Trucs et Astuces du Vin de F à Z – Avec la bouche

Revue de presse Vins par Paulo le sommelier

La fin de notre liste de vocabulaire du vin

Friand
Se dit d’un vin frais
et fruité.

Fruitée
Famille aromatique qui
regroupes les odeurs de fruits frais et d’agrumes.

Gazéifié
Désigne un vin rendu
effervescent en ajoutant du gaz carbonique.

Généreux
Se dit d’un vin qui est
riche en alcool mais pas fatiguant, contrairement à un vin capiteux.

Glissant
Se dit d’un vin souple
et agréable, qui est facile à boire et glisse bien dans la bouche. Synonyme de
gouleyant et de coulant.

Gouleyant
Se dit d’un vin souple
et agréable, qui est facile à boire et glisse bien dans la bouche. Synonyme de
coulant et de glissant.

Gras
Se dit d’un vin qui est
souple moelleux et souple. Synonyme d’onctueux.

Grossier
Désigne un vin sans
qualité.

Harmonieux
Qualifie un vin dont les caractères vont au-delà de l’équilibre pour
atteindre une sensation très agréable.

Jeune
Se dit d’un vin de
l’année déjà à son optimum ou un vin qui a passé sa première année mais qui n’a
pas encore développé toutes ses qualités.

Léger
Qualifie un vin peu
coloré et peu corsé, il est donc léger en alcool mais équilibré et agréable.

Lie
Désigne le dépôt
jaunâtre ou rougeâtre qui se dépose au fond de la cuve ou du tonneau. Elle peut
être retirée ou préservée pour enrichir le vin en arômes et conserver un aspect
perlant.

Liquoreux
Terme qui désigne les
blancs les plus doux et dont la teneur en sucre est élevée.

Long
Qualifie un vin dont
les arômes laissent une sensation agréable en bouche qui persiste après la
dégustation. On dit alors du vin qu’il a une bonne longueur

Lourd
Qualifie un vin très
épais et chargé en alcool.

Mâche (avoir de la)
Se dit d’un vin qui a
tellement de corps et de chair en bouche qu’il donne l’impression qu’il
pourrait être mâché.

Madérisé
Qualifie un vin blanc
qui a pris une couleur ambrée en vieillissant et en s’oxydant, ainsi qu’un goût
qui rappelle celui du madère.

Maigre
Qualifie un vin qui est
tannique et sans corps.

Minérale
Famille aromatique qui
regroupe les arômes de terroirs, de silex, de poudre, de mine de crayon, de
calcaire…

Moelleux
Se dit d’un vin généralement
blanc et doux qui se situe entre les vins secs et les vins liquoreux. Un vin
moelleux est onctueux et donne une sensation de velours en bouche. On dit aussi
d’un vin gras et peu acide qu’il est moelleux.

Mou
Se dit d’un vin qui
manque un peu d’acidité.

Moustillant
Qualifie un vin
légèrement effervescent

Nerveux
Se dit d’un vin très
sec avec une légère pointe d’acidité.

Net
Qualifie un vin franc
dont les caractères bien définis.

Neutre
Qualifie un vin qui n’a
pas de personnalité.

Onctueux
Qualifie un vin qui se
montre agréablement rond, moelleux et gras.

Ouvert
Désigne un vin qui est
épanoui et prêt à boire.

Oxydé
Qualifie un vin dont la
couleur et les arômes ont été altérés par l’influence souvent néfaste de
l’oxygène.

Perlant
Qualifie un vin qui est
légèrement pourvu en gaz carbonique et produit des petites bulles. Un vin
perlant est moins effervescent qu’un vin pétillant et un vin mousseux.

Persistance
Impression positive
caractéristique des bons vins ou certains caractères, comme la saveur ou les
arômes, sont encore présents en bouche après la dégustation du vin.

Pétillant
Se dit d’un vin
légèrement effervescent, moins qu’un vin mousseux mais plus qu’un vin perlant.

Petit
Qualifie un vin
décevant, ou bien un vin aimable et familier.

Piqué
Se dit d’un vin qui est
atteint d’acescence, une maladie du vin.

Plat
Qualifie un vin sans
arôme ni acidité.

Plein
Qualifie un vin ample
qui donne en bouche une sensation de plénitude et qui a les qualités requises
pour un bon vin.

Prêt
Qualifie un vin dont
l’évolution est achevée et qui est prêt à être bu

Carpaccio de betterave au foie gras de Pâques

Les conseils de Pierre pour votre Carpaccio de betterave au foie gras de Pâques.

Pour aller plus vite, utiliser des betteraves déjà cuites, mais le goût sera quand même différent.
Essayer cette recette avec des navets « boule d’or », navets jaunes, à proposer crus.
On peut les remplacer par du radis noir cru.
Sans foie gras, c’est bien sûr un plat végétarien.
Porter des gants en manipulant les betteraves, pour ne pas avoir les mains toutes rouges !

Comment réaliser ses confitures

Les RTT sont propice aux bonnes résolutions. Après l’été et ses recettes fraîcheurs, les salades et les jus de fruits frais pressés tous les matins, il faut garder le cap et continuer à manger 5 fruits et légumes par jour. Les étals des primeurs regorgent de fruits et légumes de saison, mûrs à point alors lancez-vous, réalisez vos propres conserves et confitures pour déguster toute l’année, facilement et à moindre coût, les fruits et légumes
essentiels pour la santé !

Comment préparer ses confitures…

La confiture est l’art de conserver par le sucre, des fruits que l’on amène par la cuisson à un degré de déshydratation suffisant pour en assurer la conservation. Comme pour les conserves, il faut suivre des règles simples d’hygiène et de préparation pour assurer une bonne conservation des confitures.

Choix des ingrédients et préparation des confitures

Les fruits doivent être frais et assez mûrs sans être abîmés, sauf pour la gelée pour la préparation de laquelle des fruits pas tout à fait mûrs sont préférables car ils ont plus de pectine et “prennent” mieux. Il ne faut pas utiliser de produits congelés ou qui ont été décongelés.
Les fruits doivent être lavés et égouttés. Selon le cas, on enlève la peau, les pépins ou les noyaux. Ils peuvent être laissés entiers ou coupés en morceaux.

Pour la préparation des confitures et marmelades, il est préférable de laisser macérer les fruits dans le sucre pendant plusieurs heures avant de cuire le tout. Pour la gelée en revanche, il faut d’abord faire cuire les fruits avec un tout petit peu d’eau jusqu’à ce qu’ils éclatent, puis filtrer pour récupérer le jus et enfin cuire le jus avec le même poids en sucre.

La méthode de Christine Ferber :

la veille, mélanger les fruits choisis avec le jus de citron et le sucre dans la marmite, porter à frémissement,
arrêter tout de suite la cuisson, transvaser la préparation dans une terrine, couvrir d’un film alimentaire et réserver une nuit au réfrigérateur. Le lendemain, passer la préparation pour en récupérer le jus, le verser dans la marmite, porter à 115° ou à frémissements pendant 5 minutes, puis ajouter les fruits et cuire à nouveau 5 à 6 minutes.

Le secret d’une confiture réussie est de respecter l’équilibre entre le sucre, la pectine et l’acidité des fruits. Le sucre, antiseptique, assure la conservation des confitures, c’est pourquoi il ne faut pas trop
réduire les quantités prescrites : dans le produit fini, la teneur en sucre total doit être égale ou supérieure à 60 %, ce qui se traduit généralement dans les recettes par un poids de sucre équivalent au poids des fruits moins 10%.

On peut préparer des confitures avec une grande variété de sucres mais on utilise principalement le sucre cristallisé pour les fruits contenant assez de pectine ou le sucre à confitures, additionné de pectine et
d’acide citrique. La pectine est un gélifiant naturel qui permet à la confiture de « prendre ». Elle est présente en grande quantité dans les pépins et les zestes de citron, groseille, mûre, orange, pomme, prune et coing notamment.
Pour les fruits ne contenant pas de pectine (cerises, fraises, framboises, pêches, poires…), on utilise le sucre « spécial confitures » qui en contient, on peut également utiliser de la poudre de pectine de pommes ou faire infuser des pépins de pommes enfermés dans une mousseline, comme nos grands-mères.

Préparation des pots…

On peut utiliser des pots en verre trempé avec couvercle, d’anciens pots à confiture ou des bocaux avec des joints en caoutchouc.
La première étape est de préparer les pots et leur couvercle : les laver très soigneusement et les rincer sous l’eau chaude. Contrairement à des idées reçues, s’ils sont bien nettoyés il n’est pas nécessaire de les stériliser. On peut les laisser s’égoutter ou les essuyer avec un torchon très propre.

Cuisson de la confiture…

La confiture doit cuire rapidement, sur feu vif, mais en fin de cuisson il est recommandé de baisser le feu pour qu’elle n’attache pas. Tout au long de la cuisson, il faut remuer la confiture avec une grande cuillère en bois et retirer l’écume avec une écumoire en fin de cuisson (en début de cuisson la pectine se mélange à l’écume et il ne faut pas l’éliminer). Les temps de cuisson sont variables car ils dépendent des fruits mais aussi du matériel
utilisé (l’idéal est d’utiliser une bassine en cuivre non étamé, excellent conducteur de chaleur, ou à défaut une marmite en acier inoxydable ou en aluminium épais.)
Pour contrôler la cuisson et la consistance de la confiture, il suffit d’en verser un peu sur une assiette froide: si la confiture est bien cuite, elle glisse lentement dans l’assiette et se fige rapidement.

Mise en pots…

Une fois la cuisson terminée, il faut remplir les pots immédiatement avec la confiture encore chaude : tenez les pots avec des gants et remplissez avec une petite louche. Il faut bien remplir les pots car la confiture se tasse
en refroidissant mais laisser quand même un espace en haut d’1 cm. Ensuite, il faut bien essuyer les bords, visser immédiatement les couvercles dessus et attendre 5 minutes le temps que la confiture chauffe l’air. Puis retourner les pots tête en bas pendant 15 minutes le vide d’air assure la stérilisation.

On peut aussi assurer l’étanchéité en utilisant de la paraffine fondue dans une petite casserole et versée sur toute la surface de la confiture refroidie. Attention alors à bien laisser 1 cm de vide en haut du pot pour pouvoir verser ensuite suffisamment de paraffine. Après durcissement de la paraffine on peut fermer les pots, avec un couvercle ou en recouvrant de tissu ou de papier maintenu par un élastique.

Les pots à confiture peuvent également être fermés avec du papier cellophane, humidifié à l’extérieur ou humecté d’alcool de fruits, bien tendu pour adhérer sur les bords et fixé ensuite par un élastique. Mais ce mode de conservation est un peu plus aléatoire car la confiture n’est pas scellée sous vide.

Avant de ranger les pots, y coller des étiquettes avec le nom de la confiture et la date.

Agar Agar

L’agar-agar est un gélifiant naturel qui permet de rattraper les confitures qui prennent mal. Il suffit de le diluer dans une cuillère à café d’eau et de le verser dans la préparation froide avant de faire “recuire” (redonner un bouillon pendant 3 mn). Il faut prévoir 1 à 2 g en poudre par Kg de fruits.

On peut également s’en servir pour préparer des confitures allégées en sucre, mais leur durée de conservation est alors limitée à 2 mois.
Pour garantir la conservation de telles confitures allégées en sucre, il faut stériliser 10 minutes à 90° après une mise en pot dans des bocaux hermétiquement fermés avec des couvercles. L’intérêt ne sera alors plus de
manger des fruits d’été en hiver, mais d’avoir sous la main des confitures allégées en sucre, qui cuisent plus vite, préservent le fruit et sa belle couleur ! Pour une préparation de confiture à base d’Agar Agar, voir par
exemple la recette de la confiture de prunes.

A savoir…
Le jus de citron, souvent intégré dans les recettes de confiture, préserve la couleur des fruits et permet aux confitures pas ou peu acides de ne pas cristalliser. Si une confiture a trop cristallisé, vous pouvez la faire
recuire en ajoutant du jus de citron, s’il n’y a que quelques cristaux à la surface, versez un peu d’eau chaude avant consommation.
Si la confiture est trop liquide, c’est souvent parce que la
cuisson a été insuffisante. Il suffit alors de prolonger la cuisson.

Le décret n°85-872 du 14 août 1985, détermine les critères des différentes dénominations de confiture pour les professionnels. Ainsi, la dénomination confiture est réservée au mélange réalisé à partir de pulpe et/ou de
purée d’une ou plusieurs espèces de fruits (avec une exception pour la confiture d’agrumes qui peut être obtenue à partir du fruit entier, coupé en lamelles et/ou en tranches). La gelée est réalisée avec du jus et/ou des
extraits aqueux d’une ou de plusieurs espèces de fruits. La marmelade est faite à partir de pulpe, purée, jus, extrait aqueux écorces d’agrumes. Pour les particuliers, chacun dénomme ses confitures comme il l’entend !

Où trouver les ustensiles nécessaires

Pour trouver une bassine à confiture, ou à défaut une grande cocotte, une cuillère en bois, une louche, un entonnoir, une écumoire…
– Kookit
– La Cantinière
– Patiwizz

Voir aussi pour tous les ustensiles, les bocaux et de nombreux conseils M.C.M. Emballages.

Pierre nous conseille une astuce pour éviter l’écume : après l’ébullition, dès que se forme l’écume, mettre dans la confiture une pointe de beurre et remuer.