Acheter son champagne sur Internet

Acheter son Champagne par Internet

Internet une autre façon d’apprécier la gastronomie.

Ce n’est pas le raz-de-marée que certains avaient envisagé. Mais, comme tous les autres vins, le champagne s’installe peu à peu dans le cybercommerce.
La question peut paraître iconoclaste et même naïve, et pourtant elle revient plus souvent qu’à son tour. Faut-il passer par internet pour acheter son champagne ? Un peu comme si on ne voulait pas admettre que Internet n’est après tout qu’un circuit commercial complémentaire des autres .
Dans les hypermarchés on cherche le prix le plus bas, au caviste on demande un conseil judicieux, sur la toile on a surtout… l’embarras du choix, avec une offre incroyablement étendue dans toutes les catégories : de Millésima à 1855 en passant par Wineandco, Nicolas, 75cl.com et surtout Lefigaro.fr.

Difficile de ne pas trouver exactement ce que l’on cherche.
Cette évolution correspond bien à l’époque : où que l’on se trouve dans le monde, on peut désormais très facilement commander une bouteille de Perrier-Jouët Belle Epoque, un magnum de Dom Pérignon ou un Krug Millésimé. A condition d’en payer le prix, certes, mais aujourd’hui, avec un simple écran d’ordinateur, on visite tous les cavistes de la planète bien plus rapidement qu’autrefois les boutiques de son quartier. Si on ne trouve pas son bonheur, on pourra toujours examiner les programmes des futures ventes aux enchères afin de dénicher la perle recherchée. Ainsi, le marché des vins de qualité a-t-il été multiplié par10, 100 ou 1 000 : tous les internautes sont devenus des clients en puissance, tandis que la production demeurait presque toujours identique, les récoltes n’étant pas extensibles (les vignobles non plus, du moins pour les catégories supérieures) ; ce qui était exceptionnel est devenu rare, et les prix ont suivi.

Rien de tel avec les whiskies, les rhums ou les vodkas : il suffit d’avoir du grain ou de la canne à sucre pour produire autant d’eau-de-vie que l’on veut, sans souci de millésime ou de rendement. Ceux-là tiennent du savoir-faire des hommes ce qu’ils ne tiennent pas du terroir.
De ce point de vue, les Champenois ont été d’une sagesse remarquable, maîtrisant leurs tarifs pour mieux maîtriser leur marché. Qu’on se souvienne de 1999, lorsque certains opérateurs sont tenté d’organiser la pénurie en vue du millénaire : ce sont les maisons de Reims et d’Epernay elles-mêmes qui sont montées à l’assaut pour déjouer la manœuvre et y sont parvenues au-delà de toute espérance puisque la trop fameuse tempête qui a précédé Noël a souvent dissuadé les consommateurs : les petits malins qui avaient stocké à tour de bras se sont pris… les pieds dans le tapis.

Évidemment, cette stratégie a son revers:

Les différents réseaux de distribution ne peuvent se livrer à aucune guerre de prix, pas plus sur Internet que dans les circuits plus traditionnels. Bien sûr, on pourra toujours trouver des différences de quelques euros d’un site à l’autre. Du moins en apparence, parce qu’une comparaison un peu approfondie est souvent riche d’enseignements. En revanche, un interlocuteur auquel on sait pouvoir faire confiance, cela n’a pas de prix.

«Pour ce que je peux constater, le marché du champagne sur internet est exactement semblable à celui des autres vins sur le même média», affirme Patrick Bernard, PDG de Millésima, le principal «cybercaviste» de la place bordelaise. «Nos clients achètent leurs champagnes comme ils achètent leurs autres vins : par caisses entières, et avec l’idée bien arrêtée de les garder quelques années.»

Chez Lavinia, Edouard de Chauvigny, qui dirige le département internet, fait une analyse un peu différente : «Notre spécialité à nous, c’est la découverte ; en plus de tous les grands classiques, nous nous efforçons de proposer des étiquettes qu’on ne trouve pas ailleurs. Alors, beaucoup de cuvées sont achetées à l’unité, notamment pour les cadeaux de fin d’année. En revanche, les bruts sans année sont vendus par cartons de six, pour une raison simple : le coût du transport grèverait le prix final de la bouteille. Mais nous organisons toujours des opérations promotionnelles de novembre à janvier, ce qui rend l’achat en nombre encore plus intéressant.»

On aurait pu s’attendre à un assaut en règle de la part des amateurs étrangers désirant se procurer le plus prestigieux des vins français : même pas. «On a toujours en tête l’exemple des Américains, reprend Patrick Bernard, d’abord parce qu’on les imagine passant leur vie devant un écran d’ordinateur, et ensuite parce que les Etats-Unis constituent quand même le premier marché des vins de luxe. Eh bien, ils n’ont pas plus changé leurs habitudes pour le champagne que pour les autres vins : ils sont tellement attentifs à ces lois fédérales très contraignantes qui régissent la distribution des alcools en Amérique du Nord qu’ils n’ont pas reporté leurs achats sur la toile.»

Reste la grande question:

Comment acheter à distance sans risquer une mauvaise surprise ? D’abord s’adresser à une enseigne assez connue sur la place : elle ne risquera pas sa réputation sur une simple transaction. Ou encore recourir à une maison dont on a déjà expérimenté les services avec satisfaction : après tout, la planète Vin est surtout peuplée de gens honnêtes.
Ensuite, étudier soigneusement les conditions de vente sans s’arrêter seulement au prix affiché. Le coût du transport, les modalités de remboursement en cas de vol, de perte ou de casse, la fixation et la garantie des délais de livraison, et même la juridiction compétente en cas de litige, tout cela peut varier considérablement d’une maison à une autre. Et entraîner des désagréments ou des dépenses imprévues tout à fait capables de gâcher la fête.

La tendresse est au rosé…

Le champagne rosé a progressé de façon spectaculaire ces dernières années, en particulier à l’international. Un choix de 24,70 à 65 euros.

BOIZEL Brut Rosé…
Entre autres objectifs recherchés par le chef de cave, Christophe Roques : la définition d’une couleur rose pâle délicate pour la robe de ce rosé marqué par la forte présence des raisins noirs (50% de pinot noir et 30% de meunier). Il y parvient en colorant faiblement l’assemblage avec un petit apport de vin rouge de Champagne (8%).
Prix : 24,70 euros.

DRAPPIER Val des Demoiselles Rosé…
Il s’agit là d’un rosé de saignée, issu, comme il se doit, du seul pinot noir. Un cépage en provenance d’un petit vignoble de la marque connu sous le nom de Val des Demoiselles. Puissant et très aromatique, ce rosé couleur saumon pâle est élaboré à une quinzaine de kilomètres de Colombey-les-Deux-Eglises.
Prix : 25,10 euros.

LENOBLE Rosé Millésimé 2002…
Ce rosé à la robe saumonée n’est élaboré que les meilleures années. A dominante chardonnay de Chouilly (85%), il effectue un passage partiel sous bois, et l’on a choisi de ne le doser que très faiblement (6 g/l). Une belle réussite dans sa catégorie alliant puissance, élégance et raffinement.
Prix : 27,80 euros.

PIPER-HEIDSIECK Brut Rosé Sauvage…
Son premier rosé, Piper l’a élaboré en 1785, au temps où la maison s’appelait Heidsieck & Co. L’actuel successeur de ce vin d’autrefois, issu d’une cinquantaine de crus, arbore une robe d’un beau rose soutenu. Au nez, c’est la griotte qui domine, et il doit son qualificatif de «sauvage» à sa fougue et à sa nervosité.
Prix : 31,20 euros.

BESSERAT DE BELLEFON Cuvée des Moines Rosé…
Ce rosé d’assemblage, dans lequel les trois cépages sont représentés à parts à peu près égales, a une autre particularité. Il est élaboré «façon crémant», c’est-à-dire avec un tirage à pression plus faible que celle du champagne. D’où une mousse plus crémeuse et une effervescence fine et légère. Pas de fermentation malolactique, d’où une belle fraîcheur et des arômes sur le fruit.
Prix : 31,40 euros.

LANSON Rose Label…
L’assemblage de ce rosé, qui se distingue par une robe légèrement tuilée, est un véritable puzzle. Car, non content de faire participer les trois cépages à l’opération (avec 68% de noirs), on va aussi les chercher dans 50 à 60 crus différents et, pour que la fête soit complète, on y associe de 25 à 30% de vins de réserve. Le résultat : un rosé tendre, harmonieux et plein de fraîcheur, timidement parfumé à la rose.
Prix : 31,40 euros.

HENRIOT Brut Rosé…
C’est tout sauf un rosé improvisé, car, avant d’atteindre sa belle couleur cuivrée, une recette immuable lui impose plusieurs étapes codifiées. D’abord, cet assemblage de pinot noir (58%) et de chardonnay inclut 30% de vins de réserve de trois années. Le pourcentage de vin rouge pour la coloration est assez élevé (20%) et, pour finir, ce rosé élitiste passe une trentaine de mois dans les crayères de la maison.
Prix : 32 euros.

MUMM Brut Rosé..
Depuis 1857, c’est le pendant, en rosé, du célèbre Cordon Rouge, avec en plus, dans l’assemblage des trois cépages, un apport de 12 à 14% de vin rouge en provenance de Bouzy, mais aussi de plusieurs autres communes de la Marne et de l’Aube. La recette lui vaut une robe particulièrement intense avec des reflets orangés.
Prix : 32 euros.

MOËT & CHANDON Rosé Impérial…
Le rosé n’est pas anecdotique chez le numéro un du champagne où il a souvent été mis à l’honneur par des campagnes publicitaires originales. Entre le Grand Vintage Rosé 2000 et ce Rosé Impérial sans année, il y en a pour tous les goûts. Les trois cépages entrent dans la composition du second, avec avantage au pinot noir (48%). La robe est cuivrée et la bouche fruitée.
Prix : 37 euros.

TAITTINGER Prestige Rosé..
Saluons l’étonnante fraîcheur de ce rosé d’assemblage qui doit la vivacité de sa couleur à l’apport de 12 à 15% de vin rouge. Il a précieusement conservé sa jeunesse d’origine et il nous restitue des arômes de cassis et de framboise. Tout est légèreté dans ce rosé raffiné et harmonieux.
Prix : 39 euros.

DEUTZ Brut Rosé…
Les reflets ne passent pas inaperçus dans cette cuvée au nez de cerise issue exclusivement de pinot noir. L’apport de rouge champenois est limité (8%) mais de qualité, puisqu’il provient de deux parcelles d’Ay (l’une d’entre elles est située sur la Côte) appartenant à la marque. De surcroît, ce rosé a passé trois années en cave.
Prix : 40 euros.

GOSSET Grand Rosé Brut…
Deux rosés dans la gamme de la très ancienne marque d’Ay, dont celui-ci à la robe pétale de rose saumonée. Douze crus (dont huit cotés 100%) entrent dans cet assemblage dominé par le chardonnay (56%) et en font un vin très haut de gamme. Il doit sa couleur à 9% de rouge de Bouzy et d’Ambonnay.
Prix : 43,50 euros.

BILLECART-SALMON Brut Rosé…
Avec sa robe rose pâle à reflets dorés, ce rosé, qui est l’une des fiertés de la maison de Mareuil-sur-Ay, dissimule un secret bien gardé. C’est celui de sa fabrication et, en particulier, de sa méthode de vinification. On sait seulement qu’il est le fruit d’un assemblage des trois cépages, avec du pinot noir vinifié en rouge.
Prix : 50,50 euros.

LAURENT-PERRIER Cuvée Rosé Brut…
C’est le rosé de saignée le plus célèbre de toute la Champagne. Composé à 100% de pinot noir issu d’une dizaine de crus, il a été créé il y a presque quarante ans et il est apprécié dans le monde entier. Sa recette est particulièrement délicate puisqu’il s’agit de maîtriser la fameuse phase de macération, avec le souci d’obtenir à la fois une constante aromatique et une couleur rose orangé. Un vieillissement de quatre années fait le reste.
Prix : 65 euros.

L’’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Quel vin choisir avec les fruits de mer ?

Quel vin avec les fruits de mer

Pour accompagner ces saveurs iodées, crevettes, Saint-Jacques, crabes, écrevisses, araignées de mer, huîtres, palourdes et moult coques’, on peut sans hésiter tabler sur les blancs. La palette est large et on devra jouer aussi bien du cru que du cuit, des textures comme des accompagnements.

Allez, on se jette à l’eau !

En plateau :
Un banc de fruits de mer est autant un spectacle pour les yeux qu’un casse-tête pour le vin car il réunit sur une seule estrade des saveurs et des textures multiples. Pour ne pas risquer d’entrechocs, allez vers la simplicité : Soit un Champagne ultra-brut, c’est-à-dire peu dosé, tranchant et ciselé, on évitera les styles plus vineux, voire les élevages en fûts, inappropriés ici, de préférence à dominante de chardonnay, soit un blanc de type Muscadet, vif et fruité.

Dans tous les cas :

Un blanc qui réveillera les papilles, passera sur le gras de la mayonnaise et laissera la bouche fraîche pour la suite ! Choisissez-le jeune et nerveux ; Quincy, Reuilly, sauvignon de Touraine, Chablis, Sylvaner ou Pinot Blanc, Bourgogne Aligoté, Entre-deux-mers… à vous de choisir.

En tartare :

Les émincés de homard, de Saint- Jacques ou de langoustines sont particulièrement recommandés avec des blancs fins et tendus, pas trop virils pour ne pas écraser la chair, et plutôt floraux. Ne lésinez pas et sortez vos belles bouteilles, c’est le moment.

Les grands vins de Loire, Savenières, Sancerre viendront titiller l’onctuosité du tartare et leur acidité sera de bon augure. De même un Chablis ou un Riesling Grand Cru. Un Pessac-Léognan pas trop boisé sera également le bienvenu, tout comme un Condrieu ou là encore un grand Champagne.

En coques et coquilles :

Les crustacés à chair tendre et un brin filée crabe, étrille, tourteau, araignée de mer, oursin, très fine, demandent des vins vivaces, frais et pointus, surtout si le plat prend un tour onctueux, avec une gelée ou une crème par exemple comme cette Blanquette de crevettes ou ces Huîtres à la florentine. L’iodé du crustacé répondra parfaitement à un vin frais et vif, un Sancerre ou un Saumur, mais aussi pourquoi pas un sauvignon bordelais. Si vous préférez davantage d’expression aromatique et de suavité, filez vers le Sud, Bandol, Corse, Cassis, Côtes de Provence.
De leur côté, les crevettes, gambas, homard, langoustines et langoustes, plus robustes dans leur chair, iront sans sourciller sur des blancs suaves et aromatiques, plus ronds, de la Vallée du Rhône, Condrieu, Châteauneuf, Hermitage ou plus au sud en Côtes-du-Roussillon, en Provence et en Corse.
Vous pourrez alors associer les textures suaves et souples de ces vins blancs au tranchant des coquillages et crustacés.

Farcis :

Moules, chipirons, praires, palourdes, calamars, même les huîtres se dégustent volontiers chaudes et farcies. Ail, beurre, échalote et persil submergent souvent le plat et il faudra déboucher la grosse artillerie aromatique pour en venir à bout.
Pas question de blancs discrets ici, plutôt des vins onctueux et puissants, riches en arômes : Saint-Joseph, Graves, Coteaux du Languedoc, Bandol.
Les vins boisés seront aussi à leur place ici.
Avec des moules au basilic et émulsion à la ricotta, calamars aux poivrons et au basilic.

En cuisine :

Mêlés aux épices, assaisonnés, bouillis, étouffés, à la vapeur ou sautés, les fruits de mer et crustacés s’effaceront devant leur accompagnement. C’est celui-ci qui sera déterminant pour l’accord.
Avec des notes relevées :
Curry, piment, curcuma, comme avec ces gambas poêlés écume cocos-curry, les blancs doux sont intéressants. Allez voir du côté de l’Alsace bien sûr mais aussi, plus original, du Sud-Ouest, Gaillac, Jurançon, Pacherenc du Vic Bilh.

Préparés à la provençale :

Les fruits de mer supporteront des rosés généreux, Tavel, Lirac, voire des rouges très légers servis très frais mais l’idéal reste tout de même l’accord en blanc(s) ! Comme sur cette salade césar aux fruits de mer aux saveurs multiples qui ira bien avec un blanc charnu et simple Bourgogne Aligoté, Pouilly-Fumé, vin du Mâconnais, de même que ce vol au vent aux fruits de mer, qui s’appelle en réalité une bouchée à la reine. on peut aussi l’essayer sur une soupe aux fruits de mer.

Bien connaître le Champagne

Bien connaitre le Champagne

Spécial Champagne

C’est le vignoble le plus septentrional de France.

L’appellation champagne s’étend sur les départements de la Marne, de l’Aisne, de l’Aube, plus quelques communes des départements de Haute-Marne et de Seine-et-Marne.

En Champagne, un cru est caractérisé par un pourcentage compris entre 80 et 100. Ce chiffre, attribué à chaque cru, sert de référence. Il permet de déterminer, lors des transactions entre les vignerons et les maisons de Champagne le prix réel du kilo de raisin par rapport à un prix de base fixé avant les vendanges.

Il existe 294 crus, classés en trois catégories et regroupés sur une échelle des crus.
– 17 grands crus classés à 100 %, ils couvrent 14 % de la surface totale de l’appellation et sont dispersés, d’une part sur la Montagne de Reims avec les communes de Beaumont-sur-Vesle, Puisieulx, Sillery, Verzy, Verzenay et Mailly ; d’autre part sur la vallée de la Marne avec Ay, Ambonnay, Tours-sur-Marne, Louvois et Bouzy ; enfin sur la côte des Blancs avec Avize, Oger, Cramant, Chouilly, Le Menil-sur-Oger et Oiry.

– 40 premiers crus ,communes ou partie de commune classées de 99 % à 90 % , ils représentent environ 17,6 % de la surface totale.

– 237 crus classés de 89 % à 80 %, ils correspondent à environ 68,4 % de la surface totale du vignoble. Les cépages sont répartis à 30% pour le Pinot Noir, 30% pour le Chardonnay en blanc de blancs et 40% pour le Pinot Meunier.

Les sols sont calcaires dans la Marne et marneux dans l’Aube, imposant aux racines des ceps de s’enfoncer très profondément, parfois jusqu’à vingt mètres. La vinification du Champagne fait l’objet de méthodes très particulières dont les principales étapes sont : le pressurage, la fermentation, l’assemblage, la prise de mousse, le remuage, le dégorgement et le dosage.

On distingue les bruts sans année, les extra bruts, faiblement ou non dosés en sucre, les cuvées spéciales, les millésimés, les blanc de blancs, les Champagne rosés, les champagne grands crus 100% et les crémants.

Côteaux Champenois

Le mot “Champagne” s’applique toujours à un vin effervescent ; quant au vin “tranquille” originaire de Champagne, il porte le nom de “Coteaux Champenois”, blanc à Bouzy, Sillery, Mareuil,…, rouge ou rosé les Riceys.

Le champagne a battu un nouveau record en 2007

Avec 338,7 millions de bouteilles vendues dans le monde, le commerce de champagne a atteint en 2007 un niveau inégalé.

Les ventes de champagne ont dépassé le précédant record de 1999, selon le bilan annoncé par le Comité interprofessionnel des vins de champagne (CIVC), qui regroupe vignerons et négociants. En progression de 5,3% par rapport à 2006, année où quelque 321,6 millions de bouteilles avaient été écoulées.

Cette progression se fait sur les trois marchés : France, Europe et pays tiers. Le marché français représentent plus de 187 millions de bouteilles et enregistre une croissance de +3,7% en 2007 (contre +1,5% en 2006), le marché européen 91 millions de bouteilles, soit une croissance de 9%, et les pays tiers 59,5 millions de bouteilles (+4,7% de croissance).

« Ce sont les pays tiers et l’Union européenne qui ont le plus progressé, c’était ce qui était souhaité par les professionnels du champagne qui veulent valoriser leur production de manière équilibrée entre la France, l’UE et les autres pays », résume Daniel Lorson, porte-parole du CIVC.

Cette croissance profite à la fois aux maisons de champagne, aux vignerons et aux coopérateurs. Ce sont surtout les maisons qui ont connu la progression la plus forte de leurs ventes en Europe : +9,8% en 2007. Les ventes de vins de vignerons et de coopérateurs ont pour leurs parts bien progressées à l’export, plutôt dans les pays hors l’Union Européenne. Avec +16% de croissance pour les premiers et +24% pour les seconds. Il reste que les quantités vendues par les champagnes de vignerons et de coopératives sont encore très loin de celles des maisons de négoce. En 2007, sur le total de 338,7 millions de cols vendus, les maisons de champagne en ont vendu 229 millions, les vignerons (77,3 millions) et les coopératives (31,6 millions).

Un milliard de bouteilles en réserve…

« Il y a de la demande et on ne peut produire plus, c’est ça le paradoxe champenois, mais c’est aussi l’une des clés de notre succès », résume Daniel Lorson. Les prix montent, logiquement. « Ceux des cuvées spéciales ou des rosés ont clairement grimpé, mais pas les bruts non millésimés, soit 85 % des ventes. »
C’est pour cela que les principales maisons comme LVMH privilégient les grandes cuvées à forte valeur ajoutée. Dans le groupe, la section vins & spiritueux a connu une envolée de 8 %, à 3,23 milliards d’euros, grâce, entre autres, aux éditions limitées «acier» de Veuve Clicquot (autour de 5000 euros pièce), réalisées sur mesure par le Porsche Design Studio. Toutefois, les prix montent de 4 % à 5 % par an depuis 2000. Le cap des 400 millions de bouteilles vendues ne paraît plus impossible.

« On est pas loin de la surchauffe, tempère Daniel Lorson, par rapport à ce que la filière est capable de fournir. » Aujourd’hui, la Champagne a besoin d’au moins trois ans de stocks pour répondre à la demande. Problème, elle n’a a actuellement que 3 ans et demi de stocks en cave. La pénurie n’est plus très loin mais l’optimisme reste de mise : « Il faut juste gérer mieux la rareté de façon plus mesurée », entend-t-on chez Mumm-Perrier-Jouët.

Les réserves représentent un milliard de bouteilles, soit seulement trois ans et demi de production. La hausse de rendement décidée en 2007, qui a permis de passer de 10 400 kilos de raisins par hectare à 12 400. La production était limitée par une loi de 1927 sur 33 500 hectares, répartis dans 319 communes. Mais c’est une réponse ponctuelle à une situation qui demeure structurelle.

Pour beaucoup de Champenois, la solution réside dans ces fameux 500 hectares non cultivés dont tout le monde parle, qui relèvent de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) en pleine révision. En attendant cette réforme, la Champagne devra donc patienter une dizaine d’années avant de pouvoir étendre son vignoble.

Champagne : 50 000 euros les 12 bouteilles
Après Dom-Pérignon, Perrier-Jouët commercialise la bouteille de champagne la plus chère du monde : 4 166 euros les 75 centilitres.

Plus luxueux que jamais. Surfant sur la vogue du champagne, Perrier-Jouët (Pernod-Ricard) va lancer les fines bulles les plus chères du monde. Quelques
1 200 bouteilles seront ainsi vendues à une poignée de richissimes amateurs dans des coffrets en laque contenant chacun 12 bouteilles au prix de 4 166 euros l’unité. «Nous allons vendre ces coffrets à 100 personnes dans le monde qui vont pouvoir confectionner eux-mêmes leur propre champagne, le luxe ultime», explique Olivier Cavil, directeur de la communication de Perrier-Jouët. Les acheteurs se rendront à Epernay où, reçus par le chef de cave Hervé Deschamps, ils ajouteront la «liqueur qui sera la personnalisation des bouteilles de blanc de la cuvée Belle Epoque, millésime 2000, de Pierre-Jouët», poursuit Olivier Cavil.

Les amateurs pourront également entreposer leur coffret de la cuvée spéciale «By and For» dans une alvéole spécialement aménagée dans la cave du groupe pendant huit mois. «L’attente fait aussi partie de la rareté. Dans un monde où tout est immédiat, il est bon d’attendre la perfection», estime Olivier Cavil. La communauté de «super-riches» visée par la marque sera limitée à sept pays : Etats-Unis, Grande-Bretagne, Japon, Chine, Russie et France, avec une quinzaine de coffrets par pays.

Dom Pérignon de chez LVMH détient le précédent record, avec une série de 10 jéroboams (10 litres), vendus chacun 12 000 euros lors du festival de Cannes 2005.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Le champagne pétille pour quarante communes…

Ce sont 40 villages de la Marne, de l’Aisne, de l’Aube et de la Haute-Marne qui ont été choisis pour rejoindre l’aire d’appellation de l’AOC champagne.

L’Institut national des appellations d’origine (Inao) a voté à l’unanimité le principe de l’extension de l’aire d’appellation d’origine contrôlée, répondant à la demande des viticulteurs et du négoce confrontés à une demande qui explose.

Face à une consommation mondiale qui bat record sur record, la Champagne devait s’adapter. Les experts du comité national des vins et autres boissons alcoolisées de l’Inao, chargé notamment de la délimitation et de la protection des zones d’appellations, a approuvé jeudi « à l’unanimité » le rapport prévoyant l’extension de la zone de l’AOC Champagne.

La liste des villages éligibles à l’appellation…
L’aire d’appellation, qui comprenait 319 communes sur 33 500 hectares (32 800 en production en 2006), va pouvoir compter à terme 357 communes », a annoncé Yves Bénard, président du comité vins et eaux-de-vie de l’Inao, lors d’une conférence de presse.

Dans la Marne :
Basilieux-lès-Fismes, Blacy, Boissy-le-Repos, Bouvancourt, Breuil-sur-Vesle, Bussy-le-Repos, Champfleury, Courlandon, Courcy, Courdemanges, Fismes, Huiron, La Ville-sous-Orbais, Le Thoult-Trosnay, Loivre, Montmirail, Mont-sur-Courville, Péas, Romain, Saint-Loup, Soulanges et Ventelay.

Dans l’Aisne :
Marchais-en-Brie.

Dans l’Aube : Arrelles, Balnot, Bosancourt, Bouilly, Etourvy, Fontvannes, Javernant, Laine-aux-Bois, Macey, Messon, Prugny, Saint-Germain-L’Epine, Souligny, Torvilliers et Villery.

Dans la Haute-Marne :
Champcourt et Harricourt.

Par contre, le reveil sera difficile pour Germaine et Orbais-l’Abbaye : l’Inao a exclu ces deux communes de la Marne qui avaient déjà l’appellation champagne. Elles devraient bénéficier de mesures d’accompagnement.

La liste finale des nouvelles communes qui devraient pouvoir produire du champagne d’ici quelques années sera consultable prochainement sur le site Internet de l’Inao et le rapport sera consultable à l’Institut. Elles seront connues « dans une quinzaine de jours » lors de la publication de la décision de l’Inao au Journal Officiel, a indiqué Yves Bénard. Champenois et ancien haut dirigeant de LVMH, premier groupe mondial de champagne, Yves Bénard a précisé qu’il n’avait pas participé au vote concernant l’extension de l’aire d’appellation.

Plus d’un million d’euros l’hectare…

Avant de planter des vignes, la nouvelle surface devra être validée par le Conseil d’État et suivi d’un décret. Il ne devrait pas intervenir avant 2009 d’autant que les communes éconduites risquent d’introduire des recours. Pour Patrick Le Brun, président du Syndicat général des vignerons (SGV), la révision doit permettre de mettre fin à la multiplication des actions en justice de communes désireuses d’intégrer l’appellation. Elle met également fin à « un vide juridique » entre la loi de 1927 délimitant l’AOC et des critères techniques définis en 1984, par l’Inao.
En 1995, la commune de Fontenay-sur-Ay (Marne) avait créé un précédent en obtenant du Conseil d’État le droit de planter 30 hectares de vignes après treize ans de bataille juridique. « Les experts étudieront l’ensemble des réclamations déposées et présenteront un projet définitif au Comité national d’ici un an », précise le communiqué de l’Inao. Ensuite, la délimitation à l’échelle de la parcelle pourra débuter. Un travail qui devrait aboutir à l’horizon 2015. C’est alors que l’Inao pourra déterminer les parcelles des nouvelles communes sur lesquelles des vignes seront autorisées à être plantées. Sachant qu’il faut à la vigne trois ans pour produire du raisin en champagne et encore trois ans pour l’élevage en cave, il faudra attendre le millésime 2021 pour goûter les premières bouteilles du vin des rois. Si la récolte le permet, bien sûr.

Ces vignes feront alors l’objet d’âpres négociations entre les vignerons et les maisons de champagne. Aujourd’hui, un hectare classé en Grand Cru peut se négocier plus d’un million d’euros.

Les 10 commandements du caviar

10 commandements du caviar

Quelques règles à connaître pour savoir mieux distinguer les bons grains :

1. Les variétés, tu étudieras.

Les précisions inscrites sur les boîtes de caviar,
Osciètre,
Béluga,
Le baeri,
Baeri… correspondent aux différentes variétés d’esturgeons.

Trois sont sauvages :
le Béluga,
l’Osciètre,
le Sevruga.

Viennent ensuite les esturgeons d’élevage, comme le Baeri, élevé notamment en Aquitaine, ou l’Acipenser Transmontanus, d’origine américaine, élevé en Californie mais aussi en Italie.

2. Le caviar russe, tu oublieras.

Depuis trois ans, il est impossible d »importer du caviar sauvage provenant de Russie, en raison de la raréfaction dramatique des esturgeons sauvages. Il faut également savoir que, pour 2006, seul le caviar Beluga du Danube est autorisé à la vente. Il n’y aura donc pas beaucoup de Béluga de la Caspienne cette année.

3. Aux apparences, tu ne te fieras pas.

S’il est vrai qu’on achète avec l’oeil, les grains doivent bien se détacher, rester ronds, être brillants, ne pas s’écraser en huile. La couleur et la grosseur ne suffisent pas à désigner un bon caviar. Il existe une très large palette de couleurs, qui doivent être nettes, allant du gris clair au noir, en passant le doré ou le vert de gris. Elles n’influent pas du tout sur le goût, mais plutôt sur l’idée qu’on s’en fait.

4. Le caviar d’élevage, tu ne bouderas pas.

La qualité du caviar d’élevage, issu de poissons d’eau douce, a fait un grand bond ces dernières années. Il y a encore 4-5 ans, on lui reprochait un arrière goût de vase et de fréquents problèmes d’oxydation.
Aujourd’hui, on en trouve d »excellents en Europe, notamment en Aquitaine ou l’on élève la variété Baeri.
L’Italie, l’Espagne, la Bulgarie se sont également lancées dans l’élevage.
Les États-Unis, Israël et bientôt la Chine sont également dans la course.

5. Goûter avant d’acheter, tu tenteras.

Difficile d’entrer tranquillement dans une boutique et de demander à ouvrir et goûter plusieurs boîtes, avant de se faire son choix.
C’est pourtant ce qu’il faudrait faire, tant les goûts varient entre caviar sauvage et d’élevage, entre Béluga et Osciètre, entre telle ou telle provenance et même entre deux boîtes censées être identiques et conditionnées dans le même atelier, à partir d’une même variété et le même jour.
Comme on ne peut pas toujours tester, il faut faire confiance aux bonnes maisons, qui regoûtent, resélectionnent et reconditionnent le meilleur de leurs achats.

6. L’air et la lumière, tu éviteras.

Produits frais par excellence, les œufs d’esturgeons s’oxydent facilement, donc supportent mal le contact avec l’air et la lumière. D’où l’importance d’acheter des boîtes parfaitement hermétiques et de consommer très rapidement le caviar après ouverture.

7. À la fraîcheur, tu veilleras.

La qualité du caviar dépend aussi des conditions de conservation. Conditionnés en boîte hermétique le jour même de la pêche, les œufs doivent être acheminés et conservés à -2°C.
Pour la dégustation, en revanche, mieux vaut « chambrer » le caviar, entre 10 et 14°C pour apprécier pleinement sa structure et ses arômes.

8. La cuillère en métal, tu banniras.

Pour prélever délicatement les grains, la cuillère en nacre garde la faveur des connaisseurs parce qu’elle n’altère pas le goût des oeufs, contrairement aux cuillères en métal.
Au pire, se rabattre sur une cuillère en bois ou en corne.

9. L’eau, tu préféreras.

Lors d’une première dégustation, ou lorsqu’on goûte un caviar en magasin, mieux vaut rester à l’eau pour apprécier toutes ses subtilités gustatives.
Ensuite, rien n’empêche de marier le caviar à une vodka délicate, un champagne vineux ou un grand bourgogne blanc.

10. Sur la quantité, tu ne complexeras pas.

Compte tenu des prix de vente, acheter une boîte de 30 grammes n’est pas déshonorant, même si le vendeur vous assure qu’il faut 50 grammes pour se faire plaisir.
Quelques grains de folie suffisent à l’ivresse.

Tarte aux mirabelles de Lorraine

Recette de : Tarte aux mirabelles de Lorraine.
Nous avons reçu cette recette de Anne Rouanet comme beaucoup d’autres , mais celle ci nous est apparue plein d’originalité dans sa présentation et ses explications. Nous l’avons testé, goûté, apprécié donc nous remercions de nous l’avoir adressé au nom de nos internautes à qui nous conseillons de la faire sans retenue.

Tarte au chocolat noir et caramel au beurre salé

Les Conseils de Pierre pour votre Tarte au chocolat noir et caramel au beurre salé.

Pour vérifier la cuisson du fond de tarte, piquer celui-ci avec la pointe de la lame d’un couteau, si ce dernier ressort sec, le fond de tarte est cuit.
Avant de démouler, laisser le fond de tarte se reposer hors du four afin que la pâte se rétracte.Celui-ci se démoulera plus facilement. Certes là pâte est souvent complexe à travailler et longue à réaliser, notamment à cause des temps de pose, mais c’est un des éléments essentiels d’une recette.
Éviter donc de faire l’impasse et plutôt que d’acheter une pâte toute prête, réaliser cette délicieuse recette.
Il suffit simplement de prendre le temps de le faire.

Poêlée de coquilles Saint-Jacques à la compotée d’endives

Recette de Poêlée de coquilles Saint-Jacques à la compotée d’endives : les Conseils de Pierre.

Le beurre clarifié présente l’avantage de pouvoir être chauffé à haute température sans brûler.
Il se conserve jusqu’à 15 jours dans un récipient hermétique.
Ses utilisations sont variées, il peut servir à cuire des viandes, des poissons, des légumes…