Cerisier de Cayenne

Cerisier de Cayenne

tags :

CERISIER DE CAYENNE – HISTOIRE

Le cerisier de cayenne porte de nombreux noms, pitanga, le cerisier carré de Tahiti. Son nom scientifique est l’ Eugenia uniflora. Il est de la famille des Myrtacées. il est originaire de l’Amérique tropicale, mais il est cultivé dans toute les zones subtropicales.

Son introduction date de la conquête du nouveau monde, les colonisateurs ont répandu la plante dans toutes leurs colonies.

C’est un arbuste de 4 à 5 m très fourni et très ramifié, facile à mettre en forme et à tailler. Son feuillage est fait de feuilles luisantes, persistantes et odorantes. La floraison blanche, parfumée, se passe en mars avril. Une seconde floraison survient quelquefois en septembre.

Ses fruits se cueillent en mai juin, les fruits côtelés, délicieux, à la saveur épicée et légèrement acidulée, de la taille d’une cerise et d’un poids variant de 5 à 12 grammes. La chair est fondante, juteuse. Elle est peu épaisse, elle recouvre un gros noyau. Mais le goût n’est pas tout, ils sont extrêmement décoratifs tant par leur forme de bonnet turc que par leur couleur franche, jaune puis rouge vermillon. Ils sont bons à cueillir dès qu’ils sont rouge vif et se détachent avec une légère traction. Le passage de l’orange foncé au rouge vif se fait en 24 heures !

Cassis

Cassis

tags :

CASSIS – HISTOIRE

Après avoir été associé aux Saxifragacées qui leur sont proches à plusieurs égards, les groseilliers aux quels appartient le cassis, sont aujourd’hui élevés au rang de famille distincte, les Grossulariées ou les Grossulariées groseilles. Celle-ci est exclusivement représentée en Europe. Les fleurs sont disposées en grappes plus ou moins fournies.

Le fruit est une baie juteuse à plusieurs graines, que couronne le calice flétrit. Plante des bois humides des vallées, répandues dans le Nord, l’Est et le centre de l’Europe, le cassis n’est sauvage qu’en France, que dans la région Lorraine. Cultivé partout, c’est dans les jardins qu’on récolte ses feuilles odorantes.

CASSIS – VERTUS

Le cassis aux multiples vertus est un tonique des voies digestives, apéritif, stimulant des sécrétions, son usage en cure régulière représente l’un des meilleurs secours que les gens âgés puissent attendre des plantes de nos pays.

Il peut aussi figurer dans les traitements dépuratifs (dermatose). Ainsi que pour les rhumatismes. Les fruits acides et parfumés, frais ou séchés au four s’emploient en décoction dans les angines et la dysenterie chronique.

CASSIS – CUISINE TRADITIONNELLE

La Liqueur de Cassis est un pur produit de la ville de Dijon, une tradition qui s’est perpétuée par la maison Lejay Lagoute dans les champs qui ceinturent la cité des Ducs de Bourgogne. Dans les années 1800, on appréciait fort un ratafia de fruits rouges à fort arôme de cassis. C’est ainsi que la maison Lejay-Lagoute créa sa fameuse “crème de cassis” en faisant macérer des baies dans un alcool neutre. Le jus obtenu fut ensuite édulcoré au sucre cristallisé afin d’exalter la saveur du fruit et adoucir son âpreté naturelle.

Dès son apparition, la crème de cassis envahit les bistrots parisiens et tout le monde passe au comptoir la commande d’un “blanc-cassis”, une agréable façon d’adoucir le petit coup de blanc qui souvent râclait la gorge. Qui n’a pas entendu parler du fameux chanoine Kir, maire de Dijon de 1945 à 1968, un vrai bourguignon, ecclésiastique pittoresque, homme politique truculent qui, rabelaisien consacré fait de ce “blanc-cassis” l’apéritif officiel de toutes les réceptions à l’hôtel de ville. Le Kir est devenu, au fil du temps, non plus le nom de ce chanoine bon enfant mais l’appellation populaire de commander un blanc-cassis.

Le cassis adore la figue, le poisson, le boeuf et le gibier. Au Royaume-Uni, la groseille à maquereau sert à confectionner la Cumberland sauce, une sauce très anglaise pour accompagner la venaison, le pâté en croûte et le jambon. En Norvège, on en fait une gelée pour accompagner les pommes cuites et le chou braisé.

En France, la groseille à maquereau accompagne le poisson gras. Des bonbons fourrés aux cassis, une des spécialités gourmandes de la Lorraine ainsi que la gelée produite dans la ville de Bar-le-Duc.

Cajou

Cajou

tags :

CAJOU – HISTOIRE

Le cajou est originaire du Brésil, mais il est très répandu en Asie et surtout en Inde. Il a été introduit en Inde par les Portugais, d’abord à Goa, et de là il est passé très vite au Kerala puisque en 1578, Christophoras Acosta, auteur d’un Traité des Drogues décrit le cajou “… trouvé dans les jardins de la ville de Santa Cruz dans le Royaume de Cochin”.

Les gens du Kerala l’appellent la noix la “mangue étrangère”. La noix de cajou est loin d’être un simple amuse-gueule pour l’apéritif, pour des centaines et des centaines de millions d’individus c’est un vrai condiment, très employé en Orient, particulièrement en Inde où sa culture est très importante et fait travailler plus de 200 000 fermiers et 300 000 ouvriers dont beaucoup de femmes pour le décorticage. La production y est de plus de 300 000 tonnes par an.

Il faut d’abord se débarrasser de l’enveloppe extérieure, le péricarpe gris qui est rempli d’un suc rouge très âcre qui emporte littéralement la bouche. Ce jus fait des taches noires indélébiles sur les tissus. De plus il est très corrosif. Les Indiens se servent de ce jus dans la fabrication industrielle d’encre indélébile, de vernis, de résines et de peintures. C’est un produit d’exportation. Ce jus contient de l’acide anacardique et une substance huileuse, le cardol, qui noircit à l’air par oxydation des phénols qu’il contient. Il rend le décorticage très délicat, car il faut impérativement neutraliser la causticité avant même d’ouvrir le fruit sans pour autant perdre le jus. Avant que soient mises au point les premières machines à décortiquer, vers 1963, les Indiens s’étaient spécialisés dans le décorticage des noix de cajou, et la production d’un grand nombre de pays leur était expédiée à cet effet de l’autre bout du monde. Jusqu’à la fin des années 70, ils étaient dans une situation de quasi-monopole. Les Indiens extraient de l’écorce de l’arbre de la gomme utilisée en reliure.

Outre qu’il constitue une source de revenus importante à l’exportation, les Indiens considèrent l’anacardier comme une bénédiction pour l’environnement, car il permet la reforestation et la protection du littoral. Avec le casuerina, c’est l’arbre le plus planté sur les côtes pour fixer le littoral. De plus, il présente l’avantage de très bien résister à la sécheresse et au vent.

CAJOU – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

Toutes les cuisines asiatiques ont leur façon particulière de décliner le “poulet aux noix de cajou” et utilisent les noix de cajou dans de nombreux plats, particulièrement en Inde.

Asie:
Grillées et salées, elles sont servies seules ou avec des épices en amuse-gueule.Les Indiens les emploient soit entières, soit finement râpées, ou encore concassées puis mises en pâte après avoir les avoir fait détremper dans de l’eau bouillante. Elles enrichissent aussi bien la cuisine salée que sucrée, les currys de viande, de légumes, les chutneys, les marinades, les farces, les pâtisseries et confiseries.

Amérique du Sud et Caraïbes:
Aux Antilles, certains les font cuire sous la cendre. Au Brésil, elles rentrent dans la composition de plusieurs versions de la feijoada.

Europe:
En France le parfum discret de la noix de cajou convient à l’avocat, il accompagne les viandes blanches, les salades, la salade de poulet et laitue, les préparations au fromage, les entremets à la banane ou au chocolat. Grillées ou au beurre, les noix de cajou peuvent remplacer les amandes avec le poisson. En chocolaterie, en confiserie, on les emploie seules ou avec des noisettes et des amandes, dans du turron par exemple.

CAJOU – VERTUS

La noix de cajou contient 100 mg de vitamine E, ce qui est exceptionnel, et elle est très nourrissante, 100 grammes de noix apportent 500 calories. A titre d’anecdote, signalons que les Indiens recommandent de boire du lait chaud avec du sucre brun et des noix de cajou crues après les rapports sexuels pour récupérer ses forces et maintenir une bonne énergie sexuelle.

L’huile de noix de cajou est utilisée dans l’industrie pharmaceutique dans des produits pour le traitement de l’eczéma, des ulcères et du psoriasis. Elle est également appréciée en cosmétique avec les mêmes applications que l’huile d’amande douce dont la composition est très proche.

CAJOU – CUISINE TRADITIONNELLE

La pomme cajou est comestible et sert à faire de la compote, des confitures, des chutneys et des pickles et un jus un peu aigrelet et astringent, très aromatique qu’on peut boire seul ou mêler à d’autres boissons. On en fait aussi du vinaigre ou même de l’alcool si on le fait fermenter, comme le feni des Goanais ou le cajuado des Brésiliens.

La noix de cajou de couleur blanche, a une saveur douce et agréable, ne donnant pas l’impression de gras. Ces noix de cajou sont assez pauvres en graisses végétales et hydrates de carbone, mais très riches en protéines. Les noix sont calibrées selon leur grosseur en quatre catégories. Elles sont vendues nature ou grillées et salées. Ce sont surtout les noix nature qui sont utilisées en cuisine. Les Indiens prennent la peine de les faire tremper avant de les faire cuire pour les rendre plus digestes.

On extrait des noix, avec un rendement de 45 à 50%, une huile très fine à la saveur douce qui est beaucoup trop chère pour l’alimentation mais qui est utilisée dans l’industrie cosmétique et pharmaceutique.

Bleuet

Bleuet

tags :

BLEUET – HISTOIRE

Le bleuet, du genre Vaccinium, est une espèce indigène d’Amérique. Les premiers explorateurs avaient remarqué les bleuets sauvages lors de leurs expéditions. En 1615, Samuel de Champlain a vu les amérindiens récolter les bleuets sauvages le long du lac Huron. Ceux-ci séchaient les bleuets, les réduisaient en poudre et en faisaient une pâte qu’ils combinaient au maîs, au miel et à l’eau pour en faire un poudding appelé “Sautauthig”. Lewis et Clark, lors d’une expédition, trouvèrent des indiens qui fumaient le bleuet pour le conserver pour l’hiver. Un repas, qui leur fut servi par les amérindiens, contenait des bleuets sauvages qui étaient pilés avec de la viande avant d’être fumés et séchés. Les amérindiens prisaient particulièrement le bleuet sauvage à cause de la forme de sa fleur qui formait une étoile à cinq branches. Il pensaient que le Grand Esprit avait envoyé ce fruit à la fleur en forme d’étoile pour calmer la faim de leurs enfants en période de famine.

Les premiers colons et les amérindiens appréciaient le fruit comme ingrédient de base de leur alimentation et même comme médicament. Ils incorporaient le bleuet dans leur diète, le mangeaient frais cueilli sur le buisson et l’ajoutaient dans la soupe, les ragoûts et dans plusieurs autres plats dont on voulait rehausser la saveur. Aujourd’hui, le bleuet est l’un des fruits les plus populaires en Amérique. Il est utilisé dans la confection de muffins, gâteaux, tartes, confitures, biscuits et même de vin et d’apéritif.

Les efforts d’Elizabeth White et du Dr.Frederick Coville, au début du 19e siècle, pour domestiquer le bleuet géant sauvage ont menés à la création d’une industrie du bleuet cultivé. Leurs efforts ont résultés en la création d’un fruit dodu, juteux, sucré et facile à cueillir dont ont peut jouir aujourd’hui. L’Amérique du nord produit 90% de la production mondiale de bleuets. Le bleuet et la myrtille font partie de la famille des airelles qui comprend 150 espèces, pas toutes comestibles cependant. Le bleuet, originaire d’Amérique du Nord, est surtout cultivé au Canada et aux États-Unis. Très rare en Europe, il a été introduit récemment en Australie. Il pousse à l’état sauvage dans les bois, les tourbières ou en montagne. Les Indiens d’Amérique du Nord se servaient de bleuets pour assaisonner le pemmican, concoction de viande séchée et de gras.

BLEUET – VERTUS

Le bleuet est un des rares aliments de couleur bleu. Sa couleur est due à un taux très élevé d’anthocyane. L’anthocyane est un pigment dont la couleur varie du rouge au bleu en fonction du pH du milieu ambiant, on le retrouve dans le bleuet mais aussi dans le raisin. L’anthocyane est soluble dans l’eau et c’est par la chimie des acides et des bases qu’on explique ce passage du fruit rouge violacé au fruit bleu. Leur couleur d’un rouge intense au bleu, et leur teneur en pigment, font qu’ils sont utilisés comme ingrédients pour colorer certains aliments.

Les Amérindiens utilisaient aussi le bleuet pour ses propriétés médicinales et fabriquaient un thé fortement aromatique à partir des racines. Il était utilisé comme relaxant pendant la grossesse. Les premiers livres de médecine américains rapportent l’usage de ce thé qui est recommendé, aux femmes des premiers colons, au moment de l’accouchement. Le jus de bleuet était utilisé contre la toux et le thé fabriqué à partir des feuilles était considéré comme un bon tonique pour aider à purifier le sang.

Le bleuet et la myrtille sont une source de vitamine C, de potassium, de sodium et de fibres. Ils renferment plusieurs acides, notamment l’acide oxalique, malique et citrique ainsi que des anthocyanides. Ces derniers seraient responsables de l’efficacité des bleuets à traiter les infections urinaires. On les dit astringents, antibactériens et antidiarrhéiques.

BLEUET – SAVOIR ACHETER

N’oublions pas que cette petite fleur est le symbole de la république depuis la révolution. Choisir des fruits bien colorés, non ratatinés et exempts de moisissures.
Les bleuets et les myrtilles sont fragiles. Les placer au réfrigérateur sans les laver, ils se conserveront quelques jours. Enlever les fruits endommagés, car ils feront pourrir les autres.

Le bleuet et la myrtille se mettent en conserve ou se congèlent. Les congeler tels quels après les avoir lavés, triés et asséchés; l’ajout de sucre n’est pas nécessaire. La congélation altère la saveur et la texture, ce qui importe peu si les fruits sont utilisés pour la cuisson. Les cuisiner sans les laisser dégeler complètement, ils auront plus de saveur.

BLEUET – CUISINE TRADITIONNELLE

Le bleuet et la myrtille sont fragiles. Les laver brièvement, si nécessaire, juste avant de les consommer. Ces fruits sont excellents, nature. On les mange tels quels ou on les incorpore dans les salades de fruits, les céréales, les crêpes et les gaufres.

On les consomme aussi arrosés de crème fraîche, de jus d’orange, de Grand Marnier ou de vodka. Comme toutes les baies, on les utilise pour confectionner de nombreux desserts, notamment muffins, tartes, gâteaux, crème glacée, yogourt et sorbets. Les bleuets sont délicieux en gelée ou en confiture. On les transforme en jus ou en boissons alcoolisées. On peut aussi les déshydrater. Les Indiens d’Amérique du Nord avaient l’habitude de cuire les bleuets en une pâte concentrée qu’ils faisaient sécher au soleil, ce qui leur permettait de pouvoir les consommer hors saison.

Banane

Banane

tags :

BANANE – HISTOIRE

Fruit du bananier, plante herbacée géante de la même famille que le lys et l’orchidée. La banane est probablement originaire de Malaisie. Elle fut recensée pour la première fois en Inde de 600 à 500 ans av. J.-C., mais elle existerait depuis un million d’années.

Une légende indienne affirme que c’est le fruit qu’Ève tendit à Adam, ce qui explique pourquoi dans ce pays on l’appelle «fruit du paradis». Cette croyance est aussi à l’origine du nom latin paradisiaca donné aussi à la banane plantain. Le commerce de la banane resta longtemps limité, car ce fruit fragile voyage mal. Son essor n’a véritablement commencé qu’au début du XXe siècle avec le développement des techniques de conservation et des transports rapides. De nos jours, on place les bananes dans d’immenses entrepôts où la température est contrôlée. On traite les bananes au gaz éthylène pour accélérer leur mûrissement au besoin. Le bananier croît sous les climats tropicaux et subtropicaux.

Les plus grands pays producteurs sont l’Inde, le Brésil, les Philippines, l’Équateur et l’Indonésie. Les bananes se développent sur la tige florale, après la floraison de grappes de fleurs pourpres. Le bananier atteint de 3 à 8 m de haut, il est muni de grandes feuilles pouvant mesurer jusqu’à 3 m. Leurs bases épaisses s’entrecroisent de façon régulière et serrée pour former un pseudo-tronc. Le bananier ne produit qu’une seule fois, après quoi la plante se dessèche et une nouvelle pousse apparaît. Il s’écoule près d’un an avant que les bananes soient prêtes à être cueillies. On appelle «régime» l’assemblage en forme de grappes de 10 à 25 bananes.

BANANE – VERTUS

Les glucides se transforment pendant que la banane mûrit, d’abord présents sous forme d’amidon peu digestible, ils se convertissent graduellement en fructose, en glucose et en saccharose, des sucres rapidement assimilables. Cela explique pourquoi la banane verte est difficile à digérer et aussi pourquoi la banane blette est tellement sucrée et nourrissante. La banane est une excellente source de vitamine B6 et de potassium, et elle est une source de vitamine C, de riboflavine, d’acide folique et de magnésium. Elle devient légèrement laxative lorsque blette. Adoucissante quand elle est nature. Elle est excellente en collation pour les sportifs, les étudiants.

BANANE – SAVOIR ACHETER

Le stade de maturation des bananes se décèle à la coloration de leur peau. Mûres à point, les bananes jaunes ont la peau légèrement luisante, tachetée de noir ou de brun et dépourvue de vert. La peau des bananes rouges devient plus foncée. Choisir des bananes intactes pas trop dures, car souvent elles mûrissent mal.

Écarter les bananes très vertes, les bananes fendues et les bananes très molles, sauf si on les destine à la cuisson.

La banane est également disponible sur le marché sous forme de farine ou de croustilles, petites tranches jaunâtres particulièrement riches en calories, car elles ont été frites.

Malgré leur apparence, les bananes sont fragiles. Elles réagissent mal aux fluctuations subites de température et aux températures sous 12 °C, surtout lorsqu’elles ne sont pas à mâturité, car elles arrêtent de mûrir. Conserver les bananes à la température de la pièce.

Pour accélérer leur mûrissement, les mettre dans un sac de papier ou dans du papier journal. Les ranger au réfrigérateur lorsqu’elles sont très mûres, elles se conserveront quelques jours. Leur peau noircira mais pas leur chair. Pour plus de saveur, sortir les bananes quelque temps avant de les consommer. Attention une fois passées au réfrigérateur les bananes ne sont plus présentables.

Les bananes peuvent se congeler, elles se conservent environ 2 mois. Les réduire d’abord en purée, puis incorporer un peu de jus de citron pour éviter qu’elles ne noircissent et n’acquièrent un mauvais goût. Les bananes décongelées se cuisinent en gâteaux, muffins ou autres desserts. Les bananes partiellement décongelées ont la curieuse propriété de mousser si elles sont fouettées, donnant ainsi un dessert qui ressemble à de la crème glacée.

BANANE – CUISINE TRADITIONNELLE

La banane se mange souvent telle quelle. Elle peut aussi être cuite au four, à l’étuvée, bouillie, sautée ou frite. Elle s’utilise comme fruit ou comme légume. La banane verte se défait moins et est moins sucrée que la banane mûre, ce qui est pratique lorsqu’on l’utilise comme légume. La banane est délicieuse saupoudrée de gingembre ou de cannelle, arrosée de cassonade délayée dans un peu de jus de citron ou de jus de lime, et flambée au rhum ou à la liqueur d’orange.

La banane convient bien aux produits laitiers. La coupe glacée à la banane est une présentation classique. On incorpore aussi la banane au yogourt, à la crème glacée, aux sorbets, au lait fouetté, au tapioca et aux flans. On transforme la banane en purée que l’on consomme telle quelle ou que l’on utilise pour les tartes, gâteaux, muffins, puddings et beignets. Il n’est pas nécessaire d’ajouter du sucre à la purée, surtout si elle n’est pas consommée immédiatement, puisque son amidon se transforme en sucre.

On tire de la banane une essence qui est particulièrement appréciée des Asiatiques. Elle aromatise de nombreux plats. La banane peut être déshydratée ou distillée. En Afrique centrale, on fabrique de la bière de banane.

Arbre à pain

Arbre à pain

tags :

ARBRE A PAIN – HISTOIRE

Le fruit de l’arbre à pain est la nourriture de base de certains pays tropicaux où on le mange comme légume.

Produit par un arbre très haut, le fruit est d’une forme arrondie, mesurant jusqu’à 20 cm de diamètre, recouvert d’une peau rugueuse et un peu cireuse, de couleur vert jaunâtre ou brune. La pulpe d’un blanc jaunâtre entoure un seul noyau central; les variétés les meilleures sont celles qui n’ont pas de pépins. Le fruit se compose essentiellement de fécule et se fait généralement rôtir. L’odeur ressemble à celle du pain en cours de cuisson. La pulpe est parfois mise en conserve.
ARBRE A PAIN – VERTUS
L’arbre à pain, très commun dans les cours est facilement reconnaissable à ses feuilles et à ses fruits. Les feuilles très grandes jusqu’à 1 m et très large sont portement découpées.

D’un vert profond et luisant, généralement situées à l’extrémité des branches, elles renforcent le port de l’arbre qui peut être important plus de 15 m. L’arbre à pain n’est pas véritablement cultivé. Il pousse à l’état spontané dans les cours. Il fructifie de novembre à juin.

Les fruits, de couleur verte sont couverts d’une peau épaisse et rugueuse. La chair est ferme et blanche et ne contient pas de graines.

Il est assez courant d’en trouver sur les marchés forains, pour un prix raisonnable. Le fruit n’est pas consommé tel quel. Il se prépare à l’identique des pommes de terres. La chair peut être bouillie et rappelle alors la patate. Grillée, elle rappelle la châtaigne. La chair est parfois utilisée pour la confection de pâte à beignet. La confiture de fruit à pain rappelle elle la confiture de marrons. Il est également de possible de préparer gratins, gâteaux et autres préparations plus élaborées.

ARBRE A PAIN – SAVOIR ACHETER

Les botanistes français placent cet arbre précieux dans le genre des jaquiers (artocarpi), arbres de la famille des figuiers, dont les feuilles sont simples, entières ou découpées, et les fleurs très petites, incomplètes, car les fleurs mâles n’ont point de corolles, et les autres manquent de calice.

Toutes se développent sur le même arbre, vers l’extrémité des rameaux.

Les espèces de ce genre, peu nombreuses, sont remarquables soit par leur organisation, soit par leurs propriétés.

Le jaquier à feuilles découpées est le véritable arbre à pain, végétal que les voyages dans l’Océanie ont rendu si célèbre, et qui a été l’objet d’expéditions destinées uniquement à faire l’acquisition de quelques pieds de cet arbre précieux pour en doter les colonies anglaises de l’ancien et du Nouveau-Monde.

Si les premiers explorateurs avaient eu le soin de mettre quelques boutures dans des pots, de les transporter à bord de leurs vaisseaux, et de ne pas leur épargner les arrosements, ils auraient hâté de plusieurs années des jouissances que l’on n’a pu se procurer que beaucoup plus tard, et à grands frais.

Ananas

Ananas

tags :

ANANAS – HISTOIRE

L’ananas est originaire de l’Amérique Centrale et des Caraïbes. Les Indiens de l’Amérique Centrale appellent ce fruit hérissé nana qui signifie parfum. Ses qualités sont telles qu’ils ont spontanément juxtaposé nana à son premier nom pour le désigner comme le parfum des parfums.

Quand Christophe Colomb débarque dans les Antilles, il est accueilli par des autochtones qui lui offrent en signe de bienvenue le célèbre fruit aux feuilles piquantes lorsqu’il atterrit sur les rivages de la Guadeloupe en 1493. Curieux, il en découpe une tranche pour se désaltérer, lui qui a bu tant d’eau salée pendant des mois. Il l’apprécie énormément ce fruit et remercie ses hôtes pour ce superbe présent en leur offrant de nombreux cadeaux. En signe d’hospitalité, on accrochait les ananas aux piquets d’entrée des huttes, qui avaient leurs portes ouvertes comme pour une invitation à la visite.

L’ananas a la forme d’une pomme de pin, mais il est deux fois plus gros, et son goût est excellent. On le découpe à l’aide d’un couteau en quartiers. On remarquera qu’il existe en Guadeloupe, des Insulaires qui font du vin avec le jus.

De nombreux auteurs des Antilles ont vanté dans leurs oeuvres les qualités et les vertu de l’ananas. Ils en chantent les louanges et reconnaissent les multiples qualités de ce fruit du soleil. Ils l’ont élu comme Prince ou Roi des fruits. Certains le vénèrent, ils l’ont surnommé le fruit divin car Dieu lui a mis une couronne sur la tête.

Les paysans locaux utilisent cette plante aux larges feuillages épineux, comme nous le faisons avec les troens ou les lauriers en haies pour délimiter et protéger les intrusions dans nos jardins. Ces haies protègent leurs huttes, leurs cabanes et leurs maisons. Les feuilles ont des pointes dures, piquantes, désagréables et douloureuses.

Comme dans beaucoup de pays pour devenir adultes, les adolescents devaient passer un rituel. Les jeunes devaient franchir ces haies piquantes et douloureuses avec courage en ne laissant passer aucun signe de traces de douleurs sur leurs visages et en gardant un masque d’indifférence.

Au XVème siècle l’ananas est devenu fruit royal et il siège en maître dans toutes les coures du monde et sur toutes les tables des gens riches ou fortunés. Mais, il faudra attendre 200 ans pour le voir pousser en serre et que sa culture soit domestiquée. A cette époque une course s’engage entre les jardiniers anglais du Roi Charles II et ceux du Roi Soleil à Versailles. C’est le roi Charles II qui remportera la course. Il organisera une grande manifestation pour la naissance en serre du premier ananas. La France ne s’en laisse pas compter pour autant et, pour satisfaire les caprices de Madame de Maintenon, le roi Louis XIV lance la culture dans les serres en son château de Choisy-le-Roi. Entre temps, les Portugais le plante en Inde, à Java et le fruit d’origine, se propage dans tout l’Extrême-Orient. En 1790, l’ananas est introduit à Hawaï mais il faut attendre le XXe siècle pour que cet état américain devienne l’un des plus grands exportateurs au monde.

Il existe de nombreuses variétés d’ananas dont 4 ont une importance commerciale particulière. La Cayenne : Un ananas de grosse taille à la chair jaune doré. Cette dernière, ferme et fibreuse, est juteuse, acide et très sucrée, c’est la variété la plus répandue. La Queen : Un ananas de petite taille. Sa chair jaune et plus ferme que celle de la variété Cayenne est un peu moins juteuse, moins acide et moins sucrée. La Red Spanish : Un ananas de taille moyenne avec une écorce pourpre d’où son nom et une chair pâle. Cette chair acidulée et légèrement fibreuse est très parfumée. La Pernambuco : Un ananas de taille moyenne à chair jaunâtre ou blanchâtre. Cette chair tendre et sucrée est modérément acide. La mise en conserve de l’ananas constitue une activité commerciale importante.

ANANAS – VERTUS

Un exotisme tout au long de l’année !

Une originalité qui fait son effet au dessert. Disponible tout au long de l’année, savoureux et rafraîchissant, l’ananas fournit de nombreux minéraux, oligo-éléments et vitamines, notamment la vitamine C.

L’ananas contient de la broméline, un ferment digestif qui permet de digérer, en quelques minutes, 1 000 fois son poids de protéines. Certaines cures d’amaigrissement sont basées uniquement sur l’ananas en suivant le principe que si l’ananas n’a aucun compagnon de voyage dans le système digestif, il s’en prend à nos réserves et détruit notre graisse excédentaire. Ce régime est bien beau en théorie…

ANANAS – SAVOIR ACHETER

Laissez-vous guider par votre nez. Pourvu d’un toupet ou d’une couronne de feuilles qui affiche sa fraicheur, l’ananas attire par son parfum. En revanche, ne vous laissez pas trop influencer par sa couleur car elle ne dépend pas exclusivement de la maturation mais aussi de la zone géographique et des facteurs climatologiques. Un ananas peut donc être vert et mûr.

L’ananas bateau, cueillis mûr et conservé à basse température est acheminé par voie de mer. Expédié par avion, mûr à point, il est commercialisé peu de jours après sa récolte. On parle ainsi “d’ananas avion”, on le reconnait à une collerette autour du toupet du fruit. L’ananas comme beaucoup de fruits exotiques ne supporte pas les températures inférieures à 8°C.
Evitez donc de le placer au réfrigérateur. Cependant si vous désirez accélérer la maturation, enveloppez le d’un papier Kraft et laissez le à température ambiante.

Frapper légèrement l’ananas avec la paume de la main, un son sourd annonce un fruit mûr alors qu’un son creux indique qu’il manque de jus. Une odeur trop prononcée est signe de fermentation. Des «yeux» noircis, des taches molles et des feuilles jaunies indiquent un manque de fraîcheur.

ANANAS – CUISINE TRADITIONNELLE

Aux Antilles :
Il accompagne le poisson mais on le préfère en beignet, saupoudré de sucre de canne et flambé au vieux rhum brun.

En Asie :
Il s’harmonise avec la volaille, la viande, le curry, le porc, le canard et les plats aigre-doux.

En Floride :
Alors que San Angustine était encore sous juridiction espagnole, les planteurs aimaient déguster un bon ananas bien mûr et bien juteux flambé au brandy.

En Thaïlande :
En le saupoudre d’un peu de sel pour en exacerber toutes les saveurs.

A l’île Maurice :
Il est associé au poulet.

A la Réunion :
On utilise le Victoria, un ananas tout petit à feuilles dentelées qu’on sert en salade rehaussée de piment.

A Hawaï :
Il est surnommé le fruit d’or et entre dans les confitures, les sirops, les gâteau aux noix de Macadamia. Il rehausse les patates douces avec une noix de beurre et les poulets de Cornouailles avec un soupçon d’estragon.

ANANAS – IDEES ACCOMPAGNEMENTS

L’ananas est excellent nature ou arrosé de rhum ou de kirsch. Il peut s’apprêter de diverses façons, tant cru que cuit, déshydraté, confit ou en jus.

On le met notamment dans les sauces, les tartes, les gâteaux et les salades de fruits, le yogourt, la crème glacée, les sorbets, les friandises et les punchs. Le gâteau renversé à l’ananas est une recette classique en Amérique du Nord.

L’ananas accompagne souvent des mets salés. Il fait fréquemment partie de plats aigres-doux, accompagné de fruits de mer, de canard, de poulet ou de porc. Le jambon à l’ananas est un apprêt classique au Canada et aux États-Unis. L’ananas se marie bien avec le fromage cottage, le riz et les salades de chou, de poulet ou de crevettes. L’ananas déshydraté s’utilise tel quel ou après l’avoir fait tremper dans de l’eau, du jus ou de l’alcool.

Myrte

Myrte

tags :

MYRTE – HISTOIRE

La myrte.

Indigène dans tout le maquis méditerranéen, la myrte est surtout utilisée en Corse, en Sardaigne et en Sicile pour aromatiser le gibier et les viandes grasses.

Les feuilles sont appréciées pour leur goût proche de celui du genièvre et de celui du romarin.

Les branches ajoutées aux braises répandent une odeur très agréable dont les pièces de viande rôtie s’imprègnent.

D’odeur fraîche et fleurie, elle est utilisée dans le traitement des voies respiratoires et en cosmétologie. Elle est obtenue par distillation à la vapeur d’eau des feuilles fraîches.

L’huile essentielle de myrte de Corse, obtenue à partir de rameaux fleuris, se différencie des autres myrtes par sa couleur jaune verte d’où son nom de myrte verte.

Plus douce que l’Eucalyptus elle est particulièrement bien tolérée par les enfants et les personnes âgées.

Usage interne:
– Antiseptique des voies respiratoires.
– Action anticatarrhale, anti-infectieuse et expectorante
– Entérites
– Tonique et astringente cutanée
– Insomnies

Usage externe:
– massages et frictions avec de l’huile d’amande douce sur le thorax et le dos au coucher pour le traitement des voies respiratoires 3 gouttes association avec la verveine.
– Insomnies application sur le plexus solaire et la face interne des poignets, diffusion ou inhalation
– sur le ventre et le bas du dos en cas d’infections urinaires 3 gouttes
– additionnée à de l’huile d’amande douce en soins quotidiens du visage ou 1 goutte dans votre crème de jour.

En application interne et externe:
– traitement des hémorroïdes en association avec le genévrier, cyprès, ou lentisque

MYRTE – VERTUS

De la famille des Myrtacées, deux variétés sont utilisées : l’une donnant une H.E rouge et l’autre une H.E. verte.

On la trouve dans la région méditerranéenne. Les feuilles donnent une huile essentielle jaune-orangé au parfum frais et doux.

Myrtus communis
Populaire dans les cuisines corse et sarde, la myrte est un arbuste aux feuilles très odorantes dont la saveur rappelle le genièvre et le romarin. Elle accompagne le gibier à plumes, le sanglier, la charcuterie et la bouillabaisse. L’essence obtenue de la myrte sert en liquoristerie à la préparation du nerto.

Propriétés :
Antiseptique des voies respiratoires et de l’appareil génital, anti-inflammatoire, tonifiante, énergétisante. Expectorante, antispasmodique, vulnéraire, sédative. Très bon antiseptique atmosphérique. Astringente, balsamique.

La douceur de l’action et son absence totale de toxicité la font recommander pour les affections pulmonaires des enfants.

Indications :

– Circulation : hémorroïdes.
– Excrétoire : infections urinaires.
– Respiratoire : toux, bronchites, asthme, tuberculose.
– Peau : acné, peaux grasses.

Conseils d’utilisation :
Voie Interne : Consultez un Aromathérapeute ou médecin spécialisé. A titre indicatif : 1 à 2 gouttes d’H.E. 3 fois par jour.Elle remplace avantageusement l’Eucalyptus.

Voie Externe : en inhalations ou aérosols, en onctions et massages des plexus. H.E. remarquablement bien tolérée par la peau.

MYRTE – CUISINE TRADITIONNELLE

La myrte et ses propriétés culinaires

Indigène dans tout le maquis méditerranéen, la myrte est surtout utilisée en Corse, en Sardaigne et en Sicile pour aromatiser le gibier et les viandes grasses.

Les feuilles sont appréciées pour leur goût proche de celui du genièvre et de celui du romarin.

Les branches ajoutées aux braises répandent une odeur très agréable dont les pièces de viande rôtie s’imprègnent.

Mangue

Mangue

tags :

MANGUE – HISTOIRE

La Mangue, Mangifera indica de la famille des anacardiacées. Fruit tropical par excellence, la mangue est originaire des forêts de l’Inde, pays où le manguier pousse encore à l’état sauvage. Cet arbre au feuillage persistant et à la fructification généreuse est vénéré par les hindous. C’est son ombrage que le Bouddha choisit pour méditer des journées entières sur la destinée de l’homme…

Dès le XVIe siècle, la mangue fut introduite en Afrique d’abord, puis en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Aujourd’hui, la mangue est cultivée dans tous les pays tropicaux et subtropicaux du globe, et on en connaît plusieurs centaines d’espèces différentes, dont quelques-unes seulement sont commercialisées. La mangue est cultivée depuis près de 6 000 ans. Pendant longtemps, elle ne fut connue seulement qu’en Asie.

Les explorateurs portugais l’introduisirent au Brésil au début du XVIIIe siècle, puis elle se répandit graduellement à travers le monde. Les Portugais la nommèrent manga, une transformation de man-gay, son nom en tamoul, langue du sud-est de l’Inde. Aujourd’hui, l’Inde, le Mexique, le Pakistan et la Thaïlande sont parmi les plus grands producteurs de mangues.

Le manguier est apparenté au pistachier et à l’anacardier acajou et pousse sous les climats tropicaux. Il peut atteindre 30 m mais mesure en moyenne 15 m. Chaque manguier produit près d’une centaine de fruits annuellement. La mangue est ronde, ovale ou réniforme, selon les variétés plus de 1 000. Elle mesure habituellement 10 cm et son poids varie entre 250 g et 1,4 kg. Sa peau lisse et mince est verte, jaune ou écarlate. Elle est teintée de rouge, de violet, de rose ou de jaune orangé.

Sa chair jaune orangé est souvent douce comme celle de la pêche, ce qui lui a valu le surnom de pêche des tropiques. Elle est parfois fibreuse mais plus souvent onctueuse, fondante, juteuse, sucrée et parfumée, selon les variétés. Elle adhère à un noyau imposant de forme aplatie. Son goût légèrement acide et épicé peut étonner. Certaines espèces, surtout les sauvages, présentent une chair peu abondante qui laisse souvent un arrière-goût de térébenthine.

MANGUE – VERTUS

Elle contient de la vitamine C, A, BI, B2, PP et du fer en quantité notable. Sa chair orange vif entoure un gros noyau plat. Elle peut enrichir efficacement l’alimentation en provitamine A,la mangue fait partie des fruits qui en renferment le plus, 3 mg aux 100 g : une demi mangue permet de couvrir le besoin journalier. Elle est également très bien pourvue en vitamine C 44 mg aux 100 g, soit l’équivalent de ce qu’on trouve dans les agrumes.

Autres atouts nutritionnels : un apport énergétique qui n’excède pas 60 calories 251 J aux 100 g, et la présence de nombreux minéraux en particulier du fer, au taux appréciable de 1,2 mg aux 100 g.

La mangue qui n’est pas tout à fait mûre serait laxative. Sa peau peut provoquer des réactions allergiques cutanées et irriter la peau et la bouche.
MANGUE – SAVOIR ACHETER
La mangue est mûre lorsqu’elle cède sous une légère pression des doigts et qu’un parfum capiteux et sucré s’en dégage. Sa peau peut être ornée de taches noires, signe de maturité avancée. Cueillie trop tôt, elle est ridée, fibreuse, très acide, d’une saveur peu agréable et privée de sa pleine valeur nutritive. Choisir un fruit ni trop dur ni trop ridé, à l’odeur agréable.

La mangue est moyennement périssable. La laisser à la température de la pièce jusqu’à ce qu’elle soit mûre. Une mangue encore verte continuera à mûrir pendant une semaine à la température ambiante. La placer dans un sac de papier si on désire accélérer le mûrissement. La mangue est meilleure à consommer dès qu’elle est à point.

Au réfrigérateur, elle se conservera 1 ou 2 semaines. Éviter de conserver la mangue qui n’est pas encore mûre à des températures au-dessous de 13 °C, car elle ne mûrira plus. On peut la congeler cuite dans un sirop ou réduite en purée, additionnée ou non de sucre, de jus de lime ou de citron.

MANGUE – CUISINE TRADITIONNELLE

La mangue se mange nature ou s’incorpore aux salades de fruits, aux céréales, aux crêpes, à la crème glacée, au yogourt et aux sorbets. On la transforme en jus, en coulis, en confiture, en marmelade, en gelée ou en compote. En Asie et aux Antilles, la mangue se consomme aussi lorsqu’elle n’est pas encore à maturité.

On s’en sert crue ou cuite comme légume et on la cuisine de multiples façons, en hors-d’oeuvre ou pour accompagner viandes et poissons. On la met dans les potages et les sauces. La mangue bien mûre est délicieuse avec la volaille, le jambon, le canard, le porc, le poisson et les légumineuses. En Inde, la mangue verte est un ingrédient de base pour les traditionnels chutneys. Elle parfume aussi une boisson à base de yogourt. En Thaïlande, on sèche au soleil de la purée de mangue qui devient une pâte nourrissante fort appréciée.

Mandarine

Mandarine

tags :

MANDARINE – HISTOIRE

L’Averrhoa carambola Oxalidaceae est ce petit arbuste qui est encore plus sensible aux maladies que son proche cousin l’oranger. Néanmoins, avec beaucoup de soins, il parvient à produire des fruits à la peau légère très reconnaissables.

On compte dans le monde plus de 500 variétés de mandariniers, ayant donné des fruits aussi connus que la clémentine sans pépins ou les tangerines. Il faut beaucoup de patience à Tahiti pour obtenir de belles mandarines qui poussent plus facilement aux Marquises. la clémentine fruit du clémentinier, est un hybride de mandarine et d’orange amère, obtenue en 1902 par le Père Clément, missionnaire en Algérie.

Agrume rond et ferme qui contient une chair juteuse, acidulée d’un goût très sucré et son absence de pépins, elle a supplanté la mandarine. Elles sont vendues généralement avec quelques feuilles, gage de fraîcheur. Une écorce légèrement verte n’est pas un signe d’immaturité.

MANDARINE – VERTUS

Elle est très riche en vitamine C, eviron 50 mmg pour 100 g de fruit, elle contient également de la vitamine B1, de la vitamine A et une quantité importante de brome. Elle préserve du rhume, de la grippe, par sa richesse en vitamine C la vitamine qui fortifie les muqueuses. Deux mandarines chaque jour nous apportent à elles seules la quantité quotidienne utile de vitamine C : 75 mmg.

– Antiseptique, digestive, tonique, drainante. Stimule la fonction gastrique et hépatique.
– Calme le sympathique, antispasmodique, favorise le sommeil, très douce pour la peau.
– Améliore la circulation lymphatique en favorisant la résorption des liquides des tissus en cas de rétention hydrique et de cellulite.
– Elle calme les nerfs grâce à son brome, qui est un sédatif du système nerveux, et à sa vitamine B1.
– Elle protège nos artères et combat les varices par sa vitamine P qui est un fortifiant du tissu vasculaire.
Tous les hépatiques ne la supportent pas. Elle peut, si on en abuse, provoquer des crises se foie.

Lime

Lime

tags :

LIME – HISTOIRE

Ce petit citron vert qu’on appelle aussi lemon a des qualités qui lui sont personnelles. Il a une hauteur à maturité de 2 m environ, cet arbuste a des origines qui sont plutôt issues des régions chaudes.

Sa rusticité en fait un arbuste semi-rustique qui aime les expositions au soleil. Son feuillage est persistant et la couleur de ses fleurs est Blanche. Il entre dans sa période de floraison entre juin et aout.

Il possède des attributs parfumées. On l’utilise surtout pour ses fruits mais d’aucun l’utilise souvent unitairement pour meubler un appartement en jardin d’hiver.

Il est utilisé dans la cuisine pour aromatiser des salades, pour les marinades, dans certaines sauces pour les personnaliser, ou en sorbets ou il donne des résultats gustatifs excellents.

Il est très acide et cette acidité quand elle est maîtrisée est un apport nécessaire à la bonne cuisine. Enfin il est très utilisé pour donner une pointe d’originalité aux cocktails.

Kumquat

Kumquat

tags :

KUMQUAT – HISTOIRE

Le kumquat est un fruit d’extrême orient. Son nom scientifique est le fortunella japonica. Il est de la famille des rutacées. Originaire de Chine, ce petit arbuste, souvent planté à titre ornemental, fleurit plus tardivement que les citrus.

Ses petits fruits, mûrs en janvier, se consomment avec la peau, frais ou confits. Ils ont une saveur un peu amère. Cultivé sous une exposition abritée, chaude et ensoleillée, cet agrume fructifie en automne. Pour une bonne croissance, une terre légère et non calcaire avec arrosage hebdomadaire est fortement conseillé. Autofertile, il n’a pas besoin d’un autre arbre pour être pollinisé et il donne des fruits dès la première année.

KUMQUAT – VERTUS

Outre son aspect esthétique, le kumquat produit en effet des petits fruits délicieux, que l’on peut manger crus ou mieux encore cuits ou confits. Le canard au kumquat est, par exemple, un véritable délice de la cuisine asiatique servie à Tahiti.

La chair juteuse est sucrée. La peau est très tendre, fine et donc comestible : de toutes façons, la taille du fruit interdit de le peler. Le kumquat se consomme tel ou dans une salade.

Les kumquats ont toutes les qualités des agrumes : richesse en vitamine C, carotènes, flavonoïdes. Ainsi, ce sont des fruits qui participent à la protection de l’organisme contre certains cancers et la maladie cardio-vasculaire.
Facile à croquer, sa richesse en fibres en fait une aide précieuse pour lutter contre la constipation.