage, qui consiste à retirer l’enveloppe autour du noyau. La multiplication se fait par greffage, sur Amandier ou sur Prunier. Les plants -scions- sont préparés en pépinière et sont plantés pendant la phase de repos végétatif au bout de 1 ou 2 ans. Un verger peut produire pendant plus de 13 ans.
Les amandes sont commercialisées sous plusieurs formes: Ecalées ou non, entières, en moitiés, coupées en fines tranches ou en bâtonnets, hachées, moulues, nature, rôties, avec ou sans leur pellicule brune, salées, fumées, sucrées, enrobées de sucre ou de chocolat, en beurre, en huile, en pâte sucrée ou non. Les amandes non écalées sont protégées par leurs coquilles, elles se conservent plus longtemps sans rancir, choisir des amandes aux coques intactes.

Préférer les amandes écalées vendues dans des pots en verre sous vide, des conserves ou des sacs scellés, ces contenants assurent un maximum de fraîcheur. Se les procurer dans des magasins où la marchandise est constamment renouvelée. Conserver les amandes dans un récipient hermétique à l’abri du soleil et de l’humidité.
Les amandes se congèlent écalées ou non, elles se conserveront 1 an. Les amandes en coquilles se conservent 1 an dans un endroit frais et sec, et seulement 6 mois au réfrigérateur si elles sont décortiquées. Les fruits ovoïdes, recouverts d’une peau veloutée, verte et duveteuse, ressemblent à de petites pêches vertes, mais leur chair reste mince, dure et sèche et ne devient jamais juteuse. Ils renferment un noyau jaune crevassé et ligneux contenant une ou deux graines, que nous appelons amande. Les fruits éclatent à maturité. Il y a deux sortes d’amandes, l’amande douce, variété dulcis, seule comestible, et l’amande amère très toxique, variété amara, venant d’arbres morphologiquement indistincts. L’amandier que l’on croit originaire d’Asie centrale est connu à l’état sauvage depuis des temps immémoriaux du Pamir à la mer Egée. Cultivé depuis des millénaires en Asie, et dans les pays méditerranéens, sa culture a été introduite par les Grecs au 5e ou 6e siècle avant notre ère, puis s’est répandue plus tard en Italie, en Espagne et dans le sud de la France. Il est aujourd’hui cultivé et naturalisé dans toutes les zones tempérées chaudes. Les USA en récoltent plus de 200 000 tonnes, l’Espagne 50 000, mais la production française est insuffisante pour couvrir la demande et nous importons plus de 20 000 tonnes d’amandes décortiquées. Nos scientifiques travaillent pour mettre au point des espèces qui résistent mieux aux parasites et aux premiers frimas.

AMANDE – CUISINE TRADITIONNELLE

Vous trouverez aisément des amandes séchées, des amandes mondées ou effilées et de la poudre d’amandes.
Les amandes fraîches ont un arôme bien supérieur à l’arôme synthétique d’amande. De plus, ce dernier présente l’inconvénient de prendre un goût trop prononcé si on l’emploie dans un plat que l’on veut congeler.

On peut facilement émonder les amandes enlever la pellicule brune qui les recouvre après les avoir blanchies. Il s’agit de plonger les amandes dans l’eau bouillante et de les laisser tremper 2 à 3 minutes, jusqu’à ce que leur pellicule gonfle. Égoutter les amandes, les passer sous l’eau froide pour les refroidir, retirer les pellicules en pinçant l’amande entre le pouce et l’index, puis sécher ou rôtir les amandes. Les amandes se rôtissent à sec ou à l’huile, au four ou dans une poêle ou une sauteuse sur la cuisinière. On peut rôtir les amandes entières, en morceaux ou tranchées, mondées ou non.
Rôtissage au four à sec : Chauffer le four à 175 °C . Disposer les amandes sur une plaque à biscuits en une seule couche. Les faire cuire en les remuant de temps à autre jusqu’à ce qu’elles soient uniformément rôties ou dorées. Le temps de cuisson varie selon l’intensité de la chaleur et la taille des amandes. Sortir les amandes du four et les mettre dans un autre récipient pour les refroidir.

Rôtissage au four à l’huile : Procéder comme pour le rôtissage à sec en chauffant le four entre 100 et 140 °C et en enduisant les amandes d’un peu d’huile.
Rôtissage dans la poêle ou la sauteuse : Rôtir les amandes à sec dans une poêle au revêtement antiadhésif ou avec une petite quantité d’huile. Chauffer à intensité moyenne et remuer les amandes avec une cuillère en bois. Poudre d’amande : Celle-ci est très pratique d’utilisation pour les farces, les pâtés, mais elle doit être consommée assez vite et conservée au frais dans une boîte fermée hermétiquement, sinon elle rancit de même que les amandes mondées et effilées.

Huile: L’huile extraite par pression de l’amande pourrait être une huile de table agréable , mais elle rancit trop vite. L’huile d’amande douce entre dans la fabrication de nombreux produits cosmétiques et de confiseries. Elle a peu d’odeur, est riche en protéines, émolliente, nourrissante et c’est une excellente huile de support pour les massages aux huiles essentielles.
On obtient également de l’huile à partir de l’amande amère, propre à la consommation après distillation des substances toxiques. L’essence d’amande amère débarrassée, elle aussi, des substances toxiques peut être utilisée en pâtisserie.

Attention! l’amande amère, légèrement plus petite que l’amande douce avec une coque plus dure, contient de l’amygdaline, un hétéroside. Conjuguée à l’émulsine contenue dans toutes les amandes, elle donne par fermentation un poison, un acide très dangereux, l’acide cyanhydrique que l’on appelait autrefois l’acide prussique. Dix de ces amandes amères peuvent entraîner des troubles sérieux, vingt peuvent parfois suffire à provoquer la mort. 50 à 60 sont fatales! C’est pour cette raison qu’il ne faut pas consommer les amandes contenues dans les noyaux de pêche ou d’abricot et des autres arbres fruitiers de la famille des Rosacées, tous plus ou moins toxiques.

Astuces: Pour peler facilement les amandes séchées, il faut les mettre dans une casserole avec de l’eau froide, les porter à ébullition, puis laisser frémir une petite minute. Il ne reste plus qu’à les mettre dans une passoire et les passer sous l’eau froide pour qu’elles glissent facilement de leur enveloppe de peau.

Pour renforcer le goût d’une pâte d’amande, incorporez-y quelques gouttes d’essence d’amande amère.

Au Moyen âge, l’amande qui est un émulsifiant naturel comme le jaune d’oeuf était très utilisé pour lier les sauces. La sauce cameline, une sauce à la cannelle et aux amandes mondées était très en faveur dans diverses recettes et accompagnait presque systématiquement les rôtis de viande et la venaison.

La saveur douce de l’amande va avec presque tous les aliments. On l’utilise dans une multitude de plats, tant salés que sucrés, en particulier dans les céréales, les salades, les gâteaux, les biscuits, la pâtisserie, la crème glacée et les friandises.

Entière, effilée ou réduite en poudre, l’amande se marie bien avec le poisson et le poulet, comme par exemple dans la sauce du poulet royal à l’indienne. Des amandes effilées et dorées au beurre l’amandine garnissent les filets de poisson, des quartiers de poulet ou des légumes. L’amande peut aussi être transformée en pâte, une fois moulue, et mélangée à du sucre. Cette pâte garnit les gâteaux, sert à la confection de bonbons et de chocolat fourrés. Les amandes sont souvent consommées en collation ou en amuse-gueule, seules ou avec des fruits déshydratés, des graines et d’autres noix.

Elles se marient particulièrement bien avec les dattes, le café et le chocolat. Moulues, les amandes se transforment en beurre crémeux qu’on utilise comme le beurre d’arachide pour tartiner ou aromatiser sauces, soupes et ragoûts. Ce beurre a une saveur beaucoup plus douce que le beurre d’arachide. Pour préparer le lait d’amande, il s’agit de verser du lait ou de l’eau chaude sur la poudre d’amandes, de couvrir et de laisser infuser à feu doux pendant 30 minutes.

Ensuite, on filtre le lait à travers une mousseline en pressant pour en extraire le liquide. Ce lait, qui sert à parfumer divers mets, est aussi à la base de l’orgeat, un sirop aromatisé à la fleur d’oranger qu’on allonge d’eau et que l’on sert comme rafraîchissement.
Moulues à sec, les amandes sont incorporées aux farces ou entrent dans la composition de desserts. Dans certaines recettes, la poudre d’amandes remplace complètement ou en partie la farine. Elle donne des gâteaux à la texture riche et très parfumée.

Parmi les friandises fabriquées avec les amandes on trouve les dragées et les pralines qui sont des amandes enrobées de sucre caramélisé, le nougat et les chocolats fourrés. On tire des amandes douces une huile comestible, cette huile qui ne doit pas chauffer est surtout utilisée dans les salades. Elle a aussi des usages non alimentaires, notamment en pharmacologie, en cosmétologie et en massothérapie. L’essence d’amandes aromatise de nombreux aliments tels gâteaux, biscuits, flans, tartes, puddings et boissons. Elle parfume l’amaretto, une délicieuse liqueur italienne. La sauce Jance, une sauce au gingembre dont il existe plusieurs versions comprenait de toute façon des amandes. Dans le Ménagier de Paris (1292-1294), qui n’est pas un ouvrage culinaire, mais un livre d’économie domestique supposé être celui d’un bourgeois voulant initier à la tenue d’une maison la jeune fille qu’il venait d’épouser, la recette de la Jance à l’ail consiste à broyer du gingembre, de l’ail, des amandes et de délayer dans du bon verjus, puis de faire bouillir, en ajoutant éventuellement un tiers de vin blanc. Selon une autre recette de sauce Jance de ce même livre, il faut mettre des amandes dans de l’eau chaude, les peler, les broyer, ajouter ” deux cloches ” de gingembre ou du gingembre en poudre, un peu d’ail, du pain blanc -un peu plus que d’amandes – sans le griller. Il faut ensuite délayer dans du verjus blanc et un quart de vin blanc, passer et faire bien bouillir.

On retrouve les amandes dans bien d’autres recettes, pelées, broyées et mises à tremper dans de l’eau tiède dans le ” potage à jour de poisson ” qui comme son nom ne l’indique pas se verse sur une sole frite, ou crues et avec leur peau dans le ” brouet de canelle ” pour volaille et autres viandes, sans parler du cresson au lait d’amande pour le carême…

Les amandes étaient indispensables à la préparation du blanc-manger, un plat de provenance sans doute arabe, dont tous les ingrédients, riz, lait, lait d’amande… étaient blancs. Jean-Louis Flandrin en a recensé pas moins de 37 versions différentes en épluchant les livres de cuisine française, anglaise, italienne et catalane. Certaines sont à base de blanc de poulet, d’autres de poisson blanc d’autres sont végétariens.

Associées aux figues sèches, aux raisins secs et aux noisettes, elles constituent le fameux dessert que l’on appelle les 4 mendiants.

Leur couleur évoque la robe des quatre ordres mendiants: Dominicains, Franciscains, Carmes et Augustins.
Mais les amandes ne sont pas réservées à la seule pâtisserie , aux dragées et à la confiserie, mais ont leur rôle dans la cuisine salée, entières, effilées ou broyées depuis les pays de la Méditerranée jusqu’à l’Inde.
Les Français connaissent tous la truite aux amandes. Les amandes parfument et épaississent aussi des potages, des sauces comme la sauce catalane romesco, ou la skordalia des Grecs ou encore l’aillade toulousaine, et des sauces provençales, siciliennes ou portugaises. Les amandes de l’Algarve parfument de nombreux plats portugais, y compris la morue.

Moyen-Orient: Les confiseries combinant dattes et amandes sont à mettre au crédit des nomades Bédouins et accompagnent aujourd’hui fort bien le café arabe épais et sucré. Les amandes broyées servent volontiers au Moyen-Orient et dans de nombreux pays, à enrober ou à farcir des poissons, comme la carpe à la juive, des crustacés, des escargots, mais aussi des boulettes ou des brochettes de viande et à faire des farces, des pâtés et terrines. Quelques amandes suffisent à transformer complètement un simple plat de haricots verts.

Afrique du Nord: Les Marocains mettent des amandes dans différentes recettes de tajine, la pastilla farcie aux pigeons, les cornes de gazelle… Les Maures sont les pères du massepain, la pâte d’amande à la base de toutes sortes de gâteaux et du nougat qu’ils introduisirent en Espagne en même temps que la culture de l’amandier.
Asie: Toutes les cuisines asiatiques déclinent à leur façon la recette de poulet aux amandes. Les Indiens font un excellent poulet aux amandes, le badami murgh, et un poulet massallam qui est cuit dans une croûte dorée de poudre d’amandes et d’épices. Ils parsèment d’amandes certains currys d’agneau, les pulaos des jours de fête et font quantité d’excellents petits gâteaux aux amandes, dont les badam barfi.

AMANDE – VERTUS

C’est à la Renaissance que le marquis Frangipani à inventé la frangipane qui n’a rien à voir avec l’actuelle frangipane. Il s’agissait alors d’un parfum, composé d’un mélange à base d’amandes amères spécialement conçu pour le cuir, pour donner une odeur flatteuse aux gants, souliers, gaines d’étuis et nécessaires. L’actuelle crème frangipane aux amandes douces n’est rien d’autre que la transposition en cuisine de cet arôme très prisé à partir du 16e siècle. Prasline était un petit apprenti cuisinier sous les ordres de Lassagne, et la légende veut qu’il ait fait tomber des amandes dans du miel du Gâtinais par maladresse. Lassagne, officier de bouche du duc de Choiseul aurait vite vu comment exploiter cette erreur en ouvrant une fabrique de pralines à Montargis.

L’amande est très nutritive 634 calories pour 100 gramme, 54% de matières grasses, 17% d’hydrates de carbone, riche en sels minéraux, en phosphore, en magnésium, en calcium, et en vitamines A et B. En revanche, elle est pauvre en glucides et en protides, ce qui est loin d’être négligeable pour les diabétiques. Elle est sédative, bonne pour l’équilibre nerveux et c’est un antiseptique de l’intestin. Elle a la propriété de contenir de l’émulsine, diastase prédigérant les amidons. L’amande douce serait reminéralisante, tandis que le lait d’amande serait efficace contre les inflammations de l’intestin et de l’estomac. Dioscoride signale l’emploi d’amandes amères pour tuer les renards. Les Grecs pensaient que l’amande amère avait des propriétés contre l’impuissance. Les amandes douces avaient la réputation de protéger de l’ivresse, et Plutarque et Pline recommandent d’en prendre 5 avant de se livrer à de trop abondantes libations. L’empereur Claude en prenait souvent.

Dans la Physiologie du goût, Brillat Savarin raconte comment il utilisa ce procédé pour éc’urer deux Anglais qui l’avaient défié et s’étaient mis en tête de le saouler à mort. Mais peut-être ne fait-t-il que se vanter et, en tout cas il est formellement déconseillé de faire de même! Au Moyen âge, on recommandait le lait d’amandes aux malades comme tonique et reconstituant et pour faire passer l’odeur désagréable de certains médicaments. On l’utilisait aussi pour adoucir et entretenir la peau comme cela se faisait depuis des millénaires, alors que l’on préfère aujourd’hui utiliser l’huile d’amande douce.

Au 16e siècle le docteur Moreau, professeur à la Faculté de Médecine de Paris déconseille les amandes fraîches et vertes. L’amande prise par mesure donne un doux et sain aliment. Mais prise quand elle n’est mûre n’apporte que du tourment. On offrait jadis au cours de la nuit pascale des amandes et des oeufs aux nouveaux baptisés qui sortaient de 40 jours de carême et de jeune. Ce sont ces oeufs et ces amandes qui se transformèrent et devinrent les oeufs de Pâques et les dragées que nous connaissons. La dragée, une amande enrobée de sucre devînt très à la mode à partir du 16e siècle grâce à des apothicaires de Verdun, passés maîtres dans l’art de la fabrication des dragées. Sous Henri III, il était de bon ton d’avoir son ” drageoir ” en poche et celui du duc de Guise est resté célèbre. Chez les parfumeurs Florentins les amandes triturées et enfleurées servaient à la fabrication de ” pains d’amande ” pour la toilette. Madame de Sévigné aimait beaucoup les calissons d’Aix en Provence qui contiennent de l’amande avec des fruits confits arrosés de fleur d’oranger.

Lait d’amande douce:
Le lait d’amandes souvent parfumé avec de l’eau de fleur d’oranger, et préparé avec une émulsion d’amandes pelées, était très populaire au siècle dernier. On le conseillait en cas de spasmes de l’estomac, d’inflammation des voies urinaires et des intestins, de toux. On disait aussi qu’il favorisait la lactation. Le saviez-vous’
Colette fait dire à un de ses personnages dans Gigi que manger des amandes donne aux femmes des seins lourds.

Huile d’amande douce:
L’huile d’amande douce est laxative. Elle assouplit la peau, tonifie les peaux sèches, calme les démangeaisons et les brûlures superficielles.

Selon un pharmacien biologiste, la vitamine E est le secret de la vitalité au lit. Elle se trouve entre autres dans les noix et les amandes. ” Comme l’amande recèle en elle un arbre futur, prétend-il, il ne peut qu’être profitable pour l’homme de manger des amandes en phase de germination. Il poussera lui aussi comme un arbre “. Voilà un exemple typique du genre de littérature que l’on peut lire dans nos magazines féminins, mélange curieux, mais oh combien bien actuel! de pseudo-science et de pensée magique. Les égyptiennes de la haute société se massaient le corps avec un onguent à base d’huile d’amande douce, de miel, de vin aromatique et de cannelle.

Pour diminuer les taches brunes sur les mains et les avant-bras : Dans 25 cl d’huile d’amande douce, jetez deux poignées de fleurs de lys et deux poignées de persil. Placez le tout dans un pot en grès et laissez infuser quelques jours. Utilisez cette huile de beauté en massages.

Alliaire

Alliaire

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Alliaire ou alliaria petiolata.

Une feuille magique que j’utilise crue pour en piéger tous les arômes “aillés”. Hélas sa saison est éphémère. Autres noms : Herbe à l’ail ,Pied d’âne.

Si un jour, vous vous baladez dans les Carpathes, nous voulons dire, le bois de Vincennes, et que vous craignez les vampires… vous pourrez toujours essayer d’utiliser l’alliaire… Ses feuilles au moindre froissement dégagent une forte odeur d’ail… et si cela ne suffit pas pour repousser les vampires, invitez-les à manger une salade campagnarde accompagnée de feuilles d’alliaires finement coupées, c’est un délice… Et s’ils ont encore faim, il ne vous reste plus qu’à vous sauver!!! Elles relèvent très bien les salades, les sauces froides sans les problèmes de ranciment liés à l’ail. Cette plante classée dans les crucifères en dehors de la région méditerranéenne se fait plutôt rare. La récolte se fait au printemps. On la trouve dans des endroits ombragés, près des haies, dans les jardins ou elle élève sa tige jusqu’à 1 mètre de haut. Sa tige feuille se termine par de brèves grappes de fleurs blanches, petites vite remplacées par de grêles siliques. Plante vivace à l’odeur alliacée, qui sent l’ail surtout quand on la froisse, aux feuilles dentées grossièrement, pétiolées et arrondies sur la base de la tige et triangulaires sur l’autre partie.

ALLIAIRE – VERTUS

Propriétés Médicinales et Vertus.

Ses feuilles sont dépuratives et diurétiques. Ses feuilles sont appliquées en cataplasme . l’Alliaire est une plante avant tout antiseptique et détersive. Elle est antiscorbutique comme beaucoup de crucifères, elle calme la toux.

Cette plante s’utilise uniquement fraîche car la dessiccation lui fait perdre toutes ses propriétés médicinales. En usage interne, elle se consomme en décoction à raison de 30 à 50 grammes par litre d’eau, en usage externe, elle s’utilise pour faire des pansements sur les plaies infectées, purulentes et même gangreneuses. SIMON PAULI en 1666 disait en parlant de l’alliaire « elle résiste à la pourriture, elle déterge et modifie les ulcères putrides et sordides ». Elle serait aussi maîtresse dans l’art de soignerl’impétigo. toutes ces indications ne sont pas médicales ,il faut vous rendre chez un médecin herboriste pour régler votre problème.

ALLIAIRE – CUISINE TRADITIONNELLE

Famille des Brassicacées soit crucifères. Cueillette : Feuilles, inflorescences, graines, avril-juillet.
Les feuilles peuvent être récoltées pendant toute la période de végétation de la plante, mais elles sont meilleures à manger crues lorsqu’elles sont jeunes, avant la floraison.
Particularités de la plante :
odeur d’ail, forme souvent des colonies, feuilles larges et dentées,
attention à son amertume. Après cuisson, c’est elle qui domine alors que le goût d’ail s’évapore.

Les feuilles crues hachées servent de condiment sur divers plats comme les salades, les soupes, etc. En légumes cuits . Les fleurs en décor. Les graines, à saveur de moutarde, s’emploient comme épices.
Les graines très piquantes peuvent servir de substitut à celles de la moutarde. Les feuilles crues assaisonnent la salade et les feuilles cuites peuvent se manger en légumes. A la campagne, on l’emploie fréquemment pour parfumer les sauces, ragoûts et viandes salées.

Alecost

Alecost

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ALECOST – Menthe coq, Menthe de Notre-Dame, Balsamite, Impatiente, Feuille de bible

Alecost ou Feuille de bible qui fait allusion aux colons qui utilisaient ses feuilles séchées comme marque page parfumé. Réputée en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis elle est utilisée pour relever la bière. Elle accompagne les sauces pour le gibier, elle aromatise la soupe.

Cette herbe feuillue se développe en touffe de 60 cm dans les bordures de jardin.

ALECOST – CUISINE

On utilise les jeunes feuilles en cuisine, pour les salades, les soupes, les sauces pour le gibier, elle a le parfum de la menthe, elle aromatise la composition de pot pourri. Elle rentre dans la composition des soins de peau et du cuir chevelu.

ALECOST – SAVOIR ACHETER

Depuis toujours, l’identification et la classification des épices et autres aromates se sont avérées difficiles pour plusieurs raisons. Leur nom change d’une région à l’autre et c’est seulement depuis le siècle dernier, avec l’avènement de la pharmacie et de l’analyse chimique systématique, que l’on peut identifier sans risque d’erreur une plante. De plus, depuis des millénaires, les commerçants de toutes nationalités se sont évertués à cacher la provenance de leurs marchandises. Aujourd’hui encore, la frontière entre épice et aromate reste difficile à définir et le dictionnaire ne nous aide pas beaucoup.

D’après le dictionnaire :
Aromate : Nom masculin. Substance odoriférante d’origine végétale. Substance aromatique ou piquante d’origine végétale, utilisée pour aromatiser les mets.

Ail Sauvage

Ail Sauvage

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Ail des ours, les aulx sauvages, la raillolette.

Ail à large feuille, ail sauvage. Allium ursinum est un mot employé par Virgil signifiant brûlant sans doute à cause des propriétés de la plante, ursinum signifie ours l’appellation “ail des ours” vient du fait qu’après leurs repos hivernal les ours viennent en manger pour se purger. Elle est utilisé comme une cure d’épuration au printemps, c’est efficace pour les vers elle a les mêmes propriétés que l’ail de culture. La puissance du feu combat toutes les peurs. Allium sativum, plante condimentaire connue depuis la plus grande antiquité. C’était “la thériaque des paysan” de Galien. Les égyptiens l’élevèrent au rang de divinité. Les ouvriers qui édifièrent les pyramides recevaient chaque jour une gousse d’ail pour ses vertus tonifiantes et antiseptiques. L’ail fut considéré comme un panacée chez les hébreux, les grec et les romains. L’ail c’était la rose puante des grecs dont l’odeur forte faisait interdire à ceux qui en mangeait l’aces au temple de Cybèle.
Originaire des steppes de l’Asie centrale l’ail fut probablement apporté par les hordes mongoles la première mention de l’ail datte de 50 av J.-C. tous les peuples ont chanté ses louanges à la fois alimentaire, condimentaire et médicinale. La bible nous apprend que Booz en donnait à ses moissonneurs pour les fortifier et pour combattre les épidémies . Quand au Talmud il attribue à l’ail les mérites déjà reconnu de tuer les vers intestinaux et de rendre le sperme plus abondant. Allium est un mot employé par Virgile signifiant “brûlant” surtout à cause des propriétés de la plante
Tous les ails ont des pouvoirs magiques très fort, en Savoie on avait coutume d’en jeter des fragments dans les rivières afin de les purifier. Au XVIII siècle porter autour du cou un collier de gousse d’ail pendant 13 jours guérissait de la jaunisse, le mot sanscrit qui désigne l’ail signifie “tueur de monstre”.

L’ail des ours. Autre nom : Ciboulette des ours et même la raillolette qui est cultivée en Ardèche dans les jardins terrasses. Nous n’avons pas l’habitude dans notre langage d’utilisé le pluriel de cette plante que l’homme a su domestiquer. Il y a de nombreuses appellations aulx. Nous les retrouvons au fur et à mesure des différentes applications culinaires que nous développons. Ils n’ont pas du tous les mêmes propriétés que l’ail cultivé. En les citant, il y a l’ail des vignes que nous trouvons dans les vignes, les champs et les chemins qui portent plus de bulbilles que de fleurs.

Il y a l’ail victorial ou ail de cerf, il était beaucoup consommé dans les Cévennes sous le nom d’oignons sauvages. Cet oignon doux et sucré est cultivé désormais ici, c’est un petit oignon qui fait merveille en cuisine. Cru en salade ou avec des charcuteries locales comme le fricandeau, avec le melon ou cuit avec des pommes de terre sautées dans la graisse . Actuellement nous retrouvons cette plante sauvage sous le nom de Raillolette. Les locaux la cultivent en altitude dans des jardins en terrasses de 150 à 1000 m² qui ont été gagné sur le flanc de la montagne en la creusant à la main ou avec de petites pelles mécaniques. Les grosses risqueraient de chavirer tant les flancs de la montagne sont pentus Je crois pouvoir dire que se sont les meilleurs oignons du monde. l’ail des ours que l’on retrouve dans les grandes étendues des sous- bois frais du centre ou l’Ouest de la France. De loin nous pouvons le prendre pour du muguet tant l’aspect général de la plante est ressemblant. Les bulbes de tous les aulx décrits plus hauts peuvent être utilisés comme ail commun dans la cuisine. l’ail des ours peut être cultivé très facilement dans un jardin à condition qu’il soit un peu humide et sous ombrage. Il parera le sol du parc de milliers de fleurs blanches étoilé. Ses feuilles crues agrémenteront de façon fort agréable la salade de pomme de terre. Les feuilles peuvent être utilisées crues ou cuites avec le même succès. Plusieurs autres variétés donnent à la cuisine une raison d’être meilleure encore. Nous retrouvons au grès de promenades dans les rocailles à serpent, faire très attention en les cueillant, l’ail à tête ronde aux ombelles denses et de couleur pourpre sombre, l’ail rose plante méridionale aux grandes et belles ombelles roses, avec de vraies fleurs à bouquet et qui aime les terres riches, drainée et les climats doux. La Ciboulette que les jardiniers ont bien du mal à domestiquer et qui jaunie dès qu’elle se sent mal à l’aise.

D’origine montagnarde donc d’apparence solide elle est devenue la reine des jardins potagers et depuis quelques temps on la voit même sur les balcons des villes en pot espérant par la retrouver sans doute des hauteurs qui lui rappelleront ses origines. De toute façon elle est et restera une herbe potagère elle se plaît en sols et climats frais et elle peut même finir en superbes bouquets secs destination finale de toute façon la table mais cette fois uniquement pour le plaisir des yeux. Enfin nous noterons pour le fin du fin la Cébette appelée aussi ail vert plante sauvage du printemps qui peut et est cultivée désormais dans les potagers. Son apogée annuelle est vers pâques ou elle sera mariée à l’agneau pascal, au chevreau, au cabri et à tout autre ovin lui aussi en plénitude du goût.

L’ail sauvage ou ail des ours

Noms communs : Ail des ours, ail des bois.
Nom latin : Allium ursinum.
Famille des liliacées.

Une odeur de souffre assaille vos narines au cours d’une promenade en forêt. Ne cherchez pas, c’est ce tapis de fleurs blanches en sous-bois qui en est responsable. On n’est pas habitués à faire la relation entre de telles puanteurs et de délicates fleurs.
L’ail des ours est bien un allium comme ceux de nos jardins et peut s’utiliser culinairement malgré tout. Il en possède les mêmes vertus pour la santé.
Attention ! Les feuilles ressemblent un peu au muguet qui est très toxique.

La tige triangulaire porte un pompom blanc pur. C’est une fausse ombelle aux fleurs nombreuses. L’ail des ours pousse souvent en tapis très denses et très vastes . Il aime les sols argileux riches en humus. Bien souvent l’eau n’est pas loin, il peut s’agir d’eaux souterraines. Il habite les forêts de feuillus, surtout de hêtres, les forêts au bord de l’eau. Parcs et buissons parfois. Il est fréquent. Il contient des éthers sous forme d’huile essentielle et des composés sulfuriques qui lui donnent son odeur fétide.

Il fleurit d’avril à juin et mesure de 15 à 30 cm.

Les aulx et leurs vertus.

Attention : Toutes les indications données ici ou ailleurs dans les vertus ne sont que des indications documentaires prises dans des livres ou dans des textes de gens sérieux ayant une éthique professionnelle. En aucun cas il ne s’agit d’indications médicales vous autorisant ou vous conseillant en matières de soins médicaux. Fort de ces informations il serait judicieux de vous rendre chez un herboriste dont c’est le métier ou mieux encore chez un médecin herboriste qui vous conseillera, diagnostiquera et sera plus à même de régler votre problème. Nous nous contentons de relever les vertus de la plante et de ses possibilités mais en aucun cas nous souhaitons nous substituer à la médecine ou au travail des professionnels ayant pignon sur rue. Par sécurité nous ne répondrons de quelque façon que se soit à toute question directe ou indirecte sur le sujet.

Principaux constituant connu :
huile essentielle, glucoside sulfuré,
huile volatile mélange de sulfure et d’oxyde d’allyle à peu près pur, souffre, iode, silice, fécule,
deux principe antibiotique(allicine et garlicine), allistatine I et II d’action puissante sur les staphylocoque. Les propriétés de l’ail sont, en usage interne :
Antiseptique intestinale pulmonaire, l’essence s’élimine partiellement par les poumons. Bactériostatique en usage interne et externe. Tonique, comparé au quinquina. Stimulant général cardiotonique et des organes digestif.
Stimulant circulatoire. Hypotenseur, vasodilatateur des artérioles et capillaire. Dans le cas d’hypertension
ralentisseur de pouls. Antispasmodique.
Rééquilibrant glandulaire. Antisclereux, dissolvant de l’acide urique, fluidifiant sanguin. Diurétique. Anti-goutteux. Anti-arthritique. Apéritif. Stomachique, active la digestion des aliments mucilagineux et visqueux. Carminatif. Vermifuge. Fébrifuge. Révulsif. Préventif du cancer. Fluidifie le sang. Fluidifie les mucosités pulmonaire.
Contre indication : Inflammation du système digestif. Inflammation de système intestinal. Problèmes de peau.
Symptômes pulmonaires congestif, toux sèches fièvres. Femmes. Allaitement.
Usage externe : Coricide. Vulnéraire.
Antiparasitaire. Antalgique. Résolutif.
Tonique général.
Indiqué en usage interne : Prophylaxie et traitement des maladies infectieuses, épidémies de grippes, typhoïde, diphtérie. Diarrhées. Dysenteries. Affection pulmonaire telles bronchites chroniques, tuberculose. Gangrène.Grippe. Rhumes.
Asthme et emphysèmes,modificateur des secrétions bronchiques. Coqueluche,
Asthénie. Faiblesse générale. Spasmes intestinaux. Atonie digestive. Hypertension artérielle. Fatigue cardiaque. Certaines tachycardies.
Spasmes vasculaires. Troubles circulatoire. Varices. Hémorroïdes.
Déséquilibre glandulaire. Artériosclérose. Sénescence. Pléthore.
Hyper coagulabilité sanguine. Rhumatisme. Goutte arthritisme. Oliguries. Oedèmes des jambes. Hydropisie. Lithiase urinaire.
Blennorragie. Manque d’appétit.
Digestion pénible. Flatulences.
Parasites intestinaux (ascaris, oxyures, tænia). Prévention du cancer par son action antiputride intestinale
En usage externe : Cors. Verrues. Durillons. Plaies. Plaies infectées, ulcères. Gale. Teigne. Otalgies.
Névralgies rhumatismales. Surdité rhumatismale. Piqûre de guêpe, d’insectes. Abcès froid. Tumeurs blanche. Kystes. Faiblesse générale.
Usage interne : L’alimentation de l’ail dans les salades et l’alimentation d’une manière habituelle de préférence cru. Une ou deux gousses d’ail chaque matin( goutte, santé générale) et d’une manière habituelle chaque jour au repas.
système recommandable : Le soir, hacher 2 gousses avec quelques branches de persil et ajouter quelques gouttes d’huile d’olive le lendemain matin se faire une tartine pour le petit déjeuner.
Teinture d’ail au1/5 : 10 à 15 gouttes 2 fois par jour 30 gouttes maximum par jour par cures discontinues de quelques jours.
Alcoolature de bulbe frais 20 à 30 gouttes 2 fois par jour pour bronchites chroniques, emphysèmes, coqueluche, hypertension. Infusion contre les parasites intestinaux 2 à 3 gousses râpées dans une tasse d’eau bouillant ou du lait laisser macérer toute la nuit boire le lendemain matin à jeun, pendant 3 semaines. Décoction 25g en décoction pendant 20 minutes dans un verre d’eau ou de lait 2 verres par jour pendant 3 à 4 jours à la lune descendante renouveler chaque mois pendant 2 à 3 mois. Sirop vermifuge gousses d’ail écrasé 500g 1 litre d’eau bouillante, laisser infuser une heure puis passer ajouter 1 kilo de sucre, prendre 2 à 3 cuillères à soupe le matin à jeun. M’ail le gingembre et le citron forment un remède classique contre la grippe également utilisable en cas de rhume, maux de gorge, angines
dans une tasse d’eau chaude mélanger 1 gousse d’ail, 1 morceau de gingembre frais râpé, 1 citron en jus, 1 cuillère à café de miel, prendre jusqu’à 3 tasses par jour éviter en cas de forte fièvres. En cas de mycoses manger 2 gousse par jour dans l’alimentation.
Pour neutraliser l’odeur de l’ail mâcher 2 à 3 grain de café, quelques grains d’anis ou de cumin, une pomme ou une branche de persil. Le cardamome neutralise l’odeur de l’ail !
Usage externe : Onguent l’ail pilé avec de la graisse et de l’huile donnent un onguent appelé moutarde du diable résolutif des tumeurs blanches.
Suc désinfection des plaies, ulcères solution de suc d’ail à 10% avec 1 à 2 % d’alcool. Vinaigre d’ail 30g d’ail râpe macéré 10 jours dans 1/2 litre de vinaigre désinfection des plaies et des ulcères. Décoction 6 gousses pour 1 litre d’eau pour la gale, les teignes, on peut aussi frictionner avec 1 partie d’ail et 2 d’huile camphrée.
1 partie d’ail et 2 d’huile camphrée en friction pour les rhumatismes et le long de la colonne vertébrale contre la faiblesse générale. Ail pillé : Piler une gousse d’ail appliquer le soir en cataplasme frais en protégeant par un sparadrap la peau saine résultat en moins de 15 jours pour les cors, les durillons, les verrues. Rondelles : Couper des rondelles d’ail appliquer sur le cor et maintenir renouveler matin et soir. Contre les verrues et les petits kystes frotter avec un fragment d’ail plusieurs fois par jour faire suivre a la fin du traitement par de petits emplâtres d’argile.
Pour les piqûres de guêpes retirer le dard et frotter avec un morceau d’ail.
Teinture d’ail : préparation. Tubercules bulbeux d’ail soit 250g, alcool à 60° soit 50g. Débarrasser les bulbes des écailles foliacées qui les entourent couper en morceau et faire macérer 10 jours dans l’alcool en agitant fréquemment exprimer filtrer.
Emploi interne comme externe comme antiseptique vasodilatateur, et hypotenseur, antisclereux antirhumatismal, anti-asthmatique dans se dernier cas quelques gouttes sur un morceau de sucre au moment de la crise.
Certains gangster tels Al Capone, Jack Biblo, enduisaient leurs balles pour que les plaies s’infectent ce qui voudrait dire que le revêtement de la balle en contact de l’ail serait toxique.

Ail de Lautrec

Ail de Lautrec

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Les particularités de l’Ail Rose de Lautrec

– L’ail rose de Lautrec est principalement connu pour sa saveur inégalable : très sucré, il a un arôme très développé qui n’agresse ni les papilles ni les plats.

– C’est un ail à bâton (hampe florale), d’où son conditionnement traditionnel en grappes et non en tresses.

– L’enveloppe des gousses (ou caïeux) est veinée d’une jolie couleur rose. Les bulbes (têtes d’ail) sont réguliers.
L’ail rose de Lautrec est pelé à la dernière peau (seule la dernière enveloppe du bulbe est laissée), qui laisse voir par transparence la jolie couleur rose des gousses.

– Le conditionnement traditionnel est la grappe (manouille, à ne surtout pas confondre avec la tresse)en raison de sa hampe florale rigide (bâton). La manouille fait le bonheur des cuisinières car en plus d’être pratique, elle est trés jolie et décore la cuisine.

– L’ail rose de Lautrec est réputé pour son excellente conservation et ses qualités gustatives exceptionnelles.

En effet, sa saveur fait que les grands chefs ne jurent que par lui !!!

Très parfumé, l’ail rose de Lautrec agrémente tous les plats sans agresser le palais. Son arôme développé vous permet d’égayer vos plats, même avec une petite quantité.

Astuce : pour bien avoir une conservation optimale de votre ail rose de Lautrec, laissez le à l’abri de l’humidité, dans une pièce pas trop chaude (12 à 15°C). Ne le conservez pas au frigo.

Vous pouvez trouver de l’ail rose de Lautrec :

– en grappes ou manouilles de 500 g et 1 kg
– en plateaux de 5 kg
– en filets : 3 têtes, 250 g, 500 g, 1 kg
– en barquettes 3 têtes
– en sacs 5 kg

AIL – HISTOIRE

Après une naissance incertaine en Asie, l’ail connut une rapide implantation dans toutes les civilisations.

Reconnu dès les balbutiements de l’humanité comme une plante aux nombreuses vertus, il fut utilisé pour la force et la protection contre les maladies qu’il confère aux consommateurs.

Mais la perfection n’étant pas de ce monde, l’ail fut écarté par certains ne supportant pas son odeur nauséabonde.

C’était le cas d’Horace en 50 av. JC qui n’hésitait pas à le qualifier de vulgaire.

L ‘ Ail dans l ‘Antiquité:
L’origine de l’ail reste assez floue, car nombreux sont les pays qui s’attribuent la paternité de ce liliacé.

Il semblerait que ce soit les plaines à l’Est de la mer Caspienne qui aient servi de berceau à l’ail, pour ensuite être diffusé à l’ensemble de l’Europe et de l’Asie.

Il semblerait que ce soit à partir des vastes plaines à l’Est de la mer Caspienne, actuellement les Républiques fédérées du Kazakhstan, Ouzbékistan, et Turkménistan, que l’ail se répendit dans l’ensemble de l’Europe et de l’Asie.

A notre époque encore, dans cette région, on trouve de l’ail qui pousse à l’état sauvage, mais la grande facilité à cultiver l’ail, qui pousse aussi bien en climat tempéré qu’en climat chaud, lui a permis de se développer facilement.

Ce sont les tribus nomades, les marchands, les explorateurs et les conquérants qui ont colporté l’ail des plaines du Pô en Italie, jusqu’au Yang zi Jiang en Chine, en passant par la vallée du Nil et ceci en 6 millénaires.

Chine, Moyen Orient
Vers 3000 ans avant JC, les chinois utilisaient l’ail pour relever la saveur de leur nourriture, si caractéristique de la cuisine orientale.

A la même époque, au Moyen Orient, dans le sud est de l’actuel Irak au bord de l’Euphrate, les sumériens ont laissé la première trace écrite sur l’ail.

Egypte
Dans l’Egypte ancienne, l’ail était très utilisé. Il était distribué gratuitement avec du pain aux bâtisseurs de pyramides.

Très apprécié, ces derniers n’hésitaient pas à refuser de travailler si les rations étaient diminuées.

L’ail était déjà reconnu pour la force et la protection contre les maladies qu’il confère. On en retrouve sur les sarcophages des pyramides, où il aidait le défunt à effectuer son voyage dans l’eau delà.

L’ail s’utilisait également pour la momification, et était reconnu pour son action puissante contre les morsures de serpent.

La pyramide de Kheops, la plus grande devant celles de Kephren et Myckerinus, et les plus petites celles des reines, furent bâties grâce à la force de l’ail. On en retrouve des traces dans celle de Kheops.

Inde
Des traces écrites mentionnant l’ail, remontant vers 1800 ans avant JC, sont présentes dans les Veda, livres sacrés de l’hindouisme.

Chez les Hébreux
Les hébreux durant l’Exode vers 1250 avant JC, considéraient l’ail comme le bien le plus précieux abandonné en Egypte.

Dans le désert, suivant Moïse, certains n’hésitaient pas à se plaindre, selon le Livre des Nombres, c’est le quatrième des cinq premiers livres constituant la Torah: “Nous nous souvenons des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et de l’ail”.

Gréce Antique
Les grecs l’appelaient la rose puante, cité par Homére en 850 av. JC, Hippocrate en 400 av. JC, Aristophane en 400 av. JC et Aristote en 350 av. JC pour ses vertus médicinales.

Aristophane en parle dans ses comédies comme le symbole de la force physique, ce qui lui valait d’être utilisé par les soldats, les athlètes et les lutteurs pour la force et l’endurance, mais également pour la protection contre les maladies.

Cependant l’odeur dégagée par l’ail, lui valut le dédain des classes supérieures, ainsi l’entrée de certains temples était interdite à ceux qui en avaient mangé.

Chez les Romains
Les romains ont diffusé l’ail dans toute l’Europe de l’ouest en Espagne, en France, en Angleterre et en Italie.

Très consommé par le peuple, il était notamment distribué aux soldats, cela lui valut le surnom de thériaque ou antidote des pauvres par Galien un médecin grec vers 200.

Par contre, les classes supérieures le délaissaient à l’image d’Horace le poète latin vers 50 av. JC qui le trouvait “plus vénéneux que la ciguë”.

L ‘ Ail de l’Epoque Moderne à nos jours.
L’ail s’implante dans toutes les sociétés, avec une réticence tout de même pour les classes plus aisées.

Il gagne les Amériques, transporté par les marins qui en gardaient toujours une tête sur eux afin de se protéger des épidémies et de se porter chance.

République Dominicaine et Christophe Colomb:
L’ail s’implanta sur l’île après le passage de Christophe Colomb en 1492.

Les marins avaient toujours de l’ail sur les bateaux pendant les grandes traversées pour empêcher les épidémies comme le scorbut

Suivi par de nombreux colons, l’ail se dissémina dans toute l’Amérique du sud et l’Amérique centrale.

Il faut attendre le XIXéme siècle pour qu’il arrive en Amérique du nord, diffusé par la cuisine mexicaine très friande d’ail.

France, Henri IV, Mousquetaires, A. Dumas:
Henri IV fut un grand consommateur d’Ail. Déjà lors de son baptême son grand père, comme l’exige les rites du Béarn, lui frotta les lèvres avec de l’ail, ceci dans le but de le protéger du mal et de lui conférer la force du chef.

De plus, le “vert galant” n’omettait jamais à chaque matin de manger une gousse d’ail, afin d’honorer comme il se doit ses nombreuses conquêtes féminines cf. Aphrodisiaque.

Cet engouement pour l’ail lui valut de la part de ses proches, de le décrire comme ayant “une haleine à terrasser un boeuf à vingt pas”.

Les célèbres mousquetaires du Roi, au XVII-XVIIIème siècles, influencés par la cuisine de leur Gascogne natale, accommodaient chacun de leur plat d’ail.

Dans les auberges, ils réclamaient ainsi de l’ail pour accompagner chaque repas.

En 1762, lors de la peste de Marseille, 4 voleurs dévalisèrent les demeures, immunisés grâce à une boissons à base d’ail.

Arrêtés et condamnés à mort, ils eurent la vie sauve en révélant la recette de leur élixir.

Cette boisson est depuis connue comme le vinaigre des 4 voleurs et est utilisée comme antiseptique.

L’ail est très implanté dans la cuisine provençale.

Alexandre Dumas dans le “grand dictionnaire de cuisine”, écrit en 1873, le cite et le conseille pour la santé tout en dénonçant son odeur désagréable: “Chacun reconnaît l’odeur de l’ail sauf celui qui en a mangé, et qui se demande pourquoi tout le monde se détourne de lui”.

Grande Bretagne, Shakespeare
Shakespeare, qui considérait l’ail comme n’étant pas fait pour les nobles, reflète bien l’état d’esprit de la société en Grande Bretagne:

L’ail est réservé pour les pauvres qui l’utilisent plus comme un médicament que comme un aliment.

Espagne, Cervantès:
L’auteur de Don Quichotte, conseillait de “ne manger ni ail, ni oignon car leur odeur trahira votre origine paysanne”, ce qui n’empêchait pas l’ail d’être très présent dans la cuisine espagnole à cette époque.

Sibérie, XVIII ème siècle
Les sibériens, conscients de sa valeur, payaient leur impôt en ail.

De nos jours, mondialisation oblige, l’ail est présent dans pratiquement tous les pays.

Utilisé pour relever la saveur des plats, il est présent dans nos supermarchés. On en trouve de notre pays, d’Espagne ou d’Amérique du sud.

Mais on oublie souvent d’utiliser l’ail pour ces vertus, par exemple en période de grippe où il peut être un très bon préventif.

AIL – VERTUS

Vertus gustatives et médicinales.

L’ail depuis la nuit des temps sert de remède à un grand nombre de maux cf. les recettes de l’aromathérapie), soignant autant les insolations que la surdité selon certains.

Ici sont répertoriées les plus importantes vertus attribuées à l’ail, revues avec les connaissances actuelles en médecine.

Protection contre le mal
Antiseptique
Protection contre les épidémies
Contre les piqûres et les morsures
Vermifuge
Contre la toux, une mauvaise digestion, enrouement, typhus
Diurétique et laxatif
Contre les affections cardiaques
Contre le cancer
Contre le mauvais cholestérol
Aphrodisiaque

Protection contre le mal
Chez de nombreux peuples, l’ail était considéré comme ayant le pouvoir de repousser le mal: les sorcières, les voleurs, les méchants, les envieux et le diable, ci contre, Méphistophélès vole sur la ville, d’Eugène Delacroix.

Ainsi, on accrochait quelques têtes d’ ail au dessus des portes d’entrée pour repousser l’indésirable.

L’utilisation la plus connue reste son action contre les vampires: l’ail est, avec la croix et l’argent, un des moyens de se prémunir contre ces suceurs de sang la nuit tombée.

En effet, selon une croyance populaire, ils ne supportent pas le goût d’ail dans le sang.

L’ail est également utilisé contre les mauvais coups du sort:
– les guerriers contre les assauts de l’ennemi, à l’image des guerriers romains qui portaient toujours une tête d’ail autour du cou.
– les voyageurs contre les périls de la route
– les marins contre les naufrages, c’est ainsi que l’ail s’implante en Amérique latine
– les montagnards contre les changements intempestifs du temps
– les toréadors contre les charges du taureau.

Protection contre les épidémies:
– les maladies:
Une utilisation qui remonte jusqu’aux égyptiens, puis reprise par les grecs, c’est la protection contre les épidémies: La peste, mais aussi la lèpre et la grippe.

Cette action découle de la propriété antiseptique de l’ail.

Au moyen âge:
Il était un des rares moyens de se prémunir contre les épidémies de peste, cf. les 4 voleurs lors de la peste de Marseille en 1726.

Les personnes les plus exposées à l’épidémie comme les médecins et les moines en consommaient régulièrement.

Lors de la peste de Londres en 1608, il était tout de même boudé par les riches, à cause de son odeur trop forte.

Contre les piqûres et les morsures:

Les égyptiens et romains, plaçaient un peu d’ail sur les plaies dues aux morsures de serpents et de scorpions, mais aussi aux piqûres d’insectes.

De grands noms ont recommandé son usage: Mahomet de 570-632, Pline naturaliste et écrivain latin de 23-79.

Plus près de nous, dans nos campagnes du siècle dernier, l’ail s’utilisait contre les chiens enragés.

Cet application s’explique par l’action antiseptique de l’ail.

Vermifuge:
Les égyptiens, disposaient un collier d’ail autour du cou des personnes infectées par des vers intestinaux.

De même chez les romains, le médecin Dioscoride prescrivait de l’ail qui nettoie les parasites du corps.

Aujourd’hui les médecins conseillent de l’essayer contre le ténia.

Antiseptique:
La vertu de ce liliacé la plus souvent citée est, à juste titre selon les chercheurs, son action antiseptique.

Déjà utilisé depuis plusieurs siècles dans les monastères pour soigner les blessures.

De même durant la grande guerre, l’ail fut utilisé contre la gangrène et la septicémie.

n effet en 1916, le gouvernement britannique paya les citoyens qui produisaient de l’ail pour les hôpitaux.

Cette action antiseptique de l’ail est reconnue aujourd’hui par la science.

En effet, l’allicine essence contenue dans l’ail bloque deux groupes d’ enzymes présentes dans les bactéries, ce qui a un rôle inhibiteur sur les gênes pathogènes, sans toutefois les détruire.

La principale qualité de l’ail reste son rôle antiseptique grace aux vitamines A et B, des sels alcalins, des acides aminés riches en soufre, et surtout de l’huile volatile qu’il renferme.

Cette huile à l’odeur forte possède une essence l’allicine 0,7%, qui sous l’effet de l’eau et d’une enzyme l’allinase donne de l’allicine.

Ce composé inhibe les enzymes présentes chez certaines bactéries, champignons et parasites, et donne à l’ail ses qualités antimicrobiennes et antioxydantes.

En vue d’utiliser cette substance pour son action antiseptique, des chercheurs israéliens ont réussi à synthétiser de l’allicine pur semi-synthétique.

Cependant l’ail à un effet inhibiteur sur les gènes pathogènes (bactérie, bacilles, streptocoques… ) sans toutefois les détruire.

De plus, l’allicine à grande dose devient toxique, mais rassurez vous, la quantité d’ail à ingérer pour atteindre le seuil de toxicité découragerait le plus vorace d’entre nous.

Agar-Agar

Agar-Agar

AGAR-AGAR – HISTOIRE

Agar-agar est un mot d’origine Malaise qui désigne en extrême-orient la gelée obtenue à partir de diverses algues rouges: gélidium, gracilaria… et dont la découverte s’est faite accidentellement au XVIIème siècle par un cuisinier Japonais.

Ce dernier, retrouvant dans la neige, des restes d’une préparation culinaire qu’il y avait jeté la veille, une substance transparente, sèche, eut l’idée de la reprendre pour la faire bouillir. Il obtint après refroidissement de la gelée, initiant ainsi un procédé de fabrication qui se mua peu à peu en une industrie dont le Japon garda seul la maîtrise jusqu’à la 2ème guerre mondiale.

Une cuillère à café pleine contient 5 g, et rase, 3 g.
Ce gélifiant naturel se présente généralement sous la forme d’une poudre très fine, dont à peine 10 grammes mélangés à un litre d’eau portée à ébullition permettent d’obtenir un gel ferme. Quelques pincées introduites avant cuisson dans une préparation, soit un dosage compris entre 0,2% à 0,8% selon la fermeté recherchée et les autres ingrédients mis en oeuvre, suffisent pour produire le résultat voulu.

Dans les pâtés et terrines, il remplacera très utilement et efficacement la gélatine, car contrairement à elle, son goût est neutre et son apport en calories quasiment nul, et enfin, plus puissant qu’elle, il en faut beaucoup moins.

En pâtisserie, il est incontournable pour épaissir ou gélifier entremets, jus, sirops, et il permet de réduire le proportion de sucre dans les confitures.

L’agar-agar existe aussi sous forme de filaments que l’on peut utiliser en décors de salades variées, de pâtisserie… On en retrouve le pouvoir gélifiant en les faisant tremper dans de l’eau.

Acore

Acore

ACORE – HISTOIRE
L’acore aromatique fait partie de la famille des aracées. La plante vivace de l’acore, préfère les régions marécageuses. On la cultive dans les pays de l’Est, le long des cours d’eau. Ses feuilles, étroites et longues, similaires aux roseaux, peuvent atteindre un mètre de hauteur. Les extrémités vertes se replient sur leurs tiges. Les fleurs verdâtres fleurissent au début de l’été. En fait, ce sont les racines horizontales qui sont employées.

Il faut les récolter au printemps et à l’automne et les faire sécher à l’ombre. Le rhizome de l’acore est un tonique amer qui stimule les glandes digestives.

On utilise essentiellement les racines en tisane, avec un peu d’eau bouillante, l’acore est efficace contre tous les troubles gastriques : Ballonnements abdominaux, nausées, brûlures gastro-oesophagiennes. Les faiseurs de sorts s’en servaient pour concocter des bouillons dont ils avaient seuls le secret. Les gens de la cour du Dalaï- Lama les utilisaient pour prendre des forces dans leurs grands moment de prières et de concentrations religieuses.

ACORE – VERTUS

C’est une plante des étangs, des marais originaire de l’Inde de 0,50 à 1,50 m d’envergure dont on utilise le rhizome. Ce rhizome vrai est un bon diurétique et favorise les digestions lentes. Il combat l’atonie,les ballonnements, l’arthrite, l’ulcère de l’estomac,les nausées, le rachitisme,la goutte,les règles insuffisantes, la nervosité.