Une bien belle recette que je vous conseille, qui apporte un excellent souvenir gastronomique.
Quelques mots sur la recette.
Appelé communément pieuvre et chatrou aux Antilles, le poulpe est un mollusque céphalopode. Le poulpe possède une tête munie d’un bec corné et huit tentacules portant chacune deux rangées de ventouses.
Certains préconisent la nécessité d’attendrir le poulpe dont la chair à tendance à être rendue coriace par la cuisson. Pour cela plusieurs méthodes originales mais dont l’efficacité n’a pas été prouvée : Ajouter un bouchon de liège dans l’eau de cuisson battre le poulpe avant la cuisson placer le poulpe prêt à cuire dans un bain de daïkon (sorte de gros radis blanc) finement râpé et travailler avec les doigts (méthode japonaise). Cuire le poulpe avec de la papaye verte. Cette astuce nous a gentiment été communiquée par Lydia de la Guadeloupe. Personnellement je ne trouve pas cela nécessaire lorsque les poulpes sont de petites tailles.
Depuis juin 2017, les Japonais ont le droit d’exporter leur bœuf « wau » ou bœuf dit «de Kobe » en Europe. Et ils comptent bien imposer cette viande « haute couture » sur les tables européennes malgré son prix exorbitant. Mais cette viande exotique percera t’elle en France.
(photo : Lineaire.com)
Certains l’appellent « bœuf de Kobe », mais son nom originel c’est bœuf wau (littéralement « bœuf japonais ») car il n’y a pas que la région de Kobe qui en produit. Sa particularité : une viande très grasse marbrée de blanc très « persillée », qui fond dans la bouche, un peu comme du beurre, avec des touches de noix de coco et autres arômes végétaux.
Pour en arriver là, les éleveurs japonais nourrissent en partie cette ancienne race de trait avec de la paille de riz, « indispensable pour donner le persiller et blanchir le dépôt graisseux », selon la Wau japonaise besef.
On peut aussi leur donner en complément de la bière, ou des résidus de bière. Et les animaux, passé leur première année, ne pâturent plus : moins ils bougent, moins ils sont stressés, mieux c’est pour avoir une viande bien grasse.
Ils sont abattus entre 28 et 32 mois. C’est un peu plus que l’âge minimum d’abattage d’un bœuf en France (24 mois). Mais la légende selon laquelle ils sont massés au saké, bercés à la musique classique et nourris d’alcool de bonne facture, n’est qu’une belle histoire. « L’automatisation poussée de nos élevages nous laisse le temps de bien observer chaque vache », se contente de raconter un éleveur, Meiji Mizusako, à Paris lundi.
Yves-Marie Le Bourdonnec, boucher à Asnières (Hauts-de-Seine) et Paris, est lui très sceptique sur le mode d’élevage de ces animaux. « Je me suis rendu l’an dernier au Japon, et j’ai vu les conditions d’élevage. On parle de bêtes élevées dans des hangars comme des cochons en Bretagne et nourri avec du soja américain. La production est faible, environ 10.000 têtes par an pour une population de 100 millions d’habitants.»
Offensive japonaise sur les tables françaises
Une imposante délégation d’exportateurs, éleveurs et représentants du gouvernement japonais, avait fait le déplacement dans la capitale française pour vanter les mérites de leur viande devant un parterre de bouchers, chefs et journalistes.
L’objectif était double : tenter de se faire une place sur les tables européennes, et imposer l’origine japonaise face aux concurrents australiens, américains ou même européens qui élèvent aussi des wau. Yves-Marie Le Bourdonne lui se fournit en Espagne par exemple.
Certains éleveurs ont même repris les techniques d’élevage japonaises, comme ce producteur français, qui dorlote des bœufs normands au cidre. L’intérêt de l’alcool est, dit-on, d’aider à répandre le gras de la viande dans le muscle, et d’en améliorer ainsi le persiller, c’est-à-dire le fondant. Olivier Metzger, boucher à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et grossiste au MIN de Rungis (Val-de-Marne), vend du wau de Nouvelle-Zélande depuis dix ans. Mais il est croisé avec la race black Angus, précise-t-il. Là, pour le wau japonais, «il s’agit d’animaux pure souche et qui sont gavés le double pendant 800 jours ».
Tout le monde n’est pas séduit par le bœuf japonais
Depuis quelques mois, il est le premier boucher français à commercialiser cette viande auprès du grand public. Il en propose 250 kg par semaine. Prix de vente public : 300 euros le kg. « Il faut compter 100 grammes par personne, on la vend par couche très fine, à faire par exemple à la plancha ».
«C’est plus cher que du foie gras mais beaucoup moins que du caviar. Et il va falloir faire un gros effort pour faire connaître cette viande quasi inconnue du grand public en France », reconnaît Olivier Metzger.
Yves-Marie Le Bourdonne, boucher bohème qui a souvent fait parler de lui pour sa vision iconoclaste du métier, est moins enthousiaste. « Il n’y a rien de très excitant. Il va intéresser une clientèle d’amateurs de produits exotiques et quelques chefs japonais ou de tables étoilées. Le produit est adapté à la cuisine japonaise et à leur façon de travailler la viande. Mais on ne peut pas avoir de côte de bœuf dans ce type de viande, par exemple. Il n’est pas adapté à notre cuisine plus traditionnelle. Je ne crois pas trop à ce produit en France » explique le spécialiste.
L’organisation du commerce extérieur du Japon (Jethro) rêve, quant à elle, de multiplier par cinq les exportations d’ici 2020. En 2013, sur 350.000 tonnes produites au Japon, seules 900 avaient été vendues à l’étranger, dont 90% en Asie de l’Est, selon Masayuki Mura hashi, directeur du département agriculture du Jethro.
Il faut dire que jusqu’à présent les Japonais gardaient jalousement leur trésor et n’ont demandé les autorisations d’exportation que très récemment. « La Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Allemagne et même l’Italie, pourtant plus conservatrice dans sa gastronomie, sont des cibles prioritaires » pour lui.
Le grand défi reste maintenant d’imposer le wau hors des restaurants japonais.
Pierre Marchesseau en tant que très grand professionnel du bien et bon manger quel est votre avis de cuisinier !!!
Voilà ce qu’en dit la presse parisienne et bien pour moi Pierre Marchesseau je ne suis pas d’accord. On sent ici les kermesses, les clochers et chacun prêche pour lui. J’ai bien connu la viande Kobe en Argentine et je l’ai travaillée, pratiquée, utilisée en maintes et maintes fois avec des résultats différents selon que je tenais compte du morceau et de ce que je voulais lui faire dire. Le rôle du boucher, c’est de découper la viande et de la vendre dans ses boutiques, mais surtout qu’il ne vienne pas nous conseiller en cuisine.
Chacun chez soi les bœufs n’en seront que mieux garder pas plus que le cuisinier doit se mêler du travail du boucher.
Maintenant cuire de la viande est d’abord une éducation, un apprentissage dont nous reparlerons. Pour commencer et faire court, savoir que si la bête est morte dans l’abattoir où elle passa de la vie à trépas, sa chaire elle reste vivante.
Elle se compose de molécules qui possèdent un système nerveux, une mémoire et une éducation.
Le rôle du cuisinier, qu’il soit professionnel ou amateur sera d’abord de respecter le morceau de viande qu’il aura choisi de cuire.
Il devra choisir son morceau en fonction du plat qu’il souhaite faire. Il devra appliquer la recette jusque dans les moindres détails.
Cuire est un acte de chimie. La chimie a ses règles. Nous devons les connaître pour pouvoir les appliquer. On ne cuit pas de la même façon les pièces de boeuf alors que 3 types de cuissons peuvent s’adapter et s’utiliser. Cuissons qui s’adaptent aux nécessités de la viande de Kobé et la viande rouge seulement.
Le cuisinier doit respecter le phénomène de Maillard pour une viande dite rouge. Il doit jouer avec la cuisson, faire fondre le collagène sans jamais le brûler et au contraire laisser la viande prendre une belle couleur appétissante en lui appliquant la règle du 4 fois 20…
Le sang, une fois bloqué à l’intérieur de la matière cautérisée de toute part, le respect de la règle des 4 fois 20 apprise, la viande devra se reposer 15 à 20 minutes hors de la poêle pour que la chaleur se partage dans la pièce et que le sang se propage dans chaque veinule du morceau de viande.
Ce travail terminé, la cuisson du morceau de viande sera à terminer avec l’outil approprié à ce que l’on veut obtenir en final. Poêle, sautoir, cocotte, four etc.
L’important est de visé juste pour tirer la quintessence des possibilités de chacun qui est une partition que chacun connaît bien et utilise en fonction que le résultat nécessite.
Et là on reprend la viande certes mais on repart du début et du bon de salle qui devra indiquer les précisions indispensables.
Heures de prise de la commande, couleur de la viande dans l’assiette 4 possibilités, bleue, saignante, à point, bien cuite.
Le cuisinier saura les utiliser à bonne escient, sauce, pas sauce, légumes etc…servie dans une assiette toujours chaude, non découpée mais en pièce entière.
Ces conseils respectés votre viande servie sera parfaite et vos clients l’apprécieront. Je vais d’ailleurs approfondir dans des cours en direct sur Facebook les conseils que je ne donne pas là mais que chacun doit savoir.
Il en manque ici encore quelques-uns. Chaque conseil correspondra à chaque morceau qui lui-même dépendra du type de cuisson de sa catégorie et ne sera valable que pour le bœuf.
La vache sera différente, le veau également et quel veau, jeune bovin, veau, veau élevé sous la mère, veau blanc de Chalais et bien nous allons nous apprendre tout cela et les cours commenceront début 2019 pour ceux qui auront eu la précaution de s’inscrire. Renseignements au 0666571518.
Vente en ligne de Bœuf Wagyu. Frais de port offerts à partir de 100 EUR. Livraison rapide et soignée. edelices.com, l’épicerie fine pour cuisiner avec talent.
A Paris on peut goûter cette viande dans beaucoup d’endroits mais une adresse à particulièrement retenu mon attention : La voici : La meilleure façon de se rendre compte de la qualité de ces élevages c’est, de la tester. Chez Joséphine Table d’hôte d’Archibald Gourmet Menu unique autour du WAGYU.
Nous allons en reparler par le détail dans les jours prochain et là chacun fera la différence.
Une recette facile si on suit le pas à pas en photos de crème brûlée à la vanille qui permet de savoir la faire de façon différente, avec moins de crème..
Bonjour à toutes et à tous. Vous avez été nombreux il y a quelques temps à me poser des questions sur le caviar et je ne vous avais pas fait une vraie réponse de fond. Ces quelques jours de repos forcé de la fin de semaine dernière, m’ont permis de ranger et de classer le contenu de mes 4 terras de stocks de documents. Je suis tombé par hasard sur un papier à faire que j’ai oublié. Le voici donc et c’est un plaisir pour moi de l’écrire. Je vais le classer dans c’est mon choix, en produit de luxe.
Les dix commandement du Caviar….ou la charte de l’amateur éclairé !!!
La dégustation du caviar en dix conseils…
Quelques règles à connaître pour savoir mieux distinguer les bons grains :
1. Les variétés, tu étudieras. Les précisions inscrites sur les boîtes de caviar (Osciètre, Béluga, Baéri…) correspondent aux différentes variétés d’esturgeons.
Trois sont sauvages : le Béluga, l’Osciètre et le Sévruga. Viennent ensuite les esturgeons d’élevage, comme le Baéri, élevé notamment en Aquitaine, ou l’Acipenser Transmontanus, d’origine américaine, élevé en Californie mais aussi en Italie.
2. Le caviar russe, tu oublieras. Depuis quelques années, il est presque impossible d’importer du caviar sauvage provenant de Russie, en raison de la raréfaction dramatique des esturgeons sauvages. Il faut également savoir que, pour 2014, seul le caviar Béluga du Danube est autorisé à la vente. Il n’y aura donc pas de Béluga de la Caspienne cette année
3. Aux apparences, tu ne te fieras pas. S’il est vrai qu’on achète avec l’oeil (les grains doivent bien se détacher, rester ronds, être brillants, ne pas s’écraser en huile), la couleur et la grosseur ne suffisent pas à désigner un bon caviar. Il existe une très large palette de couleurs (qui doivent être nettes), allant du gris clair au noir, en passant le doré ou le vert de gris. Elles n’influent pas du tout sur le goût, mais plutôt sur l’idée qu’on s’en fait.
4. Le caviar d’élevage, tu ne bouderas pas. La qualité du caviar d’élevage, issu de poissons d’eau douce, a fait un grand bond ces dernières années. Il y a encore 4-5 ans, on lui reprochait un arrière goût de vase et de fréquents problèmes d’oxydation. Aujourd’hui, on en trouve d’excellents en Europe, notamment en Aquitaine ou l’on élève la variété Baéri. L’Italie, l’Espagne, la Bulgarie se sont également lancées dans l’élevage. Les États-Unis, Israël et bientôt la Chine sont également dans la course.
5. Goûter avant d’acheter, tu tenteras. Difficile d’entrer tranquillement dans une boutique et de demander à ouvrir et goûter plusieurs boîtes, avant de se faire son choix. C’est pourtant ce qu’il faudrait faire, tant les goûts varient entre caviar sauvage et d’élevage, entre Béluga et Osciètre, entre telle ou telle provenance et même entre deux boîtes censées être identiques (conditionnées dans le même atelier, à partir d’une même variété et le même jour). Comme on ne peut pas toujours tester, il faut faire confiance aux bonnes maisons, qui re goutent, re sélectionnent et re conditionnent le meilleur de leurs achats.
6. L’air et la lumière, tu éviteras. Produits frais par excellence, les oeufs d’esturgeons s’oxydent facilement, donc supportent mal le contact avec l’air et la lumière. D’où l’importance d’acheter des boîtes parfaitement hermétiques et de consommer très rapidement le caviar après ouverture.
7. À la fraîcheur, tu veilleras. La qualité du caviar dépend aussi des conditions de conservation. Conditionnés en boîte hermétique le jour même de la pêche, les oeufs doivent être acheminés et conservés à -2°C. Pour la dégustation, en revanche, mieux vaut « chambrer » le caviar, entre 10 et 14°C pour apprécier pleinement sa structure et ses arômes.
8. La cuillère en métal, tu banniras comme sur la photo. Pour prélever délicatement les grains, la cuillère en nacre garde la faveur des connaisseurs parce qu’elle n’altère pas le goût des oeufs, contrairement aux cuillères en métal. Au pire, se rabattre sur une cuillère en bois ou en corne.
9. L’eau, tu préféreras. Lors d’une première dégustation, ou lorsque l’on goûte un caviar en magasin, mieux vaut rester à l’eau pour apprécier toutes ses subtilités gustatives. Ensuite, rien n’empêche de marier le caviar à une vodka délicate, un champagne vineux ou un grand bourgogne blanc.
10. Sur la quantité, tu ne complexeras pas. Compte tenu des prix de vente, acheter une boîte de 30 g n’est pas déshonorant, même si le vendeur vous assure qu’il faut 50 g pour se faire plaisir. Quelques grains de folie suffisent à l’ivresse.
Le caviar blanc tu oublieras. D’abord, il est rare et le prix est exorbitant. Pour moi, il n’est pas bon et c’est un caviar de non amateur car les esturgeones pour des raisons encore ignorées sont malades et atteintes de dégénérescence. Elles sont devenues albinos. D’ailleurs les grains sont gros et tout le contraire en bouche d’un bon et grand caviar. En plus, il n’est jamais présenté dans une vraie et grande dégustation. C’est le caviar des bobos…
Ah, le poulet rôti du dimanche tout juste sorti du four, que l’on sert avec des petites pommes de terre rissolées, des légumes ou une salade, c’est un vrai plaisir?
Ne pas hésiter à parfumer le poulet rôti en le badigeonnant d’un mélange de moutarde et de thym. Avec les restes, il y a de quoi se régaler le dimanche soir ou le lundi avec une salade ou un sandwich club au poulet avec une pointe de mayonnaise maison.
Conseils de notre chef pour ce soufflé à l’ail des ours
Plus la cuisson sera douce meilleur sera le soufflé. Si la cuisson est trop forte, le soufflé s’aplatira en fin de cuisson car il sera plein de vapeur.
Difficile de trancher entre les différentes origines, le saumon sauvage ou d’élevage, l’orange ou le rose pâle. Heureusement, Pierre Marchesseau fournit quelques réponses..
Depuis la nuit des temps l’Homme entretient des liens étroits avec le Saumon.
En effet, l’Homme préhistorique peignait déjà sa silhouette sur les parois de ses abris. Après la révolution, les pêches et le braconnage deviennent systématiques. Ceci est certainement la conséquence du droit de pêche réservé, jusqu’à cette période, aux Seigneurs et aux Religieux locaux. Puis, le poids des barrages, de la pollution et des pêches intensives continuent d’affaiblir ce grand voyageur. Dès le début du 20° siècle l’Homme prend conscience de la disparition progressive du « Poisson Roi ». Ainsi, en 1923 la première écloserie est créée à Brioude. A partir de 1994, la pêche au saumon est interdite sur l’ensemble du Bassin de la Loire. En 2000, le Conservatoire National du Saumon Sauvage, plus grande salmoniculture de repeuplement d’Europe, ouvre ses portes et s’engage dans le grand défi de la sauvegarde et du repeuplement de Salmo salar.
Les hommes préhistorique et le saumon
Si les premiers Hommes ont consommé du poisson lorsque l’occasion s’en présentait, la pêche, en tant que véritable activité, n’apparaît qu’avec l’arrivée de l’Homme moderne* en Europe.La pêche se développe au cours du Paléolithique Supérieur (Aurignacien, Gravettien, Solutréen, Magdalénien) soit 40 000 à 12 000 ans BP (avant le présent). Le Saumon est régulièrement capturé par les hommes préhistoriques qui vivent sur le bassin versant Atlantique dès 33 000 ans BP. Des fouilles ont révélé que l’Homme de Neandertal mangeait déjà du saumon dès 200 000 ans BP (abri Vaufrey en Dordogne), mais ce n’est qu’au cours de l’Aurignacien que la pêche s’intensifie (Abri Pataud en Dordogne). La pêche au Saumon est à son apogée au Magdalénien (19 000 à 12 000 ans BP), surtout lors des dernières phases.
La dépendance des hommes envers le saumon se traduit de différentes manières : · – Par une forte présence d’ossements de saumon. Il Il s’agit essentiellement de vertèbres trouvées dans les restes de repas. Ces découvertes nous apportent des renseignements concernant la composition du cheptel capturé : nombre d’années passées en mer, taille des individus et, lorsque les conditions s’y prêtent, la ou les saison(s) de capture. Cet ensemble de données nous permet de définir les conditions mises à profit pour effectuer leur pêche (migrations, frai …). · – Par la diffusion en Europe de la culture magdalénienne. Tout d’abord cantonnée sur la partie méridionale (Espagne, France), la culture magdalénienne va, suite à la libération de nouveaux territoires, se développer en direction du nord-est jusqu’en Pologne. Toutefois, les Magdaléniens resteront essentiellement fidèles au bassin versant Atlantique qui correspond également à l’aire de répartition du Salmo salar. · – Par la répartition des sites sur le territoire français. De fortes concentrations de sites sont signalées à proximité des massifs montagneux dans les parties concernées par le Saumon atlantique (Les Pyrénées, Massif Central). Dans le Massif Central, les aires les plus fréquentées par les Magdaléniens sont : · A l’ouest, des régions, situées le long d’axes fluviaux, entre 300 et 500 m d’altitude (Dordogne, Lot, Aveyron ainsi que leurs principaux tributaires). · Au nord, cette configuration se répète sur les vallées du Cher et de la Loire. En outre, les parties supérieures des vallées de la Loire et de l’Allier (entre 500 et 1000 m d’altitude), qui constituent aujourd’hui les zones de reproduction du Saumon atlantique, ont été exploitées par les Magdaléniens, Haut Allier et partie supérieure de la Loire.
Au Paléolithique supérieur apparaissent les premières expressions artistiques sur supports pariétaux et mobiliers. Le Saumon y joue un rôle non négligeable, bien illustré par une sculpture pariétale utilisant la technique du champlevé découverte à l’Abri du Poisson (Les Eyzies de Tayac, Dordogne). Les oeuvres sur supports mobiliers sont plus nombreuses et attribuées essentiellement à la culture magdalénienne. Sur supports animaux (bois de Cervidés, os…) ou minéraux, elles sont de taille réduite, mais leur nombre et leur qualité artistique révèlent l’importance culturelle du saumon pour les pêcheurs de la fin des Temps Glaciaires. 160 représentations de poissons ont été répertoriées. Parmi les 70 % de gravures identifiables, 54% concernent les Salmoninés. Le saumon reste dominant avec 58 figurations contre 8 seulement pour la truite.
Une autre spécificité du Magdalénien supérieur est la fabrication de harpons. Ces objets de dimensions variables ont pu être utilisés pour la pêche. Bien que leur utilisation sur la truite et le brochet soit plus que probable, la répartition géographique de certains harpons les associe directement au saumon.
Les premiers harpons sont à barbelures unilatérales, puis ils évolueront en bilatéraux. Certains de ces objets sont décorés. Les harpons ne nous apportent guère de renseignements sur la pêche. Ils ne sont que des outils utilisés pendant la phase ultime, lors de l’appropriation du poisson. Pour comprendre les différentes stratégies dans leur ensemble, il faut faire appel à des exemples ethnologiques, notamment ceux de la côte Pacifique d’Amérique du Nord (de San Francisco jusqu’au nord). Avant la colonisation, des civilisations du Peuple Indien y fondèrent leur économie sur l’exploitation des saumons du Pacifique et mirent en place des pièges à l’efficacité redoutable fonctionnant suivant des principes très simples.
Le Saumon est un migrateur qui remonte les rivières pour se reproduire.
Pour en capturer de grandes quantités, il faut aménager des obstacles sur les cours d’eau qu’il fréquente. On en distingue trois types. Ce sont, d’aval en amont : · de grands barrages où sont aménagées des passes conduisant les poissons dans des «parcs», · des pièges à doubles structures où les saumons se concentrent entre deux palissades, · des constructions mixtes (bois et pierres) dans lesquelles les migrateurs se rassemblent dans des «vasques de repos» constituées de blocs de pierre à l’aval immédiat du barrage. Dans tous les cas, les aires de regroupement des poissons permettent d’établir des postes de pêche commodes. Ces pièges-barrages sont installés sur des parties différentes des cours d’eau : grands barrages ou barrages multiples sur le cours moyen, petits pièges-barrages en amont. De telles techniques ont pu être utilisées au Magdalénien supérieur. Ces Hommes avaient une bonne connaissance du saumon, des technologies avancées ainsi que des matériaux végétaux abondants que la fin des Temps Glaciaires mettait à leur disposition Au Magdalénien, l’Homme a tiré profit de nombreuses ressources du saumon. Ce poisson était devenu un élément primordial de l’alimentation, de la définition des territoires et de la culture. H. Breuil disait que le Paléolithique supérieur était l’«Age du Renne», le Magdalénien était aussi l’«Age du Saumon». Pourra-t-on payer en retour les services que ce magnifique poisson nous a rendus ? Le protéger et assurer son avenir serait un minimum …
Le saumon dans tous ces états…
Tout d’abord, de quoi parlons nous s’agit t’il d’un saumon à la française ou Européenne, ou comme il est fait ici en Amérique du sud. Le saumon après avoir été découpé, il arrive d’ailleurs souvent en pencas surgelé du Chili. est sorti de poches en plastiques et mis pendant 48 heures dans de l’eau salée au sel de cura. A sa sortie , il est placé dans un fumoir quelques heures quand il n’est pas fumé avec du humo liquide que vous trouvez ici un peu partout dans les super marché. Ces méthodes d’un autre âge sont très dangereuses voir insalubres. D’ailleurs et pour cause ces méthodes de charlatan sont interdites en Europe. Ici on vous vend du saumon à la fumée mais certainement pas du saumon fumé.
Quel sont les différences….
Tout d’abord en Europe, nous savons que les métiers de saurisserie sont très dangereux. Nous n’achetons que des saumons entiers que nous découpons en pencas et que nous salons au sel sec en prenant soin de faire partir toute l’eau du corps du saumon. La raison en est simple, la présence de l’eau qui est plus lourde que l’huile empêche par son poids la remontée de l’oméga 3 qui stagne entre la peau et la chair. En faisant partir cette grande quantité d’eau stagnant dans les tissus de la chair du poisson par le sel et les massages manuels, nous faisons de la place pour l’oméga 3 qui remonte dans les tissus et vient confire les chairs tout en les protégeant des agressions de l’oxygène. En plus d’un goût bien meilleur nous assurons la multiplication de la durée de vie du produit. En quelques jours l’osmose sera faite et vous aurez du vrai et bon saumon fumé. Le saumon fumé argentin ou chilien n’est pas consommable même pas pour un chien et je pèse mes mots.
Quel méthode j’utilise pour mes saumons ?
je crois que chacun sait que j’utilise une méthode sécuritaire à tous les niveaux de ma fabrication. La règle pour faire un saumon fumé en Europe est simple, entre le frais et le fumé la perte doit être au minimum de 50 %. Sans ce chiffre qui ne s’obtient pas en claquant dans les doigts vous n’avez pas droit à l’appellation saumon fumé. Ici, ils vous vendent du saumon gorgé d’eau, sans goût, pâteux, presque écoeurant en tous les cas sans aucune finesse. Le pire, c’est que les saumons de la Patagonie vendus en surnombre n’existent pas, ce sont de grosses truchas sauvages des arco aris de 3 ou 4 kilos vendues sous appellation saumon. 80 % des saumons des super mercado sont vendus ainsi et dans la totalité des restaurants. Je n’ai pas encore rencontré un Hôtel ou un restaurant de Buenos-Aires qui vend du vrai saumon, sauf quand il le font eux mêmes. Le pire je crois c’est superbe qui vend des tonnes de poissons de cette façon. Mais parlons justement des choix à faire pour reconnaître un bon saumon.
La couleur joue-t-elle un rôle ?
Pas vraiment. Elle dépend de la nourriture du poisson et peut donc donner une indication sur sa provenance. Les saumons irlandais, par exemple, sont identifiables à leur chair orangée, car ils se nourrissent très largement de crevettes avec parfois un complément de carotène…, tandis que les saumons élevés en mer Baltique, nourris avec des poissons à chair blanche comme le hareng, affichent une teinte pâle, beige clair.
Pacifique ou Atlantique ?
Par goût, nous sommes plus habitués au saumon fumé de l’Atlantique, ou salmo salar, car il est plus gras et plus fondant en bouche que le saumon fumé du Pacifique. « C’est parmi les saumons d’Atlantique que l’on trouve le plus haut de gamme : des poissons norvégiens, irlandais, écossais, à la chair plus délicate, à la texture plus beurrée et plus douce en bouche ». « Les saumons du Pacifique (Canada ou Alaska) sont plus consommés frais. Fumés, ils sont souvent plus pâteux. » Mais les écocitoyens retiendront surtout que l’organisation WWF recommande de délaisser le saumon d’Atlantique sauvage et bientôt interdit, menacé par la surpêche…
Ferme d’élevage au Chili
Et les saumons du Chili
Restons sérieux, il n’y a pas de saumons sauvage au Chili, c’est donc de l’élevage. Il a la qualité des saumons d’élevage d’Europe c’est indéniable. Le problème se pose après, colorant, no colorant, produits conservateur ou no conservateur, trempée dans l’ eau salée ou pas, congélation ou surgélation avec ou sans tunnel, criologie ou no criologie. C’est seulement après avoir répondu à chacune de ces questions que nous saurons si le saumon est bon ou pas et ça c’est une autre paire de manches.
Sauvage ou d’élevage ?
Plusieurs écoles s’affrontent. Réputé, le saumon sauvage de la Baltique ne grandit pourtant pas dans la mer la moins polluée du globe… Tandis qu’ailleurs, certaines fermes d’élevage bio offrent à leurs saumons des eaux d’une qualité très contrôlée et suffisamment d’espace pour nager et entretenir une chair ferme. Il y a d’excellentes fermes d’élevage, bio ou pas, qui prennent grand soin de leurs saumons et de ce qu’ils mangent. Les sauvages peuvent avoir pris des coups et présenter dans leur chair des tâches foncées blessures ou hématomes peu appétissantes.
Bon à savoir aussi
Le saumon sauvage, à de rares exceptions près, est congelé tout de suite après la pêche pour éviter le développement d’un parasite absent des saumons d’élevage. Attention, il peut également être recongelé après fumaison, ce qui, dans ce cas, vous empêchera de le surgeler à votre tour. Bien vérifier les mentions sur l’emballage. La surgélation du poisson n’est pas en problème en soi. Ce qui est en Amsud en question, c’est de savoir quelle méthode fut utilisée pour cette opération.
Comment repérer un mauvais saumon à l’œil nu ?
Même sous vide, un saumon trop gras se reconnaît : « Si les filets d’huile sont perceptibles dans l’emballage, on oublie » . « Idem s’il suinte, s’il transpire sur un étal à la coupe ». « Les fines lignes claires dessinées sur le saumon fumé peuvent également fournir une indication car le gras est justement concentré dans ces lignes », explique-t-on dans les comptoirs-dégustation Autour du saumon. « Plus elles sont larges, plus le poisson est gras, donc mins il est bon »Un saumon ne doit pas dépasser 15 % de matière grasse. Quand il suinte, il est au moins à 25 % voir plus.
Qu’est-ce qu’un cœur de filet ?
A priori, c’est la partie la plus noble et la plus goûteuse de la pièce centrale du poisson. La queue et la tête étant moins savoureuses, les grandes maisons proposent toutes des morceaux découpés au milieu du filet. C’est ce que l’on appelle la coupe à la russe ou « coupe du tsar » chez Petrossian, qui s’en est fait une spécialité. Le saumon Baltik, chez Caviar House & Prunier la rolls du saumon !, est issu de la même technique. La queue et le haut du filet, ainsi que la première couche de chair située au milieu, dans la partie la plus charnue du filet, sont écartés, d’où la forme un peu bombée d’un cœur de filet.
Le procédé de fumage est-il important ?
Essentiel. Car de cette opération dépend toute la qualité du produit. Le must : un fumage traditionnel, à la verticale, autrement dit « à la ficelle » ou à l’ancienne, car, ainsi suspendu, le saumon élimine ses excès d’eau et de gras.
Que boire avec ?
Outre la sempiternelle vodka, mieux vaut se diriger vers un vin blanc offrant une belle vivacité. Quelques idées empruntées aux spécialistes : un Entre-deux-mers, un Muscadet sur lie, un Sauvignon blanc, un pinot gris d’Alsace, un Meursault, un Chablis ou un Côtes-du-Rhône septentrional en blanc. Côté champagne, compte tenu de leurs variétés, il est difficile de bien les marier au saumon fumé. À une exception près : l’Ultra Brut de Laurent Perrier, spécialement conçu pour accompagner poissons et fruits de mer.
À quelle température le conserver ?
Pour le conserver correctement, il faut le stocker entre 1°C et 4 °C, mais pas plus de trois semaines, car le saumon, même emballé sous vide, perd vite sa texture. Pour le déguster dans de bonnes conditions, ne pas le servir trop frais, car le froid anesthésie ses saveurs. Mieux vaut donc le sortir un bon quart d’heure avant de le servir. Jean-Pierre Clément, responsable des achats chez Fauchon, recommande même une température chambrée (13-14 °C) pour apprécier toutes ses subtilités. Une fois le paquet ouvert, surtout ne pas traîner pour le terminer dans les deux jours car le poisson sèche très rapidement et absorbe fort bien les odeurs de son entourage…
citron bio
Avec ou sans citron ?
Sans, bien sûr ! Pour les professionnels et les amateurs, arroser son saumon de jus de citron revient à tuer le goût du poisson. À l’origine, on ajoutait du jus de citron pour rendre inoffensives d’éventuelles bactéries et éviter l’empoisonnement. « Si l’on veut ajouter quelque chose », « c’est une sauce légère à base de crème fraîche et d’aneth. »
Et les œufs de saumon ?
Très en vogue actuellement grâce à leur jolie couleur orangée, les bons œufs de saumon sont plutôt onéreux. Notamment parce qu’ils ne sont pas prélevés sur des saumons d’élevage – les plus nombreux –, mais sur des sauvages qui remontent vers l’Alaska.
Le carnet d’adresses à la française
La Maison Nordique qui fournit notamment l’Hôtel Costes, a pour produit phare le saumon fumé écossais bio. 229, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris, tél. : 01 53 81 02 20.
Autour du Saumon : trois boutiques parisiennes avec comptoirs pour goûter avant d’acheter.
Petrossian : pour ses saumons, fumés maison depuis les années 1930, et la fameuse « coupe du tsar ramené en France par Pierre Marchesseau et apprise avec le chef du Kremlin lors de son passage chez Maxim’s Pierre Cardin à côté de la place rouge de Moscou », tous les morceaux sont pris dans le cœur du filet. 18, bd Tour-Maubourg, Paris VIIe, tél. : 01 44 11 32 22.
Byzance : son superbe saumon Prestige est élevé en pleine mer, près du cercle polaire arctique. Tél. : 01 46 09 02 28.
Prunier Caviar House : son filet Tsar Nikolaï, un dos de saumon légèrement fumé, se déguste en tranches épaisses façon sashimi.
Fauchon : pour le saumon sauvage Baltik et le cœur de filet écossais Kazakhkaviar Gold. www.fauchon.fr Safa : cet atelier de fumaison de Montreuil-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, est réputé pour ses saumons fumés « ficelle ».
Barthouil : le meilleur fumeur de l’Adour dans les Landes. www.barthouil.fr
Maison Lucas à Quiberon : pour son saumon d’Écosse label rouge. www.maisonlucas.net
Le Borvo à Chemilly-sur- Yonne : Les cœurs de filet de cette maison bourguignonne proviennent de saumons élevés dans les meilleures fermes norvégiennes. Tél. : 03 86 47 82 44
Et en grandes surfaces : pour les achats de dernière minute, le saumon fumé écossais bio de Dom Petroff la marque de Petrossian pour la grande distribution peut sauver votre réveillon .
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