Pomelo

Pamplemousse

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POMELO – VERTUS

Comme tout ses compatriotes agrumes, il est une source intarissable de vitamine. A vous d’alterner! Le pomelo est un fruit a privilégier dans notre alimentation, tant pour ses qualités gustatives que pour ses propriétés nutritionnelles.
Son apport énergétique reste modéré: 42 kcalories aux 100g.

Contrairement à ce que l’on pense le pomelo n’est nullement décalcifiant, sa vitamine C améliore la bonne utilisation en calcium de l’organisme.
Un bon pomelo a une peau bien tendue, bien brillante et doit être lourd en main. Il se garde facilement au frais; sa saveur amère est due à des substances originales et caractéristiques des fruits “citrus”: naringoside, hespéroside et limonoïde.Histoire

POMELO – SAVOIR ACHETER

Comme tous les agrumes ne vous fiez pas à la couleur du fruit qui n’est pas un gage de matûrité. Si comme tous les agrumes, le pomelo se garde bien à température ambiante, le disposer dans le bac à légumes du réfrigérateur améliore sa conservation. Comment choisir Si un pomelo doit être ferme et lourd, les nuances de coloration de son épiderme ne doivent pas vous influencer. Un pomelo peut avoir des reflets verts… et être parfaitement mûr.

En effet, certains fruits, provenant de pays ensoleillés, n’ont pas connu les basses températures nécessaires à la transformation de la chlorophylle verte en pigments jaunes ou rouges.
Par ailleurs, n’hésitez pas à déguster la chair jaune des pomelos, tout aussi parfumée et sucrée que celle des agrumes à chair rose ou rouge.

POMELO – CUISINE TRADITIONNELLE

Savoir les cuisiner

On utilise parfois dans certaines préparations culinaires des quartiers de pomelos pelés à vif, les suprêmes. Pour cela coupez les deux extrémités du fruit puis avec un couteau pointu, pelez à vif le pomelo en forme de tonnelet. Vous n’aurez plus qu’à diviser les différents quartiers au couteau. Pratiquez cette opération au dessus d’un récipient afin dde récupérer les agrumes.

Suggestions:

-Mille-feuille: disposez en alternance, entre des ronds de brick, préalablement beurré, des quartiers de pomelo et de la chair d’avocat écrasé et mélée de jus de citron. Nappez le tout de crème fraîche assaisonnée et mélée de jus de pomelo.
-Brochettes: dés de blancs de volaille, préalablement marinés 30 minutes dans du jus de pomelo, piqués sur une brochette, en alternance avec des quartiers du même agrume, le tout cuit 15 minutes au barbecue ou au four chaud.
-tarte: recouvrez un fond de pâte sablée, cuit à blanc, de crème anglaise puis déposez dessus des tranches de pomelo poêlés dans du beurre et légèrement voilés de canelle. Eparpillez quelques copeaux de chocolat noir à la surface de la tarte.

Trois grandes familles de pamplemousses se relaient de juin à octobre pour notre plaisir gustatif et visuel.
– Le Marsch Seedless, peau fine et jaune, chair ferme et blanche, très juteux, presque sans pépin, goût acidulé, est le roi du jus.
– Le rosé, peau plus épaisse et colorée, chair ferme et rosée, goût sucré, très apprécié en Europe.
– Le Star Ruby porte bien son nom, avec sa peau proche du rouge, sa chair ferme, son goût sucré et doux.
Achat et conservation
-Le pamplemousse se choisit avec sérieux, comme un melon. Il doit être brillant, lourd par rapport à sa taille, et ferme.
-Dégusté les cinq jours suivant l’achat, il se plaira dans la corbeille de fruits. Gardé plusieurs semaines, il exige le tiroir à salade du réfrigérateur ou la fraîcheur de la cave.
-Un conseil : à sa sortie du réfrigérateur, l’envelopper quelques minutes dans un linge chaud. Il donnera ainsi un maximum de jus.

Les “indispensables”
-Pour peler à vif les pamplemousses : un couteau d’office bien pointu.
-Pour détailler les quartiers : une cuillère à pamplemousse afin d’obtenir des quartiers entiers.
-Presser le jus : un presse-agrume.
-Obtenir le zeste : un couteau zesteur. Le zeste d’un pamplemousse relèvera avec finesse des compotes de pommes ou des gelées de coings. Il s’allie aussi très bien avec les viandes blanches, notamment. Plus il est fin, meilleur il sera.

POMELO – ASTUCES ET RESTES

Pomelo à toutes les sauces

Les idées des uns et des autres,sont certainement excellentes ,nous avons les nôtres à titre indicatives .Eles vous éclaireront et vous donnerons certainement plein d’autres tout autant succulentes.

– Une touche acidulée pour une terrine de saumon : on dispose de belles tranches de terrine de saumon sur une feuille de salade et l’on pose sur le dessus un quartier de pomelo pelé à vif.
– Tonique : le matin, un demi-pomelo sucré ou non (on peut utiliser du miel) peut être le fruit du petit déjeuner. On peut aussi en déguster dans les quartiers avec müesli et yaourt.
– Rafraîchissant : sa pulpe gonflée de jus légèrement acidulé se marie bien avec des mets épicés, un riz au curry par exemple. Les quartiers de pomelo pelés à vif, en petits morceaux, apportent une delicieuse sensation de fraîcheur. Penser à glisser quelques morceaux de pulpe dans une sauce : jus de poulet, sauce écrémée pour du poisson, mayonnaise avec des crustacés.
– Coloré : il apporte une jolie touche de couleur aux salades et aux desserts. Pour un repas tout pomelo : salade de pousses d’épinards aux quartiers de pomelo jaune, saumon cru mariné au jus de pomelo et recouvert de petits morceaux de pulpe, tarte à l’ananas avec un sorbet au pomelo rose, autant de préparations rapides et simples qui mettent en appétit.
– Salé : une salade pleine de fraîcheur : des quartiers de pomelo pelés à vif, des pousses d’épinards, une branche de céleri détaillé en fines lamelles, quelques pluches de cerfeuil, des noisettes concassées et une sauce au yaourt et au curry.
– Cuit : à la poêle, on passe des quartiers de pomelo dans le beurre à feu vif 1 minute de chaque côté pour les servir en accompagnement d’une viande blanche (côtes de porc, escalopes de volaille).
– Au grill : on fait gratiner des segments de pomelo avec une crème anglaise quelques minutes sous le grill, ou en brochettes avec d’autres fruits.
– Au four : dans une papillote, avec un filet de poisson et des épices douces (8 à 10 minutes de cuisson à four moyen).

Ceviche : mixez un piment vert, de la coriandre et 4 oignons blancs avec les jus de 2 citrons verts, celui d’un pomelo et 4 cuil. à soupe d’huile. Faites mariner 4 filets de maquereaux dans ce mélange pendant 12 heures et servez avec des quartiers de pomelo.

En accompagnement de viandes
Le jus de cuisson des magrets de canard (ou de filets de veau) est déglacé avec un peu de jus de pomelo. La viande est présentée avec des tranches de pomelo (pelé à vif) revenues au beurre.
Brochettes : dés de blancs de volaille, préalablement marinés 30 min dans du jus de pomelo, piqués sur une brochette, en alternance avec des quartiers (non pelés) du même agrume, le tout cuit 15 min au barbecue ou au four chaud.
En dessert
Simple : moitiés de pomelo poudrées de vanille et de muscade, nappées de miel, passées sous le gril du four 5 min.
Terrine : faites chauffer 30 à 40 cl de jus d’orange et de pomelo avec 140 g de sucre. Dans le liquide bouillant faites alors infuser du thé Earl Grey puis fondre 10 feuilles de gélatine (préalablement ramollies dans de l’eau froide). Ajoutez des quartiers d’agrumes, versez dans un terrine tapissée d’un film alimentaire, et placez-la 1 heure au réfrigérateur.
Tarte ou tartelettes : recouvrez un fond de pâte sablée, cuit à blanc, de crème anglaise puis déposez dessus des tranches (ou rondelles) de pomelo poêlées dans du beurre et légèrement voilées de cannelle. Éparpillez quelques copeaux de chocolat noir à la surface de la tarte.

Banane Plantain

banane plantain

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PLANTAIN – SAVOIR ACHETER

Achat: contrairement à la banane-dessert, il ne faut pas choisir la plantain à son apparence, qu’elle soit très dure, molle, fendillée, elle est toujours bonne à consommer. Sa peau est verte non uniforme pouvant présenter des sections plus pâles
Conservation : La laisser à la température ambiante jusqu’à maturité, mais la réfrigérer lorsqu’elle devient très molle.

La banane plantain est une variété de bananes cultivée dans les tropiques.
Elle provient d’un arbre appelé le “Figuier d’Adam” et sa texture ressemble à celle de la pomme de terre.
Quand la pelure des bananes plantain est noire, elles sont prêtes à frire.
La banane est verte ou jaune mûre, sucrée. Elle se cuit généralement avec la peau, en coupant les extrémités, et pratiquant une incision sur toute la longueur sans toucher à la pulpe; à l’eau salée pendant 10 à 20 minutes, suivant sa maturité. Elle se mange nature, accompagne un court-bouillon de poissons et de nombreux autres plats.
On peut aussi la déguster sous d’autres formes comme la banane pesée ou en chips.

PLANTAIN – VERTUS

De solides vertus calorigènes

Nature morte et banane plantain
Valeur nutritive au 100 g
Calories: 116
Hydrates de carbone: 31 g
Matières grasses: 0,2 g
Protéines: 0,8 g
Riche en amidon (qui se transforment en sucre en vieillissant) et en tanins
Riche en potassium, vitamines A, B, C

La banane plantain (Musa paradisiaca) est le fruit d’une plante herbacée vivace appartenant à la même espèce que la banane dite “douce” (Musa sapientum), la banane-fruit que nous connaissons bien, dont elle est un hybride très voisin. Mais il s’agit de deux fruits bien différents : la banane plantain est une banane à cuire, qui se consomme plutôt comme un légume, alors que la banane douce est un fruit presque toujours dégusté cru. Par ailleurs, leurs compositions s’avèrent également assez éloignées l’une de l’autre, même si la banane plantain comme la banane douce apparaissent toutes les deux comme plus riches en glucides et plus énergétiques que les autres fruits frais.

La banane plantain se caractérise par une teneur très élevée en glucides : plus de 28 g pour 100 g. Une teneur nettement supérieure à celle de la banane douce (20,5 g de glucides), et bien sûr à celle des fruits frais (qui avoisine en général 9 à 12 g). Même dans un tubercule comme la pomme de terre, les glucides ne dépassent pas 19 à 20 g aux 100 g. Les glucides de la banane plantain sont constitués essentiellement d’amidon, d’où la nécessité de cuire cet aliment avant de le consommer.

Avant cuisson, 66 % de l’amidon de la banane plantain résiste à l’amylase pancréatique (l’enzyme de l’organisme capable de scinder la molécule d’amidon en plus petites particules). Après cuisson, la transformation de l’amidon par l’amylase est complète. Par contre, si on attend le refroidissement de la banane plantain, 10 % de l’amidon résiste à l’action de l’amylase. Pour une meilleure digestibilité, il est donc préférable de consommer la banane plantain rapidement après cuisson.

Dans la banane plantain, ce sont les glucides qui fournissent l’essentiel du total énergétique : 119 kcalories ou 497 kJoules aux 100 g. Comme dans la plupart des végétaux frais, les protéines y sont en effet peu abondantes (1 %), de même que les lipides ou substances grasses, qui ne dépassent pas 0,2 %. Après cuisson, on observe une très légère élévation de la teneur en glucides (30 g aux 100 g), et une petite diminution des taux de protéines et de lipides. Mais globalement, l’apport énergétique reste proche de 120 kcalories. La banane plantain se situe donc en tête des fruits pour l’apport énergétique (bien au-delà de la banane douce, avec ses 90 kcalories), et au-delà également de la pomme de terre (85 kcalories).

Les fibres de la banane plantain atteignent 5,8 g aux 100 g (un taux plus élevé que dans la plupart des fruits). Elles contribuent à donner une texture assez dense au fruit, et interviennent dans le métabolisme des glucides pour rendre leur assimilation plus progressive encore.

Les minéraux de la banane plantain sont variés, et leurs teneurs proches de celles de la banane douce : le potassium domine (350 mg), suivi par le phosphore (35 mg), le magnésium (33 mg) et le calcium (7 mg). On a également dosé dans la banane plantain différents oligo-éléments – fer, zinc et cuivre – dont les teneurs sont un peu plus basses que dans la banane douce.

La teneur en vitamine C de la banane plantain crue est relativement élevée : 20 mg aux 100 g. Mais après cuisson, on relève des valeurs beaucoup moins élevées, de l’ordre de 3 à 5 mg seulement. Pour les vitamines du groupe B, bien représentées, on peut faire des observations comparables : les vitamines B1 et B2 passent de 0,05 mg à 0,01 mg après cuisson, la vitamine B3 de 0,7 mg à 0,3 mg. Les teneurs en provitamine A (ou carotène) sont très variables selon les variétés : de 0,05 à 1,1 mg aux 100 g, les bananes à chair de couleur plus marquée étant celles qui en renferment le plus.

PLANTIN – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

2 à 3 bananes plantain, vertes ou jaunes
de l’eau salée, huile.
Eplucher les bananes, les couper en biseaux, environ 6 rondelles par banane. Les faire tremper dans une eau salée pendant 30 minutes. Faire chauffer l’huile. Plonger les morceaux dans la friture pendant 5 minutes, les enlever, les “peser” à l’aide de la peau ou avec deux planchettes. Les faire frire une deuxième fois.
PLANTIN – ASTUCES ET RESTES
Banane pochée et travers de porc grillés : plat complet où la banane apporte des glucides, bien utilisés au niveau cellulaire, grâce à la vitamine B1 dont la viande de porc est riche. l’apport en lipides du porc (un peu élevé dans ce morceau) est rééquilibré par la banane qui n’en contient pas.

Au jour le jour, Rondelles de banane frites : l’apport en énergie peut être, si on le souhaite limité par une précuisson à l’eau. Ce plat énergétique est adapté aux sportifs et adolescents, dont les besoins énergétiques sont très élevés.
Pochée dans sa peau : son apport énergétique reste modéré, 119 Kcal/100 g, cela permet de l’inclure dans un régime hypoénergétique, en équivalence avec la pomme de terre ou le pain.
Mijoté, à l’antillaise, avec un court-bouillon de poisson : sa teneur en vitamine C ( 10 mg après cuisson) améliore l’assimilation du fer apporté par les légumes (tomate, cives, ail, piments ).

PLANTAIN – HISTOIRE

C’est la banane-légume, le féculent des Antilles et d’Afrique qui accompagne poissons et volailles. Son goût est légèrement acidulé et ressemble un peu à la patate douce.

Les recettes: Galettes frites à l’antillaise. Foutou ivoirien. C’est la banane-légume, le féculent des Antilles et d’Afrique qui accompagne poissons et volailles. Son goût est légèrement acidulé et ressemble un peu à la patate douce.
Son nom en botanique est le Musa paradisiaca de la famille des musacées. En Anglaisil porte le même nom de plantain.

Appellations: On la surnomme banane à cuire ou banane-farine, en Martinique on la nomme poteau ou kokambo à cause de sa chair fondante, au Pérou: banane-cochon. Elle provient des Antilles, d’Afrique et il y a plusieurs variétés.

La Banane blanche, V. Corne;
La variété la plus spectaculaire est la Hand Planty dont la corne a une seule main d’une dizaine de doigts long de près de 40 cm. C’est une banane-légume longue et anguleuse, l’extrémité ayant plus ou moins la forme d’un goulot de bouteille, la texture restant très ferme à maturité.
Ses différences avec la banane-fruit: Elle est plus longue, soit 30 à 40 cm, sa peau plus épaisse verte ou légèrement rosée, sa chair plus ferme et surtout, non comestible crue. Elle est souvent cultivée en jardin, associée à des tubercules patates douces, ignames, etc.

PLANTAIN – CUISINE TRADITIONNELLE

Utilisation: La banane plantain ne se consomme jamais crue même lorsqu’elle est mûre à cause de sa haute teneur en amidon. Elle est très indigeste.

Au four. La laver mais conserver la peau. La glisser telle quelle dans le four à 180 degrés C. pour 45 à 60 min.
Enlever la peau. L’assaisonner avec une noix de beurre et une pincée de cassonade, c’est du sucre brun.

Si vous la faite bouillir, la couper les deux extrémités, et pratiquer une incision sur toute la longueur sans toucher à la pulpe. La plonger quelques minutes dans l’eau bouillante salée. Enlever ensuite la peau qui se défait facilement. Cette opération est indispensable pour retirer toute l’amertume. Continuer la cuisson sans la peau mais vérifier le degré de cuisson. Elle est cuite quand on peut enfoncer la pointe d’un couteau dans sa chair facilement.
La cuire légèrement moins si on veut la faire sauter dans la poêle pour lui conserver sa forme.
La retirer, l’égoutter. Comme une pomme de terre, elle peut être ensuite réduite en purée, sautée au beurre ou à l’huile.

Pêche

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PECHE – VERTUS

Légère, pas plus de 40 cal aux 100 g et rafraîchissante elle réhydrate et n’apporte pas trop de sucres, la pêche est le fruit vedette de l’été. Il faut noter sa teneur intéressante en vitamine C 7 mg aux 100 g, soit 8 à 10 mg pour un fruit moyen, et en provitamine A surtout dans les pêches à chair jaune : 0,5 à 1 mg aux 100 g.

Consommée mûre à point, la pêche est parfumée, savoureuse et très digeste : ses fibres sont alors particulièrement tendres et bien tolérées, y compris par les consommateurs délicats et les jeunes enfants.

L’arôme de la pêche est dû au mélange de nombreuses substances, plus ou moins volatiles. On en a isolé plus de quatre vingts, en particulier des lactones, des aldéhydes, des cétones, de terpénes, etc. La concentration en ces composés aromatiques s’élève brusquement assez peu de temps avant la complète maturité du fruit. Et, c’est à ce moment seulement que la pêche acquiert son parfum caractéristique.

Si la cueillette est trop précoce, cette élévation ne se produit pas, et la pèche reste peu parfumée. Par contre, une pêche récoltée un peu avant maturité, et gardée à 18°C environ, forme en quelques jours une grande quantité de ces composés, mais un stockage à 8°C freine considérablement la production des substances responsables de l’arôme.

La pêche est un fruit particulièrement bien toléré au niveau digestif. On peut donc le conseiller au moment de la diversification alimentaire chez les tout-petits, à partir de 5-6 mois. La pêche, comme la nectarine est un des premiers fruits crus à introduire dans la ration des bébés : on prend simplement soin de l’éplucher et de la mixer. Pour les mêmes raisons, ce fruit peut être consommé cru, parfaitement mûr, par les adultes souffrant de fragilité gastrique ou colique.

PECHE – SAVOIR ACHETER

Une idée reçue tenace voudrait que les nectarines souvent confondues avec les brugnons d’ailleurs soient les fruits du croisement entre le pêcher et le prunier ou encore l’abricotier. Il existe une très grande diversité de formes de pêchers : certains possèdent des feuilles pourpres, des fleurs doubles. D’autres encore, fournissent des fruits d’aspects divers : plats, allongés, à chair rouge. Ou encore à la peau veloutée ou lisse comme chez le brugnon ou la nectarine. Ces deux derniers fruits se distinguent entre eux par l’adhérence chez le brugnon ou non de la chair au noyau.

Pêche, nectarine et brugnon sont tous fruits du pêcher et ne doivent rien à l’intervention humaine : ils existent, avec leurs différences, depuis la nuit des temps. De même, la pêche de vigne se caractérise par la couleur violacée de sa peau et de sa chair. En France, elle est principalement cultivée sur les coteaux lyonnais et dans la vallée du Rhône et régale les amateurs en septembre et octobre.

Jaune ou blanche ?

Si la coloration de la peau des pêches ne doit pas vous influencer, laissez-vous par contre guider par le bout du nez. Un pêche mûre sera également souple sous la légère pression du doigt. Un autre préjugé fait conseiller les pêches à chair blanche qui seraient plus parfumées que celles à chair jaune. La coloration jaune, blanche, voire rouge, de la chair des fruits est due à la présence de certains pigments. Ceux-ci n’influent en aucune façon sur les constituants de la pêche liés à la qualité des arômes ou de la texture.

PECHE – HISTOIRE

La pêche nous vient de loin : on trouve des traces de sa présence, à l’état spontané, dans la Chine méridionale environ cinq cents ans avant notre ère. Et c’est depuis l’Asie qu’elle a gagné l’Occident, au cours des siècles. Elle devait atteindre d’abord la Perse d’où son appellation Prunus persica, puis l’Arabie, la Mésopotamie, et enfin l’Egypte où la pêche était le fruit d’Harpocrate, dieu du silence.

Connue des Romains, qui en identifiaient déjà cinq variétés, elle mit quelques siècles à se faire apprécier chez nous. Mais dès le XVe siècle et surtout le XVIe siècle, notre pays devient le centre de sa culture en Europe. A Versailles, le jardin fruitier du Roi Soleil comportait plus de trente variétés différentes de pêches, dont les fameuses “Belle de Chevreuse”, “Belle de Vitry”, et l’admirable “Téton de Vénus”, au nom évocateur de délices ! C’est à la même époque que commencèrent les plantations en espaliers, qui firent bientôt la réputation de la pêche de Montreuil.

Aujourd’hui, on cultive en France de nombreuses variétés de pêches, qui ont subi avec succès les épreuves de sélection notamment en ce qui concerne la saveur, la coloration, et la période de maturité.

Papaye

Papaye

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PAPAYE – VERTUS

La bonne et belle inconnue.

Le Carica papaya Caricaceae aussi bizarre que cela puisse paraître est sans origine origine précise.

Cette plante est aujourd’hui inconnue, bien que cultivée depuis des milliers d’années. Elle a été découverte par les conquistadores en Amérique Centrale. Elle constitue, avec la banane, l’un des fruits les plus consommés en Polynésie française, la production sur un arbuste très caractéristique ne connaissant pas de saison. La papaye est une mine de vitamines et ceux qui en font une cure bronzent légèrement puisqu’elle est riche en carotènes. Crue ou cuite, elle est à mettre sur toutes les tables, en l’accompagnant de jus de citron.

PAPAYE – ASTUCES ET RESTES

Les restes sont forts symapathiques

Papaye ou CaricaPapaya de la famille des Caricacées. Elles sont originaires du Mexique. La papaye appelée encore papav, paw-paw est appelée aussi mamão au Brésil. Elle peut peser jusqu’à 9 kg, mais le poids moyen à la récolte est de 500 g à un peu plus de 1 kg, parfois. La peau doit être légèrement jaune. En ouvrant le fruit, on découvre au milieu des centaines de pépins noirs, colorants, gros comme des grains de poivre et au goût fort de cresson, mais on ne les mange pas. La chair est ferme comme celle d’une citrouille et à un goût d’abricot, de framboise ou d’aspérule. Elle contient beaucoup de vitamine C et de la papaïne, une enzyme qui fait éclater les protides. Elle estfacile à digérer et elle a une faible valeur calorique : 77 c pour 100 grammes. Dans les pays producteurs Brésil, Sénégal, Réunion, Afrique du Sud, Tahiti, Malaisie, Inde et Martinique. On se sert des papayes vertes comme légume, on en fait des potages et des gratins.

PAPAYE – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

Elle est un compagnon de table fort agréable

Connue en tant que fruit, les autochtones lui confèrent trois rôles distincts: la papaye-fruit est la baie arrivée à maturation qu’on mange au naturel rehaussée d’un filet de citron ou de lime ou dans la préparation de desserts, sorbets, compotes, glaces, ketchups, chutneys, etc. La papaye-légume se caractérise par sa pelure encore verte et signifie qu’elle n’a pas encore atteint sa maturation. Coupée de son cordon ombélical, elle ne mûrira jamais. Blanchie au préalable, on l’utilise comme une courge. Aux Antilles, elle fait un merveilleux gratin. La papaye-épice caractérise uniquement les dizaines de pépins noirs ou gris fer renfermés dans sa cavité centrale en forme d’étoile. Séchés, broyés, ces pépins rehaussent les vinaigrettes, les mayonnaises et les plats en sauce.

Propriétés culinaires de la papaye-fruit: utilisée comme attendrisseur la papaïne est contenue dans le liquide blanchâtre et inodore du papayer, notamment dans ses feuilles, les tiges, et la papaye-légume; se mange nature à la cuillère la peau n’est pas comestible; réduit en purée pour des coulis, des sorbets, incorporer dans des ketchups de fruits.
Propriétés culinaires de la papaye-légume: cuire comme une courge d’hiver
excellente en potage-crème
en hors-d’oeuvre arrosé d’une vinaigrette légèrement sucrée au miel
les feuilles encore attachées au pédoncule peuvent être cuites comme des épinards.

PAPAYE – HISTOIRE

Ce fruit qui pousse sur un grand arbre est originaire d’Amérique tropicale. Les papayes contiennent un enzyme appelé papaïne qui est utilisé pour attendrir la viande.

Ce fruit qui pousse sur un grand arbre est originaire d’Amérique tropicale. Les papayes contiennent un enzyme appelé papaïne qui est utilisé pour attendrir la viande. Les papayes varient de par leur taille et leur forme et sont comparables aux melons. Certaines variétés restent vertes lorsqu’elles sont mûres, mais la plupart sont jaunes ou orange. Leur chair, rose ou orange, est succulente et entoure une cavité remplie de pépins noirs que l’on jette.

Mangez la chair crue avec un filet de lime ou faites-en un jus de fruit pour le petit déjeuner. Saupoudrée de sucre et arrosée de jus de citron, la papaye se marie très bien avec le jambon cru; ajoutez-la à une salade de fruits ou faites-en des confitures. Les fruits verts ou pas encore mûrs peuvent se préparer comme des courges ou être confits au vinaigre. Vous pouvez aussi acheter des morceaux de papaye en conserve et du jus de papaye.

PAPAYE – SAVOIR ACHETER

A l’achat, le fruit doit s’enfoncer sous une simple pression des doigts;
éviter trop de taches noires;
conserver à température ambiante si elle n’a pas atteint encore le degré de maturité désiré; enfermer dans un sac de papier brun à température ambiante si on veut activer le processus de maturité; mettre dans le bac à fruits du réfrigérateur pour arrêter son mûrissement.

A l’achat, le fruit doit s’enfoncer sous une simple pression des doigts;
éviter trop de taches noires;
conserver à température ambiante si elle n’a pas atteint encore le degré de maturité désiré; enfermer dans un sac de papier brun à température ambiante si on veut activer le processus de maturité; mettre dans le bac à fruits du réfrigérateur pour arrêter son mûrissement.

PAPAYE – CUISINE TRADITIONNELLE

Leur chair, rose ou orange, est succulente et entoure une cavité remplie de pépins noirs que l’on jette. Mangez la chair crue avec un filet de lime ou faites-en un jus de fruit pour le petit déjeuner. Saupoudrée de sucre et arrosée de jus de citron, la papaye se marie très bien avec le jambon cru; ajoutez-la à une salade de fruits ou faites-en des confitures. Les fruits verts ou pas encore mûrs peuvent se préparer comme des courges ou être confits au vinaigre. Vous pouvez aussi acheter des morceaux de papaye en conserve et du jus de papaye.

Les papayes varient de par leur taille et leur forme et sont comparables aux melons. Certaines variétés restent vertes lorsqu’elles sont mûres, mais la plupart sont jaunes ou orange. Leur chair, rose ou orange, est succulente et entoure une cavité remplie de pépins noirs que l’on jette. Mangez la chair crue avec un filet de lime ou faites-en un jus de fruit pour le petit déjeuner. Saupoudrée de sucre et arrosée de jus de citron, la papaye se marie très bien avec le jambon cru; ajoutez-la à une salade de fruits ou faites-en des confitures. Les fruits verts ou pas encore mûrs peuvent se préparer comme des courges ou être confits au vinaigre. Vous pouvez aussi acheter des morceaux de papaye en conserve et du jus de papaye. Connue en tant que fruit, les autochtones lui confèrent trois rôles distincts: la papaye-fruit est la baie arrivée à maturation qu’on mange au naturel rehaussée d’un filet de citron ou de lime ou dans la préparation de desserts, sorbets, compotes, glaces, ketchups, chutneys, etc. La papaye-légume se caractérise par sa pelure encore verte et signifie qu’elle n’a pas encore atteint sa maturation. Coupée de son cordon ombélical, elle ne mûrira jamais. Blanchie au préalable, on l’utilise comme une courge. Aux Antilles, elle fait un merveilleux gratin. La papaye-épice caractérise uniquement les dizaines de pépins noirs ou gris fer renfermés dans sa cavité centrale en forme d’étoile. Séchés, broyés, ces pépins rehaussent les vinaigrettes, les mayonnaises et les plats en sauce.

Propriétés culinaires de la papaye-fruit: utilisée comme attendrisseur – la papaïne est contenue dans le liquide blanchâtre et inodore du papayer, notamment dans ses feuilles, les tiges, et la papaye-légume; se mange nature à la cuillère, sa peau est non comestible; réduit en purée pour des coulis, des sorbets, incorporer dans des ketchups de fruits

Propriétés culinaires de la papaye-légume:
cuire comme une courge d’hiver
excellente en potage-crème
en hors-d’oeuvre arrosé d’une vinaigrette légèrement sucrée au miel
les feuilles encore attachées au pédoncule peuvent être cuites comme des épinards.

La papaye est la plus nutritive lorsqu’elle est consommée crue, dès qu’elle a atteint sa maturité. Le fruit vert peut également être apprêté en salade. Mais il est également possible de la faire cuire pour varier les repas. La papaye mûre et ferme, ou verte, est excellente cuite au four ou en ragoût avec d’autres aliments. Il ne faut jamais cuire la papaye plus longtemps que nécessaire, pour éviter de lui faire perdre ses précieuses vitamines. On conserve mieux ces vitamines en couvrant la casserole pendant la cuisson.

La papaye séchée se conserve bien. Pour sécher la papaye: couper en dés un fruit frais. Etaler sur des plateaux propres ou des feuilles de bananier nettoyées et laisser au soleil deux ou trois jours. Retourner les morceaux de papaye deux ou trois fois par jour pour que le séchage soit uniforme. La papaye séchée se conserve plusieurs mois dans un bocal, une boîte métallique ou un sac en plastique hermétiquement fermé. Elle fait un excellent goûter pour les enfants.

Orange

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ORANGE – HISTOIRE

Au-delà de l’histoire proprement dite des agrumes, l’orange est sans doute le fruit exotique le plus porteur de mythes.

De sa naissance en Chine à la légende du jardin des Hespérides, ce fruit, rond comme un soleil dont il a aussi la couleur, a voyagé d’un continent à l’autre. De l’Orient vers l’Occident, il a mené une aventure, qui va des offrandes a l’empereur chinois au VIIe siecle aux orangers en pots de Marie de Medicis, en passant par les ambassades de Christophe Colomb et de Vasco de Gama, jusqu’aux folies royales de Louis XIV, qui considerait ce fruit immortel comme le soleil… D’abord on reconnut ses vertus médicinales, puis on s’interessa à ce qu’il pouvait apporter a la parfumerie, enfin on remarqua ses qualités gustatives.

L’orange est une grande voyageuse. De la famille des agrumes, héritière d’un long passé, elle a vu le jour, comme ses multiples cousins, dans les montagnes d’Asie orientale, au coeur d’un petit paradis terrestre, réparti entre les contreforts himalayens et le sud-est de l’Asie. Mûrie au soleil des côtes asiatiques, l’orange s’est lentement peaufinée avant de traverser les continents et les civilisations pour enfin parvenir jusqu’à nous, en Europe, enveloppée d’attraits qui firent sa renommée. Reconnue, appréciée, enjolivée, cajolée et même transformée, l’orange est devenue au fil du temps l’un des fruits les plus désirés, ayant pour passeport celui de “reine des agrumes”.

Originaire d’Orient, l’oranger au nom scientifique de Citrus aurantium est un petit arbre 5 m maxi à la cime compacte et conique devenant sphérique par suite des tailles. Son tronc est gris, lisse ou à peine rêche. Ses feuilles sempervirentes, coriaces, luisantes, ovales terminées en pointe, un peu crénelées sont portées par un pétiole à ailes étroites. Les fleurs à 5 pétales, blanches, charnues et très parfumées, éclosent à l’aisselle des feuilles et ont des étamines groupées. Les fruits sont sphériques ou un peu ovales et ont une écorce orangée. Ce sont les oranges qui représentent la variété sinensis et aurantium.

ORANGE – VERTUS

L’orange de part sa disponibilité continuelle, en fait le fruit de l’apport idéal en vitamine C.Une orange peut couvrir pratiquement l’apport quotidien recommandé en vitamine C. Elle constitue un outil de choix contre la fatigue et les agressions extérieures. De plus son apport énergétique est modéré: 45 Kcalories aux 100 grammes.

L’orange contient 47 kilos-calories pour 100 grammes de jus frais, c’est à dire moins que le citron qui lui en contient 80. L’orange est également riche en vitamine A, en carotène utile pour la croissance et la vision crépusculaire, et aussi en vitamine B (1, 2 et 6). Ce n’est pas un hasard si les enfants apprécient l’orange, fruit excellent pour leur croissance en raison de sa forte teneur en calcium.

Autre attrait du fruit : le potassium qu’il contient régularise l’activité du muscle cardiaque. Le soufre, le fer et le phosphore sont également présent. Son grand pouvoir alcalanisant permet d’équilibrer l’alimentation trop souvent axée sur la viande et donc trop acide. Ce fruit possède peu de sodium et est donc vivement recommandé aux adeptes du régime sans sel.

Contrairement à une idée largement répandue, il n’est pas recommandé de boire un jus d’orange à jeun. Il est préférable de commencer son petit déjeuner par du pain ou des céréales, un café ou un thé et de terminer par le jus d’orange. Pourquoi ? Pour des raisons liées à l’assimilation du sucre. Le sucre, le fructose contenu dans une orange a tendance à s’assimiler trop vite dans l’organisme, il est donc préférable d’ingérer le fruit ou le jus, après avoir absorbé les sucres lents contenus dans les céréales ou le pain. Il est également déconseillé de manger une orange avant d’aller se coucher, son rôle d’excitant vous empêchera de dormir.

Autre chose si vois désirez boire du jus d’orange, faites le rapidement après l’avoir préssé car l’effet anti-oxydant de l’air peut entraîner quelques déperditions de vitamines.

ORANGE – SAVOIR ACHETERORANGE – CUISINE TRADITIONNELLE

L’orange en tant qu’accompagnement de vos viandes, poissons, crustacés sera d’une énergétique nouveauté.

Salades : salée, dés de poulet poêlés, arrosés de jus d’orange, cuits jusqu’à caramélisation, déglacés avec du vinaigre, le tout servi avec des tranches d’orange et de la mâche.

Confiture : 6 oranges et un citron coupés en rondelle vont macérer une nuit dans 1,5 l d’eau. Le lendemain le tout est mis à bouillir 50 minutes, puis macérer un jour avec 1,5 kg de sucre. La confiture cuit le lendemain 30 minutes avant d’être mis en pot.

Tarte : utilisez la mousse précédente pour napper une pâte brisée ou sablée, cuite à blanc et disposez dessus des rondelles d’orange caramélisées.

Fondant : fouettez 125 g de beurre avec autant de sucre puis ajoutez 2 oeufs, 125 g de farine, le zeste d’une orange et 1/2 cuil à café de levure chimique. Faites cuire 25 min. Servir nappé du jus de l’orange mêlé à 200 g de sucre glace et à 1 cuillère à soupe de Grand Marnier.

Mousse : 4 jaunes d’oeufs fouettés avec 125g de sucre mêlés avec un zeste d’orange, 2 cuillères à soupe de maïzena, 20cl de jus d’orange légèrement réchauffé, le tout mis à épaissir 1 minute sur feu doux. Incorporez 4 blancs d’oeuf montés en neige et servez très frais avec des zestes d’oranges et des copeaux de chocolats noirs.

ORANGE – ASTUCES ET RESTES

Mettre les oranges pelées au freezer durant dix minutes permet d’obtenir des rondelles parfaites.

Pour parfumer armoires et tiroirs, il suffit de confectionner des “pommanders” ou “pommes d’ambre”. Cette très ancienne coutume anglo-saxonne consiste à couvrir une orange de clous de girofle percez préalablement les trous avec une aiguille. Rouler les oranges cloutées dans du gingembre en poudre vous permettra de fixer l’odeur de la girofle.

L’orange, malgré sa saveur acidulée, possède une action alcalinisante. Elle a donc une action rééquilibrante. Et tout ceci pour un apport énergétique modéré !

Noix de coco

Noix de coco

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NOIX DE COCO – HISTOIRE

L’image d’Epinal de la Noix de Coco, une coque dure, une chair sèche et une eau sans réel arôme est sérieusement remise en doute à la Réunion ou au Sénégal. Protégée par une coque fibreuse verte ou orange suivant la variété et épaisse, la noix n’est pas vraiment dure.
La chair, tendre et délicate se partage la vedette avec une eau douce et rafraîchissante. Les coco commercialisées en métropole sont bien souvent trop mures, trop avancées en âge.

Quel meilleur plaisir que de goûter une noix déposée de l’arbre à l’instant, avec son eau pure et délicate et sa chair tendre ?

L’arbre est identifiable sans possibilité d’erreur, son tronc lisse et grisâtre, la couronne de feuille découpées et les fruits en permanence suspendus, symbole d’exotisme et d’aventure sont connus de tous.

On en trouve communément dans jardins et parfois en bords de mer, notamment à Grand Anse à la Réunion. Parfois ils servaient à marquer l’entrée des maisons de maîtres ou des chemins vicinaux. On en retrouve au parc Amazone, ou encore autour de certaines maison du côté de Sainte Marie ou Saint Louis, étang du Gol.

La plus forte concentration se trouve néanmoins au Tour de Roches Grande Fontaine, ou la fête du Coco à lieu tous les ans, concours de grimper de cocotier, etc…

Tout la production de l’arbre est exploitable. Le fruit est utilisé tel quel la pulpe se mange et l’eau est parfois vendue au litre. Mais la forte concentration en huile lui permet d’être utilisé à des fins cosmétiques l’huile de coco est vendu sur les marché, pour donner de beaux cheveux.

Les produits fibreux sont exploités pour réaliser de nombreux ouvrages cordages, tapis,…. Le choux du cocotier est également consommé

NOIX DE COCO – VERTUS

Les Cocos nucifera Palmae est sans doute sans qu’on n’en soit sur originaire de Mélanésie, ce palmier symbolise à lui seul les tropiques.
Aux Tuamotu, il est l’arbre providentiel des habitants des atolls, leur fournissant à boire, à manger, de quoi couvrir leur maison, se soigner, etc. coprah, eau, huile, lait, on ne compte plus les cadeaux que le cocotier a fait à l’homme.

Encore verte, la noix fournit une boisson très rafraîchissante, prisée aussi bien des touristes que des Polynésiens. Le cocotier est sans doute l’arbre qui a le plus d’usage en Polynésie française.

Noisette

Noisette

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NOISETTE – HISTOIRE
Le noisetier est aussi appelé Coudrier.
Coudrier viens du Grec “corus” qui veut dire casque en raison de la “cupule” qui coiffe le fruit, Le mot Noisetier apparaîtra au début du XVIe siècle.

D’où vient la noisette ?

Les noisetiers poussent depuis très longtemps à l’état sauvage en Asie Mineure. Lors de la période préhistorique, ils couvraient d’immenses taillis.

Les Turcs furent les premiers à les cultiver. Ils en sont aujourd’hui les premiers producteurs mondiaux. La culture se répandit jusqu’en Grèce et en Italie, où les Romains la nommaient Corylus, du mot grec signifiant casque ou bonnet, pour désigner l’enveloppe qui recouvre la noisette.

Puis la culture se répandit dans toute l’Europe. Le verger français de noisetiers est un des plus jeunes du monde. Il fournit, à partir de la fin juillet, des noisettes encore fraîches.

Les noisettes sèches sont récoltées quant à elle en septembre, et commercialisées, en coque, jusqu’en avril.

Son nom latin de Corylus avellana provient du nom de la région montagneuse d’Aveline en Italie où il est cultivé.

C’est un arbuste touffu de 2 à 4 m à bois souple, multigaule composé de plusieurs troncs fins, écorce marron, feuillage caduc, feuille cordiforme denté avec un sommet en pointe.

Il fleurit vers février-mars en donnant des chatons mâles jaunes de 6 cm qui pendent. Les noisettes se récoltent vers septembre-octobre.

On le rencontre en lisière des bois, dans les taillis et les haies, il est cultivé en Europe surtout Espagne, Italie, Portugal, Grèce, France.

Le noisetier commun peu pousser dans des terrains calcaires et secs

Il se multiplie par marcottage ou drageonnage, ou bouture, il est en pleine production à partir de l’age de 8-12 ans et peux vivre jusqu’a 60 ans.

Les branches souples du coudriers servent aux sourciers pour détecter la présence de l’eau

Les racines du noisetier vivent en symbiose avec des champignons, notamment la truffe.

En 1892, Joanne, dans son “Dictionnaire géographique et administratif de la France”, note que Cervione se situe “en amphithéâtre sur les dernières pentes du Monte Castelle, dans les vergers, les oliviers, les châtaigniers et les vignes…

A une quarantaine de kilomètres de Bastia, cette ville de deux mille habitants n’avait pas encore “découvert” le fruit auquel son nom est actuellement associé… la noisette.

Traditionnellement, on trouve cet arbre en Corse, le long des vallées fraîches et humides.

Dès le début des années 40, la municipalité de Cervione prit des mesures incitatives, fiscales et foncières, notamment pour que les bonnes terres soient replantées en noisetiers.

La variété fertile de Courtard, bien qu’elle ne soit pas d’origine corse, c’est une variété très ancienne répandue dans toute la France. Elle y est cultivée depuis la mise en place des vergers de noisetiers.

NOISETTE – CUISINE TRADITIONNELLE

Comment la conserver et Suggestions d’utilisation

Evitez d’entreposer les noisettes décortiquées au réfrigérateur, car elles craignent l’humidité, ramollissent et moisissent rapidement.

Les noisettes sèches en coques se conservent dans un endroit sec et frais. Mieux vaut les enfermer dans une boîte hermétique.

Comment l’accommoder ?

c’est crue que la noisette exprime le mieux sa subtilité. Vous pouvez la déguster :

‘ Avec toutes les salades et crudités et avec des fromages tels que le Cantal ou la tomme fraîche.

‘ c’est un délice nature, avec une tartine de pain de campagne et un beurre fin relevé de quelques herbes aromatiques ciselées et d’un soupçon de poivre du moulin.

‘ Au four : ajoutez, 10 mn avant la cuisson de pommes au four, quelques noisettes dans les pommes creusées. Elles doreront légèrement, mais ne dessécheront pas si la cuisson est courte.

‘ Liquide : vous pouvez obtenir un ?lait de noisette? en mixant avec du lait une grosse poignée de noisettes décortiquées et en passant le liquide à travers un tamis. Vous pouvez aussi glisser des noisettes décortiquées et hachées dans une soupe de légumes, chaude ou glacée.

Les petits + qui changent tout

‘ La noix, grossièrement concassée ou pilée, se glisse dans toutes les crudités. Crudités maison ou celles que vous achetez au rayon traiteur de votre supermarché Shopi.

‘ Réduite en poudre dans un mortier, elle offre une alternative savoureuse à la chapelure pour paner des côtes de veau, une escalope de volaille ou une grillade de porc.

‘ Elle accompagne classiquement le plateau de fromage. Mélangez-la aussi à du chèvre frais que vous tartinez ensuite sur du pain aux noix.

‘ Pour agrémenter une crème de marron ou une confiture, ajoutez quelques cerneaux de noix concassés.

NOISETTE – VERTUS

Noix et noisette : une composition particulière
Connaissances nutritionnelles:

La noix et la noisette se différencient nettement des autres fruits frais par :

‘ Une exceptionnelle richesse en lipides. Ceux-ci, présents seulement à l’état de traces dans les fruits frais, représentent l’essentiel des constituants : plus du tiers pour la noisette fraîche, plus de la moitié pour la noix fraîche.

‘ Une teneur en eau très modérée de l’ordre de 20% à 40% au lieu de 85% et plus dans les fruits frais et des taux de glucides modestes 5 à 7%, alors qu’ils sont aux alentours de 10% dans les fruits frais.

‘ Des apports en protéines très supérieurs à ceux des autres fruits : ils varient de 8% à 11%, contre 0,5% à 1% en moyenne dans les fruits frais.

‘ Des apports énergétiques particulièrement élevés : 525 kcal/100 g pour la noix fraîche, 385 kcal/100 g pour la noisette fraîche les fruits frais dépassent rarement 60 kcal/100 g.

‘ Une concentration remarquable en minéraux et oligo-éléments (avec, pour les minéraux, des taux particulièrement élevés en potassium dans la noix, en phosphore et en magnésium dans la noix et la noisette). Les oligo-éléments sont également abondants, en particulier le fer, le zinc et le cuivre.

‘ Un profil vitaminique original, dominé par la vitamine E, très abondante dans ces fruits oléagineux. Les vitamines du groupe B sont aussi bien représentées.

La vitamine B5, très présente dans les noisettes et les noix entretient le bon état de la peau, les cheveux et les muqueuses.

Dans l’ensemble, les vitamines du groupe B interviennent dans des processus essentiels : exemples, l’utilisation des glucides : B1, B5, le bon état des tissus digestifs ou nerveux : B1, B8, B12, formation des globules rouges du
sang : B9 ou acide folique, antianémique, qui agit dans ce cas en synergie avec la vitamine B12 et le fer.

Pour 100 g : 385 kilocalories.

NOISETTE – SAVOIR ACHETER

Faire son choix : les catégories

Pour les noisettes, il faut tout d’abord distinguer la production française de la production étrangère.

Les noisettes françaises se caractérisent par la taille du fruit, plus gros que les étrangères. Mais d’un point de vue gustatif, les noisettes étrangères sont supérieures.

Les noisetiers français sont cultivés essentiellement dans le Sud-Ouest. Leurs noisettes sont commercialisées à la fin du mois de septembre.

Pour les gros fruits, on distingue trois variétés :

– Ennis : variété d’origine américaine à très gros fruit, avec une coque de couleur claire et brillante. Son goût est moyen et son émondage impossible.
– Fertile de Coutard : cette bonne variété de table a un fruit rond, de gros calibre à la coque épaisse de couleur foncée. Sa chair est assez ferme et assez parfumée, son émondage simple.
– Corabel : cette noisette est une variété de l’I.N.R.A. possédant un très gros fruit, d’une bonne qualité gustative et d’un émondage facile.

Pour les petits fruits, on trouve les variétés suivantes :
– Ségorbe : très bonne variété, avec une coque d’épaisseur moyenne, de couleur havane clair. Sa chair est ferme, parfumée et sucrée. Hélas, son calibre parfois insuffisant restreint la commercialisation.
– Pauetet : une variété en plein développement, de bonne qualité gustative, dont l’émondage est simple. Cette variété se trouve aussi en Espagne.

Paroles de pro

“La romaine est souvent utilisée pour faire du praliné. La piémont est utilisée pour être blanchie, du fait que la peau, après torréfaction s’enlève très facilement au doigt”.

Sylvain Duval, société DR Import-Export.
Extrait de “La confiserie”, octobre 1998

Faire le meilleur choix : l’excellence
Parmi les variétés de noisettes produites à l’étranger, on trouve :
– La Tombul, vendue aussi sous le nom de noisette “sous le vent”. Cette petite noisette savoureuse est produite en Turquie.

– La Négret, une variété espagnole d’origine très ancienne et de très bonne qualité gustative. Sa chair est blanche, très ferme et très parfumée. Sa pellicule de couleur havane s’émonde bien. Elle est très prisée par les chocolateries industrielles.

l’Italie est riche de variétés :

– La Tonda gentile delle Langhe est plus couramment appelée la ronde du Piémont. “La meilleure noisette du monde” précise M. Germain de l’I.N.R.A. De très bonne qualité gustative, son amandon est très appré-

cié par la chocolaterie du fait, entre autres, de son calibrage de 0,9 à 1,3 g, et de sa facilité d’émondage.

– La Tonda Romana, ou la Romaine se récolte dans les
vergers au Nord de Rome. Son émondage est difficile, mais son goût est excellent.
– La Tonda Di Giffoni se trouve près de Naples. Sa chair blanc ivoire est ferme et parfumée. Sa pellicule de couleur havane rosé, s’émonde bien. Son calibrage est assez gros.

Une coque protectrice

Eviter d’entreposer les noisettes décortiquées au réfrigérateur : les noisettes craignent l’humidité.
Elles ramollissent et moisissent rapidement.
La congélation est sans intérêt.

Les noisettes sèches en coques, se conservent bien dans un endroit sec et frais. Il est préférable de les enfermer dans une boîte hermétique

Comment choisir

On trouve rarement des noisettes vertes avec leur coque dans le commerce.
Elles doivent être bien pleines, on ne doit donc pas entendre le son de l’amande contre la coque quand on les secoue.
Bien entendu, elles ne doivent pas présenter de trou, signe qu’elles ont été visitées par un ver.
A défaut de noisettes fraîches, on trouve des noisettes sèches en coque ou plus facilement encore des noisettes entières décortiquées

Comment préparer

L’indispensable casse-noisette et surtout pas les dents !

La noisette se mérite, elle demande un peu d’efforts. Mais elle est tendre quand elle est jeune !

Un pilon et un mortier si l’on prépare un lait de noisettes.

Tamarillo

Tamarillo

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TAMARILLO – HISTOIRE

Le tamarillo est cultivé en Nouvelle-Zélande et au Kenya, entre autres, et pousse sur un petit arbre. Ce fruit est très fragile: il ne supporte pas la pression. Sa peau légèrement amère se retire facilement à l’aide d’un couteau économe. La pulpe se coupe en tranches ou en quartiers. Le tamarillo peut agrémenter une salade verte ou une salade de fruits.

Il se prépare également très bien en chutney, en sauce ou en confiture. On le trouve en magasin peu avant les fêtes de fin d’année. Ce fruit rouge ovoïde à la peau coriace renferme une chair orange acidulée. Vous pouvez le manger cru ou cuit, en faire des desserts ou des chutneys.

TAMARILLO – VERTUS

Fruit originaire d’Amérique du sud. De la famille des Solanacée, il est donc apparenté à la tomate, au piment, à l’aubergine et à la pomme de terre.
Le goût aigre-doux acidulé rappelle celui des groseilles à maquereau et de la tomate.

Valeur Nutritive par 100gr
Eau 86%
Protéines 2gr
Matières grasses 0.9gr
Glucides 10gr
Fibres 1.6gr
Calories 50kcal

Fruit originaire d’Amérique du Sud longtemps nommé «tomate en arbre». La peau du tamarillo n’est pas comestible; sa chair est ferme et acidulée. Très mûr, le tamarillo se mange cru, coupé en deux, salé ou sucré, parfois arrosé de jus de citron ou de lime. On le réduit en purée qui aromatise yogourt, crème glacée, sorbets et boissons. Lorsqu’il n’est pas mûr, il est souvent cuit comme un légume; il se cuisine comme la tomate.

TAMARILLO – SAVOIR ACHETER

Andes latino américaines: Colombie, Equateur.
C’est un fruit poussant en altitude entre 1100 et 3000 mètres.
Le Tamarillo est un fruit de 5 à 10 cm de long et 4 à 5 cm de large, ayant une forme fuselée et qui évoque la quetsche. Il en existe deux variétés en Colombie, la jaune et la rouge plus couramment importée en France. Cette dernière possède une belle couleur rouge sombre et une peau brillante recouvrant une pulpe juteuse ayant un arôme puissant et une saveur aigre-douce.

Pour le conserver dans les meilleures conditions possibles il est recommandé de le garder à une température de 7 à 8 °C avec une humidité relative de 85 à 90%. Il se conserve mûr pendant un jour ou deux à température ambiante.
En raison de sa saveur aigre-douce, le Tamarillo, qui se consomme aussi bien cru que cuit, accepte les préparations sucrées et salées, d’où son vaste champ d’utilisation. Mais, dans tous les cas, il est nécessaire de le peler. Pour ce faire, le plus simple est de le pocher quelques instants dans l’eau bouillante puis d’en retirer la peau, comme pour une pêche ou une tomate. Crus, il est conseillé de les consommer mûrs souples au toucher afin de profiter de leur forte teneur en vitamines A et C; on les coupe habituellement en tranches que l’on sucre ou que l’on sale. Cuits, en accompagnement de plats, on fait griller ou revenir quelques instants les tranches badigeonnées de citron. C’est aussi une base remarquable pour les chutneys ou comme condiments dans les salades. On peut également les trouver en préparation sucrées : compote ou salade de fruits, ou plus régulièrement dans des desserts ou en confiture.
Toute l’année.
par portion comestible de 100g
Calories 30
Fibres 1,1 g
Phosphore 22 mg
Hydrate de carbone 7,0 g
Protéines 1,4 g
Eau 89,7 g
Vitamine A 1000 Ul
Vitamine C 25 mg
Calcium 6 mg
Fer 0,4 mg
Thiamine B1 0,05 mg
Riboflavine B2 0,03 mg
Niacine 1,1 mg

TAMARILLO – ASTUCES ET RESTES

JUS DE TAMARILLOS

Ingrédients pour 4 personnes : 5 Tamarillos – eau ou lait – sucre
Pocher, puis éplucher les fruits. Mixer la pulpe (elle peut être filtrée pour éliminer les petites graines noires). Mélanger avec l’eau ou le lait et sucrer selon votre goût. Il est possible de rajouter du jus d’agrume ( orange, pomelos ou citron ), qui en fait un jus de fruits encore plus rafraîchissant.

FILET DE BOEUF A LA SAUCE DE TAMARILLO

(préparation : 20 minutes)
Ingrédients pour 4 personnes : 1 kg de filet de boeuf – 3 Tamarillos – 2 verres de porto – 25 g de crème fraîche – 1 cuillère à café de sauce de soja ou de sauce anglaise – moutarde et poivre noir à volonté
Filet de boeuf: couper le filet de boeuf. Faire cuire la viande et la servir nappée de sauce. Sauce Tamarillo: pocher 2 minutes les Tamarillos dans de l’eau frémissante, les peler et les mixer quelques secondes puis les passer. Ajouter le porto, la moutarde, la crème fraîche et laisser frémir jusqu’à ce que la préparation épaississe. Ajouter la sauce de soja au dernier moment. Il est possible de rajouter de la noix de muscade ou de la menthe. Cette sauce convient également aux gibiers, boeuf, agneau et veau.

SALADE DE TAMARILLO

(préparation: 15 minutes)
Ingrédients pour 4 personnes: 8 Tamarillos – 200 g de mozarella – 2 gousses d’ail – 2 cuillères à soupe de câpres – 12 olives farcies aux anchois – 2 cuillères à soupe d’huile d’olive – 2 cuillères à soupe d’origan frais haché
Faire pocher les Tamarillos à l’eau frémissante. Les peler et les découper en tranches. Disposer dans un plat les tranches de Tamarillo avec la mozzarella coupée en lamelles. Ajouter l’ail émincé, les câpres et les olives. Arroser d’huile d’olive et saupoudrer d’origan.

MOUSSE DE TAMARILLO

Ingrédients : 6 Tamarillos – 2,5 paquets de gélatine sans saveur – 4 blancs d’oeufs – 1/2 tasse de crème
Pocher, puis peler les Tamarillos. Mixer les Tamarillos avec 1 1/2 tasse d’eau sucrée. Filtrer dans une casserole, puis porter à ébullition à feu doux. Retirer du feu et ajouter peu à peu la gélatine préalablement dissoute dans 1/2 tasse d’eau. Mélanger et mettre l’appareil au congélateur jusqu’à ce qu’il prenne (environ 30 minutes). Sortir et ajouter la crème, mixer puis remettre l’appareil au réfrigérateur jusqu’à ce que cela prenne (environ 20 minutes). Ressortir, mélanger de nouveau et ajouter délicatement avec une cuillère en bois les oeufs montés en neige. Verser dans un moule humide ou beurré, replacer au réfrigérateur jusqu’à ce que cela prenne. Avant de servir, démouler sur plat. La mousse peut s’accompagner de crème chantilly ou crème anglaise ou d’un coulis de fruits.

TAMARILLOS AU FOUR

Ramboutan

Ramboutan

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Le ramboutan c’est quoi ?

Fruit originaire de Malaisie, le ramboutan pousse en grappes sur un petit arbre à feuilles persistantes. Il est apparenté au litchi et au longane. Il est très répandu dans le Sud-Est asiatique, notamment en Indonésie. Il existe une cinquantaine de variétés.
Le ramboutan est muni de nombreuses pointes crochues qui le font ressembler à un oursin. Son apparence hérissée est à l’origine de son nom, car “rambout” signifie “cheveux” en malais. Le ramboutan à une saveur tantôt sucrée, douce et parfumée, tantôt aigrelette ou acidulée, selon les variétés. Sa graine n’est pas comestible.

Conseil d’achat :
Choisissez un fruit bien coloré, dont la peau est exempte de taches humides. Evitez un fruit terne ou qui sent le suri, car il manque de fraicheur.

Conseil de préparation :
Le ramboutan se pêle facilement. Fendre sa coque délicatement avec les doigts ou un couteau, en évitant de couper la chair, puis la retirer.
Pour une présentation originale, laissez le ramboutan dans sa coque, en n’enlevant que la moitié supérieure. Selon l’usage projeté, dénoyauté le ramboutan ou laisser la personne qui mangera le fruit se charger de l’opération.
Conseil d’utilisation :
On utilise le ramboutan comme le litchi, qu’il peut d’ailleur remplacer. Il est délicieux tel quel ou dans une salade de fruits.
On le cuit avec des légumes et de la viande ou on s’en sert pour farcir de la viande.
Conseil de conservation :
Le ramboutan est un fruit fragile, plus savoureux lorsqu’il est très frais. Le mettre au réfrigérateur s’il n’est pas consommé immédiatemment, il se conservera alors quelques jours.

RAMBOUTAN – SAVOIR ACHETER

Connaitre c’est déjà aimer…

Il est de la famille des Sapindacées
Son nom scientifique est le Nephelium lappaceum L. Ils vient de l’ ouest de la Malaisie et de Sumatra. Il pousse sur un arbre qui est de de taille moyenne de 10 à 25 m. Les arbres des différentes variétés ont une forme de voûte assez variée couronne érigée ou retombant. Dans de bonnes conditions agro-climatiques, l’arbre peut donner des fruits à partir de sa troisième année. L’arbre se plait dans les climats chauds et humides et on considère qu’il est possible de le cultiver jusqu’à 600 m d’altitude. Les rendements varient considérablement de 25 à 250 kg par arbre mais le rendement moyen est d’environ 130 kg par arbre. Il faut 5 à 8 ans pour que l’arbre arrive à sa pleine production.

Le fruit non-climactérique est de forme ronde à ovoïde et sa couleur varie entre le rouge et le jaune selon la variété. La peau est couverte de poils ou de tubercules qui partent de la peau et peuvent faire 1 ou 2 cm de long lui donnant une apparence attirante pour le consommateur. La chair est un arille ferme, sucré, juteux, blanc et translucide qui recouvre un noyau marron foncé aplati. Le ramboutan commercialisé fait de 3 à 5 cm de diamètre; et pèse entre 20 et 60 g et la partie comestible représente 40 à 60 % du fruit. Il y a de nombreuses variétés et clones tels que Champoo, See Champoo, Rom Grien, R134, etc. mais toutes connues sous le nom de ramboutan. Le ramboutan doit être cueilli ou récolté presque dans sa phase de maturité complète. En général l’emballage ne doit pas comporter de trous de ventilation pour éviter l’oxydation du fruit au contact de l’air. A température ambiante (25 à 35° C) la durée de conservation est d’environ trois jours. Dans des conditions optimales de 10 à 12° C avec une humidité relative de 85 à 95 %, le ramboutan a une durée de conservation de 10 à 14 jours. Le fruit non climactérique est récolté en phase de maturité et expédié par voie aérienne pour les transports sur de longues distances. Le ramboutan se consomme en dessert, nature et bien mûr. La peau s’enlève facilement, révélant la chair. Celle-ci se consomme directement et le noyau est jeté. L’Europe est approvisionnée toute l’année par la Malaisie, la Thaïlande, l’Indonésie, Madagascar et l’Afrique du sud, qui sont les principaux pays producteurs.

RAMBOUTAN – VERTUS

Ramboutan et ses vertus

Son nom scientifique est le sephelium lappaceum. Fruit originaire de Malaisie. Sa peau est recouverte de pointes crochues qui lui donnent l’apparence d’un petit oursin. Sa pulpe est juteuse, Il existe de nombreuses espèces de ramboutan en Asie du Sud-Est, région d’où ce fruit est originaire. Ovale ou rond, le ramboutan est protégé par une enveloppe rigide et épaisse de couleur rouge, garnie de longs poils mous, pareils à une chevelure. Plus petit que le litchi, le ramboutan se conserve également moins longtemps. Sa pulpe est blanche, à la saveur acidulée, parfumée et rafraîchissante. Le ramboutan se déguste frais ou en compote et peut être conservé dans du sirop. blanchâtre et translucide. Le ramboutan a une saveur tantôt sucrée, douce et parfumée, tantôt aigrelette ou acidulée, selon les variétés. Choisir un fruit à la peau rouge clair et aux cheveux verdâtres. On utilise le ramboutan comme le litchi. Il est riche en vitamine C.

Le ramboutan appartient à la même famille que les litchis et les longanes. Il contient plusieurs substances nutritives telles que du glucose, des minéraux et de la vitamine C. Au Vietnam, les paysans cultivent trois variétés de ramboutans: les ramboutants ordinaire, longanier et avec écorce. Les arbres sont touffus et leurs fruits sont rouges et jaunes. La pelure a un petit duvet et la pulpe est souvent collée au noyau. Même si certaines variétés ne sont pas juteuses, elles dégagent un parfum sucré et leur goût s’apparente à celui du raisin. Ce fruit se mange frais, séché et en conserve. Un arbre prend entre cinq et six ans avant de produire des fruits. L’arbre atteint sa maturité à l’âge de huit ans et produit environ 200kg de fruits par année. Ces arbres produisent aussi des drogues médicinales qui, par exemple, peuvent soulager les maux de tête.

Le ramboutan : à peu près gros comme des prunes, les ramboutans sont couverts de légères épines d’un brun sombre qui ressemblent à des cheveux, d’où leur autre dénomination de ” litchis chevelus “.

Le ramboutan : à peu près gros comme des prunes, les ramboutans sont couverts de légères épines d’un brun sombre qui ressemblent à des cheveux, d’où leur autre dénomination de ” litchis chevelus “. Leur chair blanche renferme une graine brune et rappelle celle du litchi auquel il est apparenté.

Pruneau

Pruneau

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PRUNEAU – SAVOIR ACHETER

Conservation et Achat

Les pruneaux sont vendus dénoyautés ou non. Leur grosseur et leur qualité sont variables. Choisir des pruneaux bien noirs, brillants, moelleux et charnus, non poisseux ni moisis.

Les pruneaux sont vendus dénoyautés ou non. Leur grosseur et leur qualité sont variables. Choisir des pruneaux bien noirs, brillants, moelleux et charnus, non poisseux ni moisis. S’ils sont secs, c’est qu’ils sont vieux. Cela peut aussi signifier que les pruneaux n’ont pas été traités à l’aide d’additifs.
Conserver les pruneaux à l’abri de l’air et des insectes, dans un endroit ni trop humide ni trop sec. Les réfrigérer prolonge leur conservation.

PRUNEAU – Nutrition

Les pruneaux sont une excellente source de potassium, une bonne source de cuivre, de vitamine A, de fer, de magnésium et de vitamine B6; ils contiennent de la vitamine B12, de la niacine, de l’acide pantothénique, du phosphore, du zinc, de la vitamine C et du calcium.

Les pruneaux ont une action laxative, particulièrement efficace si les fruits ont trempé et sont consommés avant le sommeil. Le jus a des propriétés similaires.

PRUNEAU – HISTOIRE

Prune déshydratée. Il n’y a que certaines variétés de prunes qui se prêtent à la déshydratation, dont la prune d’ente aussi appelée prune d’Agen.

Le pruneau est une variété de prune qui donne de bons résultats pour la déshydratation sans qu’il soit nécessaire de retirer le noyau. Les prunes que l’on destine à la déshydratation ont généralement une chair ferme et un contenu élevé en sucre.
Les prunes furent longtemps séchées au soleil. Les méthodes industrielles actuelles utilisent des fours où la température, la circulation d’air et le degré d’humidité sont contrôlés. Une déshydratation au four efficace peut se faire en 3 ou 4 jours, le fruit ne contient plus alors que 18 à 19% d’eau. Des dessiccateurs plus performants peuvent le faire en 12 à 24 h. Pour obtenir 1 kg de pruneaux, on doit utiliser au départ 2,5 kg de prunes fraîches. À partir des pruneaux, on produit aussi du jus de pruneaux.

PRUNEAU – CUISINE TRADITIONNELLE

Les pruneaux sont souvent consommés tels quels ou cuits en compote. On les incorpore entiers ou en morceaux dans les sauces, gâteaux, biscuits, muffins, puddings.

Les pruneaux sont également délicieux pour accompagner le lapin un classique et le porc, ainsi que la volaille et le gibier. Le pruneau est souvent utilisé avec l’agneau dans la cuisine du Proche-Orient et de l’Iran. Tremper les pruneaux dans de l’eau, du jus ou de l’alcool peut remplacer ou abréger le temps de cuisson. Lorsque des pruneaux sont trop desséchés, il suffit de les faire tremper dans de l’eau bouillante, puis de les égoutter et éponger avant de les utiliser.

Pour faire une compote de pruneaux, le sucre ne doit être ajouté qu’en fin de cuisson, sinon le fruit ne pourra absorber l’humidité. L’amande nichée dans le noyau du pruneau contient une substance toxique: l’acide cyanhydrique. C’est pourquoi on peut consommer l’amande mais en petite quantité seulement.

PRUNEAU – ASTUCES ET RESTES

Comment choisir ses pruneaux

Le pruneau d’Agen est non seulement un concentré d’éléments nutritifs essentiels, mais aussi un merveilleux produit à travailler en cuisine.
Aussi à l’aise dans le cadre de recettes modernes que traditionnelles, le pruneau d’Agen satisfait pleinement aux exigences actuelles d’une cuisine saine et équilibrée alliant équilibre alimentaire et saveur.
De plus le pruneau d’Agen autorise toutes les fantaisie. Il s’intègre aussi bien dans les recettes salées que dans les plats aux saveurs sucrées salées.
Après avoir découvert comment choisir ses pruneaux selon votre utilisation, laissez aller votre créativité ou découvrez dans les pages qui suivent quelques recettes simples et délicieuses pour régaler vos papilles.

Recette Tarte aux pruneaux

Pour 6 personnes
Ingrédients
Pour la pâte :
– 200g de farine,
– 100g de beurre,
– 100g de sucre glace,
– 2 jaunes d’oeuf.
Pour la garniture :
– 150g de pruneaux dénoyautés,
– 2 feuilles ou 4 g de gélatine,
– 250g de crème fraîche,
– 100 g de sucre,
– 8 cl de rhum.
Pour la décoration :
– 5 kiwis,
– 12 pruneaux,
– 125 g de gelée de coing.

Préparation :
– La veille, préparez une pâte sucrée avec les ingrédients prévus.
– Laissez reposer cette pâte au réfrigérateur.
– Blanchissez, égouttez et dénoyautez les pruneaux, cuisez-les rapidement avec 50g de sucre, mixez en 150g. Dans cette crème de pruneaux obtenue et encore chaude, incorporez 4 feuilles de gélatine que vous aurez préalablement trempées dans l’eau froide et légèrement épongées sur du papier absorbant, laissez refroidir.
– Foncez le moule légèrement beurré ; pour cela étalez la pâte en forme de galettes de 5 mn d’épaisseur, déposez-là à l’intérieur du moule et sur la paroi et piquez le fond.
– Garnissez l’intérieur d’un papier aluminium et de légumes secs.
– Faites cuire pendant 20 mn à 200° (thermostat 6-7), à la fin de la cuisson enlevez le papier et les légumes secs. Finissez de cuire en faisant bien dorer la pâte.
– Laissez refroidir.
– Terminez la crème légère de pruneaux : pour cela, dans un saladier bien froid, battez la crème fraîche sucrée jusqu’à ce qu’elle soit bien onctueuse. Après avoir parfumé avec le rhum la crème de pruneaux gélifiée, incorporez-lui le sucre et la crème fouettée.
– Garnissez le fond de tarte avec cette crème légère, faites prendre 30 mn au réfrigérateur et décorez le dessus de tranches de kiwis et de demi-pruneaux.
– A l’aide d’un pinceau nappez la mosaïque de fruits avec la gelée de coing fondue.

le Pruneau d’Agen : la gourmandise santé par excellence.

La récolte se fait traditionnellement entre la mi Août et la mi Septembre.
Lorsque la prune est mûre, sa couleur est pourpre violet foncé sur fond bleuâtre.
Sa peau fine et ferme se détache bien de la chair jaune qui est tendre,
juteuse et sucrée.
Une fois récoltées, les prunes fraîches sont transportées sur l’exploitation, où elles seront successivement lavées, triées, calibrées et séchées. C’est au terme de cette étape que la prune devient un pruneau.

Naturel, Moelleux, Savoureux, le Pruneau d’Agen satisfait aux exigences
actuelles d’une alimentation saine et équilibrée alliant diététique et gourmandise
Fruit du bien-être, de l’énergie et de la prévention, avec ses fibres qui régularisent le métabolisme, ses sucres lents, ses minéraux nombreux et variés, son éventail très large de vitamines dont la très précieuse Bêta-carotène, le pruneau est la gourmandise santé par excellence. Il apparaît aujourd’hui comme l’un des éléments majeurs d’une vraie stratégie nutritionnelle pour la bonne santé et la prévention de nombreuses affections.
le Pruneau d’Agen : une saveur authentique.
Le pruneau d’Agen, véritable concentré d’éléments nutritifs, est un merveilleux produit à travailler en cuisine. Consommé seul, en grignotage ou associé à de nombreuses préparations culinaires traditionnelles ou modernes, le pruneau d’Agen est un produit naturel, savoureux et authentique, apprécié de tous à tous moment de la journée.
Aussi à l’aise dans les préparations sucrées que salées, il satisfait parfaitement aux exigences actuelles d’une cuisine saine et équilibrée alliant diététique et saveur. On peut le retrouver en magasin sous différentes formes qui s’adapteront parfaitement à votre créativité culinaire.

Pomme

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POMME – HISTOIRE

La pomme est vieille comme le monde. Adam croqua une pomme et, depuis ce jour, le paradis n’est plus sur terre. Mais, loin de lui en vouloir, la pomme a voyagé à travers les temps et l’espace et on la retrouve un peu partout sur notre planète. Originaire d’Asie Mineure, c’est par contre le fruit le moins répandu à l’est de l’Europe.

Dans le monde mythologique, la pomme de la déesse Discorde, jetée sur la table du festin de noces de Thébis et de Pelée provoqua la guerre de Troie.

Dans l’histoire de la science, c’est grâce à une pomme, tombant d’une branche d’un pommier sous lequel était assis Newton, que ce jeune physicien de 24 ans prit conscience de la gravitation universelle.

Chez les Turcs et les Persans, gens aux multiples superstitions, il faut manger 40 pommes en soufflant sur chacune d’elle et en pensant à ce qu’on veut obtenir avant de les croquer une à une pour voir son voeu s’exaucer. S’arrêter à la 39 ième rompt le charme et les pires catastrophes peuvent s’abattre sur la maison… mais l’histoire ne dit pas en combien de temps il faut les consommer!

Sous Henri IV, on cultivait de nombreuses variétés qu’on consommait sans restriction… sauf durant la période de Noël.

Durant le Now-Rouz, le nouvel an iranien que les astrologues ont fixé le 21 ou le 22 mars selon les années, dans tous les foyers iraniens, la tradition veut qu’on apporte sur la table les haft sin, les Sept “S”, soit les sept éléments symboliques dont le Sib, la pomme, symbole de vie sur la terre.

Chez les enfants, deux pommes frappèrent leur imagination. Qui ne se rappellera la pomme placée sur la tête du fils de Guillaume Tell et la pomme donnée à Blanche-Neige par la méchante sorcière. Saviez-vous qu’au tout début, la pomme était un fruit toxique contenant du cyanure …

Les premiers pommiers arrivèrent en Nouvelle-France dans les bagages de Louis Hébert en 1617 mais il faut attendre 1650 pour voir le premier verger planté par les Sulpiciens sur les flancs du Mont-Royal. A la fin du XIXe siècle, les gloires de l’époque étaient les Fameuses, les Pommes grises, Bourassa, Golden Russet, Tallman Sweet, Late Strawberry et Blue Permain.

POMME – VERTUS

La pomme est alcalinisante, calmante, cicatrisante et “anti-constipation”. Il est effectivement recommandé de manger des pommes riches en fibres. Elle est également diurétique grâce à sa richesse en potassium et énergétique de part ses sucres rapidement assimilables.

La consistance de la pomme stimule également les gencives et débarrasse les dents des particules d’aliments. En croquant 3 pommes par jour vous faites baisser votre taux de cholestérol. Ce miracle est possible grâce au taux de son d’avoine et de légumineuse dont est pourvu la pomme.

De plus la pomme est hydratante car elle contient 86% d’eau. De plus elle ne contient que 80 calories en moyenne et un bon nombre de minéraux divers. Autrement dit, amateurs de pommes, continuez et néophytes commencez !

Anciennement la pulpe de pomme écrasée était appliquée sur les blessures afin de hâter la cicatrisation. Mélangée d’axonge, les belles italiennes avaient remarquée que cette pommata faisait des miracles dans les soins de la peau.

POMME – SAVOIR ACHETER

La pomme est multiple et sous l’image d’un certain classicisme se camoufle une grande diversité. Plus de trente variétés seraient produites en France offrant un grand éventail de saveurs, d’aspects et de préparations culinaires.

Principale variété consommée en France, la Golden est aisément reconnaissable à sa couleur jaune, parfois nuancée de rose. D’un beau vert tonique, la Granny Smith offre une chair croquante, juteuse et acidulée. Les pommes “rouges” camouflent, sous une robe allant du rubis au grenat, une chair craquante, crissante et bien sucrée. La parfumée Reine des Reinettes se laisse désirer toute l’année avant de régner de la fin août à la fin octobre. Toujours dans la famille des reinettes, la Belle de Boskoop et la Grise du Canada cachent une chair à la saveur fine sous une peau rugueuse, un rien rustique. Et que dire de la grande famille des pommes bicolores : Elstar, Gala, Jonagold, Idared, Melrose, Fuji…?

Le choix d’une “bonne pomme” semble répondre à la logique : il suffit de choisir un fruit à la peau bien lisse, bien tendue. Le reste est histoire de préparation culinaire et de goût : laissez-vous tenter par le parfum typé d’une Reinette, par le croquant acidulé d’une Granny Smith, par la douceur fondante d’une Golden…

S’il est bien un fruit interplanétaire, c’est bien celui-ci ! Afin d’obtenir le meilleur des pommes, achetez les fermes, sans meurtrissures et non piquées.

Les pommes se conservent parfaitement bien dans un compotier ou une corbeille, mais veillez à ne pas les placer dans une pièce surchauffée pour conserver toutes leurs qualités gustatives. Elles se gardent aussi dans le bac du réfrigérateur ou dans un endroit sec et bien aéré. Elles se conservent égalemment au congélateur mais elles doivent être fermes, et pour certaines qui brunissent, il est recommandé de les laver, couper et déposer dans un sac à congélation.

POMME – CUISINE TRADITIONNELLE

La pomme est un médiateur de choix dans les plats mixtes. Elle se place avec merveille dans les recettes sucrées ou bien salées !

La pomme aime côtoyer le sucre, la cassonade, les volailles et s’associe sans contraintes avec la crème, l’ail, le porc et le beurre. Elle se marie très bien notamment avec les endives, en salade.

Ou bien pour les amateurs de fromages avec du roquefort. Essayez même avec vos légumes mijotés, elle leurs donnent ainsi un goût inattendu qui est loin d’être désagréable !

Dernière chose, en été vous connaissez la salade de fruits sucrée et ordinaire, tentez cette fois çi, la salade salée orange, pomme et tomate relevée d’une sauce vinaigrette très légère.

Farce à base de pomme : reinette coupée en dés, revenus au beurre avec 1 oignon et 3 échalotes hachés, des abats, de la mie de pain trempée, oeuf, 1 bol de chairs de veau et de porc hachées, une pincée de zeste d’orange et un peu de gingembre frais râpé.

Pour oies et canards rôtis :
Et pour les accompagner ? Des pommes cuites au four bien sûr ! Les pommes cuites embaument les rôtis de porc et de sanglier. Les fruits non pelés, coupés en deux sont mis dans le plat avec la viande à mi-cuisson.

Toutes sortes de pommes coupées en dés sont délicieuses dans les salades composées avec endives et romaine. Elles rencontrent avec bonheur noix, noisettes et crustacés.

Tarte tatin : 5 pommes pelées, coupées en quartiers, cuites jusqu’au caramel dans un moule à manqué avec 120 g de beurre et 150 g de sucre. On les laisse refroidir avant de les couvrir de pâte brisée. Le tout cuit 20 min au four à 220° C ou th 7/8 Et on démoule pour avoir les pommes au-dessus.

Aumônière aux pommes cuites : refroidies comme pour la tatin et enfermées dans une feuille de brick qui, badigeonnée de beurre fondu et glissée au four chaud 2 min, devient croustillante et dorée.

Mousse : avec la chair cuite de 4 pommes, à laquelle on incorpore 50 g de sucre, 2 feuilles de gélatine ramollies, 1 cuil. à soupe de liqueur de cerises et 2 blancs d’oeufs en neige. Un vrai bonheur après refrigeration, accompagné de cerises au marasquin !

Pommes cuites au four : servies arrosées d’un caramel au beurre salé 30 g de beurre salé, 50 g de sucre roux et filet de jus de citron.

Des chips de pommes : c’est possible ! Avec des Granny Smith pelées et coupées en rondelles très fines 2 mm environ. Elles sont disposées sur la plaque à pâtisserie à peine huilée, et cuites au four à 80°/90° durant 2 h 30. Elles sont retournées et séchées encore 30 min au four.

Poire

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POIRE – CUISINE TRADITIONNELLEPOIRE – HISTOIRE

Les poires Blanquette de Saintonge.

Originaire, comme beaucoup de fruits, de l’Asie centrale, le poirier Pyrus communis s’est répandu dès l’époque néolithique dans toute l’Europe occidentale, on a d’ailleurs retrouvé des pépins de poire dans de nombreux sites préhistoriques. La culture proprement dite de la poire aurait commencé en Chine, plus de quatre mille ans avant notre ère. Les Grecs semblent avoir apprécié les poires, qu’Homère nommait “cadeau des dieux”. Mais ce sont les Romains qui, pratiquant systématiquement la greffe “Greffe tes poiriers, Daphnis, tes petits neveux en recueilleront les fruits”, chantait Virgile, développèrent le nombre des variétés : Caton n’en cite que six, Pline déjà plus de quarante,et on en recensait une bonne soixantaine à la fin de l’Empire romain.

La diffusion des poires se fit progressivement dans toute l’Europe. A l’époque médiévale, les poires ne semblaient guère fameuses, si l’on en croit leurs dénominations : “caillou rosat”, “poire d’angoisse”, que l’on consommait surtout cuites.
Mais rapidement, les variétés devaient s’améliorer et devenir plus nombreuses : on en compte environ deux cents à la Renaissance, près de cinq cents sous le règne du Roi-Soleil, dont certaines portent des noms aussi évocateurs que “Muscate”, “Bergamotte”, “Frangipane”, “Cuisse-madame”, “Virgouleuse”…
A présent, l’éventail des variétés s’est encore enrichi, et on peut en dénombrer plusieurs milliers, dont une dizaine seulement ont une réelle importance commerciale. Les poires que nous consommons aujourd’hui, nées pour la plupart au siècle dernier, sont le résultat de sélections attentives.

Les Poires du Curé.
Fruit rafraîchissant et désaltérant, la poire possède une composition très équilibrée. Elle renferme un large éventail de vitamines variées, vitamine C – au taux de 5 mg aux 100 g en moyenne, vitamines du groupe B, provitamine A, vitamine E, de nombreux minéraux et oligo-éléments dissous dans son eau de constitution, ainsi que des fibres en moyenne 2,3 g aux 100 g bien tolérées dans les variétés à chair fondante.Son apport énergétique reste modéré : 50 cal aux 100 g soit, pour une belle poire, pas plus de 65 à 80 cal. Servie en fin de repas, ou lors d’une collation, la poire peut ainsi contribuer à un meilleur équilibre alimentaire, puisque sans aucun risque d’excès calorique, elle permet de renforcer la teneur de l’alimentation en substances nutritionnellement utiles.

Les poires sont des fruits qui peuvent continuer à mûrir après la récolte, lorsqu’elles sont placées à température ambiante. D’où l’intérêt de les acheter à différents stades de maturation, pour pouvoir les consommer au fur et à mesure des besoins.
Pour les jeunes enfants, choisir des poires à chair fine, les servir épluchées, et éventuellement mixées (après les avoir légèrement citronnées, pour éviter qu’elles noircissent). On obtient ainsi une délicieuse compote “au naturel”, dans laquelle la valeur nutritionnelle du fruit est parfaitement préservée.
Cultivées sur un terrain mal adapté, ou ayant souffert de la sécheresse, certaines poires d’hiver (- comme les Passe Crassane -) peuvent devenir “pierreuses”. Il se forme en effet au centre de la poire de petits grains extrêmement durs, ou sclérites, qu’il faut retirer pour consommer le fruit.Nutrition

La poire est une source élevée de fibres et elle contient du potassium et du cuivre. Lorsqu’elle est déshydratée, ses éléments nutritifs sont beaucoup plus concentrés. Elle est riche en potassium; elle est une bonne source de cuivre et de fer; elle contient du magnésium, de la vitamine C, du phosphore et du sodium. Si elle n’est pas mûre, la poire peut être indigeste et laxative.

Lorsqu’elle est à point, on la dit diurétique, reminéralisante, stomachique et sédative.

POIRE – Historique et description

Fruit du poirier, arbre qui serait originaire du nord de l’Asie centrale et qui poussait déjà à l’état sauvage à l’époque préhistorique. La poire est cultivée depuis 3 000 ans. Égyptiens, Grecs, Romains et Chinois en firent l’éloge. Il en existe des centaines de variétés. La poire se décline en plusieurs variétés qui s’échelonnent au fil des saisons. En été, la rafraîchissante poire “Docteur Jules Guyot” côtoie la “Williams” aux fruits trapus dont la peau devenant jaune à maturité cache une chair fondante, sucrée, au parfum délicatement musqué. Elles représentent 50% de la production française.

En automne et hiver, plusieurs variétés rivalisent de saveur : la “Conférence” au fruit allongé, juteux et parfumé, la dodue “Doyenné du Comice” à la chair très fine, fondante et acidulée, la “Passe-Crassane” ronde, brune, et si suave. Moins courantes, de nombreuses autres variétés ont également acquis leurs lettres de noblesse : “Louise Bonne d’Avranches”,”Beurré Hardy”, “Alexandrine Douillard”, “Général Leclerc”…
Leur part dans la production française est respectivement de 30% pour les poires d’automne et de 20% pour les poires d’hiver.
Originaire, comme beaucoup de fruits, de l’Asie centrale, le poirier (Pyrus communis) s’est répandu dès l’époque néolithique dans toute l’Europe occidentale (on a d’ailleurs retrouvé des pépins de poire dans de nombreux sites préhistoriques).Originaire, comme beaucoup de fruits, de l’Asie centrale, le poirier (Pyrus communis) s’est répandu dès l’époque néolithique dans toute l’Europe occidentale (on a d’ailleurs retrouvé des pépins de poire dans de nombreux sites préhistoriques).
La plupart de celles que nous connaissons aujourd’hui sont le résultat de croisements effectués aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui avaient pour but d’améliorer ce fruit.
Le poirier fait partie de la grande famille des Rosacées. Il est apparenté notamment au pommier, à l’amandier et à l’abricotier. Comme le pommier, il pousse dans la plupart des pays tempérés mais il est plus sensible aux variations de température. Les plus importants producteurs de poires sont la Chine, l’Italie, les États-Unis et la Russie. La poire est de forme oblongue avec une partie renflée du côté opposé au pédoncule. Certaines variétés toutefois sont complètement rondes. La peau comestible de la poire est jaune, brune, rouge ou verte et est habituellement douce et mince. La poire a une fine chair blanche ou crème, quelquefois légèrement granuleuse près du coeur; et dans le coeur du fruit, qui ressemble à celui de la pomme, on trouve jusqu’à dix pépins. La chair est plus ou moins juteuse, fondante, et plus ou moins parfumée selon les variétés. Certaines variétés sont récoltées l’été, d’autres l’automne ou même l’hiver dans les régions plus chaudes.

La poire se distingue, tout comme la banane et l’avocat, par le fait qu’elle ne mûrit pas bien sur l’arbre. Sa chair devient sablonneuse ou granuleuse. On la cueille donc mûre mais pas à pleine maturité. On la place dans des entrepôts réfrigérés ou à atmosphère contrôlée, et on la fait mûrir au besoin. L’amidon se transformera en sucre et le fruit demeurera ferme et aura une texture lisse, tendre et agréable.

La poire Anjou est originaire de France. De grosseur moyenne, elle est presque dépourvue de col. Sa peau est vert pâle ou vert jaunâtre. Sa chair très juteuse est onctueuse.

La poire Bartlett est une poire anglaise connue en Europe sous le nom de Williams. Elle fut introduite aux États-Unis par Enoch Bartlett de Dorchester, Massachusetts. Sa peau passe du vert clair au jaune doré à maturité. Sa chair blanche non granuleuse est très aromatique. La Bartlett rouge, ou Williams rouge, a le même goût que la Bartlett. Toutes les deux supportent très bien la cuisson.

La poire Bosc est originaire de Belgique; sa peau, plus épaisse et plus rugueuse que celle des autres poires, est brune tirant sur le jaune. Elle a une forme allongée avec un long cou effilé. Sa chair blanche juteuse, granuleuse et très parfumée est bien appropriée à la cuisson et au pochage.

La poire comice est originaire de France. Elle est volumineuse et ronde avec un col plutôt court. Sa tendre peau jaune verdâtre prend souvent des reflets roses ou bruns lorsque le fruit est mûr. Sa chair blanc jaunâtre est l’une des plus juteuses et des plus sucrées, elle est très parfumée. On la considère comme la meilleure et la plus raffinée des poires. Elle accompagne très bien les fromages fins. Elle est cultivée en Amérique du Nord depuis plus d’un siècle.

La poire conférence fut ainsi nommée parce qu’elle a remporté le premier prix à la Conférence internationale de la poire tenue à Londres en 1885. Sa chair blanc crémeux est juteuse, sucrée et rafraîchissante. Elle ressemble beaucoup à la poire Bosc.

La poire Packham est originaire d’Australie. Elle fut créée en 1896 par Charles Henry Packham lorsqu’il croisa une poire Williams (Bartlett) avec une poire Yvedale Saint-Germain. La poire Packham ressemble à la Bartlett par sa couleur et sa saveur, mais sa forme est moins régulière que cette dernière. Cette grosse poire ronde a un petit cou. Sa peau verte jaunit légèrement lorsque le fruit est mûr. Sa chair blanche est juteuse et sucrée.

La poire passe-crassane est originaire de France. Elle fut créée en 1855 lorsque l’arboriculteur normand Louis Boisbunel croisa une poire avec un coing. C’est la poire d’hiver par excellence, car elle se conserve facilement. C’est une grosse poire ronde, à la pelure épaisse. Sa chair blanche légèrement granuleuse est très juteuse et savoureuse, elle fond dans la bouche.

La poire Rocha est originaire du Portugal. Elle est de taille moyenne, ronde avec un court col brunâtre. Sa peau jaune est plus ou moins mouchetée de vert. Sa chair d’abord ferme et croquante devient moelleuse et fondante à maturité.

POIRE – MICRO-ONDES

De bonnes compotes ou gelées.

Il est toujours possible d’utiliser les vertus du micro-ondes pour cuire les pommes ou les poires et en faire ou des gelées de fruits ou des compotes, surtout qu’on n’en voit plus nulle part. Ce sont pourtant d’excellents produits naturels qui font la joie des petits et des grands. Pleins de sucres et de vitamines ces produits seront une mine pour le bonheur et la santé de tous. Agrémentés de surprises comme avec des cerneaux de noix fraiches, du beurre à la noisette et de bien autres choses, vous passerez des moments qui vous feront regretter votre enfance ou vous donneront l’envie de la prolonger.

Passez les poires à l’extracteur de jus, assaisonnez de sucre de citron et de canelle et passez au micro-ondes 1 à 2 minutes.
Délicieux et plein de vitamines !

Cuire les poires après les avoir citronnée au micro-ondes pendant 10 minutes par kilo, écrasé à la fourchette, vous obtiendrez une compote sucrée à souhait et délicieuse.

POIRE – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

De bonnes amies les Doyennes d’hiver.

L’utilisation de la poire est presque aussi diversifiée que celle de la pomme. On mange la poire nature, cuite, déshydratée et confite. On la transforme en compote, en coulis, en gelée, en confiture, en jus, en vinaigre, en eau-de-vie, en liqueur Poiré, Poire Williams, eau-de-vie fabriquée à partir de la variété Williams. La poire se marie bien avec les pommes, les coings, le chocolat et le gingembre.

Elle est souvent cuite en compote ou pochée au vin ou au sirop. Il est alors préférable de choisir des fruits qui ne sont pas tout à fait mûrs. On l’incorpore dans les salades de fruits, les sorbets, les yogourts, les soufflés, les tartes et les charlottes; on la sert nappée et garnie de diverses façons. On met la poire dans les chutneys et les marinades. Elle confère une touche inhabituelle aux salades composées. Elle est délicieuse avec des oignons doux et des légumes légèrement amers tels le cresson, le radicchio, le pissenlit et l’endive.
La poire accompagne particulièrement bien les fromages tels le brie, le camembert, le cheddar, le fromage de chèvre et le roquefort. Elle est délicieuse avec le prosciutto ou le jambon de Parme.